LA MÉDECINE À L ÉPOQUE ROM AINE

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1 Dossier de Presse LA MÉDECINE À L ÉPOQUE ROM AINE QUOI DE NEUF, DOCTEUR? Cette exposition est réalisée en collaboration avec

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3 LA MÉDECINE À L ÉPOQUE ROMAINE QUOI DE NEUF, DOCTEUR? Sommaire 4 octobre avril COMMUNIQUÉ DE PRESSE...5 ÉDITO PAR MICHEL MERCIER...6 QUE PEUT APPORTER LA MÉDECINE ANTIQUE AU XXI E SIÈCLE? PAR VÉRONIQUE DASEN, COMMISSAIRE...7 LA MÉDECINE À L ÉPOQUE ROMAINE. QUOI DE NEUF, DOCTEUR? PAR HUGUES SAVAY-GUERRAZ, CONSERVATEUR...9 THÈMES DE L EXPOSITION OUVRAGE...17 MUSEOTOUCH PAR YVES-ARMEL MARTIN, DIRECTEUR D ERASME...17 REMERCIEMENTS AUX MUSÉES PRÊTEURS ET PERSONNALITÉS...18 AUTOUR DE L EXPOSITION...19 GÉNÉRIQUE DE L EXPOSITION...21 INFORMATIONS PRATIQUES...22

4 Dans l Antiquité, différents types de médecine coexistent, celle du médecin et de ses médicaments, celle du prêtre ou du magicien avec ses prières et ses amulettes. Les médecins n interdisent pas aux malades de s adresser aux dieux qu ils honorent aussi. Médecine divine et médecine des hommes ne sont pas antagonistes, mais complémentaires. D après Véronique Dasen, in La médecine à l époque romaine. Quoi de neuf, Docteur? 4

5 Communiqué de presse 5 Sous le haut patronage d Hippocrate, le Musée gallo-romain de Lyon part sur les traces des médecins et de leurs patients à l époque romaine Le caractère paradoxal de la civilisation romaine, à la fois proche et très éloignée de la nôtre, ressort particulièrement lorsqu on s intéresse à la médecine. Évoquer Rome et son empire, c est faire revivre un monde où l espérance de vie est limitée, la mortalité infantile élevée, où une banale infection peut être mortelle, où enfin religion et magie viennent souvent au secours de la science. Mais c est aussi une civilisation qui connaît les traités de médecine hérités des Grecs, où les praticiens nombreux, surtout en milieu urbain, sont souvent spécialisés et disposent d instruments perfectionnés. Ils savent réduire les fractures, soigner les plaies et même opérer la cataracte. Un monde comparable au nôtre par le souci de l hygiène du corps, de la salubrité des villes ou de la qualité de l eau. Cette exposition de 600 m 2 présente les pratiques des hommes et des femmes médecins de l Antiquité, les maladies et les remèdes ainsi que le recours à la religion et la magie. Un rassemblement inédit de pièces (près de 400), pour certaines exceptionnelles, provenant de prestigieuses collections européennes. À commencer par l aryballe Peytel, du Musée du Louvre, un vase grec du début du V e siècle avant J.-C., sur lequel figure la plus ancienne représentation d une consultation médicale et qui rappelle tout ce que Rome doit à la Grèce. L identité du médecin romain ressort à la fois des reliefs et épitaphes des tombes, avec notamment la stèle funéraire d un oculiste (Musée de Bar-le-Duc) et celle d une femme médecin (Musée de Metz), mais aussi des instruments déposés dans leur sépulture. Quatre tombes de médecin, parmi les plus intéressantes découvertes en Gaule romaine, figurent dans l exposition, provenant du Musée Crozatier (Le Puy), du Musée Carnavalet (Paris), du Musée d Archéologie Nationale (Saint-Germain-en-Laye) et du Musée Vendéen (Fontenay-le-Comte). Les instruments sont présentés par spécialité médicale (médecine générale, chirurgie, ophtalmologie ) à partir des collections de Suisse, d Allemagne, de Belgique et aussi de Lyon. Plusieurs instruments provenant des fouilles de Pompéi et appartenant à la prestigieuse collection du Musée National de Naples sont également visibles. Le visiteur pourra aussi découvrir les remarquables aiguilles à cataractes trouvées dans la Saône (Musée de Tournus), ainsi que d autres instruments qui servaient à préparer les médicaments. La médecine par les plantes apparaît au travers des livres anciens, complétés par quelques plantes des herbiers de l Université Lyon 1. Conçue à l origine par le Musée romain de Nyon en Suisse, sous la direction de Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du musée et de Véronique Dasen, commissaire, professeure d archéologie classique à l Université de Fribourg (Suisse), le Musée gallo-romain de Lyon a considérablement enrichi le projet par des emprunts exceptionnels. Un ouvrage édité par le Département du Rhône accompagne l exposition (en vente à la boutique du musée, 12 ). Également, un cycle de conférences inédit, des ateliers ou encore des lectures. L ensemble de notre programmation est disponible sur

6 édito La médecine n a jamais été aussi performante dans tous les domaines. La connaissance du corps humain a progressé de façon spectaculaire grâce à une imagerie médicale révolutionnaire. Les progrès de la chimie et de la biochimie autorisent des traitements de plus en plus ciblés et efficaces. Une somme énorme d informations est désormais disponible dans tous les domaines des sciences médicales. La conséquence logique est la tendance à l hyperspécialisation du praticien : le patient a parfois l impression de se confondre avec sa pathologie ou d être une somme d organes dont il confie sélectivement le traitement à un spécialiste. Curieusement, cette segmentation du corps existait déjà dans l Antiquité, mais relevait du domaine religieux : lorsqu il se rendait dans le sanctuaire d un dieu guérisseur, le patient déposait une image de la partie du corps malade, en métal, en pierre ou en bois, pour attirer l attention de la divinité sur ses maux. C est ce que nous apprend cette remarquable exposition, parmi bien d autres acquis. À travers un rassemblement exceptionnel d œuvres statues, inscriptions, instruments elle nous révèle le lointain écho d une médecine antique qui nous apparaît proche, fondée déjà sur une approche rationnelle, et dont l idéal était la connaissance intime du patient, envisagé comme un tout harmonieux. Une vision que la science d aujourd hui ne saurait démentir, lorsqu elle met en avant la diversité des interactions entre les différentes parties du corps, et leur rôle essentiel dans ce délicat équilibre qu est la santé. Michel Mercier, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Libertés, Président du Conseil général du Rhône, d après l édito de l ouvrage publié à l occasion de l exposition 6

7 Que peut apporter la médecine antique au xxi e siècle? 7 Les petits et les grands malheurs d un corps qui n a pas changé depuis des millénaires nous relient aux Anciens, même si la façon de le comprendre et de le traiter s est transformée. Au premier abord, la médecine antique peut paraître exotique, avec sa manière d expliquer une bonne ou une mauvaise santé par l équilibre ou non des humeurs, ces fluides pas toujours faciles à identifier : le sang, le phlegme, la bile jaune et la bile noire des humeurs dont l accumulation est rendue responsable de toutes sortes d affections : fièvre, abcès, tumeur, ce qui explique le recours à des moyens thérapeutiques qu on peut qualifier d agressifs, comme les vomitifs, la saignée ou le cautère. Au-delà de ses curiosités, cette médecine n est cependant pas aussi ancienne qu elle y paraît. Les principes de la médecine hippocratique, posés en Grèce au V e siècle av. J.-C., appartiennent à la longue durée : ils vont dominer la pensée occidentale jusqu aux XVII e et XVIII e siècles. La saignée et les purgatifs font toujours partie du quotidien des médecins de Molière. La médecine antique contient aussi plusieurs principes fondamentaux auxquels on revient aujourd hui, comme le souci de conserver une bonne santé grâce à une alimentation équilibrée, à des exercices physiques réguliers, à des remèdes naturels tirés des plantes et des fruits. On redécouvre aussi les avantages d une médecine où le corps est pensé comme un tout et où chaque patient bénéficie d un traitement personnalisé. Pour le médecin antique, la question ne se pose pas : il soigne toujours des individus, soigneusement replacés dans leur environnement et leur histoire familiale. Sa philosophie du rapport médecin-patient nous interpelle aussi. Le Romain attendait de son médecin qu il soit un medicus amicus et développe une relation personnelle, gage de l efficacité de son traitement, à une époque où les consultations n étaient pas minutées par les assurances Véronique Dasen, commissaire, professeure d archéologie classique à l Université de Fribourg (Suisse).

8 I II III 8 VI I. Aryballe Peytel, aryballe attique à figures rouges, Peintre de la Clinique (V e siècle av. J.-C.), CA Localisation : Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. RMN/Stéphane Maréchalle. II. Stèle de l oculiste (époque gallo-romaine. Collections du Musée barrois-ville de Bar-le-Duc / R. Bollaert III. Épitaphe de Minutia Aste, femme médecin de Rome, plaque en marbre (I er siècle après J.-C.). Musée gallo-romain de Lyon. Photo Jean-Michel Degueule. VI. Base d un monument offert par Metilia Donata, femme médecin de Lugdunum, Lyon (début du II e siècle après J.-C.). Musée gallo-romain de Lyon. Photo Jean-Michel Degueule.

9 La médecine à l époque romaine Quoi de neuf, Docteur? I 9 Le caractère paradoxal de la civilisation romaine, à la fois proche et très éloignée de la nôtre, ressort particulièrement lorsqu on s intéresse à la médecine. Évoquer Rome et son empire, c est faire revivre un monde où l espérance de vie est limitée, la mortalité infantile élevée, où une banale infection peut être mortelle, où enfin religion et magie viennent souvent au secours de la science. Mais c est aussi une civilisation qui connaît les traités de médecine hérités des Grecs, où les praticiens nombreux, surtout en milieu urbain, sont souvent spécialisés et disposent d instruments perfectionnés. Ils savent réduire les fractures, soigner les plaies et même opérer la cataracte. Un monde comparable au nôtre par le souci de l hygiène du corps, de la salubrité des villes ou de la qualité de l eau. L exposition «La médecine à l époque romaine. Quoi de neuf, Docteur?» présente les pratiques des hommes et des femmes médecins de l Antiquité, les maladies et les remèdes ainsi que le recours à la religion et la magie. Cette exposition a été conçue à l origine par le Musée romain de Nyon en Suisse, sous la direction de Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du musée, et de Véronique Dasen, commissaire, profes seure d archéologie classique à l Université de Fribourg (Suisse). Elle est présentée en au Musée gallo-romain de Lyon- Fourvière, grâce à l obligeance de Véronique Rey-Vodoz, tandis que Véronique Dasen a accepté d assurer le commissariat de la nouvelle édition. Le scénario ainsi qu une partie des œuvres exposées à l origine ont été conservés, grâce à la collaboration de plusieurs musées et institutions (Avenches, Lausanne, Sion, Vindonissa, Zurich, Mayence, Gand) qui ont bien voulu contribuer à nouveau au succès de cette manifestation. Les thèmes conçus à Nyon ont été enrichis par les collections lyonnaises et par d autres prêts consentis par des musées français et étrangers. Dès l entrée, c est une œuvre exceptionnelle qui rappelle tout ce que Rome doit à la Grèce : l aryballe Peytel, du Musée du Louvre, un vase grec du début du V e siècle avant J.-C., sur lequel figure la plus ancienne représentation d une consultation médicale. L identité du médecin romain ressort à la fois des reliefs et épitaphes des tombes, avec notamment la stèle funéraire d un oculiste (Musée de Bar-le- Duc) et celle d une femme médecin (Musée de Metz), mais aussi des instruments déposés dans leur sépulture. I. Épitaphe de Marcus Apronius Eutropus, plaque moulurée en calcaire, Limony (I er siècle après J.-C.) II. Inscription de Bononius Gordius, médecin du camp militaire de Lugdunum, aux dieux Mânes de Marcus Aquinius Verinus», autel en calcaire, Vaise (II e siècle après J.-C.). Musée gallo-romain de Lyon. Photo Jean-Michel Degueule. III. Stèle dite «de la Medica» (II e siècle après J.-C.) Musées de Metz Métropole La Cour d Or. Clichés Jean Munin. Musée gallo-romain de Lyon. Photo Jean-Michel Degueule. III

10 I Quatre tombes de médecin*, parmi les plus intéressantes découvertes en Gaule romaine, figurent dans l exposition, provenant du Musée Crozatier (Le Puy), du Musée Carnavalet (Paris), du Musée d Archéologie Nationale (Saint-Germainen-Laye) et du Musée Vendéen (Fontenay-le-Comte). Les instruments sont présentés par spécialité médicale (médecine générale, chirurgie, ophtalmologie ) à partir des collections de Suisse, d Allemagne, de Belgique et aussi de Lyon. Plusieurs instruments provenant des fouilles de Pompéi et appartenant à la prestigieuse collection du Musée National de Naples sont également visibles. Le visiteur pourra aussi découvrir les remarquables aiguilles à cataractes de Montbellet** trouvées dans la Saône (Musée de Tournus), ainsi que d autres instruments qui servaient à préparer les médicaments. II IV III I. Mobilier conservé de la tombe de Saint-Privat-d Allier (fin du III e s. après J.-C.). Musée gallo-romain de Lyon / Christian Thioc II. Mobilier conservé de la trousse de chirurgien-médecin, Paris (fin du III e siècle après J.-C.). Musée Carnavalet- Histoire de Paris / Roger-Viollet III. Mobilier conservé de la trousse d oculiste de Reims (fin II e -début III e siècle après J.-C.). RMN / René-Gabriel Ojéda IV. Mobilier conservé de la tombe de Saint-Médard-des-Prés (II e siècle après J.-C.). Conseil régional des Pays de la Loire. Photo D. Pillet, Conseil général de Loire-Atlantique /J. Santrot. V. Aiguilles à cataracte et leur trousse ophtalmologique (époque gallo-romaine). Musée gallo-romain de Lyon /Jean-Michel Degueule VI. Coffret d oculiste, Lyon (fin II e -début III e siècle après J.-C.). Musée gallo-romain de Lyon. Photo Jean-Michel Degueule. VII. Speculum vaginal quadrivalve, Pompéi (I er siècle après J.-C.). Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei VIII. Scalpel avec lame en fer, Pompéi (I er siècle après J.-C.). Soprintendenza Speciale per i Beni Archeologici di Napoli e Pompei

11 V VI 11 VII VIII

12 Parts d herbier et graines en pot. Herbiers de l Université Claude Bernard Lyon 1 12

13 13 La médecine par les plantes apparaît au travers des livres anciens, complétés par quelques plantes des herbiers de l Université Lyon 1. Un certain nombre de nuisances et pollutions dénoncées aujourd hui existaient sans doute dès l époque romaine. On peut se demander si la présence du plomb dans les canalisations, mais surtout dans la vaisselle métallique et les vernis des céramiques, n a pas entraîné des atteintes par saturnisme. Diverses pathologies (rhumatismes, maladies infec tieuses ) ainsi que des traumatismes sont discernables sur les restes osseux. Ces derniers portent aussi les traces des soins prodigués aux malades, comme les fractures réduites et consolidées ou encore ce cas exceptionnel de trépanation guérie visible sur un fragment de crâne étudié par le Laboratoire d Anthropologie de Lyon.

14 Quand la science se révèle impuissante, on s en remet alors aux dieux. Le couple guérisseur, Esculape dieu de la médecine et sa fille Hygie, déesse de la santé, est représenté sur le relief du Musée du Louvre qui les montre nourrissant deux énormes serpents, animal emblématique de la médecine ancienne. C est encore Esculape qui figure sur le magnifique ivoire du trésor de la cathédrale de Coire, à l origine une boîte à médicaments, transformée plus tard en reliquaire. Le recours fréquent aux divinités salutaires se manifeste par des ex-voto offerts pour demander leur intervention ou les remercier de leur action bienfaisante. Les sanctuaires des dieux guérisseurs sont souvent implantés près des sources. Une série d ex-voto anatomiques en bronze et en pierre, provenant des sources de la Seine, du Musée de Dijon, atteste ces formes de culte. Enfin des amulettes et des gemmes témoignent des pratiques magiques et des vertus thérapeutiques attribuées aux pierres, avec la contribution du Cabinet des Médailles (Bibliothèque Nationale). Grâce à la générosité des institutions et des musées sollicités, cette nouvelle édition présente un rassemblement unique d œuvres qui apporte un éclairage très complet sur la médecine de l époque romaine. À tous, le Département du Rhône et le Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière adressent de vifs remerciements, ainsi qu à Véronique Dasen, professeure à l Université de Fribourg, Suisse et à Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du Musée romain de Nyon, Suisse. Hugues Savay-Guerraz, conservateur du Musée gallo-romain de Lyon Fourvière 14 * la réunion exceptionnelle du mobilier retrouvé dans 4 tombes de médecins d époque gallo-romaine (riches ensembles d instruments : 1/ Pas moins de 34 instruments médicaux pour la tombe du médecin de Paris prêtés par le Musée Carnavalet ; 2/ et 39 instruments pour la tombe du médecin de Reims conservés au Musée d Archéologie National M.A.N à Saint-Germain-en-Laye ; 3/ la tombe d oculiste de Saint-Privat-d Allier avec cachet d oculiste, manches de scalpels damasquinés conservés au Musée Crozatier au Puy-en-Velay ; 4/ la tombe de Saint-Médard-des-Près, ensemble important de vases et balsamaires en verre dont certains renferment encore des préparations médicinales, cuillère en cristal de roche avec olive pour écraser les substances dont on ne connaît pas d autre exemple, trousse pour ranger les préparations solides collyres ou pillules ; anecdote, lors de la découverte au XIX e on a cru à une tombe de femmepeintre à cause des résidus colorés en poudre, de la tablette à broyer... et de la petite taille du squelette. Mais on a un matériel qu on retrouve dans les tombes d oculiste pour préparer les collyres et au dos d un des flacons en verre, il y a une marque de phallus. ** 5 aiguilles à cataracte finement décorées (incrustations de filets d argent et de cuivre) découvertes avec leur étui en bronze dans le lit de la Saône au niveau de Montbellet (Saôneet-Loire) : des radiographies ont permis de comprendre la structure complexe de deux d entre elles (manches creux recevant une aiguille dans laquelle coulisse une tige interne). Ces aiguilles auraient permis, pour l opération de la cataracte, de procéder à l extraction du cristallin opacifié alors que les aiguilles pleines ne permettent que d abaisser le cristallin. Hôtel-Dieu-Musée Greuse, Tournus. Relief d Esculape et Hygie aux serpents, Ma 602 (144 après J.-C.). Localisation : Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Musée du Louvre, Dist. RMN / Stéphane Maréchall

15 Thèmes de l exposition LA MÉDECINE HIPPOCRATIQUE L art médical prend forme en Grèce au V e siècle avant J.-C. avec la naissance d une littérature médicale spécialisée, le Corpus hippocratique, qui réunit une soixantaine de traités écrits par différents auteurs qui s échelonnent jusqu à l époque romaine. Cette œuvre va marquer la pensée médicale occidentale pendant plus de vingt siècles. Le Corpus hippocratique livre une conception du corps où la santé dépend principalement de l équilibre des éléments fondamentaux qui le constituent. Aux notions de chaud, froid, humide et sec s ajoute celle d humeurs ou fluides corporels dont le nombre et la nature peuvent varier selon les traités. L observation clinique s impose comme la condition d un bon pronostic. CONFIER SON CORPS À DES ÉTRANGERS? Durant toute l Antiquité, la médecine reste profondément liée à la culture grecque. Elle fait peu à peu son entrée à Rome au III e siècle avant J.-C. Sous la République, elle est généralement pratiquée par des esclaves ou des affranchis d origine grecque, dont certains connaissent une réussite sociale remarquable. Le médecin grec utilise des méthodes nouvelles, comme la saignée ou les ventouses. Ce pouvoir exercé sur leur corps par des étrangers inquiète parfois le Romain habitué à la médecine traditionnelle du pater familias. 15 GÉNÉRALISTE OU SPÉCIALISTES? La médecine de tradition hippocratique s intéresse à l individu et personnalise chaque traitement. Un savoir trop spécialisé est critiqué comme une réduction du champ du savoir. Pour être efficace, le médecin doit connaître l histoire, le régime et l environnement de son patient. Le medicus amicus représente cet idéal. «À savoir égal, un médecin est plus efficace s il est un ami du patient que s il est un étranger.» Celse, De la médecine, «Préface 73» Parmi les spécialisations, l ophtalmologie est remarquablement bien développée. À côté des sources écrites qui nous livrent les recettes des médicaments à appliquer, des cachets en pierre portent des inscriptions qui étaient imprimées sur les collyres ou pains de médicaments. Ces «ordonnances» sur la pierre révèlent la richesse pharmacologique de ces remèdes, parfois composés de plus de 20 substances, principalement des végétaux (myrrhe, pavot, safran ), des minéraux et des métaux (cuivre, fer, zinc, hématite ). DES FEMMES MÉDECINS? À côté de la sage-femme, l obstetrix, on trouve plusieurs femmes médecins, désignées par le terme latin medica. Si l obstetrix est spécialisée dans les accouchements, le savoir d une medica ne semble pas se limiter à la gynécologie et à l obstétrique. À Vindonissa, la tombe d une jeune femme a livré plusieurs instruments de chirurgie. LES INSTRUMENTS DU MÉDECIN L exposition réunit pour la première fois l ensemble de l instrumentarium du médecin romain, de la ventouse emblématique à la boîte à médicaments, en passant par les sondes, crochets et spatules de formes diverses, les cachets à collyre, et des instruments hautement sophistiqués comme le fameux speculum vaginal, le moins connu speculum anal, et les aiguilles à cataracte. LA MÉDECINE MILITAIRE ET LES PREMIERS HÔPITAUX L armée romaine possède un service sanitaire très développé. À l époque romaine impériale, tous les corps de troupe de l armée avaient dans leurs rangs un personnel médical composé de médecins

16 (medici) et de spécialistes : chirurgien (medicus chirurgus), oculiste (medicus ocularius), vétérinaire (medicus veterinarius). Les premiers hôpitaux (valetidunaria) apparaissent dans le cadre militaire. Le plus ancien hôpital militaire date du règne d Auguste. À Vindonissa, le valetudinarium présente un plan typique : l édifice rectangulaire, avec un seul étage, comporte une cour intérieure bordée d un péristyle et entourée d une double rangée de chambres. Chaque hôpital disposait aussi d une salle réservée aux soins et aux opérations. HYGIÈNE ET SANTÉ Les médecins attachent autant d importance à conserver la santé qu à la rétablir. Un traitement préventif, le régime, est établi selon la constitution, l âge et le milieu de vie de chaque individu. Il allie une alimentation saine aux promenades, aux exercices physiques et aux bains. UN AIR PLUS SAIN DANS L ANTIQUITÉ? Les médecins antiques sont conscients de l impact de l environnement sur la santé. Des conditions sanitaires précaires contribuent au développement de maladies et d épidémies : habitations sans eau courante ni latrines, manque d aération et de lumière, présence d humidité, de vermine et de parasites, mauvaise évacuation des déchets. Dans les grandes villes, l air est pollué par toutes sortes de fumées et poussières, évaporations d égouts, matières en putréfaction et émanations d ateliers d artisans. À l intérieur des maisons, mal aérées, les braseros et les foyers, ainsi que les moyens d éclairage (lampes à huile ou à suif) libèrent des particules fines et des gaz affectant les voies respiratoires. VIVRE SANS «SUPERMARCHÉ» La gestion des stocks de nourriture doit se faire sans l aide précieuse des dates limites de péremption. Le pain est souvent avarié, voire impropre à la consommation. De plus, il est rarement consommé frais. Les aliments comme les fruits, les légumes ou la viande, sont souvent altérés par la chaleur et le manque d hygiène, ou contaminés par différents insectes, mouches ou larves. Les nombreuses bactéries et salmonelles qui se développent provoquent des infections respiratoires et intestinales ou des maladies comme le choléra. 16 LE TRAVAIL, UN MILIEU DANGEREUX? Les conditions de travail sont souvent très éprouvantes physiquement, voire dangereuses. Dans les fouleries (fullonica), on utilise l ammoniac de l urine pour dégraisser le linge, de l alun et du soufre pour le teindre ou le blanchir. Si le saturnisme est une réalité qui touche les ouvriers qui travaillent le plomb, il est faux d accuser l eau provenant des tuyaux de plomb. La vaisselle de bronze contenant du plomb présentait bien plus de dangers. SE SOIGNER PAR LES PLANTES Plusieurs ouvrages médicaux sont consacrés à la diététique et à la pharmacie, tel le traité sur les Remèdes tirés des légumes et des fruits de Gargile Martial (III e s. apr. J.-C.). La botanique médicale antique offre un arsenal thérapeutique d une grande richesse, constitué de nombreuses plantes aujourd hui oubliées des laboratoires pharmaceutiques. À côté des préparations simples, que les diététiciens d aujourd hui rangeraient sans doute du côté des alicaments, on trouve des recettes plus élaborées qui correspondent à nos médicaments, où se mêlent différentes substances, végétales, minérales et animales. SANTÉ ET MALADIE : L APPORT DE LA PALÉOPATHOLOGIE L étude des restes humains calcifiés (dents et os) donne de nombreuses informations sur les problèmes de santé que connaissaient les populations anciennes : caries, abcès, parodontopathies, troubles du développement, traumatismes, infections, tumeurs et rhumatismes...

17 Ouvr age À l origine une plaquette de 27 pages avec de nombreuses illustrations en couleur fut éditée pour accompagner l exposition de Nyon. Celle de Lyon, caractérisée par la réunion de collections exceptionnelles, a été l occasion d une édition enrichie : un ouvrage de 48 pages qui s adresse tant au grand public qu aux spécialistes. EN SAVOIR PLUS Helen King, Véronique Dasen, La médecine dans l Antiquité grecque et romaine, Lausanne, Éditions BHMS, 2008, XII et 130 p. Brigitte Maire, Se soigner par les plantes. Les «Remèdes» de Gargile Martial, Lausanne, Éditions BHMS, 2007, XXXVI et 136 p. Museotouch, dispositif inter actif innovant Par Yves-Armel Martin, Directeur d Erasme Museotouch fut lauréat de l Appel à projets 2010 du Ministère de la Culture sur les «Services numériques culturels innovants». L explorateur Museotouch se présente sous la forme d une table tactile multipoints (multitouch, sélection avec plusieurs doigts à la fois) qui permet au visiteur d explorer à plusieurs un important corpus d objets des collections du Musée et d effectuer des recherches et des regroupements selon différents critères. Il s agit d un projet mené par le Centre Erasme, les Musées gallo-romains de Lyon-Fourvière et de Saint-Romain-en-Gal et le Musée des Confluences du Département du Rhône, en partenariat avec l entreprise Muchomédia qui a réalisé la table et développé le logiciel, et l agence Trafik, responsable de l environnement graphique. Pour cette exposition, une nouvelle version relative aux maux et traitements médicaux est présentée.

18 Remerciements aux musées prêteurs et personnalités Aix-en-Provence, Musée Granet Avenches, Musée Romain, Suisse Bar-le-Duc, Musée Barrois Brugg, Römermuseum Vindonissa Clermont-Ferrand, Musée Bargoin Coire, Trésor de la Cathédrale, Suisse Dijon, Musée archéologique Fontenay-le-Comte, Musée Vendéen Gand, Université, Musée d Histoire de la Médecine, coll. Deneffe, Belgique Lausanne, Musée cantonal d archéologie et d histoire, Suisse Lausanne, Haute École Cantonale Vaudoise de la santé, filière technique en radiologie médicale Le Puy-en-Velay, Musée Crozatier Lyon, Bibliothèque municipale Lyon, Université Lyon 1, Musée d Histoire de la médecine et de la Pharmacie Lyon, Université Lyon 1, Laboratoire d Anthropologie Anatomique et de Paléopathologie Lyon, Université Lyon 1, Herbiers Lyon, Musée des Moulages Mayence, Römish-Germanisches Zentralmuseum, Forschungsinstitut für Vor-und Frühgeschichte, Allemagne Marseille, facultés de Médecine, Unité d Antropologie bioculturelle Metz, Musées de La Cour d Or-Metz métropole, Musée d Art et d Histoire Naples, Museo Archeologico Nazionale Nice, Sophia Antipolis, CNRS, Centre d Études Préhistoire, Antiquité, Moyen Âge Paris, Musée du Louvre Paris, Musée Carnavalet Paris, Bibliothèque Nationale Revel-Tourdan, M. Pierre Dezarnaud Saint-Germain-en-Laye, Musée d Archéologie nationale Sion, Musées cantonaux du Valais, Musée Cantonal d Archéologie, Suisse Toulon, Dr. Dominique Ollier Tournus, Musée Greuze Zurich, Archäologische Sammlung, Université de Zürich, Suisse ************ Yann Ardagna et Gaëlle Granier (Unité d Anthropologie bioculturelle, facultés de Médecine, Marseille) Laïla Ayache (Musées de la Cour d Or-Metz Métropole) Pascal Bader, Valérie Martini et Lucinne Rossier (Université de Fribourg) Georges Barale (Université Lyon 1) Jérôme Bullinger (Musée Cantonal d archéologie et d histoire, Lausanne) Anna Barbara Müller-Fulda (Churer Domschatz) Sophie Broccard (Musée d Histoire du Valais) Luc Buchet (CNRS, CEPAM, Sophia Antipolis, Nice) Olivier de Cazanove (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Rome École française de Rome) Hélène Chew, Chantal Joly-Dulos et Joëlle Brière (Musée d Archéologie nationale, Saint-Germain-en-Laye) Teresa-Elena Cinquantaquattro et Valeria Sampaolo (Soprintendenza di Napoli) Adolfo Conti (réalisateur, Rome) Dr François Descombes (HECVSanté, Lausanne) Xavier Delestre et Bruno Bizot (DRAC Provence-Alpes-Côte d Azur, Aix-en-Provence) Marc-André Fontaine (Hôpital de Thiais) Judith Fuchs (Römermuseum Vindonissa) M. Christophe Goumand (Genève) Gilles Grandjean et Emmanuel Magne (Musée Crozatier, Le Puy-en-Velay) Étienne Guibert et Marguerite Préau (Musée Barrois, Bar-le-Duc) Bruno Hely, Élisabeth Vidal-Naquet et Stéphanie Lardez (Musée Granet, Aix-en-Provence) Yves Jocteur-Montrozier (Bibliothèque municipale, Lyon) Christiane Kramar (Université de Genève) Chantal Lamesch (Musée Bargoin, Clermond-Ferrand) Philippe Lépine et Dr Jacques Voinot (Musée d histoire de la médecine et de la Pharmacie de Lyon) Jean-Marc Léri et Christiane Dole (Musée Carnavalet, Paris) Henri Loyrette, Jean-Luc Martinez et Nathalie Brac de la Perrière (Musée du Louvre, Paris) Brigitte Maire (Université de Lausanne) Valérie Martini (Université de Fribourg) Prof. Reto Meuli (radiologie CHUV, Lausanne) Marie-France Meylan et Sophie Delbarre (Musée Romain, Avenches) Aurelio Moccia (Musée romain de Nyon) Gaëlle Oliver (Musée Vendéen, Fontenay-le-Comte) Émilie Perdrix et Nadine Grivel (Musée des Moulages, Lyon) Raoul Perrot et David Gandia (Laboratoire d anthropologie anatomique et de paléopathologie, Université Lyon 1) Jacqueline Perifanakis (Université de Zurich) Barbara Pferdehirt et Allard Mees (Römisch-Germanisches Zentralmuseum, Mainz) Bruno Racine, Françoise Simeray, Michel Amandry et Mathilde Avisseau-Broustet, (Bibliothèque Nationale, Paris) Prof. Hendrik Roels (Université de Gand) Christian Vernou et Dominique Montigny (Musée archéologique, Dijon) Florence Vidonne et Audrey Reynaud (Musée Greuze, Tournus) Dr Jacques Voinot (Musée d Histoire de la Médecine et de la Pharmacie, Lyon) François Wiblé (Office des recherches archéologiques du Valais, Martigny) 18

19 Autour de l exposition Conférences Entrée gratuite / Adultes Quoi de neuf docteur? Médecine et santé à l époque romaine Véronique Dasen, commissaire de l exposition, professeure d archéologie, Université de Fribourg. Jeudi 29 septembre 2011 à 19 h 19 Apport de la paléopathologie à la connaissance des gens du passé : l état de santé et le mode de vie des populations gallo-romaines d Avenches (Vaud, Suisse) Christiane Kramar, paléoanthropologuepaléo patho lo gue, Laboratoire d archéologie préhistorique et an thro po logie, Institut F.-A. Forel, Université de Genève. Jeudi 20 octobre 2011 à 19 h La médecine dans l armée romaine : le personnel médical et les espaces de soins. Pascal Bader, historien et archéologue, Université de Friburg. Jeudi 17 novembre 2011 à 19 h La place de la médecine grecque dans le monde romain : prestige et transmission Isabelle Boehm, maître d enseignement et de recherche, Maison de l Orient et de la Méditteranée, Lyon. Jeudi 15 décembre 2011 à 19 h Se soigner par les plantes? Le point de vue du médecin antique. Brigitte Maire, maître d enseignement et de recherche à l IASA et l IUHMSP, Université de Lausanne. Jeudi 19 janvier 2012 à 19 h Vous avez dit «Paléodémographie»? Luc Buchet, docteur en histoire, CNRS, Université de Nice. Jeudi 9 février 2012 à 19 h Femmes médecins et médecine des femmes Véronique Dasen, commissaire de l exposition, professeure d archéologie, Université de Fribourg. Jeudi 15 mars 2012 à 19 h Droit public et droit pénal romains : quelle législation pour l exercice de la médecine dans la Rome antique? Virginie Hollard, docteur en histoire, Université Lumière - Lyon 2. Jeudi 26 avril 2012 à 19 h La pédiatrie à l époque romaine impériale Lucinne Rossier, Institut des sciences de l antiquité, Université de Fribourg. Jeudi 31 mai 2012 à 19 h Cartes blanches Droit d entrée / Tous publics Carte blanche au professeur Raoul Perrot Directeur du Laboratoire d Anthropologie, Université Claude-Bernard Lyon 1. À partir de l étude des restes osseux, qu apprenonsnous sur la santé et la vie des Gallo-Romains? Dimanche 9 octobre 2011 de 14 h 30 à 17 h 30 Carte blanche à un botaniste de l Herbier de l Université Lyon 1. À quoi sert un herbier, comment le constituer? Ce spécialiste nous présente différentes plantes aromatiques, médicinales ou cosmétiques. Les dimanches 13 novembre 2011 et 8 janvier 2012 de 14 h 30 à 17 h 30 Carte blanche au C.A.L.A. (Club d Astronomie de Lyon Ampère) Selon les Grecs, aux planètes correspondaient des couleurs, des plantes, des qualités sensibles et des humeurs comme celles des hommes. Venez découvrir sous un planétarium itinérant, les mystères de l homme zodiacal et l influence des astres sur le corps. Dimanche 11 décembre 2011 de 14 h 30 à 17 h 30 Fête de la science du 13 au 16 octobre 2011 Entrée et animations gratuites Fruits et légumes : transmission des savoirs Au III e siècle après J.-C., Gargile Martial écrivait un traité des remèdes tirés des légumes et des fruits. Au XXI e siècle, la tradition se modernise et se renouvelle. Rencontres avec Patrice de Bonneval, docteur en pharmacie, directeur de l école lyonnaise de plantes médicinales et des savoirs naturels (ELPM) et Gilles Corjon, docteur en pharmacie. Samedi 15 octobre 2011 de 14 h 30 à 16 h 30 Dimanche 16 octobre 2011 de 14 h 30 à 16 h Archéoscan Comment l imagerie médicale se met-elle au service de l archéologie?

20 Partenariat avec le service archéologique de la ville de Lyon et l Université Bordeaux 1. Des urnes passées au scanner révèlent très précisément leur contenu avant d être fouillées. Rencontres avec Aurélie André, doctorante en anthropologie, Université Bordeaux 1 service archéologique de la ville de Lyon. Samedi 15 octobre de 14 h 30 à 17 h 30 Dimanche 16 octobre de 14 h 30 à 16 h Parcours Droit d entrée + 2 / Entrée gratuite pour les personnes handicapées + 2 accompagnateurs JEUNE PUBLIC Parcours commenté Un parcours pour appréhender les pratiques médicales dans l Antiquité. À partir d instruments du praticien romain, nous nous intéresserons à l activité des hommes et des femmes médecins, à leurs patients et aux remèdes utilisés. Entre magie et religion, quelle était la place du médecin? Les jeudis 13 et 27 octobre, 3, 10 et 24 novembre, 1 er, 8, 22 et 29 décembre 2011, 5, 12 et 26 janvier 2012 à 15 h Les dimanches 16 et 23 octobre, 6 et 20 novembre, 4 et 11 décembre 2011, 15 et 22 janvier 2012 à 15 h Les dimanches 9 octobre, 13 novembre 2011 et 8 janvier 2012 à 16 h 30 Samedi 8 octobre à 15 h, parcours commenté traduit en LSF, Langue des Signes Française, ouverts aux entendants. Parcours singulier La vision de l exposition par ceux qui l ont conçue : Mélanie Lioux, chargée de mission au service exposition du musée, vous livre son interprétation. Les jeudis 20 octobre, 17 novembre, 15 décembre 2011 et 19 janvier 2012 à 15 h Parcours ludique : Rendez-vous avec le docteur Gargilius Parcours dans l exposition pour découvrir la pratique de la médecine romaine. Quels instruments utilise-t-on dans l Antiquité? Quels remèdes? Entre magie, science et religion, le médecin romain tente de soigner ses patients. Les mercredis 16 et 30 novembre, 7 décembre 2011, 4 et 18 janvier 2012 à 14 h 30 / 8-12 ans Ateliers Droit d entrée + 3 Atelier enfants : Comment réaliser un herbier? Que pouvons-nous ou non collecter, comment classer les plantes? Après une découverte des plantes utilisées par les médecins romains pour soigner divers maux, les botanistes de l Herbier de l Université Claude-Bernard Lyon 1 nous expliquent comment réaliser un herbier. Mardi 25 octobre 2011 à 10 h 30 / 6-9 ans et 14 h 30 / 9-12 ans Atelier enfants : «Vénus beauté» Les textes médicaux et les recueils de botanique nous livrent de précieuses recettes de cosmétiques utilisés par les Romaines. Onguents, pommades, tisanes, huiles parfumées servaient aussi comme remèdes. Les mercredis 26 octobre, 2 novembre 2011 et 11 janvier 2012 à 14 h 30 / 4-6 ans Les 12 et 27 octobre, 23 novembre 2011 et 25 janvier 2012 à 14 h 30 / 6-8 ans Les 28 octobre, 9 novembre et 14 décembre 2011 à 14 h 30 / 8-12 ans Atelier adultes : L herbier peint Avec Fabienne Amiel, plasticienne. Pline l Ancien et les médecins romains nous ont transmis les vertus des plantes consacrées à la médecine. Étudiez ces remèdes lors d un parcours dans l exposition «La médecine à l époque romaine» et dessinez à la manière des botanistes une planche d une plante médicinale. Samedi 10 décembre 2011 à 15 h 30, atelier traduit en LSF, Langue des Signes Française et ouverts aux entendants. Jeudi 15 décembre 2011 à 15 h 30 Reconstitutions historiques Droit d entrée/ Tous publics Médecine militaire Installée sur le site archéologique, l association de reconstitution historique Pax Augusta évoque la médecine militaire. Principalement exposée aux traumatismes violents et aux épidémies, l armée romaine comprit très tôt qu il était nécessaire d avoir un service de santé. Dans le camp militaire, une tente est aménagée en espace de soin, le valetudinarium. Dimanche 30 octobre 2011 de 14 h à 17 h 45 Médecine civile Installée au sein des collections du musée, l association de reconstitution historique Pax Augusta évoque différents aspects de la médecine civile. Les médecins romains attachaient autant d importance à conserver la santé qu à la rétablir. Ils évoquent l hygiène et les soins corporels mais aussi la cosmétique et les problèmes de santé. Au sein d un cabinet médical, un médecin romain vous présente ses instruments. Dimanche 29 janvier 2012 de 14 h à 17 h 45 20

21 Générique de l exposition 21 COMMISSARIAT Véronique Dasen, Université de Fribourg, Suisse RÉALISATION Département du Rhône, Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière COORDINATION SCIENTIFIQUE Mélanie Lioux, chargée de projet Hugues Savay-Guerraz, conservateur SERVICE EXPOSITION, CONCEPTION MUSÉOGRAPHIQUE Jean-Claude Chadefaux, responsable Robert Berthodin Marie-Laure Cuvillier Matthieu Souche Eddy Tellès Avec la collaboration de Francis Laget RÉGIE DES ŒUVRES Georges Cardoso Maria Paraskeva PHOTOGRAPHIES Jean-Michel Degueule Christian Thioc TABLE MUSEOTOUCH Yves-Armel Martin et Patrick Vincent (Erasme) Thierry Brunon Christine Griot et Georges Guerrier INVENTAIRE DES COLLECTIONS Catherine N Guyen FILM Réalisateur : Adolfo Conti, Rome Production DocArt Film 2007 GRAPHISME Thierry Le Duc RÉALISATION DES SUPPORTS DE COMMUNICATION Anne Samson communications /Bygmalion, Aurélia Monnier, graphisme ILLUSTRATIONS Marie-Noëlle Baudran RESTAURATION DES ŒUVRES Lionel Lefèvre Frédérique Hamadène, Gaëlle Giralt CREAM Anna Kisselinskaia Christine Verwaerde Phillippe Thiollière SOCLAGE DES ŒUVRES Version Bronze. ENCADREMENT Dury et Morel MENUISERIE/PEINTURE Stand Expo Deco SIGNALÉTIQUE INTERIEUR Sitep TRANSPORT DES ŒUVRES Bovis Fine Arts ALARMES 3a Réseaux MIROITERIE D Alessandri Frères PROGRAMMATION CULTURELLE Virginie Boutet Jocelyne Soubrier Barbara Raynaud Ghislaine Chauviré

22 INFORMATIONS PR ATIQUES Hor aires Tarifs Ouverture du mardi au dimanche de 10 h à 18 h Fermetures annuelles les 1 er janvier, 1 er mai, 1 er novembre et 25 décembre Parc archéologique ouvert tous les jours Accès libre De 7 h à 21 h, du 15 avril au 15 septembre De 7 h à 19 h, du 16 septembre au 14 avril PLEIN TARIF Hors exposition temporaire : 4 Pendant exposition temporaire : 7 TARIF RÉDUIT Hors exposition temporaire : 2,50 Pendant exposition temporaire : 4,50 Étudiants, familles nombreuses, groupe à partir de 10 personnes GRATUIT Jeunes jusqu à 18 ans, groupes pédagogiques, personnes handicapées, chômeurs et bénéficiaires du R.S.A., personnel départemental JEUDI Entrée gratuite pour tous EN SUPPLÉMENT DU DROIT D ENTRÉE Visite commentée : 2 par personne Atelier : 3 par personne RENSEIGNEMENTS, ACCUEIL/BILLETTERIE Musée gallo-romain de Lyon Fourvière 17, rue Cléberg Lyon Tel Courriel : fourvière@rhone.fr BIBLIOTHÈQUE Accès public du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 45 Tel Accès par métro ligne D, puis funiculaire. Funiculaire Fourvière ou funiculaire Saint-Just, arrêt Minimes. Parking à proximité du musée. Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite. Services Accès CONTACTS PRESSE Hervé Groscarret herve.groscarret@rhone.fr Karine Robbe karine.robbe@rhone.fr

23

24 Relief d Esculape et Hygie aux serpents, Ma 602 (détail). Localisation : Paris, musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Musée du Louvre, dist. RMN / Stéphane Maréchalle. Graphisme : Aurélia Monnier CONTACTS Communication et relations médias Hervé Groscarret herve.groscarret@rhone.fr Karine Robbe karine.robbe@rhone.fr 17 rue cléberg Lyon

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