Comparaison de la réussite dans la scolarité obligatoire des enfants lausannois dyslexiques et non dyslexiques EXTRAIT

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1 Comparaison de la réussite dans la scolarité obligatoire des enfants lausannois dyslexiques et non dyslexiques EXTRAIT Dr. Virgile Woringer, pédiatre FMH, diplômé en santé publique et en médecine tropicale certificat de démographie

2 Introduction Le présent travail a permis, en reprenant les données du fichier des élèves lausannois traités pour dyslexie, de retracer leur carrière scolaire. En comparant leur parcours scolaire avec celui d un très grand collectif issu d un travail antérieur pour l obtention du certificat de démographie à l Université de Genève (2004), on a pu évaluer exactement le retentissement du handicap résultant de leur dyslexie. A. Travail de certificat de démographie de 2004 Le travail de démographie réunissait les données d enfants qui ont terminé l école obligatoire vaudoise de 2001 à 2003, soit 3 cohortes annuelles d élèves de la ville de Lausanne, totalisant 3'362 élèves. Les élèves de la scolarité publique représentent le 95% des élèves en âge de scolarité obligatoire. Le fichier des élèves de la ville de Lausanne comporte, outre des renseignements démographiques, toutes les modifications de classe qui ont eu lieu durant la scolarité, avec l indication d une scolarisation «spéciale» ou en privé. Il s agit donc de données prospectives exactes, qui ne résultent pas d un questionnaire, traitant de la scolarité d environ 95% des enfants de ces classes d âge. Ce travail de démographie visait à évaluer l influence de la nationalité et de la langue maternelle sur la réussite scolaire, et à mesurer l évolution entre 1993 et 2003, période durant laquelle il y a eu 2 réformes de l école vaudoise (dont EVM). L indication de niveau scolaire est basée sur la classification actuelle, dont voici la typologie et les exigences des classes des trois filières de terminale : la voie VSB (voie secondaire baccalauréat)(anciennement prégymnasiale), donnant accès au gymnase pour le baccalauréat (exigences élevées) la voie VSG (voie secondaire générale) : niveau d exigences moyennes, donnant accès à l apprentissage la voie VSO (voie secondaire à options)(exigences élémentaires) les classes de raccordement (RAC1 et RAC 2), ont pour objectif de permettre à des élèves ayant achevé leur scolarité obligatoire de se mettre à niveau par rapport au programme de la division immédiatement supérieure (RAC1 de VSO à VSG, RAC2 de VSG à VSB) ; elles font suite à une 9 ème année d enseignement réussie. 2

3 B. Travail sur les élèves dyslexiques (2007) Pour décrire correctement les parcours scolaires complexe des ces enfants il faut encore aborder la notion de «classe spéciale». Dans le dispositif scolaire lausannois, où les classes habituelles comptent 20 enfants environ, qui suivent le programme départemental fixé pour le niveau, les élèves sont enclassés en fonction de leur âge. Il y a en plus un certain nombre de classe où soit le nombre d élèves, soit le niveau des cours, soit le type d enseignants et de mesures pédago-thérapeutiques (logopédie, psychologie, psychomotricité), sont différents. Les enfants y sont envoyés, pour une ou plusieurs années, sur décision d une commission ad hoc. On distingue ainsi : les classes à effectif réduit, destinées aux élèves ayant des difficultés scolaires «momentanées», qui leurs permettent de combler leurs lacunes grâce à un encadrement pédagogique plus conséquent (10 élèves par classe). Le programme suivi est le programme normal. les classes à effectif réduit vertes, qui en plus d un effectif réduit de moitié un encadrement éducatif (repas et devoirs à l école). Elles existent de la 1 ère à la 6 ème année. les classes de développement, pour tout élève qui n a pas de problème psychique ou instrumental particulier, dès qu il a deux ans de retard sur le programme scolaire normal, sans espoir de compenser à terme le déficit. Les enseignants ont une formation d enseignants spécialisés. les classes de langage, qui n existent que pour les 2 degrés enfantins et les 2 premières années du cycle initial. Elles sont à effectif réduit et sont tenues par des enseignants qui ont une formation spécialisée pour les troubles du langage. Les élèves qui y sont admis ont une dysphasie ou une dyslexie sévères, sont déjà traités par une logopédiste, mais pour lesquels le traitement ambulatoire ne suffit pas à rééduquer le handicap. les classes d intégration, essentiellement destinées à des élèves qui ont des troubles prépsychotiques. Elles ont tenues par des enseignants avec une formation spécialisée dans ce domaine. La classe à effectif réduit à options (RO), réservée aux 3 derniers degrés scolaires, pour des élèves qui ont un important retard scolaire et des besoins éducatifs, afin de les préparer à une formation pratique ou un apprentissage. Il existe un certain nombre de situations où, malgré l enregistrement de l enclassement, la détermination exacte du degré scolaire fréquenté n est pas possible. Cela est le cas lorsque l enfant est : en école privée ou en institution, en classes d accueil, d intégration ou de développement, en classe RO. 3

4 Résultats A Travail de certificat de démographie de 2004 Le tableau 1 montre la répartition des élèves de la cohorte en fonction de l origine nationale et la langue maternelle. Les Suisses ne représentent que le 63,4% de la population scolaire, avec par ordre décroissant 7,0% de Portugais, 6,5% de «Balkaniques», 4,6% d Italiens, 4,3% d Espagnols et 14% d autres pays (missing 0,5% : apatrides et autres situations). On note immédiatement que parmi les Suisses seuls 93% parlent le français comme langue maternelle dans ces classes terminales, tandis que les francophones représentent 67% des Italiens, 33% des Espagnols, 23% des Portugais, 11% des Balkaniques. Cela démontre que les traditions linguistiques ne s effacent pas vite : les Italiens ont commencé à immigrer il y a 50 ans, et beaucoup sont retournés dans leur pays en après la première crise pétrolière. La langue d enseignement n est parlée à domicile en moyenne par le 72% des élèves et leur famille. Inversement, pour les élèves de nationalité étrangère, la persistance de la langue d origine passe de 32% pour les Italiens, à 64% pour les Espagnols et 74% pour les Portugais. Cela est la représentation exacte de l ordre historique d immigration. B Etude des enfants dyslexiques (2007) Pour retrouver les enfants traités, une recherche a été faite sur les anciens dossiers des enfants traités pour graves troubles du langage, qui avaient été examinés par l auteur depuis 1993, et traités durant leur scolarité, de manière à sélectionner ceux qui avaient fin 2006 entre 19 et 25 ans. Les dossiers de 132 enfants diagnostiqués comme dyslexiques et traités ont été répertoriés. Bénéficiant de la prise en charge de l Assurance invalidité, assurance fédérale généralisée, tous les probants ont été traités par des logopédistes diplômées le temps nécessaire pour que ces spécialistes estiment qu elles ont rééduqué de manière aussi satisfaisante que possible leur grave trouble du langage, sans pression financière ou de «rendement». On peut donc admettre que la rééducation, compte tenu du degré de gravité du trouble, a été aussi complète que possible. Selon les règles interne au Service de psychologie et au Service de santé des écoles, tous les probants avaient à l époque bénéficié d un audiogramme quantitatif, et d un traitement adéquat par un médecin ORL agréé par l AI en cas de besoin. Ils avaient aussi tous bénéficié d un bilan psychologique destiné à repérer les troubles psychiques susceptible d interférer avec les compétences langagières, et reçu le traitement adéquat le cas échéant. 4

5 B.1 Description du collectif Le tableau 2 donne le détail des classes spéciales fréquentées, dans l ordre de leur fréquentation, regroupées en 5 groupes en fonction de leur indication (voir page 3 pour la description). On note immédiatement la très grande diversité de la succession des classes, avec identification de 29 parcours différents pour 132 élèves. Le 74% des élèves font jusqu à 5 ans en classe spéciale, ce qui est énorme, ce qui correspond approximativement à la moyenne. B.2.2 Filières secondaires Le tableau 3 fait la correspondance entre le type de la dernière classe fréquentée et le nombre d années passées en classe spéciale. Comme on s y attendait, le nombre d années est fortement dépendant du niveau scolaire de fin de scolarité. Les compétences personnelles paraissent avoir une grande influence puisque les élèves de VSB, bien que souffrant du handicap, n ont pas passé par une classe spéciale, alors que l on a une moyenne de 1,9 année en classe spéciale pour les VSG, 4,9 en VSG, et plus de 6 en effectif réduit et développement. Le tableau 4 présente le type de classe en fin de scolarité pour les élèves dyslexiques, en fonction de la langue maternelle. Les effectifs sont trop faibles pour que l on puisse évaluer l effet de la langue maternelle, si tant est qu il existe. Le tableau 5 détaille les parcours scolaire de chaque enfant de l étude, et explicite la diversité des parcours scolaires. Pas un seul enfant ne présente le parcours idéal, qui est quand même celui du 2/3 des élèves sans handicap. Le tableau 6 est réellement celui qui permet de tirer des conclusions globales et définitives. Ainsi que le graphique qui en est tiré l illustre, nonobstant les différents moments auxquels l enfant a eu son premier contact avec la langue d enseignement, il est absolument évident que le handicap de la dyslexie fait fortement chuter les espérances d accession aux niveaux scolaires que permettraient les compétences personnelles. Cet effet se fait sentir non seulement pour les filières aux exigences les plus élevées (VSB), mais aussi pour la VSG, alors que les filières «VSO et autres» recueillent les enfants restés en rade, dont la proportion s accroît naturellement si les deux premières filières mentionnées ont des proportions d élèves diminuées! Cette comparaison permet d évaluer très exactement le retentissement du handicap sur la scolarité des élèves handicapés, qui globalement ne devraient pas avoir des compétences intellectuelles différentes. De plus à tous les niveaux de compétences scolaires (filières) les filières les moins exigeantes comportent un pourcentage accru d enfants dyslexiques par rapport à leurs camarades. Cet effet ne dépend absolument pas de la langue maternelle, puisque les enfants sont touchés de manière très similaire! 5

6 C Discussion et conclusion L effet délétère du handicap de la dyslexie est quelque peu modulé par la langue maternelle, et par les circonstances d immigration (recherche d une meilleure situation économique, faits de guerre). Mais ces éléments sont d importance réduite. On voit que la dyslexie, même rééduquée au meilleur niveau par des professionnels, laisse des séquelles durables chez ces personnes, qui continuent de souffrir de difficulté sur le plan de la langue écrite. Cela conditionne certainement leur choix professionnel, et devrait être pris en compte dans toutes les écoles et apprentissages conduisant à des formations manuelles, artistiques ou techniques où a maîtrise de la langue n est pas déterminante, déjà au moment de l examen d entrée et dans la suite de leur formation. Les meilleurs systèmes éducatifs (PISA) Dans la difficulté où se trouve actuellement la Suisse, qui a objectivement moins bien réussi que certains pays traditionnels d immigration, on peut se référer à certains modèles qui ont fait leur preuve pour trouver la meilleure voie. Le colloque international qui a eu lieu à Zürich les 17 et 18 octobre 2002, à l initiative de l Institut de l éducation de l Université, a donné l occasion de discuter les résultats de l enquête nationale et internationale PISA 2000 avec les représentants des systèmes scolaire en tête du classement international. «Au centre des préoccupations se trouvaient les méthodes que les systèmes suivent pour manier l hétérogénéité et l inégalité sociale, visant à intégrer durablement les divers groupes sociaux dans leur système éducatif. Les systèmes scolaires arrivés en tête du classement comptent de quinze à 20 années de réforme intensive. Leur avance n est pas le fruit du hasard, elle n est pas non plus explicable. Les systèmes moins bien placés dans le classement sont ceux qui ont stagné ou dont les réformes n ont pas contribués à améliorer la qualité. Les pays les mieux notés ont en commun certaines caractéristiques : 1. l égalité des chances comme principe essentiel de la réforme de leur système. 2. l orientation des programmes sur l acquisition d une bonne culture générale. 3. la fixation d objectifs et de résultats à atteindre. 4. la définition de programmes aux standards impératifs. 5. un rapport équilibré entre autonomie et contrôle. 6. des structures flexibles au niveau de la répartition des cours et de la gestion du temps. 7. de mesures ciblées visant à promouvoir les élèves les plus faibles ou défavorisés, des cours toute la journée et des programmes de soutien de qualité. 8. une sélection fiable ou inexistante. Dans ce contexte, la stratégie qui consiste à définir des standards nationaux pour la Suisse en matière d éducation semble à la fois nécessaire et prometteuse en dépit des différents niveaux de compétences politiques, lesquels sont une source potentielle de conflits, comme l enquête PISA l a bien mis en évidence.» Référence : Moser U. préparés pour la vie? les compétences de base des jeunes Synthèse du rapport national PISA 2000, OFS/CDIP 2001 : pp

7 A TRAVAIL DE DEMOGRAPHIE DE 2004 Tableau 1 Répartition des élèves lausannois en fin de scolarité obligatoire en fonction de l'origine nationale et de la langue maternelle origine nationale langue maternelle Suisse Italie Espagne Portugal Ex You goslavie autre (vide) Effectif albanais allemand anglais arabe espagnol français grec 2 2 italien nord européen portugais russe 2 2 serbo-croate slave (est-européen) turc autre Effectif (missing information: 58 cases) Origine nationale des élèves parlant une langue maternelle déterminée origine nationale langue maternelle Suisse Italie Espagne Portugal Ex-You goslavie albanais 72% autre allemand 80% 20% anglais 53% 47% arabe 21% 11% 68% espagnol 11% 62% 27% français 81% 4% 2% 2% 1% 9% grec 100% italien 12% 86% 2% nord européen 25% 25% 50% portugais 5% 1% 91% 4% russe 100% serbo-croate 9% 82% 9% slave (est-européen) 9% 80% 9% turc 20% 80% autre 10% 36% 53% Total 63.0% 4.6% 4.3% 7.0% 6.5% 14.0% (missing information: 18 cases) 7

8 Suite du tableau 1 Langue maternelle des élèves ayant une origine nationale déterminée (pourcentages) origine nationale langue maternelle Suisse Italie Espagne Portugal Ex-You goslavie autre albanais 16% 1.5% allemand 1.3% 1.5% 1.0% anglais 0.4% 1.7% 0.5% arabe 0.2% 0.9% 2.8% 0.6% espagnol 0.8% 64% 8.7% 4.5% français 93% 67% 33% 23% 11% 48% 72.1% grec 0.8% 0.1% italien 0.3% 32% 0.7% 1.7% nord européen 0.5% 0.4% 0.1% portugais 0.4% 0.7% 74% 1.7% 5.7% russe 0.4% 0.1% serbo-croate 0.1% 8.2% 0.4% 0.7% slave (est-européen) 0.3% 27% 1.5% 2.2% turc 0.4% 7.0% 1.2% autre 1.0% 35% 24% 6.3% Total 8

9 B COLLECTIF DES DYSLEXIQUES (Tableaux 2 à 5) Tableau no 2 durée de la scolarité en classe spéciale (années) Types de classes spéciales fréquentées par les dyslexiques Total développement développement, effectif réduit effectif réduit effectif réduit, développement 1 1 effectif réduit, développement, effectif réduit 1 1 effectif réduit, intégration, développement, effectif réduit 1 1 effectif réduit, intégration, effectif réduit 1 1 effectif réduit, langage effectif réduit, langage, verte 1 1 effectif réduit, langage, verte, développement, effectif réduit 1 1 effectif réduit, langage, verte, effectif réduit 1 1 effectif réduit, verte, développement effectif réduit, verte, effectif réduit 2 2 intégration 1 1 intégration, effectif réduit 1 1 langage langage, développement 1 1 langage, effectif réduit langage, effectif réduit, développement langage, effectif réduit, intégration 1 1 langage, intégration 3 3 langage, verte, développement 1 1 langage, verte, développement, effectif réduit 1 1 langage, verte, effectif réduit verte verte, développement 1 1 verte, développement, effectif réduit 1 1 verte, développement, verte, réduit options 1 1 verte, effectif réduit Total pourcentage 12,0 21,7 10,9 17,4 12,0 7,6 6,5 6,5 2,2 2,2 1,1 9

10 Tableau no 2 (résumé) Types de classes spéciales fréquentées par les dyslexiques durée de la scolarité en classe spéciale (années) Total moyenne avec langage au moins ,0 avec intégration mais sans langage ,5 avec développement mais sans langage ni intégration ,5 autres classes ,7 Total ,1 Total des années scolaires passées en classe spéciale

11 Tableau no 3 Dernier degré scolaire Dernier degré scolaire fréquenté par les dyslexiques, en fonction du nombre d années en classes spéciale nombre d'années en classe spéciale Effectif Nombre d années en classe spéciale moyenne DEV ,2 ER ,3 VSO ,9 VSG ,9 VSB pas connu >ou = 3,1 Effectif ,1 (DEV = développement, ER = effectif réduit, VSO = voie secondaire à option, VSG = générale, VSB = baccalauréat) (pas connu = élèves ayant quitté la ville de Lausanne avant la fin de la scolarité obligatoire) 11

12 Tableau no 4 Type de classe au dernier degré scolaire pour les élèves dyslexiques, en fonction de la langue maternelle langue maternelle VSB VSG VSO ER DEV pas connu Total allemand arabe 1 1 espagnol français italien polonais 1 1 portugais serbo-croate 7 7 sri-lankais 1 1 turc 1 1 vietnamien 1 1 Total (DEV = développement, ER = effectif réduit, VSO = voie secondaire à option, VSG = générale, VSB = baccalauréat) (pas connu = élèves ayant quitté la ville de Lausanne avant la fin de la scolarité obligatoire) 12

13 Tableau no 5 N.B. Ce tableau ne donne aucune indication sur la réussite du certificat des différentes filières! Indications des classes fréquentées par les enfants dyslexiques Code des couleurs : classe Code des abréviations : de langage ChgtCom = changement de commune de développement RPO = retour au pays d origine verte EcoPri = école privée à effectif réduit normale Sujet no 1ère enfantine 2ème année 3ème année 4ème année 5ème année 6ème année 7ème année 8ème année 9ème année 10ème année 11ème année 12ème année 13ème année 1 VSG VSG VSG 2 3 ChgtCom 4 VSO VSO VSO 5 6 VSO VSO VSO 7 VSO VSO VSO RPO 8 VSO VSO 9 VSO VSO VSO 10 VSG VSG VSO VSO ChgtCom 14 VSO VSO VSO 15 VSB VSB VSG VSG 16 VSO VSB VSG VSG 17 VSB VSB VSG VSG VSG VSO VSO VSO 20 VSO VSO VSO 21 VSO VSO 22 VSO VSG VSG VSG 13

14 23 VSO VSO VSO ChgtCom 26 ChgtCom VSO 27 VSB VSB VSB 28 VSB VSB VSB 29 ChgtCom 30 VSG VSG VSG 31 ChgtCom 32 VSO VSO VSO 33 VSO VSO VSO 34 VSB VSB VSB 35 ChgtCom ChgtCom 36 VSO VSO VSO 37 VSO VSO VSO 38 VSO VSO 39 EcoPri 40 EcoPri 41 VSO 42 RO 43 RPO 44 VSO VSO VSO VSO VSO VSO VSO VSO 49 VSO VSO VSO 50 EcoPri 51 RPO 52 ChgtCom RPO ChgtCom 57 VSO VSG VSG VSG 58 VSO VSO VSO EcoPri 59 RPO 60 RPO 14

15 61 EcoPri VSO 64 VSO VSO VSO 65 VSO VSO VSG VSG VSG 68 RPO 69 RPO EcoPri 72 VSG VSG VSG 73 VSG VSG VSG VSG VSG VSG 76 RPO 77 EcoPri 78 RPO 79 VSB VSB VSB 80 ChgtCom 81 EcoPri 82 EcoPri 83 EcoPri 84 VSB VSB VSB 85 RPO 86 VSO VSO 87 EcoPri 88 VSB VSB VSB 89 RPO 90 VSO VSO VSO 91 EcoPri 92 VSG VSG VSG 93 VSO VSO 94 VSO VSO VSO RPO 97 VSG VSG VSG 98 RPO 99 VSO VSO 15

16 100 EcoPri 101 VSO VSO VSO 102 VSG VSG VSG 103 VSO VSO VSO 104 RPO 105 VSO VSO 106 VSO VSO 107 VSG VSG VSG 108 VSG VSG VSG 109 VSG VSG VSG 110 RPO 111 VSG VSG VSG VSG 112 VSO VSO VSO 113 VSO 114 ChgtCom 115 VSO VSO VSO 116 VSO 117 RO RO 118 VSG VSG VSG VSG VSG VSG 122 VSG VSG VSG 123 RPO 124 VSO 125 VSO 126 VSO VSO VSO 127 VSO VSO VSO 128 VSG VSG VSG VSG 129 VSO VSO VSO 130 ChgtCom 131 ChgtCom 132 VSB VSB VSB 16

17 C COMPARAISON DES COLLECTIFS DES ENFANTS DYSLEXIQUES ET CELUI DES TOUS LES ENFANTS AYANT TERMINE LEUR SCOLARITE OBLIGATOIRE DANS LE SYSTEME PUBLIC Tableau 6 Dernier degré scolaire des élèves parlant une langue maternelle déterminée, dans le groupe des dyslexiques et des non dyslexiques langue maternelle voie baccalauréat et raccordement 2 voie secondaire générale et raccordement 1 voie secondaire à options effectif réduit française, non dyslexiques 38.3% 40.4% 19.8% 1.3% 0.2% française, dyslexiques 8.9% 17.7% 31.6% 10.1% 31.6% portugaise, non dyslexiques 14.0% 34.7% 45.6% 5.2% 0.5% portugaise, dyslexiques 0.0% 10.0% 40.0% 5.0% 45.0% espagnole, non dyslexiques 27.2% 35.1% 35.1% 0.7% 2.0% espagnole, dyslexiques 0.0% 25.0% 6.3% 6.3% 62.5% élèves d'autres langues, non dyslexiques 21.0% 34.5% 37.9% 5.6% 1.0% élèves d'autres langues, dyslexiques 0.0% 17.6% 47.1% 17.6% 17.6% TOUS les élèves non dyslexiques 33.3% 38.8% 25.2% 2.3% 0.5% TOUS les élèves dyslexiques 5.3% 17.4% 31.8% 9.8% 35.6% autres 17

18 100% 80% 60% 40% 20% 0% Pourcentages des élèves de différentes langues maternelles dans les diverses filières de la classe terminale, en fonction du handicap de dyslexie 20% 25% 35% 38% 46% 40% 39% 35% 32% 47% 35% 35% 40% 6% 38% 18% 27% 25% 21% 14% 9% 10% 0% 0% 33% 18% 0% 32% 17% 5% autres er vso vsg+rac1 vsb+rac2 18 française, non dyslexiques française, dyslexiques portugaise, non dyslexiques portugaise, dyslexiques espagnole, non dyslexiques espagnole, dyslexiques élèves d'autres langues, non dyslexiques élèves d'autres langues, dyslexiques TOUS les élèves non dyslexiques TOUS les élèves dyslexiques

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