Etude sur les effets des différentes crises sur les exportations du bétail malien de 2000 à 2012

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1 Réseau des Systèmes d Information de marché de l Afrique de l Ouest Observatoire du Marché Agricole du Mali Financement : USAID à travers L Université d Etat de Michigan PROMISAM Etude sur les effets des différentes crises sur les exportations du bétail malien de 2000 à 2012 Version finale Salifou B. DIARRA Coordinateur RESIMAO et OMA Pierre TRAORE _ Chargé de l Analyse OMA Cyr Salomon MAIGA Chargé de la commercialisation DNPIA Octobre

2 Sommaire I - Introduction... 4 II - Revue de la littérature... 5 III - Statistiques et compréhension de la chaine de valeur exportation de bétail Evolution de la production Evolution du taux de prélèvement Evolution de la consommation domestique Evolution des exportations totales et par destination Bovins Ovins Caprins Evolution des exportations liées à la Tabaski ou au Ramadan Carte des zones de production par type (bovins, ovins, caprins) Carte des marchés de consommation, assemblage et flux pour l exportation Evaluation des circuits d exportation Les marchés Les intervenants de la filière du bétail et de la viande au cours des opérations d exportation Les circuits d exportations du bétail malien Description des opérations d exportations du bétail malien Evolution des coûts de commercialisation par circuit y compris les coûts de transaction (barrières formelles et informelles, formalités à remplir, etc.) Evolution des politiques commerciales/ sectorielles (par exemple, restriction sur l âge des animaux exportés) Evaluation des contraintes aux exportations dans le temps Saisonnalité des exportations par destination Saisonnalité des prix par type (bovins, ovins, caprins) IV - Chocs majeurs (sociopolitiques, climatiques et économiques) et leurs effets sur les exportations de bétail Identification des principaux chocs (période, durée, ampleur) Croisement statistiques et graphiques entre chocs et principales variables de la filière d exportation (production, consommation, exportations, prix, coûts de commercialisation) Perception des acteurs (producteurs, exportateurs, transporteurs, convoyeurs, agents aux frontières, décideurs) sur les effets des chocs et l évolution des principales variables de la filière d exportation

3 4.3.1 Crise socio politique en Côte d Ivoire ( ) les différentes rebellions au Mali (2006 et 2012) la hausse des prix du carburant (2008) les années de déficit pluviométrique et la crise acridienne (2003, 2005, 2008, 2011 et 2012,) les crises du coton (2000 à 2010) et de l HUICOMA(2008) le bitumage de la route Bamako-Dakar (2006) la suppression de la subvention sur les hydrocarbures (Décembre 2010) la libération des régions nord du pays (Lancement le 13 janvier 2013) Perception des acteurs sur les solutions à apporter pour une redynamisation de la filière Propositions de reforme et recommandations Conclusions Références Annexes 1 Effectifs du cheptel de 1990 à Annexes 2 Evolution des animaux exportés par le Mali de 2000 à Annexes 3 Exportations des animaux par pays de destination Annexes 4 Guide d entretien de l étude Annexes 5 Liste des personnes rencontrées Annexes 6 Termes de référence de l étude

4 I - Introduction Le Mali est un pays agro-pastoral où plus de 80% de la population rurale pratiquent l élevage. L élevage représente la principale source de subsistance pour plus de 30% de la population. Sa contribution au PIB varie selon les années entre 10 et 12% et son apport aux recettes d exportation (30 à 35 milliards de FCFA, soit 9 à 15% du total des exportations). Il occupe la troisième position après l or et le coton (Cf. document : Valeurs économiques totales du pastoralisme au Mali Octobre 2007 p.17). L élevage constitue le sous-secteur de l économie du Mali qui occupe une grande partie des populations et contribue à l amélioration des revenus et du niveau de vie de ceux qui y sont attachés. Il contribue à la satisfaction des besoins nationaux en produits d origine animale et à l amélioration de l équilibre de la balance commerciale du pays à travers les opérations d exportation. C est ainsi qu au lendemain de notre indépendance, l intervention de l Etat dans le sous secteur s est porté sur l encadrement des éleveurs pour la couverture sanitaire du cheptel, mais aussi sur la mise en place de certaines structures chargées de l exportation des ressources animales (la SONEA, la SEPAM, La SOMBEPEC, les Abattoirs de Gao et de Bamako). Les efforts de l Etat étaient surtout orientés vers la reconstitution du cheptel suite à la grande sècheresse des années 60s-70s Plusieurs programmes autour de l élevage existent au Mali. Ces derniers concernent entre autres l alimentation des animaux, la santé animale, la recherche zootechnique, la commercialisation, le développement de l aviculture, la formation des acteurs du soussecteur élevage, l amélioration des données et le renforcement des systèmes de suivi évaluation du sous secteur élevage et de promotion du financement du sous secteur élevage. La réalisation des ces différents programmes d intervention de l Etat a nécessité des efforts financiers assez importants qui ont très souvent dépassé les possibilités nationales (budget national, institution financières, budgets autonomes). Presque tous les programmes sont issus des fonds d aide extérieure soumise souvent à des conditionnalités. L élevage malien présente des avantages comparatifs supérieurs dans la sous-région de l Afrique de l Ouest où le bétail est un facteur intégrateur. Deuxième plus grand pays d élevage de la CEDEAO après le Nigéria et premier pays exportateur de bétail de la sousrégion, le Mali dispose des potentialités qui devraient être exploitées davantage. Il faut aussi souligner que le Mali est l un des principaux pourvoyeurs de bétail dans les pays de la sous-région en général et des pays côtiers en particulier. Cependant ces exportations restent très vulnérables par rapports aux aléas climatiques et aux différentes crises politiques, économiques et sociales, qui deviennent récurrentes dans notre espace ouest africain. Cette étude porte essentiellement sur les impacts des différentes crises, intervenues entre 2000 et 2012 sur les exportations du bétail malien. 4

5 II - Revue de la littérature Dans le document «Aperçu sur la filière bétail au Mali», présenté au 16 ème comité exécutif de la plate forme ALIVE tenu les 25 et 26 novembre 2010 à Bamako, il ressort que la filière bétail viande se caractérise par des ressources animales composées de bovins, ovins, caprins. Selon cette même source, l alimentation de ce cheptel repose sur 35 millions d ha de pâturages, ha de cultures fourragères, ha de bourgou et 70 millions de mètres cubes en eau pluviale, mares, lacs et puits. L élevage intensif se pratique dans les banlieues des centres urbains. Quant à l élevage sédentaire, il s agit d une forme intégrée agriculture - élevage qui se pratique dans toutes les zones agricoles. Le pastoralisme concerne les bovins, les ovins/caprins et les camelins. Toute politique de l Etat destinée à accroitre la valeur des exportations du bétail malien doit tenir compte des disparités importantes entre les pays de l Afrique de l Ouest en ce qui concerne les politiques relatives au secteur de l élevage; principalement parce que certains de ces pays sont exportateurs de bétail (le Burkina Faso, le Mali et le Niger) alors que d autres (la Côte d Ivoire, le Ghana et le Nigeria) en sont des importateurs nets. Les pays exportateurs cherchent généralement à renforcer la commercialisation et la transformation des produits d élevage, ainsi qu à promouvoir le commerce intra régional du bétail. D autre part, les pays importateurs nets encouragent les politiques visant à protéger les producteurs de bétail locaux et adoptent des programmes de développement pour stimuler la production nationale et assurer la sécurité alimentaire en produits d élevage. Ces approches contraires en matière de politiques régionales de l élevage expliquent aussi, en partie, la variation sur le plan de la progression et du niveau de mise en œuvre de ces politiques au niveau des pays de la sous région. Ces réflexions qui sont contenues dans «La commercialisation du bétail en Afrique de l Ouest : opportunités et contraintes - T.O. Williams, I. Okike, I. Baltenweck et C. Delgado» attestent de la complémentarité qui existe entre ces pays en matière d échange de bétail et de viande. En effet, selon la note Afrique Verte sur «les conséquences de la crise ivoirienne sur les pays sahéliens enclavés : Premier tour d horizon» 2003, No205, avec la crise ivoirienne, les exportations maliennes de bétail sur pied ont chuté de plus de 60 %, mais les consommateurs maliens s en réjouissaient car le prix du bœuf et des petits ruminants (moutons et chèvres) a chuté de 40 % (le bœuf, qui était vendu à francs CFA avant la crise, a coûté francs CFA après le déclenchement de la crise). Les quantités destinées à l exportation, qui ne pouvaient être écoulées, se sont ajoutées donc à l offre locale, entraînant cette baisse des prix. Cependant, en décembre 2002, celle-ci ne s'était pas répercutée sur le prix de la viande au kilo pour le consommateur. Il est clair que cette situation a perturbé grandement les éleveurs, majoritairement originaires de la 5

6 région nord du Mali. Pour le seul mois d octobre 2002, les recettes douanières maliennes avaient connu un manque à gagner de plus de 3 milliards de francs CFA, sur une prévision de 15 milliards! On notera par ailleurs que dans «NOTE SUR L EXPORTATION DE LA VIANDE ROUGE AU MALI», le Mali, conscient de l importance de son cheptel et des ressources qu il peut tirer de son exploitation, avait très tôt mis en place des structures devant s occuper de la définition et de l exécution des objectifs fondamentaux de la commercialisation du bétail et de la viande. Il s impose aujourd hui au Mali, un effort national pour la mise en place des infrastructures aux normes et d une structure d exportation de viande. Cette structure doit faire preuve d une grande compétence dans les domaines d évaluation du marché, de contrôle de production et de la pénétration sur le marché. Le «Guide de L exportateur Juin 2013», élaboré par le Ministère de l Industrie et du Commerce Unité de Mise en Œuvre du Cadre vient apporter un éclairage et une orientation quant à la définition des droits et obligations des exportateurs dans la filière bétail viande. Ce guide donne une réponse aux questions fondamentales suivantes : qui peut exporter?, que peut-on exporter? Quelles sont les structures impliquées dans les opérations d exportation? Toutes les littératures traitent de façon générale de l importance de la filière bétail et viande pour l économie ouest africaine en générale et celle du Mali en particulier. Elles traitent des exportations du bétail sur pied, de la viande et des politiques entreprises dans la sous régions en termes de développement de la filière en vue de faire face à la demande toujours croissante des populations. Même si dans tous ces documents on parle de tracasseries, qui sont très largement citées comme étant les difficultés majeures que rencontrent les acteurs de la filière, il faut reconnaitre que les différentes crises que la sous-région a connues ont aussi ajouté leur part de difficultés à ces tracasseries. Ce qui prouve que les exportations du bétail malien sont très vulnérables aux crises dont les littératures ne parlent que de façon partielle. C est pourquoi nous sommes convaincus que cette étude en cours remplira un grand vide dans les littératures sur la filière bétail et viande. 6

7 III - Statistiques et compréhension de la chaine de valeur exportation de bétail Au Mali, le secteur de l élevage est confronté à un sérieux problème de statistiques. En effet, la base de données constituée sur le marché à bétail depuis 1984 a été perdue au début des années De plus les résultats du dernier recensement agricole, qui a eu lieu en 2004/2005, ne font pas l unanimité au niveau des spécialistes. C est pourquoi pour la rédaction de cette étude en général et de ce chapitre en particulier, nous nous sommes référés aux chiffres utilisés jusque là par la Direction Nationale des Productions et Industries Animales, qui sont ceux du recensement de 1992, auxquels sont appliqués les taux de croît du cheptel Evolution de la production L effectif du cheptel national au 31/12/2012 a été estimé à bovins, ovins, caprins. Comme évoqué plus haut, ces estimations ont été faites sur la base des données du recensement national du cheptel de 1992 auxquelles ont été appliqués des taux de croit moyens annuels de 3% pour les bovins, 5% pour les ovins/caprins. L évolution des douze dernières années est donnée au tableau ci-dessous. Effectifs du cheptel de 2000 à 2012 Désignation Bovins ovins Caprins Sources : De 2000 à 2004 les chiffres sont de la DGRC et de 2005 à 2012, ils sont de la DNPIA. Ces statistiques indiquent une progression continue du cheptel dans toutes ses composantes. Cependant, dans la mesure où le dernier recensement de ce cheptel remonte à plus de vingt (20) ans déjà, cet accroissement continu de l effectif des animaux pourrait cacher certaines réalités liées au cheptel dans son évolution et qui n auront pas été bien prises en compte (pertes non comptabilisées, abattages clandestins etc.,). On ne verra pas par exemple les effets des sècheresses et les déstockages récents d animaux dans les régions de Kidal et Gao. 7

8 Source : A partir des des statistiques de la DNPIA, Rapport annuel 2012 Importance relative (%) des régions en possession des effectifs en 2012 Ce tableau ci-dessous donne l importance relative des régions en termes de possession du cheptel. Mopti reste de loin la première région d élevage en bovins avec 28% des effectifs tandis que Gao vient en tête en ovins et caprins avec respectivement 20,34% et 19,33% des effectifs nationaux. Espèces Espèces Régions Bovins Ovins Caprins Kayes 10,65 11,58 8,42 Koulikoro 14,35 8,35 10,61 Sikasso 15,94 7,42 6,38 Ségou 11,28 8,73 9,93 Mopti 28 18,44 19,09 Tombouctou 10,12 12,66 15,08 Gao 8,62 20,34 19,33 Kidal 0,71 12,1 10,99 Bamako 0,33 0,38 0,17 Total Source DNPIA, Rapport annuel

9 3.2 - Evolution du taux de prélèvement Le taux de prélèvement est calculé sur la base des effectifs du cheptel auquel on applique 12% pour les bovins et 30% pour les ovins caprins. Années Evolution du taux de prélèvement du bétail au Mali Effectifs Bovins Disponibles exploitables Effectifs Ovins Caprins Unités=Têtes Disponibles exploitable Ces taux consensuels ne permettent pas d apprécier le disponible réel, puisqu ils sont appliqués à des populations qui ont été elles mêmes obtenues de façon arithmétiques en appliquant des taux de croît. Cependant, à défaut de recensement physique sur le cheptel, on ne dispose pas d autres moyens alternatifs permettant d obtenir des statistiques dans ce domaine. Il est donc urgent que le pays fasse l effort de recenser son cheptel à des périodicités relativement rapprochées. Ceci permettrait de disposer de statistiques plus fiables sur lesquelles on peut bâtir des décisions plus réalistes. 3.3 Evolution de la consommation domestique Au Mali, il est difficile d appréhender la consommation domestique de la viande à cause de la faible tenue des statistiques et des abattages clandestins et familiaux. Ces abattages clandestins et familiaux ne sont enregistrés nulle part. Le Tableau ci-dessus donne une estimation des abatages clandestins de 2000 à

10 Abattage Contrôlé des bovins, ovins et caprins de 2000 à 2012 (poids au Kg) Désignation Bovins Ovins Caprins Total bétail Nombre Poids Nombre Poids Nombre Poids Nombre Poids Source: DNPIA NB : la quantité abattue est généralement la quantité consommée, il faut reconnaitre que les abattages clandestins, les cérémonies religieuses, les fêtes, les sacrifices etc., ne sont pas pris en compte dans ces statistiques. Selon la DNPIA ces chiffres ne constituent que 40% des abattages totaux. 10

11 Au Mali, la consommation moyenne de viande s établit à 7,4 kg/an/personne de viande bovine et 6,3 kg/an/personne de viande de petits ruminants (Faostat, 2006). Cette consommation est relativement modeste comparée à celle des pays occidentaux et d Amérique Latine qui atteint plusieurs dizaines de kg/an/personne. Elle est néanmoins semblable à celle observée dans les autres pays sahéliens et se situe dans l ordre des recommandations alimentaires des institutions internationales. En dépit de taux d exploitation relativement modestes, le Mali couvre aisément sa consommation nationale de viande rouge. Le marché intérieur reste peu porteur : à titre d exemple, les abattages à Bamako sont, de source officielle, inférieurs à 400 têtes par jour (Dicko, 2007). Le Mali s inscrit comme l un des principaux pays exportateurs d animaux sur pieds de la zone UEMOA Evolution des exportations totales et par destination Compte tenu de la disponibilité des données au niveau de la Direction Nationale des Productions et Industries animales, cette analyse couvrira la période allant de 2007 à Elle sera faite à partir des chiffres officiels au niveau de la Direction Nationale des Productions et Industries Animales Bovins Au cours de la période de 2007 à 2012, Les exportations ont porté sur un total de bovins. Ces exportations ont eu pour destinations essentiellement la Côte d Ivoire(40%) et le Sénégal 45%, les autres pays composés de Burkina Faso, Guinée, Bénin, Niger, Mauritanie, Libéria, Nigéria, Ghana, Gambie et Algérie et dont les exportations totalisent les 15% restants Ovins Le nombre total de têtes exportées est de au cours de la période allant de 2007 à Ces exportations ont eu pour destination le Sénégal (63%), la Côte d Ivoire (21%), l Algérie(8%) et les 11

12 autres pays composés de Burkina Faso, Guinée, Bénin, Niger, Mauritanie, Libéria, Nigéria, Ghana et Algérie et qui totalisent les 8% restants Caprins Le nombre total de têtes exportées est de ovins au cours de la période allant de 2007 à Ces exportations ont eu pour direction le Sénégal (10%), la Côte d Ivoire (35%), la Guinée (26%) et le Niger (15%) et les autres pays composés de Burkina Faso, Bénin, Mauritanie, Libéria, Ghana et Algérie, totalisant les 14% restants. On pourrait se demander si les exportations à destination du Niger ne sont pas seulement en transit dans ce pays, la destination finale étant le Nigeria? 12

13 3.5 - Evolution des exportations liées à la Tabaski ou au Ramadan Aux veilles des fêtes de Tabaski, du Ramadan et des fins d année, la demande augmente fortement dans les pays d exportation, notamment la Côte d Ivoire et le Sénégal. Cette demande est toujours couverte par l offre, qui augmente aussi sensiblement. En effet, selon un document officiel de la Direction Nationale des Productions et Industries Animales d Octobre 2011 et intitulé «Point de préparation de l opération Mouton Tabaski au Mali, Sénégal et la Cote d Ivoire», il est dit que : Le disponible exploitable du mouton au Mali était de l ordre de têtes. Les besoins du Sénégal et de la Côte D Ivoire étaient respectivement de et de têtes. Ce qui fait au total têtes pour les deux pays. Ce chiffre ne constitue que 31% du disponible exploitable du Mali Carte des zones de production par type (bovins, ovins, caprins) Le cheptel malien est inégalement reparti sur le territoire comme le montre sur la carte ci- dessus. Nous avons pris l effectif du cheptel de 2012 par région pour représenter la carte. Sur l ensemble des régions, en 2012 la région de Mopti a enregistré le plus grand nombre de bovins avec une part du troupeau national de 28% et le taux le plus faible a été enregistré à Kidal. En ce qui concerne les ovins et les caprins le taux le plus élevé a été enregistré dans la région de Gao avec respectivement 20,34% pour les ovins et 19,33% pour les caprins. Le district de Bamako n a pas pu être représenté sur la carte à cause du fait que les régions n apparaissent pas avec la capitale. 13

14 3.7 - Carte des marchés de consommation, assemblage et flux pour l exportation Nous avons pris les données de 2012 par région pour représenter la carte des marchés de consommation. Les chiffres de Tombouctou en petits ruminants et celui des caprins à Kidal ne sont pas disponibles c est ce qui explique le vert dans ces deux régions. Les bovins sont en vert, les ovins en jaune et les caprins en rouge Evaluation des circuits d exportation L évaluation des circuits d exportation passe par la détermination d un certain nombre de concepts relatifs au marché à bétail et aux acteurs qui les animent Les marchés On distingue les marchés de collecte, d assemblage et terminaux. Les marchés de collecte Les marchés de collecte sont des marchés situés dans les zones d élevage ou le long des trajets de transhumance. Ce sont des marchés où l essentiel des transactions se font entre éleveurs et collecteurs, qui sont des commerçants de surface financière et d envergure modestes. 14

15 Les marchés secondaires ou de regroupement Les marchés secondaires ou de regroupement sont des marchés de convergence des animaux achetés sur les marchés de collectes situés dans un rayon de 200 kilomètres en moyenne. Sur ces marchés les transactions se font entre les commerçants de surface financière importante et les collecteurs. Les commerçants de surface financière importante de par leur mode d action peuvent être considérés comme des commerçants forains car ils se déplacent de foire en foire soit pour acheter soit pour vendre. Ils sont les principaux fournisseurs des marchés terminaux. Les marchés terminaux ou marchés d exportation Les marchés terminaux ou d exportation se situent généralement à proximité des grandes villes. Cependant, avec l urbanisation croissante, ils se trouvent de plus en plus en plein centre de la ville. Ces marchés reçoivent les animaux achetés sur les marchés secondaires. Les ventes se font entre les commerçants forains et les bouchers et les exportateurs. Dans les opérations d exportation, ces marchés constituent pour les exportateurs le point de convergence des animaux achetés sur les différents autres marchés en aval et le point de chargement des animaux pour les exportations. Ghana et Nigéria Les intervenants de la filière du bétail et de la viande au cours des opérations d exportation Il existe deux types d intervenant. Les intervenants du circuit vif et ceux du circuit mort. Ici nous allons nous appesantir sur les acteurs du circuit vif, qui interviennent dans les opérations d exportations. Les acteurs du circuit vif sont : 15

16 L éleveur : Il existe peu de séparation nette entre production et commercialisation. L éleveur joue un rôle plus ou moins important dans le processus de commercialisation. Le développement de l élevage se caractérise par une intervention croissante de la production dans le processus de commercialisation et entraine de ce fait une planification plus poussée de la production pour répondre aux besoins du marché. L éleveur malien accorde très peu d intérêt à la commercialisation de son bétail, le troupeau assure sa subsistance plutôt que d accroître son revenu. Il constitue, néanmoins le point de départ de la chaine de commercialisation, car c est lui qui fournit le bétail pour le reste de la chaine. Le collecteur : Il exerce cette activité en milieu rural. Il se déplace entre villages et marchés ruraux où il achète les animaux aux sédentaires et transhumants et les revend aux commerçants. Il joue un rôle important, car il évite à l éleveur de se déplacer avec une ou deux têtes pour aller vendre au marché. Après la vente il a une marge pour chaque animal. Les marchands de bétail Les marchands de bétail se regroupent en deux grandes catégories, ceux dont les activités se développent exclusivement à l intérieur (sur les marchés ruraux, de collecte et terminaux) et ceux qui interviennent sur le marché extérieur. Les marchands de bétail de l intérieur achètent soit directement avec les éleveurs, soit avec les collecteurs. Ils servent de fournisseurs d animaux, de relevage et approvisionnent les centres d abattage. Les marchands exportateurs achètent le bétail par lots destinés à l exportation généralement avec les marchands de l intérieur et parfois avec les collecteurs. Les intermédiaires : Les marchands sont constamment côtoyés par des auxiliaires communément appelés intermédiaires. Ils sont souvent très nombreux sur les marchés et contribuent ainsi à rallonger la chaine de commercialisation, voire à renchérir le prix des animaux. Les convoyeurs ou Bergers : qui acheminent les animaux du collecteur d un marché à un autre. Les transporteurs : sont des opérateurs, qui assurent le transport par véhicule des animaux. Au Mali, ce secteur est mal doté en moyens adaptés à la profession (absence ou insuffisance de bétaillère etc.,). Les transitaires : Ce sont des prestataires de services chargés de faciliter les formalités d exportation pour le compte des commerçants exportateurs ; Les logeurs ou << taïfa >> : Ils hébergent le propriétaire d animaux, ils servent de trait d union entre vendeurs et acheteurs qui généralement ne se connaissent pas. Ils sont garants de la transaction et sont responsables si les animaux arrivent à s égarer ou être volés. Ils préfinancent souvent les exportateurs pour les coûts d approche. Son rôle est d importance dans une société et un système où tout est oral. Il touche une commission sur chaque animal vendu (parfois des deux côtés). Les courtiers : qui servent d intermédiaires entre collecteurs et marchands sur les marchés et entre les exportateurs et les acheteurs dans les marchés extérieurs Les circuits d exportations du bétail malien Les circuits intérieurs des marchés à bétail sont très variés et peuvent être classés en quatre groupes selon leur origine : 16

17 Les circuits ayant leur origine dans les régions de Mopti et de Tombouctou, regroupent les animaux des zones de Niafunké et de Bambara Maoudé. Ils alimentent les marchés de Bamako et les circuits d'exportation vers le Ghana et le Nigeria ; Les circuits originaires de la région de Gao sont destinés à la satisfaction des besoins de consommation de Gao et l'exportation vers le Nigeria et l'algérie ; Les circuits de la zone CMDT qui se sont développés avec la descente des éleveurs du nord vers le sud suite aux années de sécheresse, sont approvisionnés par les marchés de Massigui, Fana et de Konobougou. Ces animaux sont destinés aux marchés de Bamako et de la Côte d'ivoire ; Les circuits originaires de Kayes, sont alimentés par les marchés de Nioro et Troucoumbé où les animaux sont acheminés soit à Bamako, soit exportés sur le Sénégal. Les principaux circuits de commercialisation du bétail Principaux axes Zones d'origines Zones de destination Intérieur Mali Extérieur Axe Tombouctou/Mopti Niafunké-Bambara Maoundé, etc. Bamako Ghana, Nigéria Axe Gao Gossi, Bamba, etc. Gao Algérie, Nigéria Axe CMDT Konobougou, Massigui, etc. Bamako Côte d'ivoire, Ghana Axe Kayes Nioro,Troucoumbé, etc. Kayes, Bamako Sénégal Source : Résultats des enquêtes IER/Ecofil Description des opérations d exportations du bétail malien Les exportations commencent par les achats sur les marchés intérieurs. Ces marchés intérieurs se composent de marchés de collecte, de marchés secondaires ou de regroupement, de marchés terminaux et de marchés frontaliers. Les marchés de collecte sont des marchés situés dans les zones d élevage ou le long des trajets de transhumance. Ce sont des marchés où l essentiel des transactions se font entre éleveurs et collecteurs, qui sont des commerçants de surface financière et d envergure modestes. Les marchés secondaires ou de regroupement sont des marchés de convergence des animaux achetés sur les marchés de collectes situés dans un rayon de 200 kilomètres en moyenne. Sur ces 17

18 marchés les transactions se font entre les commerçants de surface financière importante et les collecteurs. Les commerçants de surface financière importante de par leur mode d action peuvent être considérés comme des commerçants forains car ils se déplacent de foire en foire soit pour acheter soit pour vendre. Ils sont les principaux fournisseurs des marchés terminaux. Les marchés terminaux ou d exportation se situent généralement à proximité des grandes villes. Cependant, avec l urbanisation croissante, ils se trouvent de plus en plus en plein centre de la ville. Ces marchés reçoivent les animaux achetés sur les marchés secondaires. Les ventes se font entre les commerçants forains et les bouchers et les exportateurs. Les marchés frontaliers sont situés près des frontières. Leur rôle était de faciliter les transactions entre les acteurs des pays importateurs et ceux des pays exportateurs. Ces marchés sont supposés être fréquentés par tous les acteurs (collecteurs, commerçants forains de bétail et les exportateurs) aussi bien nationaux qu étrangers.. En effet les exportateurs de bétail avaient créée un tel marché à Sikasso. L objectif principal de ces marchés était de faire diminuer les tracasseries en territoire ivoirien en payant les animaux aux exportateurs maliens et en vendant aux importateurs ivoiriens. Mais ils ne se sont attendus avec les responsables du marché à bétail de Sikasso, qui voulaient que ces derniers continuent de leur payer quotidiennement des frais relatifs à l utilisation de leur parc. C est pourquoi le projet a échoué et il n existe plus de marché à bétail à Sikasso. Le déplacement des animaux entre les marchés se font soit par convoyage à pied, soit par transport à bord de camions. Une fois que l exportateur s approvisionne en animaux, il doit choisir le temps du départ et le marché d exportation. Pour ce faire, il doit s informer auprès de son coursier (Taïfa) basé dans les pays d exportation. C est eux qui autorisent les exportateurs de déclencher l opération d exportation ou d attendre en fonction du niveau de l offre et de la demande sur le marché de destination. Les animaux exportés sont essentiellement les bœufs et les taureaux. Cet état des faits provient essentiellement des restrictions légales faites par les autorités maliennes en vue d assurer la reproductivité du cheptel malien tout en maintenant les exportations. De plus dans les pays importateurs, ces deux catégories d animaux constituent les meilleurs en termes de conformité (le coût du prix de revient est bas, ce qui augmente les marges commerciales) et de tendresse de la viande (la vente de la viande de bonne qualité fait attirer beaucoup de clients chez l opérateur, ce qui augmente son chiffre d affaire). Quels que soit la destination choisie, les exportateurs souffrent énormément des pratiques anormales le long des axes routiers et lors des passages aux frontières. Ces difficultés sont entre autres les arrêts prolongés et sans causes valables des véhicules dans les postes de contrôle et au passage des frontières, le paiement des frais illégaux aux policiers, aux douaniers, aux gendarmes et même aux agents des services de l élevage. Ces pratiques ont un impact négatif sur la promotion des exportations. Les rencontres frontalières entre les acteurs et les autorités des pays exportateurs et importateurs n ont pu mettre fin à ces pratiques. 18

19 3.9 - Evolution des coûts de commercialisation par circuit y compris les coûts de transaction (barrières formelles et informelles, formalités à remplir, etc.) Ce chapitre a été fait à la suite d enquête auprès des acteurs. Pour ces enquêtes, il a été élaboré un guide d entretien qui a été administré aux exportateurs, qui étaient disponibles à rencontrer les enquêteurs. La principale difficulté de ces enquêtes est que les exportateurs ne détiennent pas de chiffres. Ils peuvent vous dire un événement concret qui s est passé dans le temps, mais ils ne peuvent le situer dans le temps et le démontrer par des chiffres exacts, car ils ne tiennent pas de comptabilité. Malgré cette difficulté majeure, nous avons essayé de recouper les différentes informations obtenues auprès des acteurs pour traiter ce chapitre. Les exportations sont des activités complexes, qui commencent par les achats sur les marchés intérieurs, l obtention des documents autorisant d exporter, le paiement de l aliment bétail, l embouche, la location de véhicule, le paiement des prestations relatives à l opération, le paiement des taxes informelles, etc. Toutes ces activités entrainent des frais que les exportateurs sont obligés de payer. C est pourquoi les estimations des coûts de commercialisation lors d une opération d exportation n est pas une chose aisée. En effet, la composition et le montant de ces coûts varient énormément à cause des pratiques anormales, qui renchérissent les opérations d exportation et augmentent la durée des exportations, ce qui met en danger la rentabilité de l opération pour l exportateur. Dans ce chapitre, les coûts de commercialisation sont calculés à partir de la compilation des informations obtenues au cours de nos enquêtes avec les exportateurs. Au cours des opérations d exportation, beaucoup de coûts sont fluctuants. A Ségou, ces coûts sont entre autres : La location de véhicule- varie énormément et dépend de la disponibilité des camions de transport. Elle varie entre et F CFA. Les frais de location des véhicules dépendent des périodes. En effet durant d hivernage, ils sont moins chers car il y a moins de transport des produits agricoles. Avec les récoltes, leurs prix augmentent progressivement pour atteindre des maxima au moment des expéditions de la coton-fibre vers les ports, ce qui correspond aux mois de décembre, janvier et février. A ces périodes, il faut ajouter les périodes d augmentation des exportations, notamment les fêtes du ramadan, de la Tabaski et des fins d année. Le nombre d animaux exportés par camion varie de 25 à 27 bovins pour les animaux embouchés et de 35 à 40 bovins pour les animaux de conformation moyenne. S agissant des petits ruminants, leur nombre varie de 180 à 250 têtes. Durant les dix dernières années pour les opérateurs, les frais de location n ont pas changé de façon significative. En fait les changements des prix de location des camions ont toujours été contenus dans la fourchette de variations des frais de location des camions. 19

20 La confection de la litière dans le camion : cette confection se fait dans le but d empêcher les animaux de glisser dans le camion au cours d une opération d exportation. Il y a une dizaine d année, elle se faisait à FCFA par camion. Actuellement la confection de la litière se fait à F CFA par camion, soit une augmentation de 150% en une dizaine d années. Le certificat d exportation : est un document officiel qui autorise l exportateur d amener les animaux hors des frontières nationales. Au cours des dix dernières années, son prix a haussé en passant de F CFA à F CFA soit une hausse de 100%. Le chargement des animaux au parc : Il y a une dizaine d année, ce chargement coûtait F CFA par camion alors que de nos jours, il se fait à 100 F CFA pat tête de bétail payé aux responsables du parc. Ce montant reste favorable à l exportateur tant que le nombre de bovins exportés n excède pas 50. Au delà de ce nombre le chargement devient plus cher. Cependant c est la rémunération des bergers chargés de conduire les animaux dans le camion, qui a augmenté au cours des dix dernières années en passant de à F CFA, soit une hausse de 67%. La rémunération des bouviers accompagnateurs : Ce montant a sensiblement augmenté au cours des dix dernières années. En effet il a plus que doublé en passant de F à F CFA. Les achats d aliments bétail à destination le montant de ce poste dépend de la rapidité des ventes des animaux car il est en francs cfa par jour. Plus la vente est lente, plus ils coûtent cher, c est pourquoi il est très important pour les exportateurs de demander le comportement des marchés au coursier avant de lancer son opération d exportation; La rémunération des bergers à destination - ce montant aussi dépend de la rapidité des ventes car il est aussi en francs cfa par jour. Le recrutement des bergers est nécessaire pour s occuper des animaux et éviter les vols; Les frais de dédouanement : Ils existent à la frontière sénégalaise. Ils ont par contre baissé en passant de F CFA il y a une dizaine d années à F CFA actuellement. Les frais illégaux payés sur les axes routiers aux policiers, aux gendarmes et aux douaniers sont aussi très fluctuants à cause de leur caractère illégal. Ainsi au cours d une opération, l exportateur peut payer soit à tous les postes de contrôle, soit à quelques postes. Avant 2002, la traversée de la Côte d Ivoire coûtait à l exportateur F CFA. Juste après 2002, ce montant était élevé jusqu à F. En 2011 avec la fin de la fin de la crise, il est actuellement de F CFA. Actuellement, les exportateurs ont confirmé que les taxes illégales au Mali sont de loin supérieures au Mali qu en Côte d Ivoire. Ici nous allons essayez tant bien que mal d évaluer les coûts de commercialisation sur les axes Ségou-Abidjan et Nara-Diéma-Dakar en utilisant les valeurs moyennes pour les frais fluctuants. Le scénario que nous avons pris ici est que l exportateur envoie 40 bovins de Ségou à Abidjan. A l arrivée, ses animaux sont vendus au cours d une semaine. Pour les petits ruminants, il s agit d envoyer 200 têtes à Abidjan pour une durée de vente de quinze jours. Il faut insister sur les faits que les résultats sont indicatifs car dans la réalité chaque acteur a sa stratégie pour réduire autant que possibles ses coûts de commercialisation afin qu il soit plus compétitif. 20

21 Les coûts de commercialisation du bétail : Les coûts d approche ou de commercialisation du bétail sur les axes Ségou Dakar et Ségou Abidjan, qui étaient en moyenne de F CFA par tête dans les années 2000, sont aujourd hui en moyenne de F CFA sur l axe Abidjan et de F CFA sur l axe Dakar. Ce qui fait une augmentation de 73% sur l axe Abidjan et 118% sur l axe Dakar. Les tableaux qui suivent sont des études de cas à partir des données collectées auprès des exportateurs qui ont bien voulu se soumettre à notre exercice. Axe Ségou Abidjan pour les bovins : Coûts d'approche dans les opérations d'exportation Ségou-Abidjan Valeurs Observations Nombre de bovins exportés 40 Durée des ventes (jours) 7 Location vehicule Valeur moyenne Confection de la litière Valeur moyenne Cerificat d'exportation Valeur moyenne Chargement au garbal Valeur moyenne Remuneration des chargeurs Achat de corde Lettre de voiture Accompagnateur des animaux Frais payés aux pilociers, Gendarme et Douaniers de Ségou à Zégoua Zegoua Veterinaire Gendarmerie Douanes Valeur moyenne Pogo Transitaire Valeur moyenne Nyelle Veterinaire Valeur moyenne Nyangarabadougou Chargement/dechargement Abidjan Taxes Cours et déchargement Bergers (2) en raison 4000 F par berger matin/soir Pour une semaine 3jours=50000F, Aliment bétail(50000 F par jour dégressif) jours=25000F Total frais 547 Coût de commercialisation Source: Nos calculs 21

22 Axe Ségou Abidjan pour les ovins/caprins : Coûts d'approche dans les opérations d'exportation Ségou-Abidjan Valeurs Observations Nombre d'ovins et caprins exportés par camion 200 Durée des ventes (jours) 15 Location véhicule Valeur moyenne Mise de tiges dans le véhicule Valeur moyenne Certificat d'exportation Valeur moyenne Chargement au parc Valeur moyenne Rémunération des chargeurs Achat de corde Lettre de voiture Achat aliment bétail Valeur moyenne Frais payés aux policiers, Gendarme et Douaniers de Ségou à Le wagon a deux Zégoua étages Zegoua Vétérinaire Pogo Transitaire Valeur moyenne Traversée Nyelle Taxes Bouaké ou Yamoussoukro Vétérinaire Moyenne Location cours Abidjan Vétérinaire Moyenne Location de la cours Total frais 215 Coût de commercialisation Source: Nos calculs 22

23 Axe Niéna-Abidjan pour les bovins Niéna-Abidjan Valeurs Observations Nombre de bovins exportés 40 Durée des ventes (jours) 7 Location véhicule Valeur Moyenne Mise de tiges dans le véhicule Certificat d'exportation Chargement au parc Rémunération des chargeurs Achat de corde Lettre de voiture Frais payés aux policiers gendarmes et douaniers de Sikasso à Zégoua Zegoua Vétérinaire Transitaire Pogo Chef convoyeur Valeur Moyenne convoyeur Nyelle Vétérinaire Valeur Moyenne Nyangarabadougou Chargement/déchargement Valeur Moyenne Abidjan Taxes Bergers (2) en raison 4000 F par berger matin/soir Pour une semaine Aliment bétail(50000 F par jour dégressif) jours=50000F, 4jours=25000F Total frais Coût de commercialisation Source: Nos calculs 23

24 Axe Nara-Diéma-Dakar pour les bovins Nara-Diéma-Dakar Valeurs Observations Nombre de bovins exportés 40 Durée des ventes (jours) 7 Bergers Nara Diéma Location véhicule Laisser passer vétérinaire Frais payés aux policiers, gendarmes et douaniers Kidira Location patente Sortie pont Laisser passer vétérinaire Douanes Dédouanement F par tête Entre Kidira et Dakar, il existe une multitude de postes que sont: Goudiri, Kotiari, Tambacounda, Koupanto, Kaferin, M'Berkilan, Kaolak, N'bour(4 postes de contrôle un à l'entrée, deux au milieu et un à la sortie) Bergers (2) en raison 4000 F par berger matin/soir Pour une semaine Aliment bétail (50000 F par jour dégressif) jours=50000F, 4jours=25000F Total frais Coût de commercialisation 24217,5 Source: Nos calculs Il ressort de nos modèles que les coûts de commercialisation sont très fluctuants. Leur montant dépend de plusieurs facteurs dont entre autres la distance entre le marché de départ et le marché de destination, la maîtrise par l opérateur de l axe emprunté etc. Nos calculs aboutissent aux résultats suivants : Les couts de commercialisation des bovins sont en moyenne de l ordre de F/tête sur l axe Ségou-Abidjan, ,5 F/tête sur l axe Nara-Diéma-Dakar et F/tête sur l axe Niéna-Abidjan. S agissant des ovins et caprins, les coûts de commercialisation sont de l ordre de F/tête sur l axe Ségou-Abidjan. 24

25 Formalités à remplir pour les exportateurs Au Mali, les formalités d habilitation et les obligations préalables à l opération d exportation sont les suivantes : Etre inscrit au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier tenu aux greffes du Tribunal du Commerce pour les nationaux et les ressortissants nationaux d Etats conventionnés. Avoir un numéro d identification nationale des personnes physiques et morale ; Etre titulaire d une patente qui couvre l activité d exportation, à savoir : les catégories «Export» ou «Import- export» délivrée par l administration fiscale. Les Produits de l élevage : L exportation du bétail bénéficie de procédures particulières simplifiées, certains documents sont toutefois exigés et l habilitation est subordonnée à la satisfaction des conditions générales d Import-export ou d Exportateur. Conditions particulières Description et/ou désignation Habilitation Conditions générales d Import- Export ou d Exportateur Certificat sanitaire Service de délivrance DGRC Observations Documents exigés Certificat de vaccination Certificat provisoire d exportation de bétail (CPEB) ou l intension d exportation Service de l élevage L Imprimé du CPEB est vendu par la CCIM et comporte 4 copies (exportateur, poste vétérinaire, DNCC, Douane) Droit et taxes Pas de taxes Le CPEB ou l Intention d Exportation, selon le cas tient lieu de déclaration en Douane. 25

26 Evolution des politiques commerciales/ sectorielles (par exemple, restriction sur l âge des animaux exportés) Conscient de son potentiel en matière d élevage et d un environnement naturel propice à cette activité par rapport aux autres pays de la sous région, la politique commerciale du Mali a toujours été orientée vers la promotion des exportations tout en assurant un bon taux de reproduction et d exploitation du cheptel afin d assurer la durabilité des exportations. Ainsi dans la droite lignée de cette politique, le Mali a pris beaucoup de dispositions légales en vue de la simplification du commerce du bétail en général et de l exportation en particulier. Parmi les multitudes de textes règlementaires en vue de faciliter les opérations d exportation, on peut citer : - L arrêté n 1223/PM/MFC du 20 Décembre 1972 interdisant l exportation des jeunes bovins males de moins de cinq (5)ans, les vaches non stériles de moins de dix (10) ans et les génisses. L objectif de cet arrêté était de maintenir à la fois un bon taux de reproduction et un bon taux d exploitation du cheptel malien - L arrêté interministériel n /MTTP- MIN du 05 Avril 1988 interdit le transport mixte sur certains axes routiers de la république du Mali. Cet arrêté interdit le transport mixte voyageurs-bétail, exception faite pour le personnel convoyant les animaux. L application de cet arrêté pose jusque là des problèmes sur le terrain car les forces de l ordre n admettent pas souvent plus de deux convoyeurs alors que les exportateurs en estiment plus ; - Le décret n /P-RM du 15/juin 1989 règlementant le commerce extérieur et qui stipule que le commerce avec tous les pays est libre ; - La suspension des droits et taxes à l exportation du bétail en 1990 par le décret du 08 novembre 1990 ; - Le décret n P.CTSP du 05 juin 1992 qui définit les principes du système de contrôle du droit de traversée routière - Arrêté interministériel n /MFC-MDRE du 13juin 1994 abrogeant les dispositions de l arrêté n bis MFC-CAB du 15 juin Par cet arrêté, le Mali a élargi l éventail des personnes habilitées à exporter du bétail aux coopératives et associations villageoises, aux associations d éleveurs et aux éleveurs individuels ; - L ordonnance n 92_46 CTSP du 05/06/1992 remplacé par la loi n /AN-RM du 13 Février 1992 portant création du droit de traversée - Instruction interministériel n 94/001/MFC-/MDRE du 22/07/1994 relative à la facilitation d exportation du bétail : Deux documents suffisent à exporter désormais le bétail : Un certificat de vaccination et un certificat provisoire d exportation qui tient de déclaration de douane - La loi n 94-34AN- RM du 25 juillet 1994, qui stipule à son article 242 «ne sont imposable à la patente, les exportateurs de bétail au titre de cette seule activité» - L arrêté interministériel n /MTPT-MATS du 07juillet 1997 tente de parer à cette situation et définit de nouveau les modalités pratiques du contrôle routier et stipule que le contrôle routier est effectué uniquement au niveau des postes de contrôle du droit de traversée routier - L arrêté n o 90/2442/ MFC-CAB qui interdit l exportation des bovins jeunes (mâles et femelles) de cinq (5) ans et moins L objectif de cet arrêté était de maintenir un bon taux de reproduction du cheptel malien. 26

27 Evaluation des contraintes aux exportations dans le temps Il existe plusieurs contraintes aux exportations du bétail Malien. Parmi celles-ci on peut citer par ordre d importances : - Les Tracasseries douanières et le paiement des taxes illicites, qui se matérialisent sur le terrain par le nombre élevé des postes de contrôle et les pertes de temps inutiles dans ces postes de contrôle et lors des passages des frontières ; - La mauvaise interprétation sur le terrain de l arrêté interministériel n /MTTP- MIN du 05 Avril 1988 sur le transport mixte. Cet arrêté est source d exacerbation des tracasseries. En effet, selon les informations reçues, les forces de l ordre n admettent pas souvent plus de deux convoyeurs alors que les exportateurs en estiment plus. Ainsi dans les postes de contrôle ou au passage des frontières, ils immobilisent le camion pour infraction. Ainsi l exportateur est indirectement contraint de payer des pots de vin aux agents des forces de sécurité pour que le camion soit autorisé à continuer sa route - Le coût élevé du transport qui a été exacerbé depuis 2008 par la hausse progressive des prix du carburant. La hausse des prix du carburant en 2008 a entrainé la crise de la vie chère, qui s est répercutée sur tous les produits tant à l intérieur qu à l extérieur du pays. A cela, il faut ajouter la suppression des subventions en fin 2010 et le calage du prix de la pompe au prix du marché internationale a joué sensiblement sur le prix du transport du bétail; - Les difficultés alimentaires liées aux fluctuations saisonnières et interannuelles des ressources alimentaires et le coût élevé de l aliment de bétail, qui renchérissent les opérations d embouche. Ici au Mali, l alimentation du bétail provient entre autres des pâturages, des résidus des récoltes, des graines de cotons etc. Il se trouve que la reconstitution du couvert végétal et les quantités d aliments bétail produites par les unités industrielles dépendent toutes de la pluviométrie. Cette pluviométrie est tributaire des aléas climatiques, qui ont été assez récurrentes depuis 2000 jusqu à maintenant. Ce qui a fait que les quantités produites d aliments bétail sont très instables. Ceci a joué négativement sur les opérations d embouche, qui sont très importantes pour la fourniture des animaux de bonne conformation destinée majoritairement à l exportation. - L insuffisance d infrastructures et équipements de l élevage. Cette contrainte provient non seulement du fait que ces infrastructures sont insuffisantes, mais aussi celles qui sont disponibles sont vétustes et sont en train d être englouties par les grandes villes. En effet, ces infrastructures, qui se trouvaient carrément en dehors des villes, sont maintenant entourés par des maisons à usage d habitation. - L arrêté n o 90/2442/ MFC-CAB qui interdit l exportation des bovins jeunes (mâles et femelles) de cinq (5) ans et moins, semble être actuellement une entrave aux exportations dans la mesure où les recherches sur les productions animales ont mis au point des techniques d alimentations et des soins sanitaires, qui font que les catégories d animaux indiqués peuvent avoir au moins 300kg de poids vif. Ainsi, ils peuvent constituer de bons animaux à l exportation. En plus la Station de Recherche Agronomique de Niono recommande l embouche des animaux de trois (3) à cinq(5) ans. - 27

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