Les petits échos de. combinaisons alimentaires. Blessingway, La Fève. Les comprendre les. Célébrer la naissance : Fraîchement arrivée :

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1 Les petits échos de Association de consommateurs Ateliers et sensibilisation en Santé, Alimentation, Environnement et Économie Sociale & Solidaire N 9 Mai 2012 Les comprendre les combinaisons alimentaires +?? Célébrer la naissance : Blessingway, le Une tradition des Indiens Navajos Fraîchement arrivée : La Fève Ne me jetez pas... Faites passer à votre voisin!

2 Les combinaisons alimentaires Extrait du compte rendu de l'atelier du mardi 24 avril Comprendre la digestion Image :

3 ph PROTEINES = Chaîne d'acides aminés GLUCIDES LIPIDES - Complexes Tri-glycérides, acides = amidon le plus souvent gras libres, - Simples = saccharose, cholestérol... fructose, lactose, maltose. BOUCHE >7 Amylase salivaire (ptyaline) ESTOMAC <7 Acide chlorhydrique (Hcl) Pepsine L'acide chlorhydrique (HCl) Dégradation des entraîne la dénaturation membranes cellulaires. des protéines et rompt les Exposition des amidons. liaisons chimiques entre les molécules. Ceci a comme effet de détruire le tissu conjonctif et les membranes cellulaires des aliments ingérés. La Pepsine : débute la dégradation des protéines en plus petites molécules (peptides) INTESTIN GRELE = DUODENUM >7 - Déversement des sucs pancréatiques : Enzymes et bicarbonates -Déversement de la bile Enzymes pancréatiques Dégradation des amidon Émulsion des lipides continu la dégradation des par l'amylase pancréatique par la bile protéines en peptides et Dégradation par une quelques acides aminés enzyme pancréatique = lipase INTESTIN GRELE = BORDURE DES CELLULES DE L'INTESTIN Amylase salivaire (ou ptyaline) : débute la digestion des «farineux» (amidon) Enzymes : (lactase, maltase, saccharase, aminopeptidases...) Finalisation de la dégradation des peptides en acides aminés prêts à passer la barrière intestinale et être assimilé COLON ASCENDANT COLON DESCANDANT SOURCES Finalisation de la dégradations des amidons et autres glucides simples (saccharose, lactose, maltose) Fermentation des glucides non assimilés en amont Putréfaction (gaz odorants) des protéines non assimilées en amont «Protéines fortes» = viande, poisson, œuf, fromage. - Protéines faibles = légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots secs, fèves...). Yaourt, fromages frais. - «Amidon fort» = Céréales (pâtes, riz, pain, semoule...). -«Amidon faibles» = Pommes de terres, patates douces, bananes, potimarron, châtaigne... - Fruits - produits sucrés Huiles Beurre Crème Fruits oléagineux Charcuterie Viande (rouge surtout) Poissons gras

4 2. Les grands de la dissociation : Shelton, Dr Hay, Montignac, D. Kieffer. a) Shelton : La dissociation stricte D après l auteur, l'alimentation dissociée telle qu'il la préconise : Allège le travail de la digestion Diminue voire élimine fermentations et putréfactions intestinales Réduit donc la toxémie Les objections que lui font ses contemporains manquent de rigueur. Son concept est d éviter les associations alimentaires néfastes et d en favoriser d autres. En observant les animaux, on s aperçoit qu ils ne mélangent pas toutes les catégories d aliments. Les oiseaux mangent graines à un moment et insectes à un autre. De la même manière, les grands singes dont nous sommes très proches en terme de constitution mangent fruits ou racines/pousses ou insectes/larves. Shelton classe les aliments en fonction du macro-nutriment qu ils contiennent en plus grande proportion. Les enzymes n agissent que dans des circonstances établies et précises. Par exemple, consommer un acide ou un aliment faisant sécréter de l acide stoppe l action de la ptyaline sur les amidons. Les sécrétions sont adaptées aux aliments, les protéines démarrent leur digestion en milieu acide et les amidons en milieu alcalin. Combinaisons alimentaires : Acide-amidon : un acide faible (acides des fruits, 1 ou 2 petites cuillères de vinaigre) détruit la ptyaline de la salive suffit à suspendre la digestion de l amidon. Le suc pancréatique peut suffire à poursuivre la digestion et le résultat final peut être satisfaisant. Manger acides et amidons à des repas séparés Protéine-amidon : la sécrétion gastrique étant différente pour les farineux que celle pour les protéines, l amidon nécessitant un milieu alcalin alors que la protéine nécessite un milieu acide. Manger les aliments protéiques et les hydrates de carbone à des repas séparés Protéine-protéine : chaque protéine nécessitant un minutage particulier des sécrétions. Ne manger au cours d un repas qu un aliment contenant une protéine concentrée Acide-protéine : la pepsine n agit qu en milieu acide. Si l on ingère un acide, cela empêche le déversement du suc gastrique et donc l action de la pepsine. Protéines et acides à des repas séparés (exception pour les fromages et noix, de par leur teneur en graisse)

5 Graisse-protéine : la graisse a un effet inhibitoire sur l action des sécrétions gastriques, qu une abondance de légumes vert peut neutraliser. Manger les corps gras et les protéines à des repas séparés Sucre-protéine : les sucres devraient passer très rapidement dans l intestin. S ils sont pris avec d autres aliments, ils séjournent dans l estomac où ils fermentent. Manger les sucres et les protéines à des repas différents Sucre-amidon : même fonctionnement que le point précédant. De plus, le sucre fait sécréter une salive dépourvue de ptyaline. Consommer amidons et sucres à des repas séparé. Melons : «Le melon est un aliment tellement sain et digestible que même les estomacs les plus débiles peuvent les tolérer.» Manger les melons seuls (y compris pastèques) ou avec d autres fruits frais Lait : «Le lait, aliment normal du bébé, n est d aucune nécessité quand a pris fin la période normale de l allaitement.» Il se combine assez bien avec les fruits acides. Prendre le lait seul, ou n en point prendre du tout. Desserts : d habitude servis en fin de repas, quand la fin a disparu. Ils combinent différentes associations que nous avons étudiées et qui sont défavorables. Quant aux desserts froids, ils interposent un obstacle de plus à la digestion, celui du froid. Délaisser les desserts. On prête attention au temps qui sépare les repas en fonction de ce que l on a ingéré.

6 Protéines fortes = Viande, poisson, œuf, fromage affiné, à pâte cuite Protéines faibles = légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots secs, fèves...) ; Yaourt, fromages frais. Amidons forts = Céréales (pâtes, riz, pain, semoule...) Amidons faibles = Pommes de terres, patates douces, bananes, potimarron, châtaigne. b) Daniel Kieffer : La dissociation raisonnée Éviter les mélanges les plus indésirables : Fruits au dessert Entrée trop vinaigrée avant la consommation de farineux Protéines concentrées en grandes quantité + farineux Favoriser : 1) règle des proportions : Une base protéique forte + petite quantité de farineux Exemple : Les repas à base de viande, poisson, œuf ou fromage à pâte cuite + pommes de terre ou petite portion de pain Une base de farineux fort + petite quantité de protéine forte Exemple : repas à base de céréales : pâtes, riz, semoule, pain Œufs ou 1/5 de légumes secs ou un laitage

7 2) Règle des concentrations : Protéines faibles + amidon fort cf traditions : associations 4/5 céréales + 1/5 légumes secs ) Protéines fortes + amidon faible Exemple : Viande, poisson, œufs, fromages secs + pommes de terres, patates douces, bananes, potimarron, châtaigne... Les légumes (non-acides et non farineux) s'associent avec toute classe d'aliments. 3. Les limites du dissocié sévère Une dissociation sévère accélère le transit et réduit l'assimilation. Les protéines et les lipides ralentissent la vitesse de digestion et favorise la sensation de satiété. Attention à l'apparition de carences sur le long terme (fonte musculaire, fatigue, baisse de la libido, arrêt des menstruations...). Une consommation des protéines sans glucides = baisse du taux d'insuline, fabrication des glucides utiles au maintien de la glycémie à partir des protéines = fonte musculaire, fatigue du foie. Une consommation isolée de glucides = pic de glycémie plus brutale (protéines et lipides ralentissent la digestion) = plus de prise de poids, risque d'hypoglycémie réactionnelle (suivant le type de glucides), sensation de satiété moindre. Déconseillé pour les personnes diabétiques et les personnes ayant des troubles du comportement alimentaire. Cependant les conseils accompagnant souvent une alimentation dissociée sont une élimination des produits à un index glycémique trop élevés (produits sucrés, raffinés). Risque de carence protéique par facteur limitant : les sources protéiques végétales ne sont pas complètes il est nécessaire de les compléter (associations légumes secs + céréales ou céréales + petite source de protéines animales). Remarque : les céréales (farineux forts) sont une source intéressante de protéines (10% en moyenne du poids cru) qui devient complète avec les mélanges cités ci-dessus. Pour résumer : attention à la pratique prolongée et le risque de carence déconseillé aux diabétiques déconseillé aux personnes ayant des troubles du comportement alimentaire

8 4. Composer ses menus Dissociation raisonnée : Menus type de dissociation raisonnée Exemples Petitdéjeuner Fruits + ou fruits oléagineux Salade de fruits de saison + cannelle... + quelques amandes ou noix ou «Miam aux fruits» Déjeuner Crudités 4/5Céréales + 1/5légumes secs + légumes ou Crudités Viande, poisson, œuf + pommes de terres, ou petite tranche de pain + légumes Radis Couscous végétarien ou Salade verte Papillote de poisson + pommes de terre + carottes 17h Fruit Poire Dîner Crudités Céréales + Petite portion de viande poisson, œuf ou fromage ou Crudités 4/5Céréales + 1/5légumes secs + légumes Carottes râpées Riz cantonnais ou Soupe au pistou Dissociation stricte : Menus type de dissociation Stricte Exemples Petit déjeuner Jus de légumes Céréales + fruits oléagineux Un verre d eau tiède, Jus de légumes frais Flocons de céréales + purée de noisettes Déjeuner Crudités Protéines faibles (soja, légumes secs) + légumes Carotte, betteraves, céleri branche, échalote, vinaigre de cidre, huile de colza et de sésame Tofu aux herbes Fondue de poireaux 17h Fruit Pomme et raisins sec Dîner Crudités Céréales + légumes Salade verte, endive, miso Riz mi-complet Épinards vapeur

9 La célébration du Blessingway Artiste : Veronica Petrie Porter un enfant et le mettre au monde est un passage «extra-ordinaire» dans la vie d une femme et pourtant à la fois très ordinaire. Porter la vie est une fonction très basique et instinctuelle sans laquelle notre civilisation humaine ne peut exister. Elle peut être également vue dans son aspect spirituel et sacré qu est de recevoir une âme et lui donner un corps dans sa vie terrestre. Notre éloignement spirituel a encouragé ce vécu sur le plan physique et la médicalisation de la maternité n a fait que le renforcer, nous désemparant totalement ou partiellement de notre puissance maternelle et spirituelle qu est de recevoir et transmettre la vie. Pourtant à travers notre histoire humaine et actuelle le désir de reconnaître cette spiritualité de la naissance est réellement présent et croissant. La femme qui accepte et reconnaît sa force est prête à recevoir ce cadeau et le transmettre dans le but de s ouvrir à sa complétude de femme. Sa volonté si forte d aimer la vie qu elle porte inconsciemment ou non l amène à s aimer et devenir qui elle est. Le Blessingway signifie textuellement le chemin de la bénédiction. C est une tradition qui nous vient des indiens Navajo, afin de célébrer la future mère, et le bébé à naître. C est une fête organisée par des femmes, entre femmes, dans le septième mois de la grossesse. Les Navajos ont un proverbe : «tout ce qui se passe ici sur Terre doit d abord être rêvé». Bien sur, ce rite de passage n appartient pas seulement à ce peuple amérindien. Il a existé et se perpétue encore aux quatre coins de notre planète. Notre monde occidental nous a cependant fait perdre beaucoup de ces traditions qui ne sont pas là par hasard. La femme était célébrée à chaque passage de sa vie (puberté, union, grossesse, ménopause ), ainsi ces passages remplis d émotions et de questionnements étaient vécus entre femmes, et le savoir était alors transmis. La conscience d être dans une lignée de femmes et soutenue dans sa propre histoire était alors bien présente. Cette célébration a donc plusieurs buts : rendre la sacralité et spiritualité à ce passage de vie, rendre sa puissance à la femme, lui redonner confiance en sa capacité à donner la vie et à materner avec amour et respect. Enfin, la rappeler que nous les femmes faisons toujours partie d une lignée de femmes ou la transmission peut et doit se réaliser dans l amour et la compassion. Cette fête où différentes activités peuvent être réalisées peut être adaptée selon les besoins et désirs de chacune.

10 La célébration commence par une «purification», un bain de pieds de la future maman avec des fleurs et des plantes, accompagnée d un massage de pieds. Chaque femme invitée à cette fête amène une perle, dans laquelle elle mettra un vœu pour la maman, pour le bébé, et pour la communauté des femmes. Nous assemblons ces perles et offrons le collier ou bracelet à la maman. Elle le gardera jusqu à l accouchement, et pendant la naissance, elle sera entourée de tous ces vœux qui l aideront à trouver sa force. Chaque femme offre un poème qu elle a choisit ou écrit inspirant la femme à visualiser sa maternité et /ou sa naissance d une façon respectueuse et aimante. L enfant est également célébré à travers des poèmes ou prières de bienvenue et de belle vie. La cérémonie se déroule sous forme d un rituel, avec une prière ou poème d ouverture, des temps de recueil, d expression et un temps de clôture. Ce n est pas une célébration religieuse mais spirituelle et donc ouverte à toutes femmes, qu elle pratique ou non une religion. C est une fête où l on peut chanter, danser, méditer, se régaler les papilles.bref, un moment entre femmes! Vous n avez certainement pas besoin de moi pour l organiser mais si vous le désirez, je peux en être la facilitatrice. Pour plus de renseignement à ce sujet ou sur mon travail d accompagnante, je vous invite à me contacter par téléphone ou à vous rendre sur Je salue le Divin qui est en vous et ne vous souhaite qu une chose, de Naître à vous-même. Marie Marie Touffet est féministe dans l âme! Passionnée par tout ce qui touche à la vie de femme et surtout émerveillée par leur force intérieure, leur capacité à gérer leur vie dans un monde souvent si déficient à reconnaitre leurs valeurs inestimables sur notre planète et dans la survie de notre espèce. Marie a vécu 10 ans en Nouvelle Zélande où elle a exercé le métier de sage femme. Aujourd hui elle ne travaille plus en tant que sage femme et offre ses services à la femme dans toutes périodes sensibles. Elle désire avant tous l accompagner dans ses divers passages de vies. Commençant par honorer la jeune fille à travers la célébration de ses premières menstrues, offrant le soutient à la femme dans son désir de mieux être, la femme enceinte lors de son passage à sa vie de mère, la mère dans ses difficultés de maternage, enfin également la femme dans son passage à la ménopause. Elle exerce sur Anglet et peut être contactée au «Comme un arbre grandit mieux lorsqu il est ancré fermement dans la terre ; une femme enceinte se sent forte et capable lorsqu elle est soutenue par un cercle de femmes bienveillantes.» April Lussier

11 En première ligne à l'arrivée du printemps : La fève Coté nutrition : Légume riche en protéine, elle appartient à la famille des légumineuses. Également riche en vitamine C et B. Coté cuisine : se consomme fraîche ou sèche. La fève peut se déguster tout simplement crue accompagnée de sel. Simple, croquante, et fraîche, elle est idéale en apéritif ou en entrée. On peut aussi les cuire pour les manger en accompagnement, en les faisant tout simplement bouillir quelques minutes. La fève peut aussi être consommée sous forme de purée, ou entrer dans la préparation d'une soupe, d'un couscous, risotto, d'un plat mijoté comme le cassoulet, fraîche dans un taboulet... Ce ne sont pas les idées qui manquent! Sauté de Fève au yaourt (Garance Leureux) 500g de fèves fraîches 4 carottes en rondelles 1 oignon haché 1 gousse d'ail 1 yaourt Paprika et sel Faire revenir l'oignon dans un peu d'huile, ajoutez une cuillère à café de paprika, les carottes et les fèves écossées. Faites saisir à feu vif tout en remuant pendant quelques minutes, ajoutez un verre d'eau, salez et faites cuire jusqu'à ce que les fèves soient bien tendres. Hachez l'ail, mélangez au yaourt puis mélangez la préparation juste avant de servir. Bon appétit!

12 Programme de Mai... Marché équitable de Bayonne Samedi 12 mai *** Fête de la nature Dimanche 13 mai *** L'argile et le Soleil en pratique* Mardi 15 mai *Ateliers ouverts à tous à 18h30, au restaurant La Chayote** Sur participation libre **Lieu : Restaurant La Chayote, 9 rue d'espagne Bayonne **Lieu : Restaurant La Chayote, 9 rue d'espagne Bayonne Plus de détails : Plus de détails : Les petits échos dewww.biogintza.jimdo.com Biogintza - N 9 Mai 2012