Collectif Recherche Et Expression asbl Service de jeunesse spécialisé pour les personnes sourdes et malentendantes

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1 Madame Joëlle Milquet, Ministre de l enseignement, de la culture et de l enfance, Bruxelles, le 27 juin 2015 En tant qu organisation de jeunesse spécialisée pour enfants et jeunes sourds et malentendants, nous accueillons dans nos activités d animation et de formation des enfants de tous horizons (milieux socioculturels différents ; scolarité en intégration, en immersion (LS/français), dans l enseignement spécialisé ; enfants sourds de famille sourde ou entendante). Etant donné que nous nous adressons à un public particulier, nous avons la chance de suivre ces enfants depuis l âge de 3 ans jusqu à leur majorité et souvent au-delà. Nous profitons de l opportunité que nous donne la consultation qui a lieu dans le cadre du «Pacte pour un enseignement d excellence» pour vous faire part de notre expérience pédagogique sur le terrain, de notre fonctionnement en partenariat sourd-entendant, de notre conviction que les enfants sourds 1 doivent tous pouvoir bénéficier d une langue des signes construite et transmise dans le cadre de l enseignement, ce qui est loin d être le cas. Les constats et les propositions que nous formulons se basent sur notre expérience de terrain et sur la rencontre avec des enseignants. Nous souhaitons que soient présents au centre de notre démarche les nombreux enfants et jeunes, privés d une langue, certes reconnue, mais pas installée au cœur des établissements scolaires, même de l enseignement spécialisé. Ces jeunes, qui, à capacités égales à celles des entendants, se trouvent orientés dès le plus jeune âge sur la voie de la rééducation et non de l échange et de la communication ; puis en cas d échec d un enseignement oraliste, considéré comme le 1 er choix, relégués dans des filières qu ils n ont pas choisies où, sur le tard, ils ont accès à la langue des signes. Or, l enfant sourd (qui ne présente pas d handicap associé) a les mêmes capacités cognitives que n importe quel autre enfant. Il a le droit de suivre un enseignement qui lui donne les moyens de développer toutes ses capacités; d utiliser et de maîtriser en profondeur une langue qui lui permette d accéder aux concepts abstraits, de penser, d argumenter, de construire son savoir, de développer des compétences sociales et relationnelles lui permettant de s insérer réellement dans la société en y étant acteur. 1 Ceci est pour nous une réalité de terrain, particulièrement perceptible dans nos formations menant au brevet d animateurs ou de coordinateurs : nous y accueillons les jeunes sourds sans discrimination par rapport à leur parcours scolaire. Nombreux sont ceux qui ont une vision dévalorisée d eux-mêmes, un rapport aux textes écrits très laborieux et une langue des signes non maitrisée alors qu ils ont des capacités réelles à faire valoir. Vous trouverez donc ci-après une présentation succincte de nos méthodologies et nos recommandations pour un enseignement de qualité pour les enfants et jeunes sourds. 1 Dans ce texte, comme dans le quotidien de nos activités, nous ne faisons pas de différence entre les degrés d audition des enfants. Le terme «sourd», dans ce texte, recouvre aussi bien les enfants qui ont une surdité profonde que des enfants malentendants.

2 Présentation de l association Depuis 35 ans, le Collectif Recherche et Expression est un acteur de terrain : l association organise pour les enfants et jeunes sourds et malentendants des séjours de vacances, des activités d animation et d éveil, ainsi que des formations - formations à la langue des signes et formations aboutissant au brevet d animateurs et de coordinateurs de centres de vacances. L équipe élabore aussi des outils pédagogiques et des brochures de sensibilisation. Depuis 1996, le CREE est présent dans les écoles primaires et secondaires de l enseignement spécialisé (type 7) pour des ateliers créatifs et des séances d éveil et de sensibilisation. Il collabore aussi avec l asbl Ecole et Surdité, qui développe l apprentissage par immersion en langue des signes et en français écrit en classe bilingue français langue des signes à l école Sainte-Marie de Namur. Ecole et Organisation de jeunesse : une mission commune Former des jeunes à une citoyenneté active, telle est la mission commune dévolue par le Ministère à l enseignement et aux organisations de jeunesse. Ecoles et associations sont complémentaires dans cette démarche et travaillent à l acquisition de compétences indispensables à l exercice d une citoyenneté active. La force du monde associatif est de pouvoir mener une réflexion pédagogique active en équipe, en lien avec l éducation permanente et la pédagogie du projet. La rencontre entre monde associatif et monde de l enseignement renforce l un et l autre dans leur dynamique propre. 2 Les 3 axes au fondement de l action du CREE La langue des signes Le choix de la langue des signes s est imposé d emblée lors de la création du CREE pour tous les enfants, quels que soient leur degré d audition et leur origine familiale (famille sourde/entendante). La langue des signes permet aux sourds de communiquer entre eux de manière fluide, d avoir des conversations en groupe, d accéder à des informations complexes, d exercer leur esprit critique. Cette langue, comme toute langue, nécessite un apprentissage ; plus celui-ci est mené tôt, plus les enfants en acquièrent la maîtrise linguistique et ont accès à tous les champs qu une langue ouvre. Le partenariat sourd/entendant Le partenariat sourd entendant est une clé de voûte du projet. La première équipe a dès le départ intégré des adultes sourds dans l animation : il s agissait de mettre en contact les enfants avec des adultes parfaits signants, de permettre aux enfants de rencontrer des adultes sourds en situation de responsabilité égale à celle d un responsable entendant.

3 L équipe compte actuellement 14 personnes sourdes sur 30 permanents et la coordination de l association est confiée à une personne sourde. Ce travail en binôme s approfondit quotidiennement au CREE : il permet d enrichir la pédagogie et d affiner les méthodologies pour atteindre nos objectifs. Il est incontournable dans l éducation d un enfant sourd. La culture des Sourds A l instar des autres langues, la langue des signes véhicule un regard sur le monde et développe une culture propre qui enrichit la société au sein de laquelle elle se situe. L option pédagogique ne peut pas faire l impasse sur cette réalité vécue par les personnes sourdes. Outils visuels, adaptation de l espace, règles de communication spécifiques sont certes des préalables indispensables à l éducation des enfants sourds. Autre aspect fondamental, c est la pédagogie axée sur le visuel : schémas, dessins, pictogrammes, photos constituent un accès important à la compréhension, à la connaissance et au savoir. Au-delà de ces aspects organisationnels, il s agit aussi de développer une vision pédagogique adaptée à tous les aspects de la surdité. Le transfert de l information sera très différemment organisé si c est une personne sourde qui le fait et bien mieux compris par les enfants sourds. La langue des signes : une reconnaissance difficile En reconnaissant la langue des signes officiellement, le ministère de la Fédération Wallonie- Bruxelles a donné un statut à la langue des signes grâce à un cadre légal autorisant cette langue à rejoindre les classes. Ce qui a permis l éclosion de projets comme celui de l asbl «Ecole et Surdité» à Sainte Marie de Namur, ouvert des champs de recherche comme le Laboratoire de Langue des Signes de Belgique francophone (LSFB-Lab) au département des langues romanes à l Université de Namur, instauré la Commission consultative en langue de signes (CCLS). Ce sont des acquis précieux qui ouvrent des champs nouveaux et améliorent considérablement la vie des enfants sourds. 3 Mais en dehors de ces initiatives, encore fort marginales, le courant éducatif actuel fait toujours la part belle à l oralisme et à la rééducation comme préalables à une intégration réussie dans la société majoritairement entendante. Le CREE ne s oppose pas aux avancées techniques et médicales qui permettent à l enfant sourd d accéder à la langue orale et écrite. Ce que le CREE conteste, c est la voie unique de l oralisme qui coupe la personne sourde d une langue naturelle qui le met en contact avec ses pairs, lui donne un moyen de communication riche et lui ouvre un accès aisé à la compréhension et au savoir. Pour les sourds, la langue des signes est la seule accessible sans entrave et par tous, quel que soit le profil de surdité. Le français oral peut l être aussi, mais avec plus ou moins de difficultés (l enfant n entend pas tout, la lecture labiale le fatigue ). Pour bien apprendre une deuxième langue, il faut pouvoir s appuyer sur une première langue. Celle-ci, une fois bien

4 «assise», facilite la création de ponts entre les langues et rend possible un réel regard métalinguistique permettant d avancer dans l apprentissage de la seconde langue. Il est consternant de constater que dans l enseignement spécialisé, on accorde la langue des signes à ceux qui ont été mis en échec par le système et qui sont alors sur le tard mis en contact avec cette langue, avec tous les dégâts que cela laisse supposer. Plus consternant encore la situation paradoxale de l enseignement spécialisé de type 7, où aucune contrainte n est donnée aux enseignants en termes d acquisition de cette langue, ni au minimum de techniques aidant à la lecture labiale! Dans nos rencontres avec les équipes éducatives de l enseignement spécialisé, il n est pas rare que nous devions prévoir une interprète pour permettre la communication entre les enseignants et nos animateurs sourds. Pas rare non plus, à l occasion de nos animations, d entendre des enseignants s étonner de voir que des jeunes sourds sont capables d argumenter et de défendre un point de vue personnel : ce qu ils font en langue des signes avec les animateurs sourds n est pas possible pour eux en oralisant ou en écrivant une langue qu ils ne maitrisent pas. Sur quelles compétences ces jeunes sont-ils alors jugés et catégorisés? En acceptant que des enseignants ne maitrisent pas la langue de leurs élèves, cela crée des situations de violence et de non respect à l égard des enfants et des jeunes sourds. Confierait-on nos enfants à des enseignants qui «baragouinent le français» et seraient incapables de transmettre une langue correcte? L acquisition de cette langue par les jeunes sourds a donc lieu principalement dans la vie de tous les jours : à la maison, pour les enfants sourds de famille sourde, dans la cour de récréation, pour les enfants de famille entendante (90% des cas). L apprentissage à l égal des autres langues n est pas systématisé au niveau de l enseignement spécialisé. Les socles de compétences, à notre connaissance, n ont pas été définis. Au même titre que les francophones analysent leur langue d un point de vue grammatical et découvrent la richesse du patrimoine littéraire lors des cours de français, les sourds devraient systématiquement avoir l équivalent par rapport à la langue des signes avec un cours qui analyserait les aspects grammaticaux, la poésie, le théâtre et dont le titulaire du cours devrait être un «native speaker», et donc un enseignant sourd. 4 Mais il ne serait pas juste de notre part de ne pas mentionner ici tous les enseignants et éducateurs qui font la démarche d acquérir cette langue pour créer une relation de qualité avec leurs élèves. Ils y consacrent plusieurs soirs par semaine sans rémunération supplémentaire et jusqu à présent sans avoir l assurance de garder leur emploi tant qu ils sont dans des postes sujets aux réaffectations. Mais la reconnaissance que les enfants et jeunes sourds leur porte témoigne suffisamment de l intérêt de cette démarche.

5 Est donc visé ici principalement un système qui accepte de mettre des jeunes enseignants, ou des professeurs qui se voient réaffectés par défaut d emploi, face à des élèves avec lesquels ils ne peuvent pas communiquer, faute de disposer des outils nécessaires. C est un scandale pour les jeunes en formation et une violence pour ces professionnels mal outillés et non soutenus. Et même si le décret du 11 avril 2014 (applicable pour la rentrée de septembre 2016) prévoit une protection pour des jeunes qui peuvent justifier d une compétence particulière, celui-ci ne garantit pas que les enseignants doivent connaître la langue des signes pour être engagés dans l enseignement spécialisé de type 7. Et concrètement, quelques pistes L objectif est de conduire tous les enfants sourds à être des bilingues langue des signes-français écrit (et oral pour ceux qui le peuvent) sans discriminer ceux qui ne parviennent pas, ou moins bien, à vocaliser. Pour un pacte d excellence pour l enseignement spécialisé de type 7 - Définir un cadre de qualité à la hauteur des capacités des enfants sourds Le projet «Ecole et surdité» a défini un cadre de qualité pour donner à l enfant sourd une chance égale à l accès au savoir, en lui ouvrant les portes de l enseignement ordinaire. Il est exigé aux enseignants qui entrent dans ce projet d être porteurs du certificat de niveau approfondi en langues des signes de l unité de formation 12 de promotion sociale. Le décret autorisant l apprentissage en langues des signes par immersion en classe bilingue françaislangue des signes oblige qu au moins un tiers des enseignants en langue des signes soient sourds. Ce cadre ne pourrait-il pas être appliqué à l enseignement de type 7 (spécialisé pour sourds!) de façon à donner à tous les enfants sourds les mêmes chances? 5 - Donner les moyens aux enseignants d acquérir un niveau de langue des signes élevé Elever le niveau de langue des enseignants pour élever celui des enfants est aussi possible dans un premier temps via la formation continue. Certains se lancent avec courage dans les cours de promotion sociale, mais cela leur demande énormément de temps dans un début de carrière où la préparation des cours est déjà importante. Introduire un cours de langue des signes pour les enseignants dans l établissement pourrait être une réponse complémentaire, mais ne pourra jamais se substituer aux cours de promotion sociale. - L instauration d un partenariat sourd/entendant dans les équipes éducatives Les équipes éducatives dans l enseignement spécialisé de type 7 sont composées de personnes entendantes de façon quasi exclusivement, et pour la plupart peu ou pas signantes. Quand une personne sourde est intégrée dans cette équipe, l école n a pas les moyens de mettre un interprète à disposition lors de réunions aussi importantes que les conseils de classe. Un enseignant interprète alors vaille que vaille et, selon son niveau de

6 langue des signes, les informations seront transmises de façon plus ou moins correctes ou pas du tout. Sans oublier qu un enseignant qui signe ne peut pas assurer en même temps son travail de professeur au sein du Conseil de classe et que l interprétation est un métier qui nécessite des études correspondantes. Ces professeurs sourds dans un enseignement spécialisé pour sourds au sein d une équipe majoritairement entendante ne sont donc pas invités au débat et ont difficile à faire entendre leur voix. Ce qui est une position discriminatoire et aberrante! Instaurer un véritable partenariat entre personnes sourdes et entendantes autour de l enfant sourd est chose accessible : le CREE et le projet «Ecole et surdité» le vivent au quotidien avec des répercutions positives sur les enfants sourds. - La formation initiale o des enseignants entendants Elle devrait offrir la possibilité d apprendre la langue des signes, au même titre que les autres langues et ce dès la première année de la formation pour permettre une certaine maîtrise au terme de celle-ci. Une 4 e année en orthopédagogie permet actuellement une orientation spécifique vers l enseignement spécialisé et offre 30h de «langage gestuel». Aucune langue ne s acquiert dans un tel timing! Et il convient aussi d exiger la connaissance de la langue des signes en la distinguant de l aide à la lecture labiale (comme le langage parlé complété LPC) ou du «langage gestuel» (tel le français signé). 6 o Des enseignants sourds L accès aux Hautes-Ecoles et à l enseignement supérieur est limité à une très petite minorité de jeunes sourds. Ceux-ci proviennent d un milieu familial soutenant et qui arrive à trouver les moyens pour financer les interprètes ou autres aides pédagogiques. Quand elles accueillent un jeune sourd, les équipes éducatives ne sont en général pas sensibilisées aux adaptations nécessaires pour permettre au jeune de poursuivre sa scolarité. Beaucoup de jeunes sourds, découragés, abandonnent les études supérieures faute d obtenir les adaptations nécessaires. - Ne pas mélanger les enfants sourds avec des enfants présentant d autres handicaps. S assurer aussi que les enseignants ne soient pas mis dans des situations impossibles où des enfants sourds sans handicaps associés se retrouvent avec des enfants cumulant plusieurs handicaps ou présentant des troubles du langage n ayant rien à voir avec la surdité. Comment un enseignant peut-il au même moment apprendre le français à un dysphasique et à un enfant sourd? Il va «oraliser» des «signes» dans une construction grammaticale qui ne sera ni respectueuse du français ni de la langue des signes l un et l autre ont des besoins différents auxquels l enseignant est dans l impossibilité de répondre simultanément. Que dire alors quand on mélange aussi des enfants sourds sans handicap avec des enfants présentant des handicaps supplémentaires (sourds caractériels, débiles légers ou profonds) :

7 qu impose-t-on là comme mission aux enseignants? Sans compter que pour la plupart, ces enfants viennent de milieux socio-économiques défavorisés ; les autres parents s empressent de faire d autres choix et de chercher pour leur enfant un cadre respectueux de ses capacités. - Le tutorat Les jeunes enseignants qui débarquent dans l enseignement spécialisé pour sourds sans formation initiale adaptée vivent, selon leurs propres termes, une vraie galère! Pas d aide, pas de cadre, pas de possibilité de communiquer avec leurs élèves A l Université de Gallaudet 2, les jeunes enseignants entendants sont accompagnés durant les 3 premières années par un interprète. Au bout de cet accompagnement, ils doivent prouver leur autonomie dans la communication sous peine de ne pas être engagés définitivement. - L adhésion et la préparation de l équipe pédagogique pour les enfants en intégration Pour les jeunes sourds et malentendants intégrés dans l enseignement ordinaire : prévoir une adhésion et un accompagnement des équipes pédagogiques qui vont accueillir un enfant à besoin spécifique. S assurer qu une majorité d enseignants sont disposés à adapter leur enseignement est une condition de réussite et de bien-être de l enfant et du jeune ; l accord de la direction ne suffit pas pour prévenir de la part de certains des attitudes d indifférence, voire de méfiance. Des outils différents et complémentaires peuvent aider dans cette démarche : deux journées de sensibilisation à la surdité, une brochure explicative, en plus de l accompagnement par une personne spécialisée, peuvent lever bien des nœuds. L idéal étant aussi qu un jeune sourd ou malentendant ne se retrouve jamais seul dans une école pour éviter l isolement et le repli sur soi. 7 Le développement d outils pédagogiques propres à la surdité Les enseignants sont confrontés à l absence d outils adaptés et doivent concevoir leurs visuels et leurs pédagogies d apprentissage. Concernant l apprentissage écrit d une langue que les enfants n entendent pas, on peut mesurer les heures de recherches que cela suppose. Il n existe pas pour les sourds l équivalent des recherches ou des outils réalisés par exemple pour les primo arrivants, où le français leur est enseigné avec des pédagogies propres à 2 L université Gallaudet est située à Washington. C est le seul établissement d'enseignement supérieur au monde où tous les programmes et services sont conçus spécifiquement pour des élèves sourds ou malentendants. Tous les cours sont enseignés en langue des signes américaine et en anglais. L université accueille quelque étudiants de premier cycle et 400 étudiants de cycles supérieurs, tous sourds ou malentendants.

8 l apprentissage d une langue étrangère. La difficulté avec les enfants sourds réside dans le fait qu il faut créer une pédagogie bilingue qui s appuie sur une langue visuelle (qui ne s écrit pas) pour passer au français écrit (l anglais, le néerlandais ). Les enseignants souhaitent une plate-forme d échanges où tous les enseignants qui ont en charge des enfants sourds auraient accès aux outils. Une mutualisation des savoirs et des expériences feraient gagner à beaucoup un temps précieux. Des synergies se créent entre écoles et universités (Unamur (LSFB-Lab) avec Ecole et surdité ; chaire UCL-Irsa), mais pas entre les enseignants des différentes écoles (spécialisées ou en immersion linguistique). Des moyens supplémentaires pour l achat d outils TICS Internet et le développement des outils comme les smartphones ont révolutionné la vie des personnes sourdes : les sites en langues des signes se multiplient et relient les personnes sourdes entre elles et à la société. Les classes ne sont pas équipées pour permettre aux enseignants d utiliser toutes ces nouvelles technologies, qui sont des outils précieux pour ces enfants à besoin spécifique. Une simple télévision (moins chère qu un écran et un projecteur) permettrait à l enseignant d utiliser des outils visuels adaptés. L idéal étant bien entendu les tableaux interactifs mais aucune école n a les moyens d en équiper chacune des classes. En vous remerciant pour l'attention que vous voudrez bien accorder à nos propositions, et surtout pour les initiatives que vous prendrez pour donner à tous les enfants sourds et malentendants la même égalité des chances, nous vous prions d'agréer, Madame la Ministre, l'assurance de notre considération distinguée. 8 Pour le Conseil d'administration,

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