APIS DE TABLE POUR SQL SERVER

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1 APIS DE TABLE POUR SQL SERVER TRAVAIL DE BACHELOR D INFORMATICIEN DE GESTION A. INTRODUCTION Mode de réalisation : Extra-muros Date de création : Dernière modification : Cycle d étude : Date de restitution : Directeur de travail : M. Pierre-André Sunier Julien Ogi

2 Table des matières 1. Introduction Énoncé du problème État de l art Chaîne de valeur Principe de fonctionnement des APIs de tables Fonctionnalités du plugin Technologies utilisées Les différentes parties Code graphique Abréviations Références Tables des illustrations JULIEN OGI PAGE 1 SUR 11I

3 1. Introduction Selon les modalités de l école, les éléments rédactionnels du travail de Bachelor doivent être séparés en plusieurs parties distinctes, détaillées au Chapitre 4 ci-dessous. La présente partie introduit de manière générale le travail demandé ainsi que quelques éléments complémentaires permettant d aborder les documents théoriques et pratiques plus aisément. Cependant le lecteur doit au préalable posséder certains acquis pour pouvoir apprécier le travail. Notamment des langages SQL et Java ainsi qu en modélisation. Des notions du SGBDR d Oracle sont également requises tout comme des connaissances élémentaires sur les bases de données. Les éléments concernant SQL Server en rapport avec le travail sont expliqués en détail dans la partie théorique. 2. Énoncé du problème Pour démontrer aux étudiants les concepts de l ingénierie dirigée par les modèles, la Haute école de gestion Arc utilise le logiciel Visual Paradigm. Malheureusement ce programme ne couvre pas tous les besoins voulus par l école. Cependant il offre une API Java permettant de l enrichir. Un plugin a justement été développé par MM. Sunier et Berberat pour combler ces exigences. Ce travail s inscrit dans le cadre du projet MVC-CD (Modèle-Vue-Contrôleur Contrôleur de Données) de la HES-SO 1 (dont fait partie la Haute école de gestion Arc). L objectif de ce projet est de transformer un modèle conceptuel de données (MCD) en modèle logique (MLD) puis en modèle physique (MPD) de données de manière itérative et incrémentale. [PSU-01] (p. 1) Ce concept est expliqué ci-dessous grâce à ce schéma : Figure 1 Transformation Itérative et incrémentale [PSU-01] (p. 3) Dans notre cas, une itération représente la création d un MCD, la source, et d un MLD, la cible, par transformation. Un incrément désigne un changement entre deux itérations qu il faut prendre en compte. Cela signifie que lorsque le concepteur apporte une modification au MCD de l itération 1 Site web du projet : JULIEN OGI PAGE 2 SUR 11

4 courante (i) et effectue la conversion en MLD, le plugin doit vérifier s il existe une dissemblance avec le MLD de l itération précédente (i 1). Si c est le cas, il transformera le modèle cible en tenant compte du delta, autrement dit de la différence entre les deux modèles. Le MLD ne sera donc pas entièrement supprimé et recréé, seuls les changements apportés au MCD courant (i) seront reportés au MLD. La première itération ne pose pas de problème de transformation étant donné que tous les éléments du MCD seront transformés en éléments du MLD. C est dès la deuxième itération que cela se compliquera et qu il sera nécessaire de vérifier s il existe une distinction entre les modèles. [PSU-01] (pp. 2-3) Actuellement ce plugin fait la transformation itérative et incrémentale d un modèle conceptuel de données en modèle logique de données pour le SGBDR d Oracle car c est celui utilisé par l école dans l apprentissage des bases de données. En plus de cette transformation il génère également des APIs de tables qui permettent l audit et la journalisation de celles-ci. Mais il prend aussi en compte d autres spécificités comme la problématique des graphes non orientés et l auto-génération de la clé primaire. Une fois le modèle logique de données créé il est possible de générer les éléments contenus dans ce dernier dans la base de données de notre choix grâce aux fonctionnalités de Visual Paradigm. Ce projet est né suite à l abandon de certains ateliers de génie logiciel, qui permettaient ce genre de transformation, par leurs éditeurs. [PSU-01] (p. 2) Bien entendu le plugin est voué à évoluer et surtout à prendre en compte d autres SGBDR comme SQL Server, MySQL, PostgreSQL, etc Ce travail a pour but de reprendre le plugin actuellement disponible (la version ) et de l adapter pour prendre en compte le SGBDR SQL Server. Le travail demandé n est donc pas de faire un nouveau plugin où seuls les éléments propre au SGBDR de Microsoft figurent mais bien d ajouter ces éléments dans le plugin existant. Il faut donc trouver le moyen de faire cohabiter les deux technologies. Les paragraphes suivants expliquent quelques-unes des notions abordées ci-dessus. L ingénierie dirigée par les modèles (MDE, pour Model Driven Engineering) permet, grâce aux modèles, de concevoir tout ou partie d une application. Grâce au MDE il est par exemple possible de transformer un modèle en un autre, d automatiser la génération de code ou encore de cibler plusieurs plateformes (Oracle, SQL Server, MySQL, etc.) à partir d un seul modèle et de ce fait d augmenter la productivité et d assurer la pérennité des applications réalisées. Un modèle est une abstraction de la réalité. Il permet de s abstraire des détails inutiles et d apporter une meilleure compréhension du problème à tout intervenant concerné par la réalisation du travail. Visual Paradigm (VP) est un logiciel permettant de créer des diagrammes UML comme des diagrammes de classes ou de cas d utilisation par exemple. Mais aussi de générer du code de programmation, de modéliser des bases de données et de générer le code SQL correspondant ou encore de modéliser des processus métier entre autres. Les concepteurs de VP mettent à disposition pour les développeurs une API Java, l OpenAPI 2, pour pouvoir développer des plugins. Une API (Application Programming Interface) est une interface qui propose un ensemble de classes, méthodes ou fonctions dans le but d offrir des services à d autres logiciels. Elle fournit une porte d accès à une fonctionnalité en cachant les détails de la mise en œuvre. [WIKI-01] 2 La Javadoc de l OpenAPI est disponible à l adresse suivante : L archive Java quant à elle est disponible dans le dossier lib de la distribution de VP JULIEN OGI PAGE 3 SUR 11

5 Un plugin est un élément composé d un ensemble de fichiers informatiques qui vient se greffer à un logiciel et en étend les fonctionnalités. Un plugin ne peut être utilisé seul, il dépend du logiciel sur lequel il vient s ajouter. Un modèle conceptuel de données représente la structure des données sans aucune contrainte économique, technique ou d organisation. Il est composé d entités contenant différents attributs et d associations [PSU-02] (p. 1) Un MLD prépare un plan de mémorisation des données. Il est enrichi de caractéristiques qui lui sont propres et qu il n est pas judicieux de représenter au niveau conceptuel comme les champs d audit et les tables de journalisation par exemple. Les entités du MCD sont transformées en tables. [PSU-02] (p. 1) Un MPD réalise le plan de mémorisation des données en fournissant le code informatique de création des éléments du MLD. [PSU-02] (p. 1) Tout au long des documents deux différents modèles de données seront utilisés. Un pour démontrer le fonctionnement général du plugin et l autre pour illustrer les graphes non orientés. Les modèles seront volontairement simples et permettront de ce fait d aller à l essentiel. Le lecteur peut trouver ces modèles au Chapitre 3 de la partie théorique État de l art Comme décrit plus haut, le plugin est déjà existant. De ce fait seules les nouvelles notions apportées par ce travail seront abordées en détail 3. Si le lecteur désire avoir plus de précisions sur le projet MVC- CD il peut se rendre sur le site web dédié 4. La version actuelle du plugin effectue sans difficulté la transformation d un MCD en MLD. Toutefois pas de manière incrémentale car cette fonction est en cours de développement. Pour recréer un MLD il est nécessaire de le supprimer d abord, ensuite seulement l utilisateur peut transformer son MCD. Cela ne présente pas un problème pour la démarche de ce travail car c est une fonctionnalité globale au plugin et ne concerne pas seulement SQL Server. 3 L étudiant propriétaire de ce travail ne s approprie en aucun cas les éléments du plugin déjà existants qu il n a pas développé lui-même et fait un effort pour signaler tout contenu déjà existant 4 Site web du projet MVC-CD : JULIEN OGI PAGE 4 SUR 11

6 2.2. Chaîne de valeur 1) On dessine nos entités en les enrichissant d attributs 2) On démarre la transformation du MCD en MLD grâce au menu contextuel 3) Le plugin effectue la transformation 4) Le MLD est créé ainsi que toutes les tables (avec colonnes d audit), les tables de journalisation, les vues (en cas de graphes non orientés), les types TABLE, les triggers, les schémas et fonctions et procédures 5) Grâce aux fonctionnalités de VP il est possible de générer un script pour créer la base de données Figure 2 Chaîne de valeur 6) Les éléments du MLD sont pérennisés dans la base de données Le point 4 ci-dessus ne concerne que les éléments en lien avec SQL Server. Avec d autres SGBDR le résultat serait différent. Mais le fonctionnement général de l ensemble reste le même. JULIEN OGI PAGE 5 SUR 11

7 2.3. Principe de fonctionnement des APIs de tables Les APIs de tables permettent d enrichir le modèle physique de données grâce à la création d un script Transact-SQL permettant d automatiser l audit et la journalisation des tables, le schéma ci-dessous explique leurs fonctionnements. Figure 3 Principe de fonctionnement des APIs de tables Ci-dessous est exposé le déroulement des opérations : 1) L utilisateur opère une instruction d insertion, de mise à jour ou de suppression sur une table. 2) Une fois les données insérées le trigger respectif se déclenche. 3) Le trigger appelle la fonction de mise à jour des valeurs d audit. 4) La fonction retourne les données mises à jour. 5) Les valeurs d audit de la table sont mises à jour. 6) Le trigger appelle la procédure de journalisation qui insère les données dans la table de journalisation. JULIEN OGI PAGE 6 SUR 11

8 2.4. Fonctionnalités du plugin Les fonctionnalités du plugin devront être les suivantes : Transformation MCD MLD pour SQL Server Génération de colonnes d audit pour les tables Génération des tables de journalisation Génération des triggers Génération des fonctions de mise à jour des valeurs d audit Génération des procédures de journalisation Génération des types TABLE Génération des schémas Création de la vue pour les associations réflexives non orientées Génération du trigger qui empêche la saisie directe Génération du trigger sur la vue Il faut bien comprendre que les fonctionnalités ci-dessus sont déjà existantes pour le SGBDR d Oracle. Seule la terminologie de certaines dénominations change et certains concepts varient mais au niveau du fonctionnement global il ne sera pas nécessaire d apporter de modifications au code. 3. Technologies utilisées Ci-dessous sont présentées les différentes technologies utilisées dans le cadre de ce travail. Eclipse Java EE IDE for Web Developers. Version Juno Service Release 2 Build id Visual Paradigm Entreprise Edition Version 11.1 Build Visual Paradigm Entreprise Edition Version 12.1 Build Windows Server 2008 Standard SP2 Microsoft SQL Server 2012 (SP1) Version Java JDK 1.7.0_40 JULIEN OGI PAGE 7 SUR 11

9 Plugin MVC-CD Une mise à jour de la version de Visual Paradigm a été obligatoire car plus supportée par l école. La majeure partie des tests a été effectuée sur la version 11.1 mais la version 12.1 supporte, après quelques adaptations, le plugin. 4. Les différentes parties Les documents écrits sont partagés en plusieurs parties distinctes : Introduction : présente le projet ainsi que des éléments complémentaires nécessaires à la compréhension des parties théoriques et pratiques. Sont également présentées dans ce document les technologies utilisées, la présentation des parties, le code graphique, quelques abréviations rencontrées au cours de la lecture ainsi que les références principales. Résumé : une page A4 présentant succinctement le projet. Partie théorique : présente la synthèse des ouvrages utilisés pour la réalisation de la partie pratique. C est dans ce document que l on retrouve les éléments de référence permettant d appuyer et de justifier les choix entrepris dans la partie pratique. Partie pratique : présente le traitement du problème expliqué dans l introduction. On y retrouve la démarche suivie et les résultats obtenus ainsi qu une conclusion sur le travail effectué. Bibliographie : indique toutes les sources bibliographiques qui ont été nécessaires au déroulement du travail. Partie administrative : regroupe tous les documents officiels rédigés durant le travail comme les procès-verbaux, le suivi hebdomadaire du travail ou encore la demande de ratification. Annexes : contiennent les scripts de création des objets dans la base de données générés par VP, ainsi qu un script de démonstration des fonctionnalités. L archive du plugin fait également partie des annexes. 5. Code graphique Pour pouvoir distinguer facilement certains éléments au travers des documents la mise en place d un code graphique a été retenu. Le texte en gras dans une phrase aide à faire ressortir des éléments importants. Le texte en bleu indique une référence vers un chapitre, une figure ou un tableau. Les mots en italique au sein d un paragraphe indiquent tout identifiant d éléments du plugin, de Visual Paradigm ou de modélisation (noms de tables, de colonnes, de contraintes, noms de classes Java, de packages ou fonctions, etc.) Les éléments écrits en Courrier New contenus dans un paragraphe indiquent toutes instructions du langage SQL. Si ces éléments sont contenus dans une «boîte» comme ci-dessous alors ils représentent du code (SQL, Java) ou tous éléments originaires du plugin. JULIEN OGI PAGE 8 SUR 11

10 Éléments de code : Boîte contenant du code La lecture des bouts de code à travers les documents n est pas forcément aisée et lisible. Si le lecteur désire avoir le code source à disposition, il peut le trouver sur le CD-ROM disponible avec les documents. 6. Abréviations Une série d abréviations sont utilisées dans les documents. Leur signification est décrite ci-dessous. Abréviation Signification API Application Programming Interface CLR Common Language Runtime dbo database owner DML Data Manipulation Language ETL Extract Transform Load HEG Haute Ecole de Gestion HES-SO Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale 5 IDE Integrated Development Environment JDK Java Development Kit MCD Modèle Conceptuel de Données MDE Model Driven Engineering MLD Modèle Logique de Données MPD Modèle Physique de Données MSIL MicroSoft Intermediate Language MVC-CD Modèle-Vue-Contrôleur Contrôleur de Données ODBC Open Database Connectivity OLAP Online Analytical Processing OLE DB Object Linking and Embedding Database OLTP Online Transaction Processing PL/SQL Procedural Language / Structured Query Language SGBD Système de Gestion de Base de Données SGBDR Système de Gestion de Base de Données Relationnelles SQL Structured Query Language UML Unified Modeling Language 6 VB Visual Basic 7 VP Visual Paradigm 8 W3C World Wide Web Consortium 9 Tableau 1 Abréviations 5 Site web : 6 Site web : 7 Site web : 8 Site web : 9 Site web : JULIEN OGI PAGE 9 SUR 11

11 7. Références La partie théorique de ce travail est principalement basée sur ces deux ouvrages pour appuyer les propos avancés. SQL Server 2008 SQL, Transact SQL Jérôme Gabillaud Editions ENI ISBN: SQL Server 2008 Etape par étape Mike Hotek Microsoft Press ISBN : Les références sont indiquées par un texte en italique et suivies d une balise pour indiquer l auteur du texte ainsi que les numéros de pages référencées, si besoin, entre parenthèses. Exemple : Voici du texte repris d un document. [ABC-01] (pp ) Le tableau ci-dessous met en relation le code de la balise avec l auteur. Code Auteur FCA Fabrice Camus GAB Jérôme Gabillaud HOT Mike Hotek NET Ressource internet diverse PSU Pierre-André Sunier SBE Steve Berberat WIKI Wikipédia 10 Tableau 2 Références 10 Site web : JULIEN OGI PAGE 10 SUR 11

12 8. Tables des illustrations Figures Figure 1 Transformation Itérative et incrémentale [PSU-01] (p. 3)... 2 Figure 2 Chaîne de valeur... 5 Figure 3 Principe de fonctionnement des APIs de tables... 6 Tableaux Tableau 1 Abréviations... 9 Tableau 2 Références JULIEN OGI PAGE 11 SUR 11