Évaluation d une crème œstrogénique vaginale dans le traitement de la vestibulodynie provoquée : essai randomisé à double insu

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Évaluation d une crème œstrogénique vaginale dans le traitement de la vestibulodynie provoquée : essai randomisé à double insu"

Transcription

1 GynÉcologIE Évaluation d une crème œstrogénique vaginale dans le traitement de la vestibulodynie provoquée : essai randomisé à double insu Sylvie Bazin, MD, MSc, FRCSC 1,2, Jessica Lefebvre, MD 1,2, Michel Fortier, MD, FRCSC 1,2, Jacques Brisson, MD, DPh 3, François Brouillette, MSc, DPh 4, Emmanuel Bujold, MD, MSc, FRCSC 1,2, Céline Bouchard, MD, FRCSC 1,2 1 Service d obstétrique-gynécologie, Centre hospitalier universitaire de Québec (Québec) 2 Département d obstétrique-gynécologie, Faculté de médecine, Université Laval (Québec) 3 Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine, Université Laval (Québec) 4 Faculté de pharmacie, Université Laval (Québec) Résumé Objectif : Évaluer l effet à court terme d une crème oestrogénique vaginale sur la symptomatologie associée à la vestibulodynie provoquée. Méthode : Essai randomisé à double insu chez des femmes aux prises avec une dyspareunie depuis au moins trois mois et répondant aux critères de Friedrich. Nous avons comparé l application quotidienne de 3 g de crème vaginale contenant 1,875 g d œstrogènes conjugués pendant six semaines (groupe œstrogène) à l application d une crème comparable sans œstrogène (groupe placebo). Issue principale : changement de la dyspareunie, évaluée par une échelle visuelle analogique (ÉVA) de la douleur de la période avant le traitement à la période après le traitement. Issues secondaires : douleur ressentie au test au coton-tige et évaluation de la vulve par colposcopie. Résultats : Des 69 femmes randomisées, 61 ont participé à l essai jusqu à son terme. La dyspareunie s est améliorée de façon significative dans les deux groupes (groupe œstrogène : 7,4 ± 1,9 avant le traitement contre 4,8 ± 3,0 après le traitement, P < 0,01; groupe placebo : 7,1 ± 1,9 contre 4,9 ± 2,7, P < 0,01), mais la différence d amélioration entre les deux groupes n est pas significative (P = 0,5). Par contre, le groupe traité à la crème oestrogénique a démontré : (1) une diminution plus importante de la douleur aux orifices des glandes de Bartholin à la palpation Mots-clés : vestibulodynie, œstrogènes, vestibulite, essai contrôlé randomisé. Conflit d intérêts : aucun Reçu le 5 janvier 2011 Accepté le 4 mars 2011 au coton-tige (P < 0,01); (2) une diminution de l inflammation aux orifices des glandes de Bartholin et à la fourchette postérieure (P < 0,01). Conclusion : L application d une crème vaginale, contenant de l œstrogène ou non, pendant six semaines atténue la dyspareunie. L ajout d œstrogène pourrait favoriser une diminution de l inflammation aux orifices des glandes de Bartholin et au vestibule. Abstract Objective: Our objective was to assess the short-term effect of an estrogen cream on symptoms associated with provoked vestibulodynia. Methods: We undertook a double-blind randomized trial in women who had experienced dyspareunia satisfying the Friedrich criteria for at least three months. We compared the daily application of 3 g of vaginal cream containing g of conjugated estrogens for six weeks (estrogen group) with the application of a comparable cream without estrogens (placebo group). The main outcome was modification of dyspareunia, determined by a visual analogue scale of pain from the pretreatment period to the post-treatment period. Secondary outcomes were colposcopic evaluation of the vulva and pain reported during the swab test. Results: Of 69 women randomized, 61 participated for the full duration of the trial. Dyspareunia was significantly lessened in both groups (estrogen group: 7.4 ± 1.9 pre-treatment vs. 4.8 ± 3.0 post-treatment, P < 0. 01; placebo group: 7.1 ± 1.9 vs. 4.9 ± 2. 7, P < 0.01), but the difference observed in terms of decrease between the two groups was not found J Obstet Gynaecol Can, vol. 33, n 8, 2011, p AUGUST JOGC AOÛT 2011

2 Évaluation d une crème œstrogénique vaginale dans le traitement de la vestibulodynie provoquée : essai randomisé à double insu to be significant (P = 0.5). Alternatively, the group treated with estrogen cream showed (1) a more substantial decrease of the pain reported at the orifices of the Bartholin s glands when palpated with a swab (P < 0.01), and (2) a decrease of the inflammation observed at the orifices of the Bartholin s glands orifices and the posterior fourchette (P < 0.01). Conclusion: Applying a vaginal cream, whether it contains estrogens or not, for six weeks lessens dyspareunia. Adding estrogens to such a cream could facilitate a decrease of the inflammation observed at the orifices of the Bartholin s glands and the vestibule. INTRODUCTION La vestibulodynie, anciennement appelée syndrome de la vestibulite vulvaire, consiste en une douleur au vestibule qui peut être spontanée ou provoquée par contact avec le vestibule au moment des relations sexuelles ou à l application d un tampon hygiénique 1. Elle affecte 12 % des femmes aux États-Unis, plus particulièrement les femmes blanches âgées de 20 à 30 ans 2. Elle est la cause la plus fréquente de dyspareunie chez les femmes avant la ménopause et elle demeure sous-diagnostiquée et difficile à traiter 3,4. La classification de Friedrich de 1987 décrit la vestibulite comme un syndrome de douleur vulvaire d une durée minimale de six mois caractérisé par trois critères distincts : dyspareunie superficielle, sensibilité à la pression localisée au vestibule et présence d érythème vestibulaire 5. Les études histopathologiques démontrent une inflammation chronique au pourtour des glandes vestibulaires mineures 5,6. Malgré de nombreuses hypothèses soulevées et études réalisées, l étiologie de la vestibulodynie demeure inconnue 7. Plusieurs facteurs contribueraient à l insulte chronique de la muqueuse du vestibule amenant une hypersensibilité plus importante que la normale. L hypothèse voulant qu un facteur hormonal puisse être en partie responsable de la vestibulodynie demeure possible. Il est démontré que les régions vulvaire et vaginale possèdent des récepteurs de l œstrogène 8. De plus, la crème oestrogénique intravaginale est couramment utilisée avec succès contre les symptômes de sécheresse vaginale et de dyspareunie chez les femmes ménopausées 9. Certaines études font état également d une vestibulodynie cyclique reliée aux menstruations et d une douleur accrue chez les utilisatrices d un contraceptif oral 10,11. La présente étude a pour but d évaluer l effet d un traitement oestrogénique vaginal sur le changement de la dyspareunie de la période avant à la période après le traitement, évaluée par une échelle visuelle analogique (ÉVA) de la douleur. MÉTHODOLOGIE Nous avons réalisé un essai comparatif randomisé à double insu au cours des années 1993 et La population admissible au recrutement était constituée de femmes âgées de 18 à 25 ans affligées de dyspareunie superficielle depuis trois mois à tout le moins. Pour être admises à l étude, elles devaient avoir un frottis vaginal avec KOH négatif (excluant la présence de Candida) et satisfaire aux trois critères de Friedrich : dyspareunie superficielle, sensibilité à la pression localisée au vestibule et présence d érythème vestibulaire localisé 5. Les critères d exclusion étaient : grossesse, contre-indication à l utilisation d œstrogènes, antécédents de vulvectomie partielle ou totale. Toutes les participantes ont accordé leur consentement en apposant leur signature sur le formulaire prévu à cette fin. Le Comité d éthique de l Hôpital du Saint-Sacrement a entériné le protocole de recherche. L intervention proposée consistait en l application quotidienne de 3 g de crème vaginale durant six semaines. Les femmes du groupe œstrogène recevaient des échantillons de trois grammes de crème contenant chacun 1,875 g d œstrogènes conjugués. Les femmes du groupe placebo recevaient une crème comparable sans œstrogène. Tous les intervenants, participantes, médecins et observateurs sont demeurés à l insu du traitement appliqué. La probabilité de subir le traitement oestrogénique était de 50 %. La séquence de randomisation a été préparée à l aide d une table de nombres aléatoires et avec une centralisation à la pharmacie de l hôpital. La crème Premarin et le placebo ont été fournis par la société pharmaceutique Wyeth Canada. Tous les tubes étaient identiques, les crèmes ne différaient que par la présence d œstrogène. Les femmes devaient remplir un applicateur de 3 g de crème et l insérer dans le vagin, au coucher, pendant six semaines. Elles remplissaient un calendrier quotidien en notant les applications du traitement, la fréquence et la capacité de pénétration vaginale complète. Un questionnaire avant le traitement évaluait la durée des symptômes, la satisfaction à propos de la vie sexuelle et l histoire contraceptive. L effet du traitement a été mesuré en comparant les quatre semaines avant le traitement aux quatre dernières semaines du traitement selon trois critères : (1) le changement de la dyspareunie mesurée à l aide d une ÉVA de la douleur graduée de 0 (absence de douleur) à 10 (douleur extrême); (2) le degré de douleur ressentie au test du coton-tige mesuré sur une échelle visuelle analogique de 0 (aucune douleur) à 5 (douleur intense) 12,13 ; (3) le degré d inflammation du vestibule évalué par la colposcopie vulvaire selon une échelle graduée de 0 (aucune) à 3 (prononcée). Dans la mesure du possible, les femmes devaient être évaluées par le même gynécologue spécialiste en colposcopie avant et AUGUST JOGC AOÛT

3 GynÉcologIE Tableau 1 : Caractéristiques des participantes lors de la randomisation Caractéristiques (n = 30) (n = 31) Âge, ans 21 ± ± 20 Durée de la dyspareunie, mois* 21 ± ± 17 Âge au premier épisode de dyspareunie, ans* 19 ± ± 20 Âge à la première relation sexuelle, ans* 17 ± ± 20 Traitement antérieur de la dyspareunie, n (%) 15 (50) 13 (42) Prise actuelle de contraceptifs oraux, n (%) 22 (73) 27 (87) * Moyenne avec écart-type après le traitement. L issue principale est le changement de la dyspareunie évaluée par l échelle visuelle analogique et les issues secondaires sont la douleur ressentie au test au coton-tige et l évaluation de la vulve par colposcopie. D autres critères furent évalués : la fréquence des relations sexuelles, le type de pénétration, le degré de satisfaction quant à la vie sexuelle. En ce qui concerne la taille de l échantillon, nous avons estimé d après notre expérience clinique qu une diminution d au moins deux points en moyenne sur l échelle visuelle analogique de la douleur était cliniquement significative. En supposant un écart-type d au moins 2,5, la randomisation et le suivi complet de 25 femmes de chaque groupe étaient nécessaires pour démontrer notre hypothèse. Selon la probabilité d une perte au suivi de 20 %, nous devions recruter au moins 64 femmes. Le test T de Student a été utilisé pour comparer les moyennes des variables entre les deux groupes et le test T de Student apparié a été utilisé pour comparer les moyennes avant et après le traitement dans chacun des groupes. La valeur P < 0,05 a été jugée significative. Le test de chi carré a été utilisé pour comparer les proportions. Enfin, nous avons calculé le pourcentage de femmes ayant présenté une amélioration après le traitement pour chacun des critères évalués et nous avons rapporté la comparaison entre les deux groupes selon un rapport de cotes avec un intervalle de confiance à 95 %. Ceux-ci ont ensuite été corrigés en fonction de l âge, de l âge au premier épisode de dyspareunie et de la prise d un contraceptif oral. Il n y a pas eu de corrections pour des analyses répétées sur les mêmes participantes. RÉSULTATS En tout et pour tout, 69 femmes satisfaisant aux critères d admissibilité ont été randomisées. Deux d entre elles ont été retirées de l étude en raison de l absence du conjoint durant le traitement et une a été perdue de vue au suivi. Cinq des 66 autres femmes ont cessé le traitement dès la première semaine en raison de la douleur à l application de la crème (trois dans le groupe œstrogène et deux dans le groupe placebo). Parmi ces cinq femmes, deux ont eu un diagnostic de candidiase vaginale confirmé par un frottis frais au KOH 10 %. Au bout du compte, l analyse porte sur les 61 femmes qui ont participé au projet jusqu à la fin : 30 dans le groupe œstrogène et 31 dans le groupe placebo. Trois femmes (5 %) ont été évaluées par un colposcopiste différent lors des deux examens. Le tableau 1 présente les caractéristiques des deux groupes au moment de la randomisation. L observance au traitement a été comparable dans les deux groupes avec un nombre médian de 41 applications vaginales, sur une possibilité de 42, dans chacun des deux groupes. Aucune femme n a rapporté l utilisation d un autre traitement de façon concomitante. Le tableau 2 rapporte la dyspareunie et les caractéristiques reliées aux relations sexuelles avant et après le traitement dans les deux groupes. Lorsque l issue principale est considérée, la dyspareunie s est améliorée de façon significative dans les deux groupes (groupe œstrogène : 7,4 ± 1,9 cm avant le traitement contre 4,8 ± 3,0 après le traitement, P < 0,01; groupe placebo : 7,1 ± 1,9 contre 4,9 ± 2,7, P < 0,01). La différence d amélioration entre les deux groupes n est pas significative (P = 0,5). Pour la fréquence des relations sexuelles avec pénétration, les deux groupes de traitement ont eu une amélioration significative. On note cependant que près de deux fois plus de femmes ont eu au moins trois relations sexuelles après le traitement oestrogénique, ce qui n est pas observé dans le groupe du placebo. En ce qui a trait à la fréquence des pénétrations vaginales complètes, elle augmente dans les deux groupes, soit à plus de trois reprises dans le groupe du traitement oestrogénique et à plus de deux reprises dans le groupe du placebo. La satisfaction à l égard de la vie sexuelle augmente aussi de façon substantielle dans les deux groupes, soit de 17 % à 34 % (P = 0,01) dans le groupe œstrogène et de 23 % à 32 % (P = 0,07) dans le groupe placebo. 840 AUGUST JOGC AOÛT 2011

4 Évaluation d une crème œstrogénique vaginale dans le traitement de la vestibulodynie provoquée : essai randomisé à double insu Tableau 2 : Dyspareunie et caractéristiques reliées aux relations sexuelles des quatre semaines avant le traitement (pré-tx) et des quatre semaines après le traitement (post-tx) Critères pré-tx post-tx P pré-tx post-tx P 1-ÉVA pour la dyspareunie Moyenne 7,4 4,8 < 0,001 7,1 4,9 < 0,001 2-Fréquence des relations sexuelles avec 0,006 0,01 2-pénétration, % à Type de pénétration vaginale, % < 0,001 0,001 Complète Interrompue Incapable d avoir une pénétration Satisfaction face à leur vie sexuelle, % 0,01 0,07 Très peu satisfaite Peu satisfaite Satisfaite ÉVA : échelle visuelle analogique Tableau 3 : Proportion (%) des patientes de chacun des groupes selon le degré de douleur au test au coton-tige avant le traitement (pré-tx) et après le traitement (post-tx) Évaluation de la douleur pré-tx, % post-tx, % P pré-tx, % post-tx, % P 1-Aux orifices des glandes de Bartholin 0,01 0,07 Aucune (0) Légère (1-2) Modérée (3-4) Intense (5) À la fourchette vulvaire postérieure > 0,99 0,5 Aucune (0) Légère (1-2) Modérée (3-4) Intense (5) Le tableau 3 présente le degré de douleur au test du cotontige. On note que le degré de douleur perçue aux orifices des glandes de Bartholin diminue significativement après le traitement à la crème oestrogénique (P = 0,01), ce qui n est pas observé dans le groupe du placebo (P = 0,07). Pour ce qui est de la douleur au test du coton-tige à la fourchette postérieure, il n y a pas de différence notée par les deux groupes après le traitement. Le tableau 4 illustre l évaluation de l inflammation vestibulaire à la colposcopie vulvaire. On note une amélioration significative de l inflammation vestibulaire aux orifices des glandes de Bartholin et à la fourchette postérieure (P = 0,00001 et P = 0,0009) seulement dans le groupe traité avec la crème oestrogénique. Il y a également une augmentation substantielle de l absence d inflammation de 3 % à 23 % et de 0 % à 17 % notée à la colposcopie dans le groupe œstrogène comparativement au groupe placebo de 6 % à 10 % et de 16 % à 16 %. Pour chacun des six critères évalués, nous avons rapporté le pourcentage de femmes ayant présenté une amélioration et nous avons comparé le pourcentage d amélioration entre les deux groupes (tableau 5). Seul le degré d inflammation AUGUST JOGC AOÛT

5 GynÉcologIE Tableau 4 : Évaluation de l inflammation vestibulaire à la colposcopie vulvaire avant le traitement (pré-tx) et après le traitement (post-tx) selon les groupes Évaluation de l inflammation pré-tx, % post-tx, % P pré-tx, % post-tx, % P 1-Aux orifices des glandes de Bartholin 0, ,5 Aucune (0) Légère (1) Modérée (2) Prononcée (3) À la fourchette vulvaire postérieure 0,0009 0,5 Aucune (0) Légère (1) Modérée (2) Prononcée (3) Tableau 5 : Proportion des femmes (%) ayant présenté une amélioration des six critères étudiés, selon les groupes de traitement Critères RC (IC à 95 %) Fréquence des relations sexuelles avec pénétration ,2 (0,4-3,8) Pénétration complète ,6 (0,5-5,0) Degré de satisfaction face à leur vie sexuelle ,6 (0,5-5,0) ÉVA de la douleur de dyspareunie ,8 (0,3-2,6) Test du coton-tige, orifice des glandes de Batholin ,0 (0,3-3,1) Test du coton-tige, fourchette postérieure ,6 (0,5-4,9) Inflammation orifice des glandes de Bartholin ,9 (1,8-27,7) Inflammation fourchette postérieure ,8 (0,9-9,0) ÉVA : échelle visuelle analogique, RC : rapport de cotes, IC : intervalle de confiance à l orifice des glandes de Bartholin, évalué par colposcopie vulvaire, témoigne de l effet bénéfique significatif du traitement à la crème oestrogénique comparativement à la crème placebo. La correction en fonction de l âge, de l âge au premier épisode de dyspareunie et de la prise d un contraceptif oral ne modifie pas les résultats. DISCUSSION La vestibulodynie 1 est la cause la plus fréquente de dyspareunie chez les patientes avant la ménopause 2,3. Son étiologie demeure incomprise 14, mais elle pourrait être reliée à un facteur hormonal 8,11 et être influencée par la prise exogène d un contraceptif oral 10. Dans cet essai randomisé, nous n avons pas démontré d amélioration significative de la dyspareunie évaluée à l aide de l échelle visuelle analogique de la douleur (ÉVA) 12,13 après le traitement avec une crème oestrogénique comparativement à une crème placebo. Par contre, nous avons noté une diminution significative de l inflammation aux orifices de la glande de Bartholin à la colposcopie, qui était supérieure avec l application de la crème oestrogénique. Il est important de noter qu une amélioration significative de la fréquence des relations avec pénétration et des relations avec pénétration vaginale complète a été observée après le traitement dans les deux groupes. Ces résultats laissent entendre que l utilisation de crème intravaginale, avec ou sans œstrogènes, chez les patientes présentant une dyspareunie provoquée est susceptible d améliorer la qualité et la fréquence des relations sexuelles. Par contre, il semble que l ajout d œstrogènes à la crème puisse améliorer la satisfaction sexuelle, probablement en diminuant l inflammation vestibulaire. Ces résultats sont comparables à ceux de Peckham et ses collègues qui indiquent que la majorité (75 %) des lésions observées durant leur étude se trouvaient près des glandes de Bartholin ou postérieurement à celles-ci 6. Des 842 AUGUST JOGC AOÛT 2011

6 Évaluation d une crème œstrogénique vaginale dans le traitement de la vestibulodynie provoquée : essai randomisé à double insu études récentes mentionnent que la présence d érythème vestibulaire n est plus un critère nécessaire afin d établir le diagnostic de vestibulodynie 12,13. Dans la présente étude, nous avons évalué l érythème vestibulaire à l aide d un colposcope, ce qui, à notre avis, doit être plus précis. Notre étude présente certaines faiblesses. Premièrement, il est possible que l utilisation d une grande quantité de crème (3 g) puisse amener un effet lubrifiant et protecteur de la muqueuse vestibulaire pouvant se manifester par une amélioration globale dans les deux groupes. Nous aurions peut-être dû appliquer la crème en moins grande quantité et uniquement au niveau du vestibule afin d évaluer l effet bénéfique hormonal 8,9. Deuxièmement, nous n avons pas évalué l effet dose-réponse sur les plans de la concentration de la crème oestrogénique et de la durée de traitement. Il est possible que certains effets bénéfiques aient pu être observés après une plus longue période de traitement ou avec une concentration de crème différente. La durée du traitement (six semaines) a été choisie dans le but de favoriser l observance thérapeutique. Troisièmement, l amélioration globale dans les deux groupes pourrait également être expliquée par l effet placebo ou par l encadrement et le suivi offerts aux participantes durant l étude. Shover et ses collègues constatent que les femmes bénéficiant d un suivi conjoint de gynécologues et de psychologues obtiennent de meilleurs résultats durant le traitement de la vestibulodynie 4. Nous n avions pas de suivi psychologique professionnel, mais l équipe traitante offrait du soutien. Nous encouragions également les femmes à avoir des relations sexuelles, ce qui a pu diminuer leur anxiété à ce sujet. Malgré ces limites, nous estimons que nos résultats demeurent valables et qu ils s appuient sur plusieurs points forts, dont la méthodologie à double insu, le suivi effectué par le même gynécologue dans 95 % des cas, une très bonne observance au traitement, aucun traitement utilisé de façon concomitante, l utilisation de l échelle visuelle analogique de la douleur, une seule participante perdue au suivi et le recrutement d un aussi grand nombre de femmes dans l étude. CONCLUSION Nous avons remarqué que l application de trois grammes de crème vaginale, contenant de l œstrogène ou non, pendant six semaines améliore la dyspareunie chez la femme présentant une vestibulodynie provoquée. Par contre, nous avons noté une diminution significative et importante de l inflammation aux orifices des glandes de Bartholin et au vestibule seulement chez les femmes ayant utilisé la crème contenant de l œstrogène. Cette étude semble indiquer que le traitement à la crème oestrogénique vaginale pourrait être bénéfique dans le traitement de la vestibulodynie provoquée. Nous croyons qu une prochaine étude devrait évaluer l application locale, au niveau du vestibule, d une quantité moindre de crème oestrogénique. REMERCIEMENTS Financement : Cette étude a été réalisée grâce à la Fondation de l Hôpital du Saint-Sacrement. Les tubes de crème ont été fournis gratuitement par la société pharmaceutique Wyeth-Ayerst Canada. Tous les auteurs ne déclarent aucun conflit d intérêts de nature financière ou autre. Le Docteure Céline Bouchard a déjà reçu des honoraires de la société Wyeth-Ayerst Canada pour des présentations scientifiques. RÉFÉRENCES 1. Lynch PJ, Moyal-Barracco M, Pain ITCoV. The Terminology and Classification of Vulvar Pain International Society for the Study of Vulvovaginal Disease (ISSVD) 2003; Available from: 2. Harlow BL, Wise LA, Stewart EG. Prevalence and predictors of chronic lower genital tract discomfort. Am J Obstet Gynecol Sep;185(3): Meana M, Binik YM, Khalife S, Cohen DR. Biopsychosocial profile of women with dyspareunia. Obstet Gynecol Oct;90(4 Pt 1): Schover LR, Youngs DD, Cannata R. Psychosexual aspects of the evaluation and management of vulvar vestibulitis. Am J Obstet Gynecol Sep;167(3): Friedrich EG, Jr. Vulvar vestibulitis syndrome. J Reprod Med Feb;32(2): Peckham BM, Maki DG, Patterson JJ, Hafez GR. Focal vulvitis: a characteristic syndrome and cause of dyspareunia. Features, natural history, and management. Am J Obstet Gynecol Apr;154(4): Bergeron S, Binik YM, Khalife S, Pagidas K. Vulvar vestibulitis syndrome: a critical review. Clin J Pain Mar;13(1): MacLean AB, Nicol LA, Hodgins MB. Immunohistochemical localization of estrogen receptors in the vulva and vagina. J Reprod Med Nov;35(11): Archer DF. Efficacy and tolerability of local estrogen therapy for urogenital atrophy. Menopause Jan-Feb;17(1): Bazin S, Bouchard C, Brisson J, Morin C, Meisels A, Fortier M. Vulvar vestibulitis syndrome: an exploratory case control study. Obstet Gynecol Jan;83(1): Bouchard C, Brisson J, Fortier M, Morin C, Blanchette C. Use of oral contraceptive pills and vulvar vestibulitis: a case control study. Am J Epidemiol Aug 1;156(3): Bergeron S, Binik YM, Khalife S, Pagidas K, Glazer HI. Vulvar vestibulitis syndrome: reliability of diagnosis and evaluation of current diagnostic criteria. Obstet Gynecol Jul;98(1): Masheb RM, Lozano C, Richman S, Minkin MJ, Kerns RD. On the reliability and validity of physician ratings for vulvodynia and the discriminant validity of its subtypes. Pain Med Dec;5(4): Landry T, Bergeron S, Dupuis MJ, Desrochers G. The treatment of provoked vestibulodynia: a critical review. Clin J Pain Feb;24(2): AUGUST JOGC AOÛT

PUBLICATION ET RAYONNEMENT de Mélanie Morin, pht, Ph.D.

PUBLICATION ET RAYONNEMENT de Mélanie Morin, pht, Ph.D. DOCUMENTS REVUS ET PUBLIÉS S. Davis, M. Morin, I. Binik, S. Khalifé, Carrier, S. Use of Pelvic Floor Ultrasound to Assess Pelvic Floor Muscle Function in Urological Chronic Pelvic Pain Syndrome in Men.

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Migraines, céphalées et statut hormonal

Migraines, céphalées et statut hormonal Migraines, céphalées et statut hormonal Vincent Cahagne, service de neurologie et équipe mobile d accompagnement et de soins palliatifs, Chu Rennes Migraine et puberté Le début de la migraine Le début

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

PREVENTION OF MSL FOR VDT USERS IN A LARGE SERVICE ORIENTED BUSINESS

PREVENTION OF MSL FOR VDT USERS IN A LARGE SERVICE ORIENTED BUSINESS INTERVENTION POUR PRÉVENIR LES TMS CHEZ LES UTILISATEURS DE TEV DANS UNE GRANDE ENTREPRISE DE SERVICE ROBERT ALIE Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie 12, rue Beauregard,

Plus en détail

Impact on revenue requirements no Description (000$)

Impact on revenue requirements no Description (000$) IMPACT OF THE CHANGE IN COST OF GAS ON THE REVENUE REQUIREMENT RESULTING FROM THE 2010 VOLUMES COMPONENTS: Transportation, load balancing and commodity 2010 RATE CASE Impact on revenue Line requirements

Plus en détail

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi

Plus en détail

urinaire féminine à l effort de la femme

urinaire féminine à l effort de la femme Evaluation clinique préopératoire d une incontinence urinaire féminine à l effort de la femme Jean-François HERMIEU Service d Urologie CHU Bichat 46, rue Henri Huchard 75018 Paris E mail : jean-francois.hermieu@bch.aphp.fr

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et

Plus en détail

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), l

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia.

Medication management ability assessment: results from a performance based measure in older outpatients with schizophrenia. Medication Management Ability Assessment (MMAA) Patterson TL, Lacro J, McKibbin CL, Moscona S, Hughs T, Jeste DV. (2002) Medication management ability assessment: results from a performance based measure

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

41% LA PRISE DE DÉCISION DES MÉNAGES ET L UTILISATION DE LA CONTRACEPTION EN ZAMBIE. Note de recherche

41% LA PRISE DE DÉCISION DES MÉNAGES ET L UTILISATION DE LA CONTRACEPTION EN ZAMBIE. Note de recherche Note de recherche NOVEMBRE 2013 PAR KATE BELOHLAV ET MAHESH KARRA LA PRISE DE DÉCISION DES MÉNAGES ET L UTILISATION DE LA CONTRACEPTION EN ZAMBIE Les besoins non satisfaits en planification familiale correspondent

Plus en détail

Exemple PLS avec SAS

Exemple PLS avec SAS Exemple PLS avec SAS This example, from Umetrics (1995), demonstrates different ways to examine a PLS model. The data come from the field of drug discovery. New drugs are developed from chemicals that

Plus en détail

Prise en charge de la ménopause

Prise en charge de la ménopause N 311, septembre 2014 (remplace n 222, janvier 2009) Prise en charge de la ménopause La présente directive clinique a été rédigée par le groupe de travail sur la ménopause et l ostéoporose, analysée par

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

La rééducation périnéale en physiothérapie. Johanne Parisien pht

La rééducation périnéale en physiothérapie. Johanne Parisien pht La rééducation périnéale en physiothérapie Johanne Parisien pht Contenu de la présentation Fonctions du périnée et lésions Divers troubles liés au contrôle musculaire du plancher pelvien et traitement

Plus en détail

Douleurs sexuelles de l homme et de la femme

Douleurs sexuelles de l homme et de la femme Progrès en urologie (2013) 23, 761 770 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Douleurs sexuelles de l homme et de la femme Sexual pain disorders in females and males M. Monforte a, S. Mimoun b,

Plus en détail

L ESPACE À TRAVERS LE REGARD DES FEMMES. European Economic and Social Committee Comité économique et social européen

L ESPACE À TRAVERS LE REGARD DES FEMMES. European Economic and Social Committee Comité économique et social européen L ESPACE À TRAVERS LE REGARD DES FEMMES 13 European Economic and Social Committee Comité économique et social européen 13 This publication is part of a series of catalogues published in the context of

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE?

QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE? QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE? Regard critique sur nos filières de formation Symposium GSASA, Berne, 12 mai 2009 André Pannatier 1 PLAN 1. Les filières de formation de base et postdiplôme

Plus en détail

TMS les données belges relatives à la lombalgie

TMS les données belges relatives à la lombalgie TMS les données belges relatives à la lombalgie Pr Philippe Mairiaux Université de Liège «Comment prévenir les TMS?», Bruxelles, 22 octobre 2007 Epidémiologie de la lombalgie en population générale (Inserm

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Dan Bar-On. Dialog as a means of dealing with conflicts Le dialogue comme modèle pour surmonter les conflits

Dan Bar-On. Dialog as a means of dealing with conflicts Le dialogue comme modèle pour surmonter les conflits Dan Bar-On Dialog as a means of dealing with conflicts Le dialogue comme modèle pour surmonter les conflits Imbuto asbl - Memos AEPCSM International Peace Camp Rwanda 12-27.12.2005 Apprendre des expériences

Plus en détail

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH www.lmde.com La Mutuelle des Étudiants - LMDE : mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. SIREN 431 791 672. Siège

Plus en détail

Une étude randomisée contrôlée

Une étude randomisée contrôlée L application d une anesthésie locale topique au triage permet de réduire le temps de traitement d une lacération chez les enfants Une étude randomisée contrôlée L application d une anesthésie locale topique

Plus en détail

Monitor LRD. Table des matières

Monitor LRD. Table des matières Folio :1/6 Table des matières 1.Installation du logiciel... 3 2.Utilisation du logiciel... 3 2.1.Description de la fenêtre de commande... 3 2.1.1.Réglage des paramètres de communication... 4 2.1.2.Boutons

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE

EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE EXAMEN CLINIQUE D UN TROUBLE DE LA STATIQUE PELVIENNE Pr Claude Hocké Pôle Gynécologie- Obstétrique-Reproduction Hôpital Pellegrin CHU Bordeaux 1 INTERROGATOIRE IL RESTE FONDAMENTAL ET PEUT ÊTRE DIVISÉ

Plus en détail

The assessment of professional/vocational skills Le bilan de compétences professionnelles

The assessment of professional/vocational skills Le bilan de compétences professionnelles The assessment of professional/vocational skills Le bilan de compétences professionnelles 03/06/13 WHAT? QUOI? Subject Sujet The assessment of professional/vocational skills (3 hours) Bilan de compétences

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE BOUTIN MARIO Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), 550, rue Sherbrooke Ouest, Bureau 100,

Plus en détail

affichage en français Nom de l'employeur *: Lions Village of Greater Edmonton Society

affichage en français Nom de l'employeur *: Lions Village of Greater Edmonton Society LIONS VILLAGE of Greater Edmonton Society affichage en français Informations sur l'employeur Nom de l'employeur *: Lions Village of Greater Edmonton Society Secteur d'activité de l'employeur *: Développement

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance

Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance Fondation Health On the Net : Accès à l information de santé digne de confiance Célia Boyer Directrice exécutive de la Fondation Liège, le 2 décembre 2013 Quelques chiffres sur l usage d Internet en santé

Plus en détail

The new consumables catalogue from Medisoft is now updated. Please discover this full overview of all our consumables available to you.

The new consumables catalogue from Medisoft is now updated. Please discover this full overview of all our consumables available to you. General information 120426_CCD_EN_FR Dear Partner, The new consumables catalogue from Medisoft is now updated. Please discover this full overview of all our consumables available to you. To assist navigation

Plus en détail

L usage du questionnaire ÖMPQ afin de réduire le risque d invalidité prolongée chez les travailleurs blessés

L usage du questionnaire ÖMPQ afin de réduire le risque d invalidité prolongée chez les travailleurs blessés L usage du questionnaire ÖMPQ afin de réduire le risque d invalidité prolongée chez les travailleurs blessés International Forum on Disability Management Section de la santé mentale Le 21 septembre 2010

Plus en détail

La Cohorte des Grossesses du Québec

La Cohorte des Grossesses du Québec La Cohorte des Grossesses du Québec Outil pour la recherche en pharmacoépidémiologie périnatale Anick Bérard PhD FISPE Professeur titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Titulaire de la

Plus en détail

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM)

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) Hendrich, A. L., Bender, P. S., & Nyhuis, A. (2003). Validation of the Hendrich II Fall Risk Model: a large concurrent case/control study of hospitalized patients. Appl.Nurs

Plus en détail

Les systèmes CDMS. et les logiciels EDC

Les systèmes CDMS. et les logiciels EDC Les systèmes CDMS et les logiciels EDC Khaled Mostaguir, Ph.D, khaled.mostaguir@hcuge.ch Centre de Recherche Clinique HUG http://crc.hug-ge.ch/ Les systèmes CDMS et les logiciels EDC Les systèmes CDMS

Plus en détail

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan»

«Rénovation des curricula de l enseignement supérieur - Kazakhstan» ESHA «Création de 4 Ecoles Supérieures Hôtelières d'application» R323_esha_FT_FF_sup_kaza_fr R323 : Fiche technique «formation des enseignants du supérieur» «Rénovation des curricula de l enseignement

Plus en détail

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi?

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? Le bévacizumab (Avastin ) est un anticorps monoclonal qui a fait l objet d une autorisation supplémentaire pour

Plus en détail

Traitement de l hépatite C chez le sujet infecté par le VIH Actualités 2004

Traitement de l hépatite C chez le sujet infecté par le VIH Actualités 2004 Traitement de l hépatite C chez le sujet infecté par le VIH Actualités 2004 Pr C. PERRONNE Service des Maladies Infectieuses et Tropicales Hôpital Raymond Poincaré Faculté de Médecine Paris - Ile de France

Plus en détail

COPYRIGHT Danish Standards. NOT FOR COMMERCIAL USE OR REPRODUCTION. DS/EN 61303:1997

COPYRIGHT Danish Standards. NOT FOR COMMERCIAL USE OR REPRODUCTION. DS/EN 61303:1997 COPYRIGHT Danish Standards. NOT FOR COMMERCIAL USE OR REPRODUCTION. DS/EN 61303:1997 COPYRIGHT Danish Standards. NOT FOR COMMERCIAL USE OR REPRODUCTION. DS/EN 61303:1997 COPYRIGHT Danish Standards. NOT

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Archived Content. Contenu archivé

Archived Content. Contenu archivé ARCHIVED - Archiving Content ARCHIVÉE - Contenu archivé Archived Content Contenu archivé Information identified as archived is provided for reference, research or recordkeeping purposes. It is not subject

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

JSIam Introduction talk. Philippe Gradt. Grenoble, March 6th 2015

JSIam Introduction talk. Philippe Gradt. Grenoble, March 6th 2015 Introduction talk Philippe Gradt Grenoble, March 6th 2015 Introduction Invention Innovation Market validation is key. 1 Introduction Invention Innovation Market validation is key How to turn a product

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN

LA CONTRACEPTION SUR L INFORMATION REÇUE EN LA CONTRACEPTION 1 SATISFACTION DES PATENTES SUR L INFORMATION REÇUE EN POST PARTUM INTRODUCTION Contexte : 2 Élargissement des compétences de SF (contraception & gynécologie de prévention) (1) Rôle dans

Plus en détail

MEM vs entrevues traditionnelles pour l admission en médecine :

MEM vs entrevues traditionnelles pour l admission en médecine : MEM vs entrevues traditionnelles pour l admission en médecine : Méthodologie mixte pour comparer les deux modalités au sein d une même cohorte Julie Anne Buckland Directeurs de recherche: Philippe Karazivan

Plus en détail

Césarienne pour toutes

Césarienne pour toutes Césarienne pour toutes Méthodologie Revue de la littérature : - PUBMED de 2003 à nos jours - Mots clefs: urinary incontinence AND cesarean section (210 publications) fecal incontinence AND cesarean section

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS Surveillance des pace makers et des défibrillateurs Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS La stimulation cardiaque La stimulation cardiaque Historique

Plus en détail

RISK-BASED TRANSPORTATION PLANNING PRACTICE: OVERALL METIIODOLOGY AND A CASE EXAMPLE"' RESUME

RISK-BASED TRANSPORTATION PLANNING PRACTICE: OVERALL METIIODOLOGY AND A CASE EXAMPLE' RESUME RISK-BASED TRANSPORTATION PLANNING PRACTICE: OVERALL METIIODOLOGY AND A CASE EXAMPLE"' ERTUGRULALP BOVAR-CONCORD Etwiromnental, 2 Tippet Rd. Downsviel+) ON M3H 2V2 ABSTRACT We are faced with various types

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations

Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Support Orders and Support Provisions (Banks and Authorized Foreign Banks) Regulations Règlement sur les ordonnances alimentaires et les dispositions alimentaires (banques

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

ASUD et Principes Actifs. L utilisation du cannabis en addictologie et pour les pathologies liées à l usage de drogues

ASUD et Principes Actifs. L utilisation du cannabis en addictologie et pour les pathologies liées à l usage de drogues ASUD et Principes Actifs L utilisation du cannabis en addictologie et pour les pathologies liées à l usage de drogues Présentation F.A. Juin 2014 Modérateur: Laurent APPEL -Asud- Application thérapeutique

Plus en détail

Etre inscrit à l Université de Strasbourg pour l année universitaire 2014/2015 au minimum en L3 (ou en

Etre inscrit à l Université de Strasbourg pour l année universitaire 2014/2015 au minimum en L3 (ou en Direction des Relations internationales BOURSE UNISTRA DISPOSITIF 2014/2015 DESTINATIONS ELIGIBLES: L AUSTRALIE, LE BRESIL, LE CANADA, LE CHILI, LA CHINE, LA COREE, LES ETATS-UNIS, L INDE, LE JAPON ET

Plus en détail

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT

APPENDIX 6 BONUS RING FORMAT #4 EN FRANÇAIS CI-DESSOUS Preamble and Justification This motion is being presented to the membership as an alternative format for clubs to use to encourage increased entries, both in areas where the exhibitor

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards

Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards Une avancée majeure dans le domaine de l implantologie. Roxolid SLActive Moins invasif pour de nouveaux standards 1 Excellentes performances scientifiquement démontrées. Roxolid est un matériau unique

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

Étude de la faisabilité de l auto-compression en A MOISEI, S KINZELIN, P TROUFLEAU, B BOYER, L LEMOINE, P HENROT

Étude de la faisabilité de l auto-compression en A MOISEI, S KINZELIN, P TROUFLEAU, B BOYER, L LEMOINE, P HENROT Étude de la faisabilité de l auto-compression en mammographie A MOISEI, S KINZELIN, P TROUFLEAU, B BOYER, L LEMOINE, P HENROT INTRODUCTION La compression mammographique est parfois mal vécue par certaines

Plus en détail

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir

Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Traiter la Fausse Couche avec des pilules: ce que vous devez savoir Ce pamphlet contient des informations générales que vous devriez connaître avant de traiter une fausse couche avec du misoprostol. Quand

Plus en détail

Le Cloud Computing est-il l ennemi de la Sécurité?

Le Cloud Computing est-il l ennemi de la Sécurité? Le Cloud Computing est-il l ennemi de la Sécurité? Eric DOMAGE Program manager IDC WE Security products & Solutions Copyright IDC. Reproduction is forbidden unless authorized. All rights reserved. Quelques

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

équilibre glycémique du diabétique insuliné

équilibre glycémique du diabétique insuliné La télésurveillance t des maladies chroniques à domicile Aide à la décision en diabétologie Docteur Pierre FONTAINE Service de diabétologie, CHRU de Lillle Faculté de médecine, m Université de Lille 2

Plus en détail

Bill 12 Projet de loi 12

Bill 12 Projet de loi 12 1ST SESSION, 41ST LEGISLATURE, ONTARIO 63 ELIZABETH II, 2014 1 re SESSION, 41 e LÉGISLATURE, ONTARIO 63 ELIZABETH II, 2014 Bill 12 Projet de loi 12 An Act to amend the Employment Standards Act, 2000 with

Plus en détail

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par.

THÈSE. présentée à TÉLÉCOM PARISTECH. pour obtenir le grade de. DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH. Mention Informatique et Réseaux. par. École Doctorale d Informatique, Télécommunications et Électronique de Paris THÈSE présentée à TÉLÉCOM PARISTECH pour obtenir le grade de DOCTEUR de TÉLÉCOM PARISTECH Mention Informatique et Réseaux par

Plus en détail

«Bienvenue au Canada: on ne s inquiète pas de l assurance privée ici»

«Bienvenue au Canada: on ne s inquiète pas de l assurance privée ici» «Bienvenue au Canada: on ne s inquiète pas de l assurance privée ici» Amélie Quesnel-Vallée Professeur adjoint, Université McGill Département d épidémiologie, biostatistique et santé au travail, Département

Plus en détail

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile RÉSUMÉ DE THÈSE L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile avec des estimations de deux projets sur trois peinent à donner un résultat satisfaisant (Nelson,

Plus en détail

Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014

Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014 Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014 biomérieux 50 ans. Pure player de diagnostic in vitro (#1 en microbiologie clinique, #1 en contrôle industriel). > 8 000 personnes

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail