Les stratégies de sortie de crise des quotidiens nationaux : les exemples du Figaro, du Monde et de Libération
|
|
- Danièle Rousseau
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 IEP de Toulouse Mémoire de recherche présenté par Mlle Justine Gay Directeur du mémoire : Serge Regourd Date : 2012 Les stratégies de sortie de crise des quotidiens nationaux : les exemples du Figaro, du Monde et de Libération
2
3 IEP de Toulouse Mémoire de recherche présenté par Mlle Justine Gay Directeur du mémoire : Serge Regourd Date : 2012 Les stratégies de sortie de crise des quotidiens nationaux : les exemples du Figaro, du Monde et de Libération
4 Avant-propos et remerciements Je tiens à remercier chaleureusement Serge Regourd pour avoir accepté de diriger mes recherches et pour m'avoir guidée vers une problématique pertinente. Je remercie également les interlocuteurs qui m'ont accordé plusieurs entretiens dans le cadre de ce mémoire, à savoir Jean-Marie Charon, Patrick Eveno, Benoît Raphaël, Nicolas Demorand, Nadine Toussaint-Desmoulins et Olivier Bourgeois.
5 Avertissement L IEP de Toulouse n entend donner aucune approbation, ni improbation dans les mémoires de recherche. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur(e).
6 Abréviations CSMP : Conseil supérieur des messageries de presse DDM : Direction Des Médias DGMIC : Direction générale des médias et des industries culturelles FAI : Fournisseur d accès à Internet LME : Le Monde Entreprises LMI : Le Monde Interactif LML : Le Monde Libre LMPA : Le Monde et Partenaires Associés PGA : Presse gratuite d annonces PGI : Presse gratuite d information PQN : Presse quotidienne nationale PQR : Presse quotidienne régionale SCPL : Société Civile des Personnels de Libération SEM : Société des éditeurs du Monde SRM : Société des rédacteurs du Monde UGC : User generated content VAD : Vente à distance
7 Sommaire Introduction... 1 Première partie - De la sous-capitalisation des entreprises de presse à leur recapitalisation Chapitre 1 - La sous-capitalisation de la presse quotidienne nationale Chapitre 2 - Les recapitalisations : les exemples du Figaro, du Monde et de Libération Deuxième partie - A la recherche de nouveaux modèles économiques sur l Internet Chapitre 1-Les rédactions intégrées Chapitre 2 - De la nécessité pour les entreprises de presse d intégrer leur audience à la production et à la diffusion de l information Conclusion... 80
8 Introduction La présente étude porte sur l'analyse des stratégies de sortie de crise mises en place par les quotidiens nationaux. Cette démarche s inscrit dans un processus de réflexion directement inspiré des enseignements dispensés au sein de Sciences Po Toulouse. Eu égard aux difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes rédacteurs pour s insérer sur le marché du travail, souvent abordées lors des conférences de méthode du parcours journalisme, l opportunité d appréhender leurs causes dans le cadre d un travail de recherche était à saisir. Trois quotidiens ont servi de références dans la réalisation de ce mémoire : Le Figaro, Le Monde et Libération. Ce choix s explique de différentes manières. Tout d abord, ils appartiennent au segment haut de gamme des quotidiens nationaux qui se caractérise par la diversité des sujets (international, politique, économie, culture etc.) et par le recul et l analyse avec lesquels ils sont traités, comme le souligne Jean-Marie Charon, sociologue des médias au Centre d étude des mouvements sociaux (CNRS et EHESS). 1 La sélection de ces trois titres permet également d illustrer l évolution de la situation économique de trois quotidiens aux sympathies politiques différentes et, par conséquent, de montrer que quel que soit le bord choisi, les difficultés économiques qu ils doivent affronter sont identiques. Enfin, grâce à leur appartenance au segment haut de gamme, Le Figaro, Le Monde et Libération bénéficient d une image de marque qui attire les journalistes en herbe. Une raison supplémentaire pour justifier l étude de leur modèle économique. Il n est pas nouveau de dire que la presse écrite, et particulièrement la presse écrite payante, est en crise. Cependant, il convient aujourd hui de s interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour redynamiser ce secteur et le bassin d emplois qui lui est inhérent. C est la raison pour laquelle cette étude s attache davantage aux solutions mises en œuvre par les entreprises de presse observées plutôt qu à une démonstration pure et simple de l étendue des dégâts. En revanche, mettre en perspective les stratégies adoptées par les acteurs pour sortir de la crise implique de revenir sur les causes qui l ont provoquée. 1 J-M. Charon, La presse quotidienne, Paris, La Découverte, p
9 Par extension, s interroger sur ces causes implique de s intéresser à l évolution des moyens de financement de la presse. 2 En ce qui concerne la presse écrite payante, les recettes proviennent de deux sources : les lecteurs et les annonceurs. Par conséquent, pour la presse quotidienne nationale, le système de financement classique est celui de la plateforme d informations, schématisé ci-dessous. 3 Le double financement de la presse : la plateforme d'informations Plate-forme : Médias : presse écrite, TV, L Internet Groupe 1 : L audience Groupe 2 : Les annonceurs Source : Nathalie Sonnac. Le thème de la crise de la presse écrite renvoie donc à la remise en question du fonctionnement économique classique des journaux, à savoir celui de la plateforme d informations ; en effet, privés de tout ou partie de leurs recettes, provenant de la publicité ou bien de la vente de leurs exemplaires, les journaux sont soumis à un «effet ciseaux», défini comme le phénomène économique au cours duquel une catégorie professionnelle voit ses revenus chuter en raison d une réduction de ses recettes, tandis que les dépenses relatives aux coûts de production restent inchangées ou augmentent. 2 M. Schweitzer, «Modèles de la gratuité et conséquences sur les contenus informationnels», L économie du journalisme, Les cahiers du journalisme, n 20, automne N. Sonnac, «L'économie de la presse : vers un nouveau modèle d'affaires», L économie du journalisme, Les cahiers du journalisme, n 20, automne
10 Les recettes provenant des lecteurs et des annonceurs constituent la majeure partie des ressources de la presse écrite payante ; en effet, d après les chiffres publiés par la direction du développement des médias 4 (DDM) en 2004, la publicité et le parrainage représentent 38 % des revenus de la presse écrite payante, tandis que les 62 % restants proviennent de ressources propres, à savoir de la vente au numéro et de la vente par abonnement. Par conséquent, toutes les modifications qui affectent les deux sources de financement des quotidiens nationaux, et plus généralement, de la presse écrite payante, ont une incidence sur l évolution de leur bilan comptable. Or, récemment, lecteurs et annonceurs ont changé de comportement vis-à-vis de la presse écrite payante. La modification de la demande d information Tout d abord, une modification de la demande d information s est produite durant les dernières décennies : cette demande n est pas en crise, comme le laissent supposer certains indicateurs, notamment celui de la diffusion. La demande d information est même croissante en raison de l augmentation du niveau moyen d études : d'après une étude sur les tendances de consommation réalisée en 2011 par L'Express Infolab, 72 % des Français déclarent s'informer plus qu'il y a cinq ans. C est donc à une mutation de cette demande que doivent faire face les entreprises de presse depuis peu, notamment les quotidiens nationaux d information générale et politique, et non pas à une crise de celle-ci. La crise des subprimes qui a démarré en 2007 aux Etats-Unis et qui a déclenché une crise économique et financière mondiale a engendré une diminution du pouvoir d'achat des consommateurs. Certains lecteurs ont donc peu à peu cessé de payer pour obtenir une information à laquelle ils pouvaient avoir accès gratuitement sur Internet. Comme le coût des dépenses incompressibles (logement et énergie) augmente davantage que les salaires, les consommateurs consacrent une part croissante de leurs revenus à des dépenses courantes et réduisent la part de leur budget destinée à la consommation de biens culturels. C'est ainsi que le concept économique de prix de réserve entre en compte : celui-ci désigne le montant maximum qu un individu est disposé à payer en échange d un produit. On peut donc dire que le prix de réserve des consommateurs pour avoir accès à l'information est en baisse. 4 Dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, la direction du développement des médias se devient en 2010 la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC). 3
11 Comme il renvoie au nombre moyen d exemplaires payants diffusés par numéro en France, l indicateur «diffusion payée France» est le plus pertinent afin d apprécier cette mutation de la demande, ce qui explique l importance qui lui sera conférée tout au long de cette analyse ; en effet, il permet d illustrer l acte volontaire que restitue l achat d un quotidien. Il est donc nécessaire de s intéresser de plus près aux fluctuations que connaissent les trois quotidiens sélectionnés en matière de diffusion. Figure 1-Evolution de la diffusion des trois quotidiens haut de gamme entre 1994 et 2010 Source : OJD, chiffres arrondis au millier supérieur. 5 A l étude de ces données, la tendance générale qui se dégage est à la baisse ; en effet, depuis 1994, Le Figaro, Le Monde, et Libération enregistrent une diminution de leur diffusion payée en France. Un premier constat qui confirme la mutation de la demande d information évoquée ci-dessus. A noter cependant qu une légère reprise est observable concernant l exercice Une progression semblable à celle-ci est enregistrée entre 2006 et Or, ces deux périodes ont été marquées par la présence d enjeux électoraux, ce qui a pour effet de stimuler l intérêt des lecteurs. Par ailleurs, la campagne présidentielle relative à l élection de 2012 a commencé très tôt, avec la primaire socialiste qui s est déroulée à la fin de l année 2011, ce qui a joué en faveur des ventes du Figaro, Monde, et de Libération. 5 Libération n ayant adhéré à l OJD qu en 1984, les chiffres relatifs aux années 1960 et 1975 ne sont pas disponibles. 4
12 On relève également une augmentation du trafic sur les sites web des trois journaux en 2011 ; en effet, d après une étude publiée en avril 2012 par comscore, société spécialisée dans la mesure des audiences Internet, le trafic sur le Figaro.fr a augmenté de 45 % entre février 2011 et février 2012, celui du Monde.fr de 38 % et celui de Liberation.fr de 34 % (en termes de visiteurs uniques). 6 La fonte des recettes publicitaires Les annonceurs se sont peu à peu désolidarisés des quotidiens nationaux, et plus largement, du secteur de la presse écrite payante : les recettes publicitaires des journaux ne cessent de diminuer. Une tendance imputable à plusieurs phénomènes, notamment au fait que l Internet se soit imposé comme le quatrième média publicitaire avec près de 2,8 millions d'euros investis en France en D après les chiffres publiés en 2012 par l IREP-France Pub, les investissements des annonceurs représentaient 31,4 milliards d euros en Les recettes publicitaires des médias s élèvent, quant à elles, à 10,7 milliards d euros, soit 34 % des investissements en communication des annonceurs. 8 C est moins que les 11 milliards d euros enregistrés en 2010, en raison de la disparition de l un des principaux acteurs du marché de la presse gratuite d annonces (PGA), Paru Vendu. Si les gratuits ont précédemment été mis en cause dans la réduction des recettes publicitaires de la presse écrite payante, nous verrons ultérieurement qu ils ne sont pas épargnés par la crise. Plus précisément, en 2011, 10,6 % des investissements en communication des annonceurs ont été dirigés vers la presse écrite, 13,1 % vers la télévision et 5,3 % vers l Internet. C est 10,6 % de plus qu en 2010 pour la Toile alors que la presse écrite enregistre une baisse de 3 %. Pour aller plus loin, seul 0,7 % des dépenses en communication des annonceurs a été investis dans les quotidiens nationaux payants en 2011, contre 6,5 % pour la presse gratuite. En 2011, l Internet est donc le seul «média» (les guillemets sont justifiés par le fait que l Internet ne dispose pas d une ligne éditoriale propre) pour lequel les recettes liées aux dépenses en communication des annonceurs augmentent, avec une progression de 14 % par N. Sonnac, «L'économie de la presse : vers un nouveau modèle d'affaires», L économie du journalisme, Les cahiers du journalisme, n 20, automne Cf. annexe n 1, p.84. 5
13 rapport à 2010 pour le display. 9 avec 37,5 %, loin devant le cinéma. C est le mobile qui enregistre la plus forte croissance Néanmoins, la progression du display et celle du mobile dans les investissements en communication des annonceurs ne sont pas les seules responsables du recul enregistré par la presse écrite ; en effet, le hors-médias capte une partie non négligeable des dépenses des annonceurs. En 2002, ces derniers investissent 60 % de leurs dépenses en communication dans ce secteur. 10 En 2011, le chiffre s élève à 63,2 %. Ainsi, comme le résume le tableau ci-dessous, depuis 2006, les investissements en communication des annonceurs à destination des quotidiens nationaux sont en constante diminution. Tableau 1 : montant des investissements en communication des annonceurs vers les quotidiens nationaux. Année En millions d euros Evolution par rapport à l'année précédente -3,5% -10,1% -3,2% -15,9% 2,5% -5,0% Sources : rapport annuel de l UDA et Le marché publicitaire français de l IREP-France Pub. En revanche, en 2010, le montant des investissements en communication des annonceurs à destination des quotidiens nationaux augmente. Une évolution qui s inscrit dans le contexte plus général de la hausse des dépenses totales en communication des annonceurs, en progression de 2,9 % par rapport à l année Une reprise qui se poursuit pour l année 2011, à un rythme toutefois moins soutenu, puisque les dépenses en communication des annonceurs augmentent de 1,9 % par rapport à Il faut également souligner que les recettes publicitaires enregistrées par les médias pour l année 2011 (publicité commerciale en provenance des annonceurs et petites annonces incluses) ont augmenté de 0,1 % par rapport à Par ailleurs, les 206 millions d euros investis en 2011 par les annonceurs en communication dans la presse quotidienne nationale ne sont en rien comparables aux 573 millions d euros investis dans la PGA et la presse gratuite d information (PGI) la même année. Après avoir observé ces tendances générales, il convient d étudier plus précisément le cas des trois quotidiens nationaux qui font l objet de cette étude. 9 Achat d espace publicitaire. 10 M. Martin, Incertitudes et crises, La presse régionale : des affiches aux grands quotidiens, Fayard,
14 Le tableau suivant donne les montants en euros des investissements en communication des annonceurs perçus par Le Figaro, Le Monde et Libération depuis Figure 2-Montant des dépenses en communication des annonceurs perçues par Le Figaro, Le Monde et Libération Source : Kantar Média, tarifs bruts hors négociation. Par conséquent, d après les chiffres communiqués par Kantar Média, Le Figaro est le quotidien national haut de gamme qui tire le mieux son épingle du jeu publicitaire. Il est d ailleurs le seul des trois titres étudiés à enregistrer une hausse importante des recettes issues des dépenses en communication des annonceurs entre 2010 et 2011 (+13,6 %). Après avoir mis en lumière les sources de financement de la presse écrite, et plus particulièrement de la presse quotidienne nationale, il convient à présent d appréhender les causes de la crise dans laquelle sont plongés les titres nationaux haut de gamme et les solutions mises en œuvre par les sociétés éditrices pour inventer de nouveaux modèles économiques. La méthodologie choisie pour conduire ces recherches est la suivante : après la lecture de nombreux ouvrages de référence sur l économie de la presse et l identification des auteurs susceptibles d apporter leur expertise, une série d entretiens a été conduite. Dans le cadre d un mémoire traitant du journalisme et de son financement, il aurait été malvenu de ne pas recourir à la technique de l interview. 11 Ces chiffres ont été recueillis suite à un échange par courriels avec une analyste de Kantar Média, un organisme en charge de la veille des investissements publicitaires. Kantar Média travaille à partir des tarifs bruts des plaquettes, hors négociations, tandis que l IREP demande aux régies publicitaires des titres de lui communiquer leur chiffre d affaires net. Une différence de méthodologie qui explique les écarts considérables entre les montants des investissements en communication des annonceurs d un organisme à l autre. 7
15 La recherche de stratégies de sortie de crise par les sociétés éditrices de quotidiens nationaux s inscrivant dans l actualité, de nombreuses conférences ont également été l occasion d approfondir le sujet. C est notamment le cas des Entretiens de l information, organisés par Jean-Marie Charon, qui se sont déroulés le 23 mars 2011, avec pour thème les rédactions du futur. Les Assises internationales du journalisme de novembre 2011 à Poitiers, réunissant bon nombre d interlocuteurs sollicités dans cette étude, sous la houlette de Jérôme Bouvier, médiateur de Radio France, ont été le théâtre de nombreux échanges portant sur l avenir de la presse écrite. Tout au long de l Histoire, l apparition d un nouveau média a suscité la crainte de voir disparaître les anciens : lorsque la radio est apparue, certains y voyaient la fin de la presse écrite. De même, lorsque les ménages se sont équipés massivement en postes de télévision, plus personne ne croyait en l avenir de la radio. Même si cette dernière a concurrencé les quotidiens en raison de sa réactivité, aucun des médias cités ne s'est trouvé réellement menacé par l'apparition du suivant. Il en va différemment avec l'avènement et la démocratisation de l Internet : désormais, les lecteurs, ou plutôt «utilisateurs», ne sont plus obligés de consommer la presse écrite sur un support papier. Ils peuvent tout aussi bien le faire sur leurs écrans : ordinateurs, téléphones mobiles ou encore tablettes. Ainsi, l arrivée des nouvelles technologies, la presse écrite et, notamment la presse quotidienne nationale, est amenée à considérer l impératif de rentabilité comme une condition sine qua none à sa survie, à celle du principe de démocratie et, par extension, à celle de l intérêt général, au nom duquel elle s était soustraite du processus industriel classique depuis la Libération. Or, la sous-capitalisation rend d'autant plus vulnérables les entreprises de presse dont la rentabilité est faible, puisqu'elles sont exposées à des pertes considérables. Précipitée par des évènements conjoncturels, cette sous-capitalisation est surtout provoquée par des origines plus anciennes. Procéder à des recapitalisations se présente donc comme la première étape pour les sociétés éditrices. Un point qui sera développé dans la première partie de ce document. Ces apports en capitaux permettent aux journaux de se lancer plus sereinement, du moins à court terme, dans la recherche de nouveaux modèles économiques, c'est-à-dire, de nouvelles sources de revenus, tous supports confondus. Pour les sociétés éditrices des quotidiens, il s agit de s acheminer vers une intégration des rédactions, mais aussi vers la prise en compte 8
16 de l audience, comme client mais aussi comme partie intégrante du processus de production des contenus, ce qui fera l objet de la deuxième partie de cette étude. 9
17 Première partie - De la sous-capitalisation des entreprises de presse à leur recapitalisation La restructuration des quotidiens est un processus en cours dans de nombreux pays européens. Le phénomène est également à l œuvre aux Etats-Unis, où les récentes cessions de parutions ainsi que les réductions d effectifs dans les titres les mieux établis montrent que les difficultés sont ressenties dans les pays développés. La presse quotidienne américaine a perdu près de 20 % de son chiffre d affaires en En France, la crise que connaît la presse quotidienne nationale (PQN), qui est avant tout une presse parisienne, est particulièrement virulente. Les difficultés que rencontrent les quotidiens paraissent insurmontables, alors qu en Angleterre ou en Allemagne, le secteur résiste mieux. D où vient cette particularité à la Française et comment y remédier? Dans l Hexagone, la conjoncture n est pas la seule responsable des difficultés auxquelles se trouve confrontée la PQN : la crise est également provoquée par des causes structurelles. Marginalisation par rapport au fonctionnement industriel classique et manque de concentration, sont autant d éléments d explication qui, conjugués à l arrivée des gratuits et à l augmentation des coûts d impression, plongent les quotidiens nationaux dans une situation économique difficile. Dans ce contexte, les recapitalisations se présentent souvent comme un impératif de survie pour les entreprises de presse. 10
18 Chapitre 1 - La sous-capitalisation de la presse quotidienne nationale Après avoir identifié les sources de financement des quotidiens nationaux, il convient de s interroger sur les raisons qui ont provoqué la sous-capitalisation des sociétés éditrices de quotidiens nationaux. En cause : des facteurs structurels comme la soustraction de la presse au fonctionnement classique de l industrie depuis la Libération ou encore le manque de concentration. Des facteurs aggravés par l avènement, puis le déclin des gratuits. L augmentation des coûts d impression et la faillite annoncée du système de distribution sont autant de difficultés conjoncturelles que les quotidiens nationaux doivent affronter. Section 1 - La PQN fragilisée par des causes structurelles Les origines de la crise de la presse sont plus anciennes que ne le laissent entendre les partisans d une explication strictement conjoncturelle. En 1980, Le Figaro est l un des seuls quotidiens à ne pas être déficitaire, comme le rappelle Jean-Marie Charon. 12 Cependant, entre 1975 et 1980, l indicateur de diffusion du Figaro a reculé de exemplaires. Par ailleurs, Le Monde connaît des difficultés similaires, avec une perte de 110 millions de francs entre 1982 et Le tirage des quotidiens nationaux passe de 4,2 millions en 1970 à 3 millions en 1980, comme l indique le spécialiste des médias. Pour faire face à cette perte globale de profits qui résulte de la baisse des ventes, les journaux ont vu leur prix s envoler : selon Jean-Marie Charon, le prix des journaux a été multiplié par quatre entre 1970 et Si cette évolution est à relativiser par rapport à l augmentation de l indice des prix moyens sur la même période, le prix des quotidiens n en demeure pas moins élevé. I. La presse se soustrait au fonctionnement traditionnel de l industrie Après la Seconde Guerre mondiale, la presse, champ qui relève de l industrie culturelle, se soustrait au processus industriel classique. Dans le souci de garantir le pluralisme des titres et l indépendance des rédactions, plusieurs ordonnances ont été adoptées. Leur objet est d interdire toute forme de concentration J-M. Charon, op. cit., 2007, p J-M. Charon, ibid., 2007, p
19 Depuis la Libération, il est entendu que la presse d information générale et politique doit servir l intérêt général. Par conséquent, il paraît difficile d envisager une compatibilité entre ce type de presse et le fonctionnement classique du marché et, par extension, de cautionner l existence de groupes de presse qui puissent réaliser des bénéfices. D ailleurs, l ordonnance du 26 août 1946 introduit le principe suivant : «un homme-un journal». Le directeur de publication ne peut cumuler son poste avec celui de directeur d une agence d information, de publicité ou d une entreprise industrielle. Cependant, les contraintes produites par cette disposition anti-concentration sont relativisées dans les années 1980 ; en effet, la loi du 23 octobre 1984 instaure un seuil de diffusion maximum pour une entreprise ou pour un groupe de presse. Si à l origine ce seuil est arrêté à 15 % de la diffusion pour une catégorie de quotidiens, il passe à 30 % de la diffusion de publications quotidiennes d information politique et générale de même nature, par l effet de l article 11 de la loi du 1 er août Par ailleurs, d après l article 41.1 de la loi du 30 novembre 1986, une entreprise ne peut cumuler plus de deux situations parmi les autres médias que sont le quotidien, la télévision hertzienne, la radio et la télévision par le câble. Pour que cette situation soit prise en compte en presse quotidienne, il faut que la diffusion de l entreprise représente 20 % de la diffusion totale, ce qui fait déjà écho à un niveau élevé de concentration dans la presse quotidienne. Par conséquent, l information n étant pas une marchandise comme les autres, les modes de régulation qui régissent la presse sont, eux aussi, différents. C est la raison pour laquelle le système des aides d Etat à la presse s est structuré depuis la Libération. Il faut distinguer les aides directes accordées par l Etat à la presse des aides indirectes. «Elles prennent la forme de remboursements des factures présentées par les éditeurs ou leurs sous-traitants [ ] et des subventions versées [ ]. Des actions ponctuelles peuvent y figurer comme l aide à la modernisation sociale de la presse quotidienne d information politique et générale devant permettre le départ de personnels de fabrication en surnombre». 14 En 2005, les aides directes représentent 77,5 millions d euros, comme l indique Jean-Marie Charon. Aux aides directes viennent s ajouter des aides indirectes apportées par l Etat au secteur de la presse : d après le sociologue, en 2005, leur montant est de 642 millions d euros. Elles se traduisent par des tarifs préférentiels, dont font partie les «accords-presse-poste», conclus entre les éditeurs et la Poste, et par des exonérations fiscales : taux de TVA à 2,1 %, 14 J-M. Charon, ibid., 2007, p
20 exonération de la taxe professionnelle. Mais pour le spécialiste des médias, ce taux de TVA réduit bénéficie avant tout à la presse magazine et à la presse professionnelle. Par ailleurs, Jean-Marie Charon déplore le «saupoudrage» de ces aides à une multitude de titres. Selon lui, il serait plus efficace d attribuer ces aides à des titres prioritaires. «L idée serait d attribuer ces sommes à des entreprises en fonction de la qualité de leurs projets. Ce système, bien qu intellectuellement intéressant, obligerait l Etat à sélectionner des titres et pas d autres. Or, un tel mode opératoire entraînerait une suspicion de partialité. Si l autorité de la concurrence de Bruxelles n a jamais attaqué le système d aide français à la presse, c est parce que les critères de sélection étaient impartiaux. Si nous adoptions un tel système, nous risquerions donc de nous attirer les foudres de Bruxelles.» 15 Jean-Marie Charon s inscrit dans la droite lignée d Aldo Cardoso, auteur d un rapport rendu aux ministres du Budget et de la Culture en septembre 2010 relatif à «la gouvernance des aides publiques à la presse». En lieu et place de l action de saupoudrage menée jusqu alors par l Etat pour aider la presse, Aldo Cardoso suggère de repenser les fondements de l intervention étatique. Le consultant propose, entre autres, de conditionner l octroi des aides à la mise en place, par les sociétés éditrices de presse, de «stratégies de redressement et d adaptation.» Ainsi, le consultant propose, de prendre en compte le taux de profit du journal, le taux de réabonnement, les effectifs ou encore le coût moyen annuel d impression dans l attribution des aides de l Etat à la presse. Par ailleurs, l article 39 bis du code général des impôts autorise les quotidiens, les mensuels d information générale et politique ainsi que les services de presse en ligne à constituer une provision sur bénéfices, «déductible du résultat imposable des exercices 1997 à 2012.» 16 Enfin, le fonds de modernisation de la presse instauré en 1997 fait également partie des aides de l Etat accordées à la presse. Ce fonds est financé par une taxe de 1 % sur le chiffre d affaires du hors-médias et concerne la presse quotidienne d information politique et générale. Le décret du 13 avril 2012 relatif à la réforme des aides à la presse et au fonds stratégique d aide à la presse 17 officialise la fusion du fonds d aide à la modernisation de la presse quotidienne et du fonds d aide à la presse en ligne, créé en On parle désormais de fonds 15 Entretien du 25 mars Cf. annexe n 2, p.85 à XT &dateTexte=
21 stratégique d aide à la presse. La création d un fonds unique était d ailleurs préconisée par le rapport Cardoso. II. «Les saltimbanques contre les géomètres» ou le manque de concentration L expression est à attribuer à Patrick Eveno, professeur à l université Paris 1 Panthéon- Sorbonne. Pour lui, la Libération s est opposée à la mainmise des trusts sur la presse, engendrant ainsi un programme de disparition de la presse quotidienne, ou sa vente à des industriels motivés par l influence et la notoriété. 18 Par conséquent, presse et industrie sont des notions qui se sont peu à peu désolidarisées au XXe siècle. Une dissociation qui n est pas du goût du critique littéraire Albert Thibaudet qui écrit : «la presse est une industrie avant d être un sacerdoce. Il y a là une matérialité à laquelle il faut se garder de toucher trop lourdement.» 19 Dans la même logique, Hubert Beuve-Méry, le fondateur du quotidien Le Monde, affirme en 1956 que «parce qu elle est une industrie, la presse ne peut se soustraire aux lois qui paraissent régir actuellement tout le développement industriel. [ ] C est ainsi que l on constate une tendance à peu près générale en Occident à la concentration des entreprises de presse.» 20 Une concentration qui n existe pas dans les faits en presse quotidienne nationale, ou du moins pas assez selon Patrick Eveno. «La presse quotidienne nationale n est pas assez concentrée. Or, une plus grande concentration permettrait de dégager des synergies entre différentes parties du système de production. L Allemagne possède de grands groupes de presse, tout comme l Angleterre avec l empire de Rupert Murdoch, ou encore l Italie qui fait état de deux grands groupes de presse. Mais les journalistes croient que la concentration est dangereuse pour leur indépendance.» 21 L éventualité d une concentration serait ainsi vécue par les journalistes comme une menace pour leur ligne éditoriale. Cette opposition est d ailleurs à la base d un débat dont l origine est concomitante à la naissance de l activité de presse : le débat entre propriété et indépendance des contenus. Une polémique qui ne serait qu un leurre d après l historien, pour qui, «si les journalistes ne sont pas indépendants, c est qu ils ne le veulent pas.» 18 P. Eveno, La presse quotidienne nationale : fin de partie ou renouveau?, Vuibert, 2008, p A. Thibaudet, «Réflexions», La nouvelle revue française, 1 er septembre H. Beuve-Méry, «Du Temps au Monde ou la presse et l argent», 24 mai 1956, dite «Conférence des ambassadeurs.» 21 Entretien téléphonique du 27 mai Cf. annexe n 3, p
4 CHIFFRES À RETENIR
Une baisse continue mais atténuée 4 CHIFFRES À RETENIR Recettes publicitaires totales (médias historiques + Internet + mobile + courrier publicitaire et ISA) 1 ER SEMESTRE 2014-2,6% S1 2014 vs S1 2013
Plus en détailXXVI E ASSISES DE LA TRADUCTION LITTÉRAIRE
XXVI E ASSISES DE LA TRADUCTION LITTÉRAIRE COLLOQUES TRADUIRE ÉROS 73 TRADUCTION / ÉDITION : ÉTAT DES LIEUX DELPHINE RIVET 86 COLLOQUES QUI sont les traducteurs aujourd hui? Comment leur rémunération a-t-elle
Plus en détailPARTS DE MARCHÉ PUBLICITAIRE
PRESSE 5 104 4 898 4 708 4 569 4 681 4 755 4 847 4 757 4 582 dont Presse Magazine 1 689 1 655 1 613 1 579 1 559 1 542 1 527 1 478 1 417 dont PQR 1 008 1 005 1 008 1 001 1 035 1 063 1 078 1 068 1 079 dont
Plus en détailAudit financier & budgétaire de la Ville de Clamart
Audit financier & budgétaire de la Ville de Clamart Ville de Clamart PARTENAIRES Finances Locales Avril 2015 Ville de Clamart 1 Présentation de PARTENAIRES Finances Locales PARTENAIRES Finances Locales
Plus en détailEco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1
Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit
Plus en détailDes chiffres pour comprendre : les investissements dédiés à la Conquête
Des chiffres pour comprendre : les investissements dédiés à la Conquête Afin de mieux comprendre les enjeux liés à la conquête, il est souhaitable de connaître l importance des dépenses réalisées en la
Plus en détailLe courrier publicitaire adressé en Belgique Chiffres clés de Janvier à Juin 2010
Le courrier publicitaire adressé en Belgique Chiffres clés de Janvier à Juin 2010 Un premier semestre en deux temps : recul au premier trimestre et stabilisation au second semestre. Les investissements
Plus en détailAssociations Dossiers pratiques
Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte
Plus en détailPresse C H I F F R E S C L É S 2 0 1 2 S T A T I S T I Q U E S D E L A C U L T U R E
Presse C H I F F R E S C L É S 2 0 1 2 S T A T I S T I Q U E S D E L A C U L T U R E Ministère de la Culture et de la Communication Secrétariat général Service de la coordination des politiques culturelles
Plus en détailAgence web marketing Pourquoi une agence de web marketing? Définition du web marketing.
Agence web marketing Pourquoi une agence de web marketing? Définition du web marketing. Internet est la plus grande vitrine imaginable pour présenter et vendre des produits et des services. En permanence
Plus en détailSUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION
DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs
Plus en détailEtude statistique des données fournies par la CCIJP
Etude statistique des données fournies par la CCIJP Sommaire Introduction : Stagnation du nombre de cartes accordées en 2012... 4 1. Dans quels secteurs d activité les journalistes encartés travaillent-ils?
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR, DE L OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION Arrêté du 22 août 2011 fixant les tarifs de vente d espaces pour
Plus en détailMobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle
Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite
Plus en détailNécessité d un «électrochoc» fiscal
Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses
Plus en détailFinancement du sport, crise économique et politique sportive
Conférence SNEP: «Sport demain, enjeu citoyen», Créteil, 30-31 mars 2012 Financement du sport, crise économique et politique sportive Wladimir ANDREFF * * Professeur émérite à l Université de Paris 1 Panthéon
Plus en détailInégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité
Inégalités de salaires et de revenus, la stabilité dans l hétérogénéité Gérard Cornilleau Des inégalités contenues, des classes moyennes fragiles Le débat sur les salaires n est plus aujourd hui dominé
Plus en détailCOUR DES COMPTES. Synthèse. du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique
COUR DES COMPTES Synthèse du rapport sur les organismes faisant appel à la générosité publique Janvier 2011 L emploi des fonds collectés par les associations en faveur des victimes du Tsunami du 26 décembre
Plus en détailGestion et animation de sites web. Synthèse
A l usage exclusif des sociétés interrogées en ligne dans le cadre de l étude Gestion et animation de sites web Les métiers, les budgets, les projets L étude de référence Effectifs Budgets Chantiers et
Plus en détailInitiation à la Comptabilité
Bertrand LEMAIRE http://www.bertrandlemaire.com Initiation à la Comptabilité Document sous licence Creative Commons L auteur autorise l impression et l utilisation gratuites de ce document dans un cadre
Plus en détailLes réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export
Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement
Plus en détailProgramme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?
Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements
Plus en détailInformations Economiques. Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche
BULLETIN D INFORMATION DU COMITE D ENTREPRISE Août 2015 Informations Economiques Analyse des comptes 2014 du Groupe Dépêche Nous avons confié comme chaque année, l analyse des comptes du Groupe Dépêche
Plus en détailFocus sur les politiques publiques de l épargne en France
Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager
Plus en détailLA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014
LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le
Plus en détailSous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint. Actes du Colloque Xerfi
Sous la direction de Laurent Faibis avec la collaboration de Jean-Michel Quatrepoint Finance emploi relocalisations Actes du Colloque Xerfi Michel Aglietta Eric Bourdais de Charbonnière Jérôme Cazes Louis
Plus en détailIndicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé
Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de
Plus en détailLe régime juridique qui est contractuellement attaché aux
La rédaction des clauses relatives aux biens dans les DSP La question des biens au sein des de délégation de service public nourrit de nombreux contentieux devant le juge administratif. L une des problématiques
Plus en détailLa pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité. Marie Pierre ROUSSEAU
La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité Marie Pierre ROUSSEAU Avec l existence du seul contrôle a priori des lois l ordre juridique français n a jusqu à présent
Plus en détailRésultats du 1er Semestre 2009. 31 août, 2009
Résultats du 1er Semestre 2009 31 août, 2009 Groupe Hi-media La plateforme de monétisation leader en Europe Hi-media est le premier groupe de media online en Europe en terme d audience et de part de marché
Plus en détailMonnaie, banques, assurances
Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d
Plus en détailComparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne
Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît
Plus en détailLES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE
LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages
Plus en détailPOUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs
POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient
Plus en détailLA CRISE GAGNE LES CÔTES FRANÇAISES
Acte II LA CRISE GAGNE LES CÔTES FRANÇAISES Scène 1 Les Français craignent pour leur épargne Je ne compte plus les personnes qui, depuis la fin du mois de septembre, m ont demandé si elles devaient retirer
Plus en détailIntroduction et sommaire
Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.
Plus en détailBANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS
Rapport Annuel 2011 Rapport du Conseil d Administration BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS Assemblée Générale du 26 Juin 2013 BANQUE POPULAIRE LOIRE ET LYONNAIS RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L
Plus en détailLes médias en quelques statistiques
Les médias en quelques statistiques Daniel Giroux Secrétaire général, Centre d études sur les médias, Université Laval Avec la collaboration de Sébastien Charlton Le fait que les Québécois passent de plus
Plus en détailMaster international de Management des Médias à distance. Organisation pédagogique de la formation
Master international de Management des Médias à distance Organisation pédagogique de la formation Session 2014/2015 Table des matières Organisation pédagogique... 1 UE 1 : Histoire, économie et mondialisation
Plus en détailPRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012
PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 DOCUMENT PRÉPARÉ PAR L ASSOCIATION CANADIENNE DES COMPAGNIES D ASSURANCE MUTUELLES À L INTENTION DU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Août
Plus en détailCECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants
Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège
Plus en détail1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés
Introduction La notion de système évoque l idée d organisation. Un système monétaire national est l organisation des relations monétaires dans un pays : comment les agents économiques peuvent-ils utiliser
Plus en détailLA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition
Plus en détailAspects fiscaux des placements en société
Aspects fiscaux des placements en société Sommaire 1. Généralités 2. Exploiter d abord l épargne fiscale 2.1. L engagement individuel de pension via une assurance externe (EIP) 2.2. Une pension libre complémentaire
Plus en détailMERCREDI 28 MAI 18H30 A 20H30 UNIVERSITÉ PARIS DAUPHINE SALLE RAYMOND ARON COLLOQUE : LA TELEVISION TELLE QUE NOUS LA CONNAISSONS EST-ELLE MORTE?
MERCREDI 28 MAI 18H30 A 20H30 UNIVERSITÉ PARIS DAUPHINE SALLE RAYMOND ARON COLLOQUE : LA TELEVISION TELLE QUE NOUS LA CONNAISSONS EST-ELLE MORTE? Dans le cadre des Soirées Numériques de Dauphine, le Master
Plus en détailG uide M éthodologique
MESURES DE PROTECTION DES MINEURS Suivez le guide!!! AVRIL 2015 G uide M éthodologique Document actualisé le 07 avril 2015 par Le Service en charge des Mesures de Protection des Mineurs de l UDAF de la
Plus en détailLes Français, l épargne et la retraite Enquête 2011
Les Français, l épargne et la retraite Enquête 2011 Le Cercle des Epargnants, partenaire du Groupe Generali A la demande du Cercle des Epargnants et de Generali, le Centre d Etudes et de Connaissances
Plus en détailÉtudes. Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages
Des effets de la réglementation des produits d épargne sur le comportement de placement des ménages Depuis 25 ans, la structure de l épargne financière des ménages a été singulièrement modifiée par l essor
Plus en détailAssises Professionnelles du Livre : A l heure du numérique. La commercialisation du livre dans l univers numérique
Assises Professionnelles du Livre : A l heure du numérique 21 octobre 2010 - Institut océanographique de Paris La commercialisation du livre dans l univers numérique IV. Webmarketing et outils sociaux
Plus en détailConsolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal. Prise de position du SYVICOL
mc14 036 Consolidation du budget l Etat répercussions sur le secteur communal Prise de position du SYVICOL Suite à la réunion du Conseil supérieur des finances communales du 20 mai 2014, le SYVICOL souhaite
Plus en détailLa référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation
La référence pour maîtriser votre risque Guide de référence de la cotation MARS 2015 Sommaire 1. LA COTATION : UN PROCESSUS D APPRÉCIATION DE LA SITUATION FINANCIÈRE DES ENTREPRISES 1 1.1. POURQUOI LA
Plus en détailSWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre
Communiqué de presse 27 mai 2003 SWISS limite les pertes à 200 millions de CHF au premier trimestre La compagnie aérienne SWISS a réalisé un chiffre d affaires de 1 044 milliards de francs suisses au cours
Plus en détailLES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012
LES FICHES ARGU DU GROUPE SOCIALISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN LE COLLECTIF BUDGÉTAIRE 12 JUILLET 2012 FICHE N 1 UN COLLECTIF BUDGÉTAIRE POUR REDRESSER NOS FINANCES PUBLIQUES L e projet de loi de Finances
Plus en détailCE : comment obtenir vos budgets
Droit en du pratique CE Pour fonctionner ou proposer des ASC aux salariés, le CE a forcément besoin de moyens financiers! Or sa principale ressource en la matière, c est l employeur, puisque c est lui
Plus en détailRéduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?
Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants
Plus en détail4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009
LES COLLECTIVITÉS LOCALES EN CHIFFRES 2009 4LES FINANCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES 4-1 Les comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements à fiscalité propre 54 4-2 Les comptes des communes
Plus en détailNote de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n
Plus en détailPROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME
PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME Décryptage : ce qui pourrait changer pour les propriétaires et les locataires Jean-François BUET Président de la FNAIM Etienne GINOT Président de l UNIS Point presse
Plus en détailb ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)
b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de
Plus en détailArgumentaires Contre
Parlamentsdienste Services du Parlement Servizi 13.095 del Parlamento Servetschs dal parlament Argumentaires Contre Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l énergie. Initiative populaire
Plus en détailThème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise
Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise On ne peut concevoir l entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L entreprise
Plus en détailLes Français et le libéralisme
Les Français et le libéralisme Vague 2 Sondage Ifop pour L Opinion/Génération Libre/i>TELE Mai 2015 Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Guillaume Marchal Département Opinion et Stratégies d Entreprise 01 45
Plus en détailLA POLITIQUE DE COMMUNICATION. Une entreprise peut vendre un produit sans publicité mais pas sans communication. Myriem Le May COMEIT
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION Une entreprise peut vendre un produit sans publicité mais pas sans communication La communication est l'ensemble des actions permettant de faire connaître les produits et
Plus en détailLes investissements internationaux
Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches
Plus en détailRoyaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers
Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation
Plus en détailÀ quoi sert une banque?
À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement
Plus en détail17/04/2014 LE PARTAGE DES REVENUS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE VRAIS CHIFFRES ET CONTREVERITES
17/04/2014 LE PARTAGE DES REVENUS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE VRAIS CHIFFRES ET CONTREVERITES Partage des revenus de la musique enregistrée : Les vrais chiffres Pour définir exactement la réalité du partage
Plus en détailLe financement de l entreprise
Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,
Plus en détailSolutionS éditoriales
SolutionS éditoriales & évènementielles conception réalisation diffusion SCIENCES i TECHNOLOGIES i SANTé Partageons les savoirs Chaque organisation suscite des récits captivants à même de démontrer une
Plus en détailRéduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)
Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître
Plus en détailRapport sur la gestion du Groupe. Comptes consolidés pro forma aux 31 décembre 2004 et 2003
Rapport sur la gestion du Groupe Comptes consolidés pro forma aux 31 décembre 2004 et 2003 Conseil d administration du 2 février 2005 PagesJaunes Groupe, Société anonyme à Conseil d administration au capital
Plus en détailAssociation pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration
Association pour la Promotion de l Assurance Collective Clauses de désignation et de migration 1 1/ Qu est ce qu un accord de branche? Un accord de branche est un acte juridique issu d'une négociation
Plus en détailEnquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires
Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)
Plus en détailLes enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr
Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,
Plus en détailLes obstacles : Solutions envisageables :
1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un
Plus en détailFiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions
Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus
Plus en détailL IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES
ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX
Plus en détailASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS
Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la
Plus en détailCorefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?
Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,
Plus en détailB - La lecture du bilan
8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé
Plus en détailUN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE
UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts
Plus en détailCHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE
CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université
Plus en détailLES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL
LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL (SPF) www.bdo.lu 2 Les Sociétés de Gestion de Patrimoine Familial (SPF) TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS 3 1. INTRODUCTION 4 2. ACTIVITES D UNE SPF 2.1 Activités
Plus en détailAnnexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique
Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable
Plus en détailL Apprentissage à Sciences Po
L Apprentissage à Sciences Po L Apprentissage à Sciences Po g Une filière en développement Depuis 2006, Sciences Po développe activement ses formations en apprentissage. Sept masters proposent aujourd
Plus en détailLes durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes
Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse
Plus en détailFiche info-financière Assurance-vie pour une combinaison des branches 21 et 23. Top Rendement 1. Type d assurance-vie
Fiche info-financière Assurance-vie pour une combinaison des branches 21 et 23 Top Rendement 1 Type d assurance-vie Assurance-vie individuelle avec taux d intérêt garanti (branche 21). En ce qui concerne
Plus en détailLe FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc
Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008
Plus en détailDossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A
Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de
Plus en détailS informer sur. Capital investissement:
S informer sur Capital investissement: les fonds communs de placement à risques destinés au grand public Qu est-ce que le capital investissement? Quels sont les segments d intervention du capital investissement?
Plus en détailMARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX
MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière
Plus en détailI) L ouverture des économies à l international
L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace
Plus en détailGROUPE DE TRAVAIL SUR UNE ASSIETTE COMMUNE CONSOLIDÉE POUR L IMPÔT DES SOCIÉTÉS (GT ACCIS) Dividendes. Réunion prévue pour le 12 septembre 2006
COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE DE LA FISCALITÉ ET DE L UNION DOUANIÈRE Analyses et politiques fiscales Analyse et coordination des politiques fiscales Bruxelles, 28 juillet 2006 Taxud E1, RP
Plus en détailDans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude
localnova OBS Observatoire des finances locales des Petites Villes de France novembre # Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude financière prospective
Plus en détailAvis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés METHODOLOGIE RELATIVE AUX COMPTES COMBINES
CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Avis n 94-02 sur la méthodologie relative aux comptes combinés Le Conseil national de la comptabilité réuni en formation de Section des entreprises le 28 octobre 1994,
Plus en détailL ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945. Exposé des motifs
L ORDONNANCE DU 2 FEVRIER 1945 Exposé des motifs Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l enfance, et parmi eux, ceux qui ont trait au sort de l enfance traduite
Plus en détailNouveaux enjeux du mandat. Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée
Nouveaux enjeux du mandat Vincent AUBELLE, professeur associé à l Université Paris Est Marne la Vallée - 121,8-117,1 Déficit budget Etat (en milliards d'euros) - 130,0-120,0-110,0-100,0-90,0-80,0-70,0-60,0-50,0-40,0-30,0-20,0-10,0
Plus en détaill exemple du Monde.fr
Bruno Patino CLEMI 21 novembre 2006 Médias en ligne : Médias en ligne : 1 2. Résultats et complémentarité 3. L organisation éditoriale 2 2. Résultats et complémentarité 3. L organisation éditoriale 3 19
Plus en détail