QUELQUES HOTELS DE DIJON 1

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1 QUELQUES HOTELS DE DIJON 1 par M. Henri GIROUX I. HOTELS DE LA RUE BERBISEY Au milieu du xv e siècle, l'espace compris entre les rues Berbisey, Victor-Dumay, Sainte-Anne et du Chaignot est propriété des chanoines de la Chapelle aux Riches et de plusieurs familles bourgeoises notables de Dijon, Aigneaut, Berbisey, Godran, plus ou moins au service des Ducs et de la Ville de Dijon. Les registres d'impôts ne mentionnent cependant la présence d'etienne II Berbisey rue de la Parcheminerie (ancien nom de la rue Berbisey) qu'aux environs de A cette date, on le trouve dans la partie occidentale de la rue et l'on peut se demander s'il n'occupe pas, comme locataire peut-être, la maison qui a précédé l'hôtel Richard de Ruffey actuel (33, rue Berbisey) et qui est alors la propriété de Philippe de Hochberg, marquis de Rothelin, sénéchal de Bourgogne. Il réside là jusqu'à sa mort en et après lui son fils Thomas I er, de 1500 à C'est cependant Etienne II Berbisey dit l'aîné qui est à l'origine des acquisitions immobilières poursuivies par ses descendants qui feront entrer dans la famille l'hôtel actuellement au 19 de la rue et que nous appelons hôtel Thomas Berbisey, le Grand Hôtel Berbisey au n 25, et le Petit Hôtel Berbisey au n UHôtel Thomas Berbisey. Etienne II Berbisey, licencié es-lois, conseiller du duc Charles en 1472, conseiller de la ville de Dijon dès 1453, a été Vicomte- 1. Les cotes des documents conservés aux Archives départementales de la Côte-d'Or sont précédées des initiales A.D., celles des documents conservés aux Archives municipales de Dijon des initiales A.M., celles des documents de la Bibliothèque municipale, B.M. 2. A.M., L 130 sq. 3. A.M., L 163.

2 278 HENRI GIROUX Mayeur de 1475 à Il acquiert dès avant 1490, à l'emplacement du 19 actuel, une maison de pierre appartenant à Guillaume de Bèze qui devait au chapitre de la Chapelle aux Riches un cens emphytéotique de quarante sous tournois. Après l'avoir acquise, Etienne Berbisey la libère de son cens en transportant au chapitre, en compensation, un cens de quarante-cinq sous qu'il perçoit sur une maison de la rue du Potet et qu'il a héritée de son père. Il est entendu que pour les cinq sous en excédent, les chanoines feront aux Rogations «une station aux Carmes sur la tombe et sépulture de maître Berbisey, son père, où ils diront et chanteront à haute voix à l'entour d'icelle sépulture Libéra me Domine et l'oraison Inclina quaesumus et fidelium, le tout bien convenablement et solennellement ainsi par la forme et manière que nous avons accoutumé de faire pour les anniversaires» 5. R u e e lo Chopelmijj 4. ARBAUMONT (J. d'), Armoriai de la Chambre des Comptes de Dijon, 1881, p A.D., B

3 HOTELS DE DIJON 279 HÔTEL THOMAS BERDISEY : LA. COUR ET LE PILIER DE LA GALERIE. De 1506 à sa mort en 1536, le fils d'etienne II, Thomas I er, y habite. Greffier civil et des présentations au Parlement de Bourgogne pour la Comté en 1480, secrétaire du Roi Louis XI et garde de son scel secret, grenetier au grenier à sel de Beaune 6, il est vraisemblable que c'est à lui que l'on doit certains aménagements de l'hôtel hérité de son père. Jules d'arbaumont, dans son mémoire de 1861 publié en 1864 dans les Mémoires de la Commission des Antiquités, a très bien fait le rapprochement entre le thème de la sculpture qui soutient la galerie de la cour (Saint Thomas mettant la main à la blessure du côté du Christ) et la petite console en haut du pilier qui orne le coin de l'oratoire et qui porte les initiales de T (Thomas) et M (Marguerite Bonvilain, femme de Thomas) unies par un lacs d'amour, accompagnées de deux brebis, allusion aux armes des Berbisey qui portent d'azur à une brebis passante d'argent. Une queue de sirène sur un blason effacé rappelle l'origine maternelle d'etienne II, dont le père Etienne 1er avait épousé Marguerite, fille de Guiot Poissonnier, marchand et bourgeois de Dijon, qui avait reçu des lettres de noblesse dès On ne peut 6. ARBAUMONT (J. d'.), op. cit., p. 160.

4 280 HENRI GIROUX s'étonner que Thomas Berbisey ait voulu orner son logis au moment où son beau-frère Henri Chambellan vient de faire édifier à partir de 1490 son magnifique hôtel de la rue des Forges. Thomas I er eut plusieurs fils dont Etienne III, seigneur de Belleneuve, conseiller au Parlement en 1534, que nous retrouverons plus loin. En 1530, Etienne III achète une maison avec cour, cellier, aisance et appartenance située à l'est de la maison de son père et y joignant, c'est-à-dire à l'emplacement de la cour qui permet d'entrer dans l'hôtel Thomas Berbisey (n 17 actuel). Elle doit, elle aussi, un cens aux chanoines de la Chapelle aux Riches 7. Etienne n'y habite pas et nous verrons qu'en 1541, il s'installe un peu plus loin à l'ouest dans la rue. Marguerite Bonvilain, sa mère, continue d'habiter la maison après la mort de son mari et c'est après son décès qu'est réglée la succession entre les enfants de Thomas. Par un acte de 1545, Etienne III et son frère Guillaume se partagent la maison paternelle 8 mais c'est en fait Guillaume et sa descendance après lui qui y font leur résidence. Guillaume Berbisey est lieutenant civil et criminel au bailliage de Dijon et Vicomte-Mayeur en Son frère Etienne en 1558 lui vend la propriété achetée en 1530, cour et bâtiments qui désormais font partie intégrante de l'hôtel Thomas Berbisey 9. Le fils de Guillaume, Perpetuo, seigneur de Vantoux, conseiller puis président au Parlement, a épousé Anne, fille de Bernard Desbarres, aussi président au Parlement. Après sa mort, sa veuve réside dans la maison jusqu'en Leur fils Bernard, trésorier de France en 1626, avait obtenu en 1622 l'érection en baronnie de la terre de Vantoux ; il sera le dernier des Berbisey à habiter l'hôtel. Bernard Berbisey laisse comme héritiers sa sœur Marthe Berbisey, et ses neveux et nièces, enfants de sa sœur Guillemette, femme décédée de François Saumaise. Le 7 mai 1651, ils vendent pour livres la maison à Jean David de Ganay, trésorier de France. Marthe qui habite la maison a obtenu un délai de six mois pour libérer la place. Le 7 octobre, elle n'a toujours pas déménagé car, dit-elle, «elle a quantité de meubles» et n'a pas trouvé de logis à son gré. L'acquéreur lui permet de rester avec ses meubles «dans une petite chambre qui est sur la cuisine accompagnée d'une garde-robe et d'un cabinet jusqu'à la Nativité prochaine 10». Le trésorier y habite jusqu'en 1661 puis la maison est louée au trésorier de France La Michaudière jusqu'en Entre temps, 7. A.D., G A.D., B A.D., Notaires Dijon A.D., Notaires Dijon 959.

5 HOTELS DE DIJON 281 Jean David de Ganay est mort et son fils Etienne en a hérité. Il vend l'hôtel par l'entremise de Bernard Barbier d'entredeuxmonts, conseiller aux comptes, pour livres à Marie Angélique Leclerc et Anne Chevillard qui représentent la Société séculière des Dames de Sainte-Marthe n. Cette société a été créée dès 1628 pour le soin des malades à domicile et l'instruction des enfants pauvres. Ces dames achètent la maison pour y vivre en communauté ; il leur faut l'autorisation de la Ville qu'elles ne demandent qu'en : elle «ne peut qu'être utile et avantageuse à la ville». La requête est signée de huit dames ; la fondatrice, Angélique Leclerc, n'est plus là et elle est remplacée comme supérieure par Catherine Arvizenet, veuve de Jacques Morel, avocat à la cour. Sur avis favorable du procureur syndic, la Chambre de Ville approuve en février leur établissement avec les mêmes privilèges, exemptions et immunités dont jouissent les autres communautés religieuses de la ville. Elles ne pourront cependant faire aucune acquisition en ville pour s'agrandir sans l'autorisation des magistrats. Quelques mois plus tard, la ville se repent d'avoir donné cette permission «plus inutile et préjudiciable au public qu'avantageuse». Elle révoque donc sa délibération, les religieuses seront désormais imposées au rôle des tailles «chacune suivant leur faculté et industrie». On leur signifie cette délibération par le procureur syndic le 3 juillet Elles n'en tiennent pas compte et à la fin du mois on constate «qu'elles n'ont pas laissé de continuer leurs assemblées comme auparavant dans la maison qu'elles ont acquise rue de la Chapelotte et d'y faire dire la messe journellement au son de la cloche, même qu'au jour d'hier (29 juillet), jour de la fête de Sainte- Marthe, il s'y était fait une grande solennité et plusieurs messes». Or, «cette érection de communauté ne peut être faite que de l'autorité du Roi par lettres patentes ratifiées par le Parlement sous l'autorité des magistrats». De plus «un établissement de cette importance ne peut être qu'au désavantage et à la charge de la ville où il y a déjà trop de communautés de religieuses et de religieux en sorte que ceux qui doivent supporter les charges, notamment les tailles et logements, sont réduits à un très petit nombre, quoique la ville paraisse assez grande et qu'ils sont accablés». Il est décidé que les magistrats municipaux iront en corps faire détacher la cloche et mettre sous scellés tout ce qui dans la maison s'y trouvera servant au service divin. «Les femmes et filles qui composent cette congrégation seront expulsées de ladite maison sauf à se retirer dans leurs maisons et domiciles particuliers et 11. A.D., Notaires Dijon A.M., D 57.

6 282 HENRI GIROUX ordinaires.» Un cadenas sera attaché à la porte principale «jusqu'à ce qu'autrement en ait été pourvu 18». Les sœurs demandent alors et obtiennent des lettres patentes du Roi que le Parlement enregistre le 10 mars 1679 «à la charge que la communauté des dites sœurs ne pourrait être en plus grand nombre que vingtquatre». Le 15 juillet 1679, la Ville s'incline 14. Les dames de Sainte-Marthe construisent une église au fond de la cour et contre les bâtiments de l'hôtel Berbisey. La pierre de consécration est datée de Le 10 mars 1697, elles rachètent au chapitre de la Chapelle aux Riches le cens qui pesait sur une partie de l'emplacement où était construite l'église, vente à laquelle le chapitre consent car «il est juste de rendre libre un lieu destiné au culte divin tel qu'est l'église des Dames 15». La ville les surveille et s'inquiète lorsque, au moment de la peste de 1720, les dames de Sainte-Marthe, au lieu d'aller soigner à domicile, hébergent chez elles des malades qui pourraient être un foyer de contagion. Par délibération du 7 septembre 1720 et en vertu de celle du 3 août 1719 contre la «pustule maligne», la ville avertit «les pauvres habitants attaqués dudit mal de se rendre dans la maison de l'ile, entre les deux rivières d'ouche, size au bout du faubourg d'ouche appartenant à la ville pour y être soignés et traités par les sœurs de Sainte-Marthe de cette ville», auxquelles il est enjoint d'y faire conduire les malades qu'elles soignaient chez elles «et de les aller visiter et soigner conformément à leur établissement du 15 juillet 1679 et la délibération de la Chambre du 7 février 1676 au préjudice duquel établissement, elles reçoivent chez elles différentes personnes étrangères malades et incommodées de maux et playes dangereuses et qui peuvent occasionner une contagion ir>». L'alerte passée, les sœurs ne cesseront pas de soigner à domicile. Elles ont, sur la rue des Crais, un corps de bâtiment couvert de lave et surchargé qui menace ruine en Après l'avoir fait découvrir pour éviter les accidents, le 4 avril 1732, elles demandent l'autorisation de le rétablir pour «y remettre les classes et y placer les pauvres qui viennent en grand nombre s'y faire panser 17». A la Révolution, les biens des religieuses sont confisqués et vendus comme biens nationaux. A cette occasion, une description de la maison est faite par Antoine Barbe, architecte et entrepreneur, expert désigné par le Directoire de district, le 11 janvier A.M. 14. A.M. 15. A.D. 16. A.M. 17. A.M. 18. A.D. B 316. B 318. G B 169. J 29. Q 427.

7 HOTELS DE DIJON 283 La propriété est partagée en trois lots qui sont vendus en Floréal an IV pour francs à Claude Antoine Moret, fabricant de drap. EMPLACEMENTS BATIMENTS JOIGNANTS : JSL HÔTEL THOMAS BERBISEY : PLAN DES BATIMENTS DES DAMES DE SAINTE-MARTHE EN (Arch. dép. Côle-d'Or, Q 427.) A l'emplacement de la cour et des bâtiments religieux, y compris l'église, est édifiée en 1883 la maison portant le n 17. La façade de l'hôtel Thomas Berbisey proprement dit est modifiée en 1838 par Nicolas Moret, faisant disparaître ce qui pouvait rappeler sur la rue Berbisey la construction du xvi e siècle Le Grand Hôtel Berbisey. Construit dans la seconde moitié du xvn e siècle par Jacques de Berbisey, il occupe l'emplacement de trois propriétés acquises au cours d'un siècle par ses ancêtres et par lui-même. Une première maison est achetée en novembre 1541 par Etienne III Berbisey, frère de Thomas. Elle avait été mise en vente par les enfants de Pierre Aignault, écuyer. Les Aignault sont une famille bourgeoise dont un membre, Jean, a été vicomte mayeur de A.M., O. Moret.

8 284 HENRI GIROUX à L'un des vendeurs, Philippe, est d'ailleurs le neveu d'etienne Berbisey par alliance, car il a épousé la fille de son frère Thomas 20. En novembre 1570, Thomas II Berbisey, fils d'etienne III, procureur général au Parlement en 1558, achète le «maisonnement, grange, meix, cour et jardin appelé maison de l'artillerie» ou du moins la moitié appartenant à la demoiselle Marguerite Godran, veuve de feu honorable Pierre Chrétiennot 21, marchand et bourgeois de Dijon. En février , il acquiert l'autre moitié, propriété de Bernard Frémyot, avocat au Parlement qui venait de l'acheter le 17 janvier à Melchior Espiard, mari de Jeanne Ferrand. Cette maison de l'artillerie avait été louée, elle ou du moins ses dépendances, en 1505 par la ville de Dijon à Philibert Godran «pour y faire déposer plusieurs pièces d'artillerie descendues des tours qui garnissent son enceinte» par ordre de Monsieur de Baudricourt 23. Enfin un troisième élément viendra s'ajouter à ces deux premiers qui prend son origine dans une maison Virey à l'est des deux premières. Ce meix avec maison, dépendance et jeu de paume est en 1497 la propriété de Jehan Virey, «ouvreur d'esteuf», c'est-àdire fabricant de balles de paume. Il s'est endetté «envers plusieurs personnes à cause de la maison et jeu de paume où il demeure lesquels il a fait édifier tout à neuf» ; or il n'a rien pour vivre «for le labeur de son métier qui est de petit profit». C'est pourquoi il demande le 5 avril 1497 une réduction d'impôt à la ville 24. Sa maison doit un cens emphytéotique de 13 livres tournois dont une moitié revient à Etienne Jacquelin, maître des comptes et sa sœur Guillemette, femme de Nicolas Boisseault également maître des comptes ; pour l'autre moitié, le cens est dû aux prêtres et chapelains de Saint-Jean. A la mort de Guillemette, c'est une de ses filles Charlotte, veuve d'aubert de Carmone, conseiller au Parlement, qui hérite de sa part de cens en indivis avec son oncle Etienne et sa cousine Marie Saumaise 25. En 1558, l'héritage Virey est vendu en partie à Philippe Viochot, un marchand ; la transaction comporte le jeu de paume. Une autre partie est déjà en possession du marchand Jean Rondot 26. Chacune va suivre un sort différent. La maison de Viochot passe aux mains du notaire Jean Carnot qui la revend en 1569 au marchand Thibaut de Pize. Une acquisition en 1572 par le procureur 20. A.D. 21. A.D. 22. A.D. 23. A.M. 24. A.M. 25. A.D., 26. A.D., B B B H L G B , B

9 HOTELS DE DIJON 285 au bailliage Guillaume Perrin est annulée après un procès et c'est à la suite d'une saisie faite sur Thibaut de Pize 27 que la maison est achetée par le procureur Claude Guillaume en juillet A cette époque, le jeu de paume est loué à une certaine Delorme et à l'entrée du treige qui, de la rue Chapelotte (Berbisey), permet de le gagner, elle a obtenu de placer comme enseigne une perche avec une raquette à la suite d'un procès en bailliage avec Thibaut de Pize en L'autre moitié de la maison est donc restée aux mains des Rondot. C'est Jehan Rondot, contrôleur du magasin à sel, qui la vend à l'huissier au Parlement Barthélémy de France, l'été L'acte de vente rappelle qu'elle appartenait autrefois à Philibert Virey. L'huissier à son tour est en procès en 1595 avec la femme Delorme qui se réclame de la sentence de C'est cette maison qu'achète en mai 1644 Jacques Berbisey à la veuve de Zacharie de France et qui lui fournit le dernier élément de l'hôtel qu'il va faire construire et que nous appelons le Grand Hôtel Berbisey 31. GRAND HÔTEL BERBISEY 27. A.D. 28. A.D. 29. A.D. 30. A.D. 31. A.D. B B B B B PROJET DE FAÇADE POUR JACQUES BERBISEY (Arch. dép. Côle-d'Or, B )

10 286 HENRI GIROUX GRAND HÔTEL BERBISEY : L'ESCALIER. Jacques Berbisey, petit-fils de Thomas II, conseiller au Parlement en 1623, a épousé en 1636 Barbe, fille de Georges de Maillard, maître des comptes. Le 1 er avril 1657, il signe le marché de maçonnerie pour son nouvel hôtel avec Jean Braconnier, maître maçon 32. L'entrepreneur s'engage à faire les travaux de maçonnerie prévus dans l'ancien logis appartenant à Berbisey et celui qu'il a acquis de la demoiselle de France. On fera un corps de logis double ou simple ainsi qu'il plaira au client «et suivant le plan qui sera par lui donné» entre la cour de devant et le jardin, ce bâtiment aura 71 pieds (environ 24 m) de long et 30 (9 m) de large «plus ou moins suivant le plan et que la place le permettra avec l'escalier et les chambres et cabinets qu'il conviendra aux flancs dudit logis... plus un corps de logis sur la rue Chapelotte et les écuries suivant les plans qui seront pareillement donnés». Suit le détail de la cons- 32. A.D., Notaires Dijon A.D., B

11 HOTELS DE DI.JON 287 truction et des différentes œuvres de maçonnerie avec souvent des références à des hôtels récemment construits à Dijon. L'escalier «sera à la forme de celui de Monsieur le Président Bouchu devant Saint-Jean» ; de même les tablettes des fenêtres seront taillées «en la forme de celles du Président Bouchu». Par ailleurs, les cheminées seront «à la forme de celles de Monsieur le conseiller Perret en son logis neuf» ; de même pour les corniches des corps de logis. Les fenêtres auront 4 pieds de large (1,32 m) et 8 de haut (2,64 m) ; elles seront situées à 3 pieds (1 m) du sol des chambres et de «bonne pierre de taille franche tirée en bonne saison, bien enliées et bien taillées entre quatre traits de ciseau». Pour construire le logis neuf, il convient de faire des démolitions ; cela se fera aux frais de l'entrepreneur qui pourra disposer des matériaux de maçonnerie réutilisables. Le travail commencera le quinzième jour d'avril et Berbisey paye cinq cents livres d'avance. GRAND HÔTEL BERBISEY : ARCADES DES COMMUNS. La construction va cependant traîner. Le 5 octobre 1659, Jacques Berbisey et sa femme font donation à leur fils Jean II de la maison «en l'état qu'elle se trouvera au décès du dernier mourant d'entre eux» tout en s'en réservant l'usufruit leur vie durant. Or le 29 juin 1660, Jacques Berbisey en est encore à conclure marché avec un maître charpentier pour les ouvrages de charpente à faire «dans le bâtiment qu'il fait construire audit Dijon en la rue Chapelotte». Près d'un an plus tard, le 16 juin 1661, est signé le contrat de

12 288 HENRI GIROUX GRAND IIOTEL BERBISEY : PLAN POUR LA CONSTRUCTION DE L'HOTEL PAR JACQUES BERBISEY. (Arch. dêp. Côte-d'Or, B )

13 HOTELS DE DIJON 289 mariage entre Jean II et Elizabeth Bouhier, fille du conseiller au Parlement Jean Bouhier. La maison n'est pas terminée à cette date car à cette occasion Jacques Berbisey et sa femme constituent en dot à leur fils «la maison sur la rue Chapelotte en cette ville de Dijon, commencée à bâtir» et qu'ils promettent de faire parachever incessamment. Ceci à la charge et réserve de l'usufruit de ladite maison leur vie matérielle durant «pendant laquelle ils logeront lesdits futurs mariés dans ladite maison avec leurs enfants et domestiques». Jean III, baron de Van toux, conseiller au Parlement en 1685, président en 1704 et premier président en 1715 mourra en 1756 sans laisser d'héritier. Le plan de Mikel de 1749 montre qu'à cette date, l'orangerie le long de la partie orientale du jardin a déjà été construite. GRAND HÔTEL BERBISEY : ORANGERIE ET JARDIN. En 1748, il avait légué ses biens à ses successeurs dans la charge de premier président y compris sa maison d'habitation, rue Chapelotte 33. Le premier successeur de Jean Berbisey est Claude Philibert Fyot, marquis de la Marche qui en 1756 abandonne sa charge à son fils Jean Philippe, se réservant la jouissance de la maison voisine en tant que premier président honoraire. Lorsque celuici meurt en 1772 après avoir démissionné de sa charge, c'est dans 33. A.D., B

14 290 HENRI GIROUX son hôtel du 2, rue Jeannin, l'hôtel Baillet légué à sa femme Jeanne par le dernier Baillet de la lignée 34. L'hôtel selon la volonté de Berbisey est à la disposition des premiers présidents du Parlement qui se succèdent jusqu'à la Révolution, Charles de Brosses et Bénigne Legouz de Saint-Seine. A la Révolution, il devient maison nationale. Loué par l'état en Thermidor an II à Nicolas Grandemanche, entrepreneur, l'hôtel a besoin de réparations : un devis est fait en Vendémiaire an III qui s'élève à livres, mais les travaux sont adjugés à l'entrepreneur couvreur Marc pour livre. La reconnaissance des ouvrages est faite en Frimaire par Joseph Koernelle, expert. Par la suite, la maison est vendue et c'est le propriétaire de 1844 qui dépose une demande de modification de sa façade selon le projet qu'il soumet à la ville 35. Celle-ci, après l'avis favorable du voyer Papinot en autorise la réalisation. J'fv GRAND HÔTEL BERBISEY : PROJET DE FAÇADE POUR J. CAIREY EN (Arch. munie. Dijon, 0, rue Berbisey/l.) 3. Le Petit Hôtel Berbisey. Le président Jean Berbisey avait légué à la charge de Premier Président non seulement le grand hôtel Berbisey, dont nous venons 34. Ginoux (H.), Place des Ducs et rue (le la Chouette, dans Mémoires de la Commission, t. XXX, p A.M., Série O.

15 HOTELS DE DIJON 291 d'esquisser l'histoire, mais aussi la maison voisine portant le nom de petit hôtel Berbisey. De cet hôtel, M. Beauvalot a raconté la construction entre 1762 et 1767 par l'architecte Nicolas Lenoir sur la commande du premier président au Parlement à être mis en possession du legs, Claude Philibert Fyot de la Marche 36. Berbisey dans son testament qualifie cette maison du 27 «la maison qui joint» sa maison d'habitation qui provient de la succession de Monsieur Demongey (c'est-à-dire le 25). En fait, il y a longtemps à cette date que l'emplacement de cet hôtel est passé aux mains de la famille Berbisey. En février 1561, Etienne III Berbisey en parlait comme de la maison «joignant à celle où nous demeurons, laquelle nous avons acquis des héritiers de feu Richard Chamblanc 37». Lui et sa femme en font donation entre vifs à leur petit-fils Etienne Brocard, fils de leur fille Marguerite et d'antoine Brocard, conseiller aux comptes en même temps qu'ils font cadeau à son fils Thomas de la maison où ils habitent. En 1570, Thomas prétend avoir par le testament d'etienne son père, le droit de racheter la maison Chamblanc dans le cas où elle serait vendue. Un accord est conclu, la maison reste aux Brocard bien que le jeune Etienne soit mort entre temps. En 1597, la maison est aux mains de Jean Berbisey, lieutenant civil et criminel au bailliage de Dijon, frère d'etienne III qui avait épousé Marguerite, fille de Claude Brocard. En 1597, il rachète au Roi la censé foncière de quarante sols qui pesait sur cette «maison des Choulx Blancs 38». Puis il la vend au maître des comptes Charot. Après la mort de celui-ci, c'est Guillaume Berbisey, également lieutenant civil et criminel au bailliage de Dijon, fils de Thomas II, qui en rachète une partie aux héritiers de Charot, l'autre partie appartenant à Etienne Martène, administrateur général en la Chambre des comptes et qui est le mari de Jeanne Berbisey, fille de l'un des Berbisey. C'est Guillaume Berbisey et Etienne Martène qui présentent en 1623 la quittance du rachat de En 1641, la maison appartient au frère de Guillaume, Jean I er qui, âgé, cherche en 1641 à éviter les difficultés qui pourraient naître de sa succession 40. Ces héritiers sont son fils Jacques, son gendre Emmanuel Demongey conseiller au Parlement, représentant les enfants de sa fille Marie décédée et son autre gendre Jean le Belin, substitut de procureur général, comme mari de son autre fille Guillemette. Il vend la maison pour livres à ses gendres. 36. BEAUVALOT (Y.), Le petit hôtel Berbisey ( ) dans Les Cahiers du Vieux Dijon, n 3 et 4, 1974, p A.D., Notaires Dijon A.D., G A.D., G A.D., B

16 292 HENRI GIROUX II y conservera «sa demeurance dans la partie de ladite maison qu'il occupe à présent y compris la cave et le grenier, lui et ses enfants étant en sa puissance». Il fait donation des livres à l'ensemble de ses héritiers entre qui il les partage. Par la suite, Demongey passe un accord avec eux et paye livres et Le Belin L'hôtel devient donc propriété des Demongey ; le plan Mikel de 1749 nous montre un hôtel réalisé avec un corps de bâtiment principal sur la cour et le jardin, deux ailes s'avançant vers celui-ci, un corps de bâtiment sur la rue réuni au précédent par une aile à gauche de l'entrée. Comme l'a fait remarquer M. Beauvalot, l'hôtel ancien ne fut pas complètement rasé et sa disposition générale à l'époque des travaux de Lenoir rappelait beaucoup celle du grand hôtel Berbisey. De quand pouvait dater la construction de cet hôtel? Probablement du xvn e siècle, et il ne paraît pas téméraire d'en attribuer la construction aux Demongey quand après la mort de Jean I er, ils en sont devenus propriétaires. L'exemple de son beau-frère Jacques Berbisey faisant réaliser le grand hôtel a fort bien pu pousser le conseiller Demongey à faire aussi bien que lui. Au xvm e siècle, donc, la maison est revenue aux Berbisey et c'est ainsi qu'en 1748, elle est comprise par le dernier de la famille dans le legs fait par lui à la charge du premier Président au Parlement de Dijon. 4. L'Hôtel Legouz de la Berchère. D'après Eugène Fyot, cet hôtel, au numéro 21 de la rue, aurait été un hôtel Berbisey, acheté en 1570 par le fils de Thomas I er, Etienne III, et propriété des Berbisey jusqu'au xvn e siècle. M. Gras a rendu l'hôtel, tel qu'il se présente à l'heure actuelle, à celui qui l'a fait construire en 1614, Jean-Baptiste Legouz de la Berchère, président à la Chambre des requêtes en 1595 au retour d'un voyage en Espagne, Italie et Allemagne, et premier président en 1627, au décès de Nicolas Brulart son beau-frère, mort en 1631 après avoir démissionné en faveur de son fils Pierre en juin Il peut être intéressant de savoir si effectivement à un moment quelconque l'hôtel a vraiment appartenu aux Berbisey avant l'installation des La Berchère qui remonte à L'acte de 1530 sur lequel s'appuyait Fyot concerne des maisons qui étaient situées de l'autre côté de l'hôtel Thomas Berbisey. En fait, l'hôtel appartient au 41. GRAS (P.), L'hôtel Legouz de la Berchère, dans Mémoires de la Commision, t. XXVriI, p. 42.

17 HOTELS DE DIJON 293 début du xvi e siècle à Guillaume de Villiers, chevalier, seigneur d'igornay, et est resté au moins jusqu'en 1528 aux mains de ses héritiers. En 1551, nous y trouvons un conseiller au Grand Conseil, Bataille, et par un acte de vente de 1565, nous savons qu'il appartient alors à Edme III Julien écuyer, seigneur de Verchisy dont le grand-père Edme I er avait épousé en premières noces la fille d'un premier mariage de Thomas I er Berbisey. Edme Julien cède donc la maison le 20 octobre 1565 pour livres tournois à Jehan Ocquidan, conseiller au Parlement 42. Celui-ci a épousé Jeanne Godran et il a une fille mariée en 1567 à Hubert Legouz, écuyer seigneur de la Berchère. En 1571, les registres d'impôt montrent qu'ocquidan et son gendre vivent ensemble. Hubert Legouz meurt peu après et sa veuve reste auprès de ses parents. En 1580, c'est Ocquidan qui disparaît laissant seules les deux femmes. En 1587 reste seule la veuve d'ocquidan. C'est le fils des La Berchère, Jean-Baptiste qui a fait édifier l'hôtel, en février La porte ornée d'un blason aujourd'hui disparu n'a jamais dû porter le blason des Berbisey, comme Fyot le rapporte en s'appuyant sur l'article de Jules d'arbaumont de 1861 fondé sur une note de 1743 tiré des titres de la Chapelle aux Riches à propos d'un cens disparu dont l'auteur dit : «ce cens qui ne se paye plus doit sans doute faire partie de la maison où demeure Madame de Maillard qui vient des Berbisey comme on peut voir par les brebis qui sont au-dessus de la porte. J'en juge ainsi parce qu'elle est confinée à la maison que Sainte-Marthe a achetée». Or ce commentaire est en marge du contrat de décembre 1530 qui concerne une autre maison qui fait partie à cette date de la propriété de Sainte-Marthe et dont le cens n'a jamais cessé d'être payé. On se demande comment l'annotateur a pu voir les brebis des Berbisey dans ce blason sur une porte dont l'ornementation date évidemment des La Berchère. Cette porte au fronton semi-circulaire, encadrée de deux pilastres cannelés à feuille d'acanthe est ornée dans les écoinçons du fronton de deux figures assez nouvelles représentant deux femmes dont l'une porte le glaive et l'autre une corne d'abondande, symboles d'une justice qui contribue à la prospérité de l'état. J.-B. Legouz de la Berchère mort en 1631, son fils, qui lui a succédé, reçoit en 1636 l'ordre de se retirer à Saumur ; il est disgracié. Rappelé en 1644 par Louis XIV, il est rétabli dans sa charge. Mais celle-ci a été pourvue pendant son exil et une charge équi- 42. A.D., Notaires Dijon 930.

18 294 HENRI GIROUX valente étant vacante à Grenoble, il y est transféré et nommé en Sa mère reste cependant rue Chapelotte jusqu'en A cette date elle cède la place à la veuve du maître des comptes Georges de Maillard 43. Ils ont une fille Barbe qui a épousé Jacques Berbisey en Leur fils Claude est conseiller au Parlement ; il meurt en 1720 laissant sa charge à un fils Philibert. Ce dernier disparaît en 1779 ; il avait épousé Judith Thomas et le frère de sa femme a épousé sa sœur. Le ménage de Philibert de Maillard n'ayant pas d'enfant, l'hôtel revient à sa nièce Judith Thomas. Celle-ci a épousé Jacques-Philippe Fyot de la Marche, comte de Dracy, ministre plénipotentiaire près de la République de Gênes. Lorsque la maison leur échoit en héritage, ils la vendent en 1762 aux Maulbon d'arbaumont. 5. L'hôtel Henri Petit. M. Gras a montré 44 en 1973 que la maison du n 23 a été en 1642 bâtie par Henri Petit, maître des Comptes et remaniée au xvm e siècle. A cet emplacement au xvi e siècle réside Philippe Aignault. D'une famille de bourgeois importants, Jean Aignault a été vicomte mayeur de 1493 à 1504, il a épousé Perrenette Berbisey, fille d'etienne Berbisey l'aîné, qui avait lui-même été vicomte mayeur de 1475 à Il est donc le beau-frère de Thomas Berbisey. On trouve Philippe Aignault rue Berbisey de 1540 à 1576 ; c'est en que l'on peut constater que la maison est passée à Antoine Petit, seigneur de Rufïey qui, lui aussi, descend d'un maire de Dijon, vicomte mayeur en puis en Antoine Petit, maître des comptes en 1602, est remplacé en 1621 dans sa charge par son fils Henry Petit qui obtient des lettres d'honneur en 1642, et c'est à cette date qu'il a demandé (le 12 septembre) à reconstruire sa maison 46. On peut remarquer que dès 1583 les Petit possédaient déjà une grange et un jardin proches de la maison Aignault 47. Après la mort de la veuve du dernier Petit, la maison en 1668 appartient à une demoiselle Brisson et en 1669 au sieur Brisson, solliciteur de chef des Affaires du Roi. En 1694, le relevé des maisons de Dijon parle de la maison des héritiers Brisson occupée par le correcteur Carrelet 48. En 1701, 43. A.M., L 238 f / Dans Mémoires de la Commission, t. XXVIII, 1974, p , ill. 45. A.M., L 213 f A.M. 47. A.M. 48. A.M. 49. A.M. J 18. M. f 8 V. L 245, f 147. L 329.

19 HOTELS DE DIJON 295 le propriétaire est le secrétaire de la Chambre des Comptes Thierry 50 et après sa mort en 1735 sa veuve loue la maison qui est occupée en 1743 par le trésorier de France Lemoyne et la veuve de l'avocat Calon. II. HOTELS DE LA RUE JEANNIN 1. Uhôlel du n 21 : Hôtel Dorge. La rue Jeannin jusqu'à la rue Vannerie s'est appelée successivement rue des Folz, rue des Prisons, rue de l'hôtel de Ville. 50. A.M., L 176, f» 138. HOTEL DORGE : ESCALIER.

20 296 HENRI GIROUX L'hôtel du n 21 est un hôtel du xvn e siècle dont la façade sur rue a été modifiée au milieu du xvm e. Sans pouvoir dater à coup sûr sa construction, nous savons du moins quels ont été les propriétaires du terrain et de la maison qui a dû le précéder. Ce terrain offre d'ailleurs un espace assez restreint qui explique la disposition, entre un bâtiment sur rue sous lequel s'ouvrait un porche en plein cintre et un autre au fond d'une cour assez étroite, bordée à l'ouest par les bâtiments de l'hôtel Pérard et à l'est par ceux de l'hôtel d'entredeuxmonts. La première mention que nous ayons concernant la famille Dorge qui semble être à l'origine de l'hôtel est de 1608 avec Nicolas Dorge, avocat, conseiller auditeur aux comptes en 1622, mort en Il avait épousé Marguerite Martin qui avait hérité de son père ou de son frère la seigneurie de la Outre. Leur fils, Claude, également avocat au Parlement a épousé en 1635 Marie Languet, fille d'un correcteur aux comptes. On le trouve dans la maison jusqu'en En 1682, la maison passe à Hugues Jannon, substitut du procureur général qui meurt en 1696 laissant un fils, J. Baptiste Jannon, receveur des tailles au bailliage. Depuis 1710, il a pour locataire le trésorier Mouchevaire qui meurt en 1714 mais dont la veuve reste dans la maison dont elle est devenue propriétaire entre 1716 et La fille des Mouchevaire, Jeanne, épouse en 1721 Antoine Jehannin Arviset et on lui constitue en dot la maison de la rue de l'hôtel de Ville évaluée à livres. Jehannin Arviset et sa femme l'habitent quelques années jusqu'à ce que l'hôtel du 33 de la même rue, qui leur appartient, soit libre. La maison est alors vendue, en 1727, pour livres à Jean Cothenot de Mailly, ex-trésorier de France, devenu en 1724 conseiller au Parlement 53. Elle est louée à différents locataires (Regnard, procureur à la Chambre des comptes, Bedey, auditeur aux comptes) jusqu'en 1730 où ils cèdent la place au président aux requêtes Denizot puis au notaire Borot jusqu'en 1738 M. Le 12 juin 1737, Cotherot vend l'hôtel pour livres à François Guibaudet, trésorier de France. En 1741, celui-ci demande à la Ville à «modifier les croisées qui ont leur aspect sur la rue tant du haut que du bas» et de lui date l'état actuel des ouvertures ; 51. ARBAUMONT (J. d'), op. cit., p A.M., L A.M., Notaires Dijon A.D., C 8954.

21 HOTELS DE DIJON 297 il ne touche pas à la porte 55. François Guibaudet meurt en juillet La propriété passe à sa sœur Françoise qui a épousé en 1740 Hubert Humbelot de Villiers. Elle loue la maison à Chatillon de Courcelles jusqu'en 1772, année où elle vient y résider. Veuve, elle a deux locataires, la demoiselle Brosse et la présidente Clairon jusqu'en A cette date, la présidente est remplacée par le sieur de Hervé, écuyer qui ne séjourne là que peu de temps ; en 1778, il est remplacé par le sieur Petitjean, commissaire aux comptes. Madame de Villiers meurt le 8 juillet 1790 ; son testament, enregistré le 19 décembre 1790, prévoit comme héritier universel Henri de Hervé, ofïicier de hussard à Langres 56. RUE J E A N N I N 2. L'hôtel du n» 23 : Hôtel Barbier d'entredeuxmonls. Nous trouvons la famille Barbier à cet emplacement depuis le milieu du xvi e siècle, alors que l'hôtel est du XVII** malgré une façade du xviii». Les escaliers sont en effet caractéristiques. L'hôtel comprend un bâtiment sur rue assez large et deux ailes étroites sur cour à l'est et à l'ouest. La cour, assez exiguë, est limitée et 55. A.M., J A.M., Série B, état-civil.

22 298 HENRI GIROUX décorée par des arcades de faible profondeur. Les Barbier se succèdent de père en fils 57 : Etienne, correcteur à la Chambre des Comptes est attesté dès 1554 et il est déjà seigneur d'entredeuxmonts ; son fils Michel est reçu comme contrôleur général des tailles en 1577 ; en septembre 1594 il prête serment de fidélité à Henri IV au château de Vergy où il s'est «retiré à cause des guerres» et en décembre «est rétabli dans son office en considération de ce qu'il a été fidèle au Roi pendant les guerres». Son fils Pierre, avocat au Parlement, épouse en janvier 1614 Claude Loppin 58 et en février Michel révoque son office en sa faveur après l'avoir exercé pendant trente-sept ans. Pierre résigne à son tour en 1650 son office après trente-six ans d'exercice, en faveur de Jacques Thérion. Le fils de Pierre Barbier, Bernard, est avocat à la Cour quand il épouse Catherine Pérard, fille du maître des comptes Pierre Pérard ; en 1647, il reçoit lui-même les provisions de maître ordinaire aux comptes. Bernard et Catherine Barbier ont un fils Jacques, écuyer, qui en 1693 reçoit un certificat de services dans le ban de la noblesse ; la même année il a été élu comme trésorier de la noblesse et l'est encore en En 1699, il acquiert une charge de trésorier de France. Il est donc probable que c'est soit le maître des comptes Bernard soit son fils Jacques, trésorier de France, qui a fait édifier l'hôtel tel qu'il se présente, au xvn e siècle 59. Jacques meurt le 6 juin 1714 ; son fils Bernard le remplace en décembre de la même année comme trésorier de France avec dispense d'âge. Il épouse le 19 janvier 1717 Marie Nicolas et sera le dernier des Barbier d'entredeuxmonts à habiter cet hôtel. Il meurt en 1753, sa veuve Marie lui survit jusqu'en 1775, ayant rédigé son testament dès le mois de mai La maison a vieilli : le 18 mars 1768, Marie demande l'autorisation de «faire placer des ancres de fer dans le devant du mur de la maison 60». Après sa mort, le 4 décembre 1775, ses quatre filles, héritières indivis, vendent le 26 décembre 1776 la maison à François Popelard, procureur du Roi au bailliage et siège présidial de Dijon «avec les glaces et tableaux encastrés dans les boiseries, les plâtres des cheminées, mangeoires et râteliers de l'écurie». On tient compte qu'une partie de la maison est amodiée et de ce qu'il y a des réparations urgentes à faire pour lesquelles il est prévu que les acheteurs devront employer livres. Le prix de vente est de livres 57. ARBAUMONT (J. d'), op. cit., p. 79-sq. 58. A.D., Notaires Dijon, ARBAUMONT (J. d'), op. cit., p A.M., J 55.

23 HOTELS DE DIJON 299 dont «1 000 pour les glaces, tableaux, boiseries et autres effets compris dans la vente». En 1777, Popelard demande à reconstruire la façade 61 en mauvais état malgré les ancres fixées dix ans plus tôt. De cette époque date la façade actuelle. La maison n'est pas habitée en Thomas Jobard, entrepreneur, est condamné le 31 août 1777, à 3,5 livres d'amende pour n'avoir pas «éclairé les matériaux qu'il a amassés pour la construction de la maison du sieur Popelard rue de l'hôtel de Ville» 62. Popelard s'y installe en C'est là que le trouvera la Révolution qui fait de lui en 1791 le commissaire du Roi, c'est-à-dire qu'il représente le Roi à Dijon avec fonction de requérir l'application de la loi devant le conseil de la Commune ou de se pourvoir en cassation en cas de violation de celle-ci. D'après Raudot, dans une note du 4 septembre 1794, Popelard «a été incarcéré, il a offert une somme pour sa liberté qui a été acceptée ; il est alors parti pour aller dans sa campagne où on est allé le chercher pour l'incarcérer de nouveau ; cependant, on dit qu'il ne l'a pas été ni même repris. Cela est arrivé dernièrement 63». 3. L'ensemble du de la Révolution à nos jours. Le 7 décembre 1789, la fille de François Popelard, Reine, a épousé Jean-Claude Locquin, lieutenant en premier au corps royal du génie, en garnison à Verdun, fils d'un avocat au Parlement 64. Le 20 Germinal an II (9 avril 1794), Popelard est mort à 59 ans. En 1796 Locquin se domicilie à Dijon et en Prairial an V, il est qualifié de propriétaire, demeurant à Dijon rue des Prisons (31 mai 1797) de même que sa belle-mère Popelard ; ils occupent les deux maisons du 21 et du 23, soit que Popelard ait acheté le 21 avant de mourir et que son gendre en ait hérité, soit que Locquin l'ait lui-même acheté. En 1805 naît, le 19 septembre, Célestine Locquin, après seize ans de mariage. A dix-neuf ans, elle épouse Pierre Guillemot, conseiller à la cour royale de Lyon. A cette date, son père est ancien chef de bataillon au corps royal du génie. La grand-mère Popelard semblait n'attendre que cela pour mourir, ce qu'elle fait quatre jours après le mariage, le 29 avril 1825 à l'âge de 94 ans. Guillemot, devenu conseiller à Dijon loge lui aussi avec sa femme dans un des deux bâtiments, au 23 ; ils ont une fille Reine, comme 61. A.M., J A.M., B B.M., Ms Pour tout ce qui suit : Etat civil de Dijon et Recensements A.M.

24 300 HENRI GIROUX la grand-mère, née en Ils logent au premier étage où ils disposent de sept chambres, cave, grenier ; ils emploient femme de chambre, cuisinière et salariée et louent au rez-de-chaussée, quatre chambres à une vieille dame Harlay avec deux salariées. Après 1831, Claude Locquin est mort et sa veuve a cédé l'ensemble des bâtiments à Pierre Guillemot qui en 1837 demande à la Ville en tant que «propriétaire de deux maisons» à «les réunir de façon à n'en former qu'une seule n'ayant qu'une seule entrée, de fermer la porte cochère du n 21 et la remplacer par une fenêtre absolument semblable à celles qui existent». Ceci entraîne vraisemblablement au même moment la création du passage à travers les bâtiments mitoyens permettant d'accéder à la cour de l'hôtel Dorge. Le 25 février 1848, Reine Guillemot, âgée de vingt-deux ans, épouse Charlemagne-Émile Maurepas, vingt-neuf ans, sous-préfet de Beaune. Il est appelé à une belle carrière comme préfet de Toulouse en 1850, puis à Paris comme préfet de police, pour préparer le coup d'état, en octobre Le ménage Guillemot reste maître de la maison après le départ de sa fille. Guillemot meurt en juin 1869, âgé de soixante-quatorze ans, laissant une veuve qui lui survit de nombreuses années car elle est encore au rôle des contributions en 1891 à quatre-vingt-six ans et doit mourir à quatre-vingt-treize ans. A cette date, Maurepas est mort depuis plusieurs années (1888), sa femme semble avoir disparu également et en 1894, lorsqu'il s'agit de partager la maison, il ne reste que deux filles du ménage Maurepas, Pierre-Edmée-Gabrielle de Maurepas, mariée à Bellet de Tavernet à Valenciens 65 et Memnie- Claude-Marguerite de Maurepas, mariée à Marie-François Vyon de Baudreuil de Fontenay, propriétaire du château de Vaux 66. Cette dernière meurt à Neuilly-sur-Seine le 29 octobre Ses deux enfants, son fils et sa fille vendent le 7 juin 1944 la maison à Charles Thomas, retraité demeurant à Dijon qui meurt en 1963, le 27 janvier, et le fils de celui-ci Georges vend la maison à l'association ouvrière des compagnons du Tour de France en L'Hôtel du n 33 : Hôtel Jehannin de Chamblanc. A l'origine de l'hôtel, il y a la maison de la rue Vannerie (n 65) dont dépend un terrain situé entre cette rue et la rue Jeannin. Elle est surmontée d'un louvre, flanqué de deux termes, l'un fémi- 65. Ain, coin. de Monlmcrle. 66. Aube, corn, de Fouchères. 67. Archives de l'association ouvrière des Compagnons du Tour de France.

25 HOTELS DE DIJON 301 nin et l'autre masculin. Dans le fronton de ce louvre, figure l'inscription latine : «Domine tu solus praestas ut secure habita(mus)». (C'est toi seul Seigneur qui fais que nous habitons en sécurité.) Elle a été achetée en 1534 par un certain Hugues Girard 68. Sa fille épouse un nommé Guillaume Choillot, avocat et échevin, et la fille de ce ménage se marie à son tour en 1579 avec Etienne Arviset, vicomte mayeur de Dijon de 1616 à 1618, qui meurt en Le fils d'etienne Arviset, Richard, audiencier de la grande chancellerie de Bourgogne, a pris pour femme Anne Drouas ou Laplante. C'est ainsi qu'est né en 1627 Antoine Arviset qui est à l'origine de l'hôtel actuel. H U E A N Antoine Arviset reçoit en 1651 ses lettres de provision de l'office d'audiencier, résigné par son père en sa faveur ; il s'en démet en Cette même année, il épouse Reine-Ursule, fille de Philibert Jehannin, contrôleur général des finances en Bourgogne et de Bénigne 68. A.D., E 1002 bis - A.M., L 157, L 187, L 196.

26 302 HENRI GIROUX Jachiet. Devenu trésorier de France en 1660, il est maintenu dans sa noblesse par l'intendant Bouchu en Le 1 er février 1666 lui est né un fils Philibert-Bernard. En 1673, Antoine Arviset a fait construire sur le terrain propriété de sa famille depuis plus d'un siècle, limité à l'est par les bâtiments du Vieux couvent appartenant aux chanoines de Saint- Étienne. Au sud, ce terrain est en partie séparé de la rue Jeannin par plusieurs maisons. Il en est de même à l'ouest, sur la rue Vannerie à laquelle donne accès un treige. C'est en mai 1673 que s'effectuent les travaux de terrassement pour les fondations du bâtiment ; en 1674, on efïectue les travaux de «blanchissage» et en septembre 1677, on fait le toisé de la couverture. C'est la partie orientale de l'hôtel actuel, à l'est de l'escalier aujourd'hui situé au centre. Il y a déjà un corps de logis sur la rue. Le mur occidental ancien est le mur de refend épais qui aujourd'hui empêche d'ouvrir complètement la porte et coupe littéralement la maison en deux ; il marque la limite primitive du bâtiment 69. La partie ouest aurait été occupée alors par une petite basse-cour. Antoine Arviset meurt à la fin de 1679 et l'on doit établir une tutelle pour son fils Philibert-Bernard, alors âgé de treize ans. Philibert-Bernard, considéré comme noble, est maintenu dans la noblesse par ordre de l'intendant Ferrand en 1697 et est reçu dans la noblesse des États de Bourgogne en Il meurt le 20 juin 1702 au cours d'une rixe avec deux jeunes nobles : Bernard, fils de Bernard, Président à mortier, seigneur de Sassenay, et Louis- Armand, marquis de Saulx et Tavannes. Ce soir-là, ces deux jeunes gens sont partis après souper faire un «tour de promenade». Comme il y a peu de monde sur la Place Boyale, ils poussent leur chemin jusqu'à la place des Cordeliers. En passant près de la maison Garnier où se tient une assemblée, c'est-à-dire une réception, ils chantent et sifïlent si bruyamment que des jeunes gens sortent de la maison pour voir ce qui se passe. Une querelle éclate, on met l'épée à la main et comme le dit un des intéressés «il s'engage dans l'obscur de la nuit un combat avec quelque confusion». Au cours de ce combat, Arviset est blessé de deux coups d'épée et il en meurt. Il sera inhumé le 21 à Saint-Michel. La mère d'arviset a porté plainte 70. Le tribunal du bailliage a condamné Sassenay et Tavannes à avoir la tête tranchée par l'exécuteur de la haute justice sur un échafaud place du Morimont et, attendu leur absence, ordonne leur exécution en effigie. De plus les coupables ont été condamnés 69. A.D., J A.D., E 39.

27 HOTELS DE DIJON 303 à livres de dommages et intérêts au profit de la mère du mort et livres d'aumône à payer à l'hôpital général. Leurs biens sont confisqués. Mais les pères des condamnés sont de trop haut rang et trop influents pour que la sentence soit exécutée : le Roi leur octroie des lettres de grâce que le Parlement enregistre le 26 septembre Reine-Ursule Jehanin n'ayant plus de descendant 72 fait en 1702 un testament en faveur d'un des fils de son frère «qui voudra choisir entre ses fils» celui qui sera son héritier et qui devra porter «le nom et les armes d'arviset». Dans le cas où son frère mourrait avant d'avoir fait son choix, elle désigne Philibert, le second fils, qui est son filleul. Mais en fait le choix de Jean Jehannin tombe sur son cadet, Antoine, qui prendra le nom de Jehanin Arviset. Jean Jehannin meurt en octobre 1719 à 57 ans, ayant fait son testament l'année précédente en septembre Dans le partage de succession opéré par ses trois fils en mai 1720, Arviset Jehannin reçoit la charge de conseiller au Parlement de son père, la terre et la seigneurie de Chamblanc et ses dépendances avec tous les meubles et les quatre maisons provenant de la succession de Madame Arviset, situées tant rue Chanoine que rue Vannerie comme aussi les remises contiguës à la maison occupée par monsieur le conseiller David. Le 16 avril 1721, Antoine Jehannin Arviset épouse Jeanne Mouchevaire, fille de feu le trésorier Mouchevaire. Elle lui apporte en dot l'hôtel situé rue de l'hôtel de Ville 73, évalué livres et le ménage habite cette maison pendant quelques années. En effet, par un accord du 1 er mai , Antoine a cédé la maison construite par son oncle Arviset, et toujours occupée par le conseiller aux requêtes David, à son frère François-Claude jusqu'à ce qu'il puisse payer à ce dernier les livres prévues en sa faveur par le testament de son père. François-Claude s'engage d'ailleurs à entretenir la maison et il est convenu que, dans le cas où il se marierait, il rendrait l'hôtel à Antoine en échange de livres en rentes sur la Recette générale des finances de la province de Bourgogne. C'est cette même année 1722, le 2 février, que naît Jean-Baptiste-François Jehannin. Le 3 décembre 1724, les deux frères concluent un nouvel accord 75 et François-Claude remet la maison de la rue Chanoine à Antoine, moyennant une rente annuelle de 525 livres «en espèces d'or et 71. A.D., B 2 46/ A.D., E Voir ci-dessus, p A.D., E A.D., E 1003.

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