BAROMETRE EUROPEEN sur les principaux débats de santé Résultats 2010 et évolutions observées depuis Note de synthèse -

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1 BAROMETRE EUROPEEN sur les principaux débats de santé Résultats 2010 et évolutions observées depuis Note de synthèse - 1

2 Le Groupe Europ Assistance en partenariat avec le Cercle Santé Société a lancé en octobre 2006 un baromètre annuel paneuropéen sur «la relation et les pratiques des citoyens européens à l égard de leurs systèmes de santé». Son objectif : mesurer et suivre comparativement l état des opinions publiques sur les grands débats de santé et en observer les évolutions. Depuis son lancement, ce baromètre a pris en compte les principales évolutions qui, dans la plupart des pays, animent les réflexions pour l évolution et la préservation de leur système de santé. Après la Pologne en 2009, les Etats-Unis et l Autriche sont venus cette année enrichir le panel des cinq pays étudiés à l origine. Cinq axes prioritaires sont développés à partir des résultats de cette cinquième vague : - La qualité des systèmes de santé et leur financement : comment les citoyens évaluent-ils leurs systèmes de santé, quels types de financement privilégient-ils? - La crise et son impact sur la santé : comment les citoyens réagissent-ils, quelles sont leurs exigences, comment évoluent leurs comportements, notamment en termes de mobilité, comment envisagent-ils l avenir et quelle est leur appréciation de la prévention? - Focus sur la formation et l information en matière médicale : quel regard les citoyens portent-ils sur le niveau de formation initiale et continue de leurs médecins, tant au plan technique que relationnel et de la communication des informations les concernant entre les différents professionnels? - La dépendance et son financement : comment est perçu le «cinquième risque», la prise en charge du vieillissement et des personnes dépendantes? - Les nouvelles technologies : quel rôle peuvent-elles jouer par rapport aux pratiques de soins et de suivi traditionnelles? Ce baromètre a été constitué à partir d une enquête téléphonique menée par l institut CSA auprès d un échantillon de 3600 individus représentatifs de la population des 18 ans et plus, répartis sur huit pays -Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède (depuis 2006), Pologne (depuis 2009), Etats-Unis et Autriche (2010)-, entre le 1 juin et le 9 juillet

3 I Une appréciation globalement positive sur l organisation des systèmes de santé et la qualité des soins L Autriche est de loin le pays où le niveau de satisfaction se révèle le plus élevé, avec 42 % d opinions «excellentes» ou «très bonnes», devant la Grande-Bretagne et la Suède à respectivement 34 % et 29 %. A noter que les Suédois dépassent de 5 points le taux mesuré en 2006, après sa chute spectaculaire à 10 % en 2009 alors que le pays revenait sur la base de l organisation régionale de ses soins. A l autre extrémité, les Polonais, avec seulement 3 % d opinions «excellentes» ou «très bonnes» et 17 % de «bonnes» restent largement insatisfaits de leur système qui n a pas encore réussi sa mutation. Les Italiens sont également en retrait avec toutefois un léger mieux par rapport à 2009 (10 % vs 9 % d excellentes ou très bonnes). Les Américains à la croisée des chemins Les Américains totalisent 23 % d appréciations très bonnes ou excellentes. Mais si l on considère l ensemble des opinions favorables, il ne s établit pour ces derniers qu à 44 %, certes contre 40 % en Italie et loin devant la Pologne à 20 %, mais relativement loin derrière les pays comme la France et l Allemagne avec respectivement 61 % et 57 % de réponses positives. Ces résultats plus contrastés sont liées au taux de mauvaises opinions qui s établit à 27 % en moyenne chez les Américains, passe à 36 % chez ceux qui sont dépourvus de couverture santé, à 33 % chez ceux qui doivent souscrire eux-mêmes une assurance et 30 % chez les femmes, opinions révélatrices de l inégalité de l accès aux soins aux Etats-Unis que la réforme votée récemment par le Sénat vise à atténuer dans les prochaines années. Une appréciation globalement plus positive des soins en cabinet Concernant la qualité des soins à l hôpital et la qualité des soins lors d une consultation, les niveaux d appréciation de ces différents éléments varient sensiblement. Si globalement les opinions sont positives sur la qualité des soins prodigués en cabinet -les Italiens continuant toutefois à marquer une forte insatisfaction, comme les Polonais-, l appréciation de la qualité des soins à l hôpital est plus contrastée, avec un score «excellent» et «très bon» particulièrement élevé en Autriche mais significatif aussi aux Etats-Unis et en Suède, un score «bon» plus important en France et en Allemagne, et un score «moyen» ou «mauvais» plus important en Italie et en Pologne. Que ce soient les soins chez le généraliste ou à l hôpital, les scores restent stables ou marquent une légère amélioration par rapport à 2009, particulièrement en Pologne. En examinant ces scores au regard de celui de l organisation du système de santé, seules l Autriche entre 3,5 et 3,4, la Grande-Bretagne et la Suède entre 3,4 et 3, présentent des résultats homogènes et «bons». Pour les autres pays, on note en revanche une différence plus ou moins marquée (de 0,5 à 1,9 point) entre les deux premiers scores (généralistes et hôpital) et celui sur l organisation du système de santé. Entre 2,8 et 1,9 pour la Pologne, 2,7 et 2,2 pour l Italie. L écart le plus important entre 3.5 et 2.5 est observé aux Etats-Unis où le clivage est le plus fort entre les opinions positives sur la qualité des soins et les opinions et craintes sur le financement. 3

4 Le système de santé : quelles menaces? Deux types de menaces sont ressentis, financières d abord avec pour corolaire la qualité de l offre de soins. Le manque de financement public reste une préoccupation majeure : A l exception notable de l Italie, le manque de financement public est ressenti dans tous les pays, mais les Suédois n y voient pas comme corolaire l augmentation du financement personnel et semblent plus sereins sur l augmentation des prix des actes médicaux L augmentation du prix des actes médicaux préoccupe particulièrement les Américains (76 %), les Allemands (72 %) et les Polonais (67 %) Les inégalités d accès aux soins, qui en 2009 occupaient la seconde position en Pologne, en Allemagne, en Suède et en France, conservent cette place en France, passent à la première en Allemagne (73 %), tombent à la quatrième en Suède et Pologne (73 %) et arrivent en cinquième place en Grande-Bretagne, avec un pourcentage encore important (69 %). Au plan de l offre de soins, la crainte des erreurs médicales et les délais d attente avant d être soigné arrivent globalement en première position, mais la perception des menaces diffère sensiblement d un pays à l autre. Avec, pour les menaces sur la quantité de l offre : Les délais d attente avant d être soigné sont surtout perçus en Pologne (89 %), Grande-Bretagne (70 %) et en Italie (69 %) La pénurie de médecins inquiète essentiellement les Britanniques (69 %), les Américains (66 %) et les Français (63% contre 51 % en 2006) Et pour les menaces concernant la qualité de l offre : Les risques d infection à l hôpital sont présents surtout dans l esprit des Britanniques (87 % contre 44% en 2006), suivis par les Polonais (76%) et les Américains (69 %) Les erreurs médicales représentent des menaces particulièrement fortes pour les Britanniques (84 %) suivis par les Polonais (76%), les suédois (70%) et les américains (70%), tandis que seuls 35 % des Français et 21 % des Autrichiens redoutent ce problème. En bilan, on note une forte inquiétude des Allemands plutôt sur tout ce qui touche les aspects financiers de leur système de santé, ce qui peut expliquer le différentiel de score obtenu sur son organisation. Les Britanniques chez qui ce différentiel n apparaît pas aussi nettement se montrent particulièrement inquiets sur les aspects qualitatifs, à savoir les risques d infection à l hôpital et les erreurs médicales, en corolaire du manque de financement public que les restrictions budgétaires annoncées par le nouveau gouvernement peuvent laisser craindre. 4

5 Les Polonais se sentent globalement menacés, alors que les Italiens, dont les scores sont voisins, redoutent surtout les délais d attente et les erreurs médicales. Crainte relativement partagée par les Suédois (65 %) qui, d une façon générale, se montrent plutôt sereins, comme les Français, qui sont cependant de plus en plus attentifs à la pénurie de généralistes. Les Autrichiens quant à eux, placent en premier la menace du manque de financement public (62 %), loin devant les autres. Les Américains inquiets Les Américains se montrent sensibles à la fois aux menaces liées financement des soins avec les risques d augmentation des actes médicaux (76%) et du financement personnel (63%) et à celles liées à la qualité des soins avec les risques d erreurs médicales (70%) et les risques d infections à l hôpital (69%) ainsi que la pénurie de généralistes ( 66%). L affirmation progressive d un système de prévoyance En ce qui concerne l opinion des citoyens sur le financement de l augmentation de la qualité des soins, il semble que la frontière traditionnellement marquée entre systèmes beveridgien et bismarckien tend à se déplacer. Certes, les Britanniques et les Suédois marquent toujours une préférence pour le recours à des prélèvements obligatoires supplémentaires (à 43 et 61 %), comme les Américains dans une moindre mesure (28 %) tandis que les Allemands, et les Autrichiens optent majoritairement pour le recours aux assurances et mutuelles facultatives (à 45 et 40 %). Mais les jeunes générations en France, en Grande-Bretagne, et plus encore en Pologne et en Autriche se déclarent aussi particulièrement intéressées par ce système. Seuls les Italiens sont les plus nombreux à préférer payer une franchise (40 %). En synthèse, on se rend compte que c est la perception de l équilibre entre financement et qualité des soins qui permettent le mieux d expliquer le positionnement des pays les uns par rapport aux autres sur l évaluation globale de leur système de santé. 5

6 II La crise et son impact sur la Santé : de nouvelles exigences sociales Une tendance au report des soins S agissant du renoncement ou du report des soins de santé en raison de la crise, la situation semble s être globalement aggravée en France et Pologne suivies par l Allemagne et l Italie, avec respectivement une progression de + 12 points, + 12 points, + 5 points et + 5 points de personnes déclarant avoir été amenées à renoncer ou à reporter des soins de santé entre 2009 et C est seulement en Grande-Bretagne, qu en revanche, on observe une baisse des pourcentages (- 2 points). Ce phénomène est particulièrement sensible dans la tranche des personnes en âge de travailler, ainsi, les facteurs sociaux crainte de perdre son emploi en cas de maladie- pèsent-ils tout autant que les facteurs économiques- moindre remboursement des soins- dans cette réduction du recours aux soins. Dans tous les pays étudiés en 2009, les personnes appartenant aux catégories socioprofessionnelles les moins favorisées étaient, ou estimaient être amenées à différer des dépenses de santé en raison des conséquences de la situation économique. Cette opinion perdure en 2010, plus particulièrement chez les ans -sauf en France et en Grande-Bretagne- et aussi très nettement, aux Etats-Unis et de façon plus marquée chez les citoyens qui ne disposaient au moment de l enquête d aucune couverture santé. Nouvelles exigences sociales En 2009, l étude avait révélé un renforcement des inégalités d accès des citoyens aux soins médicaux. Le sentiment d inégalité reste vif Ce sentiment en 2010 perdure pour la grande majorité des pays, à l exception de la Grande-Bretagne où 54 % des citoyens estiment que l accès aux soins est équitable (53 % en 2009) et de l Autriche où ils sont 52 % à le penser. Les Suédois se montrent particulièrement sceptiques avec 62 % d opinions défavorables, moins toutefois que les Allemands (70 %), les Polonais (75 %) ou encore les Américains (66 %). Notons également que les ans se montrent plus positifs que la moyenne de leurs concitoyens en Grande-Bretagne, France et Suède, tandis qu en Pologne et en Allemagne, ce sont les plus de 60 ans qui font preuve de cet optimisme. Les Américains égaux dans le scepticisme Enfin, les Américains restent à 66 % négatifs quant à cet accès égalitaire aux soins et ce quel que soit leur mode de prise en charge. Les effets de la réforme qui vient d être votée n ayant évidemment pas encore d impact sur ce point. 6

7 Divergences sur les solutions En ce qui concerne la nécessité ou non de renforcer les cotisations ou les impôts pour garantir un accès plus équitable aux soins, on note un net clivage entre Allemagne, Royaume-Uni, Suède et Autriche où une majorité y est favorable et l Italie, les Etats-Unis, la Pologne et la France où on observe une opposition forte. La mobilité face aux soins : l exigence d un environnement médical dense et facilement accessible La mobilité pour des soins spécialisés : pour une qualité supérieure Si dans tous les pays les personnes interrogées se déclarent majoritairement prêtes à se déplacer loin de chez elles pour bénéficier de soins spécialisés, ce sont les Suédois (82 %), les Polonais (75 %), les Allemands (68%) et les Autrichiens (60 %) qui se montrent les plus mobiles. Si l on considère ce critère sur la période , il tend à perdre de l importance en Italie (68 % en 2006), tandis qu il augmente régulièrement en Grande-Bretagne (39 % en 2006) et très sensiblement en Suède (49 % en 2006). Aux Etats-Unis comme en France, la préférence pour le recours au chirurgien de proximité reste élevée avec respectivement (49% et 40%) avec un pic à 55% pour les personnes relevant du régime MEDICARE. Mobilité pour des coûts moindres : un argument à confirmer Quant aux raisons économiques qui pourraient inciter à se faire soigner à l étranger avec des techniques médicales de qualité égale par ailleurs-, ce sont les Polonais (57 %), les Suédois (42%), les Italiens (39 %) et les Britanniques (32 %) qui semblent les plus sensibles à cet argument, notamment les jeunes, sachant que, pour l ensemble des pays, les plus de 60 ans s y montrent en revanche très peu sensibles. Ce sont les français les moins enclins à se déplacer (80%) suivis par les Allemands, les Autrichiens ou les Américains qui partagent un taux équivalent de 75% Vacances et santé : un critère souvent décisif Quant à la prise en compte des conditions sanitaires dans le choix d une destination de vacances, le critère reste très important pour l ensemble des personnes interrogées, plus encore les femmes, et tout particulièrement les Polonais (74 %), les Italiens (64%), les Français (62%) et les Américains (50 %) arrivant loin en tête, et les Suédois derniers (21 %). Sur la période , ce critère reste globalement stable. Médecine de proximité : une attente toujours forte Enfin en cas de déménagement dans une autre région ou un autre pays, les habitants des huit pays dans leur ensemble continuent à accorder, à une très large majorité, beaucoup d importance à la présence d'un environnement médical dense et facilement accessible à partir de leur nouveau lieu de résidence, même si l on observe une légère baisse de ce critère en Pologne et en Suède. Des critères de décision peu homogènes En termes de mobilité, les personnes interrogées continuent de privilégier la qualité des soins à proximité en accordant majoritairement une très grande importance à la présence d un environnement médical dense et facilement accessible à partir 7

8 de leur lieu de résidence et de vacances. Les raisons qui poussent les ressortissants de plusieurs pays à aller se faire soigner ailleurs ne semblent pas homogènes, puisque cette tendance se retrouve aussi bien chez les Polonais qui jugent très négativement leur système que les Autrichiens qui apprécient le leur, les Allemands sensibles aux aspects financiers ou encore les Suédois prêts à se déplacer pour accéder à des soins spécialisés. Si le critère économique semble pertinent pour les ans de certains pays, il n est pas déterminant pour la majorité des personnes plus âgées dans leur décision de se déplacer pour se faire soigner. Mobilité sélective aux Etats-Unis Aux Etats-Unis la tranche des ans apparaît plus mobile que la moyenne de la population -majoritairement peu encline à se déplacer- pour bénéficier de soins spécialisés (66 % vs 52 %) mais aussi moins chers (36 % vs 25 %), et ce sont les femmes qui accordent le plus d importance aux conditions sanitaires et aux équipements de santé pour le choix du lieu de vacances (57 % vs 50 %) et en cas de déménagement (83 % vs 78 %). Les personnes n ayant aucune couverture santé sont plus sensibles à la fois aux conditions sanitaires en vacances (61 %) et évidemment aux aspects tarifaires (42 % prêts à se déplacer), les bénéficiaires du Medicare (55 %) et les plus de 60 ans (49 %)se déclarant en revanche moins mobiles que leurs concitoyens pour bénéficier de soins spécialisés (49 %) ou de prix plus attractifs (85 % vs 75 %). La prévention Alors que les risques d épidémie de grippe A/H1N1 ont défrayé la chronique durant l hiver , la question de savoir si l Etat devait dépenser davantage pour la prévention des nouvelles épidémies devait apporter des réponses particulièrement significatives. La tendance générale pour l ensemble des pays est le désir de voir l Etat dépenser ni plus ni moins en prévention, sauf en Pologne ou 46 % des personnes souhaitent une augmentation des budgets alloués. Ce désir s exprime également de la part des Américains qui n ont pas de couverture santé. Dépistage : des disparités de pratiques selon les pays L Allemagne est le pays dans lequel les individus ont déclaré avoir recouru le plus à des examens de dépistage (69 %) au cours de ces cinq dernières années. Les Etats- Unis (55 %) comme l Autriche (65 %) se situent après l Allemagne en termes de prévention mais obtiennent des résultats comparables sur la pratique du bilan général de santé, à respectivement 82 % pour l Allemagne, 91 % les Etats-Unis et 80 % l Autriche. Les Britanniques (32 %) ont peu recours au dépistage mais ont effectué pour 71 % d entre eux un bilan au cours des cinq dernières années. Des pratiques de prévention développées chez les Américains Les Américains sont ceux qui ont déclaré le plus avoir recouru à un bilan général de santé ces cinq dernières années (91 %) et dans une moindre mesure au dépistage de maladies graves (55%). On retrouve certainement ici l impact des nombreuses associations qui militent pour la prévention ainsi que les exigences des sociétés d assurances. De tous les pays, ce sont les Etats-Unis les moins intéressés par un nouveau programme de surveillance (77 %) et pour son financement. 8

9 Un programme de surveillance de sa santé tout au long de sa vie? Trois pays, la France, l Italie et la Suède sont réceptifs à cette idée mais les cinq autres semblent peu intéressés par ce type de service, sans doute essentiellement parce qu ils sont déjà largement mis en pratique dans ces pays. Particulièrement révélatrice est à ce titre la réaction des Italiens et des Français se déclarant intéressés mais qui refusent majoritairement de payer personnellement ce programme alors que 86 % des Suédois intéressés se déclarent prêts à payer, de même que 76 % des Américains, 68 % des Britanniques, 51 % des Autrichiens et des Polonais intéressés. Quel(s) mode(s) de financement? Parmi les personnes prêtes à payer personnellement ce service, une majorité se détermine clairement pour le paiement direct, même si l augmentation de l assurance personnelle ou de la mutuelle sont préférées par 48 % d Autrichiens et 46 % de Français. Parmi celles qui ne sont pas prêtes à payer personnellement, 93 % des Suédois et 75 % des Italiens, mais aussi les Polonais (58 %) et les Britanniques (56 %) préfèrent un financement de l Etat avec une augmentation des impôts, tandis que 60 % des Français considèrent que c est aux employeurs de financer. Finalement, c est en Suède où 23 % des personnes se déclarent à la fois intéressées et prêtes à payer elles-mêmes qu un tel programme de surveillance et de suivi annuel personnalisé rencontre le meilleur accueil individuel. Santé au travail Parmi les problèmes de santé qui, selon les actifs interrogés, nécessiteraient une surveillance dans le cadre du travail, le mal de dos vient en première position, sauf en Grande Bretagne et aux Etats Unis. Dans tous les pays étudiés en Europe et outre-atlantique - la gestion du stress préoccupe plus de 50 % des actifs. Seuls la Suède (42 %) et les Etats-Unis (46 %) se situent sous ce seuil. La prévention de l obésité préoccupe 51 % des Britanniques et seulement 37 % des Américains contre 40 % des Français. Le dépistage des maladies graves est cité par 63 % des Polonais. Dans les autres pays, les comportements de prévention semblent mieux intégrés. La prévention des risques liés à la consommation de tabac, d alcool ou de drogue ne semble pas particulièrement préoccuper actuellement les actifs. 9

10 III - Former / Informer : un regard bienveillant mais attentif Alors que se pose la question du recours aux méthodes de gestion utilisées par d autres secteurs de l industrie et des services, le focus sur la perception des compétences et de la formation des médecins introduit cette année dans le baromètre apporte des enseignements intéressants. Médecins : une expertise reconnue Au plan technique plus qu au plan relationnel, les compétences des médecins sont très majoritairement jugées de façon favorable dans tous les pays. Les Italiens et les Polonais - à rapprocher de leurs craintes face aux erreurs médicales, aux risques d infection et leur insatisfaction quant aux délais d attente?- se montrent les plus critiques tant sur les aspects techniques que relationnels. L exception du Medicaid aux Etats-Unis Les Américains bénéficiant du Medicaid, autrement dit d une assistance de l Etat, se déclarent beaucoup plus insatisfaits de la compétence technique des médecins que la moyenne de leurs concitoyens (29 % vs 15 %). Cette insatisfaction provientelle de ce que nombre de médecins américains refusent de soigner les bénéficiaires du Medicaid? Des progrès à faire dans la communication A la question «Comment jugez-vous la transmission des informations et la coordination des soins entre les médecins hospitaliers et les médecins généralistes?», les réponses sont plus mitigées avec des pourcentages d insatisfaction importants. Seuls les Etats-Unis, l Allemagne et l Autriche atteignent ou dépassent les 50 % d opinions positives, tandis que la Suède et la Pologne obtiennent les plus mauvais scores (2,3 et 2,2). Le niveau de formation initial des médecins est en revanche estimé globalement très bon ou excellent dans la plupart de pays, avec toutefois un jugement «moyen» important en Italie et en Pologne (21 et 23 %) et une proportion significative de NSP dans l ensemble (de 11 à 32 %). Quant à la formation continue des médecins, elle est jugée majoritairement bonne, très bonne, voire excellente dans tous les pays, avec là encore une proportion importante de NSP. En synthèse, si les compétences techniques des médecins d abord, leurs compétences relationnelles dans une moindre mesure ensuite, et enfin leur formation générale et continue sont jugées généralement satisfaisantes, une marge de progrès existe en matière de transmission d informations et de coordination des soins entre généralistes et spécialistes. 10

11 IV - Le cinquième risque : vieillissement de la population et prise en charge des personnes âgées dépendantes A part en Autriche, avec 69 % d opinions positives, la prise en charge des personnes âgées et dépendantes est jugée très majoritairement moyenne ou mauvaise dans l ensemble des pays sondés, la Pologne fermant la marche avec 82 % de mauvaises opinions derrière l Italie qui en compte 67 %. Et si l on considère les résultats depuis 2006, aucune amélioration réellement significative n est perçue. Dans tous les pays, une très large majorité de personnes souhaite que les moyens soient affectés prioritairement au maintien à domicile des personnes âgées, sauf en Suède qui continue à faire figure d exception où 51 % des personnes donnent la préférence aux maisons de retraite. Un sentiment général d insuffisance de l aide publique pour le maintien à domicile des personnes âgées et dépendantes. Les Polonais (74 %) sont ceux qui jugent le plus l aide de l État comme insatisfaisant pour maintenir les personnes âgées et dépendantes à domicile, suivis par Allemands (63 %) et les Italiens (61%). En revanche 61 % de Britanniques et 57 % de Suédois se déclarent satisfaits de l aide publique. 7% des Américains estiment cette aide publique très satisfaisante et 46 % plutôt satisfaisante, 79 % se prononcent d ailleurs pour le maintien à domicile des personnes âgées et dépendantes. Complexité et diversité des structures de soutien Quant à savoir quels types de structures sont susceptibles d apporter un soutien aux familles ayant un proche âgé et dépendant à domicile, on note que coexistent dans tous les pays trois types d organismes ; ceux du secteur associatif qui prédominent en Pologne (47 %), du privé, majoritaires en Allemagne (43 %) et enfin du public, très développés en Suède (56 %). On remarque que 25 % des Britanniques et 23 % des Américains ne citent aucun organisme. L aide à domicile plébiscitée Sans surprise, les aides à domicile réunissent dans tous les pays au moins 90 % des suffrages, jusque 97 % en France, tandis que la télésurveillance obtient également des scores partout très importants (89 % aux Etats-Unis, 86 % en France, 83 % en Italie). La robotique est citée par une majorité des personnes, sauf en Suède, en Allemagne et en Autriche. Le financement de la prise en charge des personnes âgées et dépendantes n est pas du ressort de l État seul L attente majoritaire pour l ensemble des pays est une prise en charge mixte avec financement public et contribution personnelle, surtout pour l Allemagne (79 %), suivie par l Autriche (72 %) (60% pour les Français). Les Suédois attendent davantage une prise en charge totale par l État (49 %). En moyenne, seules 5% des personnes interrogées sont favorables à une prise en charge totalement personnelle, les Américains se montrant les moins défavorables à ce financement (12 %). Majoritairement favorables à un système de financement mixte dans l ensemble des pays, les personnes interrogées se déclarent également 11

12 opposées à une assurance obligatoire privée pour couvrir la prise en charge financière des personnes âgées et dépendantes. Les Français (62 %) se déclarent clairement favorables à une assurance obligatoire publique. Les avis exprimés par les autres pays sont plus mitigés, même s ils sont nettement plus positifs que pour l assurance privée. V Les nouvelles technologies, outil complémentaire au diagnostic médical La santé et Internet Plus de 20 % des ans consultent régulièrement des informations santé sur Internet. La Suède (67%) est le pays où la consultation régulière et occasionnelle d informations santé sur Internet est la plus courante, suivie par les Etats-Unis (66 %) et l Allemagne (62 %). L Italie (46%) et la France (45 %) sont les pays les moins utilisateurs. Tandis que la recherche d informations santé sur Internet continue à se développer, on note que, sauf en Pologne, la majorité des personnes ayant consulté des informations santé sur Internet osent en parler avec leur médecin. Dans leur très grande majorité, les patients souhaitent avant tout solliciter la compétence du médecin pour expliciter et/ou compléter les informations vues sur Internet Sur la question des consultations médicales par Internet, les Suédois se montrent les plus positifs (78 % versus 38,5 % dans l ensemble) devant les Américains (48 %) tandis qu on observe un rejet fort en France (87% contre) et dans une moindre mesure en Allemagne (75%) et en Autriche (61 %), la Grande- Bretagne (55 %), et l Italie (60 %) se situant dans une position médiane. Sans surprise, les jeunes y sont proportionnellement plus favorables dans l ensemble des pays. Les personnes interrogées dans l ensemble des pays semblent bien avoir perçu la complémentarité entre le contact direct avec le médecin pour poser un diagnostic et prescrire un traitement et l utilisation d Internet comme vecteur d information accessible et rapide pour approfondir leur niveau de compréhension. La médecine à distance Si une nette majorité se dit favorable au développement de moyens de surveillance continue à domicile, permettant à plus de malades d être autonomes chez eux, des craintes se font jour sur la déshumanisation de la médecine, particulièrement en Allemagne et en Grande-Bretagne (51 %) Enfin, la mise en ligne de sites Internet permettant de noter les hôpitaux rencontre un écho assez largement favorable, dans l ensemble des pays (51 % en Pologne < 69 % en Allemagne). En revanche, un système de notation des médecins sur Internet recueille des avis plus mitigés, voire une forte opposition comme en France (67 % contre). 12

13 Les Américains confiants dans les nouvelles technologies d information et de communication. Seuls les Américains se déclarent largement favorables au système de notation, tant des médecins (62 %) que des hôpitaux (68 %, et 77 % pour les ans), de même qu ils sont en tête pour la consultation régulière d informations médicales sur Internet (24 %). Les ans sont particulièrement plus favorables que la moyenne au développement des consultations médicales sur Internet (55% vs 48 %). Les Etats- Unis se placent en deuxième position pour le développement des moyens de surveillance continue à domicile (71 %) derrière la Suède (74 %) et comme eux considèrent très largement que ces technologies renforcent l autonomie des malades chez eux (78 %), se montrant relativement moins inquiet que certains pays des risques de déshumanisation (39 %). 13

14 En conclusion : regards croisés entre les pays étudiés sur la place de la Santé dans la société Bonne image du modèle Suédois En croisant le profil d un pays vu par ses habitants avec la perception qu en ont les autres pays, on note que la Suède arrive en tête pour la qualité des soins (16 %), suivie de loin par l Allemagne 7 %). (L Autriche n a pas pu être intégrée dans ce regard croisé). La Pologne se retrouve en dernière position, de même sur le critère remboursement où la Suède arrive à nouveau première. L avance technologique des Etats-Unis Ce sont en revanche les Etats-Unis qui se placent en tête sur la perception relative à la recherche et les nouvelles technologies, avec une moyenne de 31 % de citations, loin devant la Suède (9 %) et l Allemagne (8 %). Notons que les Français ont proportionnellement, sur les trois critères, des avis plutôt beaucoup plus positifs que les autres pays quand ils apprécient leurs propres performances. Mais en moyenne des regards croisés, la France se situe à chaque fois assez loin derrière les pays les mieux placés. La santé : un secteur qui continue à contribuer à la croissance dans la plupart des pays Le secteur de la santé inspire un consensus dans tous les pays : 63 % de l échantillon estime qu il contribue à la croissance des pays, un jugement plus marqué en Italie (77 %) et en Suède (73 %). La France et la Pologne semblent se distinguer des autres pays qui perçoivent le secteur de la Santé comme un moteur. Comme 37 % des Polonais, 36 % des Français y voient une charge, bientôt rejoints par les Allemands qui sont 31 % à penser la même chose, contre 18 % en Effet du discours récurrent sur le «trou de la Sécu» ou sur les finances publiques en Allemagne? Aux Etats-Unis, on note que les personnes dont l assurance santé est payée par l employeur se montrent plus positives (72 %) que la moyenne de leurs concitoyens (66 %) sur le rôle moteur de la santé sur l économie. Enjeux et perspectives Trois thématiques principales intéressent particulièrement les citoyens en matière de santé : la qualité des soins, le remboursement des dépenses de santé, les progrès de la recherche et les nouvelles technologies. Prise de conscience Même si les citoyens sont globalement satisfaits aujourd hui de leur système de santé -à l exception remarquable des Polonais-, ils ont pris conscience des problèmes de financement dont dépend la pérennité de la qualité des soins, notamment en matière de prévention des risques et aussi de ceux liés au vieillissement de la population. Plusieurs avis coexistent en revanche sur la façon de les résoudre. 14

15 Solidarité raisonnée Si l idéal du Welfare State (Grande-Bretagne et Suède), ou de «Sécurité Sociale» (France, Allemagne, Autriche) reste présent dans la conscience collective l idée du recours à des financements privés ou mixtes (privés / publiques) pour la dépendance -avec le concept d assurance publique obligatoire- semble faire son chemin, d autres modes de financement que la seule intervention de l Etat étant aujourd hui envisagés. En attente de relations de proximité Préférant toujours une médecine de proximité, quand elle est de qualité, l ensemble des pays se montrent ouverts aux technologies, pourvu qu elles ne soient pas synonymes de déshumanisation, et s articulent en complément de l expertise des médecins qui n est pas contestée et en support au suivi et à l assistance des personnes âgées et dépendantes. La formation des médecins, tant initiale que continue est jugée globalement bonne, même si une marge de progrès qualitatif existe au plan relationnel et que le transfert des informations concernant les patients demande à être optimisé. Enfin, les citoyens montrent qu ils attachent une grande importance à la santé, tant du point de vue individuel que collectif, -restant très sensibles aux risques d inégalité d accès aux soins- avec l idée que ce secteur joue un rôle central dans l activité et le développement économique de leurs pays. L exemple américain Entre le modèle de la Suède et une forme d idéal que semble proposer l Autriche, les Etats-Unis, qui rejoignent le baromètre en 2010, montrent de très nombreux points de convergence avec ces deux pays et ne s éloignent pas sensiblement des tendances observées généralement en Europe, malgré un historique de leur système de soin différent. Ils renforcent en cela le constat général de cette étude. Au plan technologique, les Américains continuent de bénéficier en termes d opinions de leur avance. Au plan de l évolution de leur système, il sera intéressant de mesurer en 2011 l évolution des opinions, après la réforme majeure intervenue en 2010, dont le baromètre révèle clairement qu elle correspondait à de fortes attentes. 15

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