Dévoilement public des résultats préliminaires de recherche

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1 Le commerce équitable comme innovation sociale et économique Performance sociale et renouvellement des pratiques économiques Financé par le Fonds de recherche sur la société et la culture Dévoilement public des résultats préliminaires de recherche Par Véronique Bisaillon, Chantal Hervieux, Caroline Mailloux, Ana Isabel Otero Sous la direction de Corinne Gendron, Paul R. Bélanger, Louis Favreau, Marie-Claire Malo, Marie-France Turcotte 3 mai 2007

2 Faits saillants de la recherche Nos observations révèle un décalage important entre le contenu des campagnes de promotion du commerce équitable faites au Nord et la réalité du terrain. Cet enjeu devrait faire l objet d une attention particulière pour le mouvement qui risque d y laisser sa crédibilité, notamment sur la base de l argument qu il ne réussit pas à satisfaire à ses propres normes. La question de la crédibilité cache en fait l un des plus grands défis pour le mouvement : faire connaître son projet de développement durable, ou à tout le moins, susciter le débat sur le développement durable, qui ne peu justement se réduire à une simple série de standards au parfum équitable et durable. C est donc de la cohérence du mouvement dont il est question, et de son avenir. Cette question devrait être traité de façon à rapprocher le mouvement équitable d autres mouvements similaires à commencer par l économie sociale et solidaire. La tension entre les objectifs de production et de vente d une part et ceux de transformation des relations d échange et des principes de légitimité du commerce d autre part est présente à tous les niveaux. Pour les organisations au Nord, la question est plus qu un simple débat idéologique puisqu elle a un impact direct sur la pérennité des organisations. Au Sud, la question se pose différemment puisque c est le projet même du commerce équitable qui est mal compris, ce dernier étant réduit à un marché alternatif et même à une simple filière de distribution et non à une nouvelle façon de faire du commerce ou à une nouvelle conception des rapports Nord-Sud. À cet effet, nos résultats de recherche mettent en lumière le problème fondamental de la transférabilité des principes équitables d une réalité à une autre, mais surtout, le fait que le commerce équitable soit un projet foncièrement pensé au Nord, pour le Sud, ce qui n est pas sans rappeler l idéologie caritative dont tente pourtant de se dissocier le mouvement du commerce équitable. Bien que le commerce équitable repose sur des principes relativement bien établis qui prennent assise dans les sphères économique, sociale et environnementale, ses impacts sur le développement des producteurs au Sud ne sont pas automatiques et prédéterminés. Les impacts varient d un lieu à un autre, suivant le contexte sociopolitique local. Les impacts du commerce équitable doivent être envisagés en considérant non seulement l insertion des organisations dans le commerce équitable, mais aussi en tenant compte d autres facteurs tels l influence de l Église, du coopérativisme et du mouvement de l agriculture biologique notamment. Dans les cas à l étude, l adhésion des organisations du Sud aux principes de l agriculture biologique envisagée de façon très englobante était beaucoup plus significative que leur adhésion aux principes du commerce équitable, que les acteurs du Sud ne connaissent très peu, sinon le fait qu il leur permet d avoir un meilleur prix pour leur production. Le principe du préfinancement est particulièrement difficile à mettre en application au Sud comme au Nord. Dans le secteur du café par exemple, les producteurs ne reçoivent pas de préfinancement de leur organisation (compris comme étant la disponibilité de liquidités avant la période des récoltes). Le préfinancement qu obtient leur organisation, le plus souvent d institutions financières spécialisées et non des acheteurs, leur est

3 redistribué comme paiement partiel lorsqu ils apportent leur production. Ce n est qu à la fin de l année qu ils reçoivent la seconde tranche du paiement pour le café qu ils auront apporté plusieurs mois auparavant. Au Nord, le préfinancement pose aussi problème pour les acheteurs. L application de ce critère peut éventuellement limiter les capacités des organisations à importer de leurs partenaires du Sud puisque les organisations du Nord utilisent leur propre crédit pour financer leur partenaire du Sud, crédit qui n est plus disponible pour financer l importation d autre produit. Le recours à des institutions financières spécialisées dans le secteur de la finance éthique apparaît plus appropriées. La question du prix équitable est également au cœur des discussions entre les organisations du Sud et du Nord. Si les producteurs et les organisations reconnaissent de façon générale les bienfaits du prix stable et plus élevé du commerce équitable, il n en demeure pas moins qu ils sont très critiques vis-à-vis d un système dont les exigences en termes de certifications notamment sont toujours croissantes. La question de l équité du système du commerce équitable demeure ouverte. Comment un système peut-il prétendre être équitable si le fardeau des producteurs augmente sans cesse sans que la rémunération n augmente en proportion? Malgré ces difficultés, le commerce équitable et l agriculture biologique ont des impacts très positifs au Sud en termes de formation, de conscientisation et de rehaussement de l estime des producteurs et de leur famille. Auparavant marginalisés par le système traditionnel, les producteurs ont pris en charge leur propre destinée en étant eux-mêmes en mesure de produire un produit de qualité. Mais le rayonnement des impacts demeure très faible. Dans le secteur du café, les femmes demeurent peu impliquées, même dans le commerce équitable.

4 Le projet Le commerce équitable comme innovation sociale et économique Plus souvent qu autrement, le commerce équitable est réduit au label équitable alors qu il réfère à une réalité beaucoup plus complexe. Le commerce équitable renvoie d une part à un idéal-type, une idéologie. Cette idéologie d un «commerce équitable» est au cœur des pratiques de commerce alternatif, rejoignant ainsi le célèbre slogan «Trade, not Aid» (du commerce, pas de l aide) proclamé en 1964 par les pays en développement. Mais s en réclament également des institutions économiques, telles l Organisation mondiale du commerce (OMC) pour qui la poursuite d un commerce équitable est envisagée d une toute autre façon. D autre part, le commerce équitable renvoie à des pratiques. Diverses initiatives de commerce caritatif, solidaire et développemental ont convergé et se sont institutionnalisées avec la création du premier label de commerce équitable qui constitue le point tournant. Néanmoins, les pratiques de commerce équitable réfèrent encore aujourd hui à une réalité en pleine effervescence, à l image de ses origines plurielles. Enfin, le commerce équitable constitue également un mouvement. Se déployant d abord dans la sphère économique, le commerce équitable est une figure emblématique de ces nouveaux mouvements sociaux économiques qui instrumentalisent l économie à des fins politiques ou sociales dans le contexte de la mondialisation économique. Le commerce équitable, au Nord comme au Sud, constitue un modèle alternatif de production, de gestion et d échange cherchant à renouveler les pratiques économiques et les régulations traditionnelles. Ceci fait l objet d un vaste projet de recherche qui a débuté en 2003 et que coordonne la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable (CRSDD) de l UQÀM en collaboration avec la Chaire de coopération Guy-Bernier de la même université, la Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités (CRDC) de l Université du Québec en Outaouais, HEC Montréal et le Centre de recherches sur les innovations sociales (CRISES). Le projet Le commerce équitable comme innovation sociale et économique : performance sociale et renouvellement des pratiques économiques 1 poursuit plus spécifiquement les objectifs suivants. Les objectifs du projet En premier lieu, il s agit de voir comment, sur le terrain, les pratiques du commerce équitable se développent et si elles permettent d atteindre les objectifs de développement et d équité que ses acteurs cherchent à promouvoir. À cet égard, nous avons analysé le rôle des coopératives inscrites dans la filière du commerce équitable, leur réinterprétation ou actualisation d anciens principes coopératifs (juste prix, élimination des intermédiaires), les modes de gestion et d organisation du travail ainsi que les conditions de travail, de rémunération et de redistribution. Le deuxième objectif vise à mieux saisir la signification du commerce équitable dans les relations Nord-Sud, les modalités de son insertion dans les circuits économiques traditionnels, et ses effets concrets sur les producteurs du Sud et les employés au Nord. En particulier, il s agissait de mettre en lumière le paradoxe apparent d un mouvement 1 Ce projet financé par le FQRSC. La description complète du projet est disponible sur le site Internet de la CRSDD à

5 en faveur d une plus grande équité Nord-Sud et qui impose aux producteurs du Sud le respect de certaines règles d organisation du travail et de méthodes de production sans que les organisations du Nord soient nécessairement assujetties à de telles exigences. Ce volet mènera à étudier les mécanismes de certification qui tendent à se diffuser et l ancrage local d une innovation dans sa capacité de s insérer dans le système de commerce mondial et ainsi d assumer une dimension internationale. Enfin, le troisième objectif vise à documenter les expériences d un nouveau mouvement social économique au sujet duquel encore peu d études empiriques ont été réalisées à ce jour. Ce mouvement social est particulier en ce qu il propose une transformation des relations d échange et des principes de légitimité du commerce en même temps qu il agit comme entreprise de production et de vente de biens notamment comestibles. La question se pose : est-ce que la tension entre ces deux objectifs peut être maintenue? Est-ce que les exigences et contraintes de la production vont atténuer celles du mouvement social? Est-ce que la dimension alternative peut survivre aux contraintes de l insertion dans l économie traditionnelle? Les études de cas Le projet repose sur sept études de cas d organisations du secteur alimentaire insérées dans la filière équitable. Les études de cas ont été effectuées auprès des organisations suivantes : En Espagne, l organisation de commerce équitable Iniciativas de Economía Alternativa y Solidaria (IDEAS) qui agit comme importatrice et distributrice de produits équitables tout autant qu elle mène des campagnes d éducation et de sensibilisation; Au Canada et aux États-Unis, Cooperative Coffees, une coopérative de petits torréfacteurs canadiens et américains qui importe du café vert; Au Canada, à Montréal, Équita d Oxfam-Québec, qui importe et distribue des produits équitables alimentaires ; Au Mexique, dans l État du Chiapas, la fédération d organisations de producteurs de café et de femmes Federación Indígena Ecológica de Chiapas (FIECH), qui produit et exporte du café équitable et biologique ; Au Burkina Faso, l Union fruitière et maraîchère du Burkina Faso qui commercialise des mangues fraîches ; Également au Burkina Faso, le Cercle des sécheurs (CDS), qui vend des mangues séchées dans la filière intégrée du commerce équitable. Parallèlement à ce projet de recherche, la CRSDD est impliquée dans un autre projet de recherche qui s intéresse au commerce équitable et au développement durable dans le secteur du coton 2. Dans le cadre de ce second projet, trois études de cas ont déjà été effectuées en Inde en plus d un séjour exploratoire réalisé au Mali. Plus précisément, ces études concernent les organisations suivantes : 2 La CRSDD, la CRDC, la Chaire de coopération Guy-Bernier ainsi que l Université de Montréal collaborent à ce projet qui est financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et dont la description est également disponible sur le site Internet de la CRSDD

6 Chetna Organic, une organisation de production biologique et équitable de coton dont le bureau chef est situé à Hyderabad qui vend la plus grande partie de sa production à l entreprise de transformation et de confection Rajlakshmi Cotton Mills ltd, située à Calcutta ; En Inde, Purecotz Creation TM, un atelier de confection de textile à partir de coton équitable et biologique qui est en relation avec IDEO, une marque de vêtements biologiques basée à Paris; Dans la région nord-ouest de l Inde, dans l État du Gujarat, l organisation Agrocel Pure and Fair Cotton Growers Association qui est chapeautée par l organisation Agrocel. Une cartographie de l ensemble des études de cas des deux projets est présentée à la page suivante. Dans le cadre de cette table ronde, nous nous limitons à présenter les résultats de quatre de ces études de cas à savoir celles des organisations suivantes : IDEAS (Espagne), Cooperative Coffees (Amérique du Nord), FIECH (Mexique) et Chetna Organic et Rajlakshmi Cotton Mills PVT (Inde). Les trois premières s inscrivent dans le premier projet et la quatrième concerne le second. Nous présentons dans les pages qui suivent les faits saillants de ces quatre études de cas.

7 Cartographie des études de cas du projet Le commerce équitable comme innovation sociale et économique IDEAS Federación Indígena Ecológica de Chiapas FIECH DE S.S.S. Cercle des sécheurs (mangues séchées) Union fruitière et maraîchère du Burkina Faso (mangues fraîches) Purecotz Creation MAHIMA Organic Cotton Technologies Chetna Organic Rajlakshmi Cotton Mills PVT (transformation)

8 Le cas de l organisation de commerce équitable IDEAS (Espagne) IDEAS est une entreprise coopérative à but non lucratif, travaillant dans le secteur de l économie solidaire. Elle milite pour la responsabilité sociale des acteurs privés. Effectuant l importation et la commercialisation de produits équitables, IDEAS réinvestit la majeure partie de ses profits dans sa mission sociale qui est de contribuer à un monde plus juste et solidaire, ainsi qu à la transformation du système économique pour le mieux-être de nos sociétés. Sa mission gravite autour de la consommation responsable, de l agriculture biologique, de la responsabilité sociale de l entreprise et de la finance solidaire. Les principales activités d IDEAS sont l importation et la commercialisation de produits équitables, l organisation de campagne de sensibilisation sur les thèmes de la consommation responsable et de la responsabilité sociale ainsi que la coopération internationale. IDEAS considère qu il est possible d avoir un marché plus juste et solidaire si tous adoptent un code d éthique. À cet égard, IDEAS alimente constamment le débat public. Le commerce équitable est l outil privilégié puisqu il contribue à la prise de pouvoir des petits producteurs, en même temps qu il protège leurs droits sociaux et économiques et contribue au développement durable. IDEAS est un bon exemple d un espace de confluence de divers mouvements sociaux 3 qui versent dans l économie solidaire envisagée comme un outil de prise de pouvoir citoyen et de transformation sociale. Au niveau interne, l économie solidaire implique que soient intégrés la démocratie et un engagement fort vis-à-vis de la société. La participation à la prise de décision est très importante pour IDEAS dont le fonctionnement repose sur des rapports horizontaux et égalitaires. IDEAS s engage aussi à respecter les mêmes principes du commerce équitable qui sont imposés au Sud : prise de décision démocratique, transparence, respect de l environnement, développement social, et équité de genres. Néanmoins, IDEAS a une vision critique non seulement du système économique conventionnel, mais également du commerce équitable tel qu il se vit actuellement. Le commerce équitable ne devrait pas être réduit à une série de critères et de normes; il commande une prise de conscience et un changement culturel profond quant à la conception même des rapports sociaux et incidemment, des rapports économiques. Cette cohérence entre ses valeurs et ses pratiques lui a permis d acquérir une très bonne réputation en Europe comme une organisation crédible au niveau des valeurs. La croissance rapide du commerce équitable en général, et d IDEAS en particulier, exige un haut degré de professionnalisation. IDEAS a été fondée par un groupe de militants engagés et idéalistes qui prenaient en charge toutes les activités. Pour assurer sa consolidation économique, IDEAS embauche des professionnels (comptables, gestionnaires, etc.), mais ceux-ci ne sont pas forcément animés par les mêmes valeurs. Au début de 2007, IDEAS a revu sa structure interne. Cette restructuration répondait notamment au besoin de recentrer l organisation sur ses valeurs et sa mission de base qui commençaient à souffrir des problèmes de gestion amenés par la forte croissance des dernières années. 3 Le commerce équitable, la finance solidaire, la consommation responsable, le mouvement contre l exploitation des enfants sont les principaux.

9 Dans son quotidien, IDEAS fait face à de nombreux défis qui tiennent principalement à l adéquation difficile entre son positionnement idéologique et ses opérations commerciales. Dans le but d augmenter le volume de ventes, la plupart des organisations de commerce équitable travaillent actuellement avec les supermarchés. IDEAS s est jusqu à présent opposée à cette pratique. Mais si elle souhaite demeurer concurrentielle, elle est de plus en plus forcée à revoir sa position puisque les consommateurs sont désormais habitués à acquérir les produits équitables dans les grandes surfaces : ils ne sont donc plus obligés de fréquenter les boutiques solidaires pour acquérir des produits équitables. IDEAS est ainsi placée devant un dilemme qui n est pas qu un simple débat idéologique, mais qui pourrait avoir de sérieuses répercussions sur sa pérennité. Doit-elle s insérer dans la grande distribution pour se maintenir, ce qui implique de revoir ses valeurs, ou doit-elle s abstenir de pénétrer la grande distribution suivant son fort positionnement idéologique tout en risquant de voir son marché se dissiper, et incidemment mettre en péril son avenir? Cooperative Coffees (Canada, Etats-Unis) Lors d un voyage en Amérique centrale avec l organisme Habitat for Humanity, Bill Harris a été sensibilisé aux problèmes vécus par les petits producteurs de café. Suite aux discussions qu il a eues avec eux, il a mis sur pied une entreprise de torréfaction de café, Café Campesino, qui importait directement du café des petits producteurs. Étant une petite entreprise, Café Campesino arrivait mal à répondre aux demandes de ses clients, tant en termes de quantité que de qualité. Une façon de pallier ce problème était de regrouper plusieurs petits torréfacteurs au sein d une organisation. C est ainsi que le regroupement de sept torréfacteurs en 1999 a donné lieu à la création de la coopérative Cooperative Coffees. La création de Cooperative Coffees arrive à une époque effervescente pour les petits producteurs de café pour qui la création de Transfair USA et Transfair Canada, les organisations nationales de labellisation équitable, ouvraient de nouvelles portes. Aujourd hui, Cooperative Coffees est constituée de 21 torréfacteurs membres provenant des États-Unis et du Canada et elle importe du café vert des organisations de petits producteurs certifiés équitables ou en voie de l être. Incidemment, Cooperative Coffees détient la licence de Transfair Canada. Cooperative Coffees est plus que le simple regroupement d acheteurs. Dès sa création, ses fondateurs cherchaient à établir des relations directes avec les producteurs. Selon les membres de Cooperative Coffees, il est important d établir un lien direct avec les producteurs, puisque c est ainsi seulement que l on peut comprendre l impact du commerce conventionnel sur leur quotidien. En ce qui concerne le préfinancement, bien que Cooperative Coffees offre du financement pour certains projets, elle n offre pas directement de préfinancement aux organisations de producteurs puisque ceci imputerait ses propres capacités d importation. Elle s est plutôt alliée à EcoLogic Finance, une entreprise de micro crédit alternatif par le biais de laquelle les organisations de producteurs peuvent recevoir du préfinancement. La question du juste prix est au cœur du dialogue qu entretient Cooperative Coffees avec les organisations de producteurs de qui elle importe. Les producteurs sont unanimes à l effet que le prix du commerce équitable est loin d être suffisant puisqu il ne couvre que partiellement les coûts de production. Lors d une rencontre au Guatemala en 2005, ils ont demandé à ce que les prix soient fixés selon la situation du pays d origine du café, plutôt que de façon uniforme puisque la situation économique ainsi que les

10 coûts ne sont pas les mêmes dans tous les pays. Plutôt que d offrir un prix qui varierait selon le pays, ce qui aurait comme effet de favoriser les pays où le prix est le moins élevé, Cooperative Coffees a majoré le prix minimum payé aux organisations de producteurs, prix qui est désormais supérieur au prix minimum du commerce équitable. Cooperative Coffees considère important d informer le public sur les conditions de vie des producteurs de café. À cet effet, l un des comités de l organisation se consacre à la préparation de dépliants informatifs sur les coopératives avec qui elle fait affaire. De plus, le site Internet de Cooperative Coffees fournit des informations sur la certification équitable et biologique ainsi que des informations sur les membres de l organisation. Plusieurs membres publient un bulletin qui traite de sujets reliés au commerce équitable ainsi que des enjeux et projets de leur propre communauté. Cooperative Coffees diffuse également de l information à l occasion de sa participation à de nombreux forums et conférences sur le commerce équitable. Contrairement aux organisations de producteurs du Sud, les organisations de commerce équitable au Nord n ont pas à respecter les critères de démocratie, participation et de transparence. Néanmoins, en adoptant la forme coopérative, Cooperative Coffees a choisi d appliquer le principe démocratique un membre, un vote à sa propre organisation, indépendamment de la participation financière de ses membres. Cooperative Coffees croit aussi en l importance de la transparence et fournit ainsi des informations sur son entreprise qui sont disponibles sur son site Internet. Cooperative Coffees, par son application des principes du commerce équitable et par son engagement à la fois envers ses partenaires producteurs et ses membres, a un impact positif au Nord et au Sud. Le succès de l entreprise est d avoir créé un lieu d échange non pas uniquement commercial, mais aussi relationnel où les producteurs et les importateurs membres peuvent discuter des enjeux qui les concernent tous. Il apparaît que Cooperative Coffees a été en mesure d établir un commerce juste et équitable pour ses producteurs partenaires et pour ses membres, un commerce cohérent avec des objectifs de développement durable. Contrairement à l organisation IDEAS qui est en proie à un grand débat interne, Cooperative Coffee ne vit pas de telles contradictions, ce qui tient au fait qu elle s est d abord développée comme une coopérative d importation poursuivant une mission sociale et non comme une organisation militante. Federación Indígena Ecológica de Chiapas (Mexique) L émergence de la Federación Indígena Ecológica de Chiapas (FIECH) et de ses organisations membres s inscrit dans le contexte plus général des années 1980 marqué par une présence importante des représentants de l Église auprès des paysans et par la libéralisation du secteur du café dont le point culminant a été le démantèlement de l Institut Mexicain du Café 4 qui a laissé les producteurs à eux-mêmes. C est dans ce contexte que plusieurs organisations de producteurs de café ont été fondées. La FIECH s est constituée en 1993 à la suite de la séparation d un groupe d assesseurs techniques et d un groupe de paysans d une autre organisation de producteurs de café au Chiapas. 4 Jusqu en 1989, les producteurs de café étaient totalement pris en charge par l Institut Mexicain du Café qui assurait la transformation et la commercialisation du café tout en leur offrant les conseils techniques dont ils avaient besoin.

11 Depuis ce temps, plusieurs organisations de producteurs de café l ont intégrée de même que des organisations de femmes. En 2004, la FIECH regroupait une dizaine d organisations de producteurs de café et trois organisations de femmes au Chiapas au Mexique pour un total d environ membres. La FIECH ainsi que ses organisations de producteurs de café détiennent la certification équitable ainsi que plusieurs certifications biologiques. Au fil de son évolution, la FIECH a su rapidement se consolider sur le plan économique. Sur le plan des infrastructures, elle a construit un entrepôt et a acquis les équipements nécessaires à la transformation primaire du café ainsi qu un camion et une remorque pour assurer le transport jusqu au port. En ce qui concerne ses activités, en plus d assurer la transformation primaire et la commercialisation du café de ses organisations membres, la FIECH offre également ce service à d autres organisations qui ne parviennent pas par elles-mêmes à transformer et commercialiser leur café. Parallèlement à ses activités d exportation de café vert (peu transformé), elle a récemment développé un département de torréfaction et de mouture de café destiné à la vente sur les marchés locaux et national pour une meilleure valeur ajoutée et planifiait l ouverture de petits cafés. Forte de cette consolidation économique, la FIECH s est mise davantage à développer des projets à caractère social (tels la construction d auberges pour étudiants) tout en tentant de mieux faire valoir sa voix et celle de ses producteurs membres sur la scène politique locale. Bien que la FIECH et ses organisations membres soient certifiées équitables, c est plutôt sur l agriculture biologique, la famille et la religion que repose l identité de la fédération et de ses organisations membres. Notons à cet effet la vision très large et inclusive de l agriculture biologique que partagent les acteurs. Le commerce équitable est quant à lui plus souvent qu autrement réduit au marché qui leur permet d avoir un prix stable et plus élevé : un marché qualifié d «alternatif», plutôt qu «équitable» ou que «juste». Incidemment, les principes du commerce équitable ne sont pas connus comme tel. Plus globalement, c est tout le projet du commerce équitable (un projet de développement et une nouvelle façon de faire du commerce) qui est mal compris. En ce qui concerne l opérationnalisation des principes du commerce équitable, bien que les producteurs ne soient plus dépendants des intermédiaires locaux comme auparavant, ils ne reçoivent pas à proprement parler de préfinancement. Le préfinancement qu obtient la FIECH, dont la plus grande proportion provient d une institution mexicaine et non de ses acheteurs, sert en fait à verser un acompte aux producteurs lorsque ceux-ci apportent le café à leur organisation (donc une fois la récolte terminée). Pour payer les frais encourus lors de la récolte, les producteurs vendent encore une certaine partie de leur café aux coyotes. Il s agit principalement des premiers sacs de café récolté dont la qualité est inférieure. Jusque dans une certaine mesure, ce recours aux coyotes accommode les organisations qui ne réussissent à vendre aux conditions équitables que le café d excellente qualité. Pour plusieurs organisations membres de la FIECH, le principe de l accès direct au marché se traduit en une quête d indépendance. Elles estiment qu en court-circuitant la FIECH, elles pourraient toucher plus de bénéfices, sans nécessairement considérer les avantages amenés par la structure fédérative de la FIECH qui leur permet collectivement de réaliser des économies d échelle et d avoir accès à des sources de financement auxquelles les organisations ont difficilement accès. Certains principes équitables sont beaucoup mieux compris tels la protection de l environnement qui est au cœur de

12 l activité de la FIECH et de ses organisations membres. Les producteurs reçoivent beaucoup de formation et d assistance technique à cet égard. En ce qui concerne le juste prix, bien que les producteurs reconnaissent les avancées que représente le fait d avoir un prix juste et stable, la conception même d un prix juste ou équitable est fortement sujet à débat, notamment parce que les coûts de production augmentent sans cesse alors que le prix reste le même 5. Les principes sociaux et de gouvernance, qui font au contraire appel à des notions beaucoup plus abstraites, sont moins bien compris et trouvent une application beaucoup plus mitigée. Les leaders des organisations déplorent de ce fait la faible participation des producteurs. Nous avons également constaté certains problèmes de transparence dans la gestion. Au chapitre des impacts observés, malgré les déficiences d application de certains principes, notons des résultats très positifs en termes de formation et de production d un produit de qualité; de conscientisation et d ouverture sur le monde; de rehaussement d estime des producteurs et de leur famille et de consolidation des organisations. Néanmoins, les femmes demeurent peu impliquées, malgré le travail acharné des groupes de femmes qui sont impliqués dans des petits projets de diversification (petit élevage, production maraîchère) tout autant qu elles mènent des campagnes d éducation et de sensibilisation concernant les droits de la femme et la santé familiale notamment. De façon générale, le rayonnement de la FIECH et des différents projets en termes de développement local est également grandement amputé par la grande dispersion géographique des organisations et des membres dans l État, une caractéristique propre à la FIECH et ses organisations membres. Ceci pose un grand défi pour la FIECH qui a du mal à susciter le sentiment d appartenance de ses organisations et des producteurs envers sa propre organisation. Chetna Organic et Rajlakshmi Cotton Mills PVT (Inde) Chetna Organic est une organisation de production biologique et équitable de coton dont le bureau chef est situé à Hyderabad qui vend la plus grande partie de sa production à l entreprise de transformation et de confection Rajlakshmi Cotton Mills ltd, située à Calcutta. L objectif principal du projet Chetna Organic est d accompagner et de supporter les producteurs de coton conventionnel dans leurs processus de transition vers l agriculture biologique. Le commerce équitable est utilisé comme un instrument permettant de garantir aux producteurs un revenu stable et plus élevé pendant les trois années de conversion durant lesquelles le rendement à l hectare diminue. Le projet est subventionné et supporté par deux organismes des Pays-Bas, Solidaridad et ICCO, en plus d être techniquement soutenu par une firme de consultation en agriculture durable : ETC Consultant Private Ltd in India. ETC India travaille avec un consortium de sept ONG locales. Ensemble, elles sont responsables de la mise en oeuvre du projet et de son suivi. En 2004, le projet a débuté avec 240 producteurs de coton répartis dans deux États indiens. En janvier 2007, 1782 producteurs provenant de quatre États indiens (Andra Pradesh, Maharashtra, Tamil Nadu et Orissa) participaient au projet de Chetna Organic. 5 Notons que la FairTrade Labelling Organizations (FLO) a récemment procédé à la révision du prix du café équitable qui sera majoré à partir de juin 2007.

13 Pour ces producteurs, participer à ce projet a changé bien des choses, en commençant par leurs techniques de production. Produire de façon biologique a un effet considérable sur la vie de ces producteurs, notamment un sentiment de sécurité, une baisse considérable du coût des intrants agricoles et une hausse du revenu grâce à la prime biologique. De façon plus générale, le projet Chetna Organic a permis de développer dans les villages un sentiment d appartenance à un groupe dans lequel les producteurs communiquent, s entraident et se sentent valorisés. Autant de facteurs qui ont contribué à sortir les producteurs d une spirale d endettement qui durait depuis des années. Maintenant, les principaux défis pour Chetna Organic consistent à rendre les producteurs autonomes pour chacune des étapes de la production (la certification, le transport, le vente, le marketing et la formation technique des nouveaux membres) qui sont actuellement coordonnées par le personnel d ETC India, une équipe importante, omniprésente et extrêmement compétente. Rajlakshmi est une entreprise familiale de confection textile située à Calcutta. Tous ses produits sont fabriqués en coton biologique alors que 25% sont également certifiés équitables. Soixante dix pour cent des fibres de coton utilisées sont fournies par Chetna Organic alors que le reste provient du projet Mahima Organic Technologies (Madhya Pradesh). Environ 300 employés travaillent chez Rajlakshmi et les trois quarts d entre eux se concentrent sur les tâches du découpage et de l assemblage. La compagnie se spécialise dans le prêt-à-porter, la lingerie, le linge pour bébé et la literie. Cette entreprise est engagée depuis déjà cinq ans dans une démarche de responsabilité sociale avec deux partenaires, soit Greenpeance Licence et Oxfam Magasin du Monde. D un côté, Greenpeance Licence contrôle l aspect écologique de l entreprise et de l autre, Oxfam Magasin du Monde tente d implanter un code de conduite sociale (Code de conduite de la Campagne Vêtement Propres) afin de s assurer des conditions de travail des employés de Rajlakshmi. Ainsi, lorsque la Fairtrade Labbelling Organizations International (FLO) a lancé ses exigences supplémentaires pour les commerçants de la filière coton, l entreprise respectait déjà la majorité des exigences basées sur les conventions de l Organisation Internationale du Travail (OIT). Toutefois, les démarches attestant que ses sous-traitants en faisaient autant ont été coûteuses et laborieuses. D autant plus que Rajlakshmi, qui ne représente que 1 à 2 % de la production annuelle de certaines usines de sous-traitance, n avait aucune force de persuasion pour amener ces compagnies à s inscrire dans une démarche de responsabilité sociale. Devant autant d obstacles, de complications et surtout de pressions provenant des certificateurs et des partenaires commerciaux, Rajlakshmi a décidé de diminuer ses activités en soustraitance (filage et teinture) et de construire une nouvelle usine dans laquelle les différentes étapes de transformation et de confection seraient intégrées. Cela représente des investissements énormes et une restructuration complète de l entreprise. Rajlakshmi est maintenant à une étape cruciale de son développement. Si auparavant l entreprise bénéficiait du fait qu elle était la seule en Inde à offrir du coton biologique et équitable, elle fait maintenant face à beaucoup de concurrence ; des concurrents qui dans bien des cas sont mieux organisés, mieux structurés et offrent un meilleur service à la clientèle. La pression des partenaires commerciaux est plus forte que jamais. Ils sont prêts à payer plus pour afficher le logo équitable et biologique sur leurs vêtements, mais pas à n importe quel prix. C'est pourquoi ils n hésitent pas à appliquer des sanctions monétaires lorsque leurs marchandises n arrivent pas à la date prévue. Les défis d avenir sont de taille pour Rajlakshmi. L entreprise doit trouver une façon d être compétitive, efficace tout en appliquant les différents codes de conduite qui rehausse

14 considérablement ses coûts de production, cela en faisant affaire avec des partenaires commerciaux fuyant devant les complications que rencontre l entreprise. Contrairement à Chetna Organic qui bénéficie de l appui de Solidaridad et d ETC India pour l application et le suivi de son projet, Rajlakshmi n a aucune aide externe, qu elle soit monétaire ou organisationnelle. Conclusions préliminaires À l égard des objectifs de départ de notre projet, nous pouvons tirer les conclusions préliminaires suivantes. D une part, l insertion dans le commerce équitable ne peut être dissociée d autres facteurs pour expliquer les bénéfices éventuels du commerce équitable. Pour le Sud, il s agit du regroupement des producteurs en organisation (luimême fortement lié à la présence de représentants de l Église dans le cas du Mexique); de leur adhésion aux principes de l agriculture biologique et plus généralement, de l ouverture sur le monde qu ont entraîné les nouveaux moyens de communication ainsi que l influence du mouvement altermondialiste même. Les impacts du commerce équitable ne peuvent donc être dissociés du contexte sociopolitique local. Au Nord, l adhésion des acteurs au commerce équitable doit également être placée dans le contexte de l économie solidaire et de la consommation responsable. Sans cet ancrage plus général, le commerce équitable perd de son sens, ce qui est d ailleurs l une des principales critiques formulées par les organisations du Nord aux différentes instances du mouvement. En second lieu, la question de l équité du système du commerce équitable demeure ouverte. Pour les organisations de producteurs, la question de l équité se pose en des termes plus concrets. Comment un système peut-il prétendre être équitable si le fardeau des producteurs augmente sans cesse en raison de la nécessité de respecter des normes toujours plus nombreuses, ce qui engendre des coûts supplémentaires, sans que la rémunération n augmente d autant? Les coûts de la certification équitable qui ont considérablement augmenté pour les organisations de producteurs soulèvent d importantes questions en termes d équité. Nos observations soulèvent plus fondamentalement le problème de la transférabilité des principes équitables d une réalité à une autre, mais surtout, le fait que le commerce équitable est un projet foncièrement pensé au Nord pour le Sud, ce qui n est pas sans rappeler l idéologie caritative dont tente de se dissocier le mouvement du commerce équitable. C est dans cette perspective de souci d équité que les deux organisations du Nord à l étude ont intégré les critères équitables jusqu ici destinés aux organisations du Sud à leur propre fonctionnement, et aussi parce qu elles adhèrent plus généralement aux valeurs de démocratie, participation et transparence. C est une façon de dénoncer et renverser la tendance au «deux poids, deux mesures» qui semble également présente dans le mouvement du commerce équitable tout en montrant que la transformation des façons de commercer commence par le changement des pratiques à l intérieur même des organisations. Enfin, la tension entre les objectifs de production et de vente d une part et ceux de transformation des relations d échange et des principes de légitimité du commerce d autre part est présente à tous les niveaux. Pour les organisations au Nord, la question est plus qu un simple débat idéologique puisqu elle a un impact direct sur la pérennité des organisations. Au Sud, la question se pose différemment puisque c est le projet même du commerce équitable qui est mal compris, ce dernier étant réduit à un marché alternatif et même à une simple filière de distribution. Nos observations mettent en

15 lumière un décalage important entre le contenu des campagnes de promotion du commerce équitable faites au Nord et la réalité du terrain. Cet enjeu devrait faire l objet d une attention particulière pour le mouvement qui risque d y laisser sa crédibilité sur la base de l argument qu il ne réussit pas à satisfaire à ses propres normes. La question de la crédibilité cache en fait l un des plus grands défis pour le mouvement : faire connaître son projet de développement durable, ou à tout le moins, susciter le débat sur le développement durable, qui ne peu justement se réduire à une simple série de standards au parfum équitable et durable. C est donc de la cohérence du mouvement dont il est question, et de son avenir. École des sciences de la gestion Université du Québec à Montréal Case postale 6192 Succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 4R2 Téléphone : #6972 Télécopieur : Adresse civique : Pavillon des sciences de la gestion local R , rue Sainte-Catherine Est Montréal (Québec) H2X 3X2 Courriel : crsdd@uqam.ca Site web :

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