CONSEIL GENERAL DES YVELINES

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1 CONSEIL GENERAL DES YVELINES DIRECTION DE L ENVIRONNEMENT Parc paysager et récréatif à Carrières-sous-Poissy (78) Evaluation des risques sanitaires Rapport RSSPIF /06/2012 RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 1/36

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3 SOMMAIRE 1. Introduction Contexte et objectifs Méthodologie générale et réglementation 7 2. Rappel du contexte environnemental Localisation et environnement du site Contexte géologique Contexte hydrogéologique 9 3. Synthèse des investigations Valeurs de référence utilisées Eaux souterraines Sols Air Synthèse des investigations sur les sols, les gaz du sol et les eaux souterraines Schéma conceptuel Méthodologie Sources de pollution Cibles et budget espace-temps Modes de transfert de la source vers les autres milieux et milieux d exposition Composés, concentrations et relations dose-réponse retenus Sélection des composés et des concentrations Sélection des relations dose-réponse Evaluation des concentrations dans les milieux d exposition Quantification des risques sanitaires Méthodologie d évaluation des expositions Exposition par inhalation Exposition par ingestion Méthodologie de quantification des risques sanitaires Calculs des risques sanitaires Incertitudes et sensibilité Choix des composés et des concentrations Cas du mercure et des PCB Choix des concentrations et teneurs maximales Toxicité des composés Cumul des indices de risques des différentes voies d exposition et des différents composés. 29 RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 3/36

4 8.2.2 Incertitude sur les Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR) Caractéristiques des sols Vitesse du vent, hauteur de respiration des cibles et longueur de la zone contaminée Profondeur de la source sol et air du sol Paramètres d exposition Conclusions sur les incertitudes et la sensibilité Conclusions et recommandations 33 GLOSSAIRE 37 FIGURES 41 ANNEXES 42 TABLEAUX Tableau 1 : Budget espace-temps des cibles considérées 15 Tableau 2 : Mode de transfert de la source vers les autres milieux et voies d expositions 16 Tableau 3 : Concentrations retenues par scénario 18 Tableau 4 : Valeurs toxicologiques de référence 19 Tableau 5 : Paramètres retenus 21 Tableau 6 : Risque sanitaire pour le scénario de parc (scénario 1) 24 Tableau 7 : Risque sanitaire pour le scénario de maison du parc (scénario 2) 25 Tableau 8 : Risque sanitaire pour le scénario des jardins familiaux (scénario 3) 26 Tableau 9 : Risques sanitaires par inhalation calculés pour le scénario 3 prise en compte du mercure et des PCB 28 Tableau 10 : Synthèse des risques sanitaires 33 Tableau 11 : Exemple de restrictions d usage à mettre en œuvre 36 RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 4/36

5 FIGURES Figure 1 : Plan de situation Figure 2a : Contexte géologique Figure 2b : Coupes géologiques Figure 3a : Carte piézomètrique Figure 3b : Tableau des points de mesures utilisés pour la réalisation de la carte piézométrique Figure 4 : Localisation des investigations Figure 5 : Schéma conceptuel ANNEXES Annexe 1 : Plans du projet Annexe 2 : Tableaux de résultats d analyses sur les sols et les eaux souterraines Annexe 3 : Toxicologie et physico-chimie des substances retenues Annexe 4 : Paramètres retenus pour l approche des risques sanitaires Annexe 5 : Détail des calculs des concentrations, des doses (DJE) et des risques (QD et ERI) RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 5/36

6 1. Introduction 1.1 Contexte et objectifs Le conseil général des Yvelines (CG78) a en projet la création d un Espace Naturel Sensible de 113 hectares situé à Carrières-sous-Poissy (78) le long de la Seine. S étendant sur les berges de la Seine autour d anciennes sablières et de 2 étangs (l étang de la Vieille Ferme et l étang de la Galiotte), ce projet a pour objectif la sauvegarde d espaces naturels : le site est classé en ZNIEFF de type II et il est en grande partie inondable. Il s agit aussi de promouvoir l accès au public avec la création d un parc écologique pédagogique. Les anciennes sablières et gravières exploitées le long de la Seine sont connues pour avoir été remblayées avec des matériaux de mauvaises qualités (remblais de démolition par exemple), voire ont pu servir de décharge. En amont des études de conception du parc, il est donc nécessaire de connaitre la qualité du sous-sol du futur parc pour anticiper les éventuelles conséquences d une pollution sur le projet d aménagement. Le CG 78 a donc confié à BURGEAP la réalisation d un diagnostic de pollution du sous-sol du parc paysager et récréatif qui a fait l objet du rapport RSSPIF /A30254/CSSPIF112241, en date du 01/06/2012. Les éléments mis en avant dans ce rapport sont : sur les eaux souterraines : les analyses d eaux souterraines au droit du parc paysager et récréatif confirment que la nappe phréatique est impactée par des métaux et dans une moindre mesure par des BTEX, COHV et HAP ; sur les sols : les impacts retrouvés dans les remblais sont présents sur l ensemble du site. Ils confirment les hypothèses de pollutions avancées à l issue de l étude historique et documentaire : le parc est pollué par les remblais constituant son sous-sol et probablement par une pollution issue des épandages de boues et diffusée par les écoulements de la nappe phréatique. Ces pollutions sont diffuses. Il n y a pas d éléments indiquant que certaines zones du parc seraient plus polluées que d autres. Il est à noter que la quasi-totalité des remblais situés entre 0 et 4 mètres de profondeur ne sera pas acceptée en décharge de déchets inertes (ISDI) ; sur les gaz du sol : aucun impact significatif n a été mis en évidence. Afin de s assurer que les pollutions résiduelles observées ne vont pas engendrer des risques sanitaires pour les futurs utilisateurs du parc, le CG 78 a mandaté BURGEAP pour la réalisation de calculs de risques sanitaires. Les scénarii suivants ont été pris en compte dans cette étude : scénario 1 : zones du parc utilisées comme espaces de promenade et de pique-nique. Ce scénario prend en compte les secteurs suivants : îles, terrain de plain-pied, placette, pique-nique, île gradin, gradin naturel, talus ludiques, aires de jeux/solarium et espaces libres ; scénario 2 : maison du parc ; scénario 3 : jardins partagés. L EQRS (Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires) a été réalisée sur la base des aménagements présentés dans le projet d aménagement (AVP). Les plans du projet d aménagement sont fournis en annexe 1. Ce rapport présente les résultats des calculs de type EQRS qui ont été menés pour l aménagement du parc paysager et récréatif à Carrières-sous-Poissy. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 6/36

7 1.2 Méthodologie générale et réglementation La méthodologie générale de l étude est résumée par le logigramme ci-après. L étude est réalisée en s appuyant sur : les exigences de la norme AFNOR NF X «Qualité du sol Prestations de services relatives aux sites et sols pollués», révisée en juin 2011, les textes et outils méthodologiques développés par le Ministère de l Écologie et du Développement Durable relatifs à la prévention de la pollution des sols et à la gestion des sols polluées en France (note ministérielle du 8 février 2007 «sites et sols pollués modalités de gestion et de réaménagement des sites pollués»), le guide du Ministère de l Ecologie et du Développement Durable, du BRGM et de l INERIS, «Gestion des sites pollués : diagnostic approfondi Evaluation détaillée des risques», version 0 de juin 2000, la circulaire DGS du 30 mai 2006 relative aux modalités de sélection des substances chimiques et de choix des valeurs toxicologiques de référence pour mener les évaluations des risques sanitaires dans le cadre des études d impact. Par ailleurs, d autres documents faisant référence dans les évaluations des risques sanitaires sont pris en compte : le guide méthodologique de l INERIS, «Evaluation des risques sanitaires liés aux substances chimiques dans les études d Impact des ICPE», version projet 3.0, novembre 2001, le guide de l Institut national de veille sanitaire, «Guide pour l analyse du volet sanitaire des études d impact», février Enfin, l étude est réalisée sur la base des connaissances techniques et scientifiques à la date du rapport. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 7/36

8 Etape n 1 : DONNEES SUR LA POLLUTION DU SITE -Synthèse des éléments des précédents diagnostics de l état des milieux - Synthèse de l état des milieux Etape n 2 : SCHEMA CONCEPTUEL - Mesures de gestion prises ou prévues - cibles potentielles - vecteurs de transfert Etape n 3 : Calculs de Risques Sanitaires - Sélection des substances au regard de leur présence, mobilité et toxicité - Evaluation des expositions - Quantification des risques sanitaires Etape n 4 : FINALISATION OUI Risques acceptables? NON SERVITUDES et MESURES DE PROTECTION - Proposition de servitudes éventuelles - Proposition de surveillance des milieux. MESURES PERMETTANT LA COMPATIBILITE DES USAGES AVEC LES USAGES ENVISAGES - Mesures de gestion pertinentes - Détermination des objectifs de dépollution au regard des usages - Définition des technologies possibles et comparaison technico-économique succincte - Proposition de modification d aménagement (limitation des transferts et des expositions) RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 8/36

9 2. Rappel du contexte environnemental 2.1 Localisation et environnement du site Le site est localisé sur la commune de Carrières-sous-Poissy dans le département des Yvelines (78), à l intérieur d une boucle de la Seine, dite boucle de Chanteloup (figure 1 : plan de situation). D après la carte IGN de Pontoise et Versailles au 1/ ème, l altitude moyenne de la zone étudiée est comprise entre 23 et 26 m NGF Contexte géologique D après la carte géologique de Versailles au 1/50 000ème, les données disponibles sur le site Infoterre de la banque du sous-sol et les éléments disponibles dans les études antérieures, les formations géologiques susceptibles d être rencontrées sur les cinquante premiers mètres au droit de la zone d étude, sont : des remblais sur environ 5 mètres de profondeur ; les alluvions de la basse terrasse : alluvions sablo-graveleuses de la Seine sur 3 à 10 m d épaisseur ; les sables de Cuise et argiles plastiques de l Yprésien sur une épaisseur variant entre 10 et 20 m ; la craie blanche à silex du Campanien. Les formations sont décrites à partir de la surface, du haut vers le bas. Elles sont représentées sur les figures 2a : contexte géologique et 2b : coupes géologiques. 2.3 Contexte hydrogéologique La première nappe rencontrée au droit du site est la nappe alluviale, en relation directe avec la Seine. Elle est déconnectée de la nappe sous-jacente de la Craie par l horizon imperméable des argiles yprésiennes. Le niveau moyen de la nappe est rencontré vers 17,5 m NGF, soit à une profondeur d environ 6 mètres par rapport au terrain naturel. Notons que des variations importantes du niveau de cette nappe peuvent être observées en relation avec les précipitations et les crues de la Seine. La carte piézométrique réalisée en décembre 2010 par la société SUEZ Environnement pour le compte du SIARH ainsi que le tableau de synthèse des points de mesure utilisés pour la réalisation de la carte piézométrique sont présentés en figures 3a : carte piézométrique et 3b : tableau des points de mesures utilisés pour la réalisation de la carte piézométrique. 1 Nivellement Général de la France RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 9/36

10 3. Synthèse des investigations 3.1 Valeurs de référence utilisées Eaux souterraines Il n existe pas de références réglementaires pour les eaux souterraines en général. Cependant, il est intéressant de comparer les résultats d analyse obtenus à des valeurs de référence utilisées en France, même si ces références ne correspondent pas au contexte du site étudié. Aussi, il est proposé de comparer la qualité des eaux souterraines au droit du site aux valeurs de références pour les eaux brutes destinées à la fabrication d eaux potables. Ces valeurs de référence, CMA (Concentrations Maximales Admissibles pour les eaux brutes destinées à la fabrication d eaux potables) sont définies par les articles et du code de la santé publique en annexe II de l arrêté du 11 janvier Elles sont présentées dans la première colonne du tableau 13 en annexe 2 présentant les résultats d analyse. A défaut, pour les composés pour lesquels ces valeurs ne sont pas définies, nous nous basons sur les critères de potabilité (annexe I de l arrêté du 11 janvier 2007 ou valeurs OMS). Ces valeurs de référence sont présentées à titre de comparaison. Elles ne constituent donc pas un quelconque objectif de qualité à obtenir Sols Conformément aux recommandations émises par les circulaires ministérielles en date du mois de février 2007, les concentrations dans les sols au droit de la zone d étude ont été comparées à des concentrations caractéristiques du bruit de fond. Ces valeurs de comparaison sont présentées dans les premières colonnes des tableaux 14 de synthèse analytique en annexe 2. Pour les métaux et métalloïdes, en l absence de données locales, la gamme de concentrations utilisée pour comparaison est extraite d une étude réalisée par M. Baize (INRA) fondée sur des prélèvements d échantillons de surface de sols agricoles ordinaires (sans anomalie géochimique) en Ile de France (départements 77, 78, 91 et 95). Le 95ème percentile de la distribution des concentrations mesurées a été retenu. Ces valeurs sont issues d une note CIRE du 3 juillet 2006, proposant aux DDASS franciliennes des «seuils de sélection» pour sélectionner les éléments traces métalliques pour le calcul des risques. L arsenic ne disposant pas de valeur pour la région Ile-de-France, BURGEAP a retenu celle définie par le programme APITET à l échelle nationale. Pour les métaux et métalloïdes, les valeurs retenues sont (en mg/kg MS): pour l arsenic (As) : 25 pour le cadmium (Cd) 0,51 pour le chrome (Cr) : 65,2 pour le cuivre (Cu) : 28 pour le mercure (Hg) : 0,32 pour le nickel (Ni) : 31,2 pour le plomb (Pb) : 53,7 pour le zinc (Zn) : 88. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 10/36

11 Pour les HAP, en l absence de données locales, les valeurs de référence qui seront utilisées sont celles d un bruit de fond en milieu urbain, extraites de l ATSDR (Toxicological profile for PAHs, 1995) et des fiches toxicologiques de l INERIS, à savoir : 0,15 mg/kg MS pour le naphtalène, 25 mg/kg MS pour la somme des HAP. Pour les autres composés, en l absence de valeurs caractérisant le bruit de fond géochimique, un simple constat de présence ou d absence a été réalisé en référence à des teneurs supérieures ou inférieures aux limites de quantification du laboratoire Air Milieu air atmosphérique Nous ne disposons pas de valeur réglementaire, ni de valeur de bruit de fond pour l interprétation des concentrations dans l air des sols. En France le décret de février 2002 établit des valeurs réglementaires pour l air ambiant ; elles sont dans la pratique appliquées pour l air extérieur. Par ailleurs, l OMS (Air Quality Guidelines for Europe, 2000) propose également des valeurs guides. L OQAI (Observatoire de la Qualité de l Air intérieur), lors de la campagne nationale de la qualité de l air des logements réalisé en 2006, a également présenté des valeurs de bruit de fond pour l air extérieur. Milieu air du sol A ce jour, nous ne disposons pas de valeur réglementaire sur les gaz du sol, ni de valeur de bruit de fond pour l interprétation des concentrations dans l air des sols. Ainsi, dans les limites exposées ci-après, les valeurs de comparaison retenues sont les mêmes que celles retenues pour l air atmosphérique présentées cidessus. Cette comparaison est réalisée dans le seul objectif de hiérarchiser la pollution de l air des sols au regard de ses impacts sanitaires, l air des sols ne pouvant être assimilé à l air atmosphérique. En cas de dépassement de ces valeurs guides, une estimation des transferts vers l air ambiant sera nécessaire pour conclure quant aux incidences sanitaires de la présence de telles concentrations. Par contre, en cas de non dépassement ou pour des concentrations du même ordre de grandeur entre l air des sols et les valeurs guides pour l air atmosphérique, on peut conclure que les concentrations mesurées ne sont pas susceptibles de présenter des risques pour la santé des futurs utilisateurs du site. En effet, lors d un transfert de gaz entre les sols et l air atmosphérique, un abattement d au moins 1 à 2 ordres de grandeur (en fonction du contexte) est attendu. 3.2 Synthèse des investigations sur les sols, les gaz du sol et les eaux souterraines En amont des études de conception du parc, il est nécessaire de connaitre la qualité du sous-sol du futur parc pour anticiper les éventuelles conséquences d une pollution sur le projet d aménagement. Cette reconnaissance s est faite par des sondages du sol (32 sondages à la pelle mécanique et 50 sondages à la tarière mécanique) réalisés du 4 au 13 janvier 2012 pour observer les horizons de sol et pour prélever des échantillons de sols pour analyse en laboratoire. Trois prélèvements d eau de la nappe phréatique ont également été réalisés pour analyse en laboratoire dans 3 piézomètres posés à cet effet. Enfin, sept prélèvements de gaz du sol ont été réalisés en mai 2012 dans sept piézairs. La localisation de l ensemble des sondages, piézomètres et piézairs est présentée en figure 4. Eaux souterraines Les résultats d analyses de l ensemble des échantillons d eaux souterraines sont présentés dans le tableau de synthèse fourni en annexe 2. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 11/36

12 En comparaison des Concentrations Maximales Admissibles (CMA) pour les eaux brutes destinées à la fabrication d eaux potables, les eaux au droit du site apparaissent peu impactées par l arsenic, le cadmium, le chrome, le plomb, exceptée pour la concentration en plomb de 200 µg/l mesurée dans les eaux de PZ3 qui dépasse la CMA du plomb (50 µg/l). Cependant ces CMA ne sont pas disponibles pour tous les métaux recherchés. Aussi seul un constat de présence de cuivre et de zinc dans les eaux prélevées dans les piézomètres PZ1 et PZ3 peut être fait. Les concentrations sont de l ordre de grandeur de 0,1 à 10 µg/l pour l arsenic, le cadmium, le chrome, le cuivre. Elles sont de l ordre de grandeur de 10 à 100 µg/l pour le nickel, le plomb et le zinc dans les eaux de PZ1 et PZ2. Les concentrations en plomb et en zinc dans les eaux de PZ3 sont respectivement de 200 et 580 µg/l. Notons que, les eaux n ayant pas été filtrées sur site, ces concentrations peuvent être liées à la présence de fines. Des traces de BTEX et des traces de solvants chlorés (notamment du chlorure de vinyle) sont mesurées à des concentrations de l ordre de grandeur de 0.1 à 1 µg/l dans les eaux du piézomètre PZ2. Des traces d hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) à des concentrations de l ordre de grandeur de 0.01 à 0.1 µg/l sont aussi présentes. Des traces de solvants chlorés (notamment du chlorure de vinyle) à des concentrations de l ordre de grandeur de 0.1 à 1 µg/l ont été détectées dans les eaux du piézomètre PZ3. Il y a aussi des traces d hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) à des concentrations de l ordre de grandeur de 0.01 à 0.1 µg/l et des traces d hydrocarbures (concentration de 6 µg/l de HCT sur les fractions C16-C20 et C20-C24). Sols Les résultats d analyses de l ensemble des échantillons de sols sont présentés dans le tableau de synthèse fourni en annexe 2. Les observations faites lors des sondages décrivent des sols hétérogènes constitués de remblais argilosableux à limoneux, parfois entrecoupés de niveaux marneux ou de niveau contenant des éléments plus grossiers (cailloux, blocs). La majorité des sondages présente des niveaux de remblais avec des déchets de type béton, briques, ferrailles, plastiques, bois. Des odeurs sont parfois observées. Les analyses en laboratoire faites sur des échantillons de sols prélevés dans ces sondages montrent la présence de métaux à des concentrations très souvent supérieures au bruit de fond. Les analyses montrent également des traces d hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sur quasiment l ensemble des échantillons analysés mais les concentrations restent faibles, les concentrations totales en HAP ne dépassant pas 10 mg/kg. Quatre analyses font exception : l échantillon prélevé sur S24 entre 1 et 2 m de profondeur présente une teneur en somme des HAP de 98 mg/kg. l échantillon prélevé sur P72 entre 0 et 1 m de profondeur présente une teneur en somme des HAP de 93 mg/kg. l échantillon prélevé sur P18bis entre 0.5 et 2 m de profondeur présente une teneur en somme des HAP de 52 mg/kg. l échantillon prélevé sur S79 entre 0 et 1 m de profondeur présente une teneur en somme des HAP de 38 mg/kg. Les hydrocarbures totaux sont détectés sur quasiment l ensemble des échantillons analysés, mais restent faibles, inférieures la limite d acceptation en décharge de déchets inertes qui est de 500 mg/kg (Arrêté du 28 octobre 2010), sauf pour deux exceptions : l échantillon prélevé sur S55 entre 0 et 1 m de profondeur présente une teneur en HCT de 1240 mg/kg. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 12/36

13 l échantillon prélevé sur S25 entre 0 et 1 m de profondeur présente une teneur en HCT de 670 mg/kg. Les analyses montrent des traces de polychlorobiphéniles (PCB) sur quasiment l ensemble des échantillons analysés, mais à des concentrations faibles, inférieurs au seuil d amissibilité en décharges de déchets inertes qui est de 1 mg/kg (Arrêté du 28 octobre 2010), à une exception près avec l échantillon prélevé sur P70 entre 0.6 et 1.7 m de profondeur qui présente une teneur en somme des PCB de 38 mg/kg. Les échantillons analysés ne présentent pas ou quasiment pas de solvants chlorés (COHV) ou d hydrocarbures aromatiques (BTEX) excepté pour l échantillon prélevé sur P18bis qui présente une teneur en somme des COHV de 2.56 mg/kg, avec notamment 1.7 mg/kg de trichloroéthylène et 0.86 mg/kg de tétrachloroéthylène. Des tests de lixiviation ont été réalisés sur 13 des échantillons prélevés. Les résultats des analyses ont été comparés aux critères d acceptabilité en décharges de terres inertes définis dans l arrêté du 28 octobre A deux exception près (sondages P40 et P71), ils montrent des dépassements en fractions solubles liés à la présence de sulfates. On note également le dépassement du seuil déchets inertes pour le molybdène sur lixiviats pour les échantillons P1A, P33D et P73E. Gaz du sol Les résultats d analyses de l ensemble des échantillons de gaz du sol sont présentés dans le tableau de synthèse fourni en annexe 2. Les hydrocarbures aromatiques >C7-10 ont été mesurés dans les échantillons excepté dans l échantillon Pza1 pour lequel seule la fraction aromatique >C8-10 a été mesurées. Les concentrations de tous les autres composés recherchés (COHV, hydrocarbures aliphatiques et autres fractions aromatiques) sont inférieures aux limites de quantification du laboratoire et ceci pour tous les échantillons. La concentration maximale en hydrocarbures aromatiques >C7-8 a été mesurée dans l échantillon Pza5, elle est égale à 161 µg/m 3. La concentration maximale en hydrocarbures aromatiques >C8-10 a également été mesurée dans l échantillon Pza5, elle est égale à 306 µg/m 3. Il n existe pas de valeur guide pour les hydrocarbures, cependant ces concentrations dans les gaz du sol n apparaissent pas significatives. Les impacts retrouvés dans les remblais sont présents sur l ensemble du site. Ils confirment les hypothèses de pollutions avancées à l issue de l étude historique et documentaire : le parc est pollué par les remblais constituant son sous-sol et probablement par une pollution issue des épandages de boues et diffusée par les écoulements de la nappe phréatique. Ces pollutions sont diffuses. Il n y a pas d éléments indiquant que certaines zones du parc seraient plus polluées que d autres. Elles peuvent s expliquer par : le remblaiement du site avec des matériaux d origines et de composition diverses, à l origine des pollutions observées. Peu de composés volatils sont mesurés, ce qui est lié à la manipulation des terres lors du remblaiement qui a provoqué l évaporation des composés volatils. Ces observations confirmeraient également qu une partie du site a bien pu être remblayée avec les matériaux issus de la construction de «Rueil 2000», connus pour leur mauvaise qualité. l épandage de boues sur le site qui a pu contaminer les sols en métaux, et accessoirement en HCT et HAP. Dans son ensemble, au regard des concentrations en polluants mesurées, le sous-sol du parc peut être qualifié de peu pollué. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 13/36

14 4. Schéma conceptuel 4.1 Méthodologie Le schéma conceptuel est présenté de façon à visualiser : la ou les sources de pollution, les voies de transfert possibles, les cibles potentielles, les milieux d exposition. Il est présenté en figure 5 (page suivante) et discuté dans les paragraphes suivants 4.2 à Sources de pollution Les sources de pollution prises en compte sont les sols, les gaz du sol et la nappe. 4.3Cibles et budget espace-temps 1 Les scénarios, les cibles retenues et leur budget espaces temps sont : Scénario : scénario 1 : zones du parc utilisées comme espaces de promenade et de pique-nique. Pour l évaluation des risques dans ces zones, les sondages des secteurs suivants ont été utilisés : îles, terrain de plain-pied, placette, pique-nique, île gradin, gradin naturel, talus ludiques, aires de jeux/solarium et espaces libres (les sondages présents au droit des berges de l étang de la vieille ferme et les berges de l étang de la Galiotte ne sont pas retenus car ces zones vont être remodelées) ; scénario 2 : maison du parc. Pour l évaluation des risques dans la maison du parc, les sondages S41 et S42 correspondant à la zone «maison du parc» ont été retenus ; scénario 3 : jardins partagés. Pour l évaluation des risques au droit des futurs jardins, les sondages S45 à S56 ont été retenus ; Remarque : aucun composé volatil n est présent à des concentrations supérieures aux limites de quantification au droit des terrains de sport (sondage S60) et des aires de jeux (sondages S61 et S62). Nous considérons que ces zones seront entièrement recouvertes par les aménagements nécessaires à ce type d activité (sols en béton, stabilisé, ou enrobés) coupant ainsi tout contact possible avec les polluants. Une estimation particulière des risques n est donc pas nécessaire sur ces zones. Cibles : scénario 1 : les adultes travaillant dans le parc ainsi que les adultes et enfants amenés à utiliser les différents espaces du parc ; scénario 2 : les adultes travaillant à l intérieur de la maison du parc ; 1 Budget espace-temps : description des activités d'une personne et du temps moyen passé pour chaque activité. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 14/36

15 Cibles Durée d exposition scénario 3 : les adultes et enfants amenés à utiliser les jardins partagés et à consommer les légumes et fruits produits dans ces jardins. Tableau 1 : Budget espace-temps des cibles considérées Scénario 1 : espaces de promenade, pique-nique Travailleurs adultes et promeneurs enfants 40 ans, 220 jours par an et 8h/jour en extérieur pour les travailleurs 6 ans, 330 jours par an et 1h/jour en extérieur pour les enfants Scénario 2 : maison du parc Travailleurs adultes 40 ans, 220 jours par an et 8h/jour en intérieur pour les travailleurs Les périodes de temps sur lesquelles l exposition est moyennée (Tm) sont prises égales à : Scénario 3 : jardin partagés Adultes et enfants pour l exposition et la consommation de végétaux et fruits 40 ans, 330 jours par an et 1h/jour en extérieur 6 ans, 330 jours par an et 1h/jour en extérieur 70 ans (correspondant à la durée de vie considérée par l ensemble des organismes nationaux et internationaux pour l établissement de valeurs toxicologiques et l évaluation des risques) pour les effets cancérigènes quelle que soit la cible considérée ; T (correspondant à durée d exposition) pour les effets toxiques non cancérigènes quelle que soit la cible considérée. 4.4 Modes de transfert de la source vers les autres milieux et milieux d exposition Les sources de pollution prises en compte sont les sols et la nappe impactés. Le mode de transfert retenu par type de scénario est présenté dans le tableau ci-dessous : RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 15/36

16 Tableau 2 : Mode de transfert de la source vers les autres milieux et voies d expositions Cibles Mode de transfert Voies d expositions Ont été exclus : Scénario 1 : espaces de promenade, piquenique Travailleurs adultes et promeneurs enfants Volatilisation depuis les sols et la nappe Contact direct avec les sols de surface Inhalation et ingestion de poussières Inhalation de vapeurs en extérieur Scénario 2 : maison du parc Travailleurs adultes Volatilisation depuis les sols et la nappe Inhalation de vapeurs en intérieur Scénario 3 : jardin partagés Adultes et enfants pour l exposition et la consommation de végétaux et fruits Volatilisation depuis les sols et la nappe Contact direct avec les sols de surface Transfert via les végétaux Inhalation et ingestion de sols et poussières Inhalation de vapeurs en extérieur Ingestion de végétaux produits en pleine terre la perméation au travers des conduites d amenée d eau potable enterrées dans les sols pollués car toutes les canalisations d eau potable seront placées dans des sablons sains ou bien en dehors de zones définies comme impactées par des composés volatils ; l ingestion d eau : il n est pas prévu d utiliser les eaux souterraines présentes au droit du site ; migration via les eaux souterraines : non étudié dans cette étude. 5. Composés, concentrations et relations dose-réponse retenus 5.1 Sélection des composés et des concentrations Pour le scénario 1, les concentrations moyennes dans les sols de surface seront retenues (si la concentration moyenne est supérieure à la valeur de référence) pour les calculs de risques concernant l ingestion et l inhalation de poussières (en considérant que les travailleurs et promeneurs ne sont pas en permanence exposé à la zone présentant les concentrations maximales). Pour l inhalation de vapeurs en extérieur, nous retiendrons : les concentrations maximales mesurées dans les gaz du sol pour les composés ayant fait l objet d analyses à la fois dans les gaz du sol et dans les sols (cas des COHV et des hydrocarbures >C10-12). Ce choix permet d améliorer la représentativité des résultats ; les concentrations maximales mesurées dans les gaz du sol pour les composés ayant fait l objet d analyses uniquement dans les gaz du sol (cas des hydrocarbures aliphatiques >C5-C10 et aromatiques >C6-10) ; enfin, nous retiendrons également les concentrations maximales des composés volatils qui ont été mesurées dans les sols si ces composés n ont pas été recherchés dans les gaz du sol. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 16/36

17 Pour le scénario 2, les concentrations maximales mesurées en composés volatils dans les sols, supérieures aux valeurs de référence, seront retenues dans une approche majorante (nous ne disposons pas de mesures de gaz du sol pour ce scénario). Pour le scénario 3, les concentrations maximales, supérieures aux valeurs de référence, dans les sols entre 0 et 1 m de profondeur seront retenues pour l inhalation et l ingestion de poussières ainsi que pour le transfert de ces composés du sol vers les légumes. Nous considérons dans ce cas que les concentrations maximales peuvent se situées au droit d une même parcelle exploité par la même personne pendant plusieurs années. Pour l inhalation de vapeurs en extérieur, nous retiendrons également les concentrations maximales par composé mesurées dans les sols (nous ne disposons pas de mesures de gaz du sol pour ce scénario). Remarque : les résultats d analyses sur les eaux souterraines ne présentant pas de valeurs supérieurs aux valeurs de comparaison pour les eaux potabilisables ou potables pour les composés volatils, aucune concentration dans les eaux souterraines n a été retenue. Les concentrations retenues par scénario sont présentées dans le tableau ci-dessous : RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 17/36

18 Composés retenus Métaux Tableau 3 : Concentrations retenues par scénario Sols de surface Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3 Sols (volatils*) Gaz du sol Sols (volatils*) Sols de surface Sols (volatils*) mg/kg MS mg/kg MS µg/m 3 mg/kg MS mg/kg MS mg/kg MS Cadmium 0, ,2 - Chrome Cuivre 31, Mercure 0, ,5 - Plomb 81, Zinc HAP Naphtalène - 2,5-0,5 (= lq) 0,5 (= lq) 0,5 (= lq) HCT Fraction aromatique C 7 -C 8 Fraction aromatique C 8 -C 10 Fraction C 10 -C 12 ** Fraction C 12 -C 16 ** Fraction C 16 -C 21 ** Fraction C 21 -C 35 ** , ,9 - - (53)*** 27 (27)*** 118,8 - - (293)*** 781 (781)*** PCB (somme des 7) 0,051**** - - 0,27**** - COHV Trichloroéthylène (TCE) ,23 0,23 lq : limite de quantification du laboratoire * Les PCB, les métaux et métalloïdes ainsi que les HAP (autres que le naphtalène) dans les sols n ont pas été retenus en raison de la très faible volatilité de ces composés. ** Dans l optique d une démarche sécuritaire et en l absence de différenciation entre les composés aromatiques et aliphatiques, nous avons attribué les teneurs ci-dessus soit aux hydrocarbures aromatiques soit aux hydrocarbures aliphatiques. Le résultat le plus pénalisant a été conservé dans le calcul de risque final. *** Les concentrations en hydrocarbures retenues correspondent à un seul et même échantillon pour les différentes fractions. Il s agit des échantillons qui présentent les concentrations les plus importantes en fractions volatiles : S41 entre 2 et 3 m pour le scénario 2 et S55 entre 0 et 1 m pour le scénario 3. **** la concentration en PCB retenue pour les calculs de risques est transformé en concentration équivalente à l arochlor 1254A selon la formule suivante : [Arochlor1254A] = [7 congénères] * 3, Sélection des relations dose-réponse Les caractéristiques toxicologiques des composés retenus sont données en annexe 3. Les valeurs toxicologiques de référence (VTR) retenues sont synthétisées dans le tableau ci-après. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 18/36

19 Tableau 4 : Valeurs toxicologiques de référence Effets sans seuil Effets à seuil Substance CAS N R METAUX ET METALLOIDES ERUo (mg/kg/j)- 1 TYPE CANCER SOURCE ERUi (mg/m3)- 1 TYPE CANCER Cadmium (Cd) non adéquat - - 1,80E+00 pulmonaire SOURCE RfD ORGANE SOURCE SF Rfc ORGANE SOURCE SF US-EPA, 1992 (mg/kg/j) (mg/m3) 0,001 rein US-EPA, ,00002 rein OEHHA, 2003 nd* Chrome III (CrIII) non adéquat ,5 foie US-EPA, ,06 foie RIVM, Chrome VI (Cr VI particulaire) non adéquat - - 4,00E+01 pulmomaire OMS, ,003 bronche, poumon US-EPA, ,0001 Cuivre (Cu) non adéquat ,14 syst.digest. RIVM, ,001 bronche, poumon syst. Resp. et immunitaire US-EPA, RIVM, Mercure (Hg) non adéquat ,0003 SNC, rein US-EPA, ,0002 SNC ATSDR, Plomb (Pb) non adéquat 8,50E-03 rein OEHHA, ,20E-02 rein OEHHA, ,0035 plombemie OMS, Zinc (Zn) non adéquat ,5 sang RIVM, HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES Naphtalène ,0002 application TEF - 1,10E-03 application TEF - 0,02 poids US-EPA, ,003 sys. Resp. US-EPA, COMPOSES ORGANO-HALOGENES VOLATILS TCE (trichloroéthylène) ,05 cancer du rein US-EPA, ,10E-03 cancer du rein HYDROCARBURES SUIVANT LES TPH Aliphatic nc>10-nc12 " Aliphatic nc>12-nc16 " Aliphatic nc>16-nc35 " US-EPA, ,0005 multiples US-EPA, 2011 multiples 0,002 multiples US-EPA, 2011 multiples 0,1 0,1 2 syst. nerveux syst. hépatique syst. nerveux syst. hépatique tumeurs hépatiques TPHCWG & MADEP TPHCWG & MADEP syst. Hépatique syst. Hépatique TPHCWG & MADEP dérivation pour les poussières si nécessaire TPHCWG, 1997 TPHCWG, TPHCWG & MADEP - Aromatic nc>7-nc8 toluène " ,08 hépatique, rein US-EPA, ,3 syst. Nerveux ATSDR, Aromatic nc>8-nc10 " ,03 poids MADEP, ,2 poids TPHCWG, Aromatic nc>10-nc12 " MADEP, 2003 TPHCWG, 0,03 poids ,2 poids Aromatic nc>12-nc16 " MADEP, 2003 TPHCWG, 0,03 poids ,2 poids TPHCWG & Aromatic nc>16-nc21 " MADEP ,09 Aromatic nc>21-nc35 " POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS PCB (VTR associées a l'aroclor 1254) non adéquat 2 hépatique US-EPA, ,57 hépatique US-EPA & OEHHA 0,03 nephrotoxique 2,00E-05 non adapté sys immunitaire TPHCWG & MADEP US-EPA, etc. dérivation pour les poussières si nécessaire - non adapté 300 0,001 marginaux TPHCWG & MADEP - TPHCWG & MADEP RIVM, RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 19/36

20 6. Evaluation des concentrations dans les milieux d exposition Concentrations de vapeurs dans l air extérieur et intérieur Dans l air extérieur, la modélisation des expositions est conduite sur la base des équations de Millington and Quirck et de l équation de Fick. La dilution par le vent est ensuite calculée dans une boite de taille fixée. La source de pollution est considérée comme infinie (pas de diminution au cours du temps). Ces équations, utilisées notamment par le logiciel RISC 4.0 (octobre 2001), ont été réécrites sous Excel par nos soins. La modélisation des transferts de l air des sols vers l air intérieur est associée au développement d outils datant du début des années 90. Ces outils sont très peu nombreux, les principaux utilisés en France qui intègrent le transport diffusif et le transport convectif sont VOLASOIL1 (Waitz et al, 1996) et le modèle dit de «Johnson and Ettinger»2 (Johnson and Ettinger, 1991). D autres outils plus simplifiés comme HESP ne sont plus utilisés car ils ne considèrent que le flux diffusif à travers le dallage et peuvent donc dans certaines configurations sous-estimer le transfert. Compte tenu du projet étudié (bâtiment de plain-pied), la modélisation des transferts de vapeurs dans l air intérieur est conduite sur la base des équations de Johnson & Ettinger (1991) utilisées avec une source de pollution infinie (pas de diminution au cours du temps). Le transfert de vapeur est conditionné par un mouvement diffusif (équations de Millington and Quirk et équation de Fick) et un mouvement convectif induit par la mise en dépression du bâtiment (effet de la ventilation). Ces équations, utilisées notamment par le logiciel RISC 4.0 (octobre 2001), ont été réécrites sous Excel par nos soins. L équation et l ensemble des paramètres de calcul utilisés sont présentés en annexe 4. Concentrations dans les poussières inhalables L équation utilisée est issue du logiciel intégré HESP (ou VOLASOIL) réécrite sous Excel par nos soins. Elle fait intervenir la quantité de sol dans les poussières, la quantité de particules en suspension et le pourcentage de particules en suspension réellement inhalables. L équation et l ensemble des paramètres de calcul utilisés sont présentés en annexe 4. Concentrations dans les végétaux Les mécanismes de transfert des polluants des sols vers les végétaux sont complexes ; les facteurs de bioconcentration (BCF) traduisant l accumulation d un composé dans une plante varient d une plante à une autre, et d une partie de la plante à une autre (racines, feuilles, ) et sont spécifiques de chaque composé. Le transfert du polluant du sol vers les plantes a été évalué à partir des équations du logiciel intégré HESP réécrites par nos soins sous excel en distinguant la partie racinaire, de la partie aérienne de la plante (tige et feuille). L équation et l ensemble des paramètres de calcul utilisés sont présentés en annexe 4. Les concentrations dans les sols prises en compte sont présentées dans le tableau 3 du texte. Ne connaissant pas les végétaux cultivés à l avenir sur le site (légumes-racines, légumes-feuilles, verger ), nous avons considéré un mélange de végétaux défini par la base de données CIBLEX pour des enfants et adultes vivant en Ile de France. 1 Waitz et al., The VOLASOIL risk assessment model based on CSOIL for soils contaminated with volatile compounds. M.F.W. Waitz; J.I. Freijer; F.A. Swartjes. May RIVM. Report n Johnson PC and Ettinger RA, Heuristic model for predicting the intrusion rate of contaminant vapors into buildings. Env. Sci. Technol. 25, p RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 20/36

21 Les taux de consommation des végétaux auto-produits retenus sont les suivants : enfants : 21,61 g/j pour les légumes feuilles ; 145,92 g/jour pour les fruits ; 61,42 g/jour pour les légumes racines et les pommes de terre ; adultes : 46,54 g/jour pour les légumes feuilles ; 190,22 g/jour pour les fruits ; 103,73 g/jour pour les légumes racines et les pommes de terre. Les paramètres clés sont repris dans le tableau ci-dessous. Tableau 5 : Paramètres retenus Dimensions de la pièce la plus petite (scénario 2) Paramètre retenu Superficie : 30 m 2 Périmètre : 22 m Hypothèse retenue Source des données Hauteur sous plafond 2,5 m Hypothèse retenue Taux de ventilation de la future maison du parc 24 j -1 Valeur par défaut pour des bureaux Epaisseur dalle 15 cm Hypothèse retenue Taux de fissuration du béton 0,02% Valeur par défaut US-EPA Porosité béton (dont eau) 12% (7%) Valeur déterminée pour un béton ordinaire, d après «Caractérisation des pâtes de ciments et des bétons Méthodes, analyse, interprétation». Véronique BAROGHEL-BOUNY. LCPC, 1994 Différence pression 4 Pa Valeur conservatoire par défaut J&E Nature des sols Remblais de type sablograveleux Remblais les plus pénalisant rencontré au droit du site Perméabilité sous dallage 10-4 m/s Donnée de la littérature pour des sols sableux Porosité des remblais (dont eau) 25% (10%) Données de la littérature pour des sables grossiers (logiciel RISC 4) Fraction de carbone organique pour les remblais 0,2% Données de la littérature pour des sables grossiers Densité du sol 1,8 Valeur par défaut Profondeur source sous le dallage (intérieur) 10 cm Valeur par défaut Profondeur source sous le sol (extérieur) Scénario 1 : 50 cm Scénario 3 : 10 cm Scénario 1 : correspond à la profondeur réellement observée pour les concentrations retenues Scénario 3 : valeur par défaut Vitesse du vent 2 m/s Valeur moyenne en région parisienne Hauteur de la cible Longueur zone polluée (pour air ext) 1 m enfant 1,5 m adulte 100 m Valeur par défaut Valeur par défaut, sécuritaire au vu du caractère ponctuel des impacts en composés volatils RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 21/36

22 7. Quantification des risques sanitaires 7.1 Méthodologie d évaluation des expositions Exposition par inhalation Le calcul de la concentration moyenne inhalée a été réalisé avec l équation générique suivante : CI j = [Cj x t j x T x F / Tm] avec : CI j : concentration moyenne inhalée du composé j (en mg/m 3 ). Cj : concentration du composé j dans l air inhalé (mg/m 3 ). T : durée d exposition (années). F : fréquence d exposition : nombre de jours d exposition par an (jours/an). t j : fraction du temps d exposition à la concentration Cj pendant une journée (-) T m : période de temps sur laquelle l exposition est moyennée (jours). Le détail des calculs est donné en annexe Exposition par ingestion Les quantités de polluant administrées, exprimées en dose journalière d exposition, sont définies par l équation générique suivante : avec : DJE ij Ci * Q j * T * F = P * T DJE ij : dose journalière d exposition liée à une exposition au milieu i par la voie orale (en mg/kg/j) C i : concentration d exposition relative au milieu i (en mg/kg ou mg/l) Q j : taux d ingestion par la voie orale (en kg/j ou l/j) T : durée d exposition (années) F : fréquence d exposition : nombre de jours d exposition par an (jours/an) P : poids corporel de la cible (kg) T m : période de temps sur laquelle l exposition est moyennée (jours) Le détail des calculs est donné en annexe 5. m RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 22/36

23 7.2 Méthodologie de quantification des risques sanitaires Les quotients de danger (QD) et excès de risques individuels (ERI) liés aux différentes expositions ont été calculés à partir des valeurs toxicologiques et des CI (concentrations inhalées) et DJE (doses journalières d exposition). Le détail du calcul est donné en annexe 5. La méthodologie adoptée est celle préconisée par le guide EDR du MEDD/BRGM/INERIS, version 2000 et reprise par les circulaires ministérielles de février L évaluation du risque nécessite la prise en compte simultanée d expositions par différentes voies et concerne l ensemble des composés pour lesquels l additivité des risques sera ici considérée. Estimation du risque pour les effets toxiques cancérigènes Pour les effets toxiques cancérigènes, et pour des faibles expositions, l excès de risque individuel (ERI) est calculé de la façon suivante : ERI (inhalation) = CI x ERUi Pour chaque scénario d exposition, un ERI global est ensuite calculé en faisant la somme des risques liés à chacune des substances cancérogènes. La somme des ERI doit être inférieure à 10-5 (soit un cancer supplémentaire pour personnes exposées). Ce niveau de risque a été défini comme acceptable dans le cadre de la réhabilitation des sites par la Circulaire du ministère chargé de l environnement du 10 décembre 1999 qui fixe les objectifs de dépollution des sites, et a été repris par les circulaires du Ministère chargé de l écologie et du développement durable du 8 février Estimation du risque pour les effets toxiques non cancérigènes Pour les effets toxiques non cancérigènes, on définit un quotient de danger (QD) pour chaque voie d exposition de la manière suivante : QD i, INH = Les QD doivent être inférieurs à 1 pour que le risque reste acceptable. En effet, ce niveau de risque correspond à une dose d exposition inférieure à la dose «seuil» à partir de laquelle un effet néfaste peut se produire. CI i, INH RfCi RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 23/36

24 7.3 Calculs des risques sanitaires Scénario 1 : Parc Les voies d exposition pour le scénario 1 sont l inhalation de vapeurs et poussières en extérieur ainsi que l ingestion de sols et poussières. Les QD et ERI sont synthétisés dans le tableau suivant : Tableau 6 : Risque sanitaire pour le scénario de parc (scénario 1) Scénario 1 : Parc Effets toxiques à seuil Effets toxiques sans seuil Quotient de danger (QD) Excès de risques individuels (ERI) Voies d'exposition Adulte Enfant Composés tirant le risque Adulte Enfant Composés tirant le risque INHALATION VAPEURS EN EXTERIEUR sans dallage 0,015 0,004 naphatalène 1,8E-08 7,5E-10 naphtalène INGESTION DE SOL ET POUSSIERES (extérieur) 0,018 0,316 plomb 3,0E-07 8,0E-07 plomb INHALATION DE POUSSIERES 3,1E-04 5,9E-05 cadmium 6,1E-09 1,7E-10 plomb TOTAL 0,03 0,3 3,2E-07 8,0E-07 Risques acceptables Risques non acceptables Les risques sanitaires sont acceptables pour les zones du parc utilisées comme espaces de promenade et de pique-nique selon les hypothèses d aménagement retenues. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 24/36

25 Scénario 2 : Maison du parc La voie d exposition retenue pour le scénario 2 est l inhalation de vapeurs en intérieur. Les QD et ERI sont synthétisés dans le tableau suivant : Tableau 7 : Risque sanitaire pour le scénario de maison du parc (scénario 2) Scénario 2 : Maison du parc Effets toxiques à seuil Effets toxiques sans seuil Quotient de danger (QD) Excès de risques individuels (ERI) Voies d'exposition Adulte Composés tirant le risque Adulte Composés tirant le risque INHALATION VAPEURS EN INTERIEUR 0,37-1,9E-07 - TOTAL 0,4-1,9E-07 - Risques acceptables Risques non acceptables Les risques sanitaires sont acceptables pour la réalisation de la maison du parc selon les hypothèses d aménagement retenues. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 25/36

26 Scénario 3 : Jardins familiaux Les voies d exposition pour le scénario 3 sont l inhalation de vapeurs et poussières en extérieur, l ingestion de sols et poussières et de végétaux produits en pleine terre au droit des futurs jardins familiaux. Les QD et ERI sont synthétisés dans le tableau suivant : Tableau 8 : Risque sanitaire pour le scénario des jardins familiaux (scénario 3) Effets toxiques à seuil Effets toxiques sans seuil Scénario 3 : jardins Quotient de danger (QD) Excès de risques individuels (ERI) Voies d'exposition Adulte 1 Enfant 1 Composés tirant le risque Adulte 1 Enfant 1 Composés tirant le risque INHALATION VAPEURS EN EXTERIEUR sans dallage 0,50 0,75 trichloroéthylène 2,3E-06 5,2E-07 trichloroéthylène INGESTION DE SOL ET POUSSIERES (extérieur) 0,94 1,2 plomb, PCB 1,6E-05 3,0E-06 plomb INHALATION DE POUSSIERES 3,3E-04 3,3E-04-5,2E-09 7,8E-10 - INGESTION DE VEGETAUX (source sol et poussière) 1,6 4,5 mercure, cadmium 5,1E-06 2,1E-06 - TOTAL 3,1 6,4 trichloroéthylène, plomb, PCB, mercure, cadmium 2,3E-05 5,7E-06 trichloroéthylène, plomb Risques acceptables Risques non acceptables Les risques sanitaires ne sont pas acceptables, selon les hypothèses retenues, pour la réalisation des jardins familiaux au droit du site en état. Les risques sont liés à la présence de trichloroéthylène, plomb, PCB, mercure et cadmium dans les sols. Ils sont liés à la fois à l inhalation de trichloroéthylène, à l ingestion de sols et poussières contenant des métaux et du PCB et à la consommation de végétaux et de fruits contenant également des métaux et des PCB. Le projet d aménagement (AVP) prévoit un apport de terres végétales saines au droit des jardins (50 cm pour les potagers et 1,5 m pour les arbres fruitiers) afin de rendre le scénario des jardins familiaux compatibles avec les teneurs résiduelles en place. RSSPIF /CSSPIF HBO CA - CA 04/06/2012 Page 26/36

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