SOMMAIRE. Organisateurs : Y. PARC (Paris) 1. Traitement médical et radiologique de la diverticulite sigmoïdienne A. BROUQUET (Boulogne)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SOMMAIRE. Organisateurs : Y. PARC (Paris) 1. Traitement médical et radiologique de la diverticulite sigmoïdienne A. BROUQUET (Boulogne)"

Transcription

1 SOMMAIRE Organisateurs : Y. PARC (Paris) 1. Traitement médical et radiologique de la diverticulite sigmoïdienne A. BROUQUET (Boulogne) 2. Traitement chirurgical en urgence de la diverticulite sigmoïdienne L. BEYER (Marseille) 3. Prise en charge médicale des patients après diverticulite sigmoïdienne E. COTTE (Lyon) 4. Indication de sigmoïdectomie prophylactique pour pathologie diverticulaire J. LEFEVRE (Paris)

2 TRAITEMENT MEDICAL ET RADIOLOGIQUE DE LA DIVERTICULITE SIGMOÏDIENNE Antoine BROUQUET Service de Chirurgie Digestive et Oncologique Hôpital Bicêtre Assistance Publique Hôpitaux de Paris La diverticulite sigmoïdienne est une affection courante qui peut affecter 50 à 70 individus pour habitants/an en France. Le diagnostic évoqué à l examen clinique est confirmé par la réalisation d un scanner abdominopelvien, examen qui permet également de rechercher des signes de perforation diverticulaire limitée ou d abcès peri-sigmoïdien. L objectif du traitement de la diverticulite est tout d abord de diminuer les symptômes liés à l inflammation intraabdominale, mais également de limiter le risque de récidive à distance et enfin traiter les symptômes chroniques notamment douloureux de la diverticulite. Dans la très grande majorité des cas, la prise en charge de la diverticulite sigmoïdienne repose sur un traitement conservateur associant habituellement la diète à une antibiothérapie de courte durée très souvent débutée en hospitalisation par voie parentérale. Bien que les principes de ce traitement soient assez largement admis, des travaux récents ont montré que l efficacité des différentes composantes de ce schéma et notamment de l antibiothérapie sur la résolution des symptômes et le risque de récidive pouvait être remise en cause. L utilisation des antibiotiques pourrait être réservée aux formes cliniques les plus sévères et/ou compliquées et chez les malades immunodéprimés. En cas de diverticulite associée à un abcès perisigmoidien, un drainage radiologique peut être indiqué et permet d éviter une chirurgie en urgence associée à un risque de stomie élevé. A distance de l épisode de diverticulite, la réalisation d une coloscopie pour confirmer le diagnostic et éliminer une néoplasie colique est recommandée bien que l intérêt de ce attitude soit controversée. En ce qui concerne la prévention du risque de récidive, le rôle de l administration d un régime enrichi en fibres est encore débattu. L administration de probiotiques pourrait limiter les symptômes chroniques liés à la diverticulite mais semble sans effet sur le risque de récidive. Enfin d autres schémas thérapeutiques incluant les aminosalycilés seuls ou en association avec une antibiothérapie au long cours ont montré un intérêt limité sur le risque de récidive à long terme. En conclusion, les données publiées les plus récentes suggèrent que l antibiothérapie est inutile chez la majorité des malades ayant une diverticulite et devrait par conséquent être réservée aux formes compliquées et chez les malades à risque. Actuellement, aucune thérapeutique n a réellement fait la preuve de son intérêt dans la prévention du risque de

3 récidive de la divertictulite. L intérêt d un traitement par aminosalicylés au long cours en prévention du risque de récidive doit être confirmé. Références 1. Morris AM, Regenbogen SE, Hardiman KM, Hendren S. Sigmoid diverticulitis: a systematic review. JAMA 2014; Chabok A, Påhlman L, Hjern F, Haapaniemi S, Smedh K; AVOD Study Group. Randomized clinical trial of antibiotics in acute uncomplicated diverticulitis. Br J Surg 2012; 99: Comparato G, Fanigliulo L, Cavallaro LG, Aragona G, Cavestro GM, Iori V, Maino M, Mazzocchi G, Muzzetto P, Colla G, Sianesi M, Franzé A, Mario FD. Prevention of complications and symptomatic recurrences in diverticular disease with mesalazine: a 12- month follow-up. Dig Dis Sci 2007;52:

4 TRAITEMENT CHIRURGICAL EN URGENCE DE LA DIVERTICULITE SIGMOÏDIENNE Laura BEYER-BERJOT Service de Chirurgie Digestive, Hôpital Nord, Marseille. La prise en charge chirurgicale en urgence concerne les diverticulites perforées de stades Hinchey 3 et 4, et Hinchey 2 en cas d impossibilité ou d échec de drainage radiologique. Trois types d interventions chirurgicales peuvent être envisagées : la sigmoïdectomie sans rétablissement de la continuité digestive, ou intervention de Hartmann, la résectionanastomose (sigmoïdectomie avec anastomose colorectale) protégée (RAP) par une iléostomie temporaire, et le lavage laparoscopique plus ou moins associé à la suture d une perforation visible. La RAP et l intervention de Hartmann ont des durées opératoires et des suites comparables (morbidité majeure: 44% (RAP) vs. 40% (Hartmann) ; mortalité: 9% vs. 13%) mais si l on prend en compte le rétablissement de continuité (RC) secondaire, la RAP est supérieure en termes de durée opératoire totale, de nombre de complications et surtout de taux de RC (90% vs. 57% ; p = 0,005). Les études portant sur le lavage laparoscopique sont pour la plupart rétrospectives et de faibles effectifs. Des études randomisées sont en cours. Une étude non randomisée a comparé une série prospective de lavage à une série rétrospective de RAP, et retrouvait une durée d hospitalisation réduite dans le groupe lavage ainsi qu une diminution des complications intra-abdominales à la limite de la significativité. En théorie, en cas de péritonite diverticulaire Hinchey 3 (et 2 si drainage impossible/échec), il faut privilégier la laparoscopie exploratrice avec lavage et suture, avec conversion en laparotomie pour résection digestive si un large défect ou une péritonite Hinchey 4 est mis en évidence. En cas de suspicion de péritonite Hinchey 4, on procède à une résection par laparotomie, en privilégiant la RAP plutôt que l intervention de Hartmann. En pratique, le choix est à adapter selon le stade Hinchey, la présentation clinico-biologique (on priviligiera une intervention «simple» de type Hartmann en cas de mauvaise tolérance), le terrain (en particulier envisage-t-on un RC en cas de patient âgé ou débilité) et l expérience du chirurgien. Références 1) Mc Dermott, et al. Minimally invasive and surgical management strategies tailored to 2) The severity of acute diverticulitis. Br J Surg 2014; 101:e90-9.

5 3) Oberkofler, et al. A multicenter randomized clinical trial of primary anastomosis or Hartmann's procedure for perforated left colonic diverticulitis with purulent or fecal peritonitis. Ann Surg 2012; 256: ) Karoui, et al. Laparoscopic peritoneal lavage or primary anastomosis with defunctioning stoma for Hinchey 3 complicated diverticulitis: results of a comparative study. Dis Colon Rectum 2009; 52: ) Afshar, et al. Laparoscopic peritoneal lavage for perforated sigmoid diverticulitis. Colorectal Dis 2011; 14: ) Swank, et al. Early experience with laparoscopic lavage for perforated diverticulitis. Br J Surg 2013; 100: ) Rogers, et al. Laparoscopic lavage for perforated diverticulitis: a population analysis. Dis Colon Rectum 2012; 55:932-8.

6 PRISE EN CHARGE MEDICALE DES PATIENTS APRES DIVERTICULITE SIGMOÏDIENNE Que faire après une crise de sigmoïdite aigue? Eddy COTTE Centre Hospitalier Lyon-Sud, Service de chirurgie digestive et endocrinienne 165, chemin du grand Revoyet, Pierre-Bénite cedex Introduction La diverticulose est une pathologie courante dans les pays occidentaux (de 10% de la population avant 40 ans à 50-80% de la population après 80 ans) 1. Et on estime que 10 à 25% des patients présentant une diverticulose auront au moins une crise aigüe de diverticulite (généralement sur le sigmoïde) au cours de leur vie2. La conduite à tenir après une crise de sigmoïdite aigue diverticulaire (SAD) traitée médicalement avec succès reste débattue. De nombreuses sociétés savantes ont édicté leurs recommandations qui sont parfois anciennes et basées le plus souvent sur des études de faible niveau de preuve. Le but de cette mise au point est de clarifier la conduite à tenir après une crise de SAD traitée médicalement avec succès. Nous aborderons successivement la question du bilan à réaliser et notamment de la coloscopie puis des règles diététiques et enfin des traitements préventifs de récidive. Les indications du traitement chirurgical prophylactique après sigmoïdite aigue ne seront pas abordées ici et font l'objet d'une autre mise au point de ce fascicule. Intérêt de la coloscopie systématique L'intérêt potentiel d'une coloscopie après une poussée de SAD est de rechercher un diagnostic différentiel en particulier un cancer du côlon. Les recommandations professionnelles françaises ne recommandent pas la réalisation systématique d'une coloscopie après SAD3. Celle-ci est contre-indiquée à la phase aigüe du fait du risque de perforation et peut-être discutée à distance de la poussée (après 6 semaines4). La plupart des recommandations internationales soutiennent elles la réalisation d'une coloscopie à distance du diagnostic scannographique de SAD du fait du risque de méconnaitre une lésion cancéreuse. Ainsi, l'american Society of Colon and Rectal Surgeon (ASCRS) et l'european Association for Endoscopic Surgery (EAES) recommandent sans discussion la réalisation d'une coloscopie pour tous les patients après une première poussée de SAD5-6. D'autres sont plus modérés, comme la Danish Surgical Society (DSS) qui admet qu'il n'y a probablement pas de sur-risque

7 de cancer après une poussée de SAD chez un patient asymptomatique, mais qui recommande toutefois la réalisation d'une coloscopie7. Ces recommandations sont toutefois basées sur des études de faible niveau de preuve. Deux études récentes semblent montrer qu'il n'y a probablement pas de bénéfice à recommander systématiquement la réalisation d'une coloscopie. La première est une étude contrôlée multicentrique française comparant les données de la coloscopie de 404 patients ayant présentés une SAD à celles de 404 patients asymptomatiques sans facteur de risque de cancer ayant eu une coloscopie de dépistage8. Le risque de découvrir un cancer après SAD était le même que dans le groupe contrôle (0.25 vs 0.25%) et le risque de découvrir un adénome avancé (>10 mm ou dysplasie de haut grade ou composante villeuse>25%) était inférieur au groupe contrôle (2,7 % vs 6,7%, p<0.01). La deuxième est une méta-analyse regroupant les résultats de 8 études soit 1796 patients9. Dans cette méta-analyse le taux de détection de néoplasie avancée (cancer + adénome avancé) lors de la coloscopie après SAD est de 5,0% et inférieur aux chiffres retrouvés dans la plupart des campagnes de dépistage nationales pour la population générale (7,9% en Allemagne, 8,7% aux Pays-Bas par exemple10-11). Ces deux études concluent donc qu'il n'y a pas de sur-risque de découvrir chez les patients ayant présenté une crise de SAD une néoplasie avancée par rapport à la population générale. Et ils concluent donc à l'inutilité de la coloscopie systématique après une crise de SAD non compliquée chez un patient asymptomatique et à la possibilité de cibler les indications. On peut donc actuellement limiter les indications de coloscopie après SAD: - aux patients ayant présenté une crise compliquée (pour lesquels le risque de découvrir un cancer est plus important), - aux patients restant symptomatiques après traitement médical, - aux patients présentant des facteurs de risque de cancer colorectal, - lorsque le scanner diagnostique de la crise de SAD est douteux (épaississement irrégulier, adénopathies suspectes, ), - à titre systématique si une chirurgie à froid est envisagée. Les autres modalités d'exploration du cadre colique (lavement opaque, coloscanner, coloscopie virtuelle) sont mal ou peu évaluées dans cette indication et ne peuvent être recommandées à la place de la coloscopie.

8 Prévention des récidives Le risque de récidive après une première crise de SAD est non négligeable de l'ordre de 30-40% C'est pourquoi de nombreux traitements sont proposés pour tenter de limiter ce risque de récidive. Règles diététiques Une des hypothèses physiopathologiques du développement de la maladie diverticulaire est l'augmentation de la pression luminale colique engendrée par un appauvrissement en fibres de notre régime alimentaire. Ceci expliquerait l'augmentation de la prévalence de la maladie dans nos pays occidentaux au cours du siècle passé liée à l'appauvrissement progressif de notre régime alimentaire en fibre. Cette hypothèse explique également la rareté de cette pathologie dans les pays en voie de développement où les régimes alimentaires sont pour l'instant encore riches en fibre. Cet effet des fibres alimentaires sur la maladie diverticulaire a été validé sur une étude de cohorte américaine sur patients14. C'est donc logiquement que des régimes riches en fibres sont proposés pour éviter le développement de la maladie diverticulaire et le risque de nouvelle crise de SAD. Cependant aucun consensus national ou international ne statue réellement sur l'utilité d'un tel régime après une crise de SAD. Trois études randomisées ont évalué l'intérêt d'un régime riche en fibre après SAD15. Seules deux étaient positives sur l'amélioration des symptômes, mais aucune n'a évalué le risque de récidive. Il n'y a donc pas de base scientifique pour recommander un régime riche en fibre chez un patient non symptomatique ou pour limiter le risque de récidive. En France, l'usage est de laisser quelques jours (parfois jusqu'à un mois) le colon au repos avec un régime sans fibre ("sans résidus") dans les suites immédiates de la crise de SAD. Là aussi cette attitude n'est basée sur aucun fondement scientifique mais plutôt sur du bon sens qui pousse le clinicien à ne pas trop surcharger un colon inflammatoire à risque de perforation. A distance de la crise, bien que la littérature n'apporte pas la preuve d'un bénéfice, il ne peut pas être délétère pour le colon et la santé en général du patient d'avoir un régime plus riche en fibre et moins riche en graisse. Même en l'absence de preuve scientifique des conseils diététiques de bon sens peuvent être données au patient. On entend parfois également des recommandations pour ces patients d'éviter certains types d'aliments qui risqueraient de se "bloquer" dans les diverticules ou de perforer (graines, cacahuètes, ). Il n'y a aucune donnée dans la littérature étayant ces recommandations. Et donc aucun aliment ne doit être considéré comme néfaste et interdit pour ces patients.

9 Traitement médicamenteux De nombreuses thérapeutiques ont été testées pour tenter de limiter le risque de nouvelle crise. Aucune d'entre elles n'est actuellement formellement recommandée par les sociétés savantes en l'absence d'études de niveau de preuve suffisant. Une étude récente a évalué l'intérêt d'une décontamination du tube digestif par antibiotiques non absorbable administrés de manière cyclique (rifaximim 400mgx2/j une semaine par mois durant 1 an). Cette étude randomisée ouverte conclue à une diminution du risque de récidive dans le groupe antibiothérapie (odds ratio 3,2; 95%CI [1,16-8,82], p=0,025) mais l'étude a été interrompue faute de recrutement suffisant16. On ne peut donc pas conclure définitivement, mais cette étude ouvre des perspectives intéressantes. On ne connait cependant pas l'impact d'un tel traitement au long cours sur les modifications de la flore bactérienne et les risques de résistances aux antibiotiques potentiellement induits. L acide 5 amino-salicyclique (ou mésalazine) connu pour son utilisation dans les maladies inflammatoires de l'intestin a également fait l'objet d'études dans la diverticulose. Plusieurs études randomisées ont été conduites mais sont contradictoires sur l'efficacité de la mésalazine dans la prévention des récidives de SAD17-19 mais semble montrer un intérêt sur le traitement des symptômes chroniques de la maladie diverticulaire. Enfin, les probiotiques qui sont des micro-organismes vivants qui une fois absorbés vont modifier la flore intestinale ont également fait l'objet de plusieurs études. Même si certaines données sont encourageantes, aucune n'a démontré l'efficacité des probiotiques dans la prévention des récidives après SAD20. En somme plusieurs thérapies sont prometteuses dans la prévention des récidives, mais aucune n'a à ce jour fait la preuve de son efficacité et ne peut donc être actuellement recommandée. Des études complémentaires sont indispensables pour valider leur indication après une crise de SAD. Conclusions En conclusion, aucune recommandation sur la conduite à tenir après une crise de SAD n'a de fondement scientifique. La coloscopie ne doit probablement pas être systématique mais ciblée pour les patients à risque. Les recommandations sur l'alimentation riche en fibre sont des recommandations de bon sens mais non démontrées et enfin les thérapeutiques médicamenteuses sont encore au stade des études préliminaires et ne peuvent être recommandées en routine.

10 Références 1- Ferzoco LB, Raptopoulos V, Silen W. Acute diverticulitis. N Engl J Med 1998; 338: Stollman N and Raskin JB. Diverticular disease of the colon. Lancet 2004; 363: Zins M, Bruel JM, Pochet P et al. Quelle est la valeur diagnostique des différents examens dans la diverticulite simple et compliquée? Quelle doit être la stratégie diagnostique? Gastroenterol Clin Biol 2007;3S15-3S19 4- Vennix S, Moton DG, Hahnloser et al. Systematic review of evidence and consensus on diveticulitis: an analysis of national and international guidelines. Colorectal Dis 2014; May 7 5- Rafferty J, Shellito P, Hyman NH et al. Practice parameters for sigmoid diverticulitis. Dis Colon Rectum 2006; 49(7): Agresta F, Ansaloni L, Baiocchi GL et al. Laparoscopic approach to acute abdomen from the Consensus Development Conference of SICE, ACOI, SIC, SICUT, SICOP and EAES. Surg Endo 2012; 26(8): Andersen JC, Bundgaard L, Elbrond H et al. Danish national guidelines for treatment of diverticular disease. Dan Med J 2012; 59(5):C Lecleire S, Nahon S, Alatawi A et al. Diagnostic impact of routine colonoscopy following acute diverticulitis: A multicenter study in 808 patients and controls. United European Gastroenterol J 2014; 2(4): Daniels L, Unlu C, Wijkerslooth TR et al. Routine colonoscopy after left-sided acute uncomplicated diverticulitis: a systematic review. Gastrointestinal Endo 2014; 79(3): Bokemeyer B, Bock H, Huppe D et al. Screening colonoscopy for colorectal cancer prevention: a result from German online registry on cases. Eur J Gastroenterol Hepatol 2009; 21: Stoop EM, de Haan MC, de Wijkerslooth TR et al. Participation and yield of colonoscopy versus non-cathartic CT colonography in population-based screening for colorectal cancer: a randomised controlled trial. Lancet Oncol 2012; 13: Hall, JF, Roberts PL, Ricciardi R et al. Long-term Follow-up after an initial episode of diverticulitis: what are the predictors of recurrence? Dis Colon Rectum 2011; 54(3): Lahat A, Avidan B, Sakhnini E et al. Acute diverticulitis: a decade of prospective follow-up. J Clin Gastroenterol 2013; 47: Aldoori WH, Giovannucci EL, Rockett HRH et al. A prospective study of diet and the risk of symptomatic diverticular disease in men. Am J Clin Nutr 1994; 60:757-64

11 15- Unlu C, Daniels L, Vrouenraets BS et al. A systematic review of high-fibre dietary therapy in diverticular disease. Int J Colorectal Dis 2012; 27: Lanas A, Ponce J, Bignamini A et al. One year intermittent rifaximin plus fibre supplementation vs fibre supplementation alone to prevent diverticulitis reccurence : a proofof-concept study. Dig Liver Dis 2013; 45: Smith J, Humes D, Garsed K et al. Mechanistic randomised control trial of mesalazine in symptomatic diverticular disease. Gut 2012; A51-A Kamm M. Prevention of recurrence of diverticulitis (PREVENT 1) 2013 (NCT ). 19-Raskin JB. Prevention of recurrence of diverticulitis (PREVENT 2) 2012 (NCT ). 20- Tursi A. Preventing recurrent acute diveticulitis with pharmacological therapies. Ther Adv Chronic Dis 2013; 4(6):277-86

12 INDICATION DE SIGMOÏDECTOMIE PROPHYLACTIQUE POUR PATHOLOGIE DIVERTICULAIRE Que Reste-t-il des indications pour une sigmoïdectomie prohpylactique pour pathologie diverticulaire? Jérémie LEFEVRE Service de Chirurgie Générale et Digestive, Hôpital Saint-Antoine, APHP Introduction La diverticulose colique est une affection fréquente dans les pays occidentaux qui affecte 5 à 10 % des plus de 45 ans et 75% des plus de 85 ans. Dans 80% des cas, elle reste quiescente. La gravité de cette pathologie acquise tient à ses complications qui surviennent dans 10 à 25% des cas et qui vont de la simple diverticulite à la péritonite stercorale. Quelques notions sont à prendre en considération avant d envisager la chirurgie : Les séries anciennes rapportaient des taux de récidive après une première poussée de diverticulite non compliquée de plus de 40%. Des séries prospectives plus récentes rapportent un taux de récidive de 30% après un suivi médian de 10 ans, le risque étant plus important durant les deux premières années. Après une première poussée, il y a donc 70% de chances de ne pas avoir de récidive dans les 10 ans. Le scanner initial a une valeur prédictive du risque de récidive. Si une récidive doit survenir, elle se fait pratiquement toujours sur le même mode que la première poussée. Il est exceptionnel qu une première poussée non compliquée soit suivie d une deuxième poussée sous la forme d une péritonite. La péritonite est habituellement un accident inaugural de la maladie diverticulaire. Le risque de stomie existe surtout lors d une poussée inaugurale compliquée. Le jeune âge est un facteur de risque de récidive après une poussée traitée médicalement avec succès, mais pour autant, l indication d une sigmoïdectomie élective reste à démontrer. Enfin, une sigmoïdectomie prophylactique comporte une morbidité propre, et peut induire des troubles fonctionnels postopératoires.

13 Les indications peuvent être divisées en raisonnables, indiscutables et discutables. Les indications raisonnables de sigmoïdectomie prophylactique sont : Une diverticulite chronique symptomatique qui répond mal ou pas du tout au traitement médical Une diverticulite qui récidive à l arrêt du traitement médical ++ Un risque majoré de récidive dû à un traitement anti-inflammatoire (AINS, corticoïdes) Un risque majoré de complication infectieuse (Immunodéprimé, transplanté, insuffisant rénal) Les indications indiscutables sont représentées par des complications irréversibles: Diverticulite compliquée de fistule (vésicale, vaginale, cutanée) Sténose symptomatique Pseudotumeur inflammatoire surtout si doute avec un cancer Les indications discutables sont représentées par des complications réversibles: Patient de moins de 50 ans Les formes compliquées d un abcès drainé avec succès Les péritonites Hinchey III traitées avec succès par lavage (risque de récidive de 0% dans l étude irlandaise ayant promu le lavage).

14 NOTES

15 NOTES

16 NOTES

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA

Janvier 2003 PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES RECOMMANDATIONS DE LA Janvier 2003 RECOMMANDATIONS DE LA PLACE DE L ENDOSCOPIE DANS LES COLITES MICROSCOPIQUES L. BEAUGERIE (Paris) Avec la collaboration de : G. GAY (Nancy), B. NAPOLEON (Lyon), T. PONCHON (Lyon), J. BOYER

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters

*smith&nephew IV3000 Pansement pour cathéters réactif à l'humidité. Le pansement idéal pour cathéters Le pansement idéal pour cathéters IV3000 diminue sensiblement le risque d infection en maintenant sec le site de ponction. IV3000 est jusqu à 8 fois plus efficace en terme d évaporation d humidité que

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques?

Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Faut-il encore traiter les cancers prostatiques? Pr Arnauld Villers Université Lille2 -France AFCOR 2013 Quelles données? Notion de lésions indolentes ou à risque Etudes observationnelles de patients traités

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD

Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD Straumann Emdogain AVANT QU IL NE SOIT TROP TARD PRÉSERVATION DES DENTS AVEC STRAUMANN EMDOGAIN Entre 5 et 15 % de la population souffre de parodontite sévère pouvant induire la perte de dents 1,2 Les

Plus en détail

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide Femme de 58 ans, opérée d un by-pass gastrique 2 ans auparavant. Depuis 10jours, nausées et vomissements. Quels sont les éléments sémiologiques significatifs à retenir sur ls images scanographiques après

Plus en détail

AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Le directeur général Maisons-Alfort, le 27 novembre 2014 AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à l évaluation de deux aliments diététiques

Plus en détail

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT

LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE. Prof. G. DURANT LE FINANCEMENT DES HOPITAUX EN BELGIQUE Prof. G. DURANT La Belgique (11 millions d habitants) est un pays fédéral. Le financement est organisé au niveau national sauf le financement des infrastructures

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

ROBOT ET CHIRURGIE AORTIQUE:

ROBOT ET CHIRURGIE AORTIQUE: ROBOT ET CHIRURGIE AORTIQUE: FAISABILITÉ ET PERSPECTIVES FUTURES Fabien THAVEAU, Nabil CHAKFE, Jean-Georges KRETZ Service de Chirurgie Vasculaire, Strasbourg INTRODUCTION CHIRURGIE MINI-INVASIVE: but:

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage. Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris

Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage. Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris Conduite à tenir devant des troubles digestifs au retour du voyage Laurent Beaugerie Hôpital Saint-Antoine, Paris Troubles digestifs au retour de voyage Diarrhée (> 2 selles/j de consistance anormale)

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA?

Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? Faut-il faire une corticothérapie prophylactique avant une césarienne élective pratiquée à 38 SA? (césarienne élective = césarienne pratiquée "à froid", en dehors du travail) C Dageville réanimation néonatale,

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

IMMED Monitoring vidéo porté

IMMED Monitoring vidéo porté IMMED Monitoring vidéo porté L indexation vidéo au service du soin des personnes Projet financé par PEPS S2TI CNRS et des bourses BQR de l Université Bordeaux 1 1 Contexte Maladies et dépendances liées

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

La Liste de Vérification Chirurgicale

La Liste de Vérification Chirurgicale La Liste de Vérification Chirurgicale Dre Shannon Fraser Professeure Assistant, Université McGill Chef de la division de chirurgie générale M Bobby Paré Coordonnateur en Soins Infirmiers bloc opératoire

Plus en détail

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib

Programme AcSé. Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib Programme AcSé Accès Sécurisé aux Innovations Thérapeutiques Deux études pilotes : AcSé - crizotinib et AcSé - vémurafenib G. Vassal, J.Y. Blay, C. Cailliot, N. Hoog-Labouret, F. Denjean, M. Jimenez, A.L.

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau

Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau Faciliter la transition de la guérison à la palliation en favorisant la communication entourant le choix de soins 16 avril 2009 19e congrès du Réseau de soins palliatifs du Québec, Montréal Julia Sohi

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps.

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Marco Estienne, Piero Glorialanza, Veronica Giasotto, Fabrizio Gandolfo, Marianella

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement Communiqué de presse Bayer HealthCare S.A.S. Parc Eurasanté 220, avenue de la Recherche 59120 LOOS France Tel.+333 28 16 34 00 www.bayerhealthcare.fr Favoriser l observance avec ALTO : l engagement de

Plus en détail

La chirurgie ambulatoire dans les pays de l OCDE

La chirurgie ambulatoire dans les pays de l OCDE La chirurgie ambulatoire dans les pays de l OCDE OCDE OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique 30 pays membres : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada,, Communauté Européenne,

Plus en détail

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services

Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services hospitaliers. Ce projet d amélioration de la qualité porte

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Pratiques exemplaires pour les soins des mii Prendre des mesures pour introduire un modèle intégré de soins multidisciplinaires axés sur le patient

Pratiques exemplaires pour les soins des mii Prendre des mesures pour introduire un modèle intégré de soins multidisciplinaires axés sur le patient Pratiques exemplaires pour les soins des mii Prendre des mesures pour introduire un modèle intégré de soins multidisciplinaires axés sur le patient COMPRENDRE. prendre contrôle. mieux vivre. CDHF.ca Pratiques

Plus en détail

Atelier santésuisse du 23.11.2005 Expériences en Grande- Bretagne: Mesure des résultats au niveau du NHS

Atelier santésuisse du 23.11.2005 Expériences en Grande- Bretagne: Mesure des résultats au niveau du NHS Atelier santésuisse du 23.11.2005 Expériences en Grande- Bretagne: Mesure des résultats au niveau du NHS Exposé de Robert Dobler PHD / NHS Mesure des résultats NHS, Grande- Bretagne Mon cabinet médical

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Spécialiste en chirurgie

Spécialiste en chirurgie SIWF ISFM Spécialiste en chirurgie y c. formations approfondies en - chirurgie générale et traumatologie - chirurgie viscérale Programme de formation postgraduée du 1 er juillet 2006 (dernière révision:

Plus en détail

Utilisation péri-opératoire des filtres caves

Utilisation péri-opératoire des filtres caves Utilisation péri-opératoire des filtres caves Philippe Girard Département Thoracique. Institut Mutualiste Montsouris, 42 boulevard Jourdan, 75014 Paris, France. Email : philippe.girard@imm.fr Introduction

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris

PROJET DE RECHERCHE. FSF 91 boulevard de Sébastopol 75002 Paris 2015 PROJET DE RECHERCHE Apport de la fluorescence pour la détection des ganglions sentinelles dans les cancers du sein FLUO-BREAST Praticien Hospitalo-universitaire Chirurgie cancérologique gynécologique

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie (Ordonnance sur les prestations de l assurance des soins, OPAS) Modification du 14 juin 2010 Le Département

Plus en détail