Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami

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1 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Volume I : Introduction et analyse diagnostique Ville de Matagami Septembre 2009

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3 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Volume I : Introduction et analyse diagnostique Ville de Matagami Septembre 2009 Tecsult Inc. Tous droits réservés.

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5 Table des matières 1 INTRODUCTION Contexte et mandat Méthodologie Contenu du Volume I CONTEXTE GÉNÉRAL DE MATAGAMI Historique Contexte géopolitique Situation géographique MILIEU NATUREL Topographie et géologie Climat Hydrographie Ressources minières Flore Faune MILIEU HUMAIN Démographie Origine et langue Âge et sexe Ménages et familles Projections démographiques Formation, emplois et revenus Niveau de scolarisation Professions Emplois Main-d œuvre Revenus Logement Éducation, santé et services sociaux Infrastructures scolaires Formation professionnelle Santé et services sociaux Qualité de vie Vie collective et communautaire Cohésion sociale Sentiment d appartenance Ouverture sur le monde Capital humain Relations avec les autres communautés Abitibi-Témiscamingue Communautés cries Jamésie MILIEU ÉCONOMIQUE Portrait global de l économie de Matagami Contexte et faits saillants Structure de l économie de Matagami Exploitation minière Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique i

6 5.2.1 Contexte Le camp minier de Matagami Le projet Éléonore Exploitation forestière Contexte Le secteur forestier à Matagami Construction et fabrication Contexte La construction et la fabrication Services et administrations publics Contexte Les services et administrations publics Commerce et services professionnels Contexte Les commerces et services professionnels Habitudes de consommation des Matagamiens Tourisme, hébergement et loisirs Contexte Le tourisme L hébergement Les loisirs La chasse et la pêche Transport et distribution Contexte Les infrastructures de transport Les activités de transport et de distribution Développements hydroélectriques Contexte L Hydroélectricité Le développement économique Contexte L entrepreneuriat L investissement MILIEU INSTITUTIONNEL Institutions spécifiques La Ville de Matagami Société d aide au développement des collectivités de Matagami Institutions régionales Municipalité de Baie-James Conférence régionale des élus de la Baie-James Société de développement de la Baie-James Centre local de développement de la Baie-James Carrefour jeunesse emploi Centre régional de santé et de services sociaux de la Baie- James Commission scolaire de la Baie-James Les Cris de l Eeyou Istchee Institutions provinciales et fédérales Ministère du Développement économique, de l Innovation et de l Exportation Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Ministère des Affaires municipales et des Régions Ministères des Transports du Québec ii Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

7 6.3.5 Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine Emploi-Québec Investissement Québec Développement économique Canada pour les régions du Québec Faits saillants BILAN DIAGNOSTIQUE Contexte général de Matagami Milieu naturel Milieu humain Milieu économique Milieu institutionnel ANNEXE A... LISTE DES PERSONNES CONSULTÉES ANNEXE B... DONNÉES STATISTIQUES DE LA POPULATION LISTE DES TABLEAUX Tableau Population des communautés de la région et distances routières par rapport à Matagami Tableau Dépôts de surfaces présents dans la région de Matagami Tableau Données climatiques moyennes de Matagami ( ) Tableau Nombre d entreprises de Matagami par secteur et taille d effectif (juin 2008) Tableau Éléments significatifs du contexte général de Matagami Tableau Éléments significatifs du milieu naturel de Matagami Tableau Éléments significatifs du milieu humain de Matagami Tableau Éléments significatifs du milieu économique de Matagami Tableau Éléments significatifs du milieu institutionnel de Matagami LISTE DES FIGURES Figure Schéma de l analyse et planification stratégique... 3 Figure Nombre d emplois de Matagami par secteur Figure Titres miniers du Nord-du-Québec LISTE DES CARTES Carte Carte de localisation... 5 Carte Caractérisation du territoire... 9 Carte Milieu naturel Carte Mines et infrastructures de transport Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique iii

8 SIGLES ET ABRÉVIATIONS ACCORD ACPT ARC ATR BIP CAAF CAE CBJNQ CFILINQ CFPJ CJE CLDBJ CLE COMAX CPE CRÉBJ CRSSS CRSSSBJ CSBJ DEC EVAQ FIER FTQ MAMROT MBJ MCCCF MDEIE MELS MRC MRNF MTQ OBNL PALV PASI PME SADC SDBJ SEBJ SOLIDE SOLIDEQ TIC TJCM UMQ Action concertée de coopération régionale de développement Association crie de pourvoirie et tourisme Administration régionale crie Association Touristique Régionale Bureau d interviewers professionnels Contrat d approvisionnement et d aménagement forestier Centre d aide aux entreprises Convention de la Baie-James et du Nord québécois Chemin de fer d intérêt local interne du Nord-du-Québec Centre de formation professionnelle de la Jamésie Carrefour-Jeunesse Emploi Centre local de développement de la Baie-James Centre local d emploi Comité de maximisation des retombées économiques Centre de la petite enfance Conférence régionale des élus de la Baie-James Centre régional de la santé et de services sociaux Centre régional de la santé et de services sociaux de la Baie James Commission scolaire de la Baie-James Développement économique Canada pour les régions du Québec Évacuations acromédicales du Québec Fonds d intervention économique régional Fédération des travailleurs du Québec Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du Territoire Municipalité de Baie-James Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine Ministère du Développement économique, de l Innovation et de l Exportation Ministère de l Éducation, des Loisirs et des Sports Municipalité régionale de comté Ministère des Ressources naturelles et de la Faune Ministère des Transports du Québec Organismes à but non lucratif Perte d autonomie liée au vieillissement Programme d appui stratégique à l investissement Petite en moyenne entreprise Société d aide au développement des collectivités Société de Développement de la Baie James Société de l énergie de la Baie-James Société locale d'investissement dans le développement de l'emploi Société locale d'investissement dans le développement au Québec Technologies de l information et des communications Table jamésienne de concertation minière Union des Municipalités du Québec iv Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

9 1 Introduction 1.1 Contexte et mandat Les responsables de la ville de Matagami (voir la carte 1.1 à la fin de la présente section) ont manifesté l intérêt de doter leur ville d un plan de développement. Cette préoccupation est née en grande partie de la perception de la vulnérabilité économique de la communauté et du besoin conséquent de diversifier la base économique. En effet, historiquement, les moteurs de développement de Matagami ont été peu nombreux, soit l exploitation minière et forestière et, dans une moindre mesure, les projets hydroélectriques de la région de la Baie-James. Ces secteurs ont connu un déclin important au cours des dernières décennies, avec des conséquences graves pour la Ville. En 1993, Matagami a élaboré pour la première fois un plan stratégique de développement. L objectif de ce plan était d équiper la collectivité d un outil de planification du développement, qui se ferait selon trois axes principaux : i) «la consolidation des secteurs économiques» présents à l époque (mines, forêts, hydroélectricité, transport et distribution, etc.); ii) «la diversification de la structure économique locale», surtout par le développement du tourisme; iii) la «mise en place des conditions favorables au développement de Matagami». Le plan couvrant un horizon de 15 ans, il a pris fin en Dès 2007, la ville de Matagami a entrepris des démarches afin d en arriver à un nouveau plan stratégique de développement pour prendre le relais de celui de Aux yeux des autorités municipales, ce plan devait contenir les principaux éléments suivants : un portrait détaillé des enjeux auxquels Matagami fait et devra faire face, et des atouts dont elle dispose; des objectifs et des axes pointus de développement à long terme, basés sur le diagnostic de la situation actuelle, qui permettront de faire face aux difficultés de l industrie minière et forestière ainsi que d encadrer ou d orienter de façon cohérente et optimale le développement touristique; des projets et des mesures de mise en œuvre qui permettront de concrétiser les objectifs de développement. Le plan de développement devait être élaboré en collaboration avec la collectivité matagamienne. Son objectif primaire, défini en consultation avec des intervenants locaux, serait le suivant : assurer la viabilité et la prospérité à long terme de la Ville. C est dans ce contexte que, en 2008, la Ville de Matagami a mandaté Tecsult pour l élaboration de son nouveau plan stratégique de développement. Ce plan est présenté sous forme d un rapport en trois volumes correspondant aux différentes étapes de l approche méthodologique : i) l analyse diagnostique; ii) la définition de la problématique et de la stratégie de développement; iii) le plan de mise en œuvre. 1.2 Méthodologie L approche méthodologique utilisée pour élaborer le Plan de développement de Matagami est un exercice d analyse et de planification stratégique séquentielle en quatre volets. Ce type d approche, inspiré du monde des affaires, vise à enchâsser les actions de Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

10 développement dans les réalités du milieu de façon à ce que le plan proposé soit cohérent, constructif et mobilisateur. Les quatre volets de l analyse et de la planification stratégique sont : 1) l analyse du milieu; 2) l analyse de la problématique de développement; 3) la définition de la stratégie de développement; 4) l élaboration du plan de mise en œuvre. Il s agit d une suite logique puisque les conclusions de chaque volet nourrissent et permettent la réalisation du suivant. Tout d abord, l analyse du milieu consiste à dresser le bilan diagnostique de la situation pour en dégager les caractéristiques positives, négatives et spécifiques de Matagami en matière de développement. Cela se fait par une analyse dynamique du contexte général de la Ville et de ses milieux naturel, humain, économique et institutionnel. Ce volet fait l objet du volume I du Plan stratégique de développement. Ensuite, l analyse de la problématique de développement évalue les caractéristiques dégagées lors du premier volet afin d identifier les enjeux susceptibles de favoriser ou de nuire à l atteinte de l objectif du Plan. Elle le fait en condensant les caractéristiques positives, négatives et spécifiques en facteurs de développement, et ce, à la lumière d un examen des perspectives d avenir pertinentes pour Matagami. Les enjeux émergent de l analyse des interactions entre les facteurs de développement répertoriés. Cette analyse correspond à celle des atouts, faiblesses, opportunités et menaces, soit l analyse AFOM («SWOT analysis» en anglais). Également, pour que le Plan ne soit pas en opposition avec ce qui se fait régionalement et qu il s inspire des expériences acquises, l analyse de la problématique examine les orientations de développement des autres acteurs pertinents et fait le bilan des actions passées de la Ville. Au troisième volet, la définition de la stratégie de développement repose sur la maximisation des potentiels et la minimisation des contraintes cernés par les enjeux de développement, considérés à travers le filtre des conclusions de l analyse des orientations des autres acteurs et du bilan des actions passées. Premièrement, en fonction des objectifs de la stratégie, des principes de base guidant l action de développement sont établis qui visent à optimiser la stratégie. Deuxièmement, des axes de développement sont établis, qui représentent les grandes avenues d interventions pour les années à venir. Troisièmement, afin que la stratégie soit précise et ciblée, un certain nombre de priorités sont identifiées pour chaque axe. Ces priorités constituent en quelque sorte les objectifs à atteindre au sein de chacun des axes et les projets du plan d action devront les viser explicitement. Les deuxième et troisième volets méthodologiques font l objet du volume II du Plan stratégique de développement. Finalement, des projets spécifiques et un échéancier sont élaborés et constituent un plan de mise en œuvre de la stratégie, qui s inscrit dans ses différents axes stratégiques et permet d en concrétiser les priorités. Ce quatrième et dernier volet fait l objet du volume III du Plan stratégique de développement. La figure 1.1 schématise les différentes étapes de cette démarche. 2 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

11 Figure Schéma de l analyse et planification stratégique Contexte général Milieu naturel Milieu humain Milieu économique Portrait diagnostique : Caractéristiques positives, négatives et spécifiques Milieu institutionnel 1 - Analyse du milieu Facteurs internes Facteurs externes Opportunités Facteurs positifs Atouts Faiblesses Enjeux de développement (Potentiels, contraintes) Menaces Facteurs négatifs Perspectives Bilan des actions passées Contexte de développement 2 - Analyse de la problématique de développement Axe 1 : Priorités (court/moyen/long termes) Axe 2 : Priorités (court/moyen/long termes) Stratégie : Orientations de développement Énoncé de stratégie Axe Axe x : Priorités (court/moyen/long termes) 3 - Définition de la stratégie de développement Axe 1 : Projet 1.1 (échéancier) Projet 1.2 (échéancier) Axe 2 : Projet 2.1 (échéancier) Projet 2.2 (échéancier) Axe... Axe x : Projet x.1 (échéancier) Projet x.2 (échéancier) 4 - Élaboration du plan de mise en oeuvre Il est important de noter que la réalisation des différents travaux repose sur un processus consultatif. En effet, pour qu un plan de développement d une communauté soit vraiment efficace, il doit être entériné par celle-ci, qui doit le faire sien. C est pourquoi le Plan a été élaboré en collaboration avec la collectivité matagamienne. Dans cet esprit, des entrevues personnelles avec différents intervenants locaux et régionaux ont été réalisées pour l élaboration du bilan diagnostique. De même, une séance de travail de groupe s est tenue à Matagami au cours du mois de février Les participants étaient les experts de Tecsult et onze intervenants de la Ville. Cette séance a accompli deux objectifs. Premièrement, les représentants de la communauté de Matagami ont validé le travail d analyse effectué. Deuxièmement, la stratégie proposée par Tecsult a été discutée et des axes et priorités stratégiques ont été arrêtés. Également, les intervenants de la Ville se sont exprimés quant aux priorités qu ils jugeaient les plus importantes à viser pour chacun des axes, de même que pour la priorité de développement la plus importante du Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

12 Plan stratégique. Par la suite, une deuxième séance regroupant les mêmes intervenants a eu lieu à Matagami en avril 2009 afin de discuter de projets potentiels. 1.3 Contenu du Volume I Le présent document constitue le premier volume du Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami. Il porte sur l analyse diagnostique. Cette analyse a été effectuée sur la base de sources multiples : des sources documentaires; une visite de terrain à Matagami du 21 au 30 septembre 2008, incluant un séjour de deux jours à Chibougamau et un passage par Chapais, Waswanipi, Lebel-sur- Quévillon, Amos et Val-d Or; la rencontre et la consultation de plus de 25 personnes ressources (voir liste en annexe A) provenant de milieux divers : - Scierie Domtar à Matagami - Xstrata à Matagami - Promoteurs privés à Matagami - Ministère des Affaires municipales et des Régions - Ministère du Développement économique, Innovation et Exportation - Société de Développement de la Baie-James - Tourisme Baie-James - Centre local de développement de la Baie-James - ComaxNORD - Carrefour Jeunesse-Emploi - Table jamésienne de concertation minière - Centre régional de santé et de services sociaux de la Baie-James - Commission scolaire de la Baie-James - Conseil de Bande de Waswanipi - Association des trappeurs de Waswanipi - Société de Développement commercial de Matagami - Conseil municipal de Matagami - Développement Matagami Inc. - Milieu communautaire de Matagami: Société d aide au développement des collectivités, radio communautaire, centre de femmes - Développement économique Canada - Fonds régional de solidarité FTQ - Goldcorp et Mines Opinaca pour le projet Éléonore - Conférence régionale des élus de la Baie-James Le rapport diagnostique est divisé en sept sections : 1) la présente introduction; 2) le contexte général de Matagami; 3) le milieu naturel; 4) le milieu humain; 5) le milieu économique; 6) le milieu institutionnel; 7) le bilan diagnostique. Dans le rapport, les principaux acteurs du développement répertoriés sont identifiés AINSI, tandis que les symboles suivants sont utilisés pour illustrer les principaux éléments à prendre en considération pour le développement de Matagami : Points positifs Points négatifs Spécificités 4 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

13 ! N Ivujivik Iqaluit Détroit d'hudson Salluit Kangiqsujuaq Akulivik Quaqtaq Puvirnituq Baie d'hudson Kangirsuk Aupaluk Baie d'ungava Inukjuak Tasiujaq Kangiqsualujjuaq Kuujjuaq Mer du Labrador Umiujaq 55 Kuujjuarapik-Whapmagoostui 55 Schefferville Baie James Chisasibi Radisson Wemindji Eastmain Fermont Waskaganish Nemaska Lourdes 50 Matagami Ouje-Bougoumou Waswanipi Mistissini Chibougamau Sept-Îles Havre-Saint-Pierre 50 Amos Rouyn-Noranda Val-d Or Ville-Marie Lebel-sur-Quévillon Chicoutimi Baie-Comeau Matane Fleuve Saint-Laurent Rivière-du-Loup Rimouski Sainte-Anne-des-Monts Gaspé Chandler Golfe du Saint-Laurent TERRE-NEUVE- ET-LABRADOR La Tuque Mont-Laurier Montmagny Québec Trois-Rivières Drummondville NOUVEAU- BRUNSWICK ÎLE-DU-PRINCE- ÉDOUARD Réalisation d'un plan stratégique Océan de développement de la Ville de Atlantique Matagami 45 ONTARIO Hull Laval Montréal Sherbrooke NOUVELLE- ÉCOSSE Carte 1.1 Carte de localisation 45 1 / ÉTATS-UNIS Août 2009 Projet : km 70 60

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15 2 Contexte général de Matagami 2.1 Historique Située dans une région peuplée à l origine par les Cris et qui a accueilli les activités de pêche commerciale de la Nottaway Fish Co. (qui deviendra la Quebec Fisheries Ltd.) au cours des premières décennies du 20e siècle, la Ville de Matagami a été incorporée en 1963 avec une vocation initialement minière. En effet, elle est née du lancement en 1960 de trois mines, respectivement nommées Lac Matagami, Orchan et New Hosco, qui visaient à exploiter le fort potentiel minier du territoire matagamien, identifié dès 1895 lors des travaux d exploration du géologue Robert Bell. Ces mines, dans lesquelles la compagnie Noranda détenait déjà une participation importante, conjuguées à la construction de la route asphaltée entre Amos et Matagami, ont représenté le moteur d origine du développement démographique et économique de la Ville. C est au cours de la deuxième moitié des années soixante puis des années soixante-dix que l activité économique de Matagami s est accentuée grâce à l exploitation forestière et aux retombées du développement hydroélectrique de la Baie-James. Le secteur forestier était déjà présent dans la Ville en 1962 puisqu une scierie y était en activité, mais il ne prendra son essor qu avec l octroi, en 1968, de droits de coupe dans la région à la compagnie forestière Bisson et Bisson, qui sera achetée en 1988 par Domtar Inc. De même, le développement hydroélectrique du Nord québécois entraînera d importantes retombées pour Matagami, qui deviendra le point de départ du tronçon nord de la route reliant les chantiers de la Baie-James au reste du Québec. Les principales compagnies de transport desservant ces chantiers s y installeront de façon permanente au début des années soixante-dix. Ces développements économiques importants se sont accompagnés d une croissance démographique tout aussi significative. Alors que la Ville de Matagami comptait quelque habitants lors de sa fondation, sa population est de au début de la construction, en 1971, de la route ralliant LG-2. Le début des années quatre-vingt marque le point tournant de la fortune de Matagami. L interruption des projets de développement hydroélectrique de la Baie-James à partir de 1982 initiera une longue période de décroissance pour la Ville, qui culminera avec la fin de la production de la mine Bell-Allard et la fermeture du site de Noranda Inc. en 2004, auxquelles s ajoutera l arrêt des activités de la scierie de Domtar Inc. en 2006 suite à la crise forestière qui touche alors le Québec. La population de Matagami passe alors à environ habitants, en 1996 et à 1 550, dix ans plus tard. Par contre, Matagami connait en 2008 un regain d activité. En effet, la scierie est de nouveau en opération et la compagnie Xstrata, qui a acquis Noranda (alors Falconbridge Ltd) en 2006, a réactivé le projet d exploitation du site de Persévérance. La mine a été officiellement inaugurée le 19 septembre 2008 et devrait être en activité pour une période de cinq ans et demi. La ville de Matagami bénéficie donc d un sursis qu elle entend utiliser pour continuer ses efforts de diversification et de développement. Historique intéressant : relations avec les Cris, exploitation des ressources, dernière frontière Peu de patrimoine historique Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

16 2.2 Contexte géopolitique Matagami (voir la carte 2.1) se situe dans la région administrative (et la division canadienne de recensement) du Nord-du-Québec. Cette région, très jeune puisque créée en 1987, est constituée de trois territoires distincts, associés aux trois peuples qui constituent leurs principaux résidents : les Jamésiens, les Cris et les Inuits. La Jamésie, d une superficie de près de km 2, est le territoire où réside la majorité des allochtones du Nord-du-Québec. Il est bordé au sud par le 49 e parallèle, au nord par le 55 e, à l ouest par l Ontario et la Baie-James et à l est par le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord. Eeyou Istchee est le territoire du Peuple Cri. Il regroupe les neuf communautés cries du Québec sur une superficie totale de km 2, répartie en petites enclaves isolées sur le territoire de la Jamésie et, pour une communauté (Whapmagoostui), de Kativik. Ce dernier regroupe les terres situées au nord du 55 e parallèle, pour une superficie totale d environ km 2, et constitue le territoire des Inuits. Cohabitation avec les Cris Au niveau provincial, Matagami fait partie de la circonscription électorale d Ungava et au niveau fédéral, de celle d Abitibi - Baie-James - Nunavik - Eeyou. Plus spécifiquement, la Ville est située au sud de la région Nord-du-Québec, dans le territoire de la Jamésie. Comme pour ses communautés sœurs de Chapais, Chibougamau et Lebel-sur-Quévillon, le territoire municipalisé de Matagami représente une enclave entièrement autonome au sein de l immense territoire de la Municipalité de Baie-James ( km 2 ). Cette dernière, créée en 1971 dans le cadre des projets d aménagement de la Baie-James, exerce des pouvoirs s apparentant à ceux d une municipalité régionale de comté (MRC), soit essentiellement planifier et gérer l aménagement et le développement du territoire. Avant 2002, la Municipalité de Baie-James était contrôlée par le conseil d administration de la Société de développement de la Baie-James (SDBJ). Depuis, son conseil (réformé en vertu du chapitre 61 des Lois du Québec de 2001) est constitué des maires des quatre villes jamésiennes autonomes et des représentants des principales localités de la Municipalité. Enclavement de Matagami dans le territoire géré par la Municipalité de Baie-James 8 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

17 80 70 N Umiujaq Distance Radisson Chibougamau Amos Matagami 620 km 332 km 185 km 55 Kuujjuarapik-Whapmagoostui 55 Centrale Laforge-2 Ó Chisasibi Ó Centrale La Grande-2-A Radisson Ó Centrale Robert-Bourassa Centrale La Grande-1 Centrale La Grande-3 Ó Centrale Laforge-1 Ó Centrale La Grande-4 Ó Ó Centrale Brisay Wemindji Ó Centrale de Maquatua Baie James Route de la Baie James Centrale de la Sarcelle Ó Eastmain Centrale de l'eastmain-1a Ó Waskaganish Nemaska 50 Mistissini Matagami Ouje-Bougoumou Chibougamau Waswanipi! Chapais 50 Amos! Rouyn-Noranda Val-d Or 1 / Ville-Marie km Lebel-sur-Quévillon Légende Caractérisation du territoire Terre de catégorie 1 Terre de catégorie 2 Réserve faunique Territoire de la Municipalité de la Baie James (Terre publique) Réseau routier Chaussée revêtue Chaussée non revêtue Réalisation d'un plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Carte 2.1 Chicoutimi Caractérisation du territoire Août 2009 Projet : Rivière-du- 70

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19 Par son emplacement dans la région du Nord-du-Québec, la Ville de Matagami est dans un environnement assujetti aux prescriptions de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ), bien que le territoire municipal en soit exclu. Cette convention de 1975 et ses ajouts ultérieurs représentent une entente entre les gouvernements canadiens et québécois ainsi que les nations Cries, Inuits et Naskapis sur l utilisation et la mise en valeur des territoires et des ressources du Nord québécois. L accord prévoit différents régimes et mesures de gestion du territoire, de chasse, pêche et piégeage, de protection de l environnement et de la faune, d opération des pourvoiries, d appui aux activités traditionnelles et de développement économique et social. Entre autres, la convention divise le Nord-du-Québec en trois catégories de terres. Tout d abord, les terres de catégorie I sont réservées pour l usage et le bénéfice exclusif des nations Cries, Inuits et Naskapis. Ces terres représentent une superficie totale d environ km 2 et sont situées autour des communautés autochtones. Ensuite, les terres de catégorie II sont des terres provinciales gérées conjointement par les Premières Nations et les autorités régionales et sur lesquelles les autochtones ont des droits exclusifs de chasse, de pêche et de piégeage. Elles représentent une superficie totale de quelque km 2. Finalement, le reste des terres sont les terres de catégories III, qui sont des terres publiques, mais sur lesquelles l exploitation de certaines espèces aquatiques et animales est réservée aux Cris, Inuits et Naskapis, et où les Premières Nations participent à l administration et la mise en valeur du territoire. La Ville de Matagami est enclavée de terres de catégorie III, et les terres de catégorie I ou II les plus proches sont celles de la communauté crie de Waswanipi. Par ailleurs, le territoire de Matagami jouxte les lignes de trappes de diverses communautés autochtones, soit les celles des Cris de Waskaganish au Nord, des Cris de Waswanipi à l Est et des Algonquins de l Abitibi au Sud. En réponse aux lacunes de la CBJNQ et de son application, le Québec et les Cris ont signé en 2002 l Entente concernant une nouvelle relation entre le gouvernement du Québec et les Cris du Québec, aussi connue sous le nom de «Paix des Braves». Cette entente a pour objectifs d établir des relations d égal à égal entre les Cris et le Québec, de responsabiliser et rendre plus autonome la nation crie quant à son développement économique et communautaire, et d accroître la collaboration dans la mise en valeur des ressources forestières, minières et hydroélectriques. Au niveau forestier, cela se traduit par l adaptation du régime forestier en vigueur sur le territoire visé en fonction du mode de vie traditionnel des Cris, par l incorporation des principes de développement durable et par l intégration des Cris au processus de planification et de gestion de l activité forestière. Aux niveaux minier et hydroélectrique, il s agit d accroître les retombées positives des projets pour les Cris en favorisant leur participation aux activités d exploration, de construction et d exploitation se déroulant sur le territoire. L entente prévoit aussi la prise en charge par la nation crie de plusieurs obligations de développement économique et communautaire découlant de la CBJNQ et la formation de la Société de développement crie. La «Paix des Braves» est importante pour Matagami, car : i) le territoire visé par la section de l entente sur la foresterie débute immédiatement à l est de la Ville; ii) elle implique que les Cris deviennent des acteurs et partenaires de premier ordre dans les projets miniers, en particulier l exploration minérale et hydroélectrique de la région; iii) elle crée une nouvelle entité de développement économique régional. Le territoire autonome de Matagami est restreint Matagami est en territoire conventionné Pour plusieurs raisons, le partage du territoire entre les Cris et les Jamésiens ne se fait pas sans heurt. D un côté, les Cris se sentent dépossédés de leurs territoires ancestraux Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

20 et jugent plusieurs des activités des allochtones comme destructrices pour leur mode de vie. De l autre, les Jamésiens considèrent qu ils ont autant droit que les Cris aux terres qu ils habitent et exploitent et jugent qu ils sont souvent lésés par rapport aux traitements accordés aux Premières Nations. Dans l ensemble, cela engendre des relations parfois tendues entre les représentants jamésiens comme la Municipalité de Baie-James et le Grand conseil des Cris, qui nuisent aux efforts de développement de la région. Par contre, il est important de noter que Matagami a su se distinguer des autres communautés à cet égard et maintient de bonnes relations avec les communautés cries avoisinantes. Relations parfois tendues entre Jamésiens et Cris Outre le partage du territoire entre trois groupes culturels différents, le Nord-du-Québec et en particulier la Jamésie ont cette autre particularité de représenter davantage un découpage administratif qu une région d appartenance pour la population. D une part, les gens sont d abord attachés à leurs communautés respectives plutôt qu à leur région. D autre part, les affinités politiques, sociales et économiques de la région s articulent moins selon l axe régional est-ouest, mais beaucoup plus selon un axe nord-sud, donc avec les régions voisines de l Abitibi pour Matagami et Lebel-sur-Quévillon et du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour Chibougamau et Chapais. Cette dynamique est essentiellement due à la jeunesse et à l historique de la région, mais elle a comme conséquence négative d en amenuiser le poids politique et économique au profit, justement, de ces régions voisines. Cette situation est renforcée du fait que plusieurs institutions ou organismes importants, comme Hydro-Québec, ne reconnaissent toujours pas le Nord-du-Québec comme une entité distincte dans leur organisation interne. Par ailleurs, il y a clairement, dans la région, un certain ressentiment face à ce qui est considéré comme de l ingérence de la part des grands acteurs provinciaux : on y voit d un mauvais œil que des décisions concernant la région soient prises par des intervenants peu au fait des réalités locales et que les ressources y soient exploitées principalement au profit d agents extérieurs. La Jamésie est davantage un découpage administratif qu une région d appartenance Absence de reconnaissance du Nord-du-Québec dans les structures de plusieurs organismes et institutions Les relations interrégionales nord-sud prédominent sur les liens régionaux estouest 2.3 Situation géographique La Ville de Matagami est située entre les 49 e et 50 e parallèles, dans le sud-ouest de la région administrative Nord-du-Québec, en Jamésie. Elle y occupe un territoire de près de 65 km 2. Son nom signifie «la rencontre des eaux» et reflète sa position sur les rives de la rivière Bell aux abords du lac Matagami, dans lequel se jettent les rivières Allard, Bell et Waswanipi. Sa position géographique particulière lui confère le titre de «Porte de la Baie-James», en cela qu elle représente le point d ancrage de la route de la Baie- James et le lien avec les communautés de l Abitibi-Témiscamingue, le centre de population majeur le plus proche de la Jamésie. Position de carrefour entre l Abitibi, la Baie-James, les communautés jamésiennes et les communautés cries 12 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

21 L une des caractéristiques fondamentales de Matagami est son isolement dû à son éloignement des grands centres économiques et de population. Ainsi, en voiture, Matagami se trouve à quelque 780 kilomètres de Montréal, à 820 kilomètres de Québec (ou kilomètres en passant par Montréal) et à 665 kilomètres de Gatineau. Le noyau économique et de population majeure le plus proche est constitué des communautés du nord de l Abitibi-Témiscamingue, qui totalisent près de habitants. Principalement, les villes de Rouyn-Noranda (population ), Val-d Or (population ) et Amos (population ) sont, par la route, à des distances respectives de Matagami d approximativement 285, 255 et 185 kilomètres. D Amos, la ville importante la plus proche, cela représente un trajet d environ deux heures. L isolement de Matagami est aussi lié à l absence de communautés voisines dans son territoire immédiat et à l éloignement des autres communautés jamésiennes. De fait, la communauté qui était autrefois la plus proche de la Ville, Joutel (80 km), a été fermée en 1998 suite à la fin des activités minières. Les autres municipalités de la Jamésie sont les villes de Chapais, Chibougamau, Lebel-sur-Quévillon ainsi que la Municipalité de Baie- James, qui englobe l ensemble du territoire jamésien non occupé par ces collectivités ou les communautés cries d Eeyou Istchee. La Municipalité de Baie-James regroupe aussi les localités de Beaucanton, Val-Paradis et Villebois à l ouest, de Radisson au nord, ainsi que diverses communautés dans les territoires non organisés. Quant aux communautés cries, les plus accessibles de Matagami sont Waswanipi, où les Cris qui vivaient à Matagami se sont relocalisés en 1975, Eastmain, Wemindji, Nemaska et Waskaganish. Éloignement des communautés, villes et centres avoisinants Le tableau 2.1 présente la population des communautés de la région et leur distance de Matagami par la route. On y constate que Lebel-sur-Quévillon représente la communauté la plus proche de Matagami, lorsque l on considère un trajet direct qui emprunte des chemins forestiers souvent impraticables. Par le réseau routier, c est Amos qui devient le voisin le plus proche de la Ville, et un passage obligé vers la plupart des collectivités environnantes du sud et de l est. Tableau Population des communautés de la région et distances routières par rapport à Matagami Nom Population (2008) Principales communautés de l Abitibi-Témiscamingue Emplacement par rapport à Matagami Distance de Matagami (trajet direct/par Amos) Amos Sud 185 km Rouyn-Noranda Sud 287 km Val-d Or Sud 254 km Barraute Sud 235 km La Sarre Sud 278 km Macamic Sud 260 km Palmarolle Sud 267 km Malartic Sud 240 km Senneterre (Ville et paroisse) Sud 267 km Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

22 Nom Population (2008) Emplacement par rapport à Matagami Distance de Matagami (trajet direct/par Amos) Communautés jamésiennes Chapais Est 288 km / 564 km Chibougamau Est 332 km / 608 km Lebel-sur-Quévillon Est 118 km / 355 km Municipalité de Baie- James Ouest / Nord / Est s.o. Radisson 350 Nord 620 km Communautés cries Waswanipi Est 204 km / 505 km Oujé-Bougoumou 696 Est 325 km / 601 km Mistissini Est 423 km / 676 km Nemaska 589 Nord 364 km Waskaganish Nord 340 km Eastmain 643 Nord 446 km Wemindji Nord 620 km Chisasibi Nord 647 km 14 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

23 3 Milieu naturel Matagami est avant tout une ville de ressources naturelles. Elle en est née et en a grandi. L environnement naturel de la Ville est ainsi caractérisé par des ressources minières abondantes, une vaste forêt, un réseau hydrographique très développé et une faune et une flore riche et relativement diversifiée Topographie et géologie Matagami est située dans le Bouclier canadien, dans la division physiographique du bas plateau d Abitibi, et la Ville et ses terres environnantes sont à une altitude approximative de 265 mètres au-dessus du niveau de la mer. Des trois unités morphologiques de la Baie-James, elle occupe la vaste région centrale du plateau, qui présente un relief moutonné dû aux affleurements rocheux et aux dépôts glaciaires qui parsèment le territoire et dont la hauteur varie de 15 à 60 mètres. Par contre, la zone immédiate de Matagami offre un relief plus plat, dit ondulé, qui est par ailleurs marqué à une dizaine de kilomètres au nord-est par une petite chaine de collines, dont le mont Laurier culminant à 471 mètres d altitude. Matagami se situe dans la province géologique du Supérieur, approximativement à la frontière entre deux groupes géologiques. Au nord, le territoire est composé de granite et de gneiss granitique très résistant, qui constitue la formation géologique la plus abondante de la région. Le sud est quant à lui occupé par une longue bande de roches volcaniques et sédimentaires qui va de l Ontario à Chibougamau et au-delà. Un élément géologique très important de la région est le complexe anorthositique de la rivière Bell, qui fait partie de la formation volcanique et sédimentaire et sur lequel se trouve Matagami. En effet, la majorité des mines de zinc et de cuivre de la région sont ou ont été situées en bordure de ce complexe. L analyse plus détaillée des ressources minières fait l objet d une section subséquente. Les environs de Matagami sont marqués par la présence de plusieurs types de dépôts de surface (voir le tableau 3.1), dont le plus abondant est le silt argileux. Tableau Dépôts de surfaces présents dans la région de Matagami Dépôt Caractéristiques Tourbe épaisse Tourbière dont l épaisseur est plus de 2 mètres Tourbe mince Tourbière dont l épaisseur est moins de 2 mètres Roche en place Affleurement rocheux et roche en place recouverte d une mince couche de matériaux meubles Till grossier Till grossier dont l épaisseur est généralement supérieure à 2 mètres Sable et gravier Mélange de sable et gravier, avec localement des cailloux Comprends principalement des épais dépôts fluvio-glaciaires Sable Dépôts sableux généralement épais d origines fluvio-glaciaires Silt argileux Sédiments fins d origine glaciolacustre 1 Les données présentées dans ce chapitre sont essentiellement tirées des documents Projet «Parc régional» - Rapport final (Georges Guilleminot, 1997) et Connaissance du milieu des territoires de la Baie-James et du Nouveau-Québec (Société d énergie de la Baie-James, 1978), actualisées pour tenir compte des changements récents. Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

24 Présence de dépôts de surface à potentiel commercial 3.2 Climat Matagami est située dans la zone climatique continentale froide et humide, à la frontière de la zone subarctique humide. Les normales climatiques mensuelles pour Matagami de 1971 à 2000 sont fournies au tableau 3.2. Tableau Données climatiques moyennes de Matagami ( ) Température ( C) Précipitations (mm) Mois Ensoleillement Moy Max Min Pluie Neige Janvier ,4-26,6 0, ,3 Février -17,3-10,2-24,3 2, ,1 Mars -10,7-3,1-18,3 10, ,4 Avril -1 5,5-7,5 24, ,5 Mai 7,7 14,7 0,6 68, ,3 Juin 12,8 19,7 5,8 99, ,6 Juillet 16,1 23, ,3 0 54,7 Août 14,3 20,8 7,8 110,2 0 49,8 Septembre 8,8 14 3,5 105, ,3 Octobre 2,5 6,8-1,9 58, ,9 Novembre -5,2-1,2-9,1 24,4 459 ND Décembre -16,1-10,4-21, ,8 Le printemps matagamien peut durer de 9 à 11 semaines (mi-avril à la fin juin). Les températures moyennes pour cette saison varient entre -1 et 13 C et il peut y avoir des chutes de neige jusqu en juin. Ainsi, les dernières gelées de l hiver surviennent généralement aux environs du 15 juin. Comme le printemps, l été (fin juin à la mi/fin-août) dure entre 9 à 11 semaines. Il se termine généralement aux environs de la fête du Travail. Durant cette saison, des variations importantes de températures peuvent être ressenties dans de courts laps de temps; par exemple, des écarts entre le jour et la nuit dépassant 20 C peuvent parfois avoir lieu. Les températures moyennes se situent entre 13 et 16 C et le mois le plus chaud est celui de juillet. Les mois de juillet et d août sont les deux seuls ne connaissant aucune chute de neige. L automne à Matagami est significativement plus long que l été ou le printemps, sa durée pouvant atteindre 14 semaines (septembre à mi-décembre). Durant cette saison, les températures moyennes ne dépassent pas 10 C et les premières gelées peuvent se produire à la mi-septembre. Ainsi, le mois de novembre présente de plus fortes précipitations de neige que ceux de février ou mars. Le degré d ensoleillement est relativement faible et, malgré de fortes précipitations, le niveau d eau des lacs et des rivières est bas. 16 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

25 À Matagami, l hiver est la plus longue saison. Elle dure de la mi-décembre à la mi-avril, soit de 15 à 17 semaines. En janvier, le mois le plus froid, le minimum normal est inférieur à -25 C et le maximum ne dépasse pas -13 C. En fait, en janvier et février les températures descendent régulièrement sous la barre des -20 C et peuvent même dépasser les -40 C. Par contre, l humidité est faible ce qui rend le froid plus tolérable. Hiver long favorisant les sports d hiver Courte saison de croissance Les vents de Matagami soufflent principalement du nord-ouest, bien que durant les mois d août, octobre et décembre les vents dominants soient du sud. En moyenne la vitesse des vents varie entre 10,5 et 13 km/h, mais des pointes entre 45 et 60 km/h ont été observées au cours des trente dernières années. En fait, le Nord-du-Québec constitue la région administrative présentant le plus fort potentiel technique éolien au Québec. À ce titre, la présence de gisements éoliens exploitables dans la région plus ou moins immédiate de Matagami reste à être étudiée. Fort potentiel éolien du Nord-du-Québec 3.3 Hydrographie 2 Comme son nom l indique, la région de Matagami est au cœur d un réseau hydrographique très important, orienté essentiellement du sud-est vers le nord-ouest. En son cœur est le lac Matagami, d une superficie d environ 235 km 2, dans lequel se jettent trois rivières majeures, soit les rivières Allard, Bell et Waswanipi, et qui est drainé par l importante rivière Nottaway (voir la carte 3.1). 2 Les informations sur la longueur des rivières et la superficie des lacs sont issues de Topos sur le Web, Noms et lieux du Québec de la Commission de Toponymie du Québec. (consulté en octobre 2008). Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

26

27 N Matagami! Courbe de niveau Cours d'eau Terre humide Végétation Infrastructure de transport Route principale Route secondaire Lac au Goéland e ièr Rivière Waswanipi l Réalisation d'un plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Milieu naturel Carte 3.1 Lac Olga l Be Riv d'eau Étendue Milieu naturel Mont Laurier Légende Lac Matagami All a rd èr e Rivière Lac Grasset Notta w a y Ri vi / Août 2009 Projet : km

28

29 Important réseau hydrographique La rivière Allard, d une longueur approximative de 130 km, se jette dans le lac à son extrémité ouest. Elle est caractérisée par une eau brune et turbide due aux argiles qui caractérisent les terres de son bassin versant. La rivière Bell, sur les rives de laquelle est située Matagami, débute son parcours en Abitibi et coule sur 240 km avant de se déverser dans le lac Matagami. Comme la rivière Allard, l eau de la Bell est brune et turbide. La rivière est coupée de nombreux rapides et parsemée de plusieurs îles importantes. La rivière Waswanipi emprunte un parcours essentiellement est-ouest sur environ 210 km, débutant à quelque 80 km au sud-ouest de Chapais et se terminant à l extrémité est du lac Matagami. Au passage, elle draine les importants lacs Waswanipi (205 km 2 ), Goéland (251 km 2 ) et, à 25 km à l est de Matagami, Olga (106 km 2 ). La décharge du lac Olga dans la Waswanipi est marquée par la chute Rouge, d une dénivellation d environ 5 mètres. L eau de la Waswanipi est moins turbide que celle des rivières Allard et Bell et son débit est assez rapide. La rivière Nottaway draine les eaux de l important bassin ( km 2 ) du lac Matagami et de ses rivières sources vers la Baie-James. Elle est longue de plus de 775 km et coule jusqu à la baie de Rupert, à l extrémité méridionale de la Baie-James. La région de Matagami renferme d autres lacs (Bleu, Fleuri, Gabrielle, Gouin, MacIvor, Shallow, Wabassi, Watson) et rivières (Canet, Gouault, Opaoca) de moindre envergure, qui sont soit reliés à ce réseau ou à d autres. De même, la région compte un grand nombre de ruisseaux, rapides et cascades, dont plusieurs à proximité de Matagami. Abondance des ressources hydriques 3.4 Ressources minières La région du Nord-du-Québec présente un fort potentiel minier et constitue un pôle d exploitation majeur avec plusieurs indices et gisements de minéraux métalliques (gîtes de sulfures massifs volcanogènes, or, argent, nickel, cuivre, zinc, fer, plomb, manganèse, molybdène), de terres et métaux rares (yttrium, zirconium, niobium, tantale, béryllium, lithium, cérium, éléments du groupe platine), de minéraux industriels, de diamant et d uranium. De plus, des données du gouvernement québécois semblent suggérer qu il y a un certain potentiel pour les pierres architecturales et industrielles 3. Cependant, une étude récente réalisée pour la Ville de Matagami conclut au faible intérêt commercial de la pierre inventoriée. Fort potentiel minier du Nord-du-Québec Le potentiel minier de la région immédiate de Matagami est quant à lui principalement associé au complexe anorthositique de la rivière Bell, qui consiste en une intrusion magmatique de 20 km par 65 km orientée est-ouest de part et d autre de cette rivière et 3 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, (consulté en octobre 2008). Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

30 dont l extrémité nord est à la hauteur de Matagami. Le camp minier de Matagami recèle d abord d importants gisements de zinc, de cuivre et d argent en lentilles de sulfures massifs, mais révèle aussi des indices de cuivre et nickel, de vanadium, titane et fer, ainsi que de platinoïdes. Fort potentiel du camp minier de Matagami Par ailleurs, plusieurs régions limitrophes ou facilement accessibles de Matagami présentent une abondance de ressources minières potentielles. Ainsi, tout comme celui de Matagami, le camp minier de Joutel offre un potentiel pour le zinc et le cuivre. Le système Roberto, dans la région du réservoir Opinaca (gîte Éléonore), représente quant à lui une minéralisation aurifère à haute teneur. Au sud de Matagami, il y a aussi la mine d or et d argent de Géant Dormant, qui a cessé ses opérations en 2008 mais devrait redémarrer au quatrième trimestre de 2009, le projet aurifère Douay de la firme Vior, à 50 km au sud-ouest de la Ville, ou encore la propriété encore peu explorée de Vezza- Noyard. De plus, d autres gisements d or pourraient être présents entre Matagami et Radisson et dans le secteur de La Grande. Cette dernière zone offre également des indices de nickel-cuivre-éléments du groupe platine et de métaux rares. De même, le secteur de Wemindji et les basses terres de la Baie-James pourraient abriter du diamant, tandis que de l uranium pourrait être présent au niveau de la formation de Sakami (secteur La Grande) et de la région de la rivière Rupert. 3.5 Flore Fort potentiel minier dans la sphère d influence de Matagami La région de Matagami fait partie de la zone de végétation boréale, dans la sous-zone de la forêt boréale continue. La Ville se situe dans le domaine bioclimatique de la pessière à mousse (sous-domaine de l Ouest), qui est caractérisé par des forêts d épinettes noires, qui dominent le couvert forestier et y forment de nombreux peuplements monospécifiques, auxquelles s ajoutent le sapin baumier, le bouleau blanc, le peuplier faux tremble et, dans une moindre mesure, le peuplier baumier. Les strates inférieures sont caractérisées par des mousses hypnacées abondantes et des plantes arbustives éricacées, de même qu un peu d herbacées. Certains endroits offrent cependant des peuplements dominés par les feuillus matures, notamment au niveau de la rivière Waswanipi et des lacs Olga et Matagami. Importante biomasse forestière La dynamique forestière est gouvernée par les cycles de feu, qui dans la région ouest de la forêt boréale sont plus courts que dans l est (du lac Manouane) en raison des précipitations moins abondantes. Cette dynamique crée une forêt formée d une mosaïque de peuplements de différents âges et compositions. Par ailleurs, il n y a pas eu de feux de forêt significatifs dans la région immédiate de Matagami au cours des huit dernières années 4, bien qu un incendie ait touché les parterres de coupe de Domtar il y a environ quatre ans. En fait, le plus grand facteur de perturbation des forêts matagamiennes semble avoir été, au cours des dernières années, les coupes forestières. 4 Service canadien des forêts, Ressources naturelles Canada. Système canadien d information sur les feux de végétation. (consulté en octobre 2008). 22 Plan stratégique de développement de la Ville de Matagami Septembre Volume I - Introduction et analyse diagnostique

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