ALCOOL. DU de FMC pour les médecins généralistes Micheline CLAUDON Alain EDDI

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1 ALCOOL DU de FMC pour les médecins généralistes Micheline CLAUDON Alain EDDI

2 2 Pourquoi consomme-t-on des drogues? Pour se sentir bien Pour se sentir mieux Pour faire mieux Pour faire comme les autres Par curiosité

3 3 Qu est-ce que l Addiction? Addiction : perte de la liberté de s abstenir (de boire) P. Fouquet Dans certaines conditions, n importe quel individu peut avoir des comportements d addiction (quelque soit sa structure mentale) rencontre d 1 produit par 1 individu donné à 1 moment donné de sa vie dans 1 contexte particulier

4 4 La roue du Changement Consommateur satisfait PERSEVERANCE : arrêt depuis plus de 6 mois RECHUTE PRE-INTENTION : n envisage pas l arrêt dans les 6 mois ACTION : arrêt depuis moins de 6 mois INTENTION : envisage d arrêter dans les 6 mois PREPARATION : envisage d arrêter dans le mois à venir D'après Proschaska JO et Di Clemente CC.

5 5 La roue du Changement Consommateur satisfait PERSEVERANCE : arrêt depuis plus de 6 mois Dépistage individuel RECHUTE Aide au sevrage PRE-INTENTION : n envisage pas l arrêt dans les 6 mois ACTION : arrêt depuis moins de 6 mois Dépistage individuel INTENTION : envisage d arrêter dans les 6 mois Motivation PREPARATION : envisage d arrêter dans le mois à venir Aide au sevrage D'après Proschaska JO et Di Clemente CC.

6 A côté d une alcoologie explicite [...], l essentiel de l alcoologie est assuré implicitement par les médecins généralistes, les médecins du travail et dans les services hospitaliers et d urgence 6

7 7

8 8 Epidémiologie (1) : les chiffres Consommation d alcool en France 1980 : 19,5 l d alcool pur / pers. > 15 ans 1990 : 16 l 2000 : 14,1 l 2010 : 12 l La France reste dans le peloton de tête en Europe avec l Espagne, le Portugal et l Italie mais tendance à être rattrapée par les pays du Nord

9 9 Epidémiologie (2) 1ére cause de mortalité en nombre d années de vie perdues 2 e cause de mortalité évitable 1/4 de la mortalité liée à l alcool concerne des consommateurs non-dépendants 1/3 des morts sur la route

10 10

11 11 Différents profils de consommateurs Consommateurs à risque chronique: Concerne plus de 3 millions d hommes de > 20ans! Indispensable place des MG pour le dépistage et le soin Données IRDES Question Economie de la santé Janvier 2008

12 12 Pyramide de Skinner Alcoolodépendant (3%) Usager/consommateur nocif (10-15%) Usager/consommateur à risque (10-15%) Usager/consommateur simple (60%) Abstinence (10-15%)

13 13 Les situations à risque Consommation en une fois De plus de 5 verres pour les hommes De plus de 3 verres pour les femmes Pendant la grossesse ou l allaitement Association avec des psychotropes Consommation avant la conduite d un véhicule (loi : 0,5 g/l sang) ou d un engin dangereux Consommation chez les moins de 16 ans

14 14 Consommateurs paroxystiques Alcoolisation aiguë = de l'ivresse au coma Accidents : circulation et travail. Violence : suicide, violences conjugales Plus volontiers chez les personnes jeunes : utilité de l'intervention brève et de l'information Modification du type de consommation en France : de quotidienne à paroxystique

15 15 Le binge drinking ou «biture express» Rueff B. Les malades de l'alcool. John Libbey Paris 1995

16 16 Alcool et grossesse Syndrome d alcoolisation fœtal (SAF) Retard de croissance Anomalies du SNC Dysmorphies cranio-faciales Prévention CDA = 0 Repérage pré- et post-conceptionnel Mais savoir adapter le discours au patient Consommation = 0 surtout au 1 er trimestre Déculpabiliser si très faible quantité (1 verre) très occasionnellement

17 17

18 18 «Dépendant? Dépendant? Est-ce que j ai une gueule de dépendant?»

19 19 (Alcoolo-) dépendance Alcoolodépendance psychique Besoin intense de renouveler les prises d'alcool Sans qu'apparaisse nécessairement un syndrome de sevrage en cas d'arrêt de consommation Alcoolodépendance physique Troubles physiques d'intensité variable survenant lors de la suspension de la consommation d'alcool (syndrome de sevrage) è Seulement 10% des alcoolodépendants Nécessité d augmenter les dose pour obtenir les mêmes effets (phénomène de tolérance)

20 20

21 21 Le repérage Sur quels critères : l aspect? la déclaration? les examens complémentaires? les conséquences?

22 22 Repérage Le «délit de sale gueule»: quels symptomes? Clinique = suspicion sur l'apparence : oui, mais danger! Biologique = VGM, GGT, TG : oui, mais mauvaise sensibilité Les «dommages collatéraux» Ivresse : oui, mais non spécifique de la dépendance Signes physiques de sevrage : oui, mais < 10 % des patients Pathologie(s) en rapport avec l'alcool : oui, mais attention La «dénonciation» ou «l aveu» Intervention de l'entourage : oui, mais comment s'en servir? Déclaration spontanée des patients : oui, mais rare CDA : oui, mais problème du déni

23 23 «Alcool : Ouvrons le dialogue» Kit complet INPES 1 guide médecin 1 affichette Livret patient «Pour faire le point» (15 exemplaires) Livret patient «Pour réduire sa consommation» (15 exemplaires)

24 24 AUDIT = Alcool Use Disorders Identification Test Test de référence Auto-questionnaire : 10 questions portant sur la consommation d alcool des 12 derniers mois Fréquence, quantité, retentissement, signes de dépendances Interprétation : Score = 7-12 (H) ou 6-12 (F) : consommation nocive Score > 13 : dépendance à l'alcool

25 DETA = Diminuer Entourage Trop Alcool 25

26 FACE = Fast Alcohol Consumption Evaluation 26

27 27 Consommation déclarée d alcool (CDA) A déterminer pour tous les patients : Grade B Calculée sur 7 jours En précisant la consommation de fin de semaine Un "verre" = une dose de boisson alcoolique telle qu'elle est servie dans un café = 10g d alcool Seuils OMS +++ Homme : < 21 "verres" par semaine (210g/sem) Femme : < 14 "verres" par semaine (140g/sem) Et pas plus de 4 verres par occasion

28 28 Quelques repères Une bouteille de vin à 12 (75 cl) = 7 unités Une bouteille ou une canette de bière à 5 (25 cl) = 1 unité Une canette de bière à 10 (50 cl) = 4 unités Une bouteille de champagne à 12 (75 cl) = 7 unités Une bouteille de porto à 20 (75 cl) = 12 unités Une bouteille de whisky à 40 (70 cl) = 24 unités Une bouteille de pastis à 45 (70 cl) = 25 unités Une bouteille de digestif à 40 (70 cl) = 24 unités

29 29 Calcul de la quantité d'alcool Densité alcool = 0,8 Combien de "verres" dans une bouteille de vin à 12? 750ml * 12/100 * 0,8 = 72 g d'alcool Soit 7 "verres" Combien de verres dans une bouteille d'apéritif anisé à 45? 700ml * 45/100 * 0,8 = 250 g d'alcool Soit 25 "verres"

30 30

31 31 Le risque alcool Prévention de La rechute Soins Prévention secondaire Prévention primaire

32 32 Prise en charge adaptée (1) Abstinent De première intention? De deuxième intention? (alcoolodépendant sevré) Usager/consommateur «simple» CDA < seuils OMS, en dehors des situations à risque, et sans dommages Votre risque de dommages liés à l alcool est faible Batel P. Pour en finir avec l alcoolisme : réalités scientifiques contre idées reçues. Paris : La découverte, 2006 : 50-58

33 33 Prise en charge adaptée (2) Usager/consommateur «à risque» CDA > seuils OMS mais sans dommages, ou consommation lors de situations à risque Il est recommandé de diminuer la consommation en dessous des seuils de l OMS Usager/consommateur «nocif» CDA > seuils OMS et avec dommages Il est recommandé de diminuer la consommation en dessous des seuils de l OMS Batel P. Pour en finir avec l alcoolisme : réalités scientifiques contre idées reçues. Paris : La découverte, 2006 : 50-58

34 34 Prise en charge adaptée (3) Alcoolodépendant Dépendance physique et/ou psychique Nécessité d un aide médicale au sevrage alcoolique Sevrage ambulatoire ou institutionnel? Diazépam/Valium (7 jours) Hydratation orale suffisante Thiamine (vitamine B1) 500 mg/j * 21 jours «Après-sevrage» = soutien++, médicaments, prise en charge des addictions associées Batel P. Pour en finir avec l alcoolisme : réalités scientifiques contre idées reçues. Paris : La découverte, 2006 : 50-58

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