UFR SMBH PARIS 13 DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE. Année Universitaire MEDECINE DU SPORT MEDECIN GENERALISTE CERTIFICAT

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UFR SMBH PARIS 13 DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE. Année Universitaire 2009-2010 MEDECINE DU SPORT MEDECIN GENERALISTE CERTIFICAT"

Transcription

1 UFR SMBH PARIS 13 DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE Année Universitaire MEDECINE DU SPORT MEDECIN GENERALISTE ET CERTIFICAT DE NON CONTRE-INDICATION A LA PRATIQUE DU SPORT Dr.COUSTILLAS Serge / Dr.GRUNBERG Philippe

2 PLAN 1) Introduction 2) Consultation 3) Rédaction du certificat 4) Situations particulières 5) Conclusion 6) Bibliographie 7) Annexes

3 1) INTRODUCTION Le certificat peut-être exigé par un club ou une fédération, ou exécuté à la demande du patient qui veut être informé ou rassuré. Ce que dit la loi La rédaction du certificat est obligatoire pour les activités en club, pour les participations aux manifestations collectives (Loi du 23 mars 1999 : Annexe 1) Pourquoi certificat de non contre-indication et non pas certificat d aptitude? Le médecin n est pas capable de juger d une aptitude sportive c est à dire qu il n est pas apte à donner son avis sur l aptitude d un patient à pratiquer tel ou tel sport, mais il doit pouvoir déceler une contre-indication médicale à cette activité. Les objectifs du certificat Ils sont multiples et variés. Parmi eux nous pouvons citer : Surveillance médicale Messages de prévention Information sur le dopage Décèlement des contre-indications temporaires ou définitives Détection de certaines pathologies : véritable acte de médecine préventive Validation de la couverture vaccinale Instauration d un dialogue Conseil hygiéno-diététique Examen médical Évaluation de l état physiologique et de l adéquation patient / sport Prévention des risques liés à l activité C est dire toute la richesse d une telle consultation. Les aspects législatifs de la rédaction du certificat : La responsabilité du rédacteur est médico-légale tant sur le plan civil que pénal. Il est donc nécessaire de vérifier que son assurance professionnelle couvre bien le risque inhérent à la rédaction de ces certificats. Pour toutes ces raisons, la consultation de non contre-indication à la pratique d un sport n est pas anodine, elle nécessite du temps et normalement, ne permet pas la délivrance d une feuille de soins car non remboursée par la Sécurité Sociale.

4 2) LA CONSULTATION La France comptait en 2001, 14 millions de licenciés et entre 20 et 25 millions de pratiquants. Pour l année 2000, les estimations de «morts subites» (survenues de façon naturelle, non traumatique, inattendue, chez un sujet non identifié comme présentant une maladie rapidement fatale, brutale et apparaissant moins d une heure après le début des symptômes) chez le sportif, varient entre 1500 et sur les morts subites annuelles recensées en France. La fourchette large exprimée par ces chiffres s explique par le fait que bien souvent seules les morts subites de sportifs inscrits dans un club sont identifiées. Pour cette raison une vaste enquête à été demandée par le ministère de la jeunesse et des sports auprès de l INSERM, au Dr JOUVEN, afin de déterminer de façon exacte ce chiffre et d en dégager les risques. Deux études peuvent être citées : «Facteurs de risques cardio-vasculaires chez 4037 Marathoniens du Médoc en 2004» (Sport Med Nov.2005 N 176) où l on constate : Age des participants de 17 à 75 ans (Moyenne 44 ans et 9 mois) IMC supérieur à 25 chez 17% des candidats et supérieur à 30 chez 0,5% 7% ont eu un ECG préalable de repos 30 % ont eu une épreuve d effort 7,6% ont déjà ressenti des symptômes à l effort sans forcément en parler à leur médecin, voir, pratiqué une épreuve d effort. Le Club des Cardiologues du Sport s est réuni autour d une enquête concernant les accidents cardio-vasculaires survenus à l effort : plus de la moitié des accidents ont été précédés de prodromes! (Sport Med janvier 2007) Tous ces éléments nous amènent à insister sur l importance d une consultation se devant à la fois de caractère préventif et évaluatif ainsi que sur l adéquation sport pratiqué/réalisation du choix sportif avec les objectifs choisis afin de minorer au maximum, cet événement redouté qu est la mort subite chez le sportif lors de la pratique de sa passion ou de son plaisir. Mais le risque de mort subite ne sera pas notre seule préoccupation comme nous le verrons. La consultation se déroulera en deux étapes : Interrogatoire puis Examen Clinique avant la prise de la décision de sa rédaction.

5 L interrogatoire : Une étape essentielle Étape de dialogue avec établissement d une relation de confiance, il aura pour objectif : Identification des antécédents pathologiques Connaître le sport, son mode de pratique, les objectifs, l historique des blessures... Instauration d un dialogue Appréhension des habitus et mode de vie Prévention des accidents et incidents liés au(x) sport(s) pratiqué(s) Information (Diététique, Dopage ) Les renseignements à recueillir se feront : Par questionnement direct en consultation Ou par questionnaire donné au sportif avant la consultation, repris ensuite avec lui Enregistrement complet de l état civil La rédaction du certificat doit être nominative et parfois rédigée sur un formulaire délivré par la Fédération où devra figurer l âge du candidat sportif. De plus, l âge du patient sera un renseignement intéressant pour évaluer : Les facteurs de risques à la pratique sportive désirée La possibilité de pratique du sport demandé à être pratiqué Consultation du carnet sportif s il existe Description de l activité sportive envisagée L activité n est pas obligatoirement connue de vous, de ce fait, le but sera d en connaître ses modalités, la condition physique et mentale qu il demande, les appareils qu il met en jeu, sans oublier le type de matériel qu il demande à utiliser. S agit-il d un sport aérobie ou anaérobie, discontinu et intense, se pratiquant seul ou en groupe, contre un adversaire, le sportif est-il libre de l intensité de sa pratique? De plu,s le sportif sera «flatté» par l intéressement que vous aurez à son activité d autant plus si vous la connaissez ou l avez déjà pratiquée. Renseignez le sur la couverture «protection assurance accident» et s il a connaissance de la possibilité de pratiquer sont activité sans en avoir à informer son organisme de crédit. Historique sportif Ancien sportif de Haut Niveau (HN = 4 heures d entraînement/jour) qui n a jamais cessé de pratiquer mais seulement diminué son intensité Débutant, sportif de Haut Niveau Reprise sportive après une longue période d arrêt, après une blessure Participation à des compétitions Changement d activité sportive Et il nous fera part de ses différents résultats et classements.

6 Objectifs sportifs Désire-t- il pratiquer une activité de loisir, préparer des compétitions, améliorer ses performances par rapport a l année précédente? Autant de circonstances qui nous feront envisager un contenu de consultation différent. Connaissances sur la pratique sportive Les règles alimentaires Utilisation d un cardio-fréquence-métre Les étirements Les périodes d entraînement et de repos Les bonnes règles de pratique d une activité physique qui sont : o Diviser toutes séances d entraînement en trois phases : Echauffement 10 à 15 minutes Travail Retour au calme 5 à10 minutes o Tenir compte des conditions environnantes o Tenue vestimentaire adaptée o Bonne hydratation o Progression dans l intensité et la fréquence des séances o Maintient d une activité régulière en évitant les interruptions o Respecter les périodes de fatigues et infections o Etre à l écoute de ses symptômes o Se faire plaisir Les différents symptômes physiques notamment ceux du surentraînement Le surentraînement correspond à une désadaptation neurovégétative, avec des implications hormonales, immunologiques, métaboliques, psychologiques Signes cliniques : Le principal étant la diminution des performances. Se constitue alors un cercle vicieux : la diminution des performances entraîne une augmentation de l entraînement qui entraîne une diminution des performances Autres signes : o Récupération longue o Diminution de la force musculaire o Manque de coordination o Altération de la FC au repos, à l exercice et à la récupération o Diminution de la masse grasse o Augmentation de la VO2 pour les charges sous maximales o Fatigue chronique o Augmentation du métabolisme basal Traitement : Repos total entre 3 et 6 mois.

7 Tolérance à l entraînement, déroulement et fréquence de ses entraînements Connaissance de ses paramètres suivants et quels sont-ils (Cf.annexe): Puissance maximale aérobie (PMA) Vitesse maximale aérobie (VMA) Consommation maximale d oxygène (VO2max) Endurance aérobie (EA) Incidents ou accidents au cours de sa pratique sportive Dyspnée inhabituelle ou inappropriée au niveau de l effort Douleur thoracique, malaise (syncope ou équivalent mineur) Inadaptation de la fréquence cardiaque au niveau de l effort Palpitations, tachycardie ou bradycardie relative Lenteur de récupération Blessures avec leurs conséquences et séquelles Antécédents Médicaux Allergiques Chirurgicaux Traumatiques et leurs séquelles Psychiatriques Familiaux : recherche du passé cardiovasculaire familial avec les événements de mort subite jeune, d infarctus du myocarde, de cardiomyopathie congénitale Gynécologiques : qualité du cycle, grossesse actuelle Statut vaccinal Certains sports demandant une couverture vaccinale par l exposition qu ils entraînent. Port de prothèses auditives, dentaires, ophtalmiques Certains sports ne peuvent être pratiqués du fait du port de certaines prothèses. Suivit dentaire Un suivit dentaire chez le sportif régulier est nécessaire du fait qu il existe certaines pathologies en relation avec un état infectieux dentaire (Tendinopathies), que certaines activités sportives nécessitent un état dentaire irréprochable (Plongée en scaphandre), qu il existe une nécessité de protége dents (Rugby). Traitement actuel Connaître une éventuelle Autorisation à Usage Thérapeutique (AUT) actuel et date de renouvellement (cf.chapitre situations particulières et annexe), prévention du dopage, effets indésirables de la thérapeutique

8 Mode de vie, qualité du sommeil, activité professionnelle, statut familial Afin de mieux appréhender les plage horaires du pratiquant et le temps qu il peut consacrer à son loisir et connaître son espace environnemental. Consommation Alcool Cigarettes Produits stupéfiants Compléments alimentaires Permettant des actions de préventions et de dépistages de comportements à risques. Evolution pondérale durant les dernières années Certaines activités sportives sont à catégorie de poids, de faibles variations pondérales sont nécessaires avec des objectifs fixés des le début de saison. Mais aussi certains voudront faire un sport pour «perdre» du poids ou d autres voudront gagner en masse musculaire Don du sang Il sera alors évident que le sportif devra adapter ses périodes de dons avec son activité physique. Tatouage, piercing Certains sport nécessiteront le retrait des piercings avant leurs pratiques (Football). Une information sera alors délivrée au sportif pour la prévention des infections. Droitier, gaucher Parfois, la latéralité pourra expliquer ou permettra de comprendre certains types de pathologie. Les différents référents qu il consulte : Podologue, Kinésithérapeute, Dentiste, Ostéopathe pour permettre un meilleur échange d informations.

9 L examen clinique Il se ferra sur un sportif exempt de toutes pathologies aiguës et dévêtu (chaussettes comprises). Cet examen se déroulera sous deux angles : Un examen clinique général comme pratiqué en médecine générale Un examen clinique ciblé sur la pratique sportive L examen clinique général Nous ne le détaillerons pas car bien connu de votre part. Examen clinique ciblé Examen anthropométrique Poids Taille Indice de Masse Corporelle, impédencemétrie Intéressant dans le cadre d un sport à catégorie de poids, de détection d un tassement ostéoporotique Examen podoscopique et postural Troubles statiques du pied ( podoscope) Inégalités des membres inférieurs Anomalies de la statique du bassin Anomalies de posture par déséquilibre musculaire Examen ostéo-articulaire et musculaire Examen des articulations en insistant surtout sur celles qui seront les plus sollicitées pour le sport envisagé avec détermination des amplitudes articulaires, recherche des instabilités et des malformations Appréciation du développement musculaire et des rétractions musculaires Statique du rachis, des membres inférieurs... Examen cardio-vasculaire a) Généralités Facteurs de risques cardiovasculaires Plus de 90% du risque d infarctus du myocarde (IDM) s expliquent par 9 facteurs de risques modifiables (Etude Interheart 2004) : trois protecteurs, six favorisants, auxquels on ajoute trois non modifiables.

10 Trois protecteurs : Six favorisants : Activité physique régulière Consommation de fruits et légumes Consommation régulière et modérée d alcool Tabagisme actuel ou ancien Obésité abdominale Diabète Hypertension artérielle Elévation du rapport ApoB / ApoA1 Stress psychosocial Auxquels on ajoute trois non modifiables : Age Sexe : masculin, femme ménopausée Antécédents familiaux Les facteurs Facteurs déclenchants déclenchant de de l'infarctus l IDM (Müler, du Myocarde NHLBI, 1996) (Müller, NHLBI, 1996) Exercice intense 5% Stress psychologique 12% Colére 2,50% Activité sexuelle 1,50% Réveil 19% Abscence d'exposition 61% Cœur et activités physiques Le Risque de survenue d un infarctus du myocarde est : o Multiplié par 107 en cas de pratique intense d un exercice par un sujet non entraîné o Diminué de risque de 2,5 en cas de pratique régulière

11 L exercice physique intense peut révéler une pathologie cardiaque méconnue Le risque de l activité physique est lié à son irrégularité et à son intensité Le risque d arythmie à l effort est augmenté au-delà du seuil d essoufflement cela étant du à l augmentation du taux de catécholamines circulant Il existe une relation linéaire inverse entre : o La quantité totale d activité physique effectuée chaque semaine : La quantité d exercice est déterminée par la durée de l activité multipliée par la fréquence de répétition multipliée par l intensité des sessions. Le bénéfice de santé apparaîtrait à partir de 2000 Kcal/semaine (OMS) soit 30mn/j de marche o Et le taux de mortalité toutes causes confondues Epidémiologie : Risque de Mort subite (RMS) survenant sur le terrain de sport o Sexe : Hommes plus que les femmes o Age : période charnière à 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes o Intensité et niveau d entraînement RMS X 5 chez un sportif bien entraîné RMS X 50 chez le sédentaire ou le jogger occasionnel ou mal entraîné o Facteurs environnants o Condition extérieure météo / Altitude ou plongée o Cigarette 2h avant et après l effort o Fatigue, infection virale o Année 2000 : on recense 1300 à MS! (MS totale en France : 50000/an) Etiologies : o Générales Cardiovasculaire 90% Coronaropathies acquises 60% Autres cardiopathies 23% AVC 7% Autres causes 3% Pas de cause retrouvée 7% A part : le commotio cordis (impact thoracique sans lésion myocardique) Le coup de chaleur Le syndrome du harnais o En fonction de l age Inférieur à 35 ans : Cardiomyopathie hypertrophique 50% des cas Anomalie congénitale des artères coronaires

12 Dissection aortique Maladie arythmogéne du VD (Dysplasie du VD) Myocardite Syndrome du QT long Syndrome de Wolff Parkinson White Syndrome de BRUGADA Syndrome de MARFAN Artériosclérose coronarienne avec dyslipidémie familiale Supérieur à 35 ans : Les causes ci-dessus Artériosclérose coronarienne : IDM et troubles ventriculaires Rupture d une plaque d athérome b) L examen clinique cardio-vasculaire Il recherchera des états pathologiques : o HTA o Souffle valvulaire o Souffle vasculaire o Palpations des pouls o Varices Evaluera l adaptation cardio-vasculaire à l effort et cela par l interrogatoire, le test de RUFFIER étant abandonné (cf.annexe) c) L Electrocardiogramme En ce qui concerne les sportifs de compétition, une étude italienne a apporté les précisions suivantes sur la mort subite (Quotidien du médecin N 7807) : - Un long suivit de sportifs de compétition a montré une exposition à ce risque multiplié par 2,5 - Après pratique d ECG annuel chez 6 millions de sujets soit sportifs âgés de moins de 35 ans, plus de 1000 se sont vus contre indiquer la compétition, dont plus de 62% en raison d anomalie à l ECG - L ECG systématique a vu diminuer le nombre d accident cardio-vasculaire pendant la pratique sportive De ces différentes conclusions, la Société Européenne de Cardiologie recommande, pour la visite de non contre indication, de dépister dés 12 ans et de renouveler au moins tous les 2 ans l examen clinique complet, étude des antécédents personnels et familiaux et ECG 12 dérivations.

13 a) Le syndrome de BRUGADA (1992) L électrocardiogramme : Que faut-il rechercher? Affection génétique autosomique dominante Expression : 9 hommes pour 1 femme entre 30 et 40 ans Responsable de 50% des Morts Subites sur cœur sain Cliniquement cœur normal Anomalies ECG : elles peuvent être typiques, intermittentes, cachées BBD avec surélévation en selle du segment ST de V1 à V3 QT normal Risques : Syncope Morts Subites par troubles du rythme ventriculaire Traitement : Implantation d un défibrillateur automatique b) Bloc Auriculo-ventriculaire Du 1 er Degré Anomalie ECG : PR supérieur à 20/100

14 Du 2éme degré de type I : Période de Luciani-Wenckebach Anomalie ECG : L espace PR s allonge progressivement avec P sans QRS Du 2éme degré de type II : Maladie de Adam-Stockes Anomalie ECG : Une réponse ventriculaire pour 2 ou 3 ondes P, l espace PR restant fixe BAV 3éme degré (BAV Complet) Du 3éme degré (BAV Complet) : Dissociation auriculo-ventriculaire complète Anomalies ECG : Onde P et complexe QRS régulier Aucun rapport fixe entre l onde P et le complexe QRS

15 c) Le syndrome de Wolff-Parkinson-White Anomalies ECG : Onde P normale, Espace PR court Complexe QRS 0,12 s avec empâtement initial : ondeδ,troubles de la repolarisation Conséquence : Crise de tachycardie d) Tachycardie paroxystique : maladie de Bouveret Il s agit d une tachycardie supraventriculaire, paroxystique, sur cœur sain. Anomalie ECG : QRS fins, normaux, rythme régulier Cliniquement elle peut-être responsable de malaise notamment lors de changements de rythme (décélération après côte, accélération) e) Hyperréactivité vagale L ECG sera réalisé avec compression des globes oculaires (Appartenant aux récepteurs de la face, sensibles au froid et à la pression comme la bouche et le front) en respectant les règles de contre indication (Glaucome, implant..) et en l absence de lentilles de contacts. On recherchera une bradycardie sinusale. f) Troubles de la repolarisation

16 g) Syndrome du QT long Il existe deux formes : o Congénitale d origine génétique autosomique dominante incidence 1/5000 o Acquise iatrogène (Hypokaliémie, médicaments) Dont 20 à 30% évolue en torsades de pointes (Fibrillation Ventriculaire) avec syncopes, morts subites. Le diagnostic est électrocardiographique : o QT mesuré dans la dérivation D2, du début du complexe QRS à la fin de l onde T o Attention la durée de l espace QT qui varie en fonction de la fréquence cardiaque (Bazett) : QTcorrigé (ms) = QT / RR (valable de 50 à 100 bat/mn) Mesure normal chez le sportif < 440ms et chez la sportive< 460ms o Critères diagnostics : 1 des 3 critères à l ECG de repos suffit : QTc > 460 ms QTc < 440ms et bradycardie ou morphologie anormale de T Episode de syncope ou de torsade de pointe dans une famille de QT long Le traitement : o Préventif chez le sujet atteint avec proscriptions de médicaments (Macrolides, antih2, antidépresseurs ) o Curatif médicamenteux : Bêtabloquant Conséquence sportive o Sport de compétition interdit o Activité de loisir sous couvert de traitement (Bêtabloquant) h) Troubles du rythme d) L épreuve d effort Sa demande sera réalisée en fonction : De l interrogatoire o Antécédents familiaux de mort subite et de troubles cardio-vasculaires o Facteurs de risques personnels o Symptomatologie cardio-vasculaire notamment à l effort

17 Des données de la conférence de Béthesda (Tableau ci dessous) Indications de l épreuve d effort chez le marathonien ( Cons. Béthesda) Aucun passé cardiaque Asymptomatique: examen clinique et ECG repos normaux Formellement recommandé si : 2 facteurs de risques 1 seul si patient fumeur Reprise après arrêt prolongé Systématique > 50 ans si sédentaire avant Conseillé : >40 ans si désir de compétition Non médicalement justifié Senior qui s entraîne correctement (Test à visée sportive) Indications de l épreuve d effort chez le marathonien ( Cons. Béthesda) Aucun passé cardiaque Symptomatique Dyspnée / douleurs / palpitations / cardiofréquencemétre fluctuant à vitesse constante ECG : BBG / Ondes T - en précordiales / ESV Indication très large Indications de l épreuve d effort chez le marathonien ( Cons. Béthesda) + Douteuse Coronarographie Cardiaque connu Echographie d effort Isotopes Indications avant toute de reprise l épreuve d effort chez le marathonien Scanner ( Cons. Béthesda) Cardiaque connu Indispensable Détermine l aptitude Conseil d entraînement : cardiofréquencemétre Complétée par VO2max et seuil ventillatoire (< à 35ml/kg/mn contre indication au marathon Indispensable surtout si myocardiopathie) Détermine l aptitude Conseil d entraînement : cardiofréquencemétre Complétée par VO2max et seuil ventillatoire (< à 35ml/kg/mn contre indication au marathon surtout si myocardiopathie)

18 Elle devra être pratiquée : Sur tapis roulant ou vélo, à vitesse progressive, sans pente, menée jusqu à épuisement Nécessite un encadrement technique réglementé Résultats : Analyse de la sollicitation cardio-vasculaire et de la réserve coronarienne Analyse de l adaptation tensionnelle à l effort Détermination de la fréquence cardiaque maximale et de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA) (cf.annexe) Pour exemple : Il existe 1 test positif pour tests pratiqués chez les marathoniens Une épreuve d effort normale est elle satisfaisante? NON et pour les raisons suivantes : Le test est réalisé dans de bonnes conditions par rapport à celle du terrain avec une différence d élévation des catécholamines, de troubles électrolytiques Une rupture de plaque athéromateuse est toujours possible En conclusion En conclusion Epreuve d effort Après examen clinique et ECG Dépistage Valeur prédictive positive très bonne Valeur prédictive négative jamais absolue ( décèle sténose>70%) Utile en prévention secondaire Utilisation d un cardiofréquencemétre surtout chez le vétéran Dépistage d anomalie du rythme Etalonnage cardiaque Guide de l entraînement 5. Examen pulmonaire L examen broncho-pulmonaire classique sera complété par un Peek-Flow. En l absence d antécédents, Il s attachera à détecter une éventuelle hyper réactivité bronchique à l interrogatoire.

19 6. Autres appareils Le reste de l examen restera classique avec selon le sport demandé à être pratiqué, une attention particulière à l audition, acuité visuelle, la vision des couleurs, l examen neurologique

20 3) LA REDACTION DU CERTIFICAT Il s agit d un véritable certificat, c'est-à-dire qu il constitue un «engagement» de la part du signataire, à partir de l examen clinique et des éventuels examens complémentaires, vis à vis du sportif et à l activité qu il à choisi de pratiquer et cela peut importe son niveau. Attention La rédaction de faux ou de certificats de complaisance tombe sous le coup de la loi pénale et engage la responsabilité civile du médecin. Certificats médicaux du sportif et responsabilité du praticien 1) Quelques conseils : quatre précautions seront à prendre Connaître les réglementations des différentes fédérations sportives et connaître les risques liés à chaque discipline sportive Procéder à un examen médical complet et interroger le patient pour connaître le type de sport qu il souhaite pratiquer et selon quelle modalité : garder une trace écrite dans le dossier médical Après l examen clinique, bien rédiger le certificat comme il vous le sera indiqué dans un chapitre suivant Garder une copie du certificat 2) La responsabilité civile Elle a pour objet de réparer de façon pécuniaire (sous forme de dommages et intérêts) le préjudice occasionné au patient. Ce dernier devra établir qu il a subi un dommage occasionné par la faute du médecin. Le dommage peut-être physique (accident), moral ou d agrément lorsque le praticien prive à tort le patient d obtenir sa licence sportive ou de participer à une compétition. 3) La responsabilité pénale A pour but de punir sous forme d amende et d emprisonnement une personne dont l attitude viole une des dispositions prévues par le code pénal, et par la même commet une infraction. Contrairement à la responsabilité civile elle n est pas prise en charge par l assurance, et peut être invoquée simultanément par le patient. Les textes les plus souvent invoqués sont les suivants : Homicide involontaire Blessures involontaires Mise en danger d autrui Les faux certificats Violation du secret professionnel

21 Savez vous ce que vous aller signer? Il existe différents certificats qui impliquent différents engagements ; ce sont des certificats : De non contre indication De non contre indication avec restriction De contre indication temporaire De contre indication définitive De contre indication à la pratique scolaire de sport De non contre indication à l enseignement et la pratique Cette question est essentielle à vous poser avant la rédaction d un tel certificat, car vous indiquez au futur sportif : Que son choix sportif n aggravera pas une pathologie existante, ne sera pas délétère pour lui, et qu il n existe pas pour lui une contre indication à sa pratique Qu il doit s orienter vers une autre activité du fait d une pathologie existante Qu il existe une contre indication temporaire Connaissez vous les activités sportives qu il pourra pratiquer ou les compétitions auxquelles il pourra s engager grâce à votre certificat : par exemple savez vous que lorsque vous signez un certificat de non contre indication à la pratique de la course à pied, le sportif sera licencié à la Fédération Française d Athlétisme et avec cette licence il pourra faire de la course en altitude, de la course sur piste : son état le lui permet-il? De ce fait, il est important d expliquer au sportif le certificat que vous lui délivrez ainsi que les limites de ce même certificat. Dans certains cas, n hésitez pas à le lui indiquer par écrit et à conserver un double dans son dossier médical. Connaissez vous bien les contres indications médicales du sport pour lequel vous délivrez le certificat? Si toutefois vous avez un doute, n hésitez pas à contacter le médecin de la Fédération concernée. Dans quelle situation vous trouvez vous? Au terme de la consultation, plusieurs possibilités : Report de la délivrance du certificat pour les motifs : o Examens complémentaires nécessaires : Ils seront demandés en fonction de l examen clinique, de l interrogatoire ainsi que de la pratique sportive envisagée. Ils sont nombreux et parfois indispensables, nous pouvons citer : EFR +/- Test à la Métacholine Biologie E.C.G de repos, Echographie cardiaque Epreuve d effort

22 o Consultations spécialisées nécessaires : Oto-rhino-laryngologiste : Audiogramme Ophtalmologiste : Fond d œil, vision des couleurs Cardiologue o Contre-indications médicales temporaires : Elles peuvent être dues : A la non conformité du calendrier vaccinal en relation avec le sport Découverte d un état pathologique nécessitant des investigations Prise médicamenteuse incompatible Etat pathologique non équilibré Etat infectieux Grossesse Délivrance du certificat avec conditions restrictives : Etat physique ne permettant pas la compétition Possibilité d effectuer l effort sportif mais à son rythme Restreindre le nombre d entraînements hebdomadaires Non délivrance du certificat médical car il existe une contre-indication définitive : Il faut bien noter que les contres indications au sport, en général, sont plus souvent relatives qu absolues, voir parfois, temporaires et sont en fait rares. Elles dépendent souvent du sport pratiqué : Cardiopathies, H.T.A sévères, Asthmes sévères, D.I.D, Affections ostéo-articulaires, Epilepsies, troubles de la crase sanguine, Séropositivités au V.I.H, Rein ou œil unique Exemple : sports à risques traumatiques (Hépato et splénomégalie, éventration ou hernie importante, perte d un organe pair) Par contre il existe des contres indications permanentes, quelques exemples : - Myocardite - Rétrécissements aortique et mitral serrés - Extrasystoles ventriculaires graves - Anémie sévère - Insuffisance respiratoire sévère - Hypertension artérielle pulmonaire - Cardiomyopathies - Dysrythmie ventriculaire sévère

23 Résumé des situations PATIENT APTE SANS RESTRICTION APTE AVEC RESTRICTIONS INAPTE TEMPORAIRE INAPTE DEFINITIF DELIVRANCE DU CERTIFICAT DELIVRANCE DU CERTIFICAT MENTIONNANT LES RESTRICTIONS NON DELIVRANCE DU CERTIFICAT AVEC ETABLISSEMENT ECRIT DE CETTE NON DELIVRANCE

24 Que doit-il mentionner? L identité du sportif Son âge Le ou les sports pour le(s) quel(s) le certificat est délivré Les éventuelles restrictions Les coordonnées du médecin signataire La date de sa rédaction Le simple sur-classement possible pour les enfants Il s agit d une autorisation à participer à des compétitions dans une catégorie d âge immédiatement supérieure à ce que devrait être normalement celle de l enfant. Cette autorisation doit être expressément spécifiée sur le certificat. Pour éviter que ce jeune sportif n effectue son sport dans sa catégorie d age ainsi que dans celle immédiatement au dessus (double charge sportive) il faut préciser que le certificat n est valable uniquement dans la catégorie d age immédiatement supérieure. Il doit être justifié par l entraîneur, par le club, et par les parents auprès de vous pour comprendre cette motivation. Il peut être délivré à l issue de la visite médicale classique sans autre examen particulier et si vous avez un doute sur cette possibilité, vous pouvez vous renseigner auprès du médecin fédéral de la Fédération auquel se rattache le sport. La capacité de l enfant à pratiquer durant toute la saison sportive dans la catégorie immédiatement supérieure peut vous sembler difficile à apprécier, rien ne vous empêche alors de rédiger un certificat limité dans le temps et de revoir le jeune sportif après un trimestre de pratique pour refaire le point avec lui et son entourage. Généralement les résultats scolaires sont un bon indicateur d adaptation. Il existe également des doubles et triples sur-classements mais ils nécessitent des tests supplémentaires et le certificat doit être contre signé par le médecin de la fédération concernée. La possibilité de participer à des compétitions Sur le plan médico-légal, la pratique de la compétition est implicitement autorisée lors de la délivrance du certificat de non contre indication sportive. Si le certificat délivré se veut restrictif, la mention «en dehors de toute compétition» doit apparaître sur le certificat. Ce qu il ne doit pas mentionner Tous les éléments susceptibles de trahir le secret médical. Sur quel support? Ordonnancier, Certificat présenté par le sportif émanant de sa Fédération, Sur un passeport sportif

25 Exemple de mise en page Dr M.. ROLLAND Pannieux le 24 /3 /2006 Le Bourg Pannieux Tel : Je, soussigné Docteur M.ROLLAND, certifie avoir examiné ce jour : M, Mme, Mlle, l Enfant : Âgé (e) de : Et n avoir constaté à cette date aucun signe clinique apparent contre-indiquant la pratique du ou des sports suivants : Élément(s) de restriction(s) à son activité sportive : Participation aux compétitions dans sa catégorie d âge : OUI / NON Autorisation de sur-classement simple : OUI / NON Certificat valable uniquement dans la catégorie d age supérieure : OUI / NON Tampon et signature

26 4) SITUATIONS PARTICULIERES FEMME ET SPORT La contraception hormonale chez la sportive (Dr MAITRE gynécologue INSEP, revue médecins du sport N 80 nov. /déc. 2006) La contraception estro-progestative reste la contraception de première intention. La contraception se fera dans le respect des contres indications connues. Un examen clinique, la recherche des antécédents personnels et familiaux, en particulier à risque cardio-vasculaire, les résultats du bilan biologique glucido-lipidique seront réalisés. Le choix de la contraception : Un impératif guide le choix de la contraception : anticiper le risque d arrêt impromptu ou d oubli en répondant à la demande de la sportive, et ce, en limitant au maximum l apparition d effets indésirables. Les éléments du choix seront : Le risque de prise de poids : plusieurs possibilités Association à faible concentration en estrogène (15-20 µg d EE), avec un progestatif de 3éme génération, de préférence ; la prise en continue limitera le risque d oublie à la reprise : Mélodia*, Miness*) Association d éthinylestradiol et drospérinone prise 3 semaines sur 4 : Jasmine*, Jasminelle*. Progestatif seul en cas d intolérance aux estro-progestatifs ou de contreindication : Rythme séquentiel mais d AMM pour une action contraceptive (Luteran* ) Rythme continue avec microprogestatifs : seule Cérazette* à une efficacité reconnue à 12 heures de retard de prise. Stabilisation du poids en prémenstruel Association d éthinylestradiol et drospérinone prise 3 semaines sur 4 : Jasmine*, Jasminelle*. La drospérinone présente des propriétés anti-minérallo-corticoïdes et anti-androgéniques mais depuis avril 2005, l Agence Mondiale Antidopage (AMA), a autorisé son utilisation. Le risque d acné Le risque d acné ou d une aggravation par hyper-androgénie de l effort doit faire envisager :

27 Association d EE et d acétate de cyprotérone (Diane 35* monophasique), voir d acétate de cyprotérone (Androcure* ½ comprimé) associé à un 17 bêta-estradiol (20 jours sur 28) Association éthinylestradiol et norgestimate (Cilest* monophasique, Triafemi*, Tricilest*, triphasique). La possibilité de décaler les règles La réponse est une association monophasique. La possibilité d une prise en continue de 2 plaquettes de 21 jours sans interruption de 7 jours peut être ainsi proposée à la sportive. Il faut prévenir la possibilité que les prochaines règles pourront être minimes voire absentes. Dans le cas d estroprogestatif à 15µg d EE, la sportive doit s abstenir de prendre les 4 derniers comprimés non contraceptifs et continuer directement sur une 2éme plaquette. L aménorrhée Doit être systématiquement recherchée d autant plus qu il existe un IMC bas Elle peut-être primitive ou secondaire, et devra être bilantée Un apport estrogènique est souhaitable pour éviter les effets délétères sur l os Les OP à 30-35µg d EE sont préférés car ils semblent garder un effet bénéfique sur la densité minérale osseuse (DMO) et limite la survenue de spotting par atrophie endométriale. Les difficultés d observances Dans cette situation ou la sportive exprime cette crainte d oubli nous fait proposer : La voie sous cutanée : Implant à la progestérone : Implanon* Voie transdermique : Patch contraceptif : Evra* Attention : Efficacité diminuée pour un poids corporel supérieur à 90 Kg Au friction liée au port de vêtements Voie vaginale : Anneau intra-vaginal contraceptif : Nuvaring* Contraception intra-utérine : Système intra-utérin à la progestérone : Mirena* La grossesse / Le post-partum / L allaitement En premier lieu, la grossesse normale n est ni une pathologie, ni un état pathologique ponctuel. Pour la femme sportive enceinte, certains principes de bases sont à respecter : Contre indication des sports traumatiques dés le début Contre indication de la compétition dès la huitième semaine Activité physique d entretien conseillée pour éviter l amyotrophie, une conservation des possibilités cardiaques, une amélioration de la souplesse et la coordination Classiquemen,t la reprise progressive des activités physiques se fera après la réapparition des règles. Si l accouchement et ses suites se sont déroulés dans de bonnes conditions, l entraînement intensif reprendra au troisième mois. En cas d allaitement, la reprise sportive s effectuera un mois après le sevrage.

28 Hypertension artérielle et sport CŒUR,VAISSEAUX ET SPORT Quel bilan initial après explication du respect des bonnes règles de l entraînement physique? Prise en charge des facteurs de risques et règles hygiéno-diététique Biologie ECG de repos Epreuve d effort Elimine une pathologie coronarienne ou des troubles du rythme Dépiste une HTA d effort (PA > 250/130 mmhg) Affirme l absence d HTA d effort (PAd<105 mmhg à 85% de la Fc max) Quantifie les capacités fonctionnelles Précise le facteur limitant de l effort (essoufflement, fatigue musculaire) Détermine la fréquence cardiaque maximale atteinte exprimée en pourcentage de la fréquence maximale théorique (220 âge +/- 10) Echographie cardiaque Hypertrophie ventriculaire gauche (HVG)? Si supérieure à 13mm chez un patient ayant des activités plus ou moins intenses, le sport n en est pas la cause S il existe une HVG : augmentation par 6 de la mortalité par mort subite Echographie vasculaire : sténose, anévrysme, athéromatose Retentissement sur les organes cibles Mesure ambulatoire de la TA avec un entraînement sportif Evolution de la TA et de la Fc Guide du traitement anti HTA (quantitatif et qualitatif) L ensemble de ces données cliniques et complémentaires permet de quantifier le risque cardiovasculaire individuel du patient : Tableau 1

29 Le sport est-il un des traitements non pharmacologiques de l hypertension artérielle? Comme nous allons le voir, toute activité sportive n est pas recommandée pour le patient hypertendu. En effet, une activité sportive peut appartenir au traitement de l hypertension artérielle comme elle peut générer ou être incompatible avec une hypertension artérielle en l aggravant ou en l entretenant. Explications : Le muscle peut être dans trois situations : De repos De travail statique : Contraction isométrique du muscle c'est-à-dire sans allongement ni raccourcissement De travail dynamique : Contraction anisométrique (raccourcissement ou allongement du muscle) à l origine du mouvement C est trois situations entraînent un profil tensionnel d effort différent. Evolution du profil tensionnel lors d un exercice statique Exercice statique PA PA systolique PA moyenne PA diastolique Fréquence cardiaque Force relative développée Durée de l exercice L augmentation de le PA est liée à : L augmentation de la pression artérielle est liée à l augmentation du débit cardiaque lui même essentiellement Augmentation du du à l accélération débit cardiaque de essentiellement la fréquence cardiaque. dû à l accélération de la Fc En même temps, le volume d éjection systolique diminue. Volume d éjection systolique diminue

30 Evolution du profil tensionnel lors d un exercice dynamique Exercice dynamique PA Fréquence cardiaque PA systolique PA diastolique Intensité de l exercice Liée à : L augmentation Vasodilatation de la pression artérielle artérielle au niveau est liée des à groupes la vasodilatation musculairesartérielle au niveau des groupes musculaires et à la diminution des résistances périphériques. En même temps, Diminution le volume des d éjection résistances systolique périphériques augmente. Volume d éjection systolique augmente Conséquences : L entraînement musculaire dynamique diminue lors d un effort statique sous maximal L importance de l élévation de la fréquence cardiaque (Fc) L importance de l élévation de la pression artérielle (PA) L activité dynamique (Endurance) régulière et modérée entraîne au repos : Moins 11 mmhg de systolique Moins 6 mmhg de diastolique L exercice statique et le surentraînement peuvent entraîner : HTA d effort HTA de repos Donc, quels sports pour l hypertendu? Rappelons que les sports que nous pouvons pratiquer sont classés en différentes catégories : Endurance Résistance Balle Adresse

31 Dans ces catégories nous dirons que : Les sports de résistance sont : Peu recommandés si HTA légère Contre indiqués si HTA modérée ou sévère Les sports d endurance sont : Autorisés et souhaitables Pour une HTA non compliquée ni HVG D une durée de 30 mn 2 à 3 fois par semaine D une intensité < 75% de la capacité maximale d exercice Un arrêt de l entraînement de 3 à 6 semaines fait que les chiffres tensionnels reviennent progressivement à leurs valeurs initiales. Explications : dans leur pratique on observe que : Le tonus adrénergique diminue Le tonus parasympathique augmente Il y a une prolifération capillaire et une vasodilatation qui entraînent une diminution des résistances périphériques Selon les circonstances nous dirons : Pour le sédentaire qui désire débuter une activité sportive, une remise en condition physique sera nécessaire (Marche, vélo, course à pied, natation, gymnastique douce, cours d expression corporelle, Tai Chi ) avant d aspirer à des activités plus ludiques (sports de balle, danse ) tout en lui conseillant de conserver 1 à 2 séances hebdomadaire d activités d endurances. Pour le sportif régulier : HTA légère (PAS entre 140 et 159 mmhg et/ou PAD entre 90 et 100 mmhg) tous les sports sont autorisés à réévaluer 6 mois après pour savoir si une mise sous traitement est nécessaire HTA modérée (PAS entre 160 et 179 mmhg et/ou PAD entre 100 et 109 mmhg) en l absence d atteinte d organes cibles, éviter les activités imposant des efforts brefs et intenses à réévaluer 6 mois après pour savoir si une mise sous traitement est nécessaire HTA sévères (PAS supérieure ou égale à 180 mmhg ou PAD supérieure à 110 mmhg) ici, avant tout, une normalisation médicamenteuse est nécessaire et en attendant on pourra conseiller marche, natation calme avec une bonne technique, vélo d appartement à une intensité modérée guidée par l épreuve d effort

32 Quels médicaments antihypertenseurs utiliser? Les classes thérapeutiques et leurs effets : Les Diurétiques Hypokaliémant (hyperexcitabilité cardiaque) Natriurétique (crampe et fatigue musculaire) Hypovolémique (diminution de la durée de l effort) Les Bêtabloquants Pris de façon chronique il diminue les résistances périphériques et la PA A l effort Diminuent la consommation maximale d O2 Diminuent de 17% la capacité d effectuer un effort sous maximal Diminuent le débit sanguin musculaire Sont hyperhémiants (vasoconstriction périphérique) Augmentent les pertes sudorales Modifient la glycogénolyse (fatigue musculaire) Modifient le seuil anaérobie lactique Les Inhibiteurs de l Enzyme de Conversion (Système rénine-angiotensine pas d étude) Respectent la physiologie de l effort Effet hypotenseur plus prononcé à l effort qu au repos Ne modifient pas la courbe pression/fréquence cardiaque Les Inhibiteurs Calciques Diminuent la fréquence cardiaque pour le Diltiazem* et le Vérapamil* mais pas pour la Nifédipine* Diminuent la tension artérielle par diminution des résistances périphériques Entraînent des douleurs musculaires lors d effort prolongé Les Alpha bloquants Diminuent les résistances périphériques Fréquence cardiaque et débit cardiaque respectés au repos Augmentent le débit cardiaque à l effort par augmentation du VES Les Anti-hypertenseurs centraux Entraînent une Somnolence Diminuent la sécrétion de catécholamine Notre choix de classes en découle mais ATTENTION aux substances dopantes pour les compétiteurs (Diurétiques, bêtabloquants : AUT nécessaire) IEC et IC de préférence Alpha bloquants plutôt que bêtabloquants Diurétiques et centraux à éviter Il est à noter qu en cas de tri thérapie la compétition n est plus autorisée.

33 Résumé

34 Coronarien et sport Bilan minimal ciblé à réaliser Histoire de la maladie et passé sportif Electrocardiogramme de repos Bilan biologique Echocardiogramme transthoracique de repos Epreuve d effort sous traitement pour déterminer : La Capacité fonctionnelle L Absence d arythmie majeure L Absence d ischémie Classification du niveau de risques des patients coronariens Ils se répartissent en faible, moyen et élevé (cf. tableau ci dessous).

35 Classification des sports en fonction de leur composantes isométriques (Soulever, maintenir un poids ) et dynamique (Marche ) Béthesda 1996

36 Classification des activités physiques en fonction de l intensité requise : 4 niveaux Niveau 1 : Activités physiques non sportives ( Watts; 3-5 Mets) Jardinage, Bricolage Tenir compte de l importance du travail avec les membres supérieurs Niveau 2 : Activités sportives douces ( Watts ; 5-7 Mets) Marche : 3 à 4 Km/h sur terrain plat Golf Jogging : alternance marche/course < 8 Km/h Cyclisme de promenade < à 15 Km/h sur terrain plat Natation si bonne technique de nage Ski alpin en fonction du niveau technique Musculation douce avec des poids légers Tennis en double si bon niveau technique et hors compétition Niveau 3 : Activités sportives soutenues Pour patients entraînés, jamais de première intention Précédées d une phase d échauffement Intensité dépend du passé sportif et du niveau technique Marche dès 6 Km/h sur terrain variable Course à pied =/> 30 mn et =/> 8 Km/h Ski de fond loisir Cyclisme sur terrain plat =/> 60 mn et =/> 20 Km/h Natation en endurance =/> 45 mn, mètres Sports collectifs hors compétition associés à endurance 1/semaine Sports de raquettes hors compétition associés à endurance 1/semaine Sports de combat (Travail technique) associés à endurance 1/semaine Niveau 4 : Sports à risques cardiovasculaires Exceptionnel : Marathon, Raid nature et multisports, sport d altitude Quelle activité physique chez le patient coronarien? L activité physique est une des composantes du traitement. Il faudra identifier les caractéristiques et l intensité de l activité et le choix sera dicté en fonction de l histoire de la maladie coronarienne, du passé sportif ainsi que du goût et désir du patient. La compétition est à priori interdite. Il faudra bien expliquer et consigner par écrit les limites de pratique de l activité au candidat sportif. Quels conseils à donner au patient coronarien? Etre accompagné dans son activité Diviser toute séance en 3 phases : Echauffement / Activité / Retour au calme Eviter douche trop précoce (10-15 mn) et/ou chaude Tenir compte des conditions environnantes, adapter la tenue vestimentaire

37 Hydratation Progression dans l intensité et la fréquence des séances Maintenir une activité régulière en évitant les interruptions S abstenir si fatigue ou affection Etre à l écoute de ses symptômes Ce qu il doit emporter avec lui : Gourde Téléphone portable Fiche : Pathologie/traitement/N de téléphone Dérivés nitrés à action rapide Cardiofréquencemètre Que proposer pour la reprise sportive d un coronarien? Coronarien avec antécédent d infarctus du myocarde (IDM) La compétition est à priori contre indiquée IDM inférieur à 3 mois (cicatrisation) : niveau 1 puis progressivement 2 IDM supérieur à 3 mois : bilan cardiologique Fraction d Ejection supérieure à 50% : niveau 2 puis progressivement 3 Fraction d Ejection inférieure à 50% : niveau 1 et 2 Coronarien sans IDM, dilaté avec ou sans prothèse intra-coronaire Avant la reprise d une activité physique ou sportive, il est actuellement conseillé une attente de 6 mois chez les porteurs de stents classiques et de 9-12 mois pour les porteurs de nouveaux stents actifs.

38 Coronarien ponté Coronarien stable et / ou avec infarctus du myocarde ancien Sports à risques chez le coronarien Sports d altitude Maladie coronarienne déséquilibrée = Contre indication Altitude plafond 2500 mètres Maladie coronarienne équilibrée Epreuve d effort récente sous traitement Emploi d un cardiofréquencemétre conseillé Epreuve d effort en hypoxie Les sports : Ski de fond, Ski alpin Alpinisme sportif : Contre indication Escalade en salle (à compléter par endurance) Parachutisme : Contre indication Plongée sous marine Maladie coronaire avec insuffisance cardiaque symptomatique et/ou troubles du rythme sévères = contre indication définitive IDM récent, angor déséquilibré, prise de bêtabloquant = contre indication temporaire Spéléologie : Identique à la plongée sous marine

39 Aviation et vol libre Cardiopathie non stabilisée et/ou arythmogéne = contre indication Sports mécaniques Cardiopathie non stabilisée et/ou arythmogéne = contre indication Activité sexuelle Correspond à une activité physique modérée : 1,5 3 mets Intensité = montée de 2 étages Attitude en fonction du niveau de risque : Faible : aucun bilan ni pour activité ni pour traitement de dysérection Intermédiaire et élevé : avis cardiologue avant Elevé : stabilisation avant reprise SPORT ET ALTITUDE Le sportif va devoir s adapter à plusieurs types «d agressions» imposées par le changement de l environnement : Hypoxie La quantité d oxygène diminue de 1/3 à 3000, ½ à 5000, 2/3 à 8848 mètres Aiguë : correspond aux premières dizaines d heures d exposition Chronique : exposition prolongée Activité physique inhabituelle Changement de climat, de nourriture (Froid, sécheresse et humidité, soleil ) Isolement On s attachera à la partie pathologie cardio-vasculaire et aptitude physique à l altitude. Généralités La montée en altitude implique que le patient est soumis à une Altitude baisse exponentiel de la PpO2 de l air inspiré ce qui entraîne : Des effets liés à l hypoxie aiguë (Téléphérique, transport aérien, ascension rapide) qui apparaissent pour des altitudes supérieures à 2000m et qui deviennent sensibles à partir de 3000m Hyperventilation (Alcalose respiratoire) Tachycardie et Augmentation du débit cardiaque Augmentation de la Pression Artérielle Pulmonaire

40 Une adaptation physiologique qui apparaît après quelques jours Polyglobulie Elimination de bicarbonate urinaire Fréquence cardiaque rediminue mais reste supérieure à la normale L activité adrénergique reste élevée PAP reste élevée VO2max diminue (- 30% à 5000m ; - 80% à 9000m) Contres indications absolues à l altitude haute et moyenne HTAP IC Maladie thromboembolique Pour les autres pathologies attitude nuancée. Il est possible de détecter le comportement cardio-vasculaire du sportif en altitude. Pour cela il suffit de lui faire passer un test d hypoxie. Vous pouvez vous adresser au service du Professeur RICHALET à l hôpital Avicenne de Bobigny (93 qui l a mis au point). SENIORS ET SPORT L activité doit-être : Raisonnée avec bilan de santé préalable, en préférant les activités d endurance aérobie et adaptée à la fréquence cardiaque Régulière : au moins deux fois par semaine Raisonnable avec réalisation des étirements, d un échauffement préalable de bonne qualité, avec une montée en charge progressive et à une fréquence cardiaque inférieure ou égale à 50% de la réserve de la fréquence cardiaque (la fréquence de réserve est égale à la fréquence cardiaque maximale moins la fréquence cardiaque de repos ; la fréquence cardiaque maximale égale à 220 âge +/- 10) PRESCRIPTIONS MEDICAMENTEUSES ET SPORT Les médicaments, pour le sportif, peuvent appartenir à trois catégories : Autorisées Soumises à une Autorisation Thérapeutique (AUT, qui remplace les justifications thérapeutiques) allégées ou standard auxquelles on associera les examens complémentaires justifiant la prescription. Le sportif devra avoir sur lui, en cas de contrôle, l ordonnance médicamenteuse.

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches Denise Hébert, chargée de projet UCCSPU Février 2006 Le langage et

Plus en détail

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI)

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI) Département de l'éducation, de la culture et du sport Service de l enseignement Inspectorat de la scolarité obligatoire BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS

Plus en détail

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus Objectifs Expliquer le fonctionnement des stimulateurs et défibrillateurs Identifier

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

Etablissement Français du Sang

Etablissement Français du Sang Etablissement Français du Sang LE LIEN ENTRE LA GÉNÉROSITÉ DES DONNEURS DE SANG ET LES BESOINS DES MALADES Document de préparation à l entretien médical préalable au don de sang Partie médicale La sécurité

Plus en détail

Le cœur et les artères des femmes sont en danger

Le cœur et les artères des femmes sont en danger Le cœur et les artères des femmes sont en danger Dossier de presse Contact Luc-Michel Gorre Association de Cardiologie Nord Pas de Calais Coordination et Communication 03 20 21 07 58 06 16 48 13 35 luc-michel.gorre@orange.fr

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

STAGE DE RUGBY- DOSSIER D INSCRIPTION JUILLET 2015

STAGE DE RUGBY- DOSSIER D INSCRIPTION JUILLET 2015 1/10 STAGE DE RUGBY- DOSSIER D INSCRIPTION JUILLET 2015 LE STAGIAIRE Nom :... Prénom :... Date de naissance :. /. /. Tel portable :... E-mail :... Adresse :... LE STAGE DE RUGBY (1) Dates de stage pour

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence)

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence) OBESITE ET EPS DEFINITION L obésité se définit comme un excès de poids pouvant retentir sur la santé. La mesure générale acceptée de l obésité est l Indice de Masse Corporelle (IMC : poids en kg / taille

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

Maladies chroniques et APS

Maladies chroniques et APS Maladies chroniques et APS Master de recherche Physiologie et Biomécanique des APS Dr. BETTAIEB Ramzi : M.A. ISSEP KEF Définition de la maladie chronique Selon l'organisation Mondiale de la Santé, la maladie

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

MERCI DE RETOURNER LE BON DE PRISE EN CHARGE ET/OU LA FICHE RÉCAPITULATIVE DANS L ENVELOPPE T

MERCI DE RETOURNER LE BON DE PRISE EN CHARGE ET/OU LA FICHE RÉCAPITULATIVE DANS L ENVELOPPE T À l attention du bénéficiaire : BILAN SANTÉ RETRAITE AUTO-QUESTIONNAIRE Ce questionnaire servira de fil conducteur à la consultation avec votre médecin traitant. À l issue de l entretien, vous pouvez soit

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA) Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme le plus répandu. Certains signaux du cœur deviennent

Plus en détail

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Hôpital Privé d Antony LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS Livret d information Hôpital Privé d Antony - OPC/KINE/268 Page 1 sur 5 Intervenants Rédigé par : C.DUPUY M.CERISIER Masseur Kinésithérapeute Masseur

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers)

déclarations d assurabilité en cas d accident (invalidité ou soins hospitaliers) 1 Nom Prénom Date de naissance (AAAA/MM/JJ) N o de proposition ou de contrat 1. renseignements médicaux Renseignements Oui Non médicaux 1. Prenez-vous des médicaments? Cocher OUI ou NON. 2. Au cours des

Plus en détail

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX TEST NUMERO 1 (1/3) Nom : Test Luc LEGER Navette (20m) Objectifs : Mesure de la VMA (Vitesse maximal aérobie)

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Bilan avant un marathon:

Bilan avant un marathon: Bilan avant un marathon: leçons de 5 études de terrain. Epidémio, ECG, EE, Echo, marqueurs. Jean-Michel Chevalier Bordeaux Armées Mise à jour juin 2010 1- Facteurs de risque CV chez 4037 marathoniens 3209

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Cas clinique: Mr A.M. 1940 A.M. 1940. A.M. 1940;Resynchro avant-après. Resynchronisation avant et après 12 mois: RX thorax.

Cas clinique: Mr A.M. 1940 A.M. 1940. A.M. 1940;Resynchro avant-après. Resynchronisation avant et après 12 mois: RX thorax. Cas clinique: Mr A.M. 1940 A.M,1940, 2 ans près son infarctus malaise lors d une marche, syncope et choc électrique Infarctus antérieur : FEVG 30% Coro:Recanalisation / l IVA ECG: sinusal QRS 0.10, inf.

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs Vivre avec une artérite des membres inférieurs Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Automesure de la tension artérielle

Automesure de la tension artérielle Automesure de la tension artérielle Pour mieux surveiller votre santé Illustration Imothep M.-S. Être bien informé, mieux se prendre en charge Souhaitez-vous mesurer vous-même votre tension? Comprendre

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES

TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES TRONC COMMUN SOINS CRITIQUES : Cardiologie - Document du participant Module 2 DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET DES REGROUPEMENTS CLIENTÈLES Tous droits réservés, CHUM, août 2014 1 Situation infirmière

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Hypertension artérielle. Des chiffres qui comptent

Hypertension artérielle. Des chiffres qui comptent Hypertension artérielle Des chiffres qui comptent REPÈRES 7 500 000 d hypertendus (15 à 20 % des adultes en 1990). La fréquence de l hypertension artérielle (HTA) augmente avec l âge. Mais sur 8 personnes

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

Demande de règlement d invalidité de longue durée

Demande de règlement d invalidité de longue durée Régime d assurance pour les cadres de gestion de la Fonction publique Demande de règlement d invalidité de longue durée Industrielle Alliance, Assurance et services financiers inc. Police collective n

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Réglementation. Organisation de la plongée

Réglementation. Organisation de la plongée Réglementation Organisation de la plongée Préparation du Niveau 3 Dominique STEINMETZ Janvier 2014 Des prérogatives, des droits, des obligations En tant que niveau 3 vous aurez de nouvelles prérogatives

Plus en détail

Les maladies valvulaires

Les maladies valvulaires CENTRE CARDIO-THORACIQUE DE MONACO information du patient Les maladies valvulaires Maladies, diagnostic et traitements 1 Les maladies valvulaires ou valvulopathies Elles désignent l ensemble des maladies

Plus en détail

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20

N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à ce jour de 20 RÉVISION DE SURPRIME Nom : Prénom : Date de naissance : - - Année Mois Jour N o de contrat : Je demande par la présente une révision de la surprime concernant le numéro de contrat susmentionné. Signé à

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Troubles du rythme ventriculaire graves chroniques

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Troubles du rythme ventriculaire graves chroniques GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Troubles du rythme ventriculaire graves chroniques Juillet 2009 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé 2, avenue du Stade-de-France

Plus en détail

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal L exercice à la retraite Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal Buts de la conférence Vous renseigner sur les changements du corps qui avance en âge, avec emphase sur le système

Plus en détail

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé Acti March Une Fédération pour votre forme Moyen de déplacement à la portée de tous, quel que soit son âge, la marche est une forme d activité physique

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014. Psoriasis. Rapport du Secrétariat SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars 2014 Psoriasis Rapport du Secrétariat 1. Le Conseil exécutif, à sa cent trente-troisième session,

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Reprise du travail après un événement cardiaque

Reprise du travail après un événement cardiaque Reprise du travail après un événement cardiaque Regard du médecin du travail Fabrice Locher Rôle et Missions du médecin du travail «Rôle exclusivement préventif consistant à éviter toute altération de

Plus en détail

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER

FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER FORMULAIRE DE DECLARATION DU RISQUE PERTE DE PROFESSION INSTRUMENTISTE ARTISTE LYRIQUE LUTHIER Date d'effet : Échéance Annuelle : Périodicité : Annuelle Semestrielle Durée : 1. LE PROPOSANT (sera le preneur

Plus en détail

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral Maladie des valves Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral Quelques repères épidémiologie éditorial Pr Bernard Iung Quelques repères Les maladies des valves

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral

La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre maladie, l accident vasculaire cérébral Vivre avec un accident vasculaire cérébral Octobre 2007 Pourquoi ce guide? Votre

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Demande de règlement invalidité Demande initiale

Demande de règlement invalidité Demande initiale www.inalco.com Demande de règlement invalidité À L INDUSTRIELLE ALLIANCE, CE QUI COMPTE C EST VOUS! Veuillez transmettre le formulaire dûment rempli au bureau de votre région : Québec C. P. 800, succursale

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. Montpellier - 13 novembre 2012

RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE. Montpellier - 13 novembre 2012 RISQUE SPORTIF, RESPONSABILITES ET ASSURANCE Montpellier - 13 novembre 2012 LE RISQUE SPORTIF Facteurs aggravants de risques La nature de l activité L âge des participants à l activité Le lieu de l activité

Plus en détail

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1 Qu est ce que la compliance? Une maladie a été diagnostiquée Le diagnostic est correct Le traitement a été bien indiqué, bien choisi,

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

PAS. e DOPER. Écoute dopage. Drogues Info Service. > 0800 15 2000 > www.dopage.com

PAS. e DOPER. Écoute dopage. Drogues Info Service. > 0800 15 2000 > www.dopage.com Deux numéros Vert pour être aidé Écoute dopage > 0800 15 2000 > www.dopage.com Anonyme et gratuit depuis un poste fixe, pour poser des questions, être écouté, conseillé et orienté. Du lundi au vendredi

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES

LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES LES TROUBLES MUSCULO- SQUELETTIQUES DE L EPAULE CHEZ DES TECHNICIENNES DE LABORATOIRE L. MERIGOT, F. MARTIN, Avec la participation des Drs G. DALIVOUST, G. GAZAZIAN 26 Janvier 2010 1 SOMMAIRE 1. Introduction

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail