Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après

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1 UNICEF/HQ /Vitale Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après Etat des lieux des interventions de l UNICEF dans les pays touchés : premiers bilans et perspectives

2 Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après Dossier de presse Sommaire Introduction I. En 20 minutes, 20 ans de recul Retour sur l ampleur de la catastrophe dans les pays affectés : Indonésie, Sri Lanka, Maldives, Inde, Thaïlande. II. 6 mois après sur le terrain : une réponse globale - Chiffres clés de la réponse UNICEF au tsunami en Asie du Sud - Fiches pays : 6 mois après 1. Indonésie 2. Sri Lanka 3. Maldives, Thaïlande, Inde III. L UNICEF et la reconstruction - Fiches pays : reconstruction 1. Indonésie 2. Sri Lanka 3. Maldives, Thaïlande, Inde IV. Les financements 1. UNICEF international 2. UNICEF France V. Opération Asie du Sud - Des écoles pour revivre Annexes : Affectation des fonds reçus par l UNICEF Tableaux de financements Contact Médias : Maud Saheb T. : ou msaheb@unicef.fr

3 Introduction Six mois après la catastrophe sans précédent qui a ravagé l Asie du Sud, quels premiers bilans, quels enseignements pouvons-nous tirer? Les contributions des donateurs ont été extraordinaires : 522 millions de dollars ont été récoltés à ce jour par l UNICEF dans le monde, l urgence en Asie du Sud a été financée à 322%. Grâce à ce volume de dons inespéré, une réponse rapide et massive a pu être apportée aux sinistrés. Dans les premières heures qui ont suivi le tsunami, les équipes de l UNICEF, déjà présentes sur le terrain, se sont mobilisées: des milliers de litres d eau potable et de médicaments essentiels ont été fournis, des abris temporaires ont été installés pour accueillir les survivants, et les orphelins ont reçu des soins et une protection. A ce jour, 86,4 millions de dollars ont été dépensés. Cette réponse rapide a permis de faire de la survie des enfants une priorité : aucun enfant n est mort à ce jour de maladies liées à la catastrophe ou aux déplacements de populations. Particulièrement vulnérables, les enfants devenus orphelins à cause du tsunami représentaient des cibles idéales pour les réseaux de trafiquants d êtres humains, ou les groupes armés : l UNICEF a tout de suite tiré la sonnette d alarme et encouragé les gouvernements à renforcer leurs dispositifs pour prévenir les trafics. En outre, l aide humanitaire a pu s appuyer sur les capacités nationales fortes de pays comme le Sri Lanka, l Indonésie, et la Thaïlande. La réponse au tsunami a demandé des efforts de coordination extrêmes car le nombre des acteurs, exceptionnel, pouvait générer plus de problèmes que de solutions. Plusieurs centaines d agences ont travaillé sur le terrain dans dix pays différents. A Aceh, par exemple, au cœur de l urgence, plus de 250 agences travaillaient dans le secteur de l eau et l assainissement. Heureusement, la coordination de la réponse au tsunami a généralement été meilleure que lors de toutes les urgences précédentes. Aujourd hui, même dans les régions les plus dévastées, le retour à la normale s effectue peu à peu. 90% des enfants ont retrouvé le chemin de l école, même si beaucoup suivent encore les cours dans des bâtiments temporaires. L UNICEF et son réseau de partenaires ont tout mis en œuvre pour que les services essentiels d eau et d assainissement, de santé, d éducation et de protection soient restaurés pour les enfants et leur famille. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire en terme de reconstruction et d aide aux plus vulnérables : les écoles doivent être reconstruites, ainsi que les hôpitaux, et les systèmes d adduction d eau. Mais avant de construire, plusieurs paramètres sont à prendre en compte et certains problèmes sensibles doivent être résolus : parmi eux l attribution de nouvelles terres aux sinistrés, la perte des titres de propriété durant la catastrophe, et la mise à jour des normes de sécurité. Il faudra plusieurs années, de trois à cinq ans, pour que la reconstruction soit effective. En outre, les gouvernements, ont eux-mêmes subi de nombreuses pertes: des centaines d acteurs locaux, pour la santé et l éducation notamment, sont décédés lors du tsunami. Ces gouvernements doivent être soutenus. Les communautés doivent être consultées, et la reconstruction doit être effectuée de manière équitable et durable. L aide post-tsunami doit intégrer les Objectifs de Développement du Millénaire de réduction de la pauvreté et de réduction des écarts de pauvreté entre régions riches urbanisées et régions rurales pauvres dans ces pays en développement. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 1

4 En collaboration avec ses partenaires locaux et internationaux, l UNICEF s assigne 5 objectifs : 1. Reconstruire mieux Lorsque cela sera possible, l UNICEF contribuera à améliorer les standards selon lesquels les services de santé et d éducation fonctionnaient, offrant de meilleures perspectives aux enfants et à leur famille. C est le cas, par exemple, avec les «écoles amies des enfants» en chantier au Sri Lanka. 2. Accélérer la réponse apportée aux problèmes «chroniques» dans les pays affectés par le tsunami Les ressources extraordinaires mobilisées pour venir en aide aux pays touchés par le raz-demarée vont permettre d accélérer les progrès effectués dans les domaines de l exploitation infantile, de l insécurité sanitaire et de la malnutrition. Ainsi, nous avons pour objectif de parvenir à un service de santé pour habitants dans la province d Aceh en Indonésie. 3. Ne pas creuser les inégalités Les populations vulnérables sont toujours celles qui paient le plus lourd tribut lors des crises. Or, elles passent trop souvent au travers des mailles du filet de l aide. L UNICEF concentre donc ses efforts sur ces populations plus démunies, notamment les femmes et les enfants. Par ailleurs, les communautés voisines sont largement venues en aide aux sinistrés, épuisant leurs propres ressources. 4. Venir en aide aux populations et aux gouvernements affectés directement et indirectement par le tsunami De nombreuses personnes dont les habitations ou les activités professionnelles ont été épargnées par les vagues géantes ont néanmoins été affectées par le tsunami. Des gouvernements qui disposaient déjà de peu de ressources doivent aujourd hui reconstruire pour des montants exorbitants, retirant certainement ces sommes de budgets affectés à d autres secteurs. De nombreuses personnes ayant dû quitter la région côtière se sont installées à l intérieur du pays, exerçant une pression supplémentaire sur les populations qui les hébergent. Une assistance doit être fournie à toute personne affectée par le tsunami, que cela soit directement ou indirectement. 5. Rendre des comptes Depuis le 26 décembre, nous avons régulièrement informé le public et nos partenaires sur nos actions et sur nos finances : numéros spéciaux du magazine Les enfants du Monde, plate-forme téléphonique pour répondre aux questions des donateurs, communiqués et dossiers de presse. L agence fera état des résultats comme des contraintes tout au long de l année 2005 et au-delà. La priorité est de respecter le choix des donateurs. Il a cependant été demandé à certaines entreprises de réaffecter leurs dons vers d autres urgences. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 2

5 I. En 20 minutes, 20 ans effacés La catastrophe du 26 décembre 2004 a frappé de plein fouet des sociétés déjà fragilisées. Fragilisées par des années de conflit : on pense par exemple à la rébellion tamoule au Sri Lanka, ou au Mouvement pour un Aceh libre (GAM), la rébellion qui se bat pour l'indépendance de la province en Indonésie. Fragilisée par la pauvreté : 30% de la population vivait déjà en-dessous du seuil de pauvreté dans le Nord du Sri Lanka, avant le tsunami. Indonésie - plus de morts, dont élèves et enseignants personnes déplacées hôpitaux et centres médicaux détruits écoles détruites ou endommagées enfants orphelins des deux parents et 70 enfants orphelins et qui n ont plus aucune famille Sri Lanka - plus de morts et plus disparus - près de déplacés enfants orphelins enfants ont perdu l un de leurs parents écoles détruites ou endommagées Thaïlande morts et disparus blessés enfants ont perdu un ou deux de leurs parents personnes vivent encore dans des abris temporaires Inde - plus de morts - plus de 140 enfants orphelins écoles endommagées Maldives - 82 morts écoles ont été détruites ou endommagées - les points d eau ont été détruits dans 69 îles ( personnes) Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 3

6 II. 6 mois après sur le terrain : Des millions de donateurs pour nous aider à faire un bond de 20 ans en avant Chiffres clés de la réponse UNICEF au tsunami en Asie du Sud : aucun enfant n est mort de maladies liées à la catastrophe ou aux déplacements de population plus de 1,4 million d enfants vaccinés contre la rougeole enfants ont reçu des compléments de vitamine A personnes reçoivent 15 litres d eau potable par jour plus de personnes ont accès aux installations sanitaires des médicaments essentiels ont été distribués à personnes près de 90% des enfants sont retournés à l école plus de enfants ont reçu des fournitures scolaires plus de enfants ont reçu du matériel récréatif 1. Indonésie «Je pense que les ONG locales et internationales, ainsi que les agences des Nations unies ont fait beaucoup en peu de temps. Nous avons aidé à évacuer les corps des victimes, nous avons nettoyé les débris. Nous sommes en train d identifier des zones pour la reconstruction, et la plupart des routes et des ponts ont été réhabilités. Nous avons mis en place des camps temporaires pour personnes, rétabli le système de distribution de l eau potable à Banda Aceh et Meulaboh, entre autres. Si une catastrophe de cette ampleur se produisait en France ou en Italie, la situation serait la même.» Gianfranco Rotigliano, représentant de l UNICEF en Indonésie A Aceh depuis 1976, un conflit opposait l armée indonésienne au Mouvement pour un Aceh libre (GAM). Avant le 26 décembre, la province d Aceh était sous administration militaire, et personne ne pouvait y accéder. La zone était très peu développée, et le taux de vaccination peu élevé. Depuis le tsunami, un processus de paix a été engagé. La réponse de l UNICEF à l urgence Education : - construction de 200 bâtiments scolaires temporaires avant la rentrée des classes le 18 juillet - 90% des enfants sont retournés à l école - plus de kits école-dans-la-boîte distribués pour enfants tentes-écoles installées pour élèves Santé et nutrition : - près d 1,1 million d enfants, soit 91% des enfants d Aceh, vaccinés contre la rougeole enfants ont reçu des comprimés de vitamine A - 1 million de sachets de sels de réhydratation orale ont été distribués pour traiter les cas de diarrhées femmes et enfants ont reçu moustiquaires personnes ont reçu des médicaments essentiels Protection : - 21 centres d accueils mis en place pour l enregistrement et la réunification des orphelins - près de enfants reçoivent un soutien psychologique dans 21 centres d accueil (dont deux sur l île de Nias) enfants en crèche ont reçu des kits d éveil et de jeux éducatifs kits récréatifs distribués Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 4

7 Eau et Assainissement : litres d eau potable par jour distribués à personnes - des kits sanitaires distribués à familles (comportant savonnettes, brosses à dents, dentifrice, seau, serviettes et serviettes hygiéniques) - des installations sanitaires pour personnes - une campagne de promotion de l hygiène dans les 15 plus grands camps de déplacés de Banda Aceh (population : déplacés) Construction de 200 bâtiments scolaires provisoires à Aceh L UNICEF fait actuellement construire deux cents écoles primaires provisoires dans les zones d Aceh les plus éprouvées par le tsunami. Les bâtiments coûteront 2,3 millions de dollars, soit dollars par établissement. Ils ont été conçus pour servir pendant la construction de salles de classe permanentes. L UNICEF dépensera encore 90 millions de dollars pour réparer et rénover 500 écoles primaires au cours des deux prochaines années. Son objectif est de voir un grand nombre de bâtiments provisoires terminés pour le début de l année scolaire, qui commence le 18 juillet en Indonésie. La construction s étale sur 72 jours. «Les tentes servant de salles de classe représentaient une excellente solution provisoire, a indiqué le représentant de l UNICEF en Indonésie Gianfranco Rotigliano, mais avec ce qu ont subi les enfants d Aceh, ils se sentiront bien mieux dans des écoles en dur et leur apprentissage en sera facilité.» L UNICEF a recouru aux services de l Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la construction des bâtiments. Les écoles sont conçues pour résister aux tremblements de terre. Les matériaux de construction proviendront d Aceh, afin de fournir des emplois aux habitants de la région. Chaque bâtiment comprendra trois salles de classe, ce qui permettra au ministère de l Education de faire deux rotations pendant la journée, de façon à avoir six classes par école et par jour, pour environ enfants au total. L UNICEF fournira également du matériel et des manuels scolaires aux écoles remplaçant les tentes érigées juste après le tsunami pour abriter les élèves. D ici deux ans, une fois que les établissements scolaires permanents seront prêts et fonctionnels, les bâtiments temporaires seront préservés pour que la communauté puisse s en servir de bibliothèque, de centre communautaire ou de centre pédagogique. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 5

8 2. Sri Lanka Depuis le cessez-le-feu de 2002, c est une situation intermédiaire, «no peace-no war», qui prévaut dans le pays. Pour les organisations humanitaires, aux enjeux humains et matériels d une catastrophe naturelle se sont ajoutées les réalités d une société complexe sur le plan social, culturel, politique et économique. Au Nord du Sri Lanka, 25 à 30% de la population vivait déjà en-dessous du seuil de pauvreté avant le tsunami. En revanche, le taux de scolarisation était de 92% dans tout le pays, et la couverture vaccinale excellente. Les secteurs de la pêche et du tourisme, les plus affectés, ne représentaient à eux deux que 3,3% du PIB. Aujourd hui, le gouvernement sri lankais a délimité une «buffer zone» : une zone tampon de 100 à 200 mètres de large entre la côte et les terres, sur laquelle il est strictement interdit de se ré-installer. Dans le même temps, seuls 50% des terrains ont été identifiés pour reloger les sinistrés qui vivaient sur ces côtes. A ce jour, plus de personnes sont hébergées dans des abris temporaires. Le tsunami a fait plus de morts au Sri Lanka, et un demi million de déplacés. La réponse de l UNICEF à l urgence Education : - Plus de 170 écoles nettoyées - Près de 100 bâtiments scolaires temporaires construits - 22 écoles reconstruites - Plus de kits école-dans-la-boîte distribués, touchant plus de élèves - 85% des élèves sont retournés à l école uniformes distribués tables de classe et chaises Santé et nutrition : - Des médicaments et des installations médicales distribués à plus de personnes pendant trois mois - des milliers d enfants vaccinés contre la rougeole - 1,6 million de comprimés de vitamine A distribués à enfants de six mois à cinq ans Protection : enfants orphelins ont bénéficié de la procédure de prise en charge par une famille d accueil soutenue par l UNICEF - les enfants dont l un des parents est décédé ont reçu des visites de travailleurs sociaux - Plus de kits récréatifs distribués, des activités de soutien psychologique mises en place pour enfants enfants participent à des activités récréatives - mise en place d un programme de sensibilisation au tsunami pour les enfants et leur famille. Ce programme fournit des informations pour comprendre ce qui s est produit lors de la catastrophe, pour se reconstruire et retrouver sa place au sein de sa communauté Eau et Assainissement : personnes reçoivent 15 litres d eau par jour personnes ont accès à toilettes temporaires installées dans les camps, les écoles et les villages personnes vivant dans les camps ont accès aux services d assainissement fournis par 9 camions-vidange personnes ont accès à des douches installés dans les camps puits nettoyés et 422 points d eau installés - Près de 300 réservoirs d eau distribués, ainsi que 60 pompes à eau Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 6

9 familles ont reçu des kits comprenant des moustiquaires, des lanternes, des ustensiles de cuisine, des seaux, des comprimés de purification de l eau, des vêtements, des matelas et des sacs de couchage Actions jusqu à fin 2005 : Eau et Assainissement : Construction de toilettes temporaires ou permanentes dans les camps de transition, les écoles, les centres de santé ou les communautés Installation de points d eau supplémentaires Mise en place de salles d eau supplémentaires Organisation de campagnes de promotion de l hygiène dans les camps, les communautés et les écoles Education : tables et chaises de classes supplémentaires seront distribuées, permettant de s assurer que 90% des élèves sont retournés à l école impression de livres scolaires avant la rentrée des classes en juillet Protection : Objectif : renforcer les capacités de résilience des populations affectées mise en place de plus de 50 activités de soutien psychologique dans les zones affectées par le tsunami pour enfants 3. Maldives, Inde, Thaïlande, Malaisie, Myanmar, Somalie Maldives enfants et femmes ont bénéficié des équipements de la chaîne du froid réhabilités par l UNICEF des vaccins fournis pour la vaccination de routine de tous les enfants des comprimés de vitamine A et des vermifuges fournis au gouvernement pour distribution à tous les enfants de moins de 13 ans enfants dans les îles les plus affectées ont reçu des vivres durant la phase d urgence enfants âgés de 6 à 24 mois ont reçu de la nourriture d urgence pour 6 mois familles ont reçu des kits de cuisine (ustensiles de cuisine ) plus de enfants, parents, enseignants et agents de santé ont reçu un soutien psychologique, des formations au soutien psychologique et à l enseignement 39 classes temporaires construites à proximité d habitations temporaires 116 écoles primaires et collèges ont reçu des fournitures scolaires de base enfants ont reçu des fournitures scolaires et enfants ont reçu du matériel récréatif 20 crèches ont reçu des livres, des jouets, des cahiers et des crayons personnes sur 69 îles (28% de la population) bénéficient d un accès à l eau potable et d installations sanitaires 61 agents de santé formés à la promotion de l hygiène et à l éducation sanitaire Actions jusqu à fin 2005 : formation d agents du gouvernement, d agents de santé et de travailleurs sociaux à la prévention de la malnutrition mise en place de programme de santé dans les établissements scolaires, incluant une sensibilisation à l hygiène et aux pratiques sanitaires sûres Le tsunami ayant détruit la plupart des réservoirs destinés à la collecte des eaux de pluie, l UNICEF fournira réservoirs pour approvisionner en eau les écoles, les centres de santé et les centres communautaires Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 7

10 Installations de 20 unités de dessalement de l eau : chacune de ces unité peut fournir jusqu à litres d eau potable par jour fosses sceptiques seront installées à partir du mois de juillet sensibilisation des communautés, des agents de santé, des enseignants et des parents aux règles d hygiène réhabilitation de 35 écoles et 21 crèches Inde plus de enfants ont reçu des fournitures scolaires et plus de enfants ont reçu des kits récréatifs, permettant aux écoles de rouvrir trois semaines après la catastrophe plus de 400 enseignants, membres des communautés et volontaires formés au soutien psychologique des enfants personnes déplacées ont bénéficiés d installations sanitaires dans les camps de transition toilettes temporaires ont été construites dans 5 îles du district de Nicobar plus de réservoirs d eau ont été distribués dans le Tamil Nadu et 500 dans le groupement d îles de Nicobar 1,1 millions de sachets de sels de réhydratation orale ont été distribués plus de 150 crèches ont reçu des vivres et des jouets Thaïlande enfants dans les 6 provinces affectées ont reçu un soutien psychologique enfants dans 800 écoles et crèches ont reçu des équipements sportifs et des livres 100 travailleurs humanitaires ont été formés à la sensibilisation aux droit des enfants dans les villages affectés par le tsunami l accès à l école a été assuré pour enfants grâce à la mise en place d écoles temporaires, de bourses d éducation et de moyens de transport pour les enfants hébergés dans des abris temporaires 12 écoles temporaires et familles hébergées dans des abris temporaires ont bénéficié d installations sanitaires Malaisie des services de soutien psychologique mis en place pour 400 enfants et mères à Kedah et Penang 40 enseignants, agents de santé et chefs de communauté formés pour constituer des équipes locales de soutien psychologique séances de formation au soutien psychologique et à l assistance aux traumatismes menées à Kuala Muda, Lagkawi et dans la ville de Sungai Petani en partenariat avec l institut HELP Myanmar familles ont reçu des moustiquaires 53 villes côtières ont reçu des médicaments essentiels personnes ont reçu de l eau potable 100 communautés bénéficient d installations sanitaires familles bénéficient de latrines élèves ont reçu des fournitures scolaires pour encourager le retour à l école 400 écoles ont été réhabilitées et sont équipées en mobilier Somalie Le taux de scolarisation dans les villages les plus affectés de Somalie a augmenté de 150% par rapport à celui précédent le tsunami. Les inscriptions pour l année scolaire à venir ont également augmenté. Plus de enfants vaccinés contre la rougeole et ont reçu des comprimés de vitamine A 10 puits ont été creusés, 30 latrines et 3 citernes à eau (de litres chacune) installées Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 8

11 III. L UNICEF et la reconstruction Actions pour la reconstruction programmées sur 3 à 5 ans 1. Indonésie «Comment imaginer qu un pays en développement comme l Indonésie puisse entamer la reconstruction en un temps record? Il faut laisser au gouvernement le temps de s organiser. Il y a énormément de problèmes à résoudre : par exemple, les titres de propriété ont disparu, les marchandises restent parfois bloquées à la douane, et la bureaucratie est très lourde. Mais on ne peut pas engager la reconstruction à tout va sans contrôler toutes les étapes. Il faut respecter les directives, au lieu de foncer dans la mauvaise direction.» Gianfranco Rotigliano, représentant de l UNICEF en Indonésie Avec la reconstruction et l ouverture de la province d Aceh au reste de l Indonésie, s ouvrent pour ses habitants des perspectives intéressantes en termes d activités commerciales. Cette nouvelle phase va également permettre aux équipes de l UNICEF d améliorer les standards dans tous les secteurs. Il faudra de trois à cinq ans pour que la reconstruction soit effective. L UNICEF coordonne la réponse internationale au tsunami dans trois secteurs clés : l eau et l assainissement, l éducation et la protection de l enfance. L agence fait également référence dans le secteur de la santé et de la nutrition. Santé et Nutrition Objectif : un service de santé pour personnes Soutenir le contrôle et la prévention des maladies, la vaccination, la santé infantile et maternelle, la nutrition Prévenir le paludisme : distribution de moustiquaires et de médicaments Mettre en place 200 polycliniques à Aceh : formation du personnel médical la première année. Objectif : un service de santé pour personnes. Eau et Assainissement Objectif : l accès aux installations sanitaires Améliorer l accès aux installations sanitaires pour 80% de la population dans plusieurs districts d Aceh et du Nord de Sumatra et lancer des campagnes de promotion de l hygiène 250 éducateurs sanitaires déployés dans 105 écoles existantes et 500 nouvelles écoles pour promouvoir les règles d hygiène Education Objectif : 500 écoles amies des enfants Reconstruire 300 écoles et réhabiliter 200 écoles dans la province d Aceh, selon les normes antisismiques et le label «école-amie-des-enfants» Formation de enseignants à Aceh et Nias sur la préparation à l urgence Formation de enseignants au soutien psychologique des élèves Fourniture de matériel scolaire dans les districts affectés Protection de l enfance Objectif: 85% des nouveaux-nés enregistrés dans les zones affectées Soutien aux familles les plus vulnérables, en particulier celles qui accueillent les enfants orphelins Transformation progressive des 21 centres d accueil des enfants en clubs pour la jeunesse, dans lesquels seront disponibles formations, bibliothèque et soutien psychologique Développement de l enregistrement des naissances. Objectif: 85% des nouveaux-nés dans les zones affectées. Et organisation de campagnes d information sur ce thème. Mise en place d une enquête sur les abus sexuels, exploitation et trafics en Indonésie avant fin Mise en place de campagnes de sensibilisation aux risques d exploitation et de trafic. Formation des travailleurs humanitaires, des militaires, des agents de police et du personnel UNICEF au Code de conduite des Nations unies pour la protection des enfants contre les abus et l exploitation. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 9

12 2. Sri Lanka Santé et Nutrition Objectif : Reconstruction/réhabilitation de 16 centres médicaux et 9 hôpitaux Fournir des équipements pour renforcer la chaîne du froid lors des campagnes de vaccinations Réhabilitation de 9 pharmacies centrales dans neuf districts affectés : trois d entre elles seront reconstruites intégralement. Construction ou rénovation de 25 centres maternels et infantiles Reconstruction et réhabilitation de 16 centres médicaux et 9 hôpitaux Fourniture de 150 véhicules pour faciliter le contrôle des activités médicales au niveau régional Coordination des services de petite enfance au niveau national Mise en place d une veille nutritionnelle au niveau national Eau et Assainissement Objectif : restaurer l accès à l eau potable et aux installations sanitaires On estime qu au Sri Lanka, 80% des enfants souffrent chaque année d une maladie diarrhéique et que 18% des enfants n ont pas accès à l eau potable ou aux installations sanitaires. Dans le cadre d un «Plan d Action» qui s étalera de 2005 à 2007, l UNICEF a prévu de : Fournir de l eau potable et des installations sanitaires aux déplacés dans 124 camps, écoles et 300 centres de santé Mettre à disposition de l eau potable et des installations sanitaires pour familles retournant s installer dans leur zone d habitation initiale Organiser des campagnes de promotion de l hygiène touchant personnes Mettre en place un plan de coordination et d évaluation relatif aux Objectifs de Développement du Millénaire dans le secteur de l eau et de l assainissement dans les districts affectés, parallèlement à un système national de coordination du secteur eau et assainissement. Promouvoir la recherche et le développement de technologies abordables et appropriées dans le domaines de l eau et de l assainissement pour stimuler et encourager l industrie locale et permettre l autosuffisance du pays dans ce secteur, tout spécialement en cas d urgence. Education Objectif : Reconstruire 25 écoles «amies des enfants» Reconstruire 25 écoles selon le label «école amie des enfants»* Améliorer l environnement scolaire et le développement de méthodologies d enseignement adaptées aux besoins de l enfant Aider les communautés affectées à la construction de bâtiments temporaires dédiés à l enseignement Former enseignants au soutien psychologique des élèves dans les écoles des zones affectées sur deux ans. Ce programme est financé en partie par l UNICEF France et ses partenaires : la MGEN, la MAIF et la CASDEN**. Protection Objectif : Soutenir les enfants orphelins ainsi que les familles mono-parentales Soutenir les enfants orphelins ainsi que les familles mono-parentales Apporter un soutien psychologiques aux enfants, femmes et hommes affectés par le tsunami Prévenir les abus et l exploitation Sensibiliser aux risques des mines antipersonnel Renforcer le dispositif de prise en charge des orphelins par une famille d accueil, mis en place par l UNICEF, le ministère des affaires sociales et la Cour de justice Améliorer les systèmes de soutien financier aux orphelins et aux familles d accueil et amener plus de familles à en bénéficier Former les agents de santé publique au soutien psychologique Installer des espaces «enfants» dans les camps et développement d activités récréatives et artistiques (danse, théâtre, musique) *Lire article page 11 **Lire article page 17 Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 10

13 L UNICEF France finance la reconstruction de plusieurs écoles «amies des enfants» Le 31 janvier dernier, l'unicef Sri Lanka signait un accord avec le gouvernement sri-lankais, dans lequel il s engageait à reconstruire 25 écoles dans six districts affectés par le tsunami. Ces écoles seront construites selon les normes anti-sismiques internationales. Le montant des travaux de reconstruction s élève à 8 millions d euros. L UNICEF France finance pour sa part la reconstruction de trois écoles implantées dans le district de Mullaitivu, dans le Nord-Est du pays, pour un total de 1,43 million de dollars (soit 1,14 millions d euros). Les coûts de reconstruction de ces trois écoles s élèvent à dollars (soit euros) pour l école de Sillawaththai, dollars (soit euros) pour l école de Kallapadu et dollars ( euros) pour l école de Mullaitivu-Ville. Ces trois écoles accueillent respectivement 270, 266 et 476 élèves. La reconstruction de 148 écoles supplémentaires, également détruites par le tsunami, a été confiée à d autres donateurs nationaux et internationaux, parmi eux : GTZ (la coopération allemande), le gouvernement italien, le Conseil norvégien des Réfugiés, le Rotary International et la Suisse. L UNICEF a par ailleurs mis en place 100 écoles temporaires dans les zones affectées par le tsunami. La reconstruction de ces 22 écoles, ainsi que des 148 autres respectera le label «écoles amies des enfants», un concept introduit par l UNICEF au Sri Lanka en Le concept des «école amie des enfants» encourage les systèmes d'enseignement et d'apprentissage de qualité comprenant, notamment, un enseignement individualisé répondant aux besoins particuliers de chaque enfant et des méthodes d'apprentissage actives, basées sur la coopération et la démocratie. Une «école amie des enfants» soutient l'enseignant à tous les niveaux : capacités, moral, motivation, statut et salaire - tout en l'encourageant à respecter les droits de l'enfant. Elle favorise de bons résultats scolaires en déterminant ce qui est utile pour les enfants et en les aidant à acquérir ces connaissances grâce à de bonnes méthodes de travail. Aujourd hui, le Sri Lanka compte plus de 500 écoles amies des enfants. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 11

14 3. Maldives, Inde, Thaïlande, Myanmar, Malaisie, Somalie Inde Distribution de moustiquaires et de crèmes répulsives pour prévenir le paludisme Soutien à la maternité à travers la distribution de matériel obstétrique de base et de kits d accouchement Renforcement des systèmes de santé primaire et secondaire par la distribution d équipement médical à l hôpital de Nagapattinam, à 14 centres de santé primaire et 46 autres centres de santé Réhabilitation de 150 crèches et distribution d équipements Distribution de fournitures médicales à 531 services pédiatriques Mise en place d un dispositif de gestion des déchets dans 118 habitations temporaires et 140 villages Distribution de «Kits Education de qualité» aux enfants de 53 écoles du Tamil-Nadu et 91 écoles des îles Andaman et Nicobar. Mise en place de campagnes d éducation à l hygiène dans écoles des zones affectées Mise en place d un système d identification des enfants réunifiés avec leur famille, de manière à contrôler les abus, la violence et l exploitation, et collecter des informations détaillée qui seront compilées dans une base de données Formation de enseignants au soutien psychologique des élèves dans 13 districts affectés Formation de travailleurs humanitaires au soutien psychologique des enfants dans les communautés. Les enfants des communautés marginalisées, qui ont abandonné l école, bénéficieront également des interventions d accompagnement psychologique menées par les travailleurs sociaux Thaïlande Mise à disposition de services médicaux et nutritionnels aux communautés les plus vulnérables Mise à disposition d unités mobiles de purification de l eau et de réservoirs d eau dans les communautés les plus éloignées Amélioration des installations sanitaires dans les communautés vulnérables Organisation d une campagne de promotion de l hygiène touchant écoliers et adultes De récentes évaluations ayant démontré que de nombreux enfants appartenant aux communautés minoritaires n allaient pas à l école, l UNICEF encouragera les communautés et les écoles à identifier ces enfants. Des enseignants supplémentaires seront formés et des bâtiments scolaires temporaires construits pour leur dispenser des cours Identification et protection des enfants devenus orphelins et des familles qui les ont accueillis Mise en place de services d information et de prévention du sida à l attention des jeunes et des membres des communautés minoritaires dans les camps Maldives Financement de la reconstruction de services de santé dans 10 localités et équipement de ces services en matériel et médicaments Développement d un système de gestion des déchets Amélioration du système de collecte de l eau de pluie sur les îles Réhabilitation de près de 100 écoles selon le label «école amie des enfants» Reconstruction de nouvelles écoles sur trois des îles les plus affectées par le tsunami Réhabilitation de 50 crèches, et transformation de ces établissements en centres de développement de la petite enfance. Formation des enseignants qui exerceront dans ces centres et fourniture de matériel scolaire Amélioration du système de protection de l enfance dans les Maldives post-tsunami, en collaboration avec le gouvernement et les ONG partenaires Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 12

15 Myanmar Campagnes de vaccination dans les communautés les plus vulnérables et éloignées Réhabilitation de plus de 350 pompes à eau dans les zones affectées Campagnes d information dans les communautés sur les risques de trafic d enfants Malaisie Mise en place d une évaluation des effets psychologiques du tsunami sur les enfants et leur famille Formation des enseignants à la sensibilisation des élèves aux catastrophes naturelles Somalie Mise en place de 25 services de santé dans les zones affectées par le tsunami Formation des 300 enseignants du primaire supplémentaires Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 13

16 IV. Les financements 1. A l UNICEF International Début janvier 2005, l UNICEF a lancé un appel à 306 millions de dollars pour financer ses activités en Asie du Sud sur toute l année 2005, dont 144,5 millions de dollars pour la phase d urgence. 522 millions de dollars ont été reçus, soit 216 millions de dollars de plus que la somme demandée. Ces fonds supplémentaires vont permettre à l UNICEF de financer ses activités de reconstruction sur une période de trois à cinq ans. L élan de générosité des particuliers, des entreprises et des gouvernements en réponse à la tragédie du tsunami a été extraordinaire. L urgence tsunami a été financée à 322%. Grâce à ce soutien inespéré, l UNICEF a pu réagir encore plus rapidement que lors des urgences précédentes, organisant une réponse massive dans les jours qui ont suivi la catastrophe. 67% des sommes récoltées viennent de donateurs privés ( particuliers et entreprises) 30% des financements viennent des gouvernements A l inverse des urgences précédentes, lors desquelles 70% des financements des programmes de l UNICEF en situation de crise venaient des gouvernements. Contrôle des sommes affectées aux opérations de l UNICEF en Asie du Sud L UNICEF international dispose d un système automatisé de contrôle des dépenses renforcé par un bureau d audit interne. Nous avons affecté du personnel supplémentaire au contrôle des dépenses et à l audit des opérations liées au tsunami. L UNICEF utilise également les services de la société comptable Price Waterhouse Coopers. 2. En France Dès le 6 janvier, Jacques Hintzy, président de l UNICEF France, a envoyé sur le terrain 3,3 millions d euros. 4% des montants collectés ont financé les frais de traitement des dons (frais administratifs et bancaires, envoi des reçus fiscaux ) pour cette urgence. Grâce aux contributions exceptionnelles des donateurs (particuliers, entreprises, collectivités, gouvernement), l UNICEF a reçu en France au total 54 millions d euros. A ce jour, 48,7 millions d euros ont été envoyés directement sur le terrain. L UNICEF France essaie actuellement de réaffecter une partie des fonds collectés auprès d entreprises vers d autres urgences, avec l accord des donateurs dons ont été effectués pour les pays d Asie du Sud : dons de particuliers, soit 44,4 millions d euros dons d entreprises, soit 7 millions d euros dons via les collectes des écoles, soit 1,8 millions d euros dons via les collectes des mairies, soit euros Nombre de dons effectués sur Internet : Nombre de dons par chèque, espèce ou virement bancaire : Nombre de nouveaux donateurs pour l urgence en Asie du Sud : % des dons ont été spontanés, une majorité de ces dons provenant de nouveaux donateurs Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 14

17 Information de nos donateurs : - Deux numéros spéciaux «Asie du Sud» du magazine Les Enfants du Monde et un supplément ont été tirés à exemplaires et envoyés à nos donateurs, - mise en place d une plate-forme téléphonique pour répondre aux demandes des donateurs et du public, - un site Internet dédié à «l Asie du Sud» : - une newsletter hebdomadaire durant un mois et demi, - des communiqués de presse régulièrement envoyés aux journalistes, - des articles réguliers «Asie du Sud» sur le site ainsi que dans la lettre d information Ville amie des enfants. Contrôle des sommes affectées aux programme financés par l UNICEF France : Dans le cadre des fonds collectés pour l urgence en Asie du Sud, l UNICEF France a effectué un compte-rendu financier auprès de la Cour des Comptes. L UNICEF France sera audité à partir de l année 2005 par le cabinet d audit international KPMG. Par ailleurs, le Comité français de l UNICEF est soumis chaque année à un contrôle du Comité de la Charte. Le circuit des dons collectés par l UNICEF France 1. Les dons classiques Ils sont générés par des «mailings» : des courriers sont envoyés aux anciens donateurs (ayant donné au moins une fois). Le don est envoyé à une adresse spécifique : c est un prestataire de l UNICEF qui gère l encaissement des dons. Chaque chèque envoyé est accompagné d un coupon qui peut être scanné et permet d identifier immédiatement le donateur. Dès que l argent collecté arrive sur les comptes de l UNICEF France, un reçu fiscal est envoyé au donateur. A savoir : l envoi d un mailing, la saisie d un don et l envoie d un reçu fiscal coûtent en moyenne 1,60 euro à l UNICEF (frais de saisie, de timbres, de fabrication du mailing). Pour un don moyen de 34 euros, 5% du montant du don partent ainsi en frais relatifs à l envoi du courrier, du reçu fiscal et à la saisie. 2. Les dons «urgence» La procédure d envoi de courrier est la même que celle effectuée pour un don classique, mais une boîte postale a été spécialement ouverte à cet effet. Types de dons : - virements bancaires - chèques : aujourd hui, une majorité des dons s effectuent par chèque - paiement par Internet : pour l urgence en Asie du Sud, plus de dons ont été effectués sur Internet - virements postaux : pour l urgence en Asie du Sud, 3 millions d euros ont été collectés par virements postaux - dons des entreprises - dons collectés par les mairies - dons collectées par les écoles Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 15

18 V. Opération Asie du Sud - Des écoles pour revivre 9 jeunes Français à la rencontre de jeunes Sri Lankais Du 5 au 11 juin dernier, Alice, Laura, Jérémy, Kévin, Maxime, Agathe, Marion, Flavio et Camille se sont rendus au Sri Lanka dans le cadre de l opération «Asie du Sud - Des écoles pour revivre» organisée par l UNICEF France et ses partenaires. Pendant 6 jours, accompagnés par deux personnes de l UNICEF France et des journalistes, ils ont pu voir les actions mises en place par l UNICEF et ses partenaires dans le sud du pays. Cette opération, lancée par l UNICEF France et ses partenaires (la CASDEN, la MAIF, la MGEN, Solidarité laïque), avait pour but de faire découvrir à ces jeunes de 14 à 16 ans la réalité quotidienne des enfants sri lankais touchés par la catastrophe. Il s agissait de leur montrer les actions prioritaires déployées par l UNICEF et ses partenaires dans le domaine de l éducation (reconstruction des écoles, fourniture de matériel ), de l eau (approvisionnement, équipement sanitaire) et de la protection des enfants (soutien psychologique, formation des enseignants). Le groupe d adolescents a rencontré les équipes de l UNICEF qui travaillent à Colombo et dans les zones touchées par le tsunami. Le groupe s est rendu à Galle et à Hambantota dans le sud du pays, régions très sévèrement touchées par la catastrophe. Ils sont surtout partis à la rencontre des jeunes sri lankais. Dans les écoles, d abord, où ils ont pu constater que les cours avaient pu reprendre très vite après la catastrophe, grâce au matériel scolaire envoyé sur place. Les élèves ont pu quitter les écoles sous la tente pour réintégrer les bâtiments scolaires qui ont été reconstruits et approvisionnés en tables, chaises et matériel scolaire. Si des professeurs manquent encore et si le nombre d élèves par classe dépasse la moyenne nationale des 40 élèves, l école est aujourd hui un lieu de repère et de stabilité pour les jeunes sri lankais. Les jeunes Français ont ensuite visité des camps de déplacés. Les partenaires de l UNICEF y ont relogé de façon temporaire les familles notamment les familles de pêcheurs qui ont vu leurs logements détruits. L UNICEF complémente ces abris en installations sanitaires (réservoirs d eau, latrines). Les tentes font peu à peu place à des constructions en bois ou en tôle ondulée qui permettront aux familles de passer la période de la mousson de façon plus sûre. Pour certains les plus chanceux ils pourront, d ici une semaine ou deux, intégrer des habitations «durables» reconstruites à l intérieur des terres. Ce qui reste un problème pour les pêcheurs qui seront contraints de faire au moins deux kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail : la mer. Ainsi, à leur retour, ils seront des témoins privilégiés pour les jeunes et le grand public en France et deviendront de fait des «jeunes ambassadeurs» de l UNICEF France. Liste des jeunes ayant participé à l opération : Laura BACON (36), Jérémy BERGES (32), Kévin CLEMENT (23), Maxime DEGENEVE (84), agathe FORTIN (54), Alice GIRARD (71), Marion SEIBERT (67), Flavio TONINI (76), Camille VISSOUARN (76). Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 16

19 Sri Lanka : un partenariat exemplaire entre l UNICEF, la MGEN, la MAIF et la CASDEN Dans le cadre de la phase de reconstruction post-tsunami au Sri Lanka, l UNICEF France et ses partenaires, la MGEN, la MAIF et la CASDEN, financent un programme de formation des enseignants au soutien psychologique des élèves dans les zones affectées par le tsunami. Ce projet s inscrit dans l initiative «Des écoles pour revivre», lancée en janvier Le 26 mai dernier, 128 enseignants issus de toutes les régions touchées par la catastrophe du 26 décembre ont suivi une séance de formation à Colombo, la capitale du Sri Lanka. Le coût total de ce programme est de 2 millions de dollars. L objectif est de sensibiliser, d ici à 2007, enseignants, chargés à leur tour d assurer la formation des professeurs de établissements scolaires au soutien psychologique des enfants. Ces enseignants recevront des manuels, ainsi que du matériel spécifique pour mener à bien les activités de soutien psychologique des élèves. Ils recevront aussi du matériel relatif au Programme de sensibilisation au tsunami, qui consiste en une série de planches à images évoquant le tsunami, et d un guide détaillé. Ce programme, mis en place depuis déjà trois mois dans les camps de déplacés, fournit des informations pour comprendre ce qui s est produit lors de la tragédie du 26 décembre 2004, pour se reconstruire et retrouver sa place au sein de sa communauté. Il permet aux enfants de communiquer et de réfléchir sur leurs expériences passées. «Après le raz-de-marée, l UNICEF a rapidement identifié le besoin d un programme d éducation au tsunami. Personne n était préparé à cette catastrophe. Personne ne s y attendait. Cela a été un grand choc pour le pays, explique Sarah Graham, responsable de la protection pour l UNICEF. Il y avait beaucoup de rumeurs et de questions sans réponse. L UNICEF a décidé d élaborer un projet qui réponde aux questions des enfants et de leur famille.» Ce programme couvrira dans un premier temps les zones affectées par le tsunami, puis s étendra aux régions affectées par le conflit, pour enfin couvrir toutes les écoles du pays. La protection et l accompagnement psychologique des enfants qui ont vécu une catastrophe naturelle comme le tsunami sont essentiels. Un événement d une telle ampleur peut freiner le développement psychologique des enfants, qui se retrouvent dans une situation extraordinaire, durant laquelle ils sont confrontés aux déplacements, à la perte d êtres chers, aux incertitudes quant au futur. L école joue un rôle déterminant dans le développement et le bien-être de l enfant. Un enfant a besoin d un environnement dans lequel il se sente protégé et stimulé. C est ainsi qu il peut apprendre à exprimer ses idées et ses émotions, développer de nouvelles compétences. Dans de nombreuses communautés l école représente l unique endroit dans lequel les enfants peuvent bénéficier d un soutien psychologique. En dehors de la famille, les enseignants sont les seules personnes qui ont la possibilités d aider les enfants à surmonter la tragédie à travers l étude, le partage de leurs expériences avec leurs camarades, les jeux et une écoute attentive. La salle de classe représente un environnement rassurant et protecteur dans lequel le retour à la normale, les activités ludiques et de soutien psychologique peuvent être menés. Par ailleurs, un Centre national d information sur le soutien psychologique sera prochainement créé à Colombo : il sera équipé de matériel destiné au soutien psychologique, d une bibliothèque spécialisée, ainsi que de matériel informatique. Des Centres régionaux d information sur le soutien psychologique dans le cadre scolaire seront également mis en place dans les zones affectées. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 17

20 ANNEXES Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 18

21 Affectation des fonds reçus par l UNICEF Fonds alloués au 9 juin 2005 Régions Fonds Supplémentaires pour la reconstruction Siège Thailande Myanmar Indonésie Maldives Malaisie Somalie Sri Lanka Inde Pays Fonds engagées jusqu à décembre 2005 Total des Fonds reçus Au 9 JUIN 2005 (chiffres en dollars US) Fonds déjà dépensés au 9 juin 2005** Financements complémentaires reçus pour la reconstruction (2006-) Total reçu Inde Indonésie Malaisie Maldives Myanmar Somalie Sri Lanka Thaïlande Régional* Futures Attributions N/A N/A Total *Incluant tous les bureaux régionaux. ** Les 86,443 millions de dollars font partie intégrante des 305,960 millions de dollars. Tous les chiffres ont été arrondis. Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 19

22 INDONESIE FINANCEMENTS PAR SECTEUR AU 9 JUIN 2005 (Chiffres en dollars US) Secteur Budget prévisonnel Montant des Dépenses effectuées au 9 juin Education Nutrition Santé Protection de l enfance Matériel hors nourriture Distribution d eau potable Total SRI LANKA FINANCEMENTS PAR SECTEUR AU 9 JUIN 2005 (chiffres en dollars US) Secteur Budget prévisonnel Montant des Dépenses effectuées au 9 juin Education Santé & Nutrition Coordination des activités Protection de l enfance Matériel hors nourriture Distribution d eau potable Opérations & Soutien Logistique Total MALDIVES FINANCEMENTS PAR SECTEUR AU 9 JUIN 2005 (chiffres en dollars US) Secteur Budget prévisonnel Montant des Dépenses effectuées au 9 juin Education Nutrition Opérations & Soutien Logistique Protection de l enfance Santé Distribution d eau potable Total Tsunami en Asie du Sud : 6 mois après 20

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