Item 141 TRAITEMENTS MÉDICAUX EN CANCÉROLOGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Item 141 TRAITEMENTS MÉDICAUX EN CANCÉROLOGIE"

Transcription

1 Item 141 TRAITEMENTS MÉDICAUX EN CANCÉROLOGIE Item N Traitement des cancers : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie. La décision thérapeutique multidisciplinaire et l'information du malade. Décrire les grands principes des traitements en cancérologie et expliquer la nécessité d'une décision multidisciplinaire en tenant compte de l'avis du patient. Expliquer les effets secondaires les plus fréquents et les plus graves des traitements, leurs signes d'appel et leur prévention. Dr William Jacot, CRLC Val d Aurelle Contact enseignant : william.jacot@montpellier.unicancer.fr

2 OBJECTIFS Ce document a pour objectif de faire la synthèse sur les sections chimiothérapie, hormonothérapie et thérapies ciblées de l item 141 de l ECN. Leurs principaux objectifs seront de : Décrire les grands principes des traitements en cancérologie Expliquer les effets secondaires les plus fréquents et les plus graves des traitements, leurs signes d appel et leur prévention Plus spécifiquement dans ce chapitre : - Connaître les principaux types de traitements médicaux utilisés en cancérologie - Connaître les principes des mécanismes d action des traitements médicaux utilisés en cancérologie - Savoir décrire les principes du gain thérapeutique en chimiothérapie cytotoxique - Connaître les principales indications des traitements médicaux dans la stratégie multidisciplinaire en cancérologie - Connaître les principaux effets secondaires liés à l activité cytotoxique des molécules de chimiothérapie - Connaître le mécanisme d action et les moyens de prise en charge des nausées et vomissements liés à la chimiothérapie - Connaître les moyens thérapeutiques susceptibles de limiter les effets secondaires liés à l activité cytotoxique des molécules de chimiothérapie.

3 I LA CHIMIOTHÉRAPIE CYTOTOXIQUE I.1 Ce qu il faut comprendre 1) Le terme de «chimiothérapie» désigne en théorie l ensemble des traitements utilisant une molécule chimique administrée à visée thérapeutique (chimiothérapie antibactérienne = antibiothérapie, chimiothérapie cytotoxique anticancéreuse, chimiothérapie antiproductive en psychiatrie, etc.). Par assimilation, dans le langage courant, le terme de chimiothérapie fait généralement référence à la chimiothérapie anticancéreuse. Il s agit de l utilisation de molécules chimiques utilisées dans le traitement du cancer en raison de leurs propriétés communes de pouvoir détruire des cellules eucaryotes. 2) En ce qui concerne la chimiothérapie (nous verrons plus loin que ceci n est pas forcément vrai dans le cas des thérapeutiques ciblées), les cellules eucaryotes engagées dans le cycle de division cellulaire sont la cible préférentielle des molécules cytotoxiques. Cette observation a deux conséquences importantes : - l efficacité thérapeutique attendue sera d autant plus importante que le nombre de cellules tumorales engagées dans le cycle de division cellulaire est élevé : les tumeurs de croissance lente seront donc a priori moins sensibles à l action de la chimiothérapie que les tumeurs à croissance rapide, et il faudrait envisager de longues durées d exposition à la molécule cytotoxique pour essayer de contourner ce problème, - l action des drogues cytotoxiques ne se limite pas aux cellules tumorales, mais concerne également les tissus normaux, d où certains effets secondaires observés. Les tissus normaux les plus concernés sont bien sûr ceux dont le renouvellement est le plus rapide : moelle osseuse hématopoïétique, phanères, gamètes, épithélium digestif. 3) Le processus tumoral s associant à de multiples altérations du génome de la cellule tumorale, celles-ci vont se révéler plus sensibles à l effet cytotoxique des molécules de chimiothérapie anticancéreuse, et généralement dans une plus grande proportion que les cellules saines. Il est donc possible de créer un effet différentiel entre ces deux populations cellulaires. L absence de spécificité des molécules de chimiothérapie impose une gestion optimale de ce différentiel entre cellules tumorales et tissus sains pour obtenir un gain thérapeutique.

4 - La figure ci-dessus illustre l évolution théorique recherchée lors de la délivrance de cycles de chimiothérapie administrés à intervalles réguliers. La séparation des courbes au cours du temps est obtenue grâce à deux phénomènes : un plus grand nombre de cellules tumorales engagées dans le cycle cellulaire à chaque administration de la chimiothérapie et une capacité de récupération/réparation plus importante dans les tissus sains par rapport aux tissus tumoraux. - Un allongement de l intervalle de temps entre les cycles peut permettre une meilleure récupération des tissus sains, mais aussi des tissus tumoraux, d où une perte d efficacité. D où l intérêt d essayer de maintenir les intervalles inter-cure planifiés, bien entendu en l absence de contreindications à une reprise de la chimiothérapie.

5 4) Même si les cibles des molécules de chimiothérapie sont nombreuses, l action à l échelon de la cellule des molécules de chimiothérapie s exerce au niveau de deux cibles principales, l ADN et le fuseau mitotique : - L inhibition de la réplication de l ADN peut être obtenue par : Une interaction physique, comme avec les agents alkylants (cyclophosphamide, ifosfamide) ou apparentés (sels de platine) responsables de la création d adduits inter- et/ou intra-bin au niveau de l ADN, ou des agents intercalants (anthracyclines, bléomycine), ou un mécanisme d interaction indirecte : introduction d analogues des bases nucléiques (5- FU, aracytine, gemcitabine), inhibiteurs enzymatiques des topo-isomérases (étoposide, irinotécan, topotécan, anthracyclines). - L inhibition de la dynamique fonctionnelle du fuseau mitotique est réalisée par les alcaloïdes de la pervenche (vinca-alcaloïdes, vincristine, vinblastine, vindesine, vinorelbine, vinflumine, inhibant la polymérisation de la tubuline) et les taxanes (docetaxel, paclitaxel, stabilisant la tubuline polymérisée). I.2 Les indications La chimiothérapie peut être utilisée à la phase métastatique ou à la phase localisée de la maladie cancéreuse. 1) En phase métastatique, l utilisation d un traitement médical pour traiter une maladie générale apparaît logique : - un objectif curatif (guérison des patients) ne peut être obtenu que dans environ 5% des cas : il concerne principalement certaines hémopathies et les tumeurs germinales, - la plupart des indications en phase métastatique ont donc un objectif palliatif d allongement de la survie (cancers du sein ou de l ovaire) et/ou de réduction des symptômes (cancers bronchiques, du pancreas ou de la prostate). 2) À la phase localisée de la maladie, la chimiothérapie peut être délivrée : - soit après le traitement local à visée curative (chirurgical et/ou radiothérapique) : il s agit d une chimiothérapie dite adjuvante dont le but est de détruire les micro-métastases présentes dès le diagnostic, et donc d augmenter la survie globale des patients (cancers du sein ou du colon) en

6 diminuant leur risque de récidive par destruction de la maladie micro-métastatique, - soit avant le traitement local à visée curative : il s agit d une chimiothérapie première ou néoadjuvante, dont le but est également de détruire les micro-métastases, mais aussi de faciliter le traitement local, en réduisant par exemple l importance de l acte chirurgical (cancers du sein). I.3 Les modalités d administration Les molécules de chimiothérapie sont administrées : - par voie le plus souvent intra-veineuse : la pose d une voie d abord centrale est impérative afin de limiter les risques d extravasation (avec un risque de nécrose plus ou moins important selon les molécules utilisées, les anthracyclines étant les molécules les plus toxiques dans cette situation) au niveau des veines périphériques des avantbras ; - d autres voies d administration peuvent être utilisées dans des circonstances particulières : orale (pour certaines molécules), intra-thécale (hémopathies), intraartérielle (métastases hépatiques des cancers colo-rectaux), - par cycles délivrés à intervalles réguliers - selon des posologies le plus souvent adaptées à la surface corporelle. I.4 Les effets secondaires La connaissance des effets secondaires de la chimiothérapie a pour principal intérêt de savoir mettre en œuvre les mesures de prévention qui permettent d en limiter l intensité. Trois groupes d effets secondaires peuvent être individualisés : - les nausées et vomissements, - les effets secondaires liés à l action cytotoxique sur les tissus sains, présents à des niveaux variables pour l ensemble des molécules de chimiothérapie - et les toxicités d organes spécifiques de certaines molécules de chimiothérapie (couples moléculeorgane).

7 1) Les nausées et vomissements (parfois regroupés sous le terme emesis) sont liés à un mécanisme d action central (récepteurs à la sérotonine, au niveau de l area postrema, en périphérie du quatrième ventricule), généré par des récepteurs périphériques, qui perçoivent les molécules de chimiothérapie comme des substances étrangères toxiques, et déclenchent le réflexe du vomissement dans l objectif de les rejeter. Leur prévention est assurée par l administration systématique de différentes familles de molécules anti-émétiques, associées selon le potentiel émétique de la molécule ou de l association de molécules de chimiothérapie utilisée(s). Il s agit des benzamides substitués, proches des neuroleptiques (métoclopramide, alizapride ), des sétrons (anti-récepteurs à la sérotonine), d un antagoniste sélectif des récepteurs de la substance P neurokinine 1 (NK1) (aprépitant) et des corticoïdes qui potentialisent l action des autres familles. On distingue classiquement les nausées et vomissements aigus (dans les 24 heures suivant l administration de la molécule de chimiothérapie), les nausées et vomissement retardées (de 24 heures à 5 jours post-chimiothérapie) et les nausées et vomissements anticipatoires, réagissant favorablement à un traitement anxiolytique. 2) Les effets secondaires liés à l action cytotoxique concernent : - La moelle osseuse hématopoïétique, avec la survenue d anémie, neutropénie et thrombopénie ; o Le risque de neutropénie est généralement maximal entre le huitième et le quinzième jour post administration. Le risque de complication (neutropénie fébrile) est proportionnel à la profondeur de la neutropénie et à sa durée. La survenue d une neutropénie de grade 4 (< 500 éléments/mm 3 ) compliquée de fièvre (un épisode 38,3 C, ou deux résultats 38,0 C à une heure d intervalle) ou de symptômes infectieux est une urgence médicale nécessitant une hospitalisation pour antibiothérapie parentérale. La prévention de la neutropénie peut être assurée par l administration de facteurs de croissance granulocytaires (G-CSF) en prévention primaire en cas de forte probabilité de neutropénie fébrile, ou en prévention secondaire après un premier épisode d aplasie. o L apparition d une anémie est généralement plus tardive, vu la durée de vie moyenne d un globule rouge. Sa prévention repose sur la correction d une carence martiale associée ou d un foyer inflammatoire sous-jacent. Son traitement curatif inclut l administration d érythropoïétine recombinante (action lente, 4-6 semaines) et la transfusion globulaire, d action rapide, généralement réservé à des anémies sévères ou décompensant des comorbidités. o Le risque de thrombopénie est généralement maximal entre le huitième et le quinzième jour post administration. Le risque de complications hémorragiques est proportionnel à la profondeur de la thrombopénie et à sa durée. Une thrombopénie sévère ou symptomatique peut nécessiter des transfusions plaquettaires.

8 - les épithéliums digestifs, avec la survenue de mucite et de diarrhée ; la prévention est limitée à des bains de bouche bicarbonatés. La recherche et le traitement d une surinfection mycotique (Candida albicans le plus souvent) ou virale (herpétique) d une mucite doit être systématiquement envisagé. - les phanères, et plus particulièrement les follicules pileux du cuir chevelu, dont la destruction entraîne une alopécie, réversible à l arrêt du traitement, de prévention difficile (casque réfrigérant réduisant la fréquence et la vitesse d apparition), - les gamètes, avec la survenue chez l homme d une azoospermie nécessitant une cryoconservation de sperme chez les patients jeunes. Chez les femmes, risque de ménopause chimio-induite. 2) Les principaux tissus sensibles à l action toxique de certaines molécules sont : - le rein : le cisplatine, en l absence d une hyperhydratation sodée, entraîne une insuffisance rénale aiguê irréversible ; le méthotrexate est pourvoyeur de néphropathies tubulaires, prévenues par une alcalinisation des urines ; - l urothélium : les alkylants (cyclophosphamide et ifosfamide) à dose cytotoxiques se révèlent toxiques pour l urothélium (cystite hémorragique), via un de leur métabolite, l acroléine. La prévention de cette toxicité repose sur une hydratation alcaline et l administration concomitante d uromitexan, qui va chélater l acroléine au niveau urinaire ; - le cœur : les anthracyclines ont une toxicité cumulative sur le myocarde qui nécessite une surveillance régulière, échographique ou scintigraphique, de la fonction ventriculaire ; un produit, le dexrazoxane, peut permettre de limiter cette toxicité ; le 5-Fluoro Uracile (5FU) peut déclencher des spasmes coronariens rappelant l angor de Pinzmétal. - le système nerveux périphérique : des doses cumulées de poisons du fuseau mitotique (vincaalcaloïdes et taxanes) et des sels de platine peuvent être à l origine d une neuropathie périphérique ; - le poumon, au niveau duquel peut se développer une fibrose interstitielle après des doses cumulées importantes de bléomycine.

9 II LES THÉRAPIES CIBLÉES Les progrès réalisés dans la compréhension des mécanismes de la cancérogenèse ont permis d identifier, au moins en partie, les anomalies moléculaires spécifiques présentes dans les cellules cancéreuses et responsables de la maladie. Lorsqu une anomalie moléculaire est identifiée dans un pourcentage significatif d un type de tumeur donnée, qu elle se révèle différentiellement exprimée entre les tissus sains et le tissu tumoral et que son ciblage permet de modifier l histoire naturelle de ladite tumeur, il est possible de développer une molécule ciblant spécifiquement cette anomalie. On parle alors de thérapeutique ciblée. Le développement d anticorps monoclonaux et de petites molécules ciblant ces anomalies moléculaires et inhibant leur activité a permis d accroitre l arsenal des traitements médicaux utilisés en cancérologie. Ces thérapies ciblées, par définition plus spécifiques des cellules tumorales, sont, en pratique, souvent associées à la chimiothérapie cytotoxique. Elles ont permis d augmenter l efficacité des traitements sans en majorer la toxicité de façon trop importante (mais tout en possédant des toxicités propres, généralement distinctes des toxicités classiques de la chimiothérapie cytotoxique), mais sont généralement limitées à une sous population tumorale au sein d un type de cancer donné. Deux ciblages ont plus particulièrement donné des molécules reconnues comme efficaces en clinique et utilisés en pratique quotidienne, l utilisation d anticorps monoclonaux dirigés contre des cibles membranaires et les inhibiteurs de la fonction tyrosine kinase, petites molécules diffusant à l intérieur des cellules tumorales et inhibant la fonction de ces enzymes responsables de la transduction du signal, de prise orale. Voici quelques exemples de thérapies ciblées utilisées en pratique quotidienne : 1- Ciblage des récepteurs de la famille HER (Human EGF Receptor) i. le trastuzumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la molécule HER-2, récepteur de facteur de croissance à activité tyrosine kinase, dont le niveau d expression est augmenté dans environ 15% des cancers du sein, par un mécanisme d amplification génique (cancers du sein dits HER-2 surexprimé ou amplifié) ; l association du trastuzumab à la chimiothérapie a permis d augmenter la survie des patientes ; il peut être utilisé en situation métastatique ou adjuvante. ii. le cetuximab est un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur transmembranaire du facteur de croissance appelé Epidermal Growth Factor (EGFR ou HER-1) et est indiqué dans

10 le traitement des cancers du colon métastatiques ainsi que dans les cancers ORL. iii. l erlotinib et le gefitinib sont deux molécules inhibitrices de l action enzymatique tyrosine kinase du récepteur de l EGF et sont utilisées dans le cancer bronchique localement avancé ou métastatique. iv. le lapatinib est une molécule inhibitrice de l action enzymatique tyrosine kinase du récepteur de l EGF et du récepteur HER-2. Il est utilisé dans le cancer du sein HER-2 surexprimé, au stade métastatique. 2- Certaines thérapies ciblées ont pour cible non pas la cellule tumorale proprement dite, mais son environnement. C est le cas des traitements visant à perturber les mécanismes de néo-angiogenèse que les cellules tumorales mettent en place au cours de leur développement pour assurer leur apport nutritionnel, ces thérapies sont dites anti-angiogèniques : i. le bévacizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre l un des principaux facteurs de croissance impliqués dans les processus de néo-angiogenèse, le Vascular Endothelial Growth Factor (VEGF) ; il utilisé dans le traitement des cancers du colon, du sein et bronchiques au stade métastatique. ii. le sorafénib et le sunitinib sont deux petites molécules inhibitrices la fonction tyrosine kinase du récepteur du VEGF (entre autre) ; ils sont indiqués dans le cancer du rein au stade métastatique. 3- l imatinib est une molécule inhibitrice de la fonction tyrosine kinase des protéines kinases c-abl et c-kit et est prescrite dans les leucémies myéloïdes chroniques (pathologie associée à une protéine de fusion abl-bcr, avec des résultats spectaculaires) et les tumeurs stromales digestives (GIST), présentant très fréquemment une surexpression de c-kit. 4- l anticorps monoclonal anti-cd20 (rituximab) est utilisé dans le traitement de certaines hémopathies malignes, notamment les lymphomes malins non hodgkiniens CD20+. Cette liste reste très évolutive, les thérapeutiques ciblées étant actuellement le champ de recherche et de développement le plus productif en oncologie.

11 III L HORMONOTHÉRAPIE Elle peut être considérée d une certaine façon comme la plus ancienne des thérapies ciblées dans la mesure où son principe repose sur l inhibition des récepteurs hormonaux (aux estrogènes ou aux androgènes) que certaines cellules tumorales ont la propriété de posséder et d utiliser pour leur développement et leur survie. Il existe une certaine confusion sur le terme, car il ne s agit pas au sens propre d une hormonothérapie mais d un traitement anti-hormonal, bloquant soit la sécrétion hormonale, soit l action de l hormone concernée au niveau de son récepteur cellulaire. Les trois principales localisations tumorales concernées sont le cancer du sein hormonodépendants (présentant une expression significative des récepteurs hormonaux au sein des cellules tumorales, environ 2/3 des cas), le cancer de la prostate et le cancer de l endomètre. L hormonothérapie peut être utilisée en situation adjuvante ou métastatique. Dans le cancer du sein, un pré requis reste la détermination de la présence de la cible (récepteur hormonal) au niveau des cellules tumorales. L action anti-hormonale peut être obtenue par : 1) une suppression de la fonction gonadique, chirurgicale (ovariectomie, pulpectomie) ou médicale (agoniste LHRH). Les agonistes LH-RH (triptoréline, leuproréline, goséréline) provoquent une désensibilisation des récepteurs de l hypophyse au LH-RH, de sorte que la sécrétion de LH n est plus effective. 2) des antagonistes des récepteurs aux estrogènes comme le tamoxifène ou le fulvestran, ou aux androgènes comme le bicalutamide. 3) des inhibiteurs de l aromatase (anastrozole, exemestane, létrozole) qui convertit les androgènes surrénaliens (testostérone et androstènedione) en estrogènes dans les tissus périphériques et les cellules tumorales. Ces médicaments sont donc indiqués en période post-ménopausique chez les patientes atteintes d un cancer du sein hormono-sensible. Avant la ménopause, la source œstrogénique liée à l aromatase reste minoritaire par rapport à la production ovarienne, et ces médicaments ne peuvent donc pas espérer induire un effondrement suffisant du taux d oestrogénes circulants.

12 CONCLUSION Les traitements médicaux du cancer font appel à un arsenal thérapeutique de plus en plus diversifié, à efficacité croissante, cependant la spécificité des effets secondaires associés à ces traitements, ainsi que la fenêtre thérapeutique restreinte de certains d entre eux (chimiothérapie) nécessitent une bonne connaissance de ces traitements et une prise en charge au sein de réseaux spécialisés et une concertation multidisciplinaire afin de garantir au patient une prise en charge optimale.

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 TRAITEMENTS, SOINS ET INNOVATION Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 C O L L E C T I O N Rapports & synthèses ANALYSE DE L ÉVOLUTION DE L USAGE DES MOLÉCULES INSCRITES SUR LA LISTE «EN SUS

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours Réanimation 15 (2006) 297 302 Mise au point Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours J. Fayette a,b, *, J.-Y. Blay a,b a Service

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques 2 V o l u m e Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques Volume 2 : Epidémiologie - Situation et actions Recherche des données d incidence estimée des cancers au Maroc Recherche des données

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Avoir un cancer après 70 ans

Avoir un cancer après 70 ans Recherche Information - Prévention - Dépistage Actions pour les malades et leurs proches Avoir un cancer G R A N D P U B L I C Edition actualisée juin 2009 Nous remercions chaleureusement le groupe des

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Les greffes de cellules souches

Les greffes de cellules souches A qui en parler? Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Les plateformes de génétique

Les plateformes de génétique Thérapies ciblées : de l anatomopathologie th l à la biothérapie i Les plateformes de génétique moléculaire PO Schischmanoff UF Génétique moléculaire et oncogénétique CHU Avicenne ACP FHF 29 mars 2012

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein

Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches. Les cancers du sein Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers du sein G R A N D P U B L I C Les cancers du sein Aujourd'hui, en France, comme dans de nombreux pays

Plus en détail

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015

Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules. Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Chimiothérapie des cancers bronchiques non à petites cellules Dr Aloulou Samir Médenine le 13 Juin 2015 Cas clinique Mr A.S agé de 55 ans grand tabagique consulte aux urgences pour céphalées évoluant depuis

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Principales toxicités des thérapeutiques ciblées

Principales toxicités des thérapeutiques ciblées Principales toxicités des thérapeutiques ciblées Didier S. Kamioner Hôpital Privé de l Ouest Parisien Trappes, France AFSOS mots-clés thérapie ciblée toxicités cancer LE TRAITEMENT DES TUMEURS MALIGNES,

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr

mon enfant a un cancer www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer GUIDE d information à l intention des familles www.e-cancer.fr mon enfant a un cancer Ce guide a été édité en août 2009 par l Institut national du cancer (INCa) et la Société française

Plus en détail

Cancer du sein métastatique

Cancer du sein métastatique Cancer du sein métastatique Définition Le cancer du sein est dit métastatique lorsque le cancer s'est propagé dans des endroits autres que le sein. Les endroits les plus communs où il y a des métastases

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

GUIDE DE L ASSURÉ. Optez pour l assurance. qui peut regrouper maladies graves et assurance vie

GUIDE DE L ASSURÉ. Optez pour l assurance. qui peut regrouper maladies graves et assurance vie GUIDE DE L ASSURÉ Optez pour l assurance qui peut regrouper maladies graves et assurance vie Ne laissez rien au hasard AU CANADA ON ESTIME QUE À chaque heure : 16,65 personnes apprendront qu elles sont

Plus en détail

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Cancéro dig. Vol. 2 N 3-2010 - 199-204 199 10.4267/2042/34592 DOSSIER THÉMATIQUE : ANTIANGIOGÉNIQUES ET CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Update on novel

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Anticorps et tumeurs solides Cibles établies et pistes prometteuses

Anticorps et tumeurs solides Cibles établies et pistes prometteuses MEDECINE/SCIENCES 2009 ; 25 : 1090-8 > Grâce aux progrès biotechnologiques récents, les anticorps monoclonaux constituent une nouvelle classe de médicaments pour le traitement des tumeurs solides. Afin

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Thérapies ciblées des cancers :

Thérapies ciblées des cancers : Thérapies ciblées des cancers : Pr. Gilles VASSAL Directeur de la Recherche Clinique et Translationnelle Institut Gustave Roussy, Villejuif Thérapies ciblées du cancer: Conséquences pour le biologiste

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

Le cancer du rein. Carcinome des cellules rénales. Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches

Le cancer du rein. Carcinome des cellules rénales. Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Le cancer du rein Carcinome des cellules rénales Une information de la Ligue contre le cancer pour les personnes concernées et leurs proches Impressum _Editrice Ligue suisse contre le cancer Effingerstrasse

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE NEUCHATEL, Suisse, 7 avril/prnewswire/ -- - LA LENALIDOMIDE est évaluée par l EMEA comme thérapie orale pour

Plus en détail

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron à Saint-Louis Cancers & imagerie médicale Un progrès majeur pour une meilleure prise en charge des patients. Accroitre les possibilités

Plus en détail

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON

Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Sommaire de la rubrique «Faire un don du sang» Site Internet des villes région Pays de la Loire FAIRE UN DON Page d accueil de la rubrique avec un point sur les besoins en sang de la région Page 2 Pourquoi

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions

Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions Anticorps, vaccins, immunothérapies allergéniques tout savoir sur les progrès de l immunothérapie en 20 questions De quoi se compose le système immunitaire? Chaque jour, des substances étrangères, appelées

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail