TUNISIE RAPPORT NATIONAL SUR LES ENFANTS NON SCOLARISÉS TOUS À L ÉCOLE

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1 TOUS À L ÉCOLE MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD INITIATIVE MONDIALE EN FAVEUR DES ENFANTS NON SCOLARISÉS TUNISIE RAPPORT NATIONAL SUR LES ENFANTS NON SCOLARISÉS OCTOBER 2014 OCTOBRE 2014

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3 TOUS À L ÉCOLE MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD INITIATIVE MONDIALE EN FAVEUR DES ENFANTS NON SCOLARISÉS TUNISIE RAPPORT NATIONAL SUR LES ENFANTS NON SCOLARISÉS OCTOBRE 2014 unissons-nous pour es enfants

4 2015 UNICEF Bureau régiona, Moyen-Orient et Afrique du Nord Photo de couverture : UNICEF / TUN2007 / Noorani

5 Préface La réaffirmation forte, dans a nouvee constitution tunisienne, du droit des jeunes à éducation et du devoir de Etat de tout faire pour assurer es conditions du déveoppement de eurs capacités, impose à tous es intervenants, nationaux et internationaux, dans e secteur de éducation en Tunisie de cerner et de surmonter ensembe des difficutés empêchant que tous es enfants de 6 à 16 ans puissent être scoarisés. Or, a Tunisie actuee, en transition vers a démocratie, ne peut que parer e angage de objectivité et de a transparence. Ee ne peut que reconnaître que si ee est arrivée à scoariser à écoe Primaire 99% des enfants de 6 à 11 ans, ee n a pas réussi, et cea depuis pus de dix ans, à maintenir au Coège et au Lycée pus de 74-75% des enfants de 12 à 18 ans. Le ministère de Education a saisi opportunité offerte par Initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés (OOSCI), ancée par UNICEF et Institut de statistique de UNESCO, de soutenir a réaisation d une étude sur es enfants non scoarisés afin d approfondir anayse de ce phénomène, de mieux connaître es profis des enfants non scoarisés grâce à une méthode novatrice, d étabir des iens entre ces profis et es causes responsabes de excusion. Le but étant de disposer d ééments pertinents pour éaborer et mettre en œuvre des poitiques efficaces de utte contre excusion scoaire dans une perspective mutisectoriee. Dans cette perspective, étude OOSCI, objet du présent rapport, arrive à temps et revêt un intérêt indéniabe à un moment où a Tunisie passe par une transition démocratique, avec à horizon, une réforme du système éducatif qui sera d une importance particuière, parce que es transformations qu ee aura à mettre en œuvre devront combiner de façon harmonieuse EQUITÉ et QUALITÉ. C est à, sans nu doute, un défi de taie que étude OOSCI, à travers ses anayses quantitatives et quaitatives fines et cibées, pourrait aider à surmonter pour e bien de tous es enfants tunisiens sans exception ni discrimination aucune. Le rapport OOSCI constitue une référence, scientifiquement fondée, qui met à a disposition des acteurs éducatifs tunisiens une base de connaissances et une approche cohérente sur excusion scoaire. I est aussi un document technique prospectif aidant à mettre en pace une pateforme commune et à orienter e débat autour du champ de éducation en Tunisie. I est enfin un outi technique au service d une éducation incusive équitabe. A cet égard, i affirme a nécessité de positionner e phénomène de déscoarisation des enfants dans e cadre d une approche gobae articuant des variabes mutipes et cherchant à identifier es gouets d étrangement, de mettre e doigt sur eurs causes directes, sous-jacentes et structurees et de pacer a vunérabiité sociae et économique au centre des poitiques de déveoppement du champ éducatif en particuier et socia en généra. L étude étant maintenant disponibe, i reste aux acteurs tunisiens intervenant dans e champ éducatif à se approprier et à en disséminer es résutats e pus argement possibe. Des journées de présentation de étude et de débat devraient être organisées au sein de tous es départements concernés et de toutes es régions du pays. Après avoir coopéré pour réaiser étude OOSCI, e ME et UNICEF sont prêts, à encore, à coaborer pour en réussir a dissémination et surtout mettre en pace une stratégie de utte contre abandon scoaire, en coaboration avec tous es acteurs. Féthi Jarray Ministre de éducation Maria Luisa Fornara Représentante de UNICEF en Tunisie Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés iii

6 Remerciements Ce rapport est e fruit d un travai coaboratif entre UNICEF Tunisie et e ministère de Éducation sous a conduite de a Direction générae des études, de a panification, et des systèmes d information (DGEPSI) au ministère de Education. I a été pris en charge sur e pan anaytique et rédactionne par e BIEF (Bureau d ingénierie en éducation et en formation) de Louvain-La-Neuve, Begique. L appui technique, notamment en matière d anayse de données statistiques, a été assuré par Oxford Poicy Management (OPM) qui a été mobiisé par e Bureau régiona UNICEF basé en Jordanie. L équipe OOSC Tunisie était composée, ors du démarrage de étude, de : Hédi Saïdi (Directeur généra à a DGEPSI), Abdewahab Chaoued (Responsabe du programme Éducation à UNICEF Tunisie), Bouzid Nsiri (Sous-directeur à a DGEPSI), Nouhed Ben Ayed (Chef de service à a DGEPSI), Ahem Bouchiba (Chef de service à a DGEPSI), Souad Abdewahed (Chercheuse au CNIPRE), Amira Laroui (Chercheuse au CNIPRE), Gaëe Hubert (Consutante BIEF), Caroine Letor (Consutante BIEF). L équipe tient à remercier tous ceux qui ont contribué directement ou indirectement à a réaisation de cette étude et notamment a DGEPSI, a Direction générae du cyce Primaire, a Direction générae des Coèges et de enseignement secondaire, équipe du CNIPRE, équipe du CENAFFE, équipe de a Direction générae de a promotion sociae, a Direction générae de enfance, Observatoire nationa des droits de Enfant, Institut Nationa de Statistique, e ministère du Déveoppement et de a coopération internationae, e ministère de Intérieur, e ministère des Affaires reigieuses, e ministère de a Justice, a direction de a Médecine scoaire et universitaire, ainsi que agence tunisienne de Formation professionnee, pour es précieuses informations qu is nous ont fournies et pour eur participation directe aux ateiers techniques organisés par e comité nationa de Piotage OOSC. Nos remerciements s adressent particuièrement M. Hafedh Zaafrane d Oxford Poicy Management pour sa disponibiité et appui qu i a apporté à équipe tout au ong de étude. Nous tenons égaement à remercier Institut de Statistique de UNESCO, notamment Mme Sheena Be et M. Taa E Hourani, pour e support technique dans a définition des profis, ainsi que Understanding Chidren s Work, en particuier M. Lorenzo Guarceo, pour e support technique sur es données concernant e travai des enfants. Enfin, nous remercions vivement équipe «Education» du Bureau régiona de UNICEF, qui n a jamais ménagé ses efforts pour apporter appui nécessaire à a réaisation de ce travai. iv Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

7 Sommaire Liste des graphiques et tabeaux Liste des acronymes vi viii Résumé exécutif 1 1 Introduction Situation générae de a Tunisie Introduction générae aux cinq dimensions du pays et méthodoogie 13 2 Profis des enfants excus et en situation de risque Présentation et anayse des sources de données Profis des enfants dans a Dimension Profis des ENS dans es Dimensions 2 et Profis des enfants en situation de risque dans es Dimensions 4 et Synthèse 38 3 La scoarité en Tunisie, gouets d étrangement et stratégies La gouvernance comme environnement du système éducatif L offre scoaire La quaité de enseignement et de a vie scoaire Focus sur e profi des enfants à besoins spécifiques 65 4 Concusion et recommandations 73 Bibiographie 81 Annexes 83 Annexe 1 Organigramme des équipes de travai 84 Annexe 2 Inventaire et évauation des bases de données 85 Annexe 3 Ajustement des données démographiques 92 Annexe 4 Les effectifs pour e cacu de a Dimension 1 95 Annexe 5 Les taux de scoarisation et es ENS par niveau pour Annexe 6 Résumé des données du ME seon es Cinq dimensions 98 Annexe 7 Données compémentaires 102 Annexe 8 Données sur enfance menacée, es compexes d enfance et es CIJE 110

8 Liste des graphiques et tabeaux Graphiques Graphique 1.1 : L organisation du système éducatif tunisien 11 Graphique 1.2 : Les Cinq dimensions de excusion scoaire 15 Graphique 1.3 : Catégorie des enfants en-dehors du système éducatif 16 Graphique 2.1 : La popuation de 0 à 22 ans seon es différentes bases 20 de données et ajustement effectué Graphique 2.2 : Répartition des effectifs éèves par niveau d enseignement, 20 année d étude et secteur ( ) Graphique 2.3 : Répartition des effectifs éèves par niveau d enseignement, 21 année d étude, genre ( ) Graphique 2.4 : Pourcentage d enfants en première casse du Primaire et ayant 22 suivi un enseignement Préscoaire au cours de année précédente Graphique 2.5 : Pourcentage d enfants en première casse du Primaire ayant 22 suivi un enseignement Préscoaire au cours de année précédente : répartition seon e niveau d éducation de a mère Graphique 2.6 : Pourcentage d enfants en première casse du Primaire ayant 22 suivi un enseignement Préscoaire au cours de année précédente : répartition seon e quintie du bien-être économique Graphique 2.7 : Fréquentation de écoe Primaire (Pourcentage d enfants en âge 24 du Primaire fréquentant écoe Primaire ou secondaire), 2012 Graphique 2.8 : Fréquentation de écoe Primaire (Pourcentage d enfants en âge 24 du Primaire fréquentant écoe Primaire ou secondaire), 2012 : répartition seon e niveau d enseignement de a mère Graphique 2.9 : Fréquentation de écoe Primaire (Pourcentage d enfants en âge 24 du Primaire fréquentant écoe Primaire ou secondaire), 2012 : répartition seon e quintie du bien-être économique Graphique.2.10 : Taux de fréquentation du deuxième cyce de enseignement de 25 base (Coège) et du Secondaire (Lycée) des enfants en âge de fréquenter ces cyces d enseignement, 2012 Graphique 2.11 : Fréquentation de écoe Secondaire, répartition par genre 25 Graphique 2.12 : Taux net de scoarisation ajusté des enfants âgés de 12 à ans (2012) Graphique 2.13 : Dimensions 1, 2 et 3, fies et garçons ensembe (2013) 27 Graphique 2.14 : Répartition des enfants non scoarisés seon es catégories : 28 ayant abandonné, devant entrer pus tard et n entreront jamais Graphique 2.15 : Cacu de a Dimension 4 : Nombre d abandons attendus avant 29 a dernière année d étude Graphique 2.16 : Cacu de a Dimension 5 : Nombre d abandons attendus avant 29 a dernière année d étude Graphique 2.17 : Cacu de a Dimension 4 : Taux d abandon attendu avant 30 a dernière année d étude Graphique 2.18 : Cacu de a Dimension 5 : Taux d abandon attendu avant 30 a dernière année d étude Graphique 2.19 : Cacu des Dimensions 4 et 5 : Taux d abandon attendu avant 31 a dernière année d étude vi Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

9 Graphique 2.20 : Résutats enregistrés par es éèves et niveau d instruction 31 du père (Kairouan) Graphique 2.21 : Cacu des 5D : Ensembe fies et garçons (2013) 33 Graphique 2.22 : Cacu des 5D (Tunisie Fies 2013) 33 Graphique 2.23 : Cacu des 5D (Tunisie Garçons 2013) 33 Graphique 2.24 : La «pyramide éducative» seon MICS4 34 Graphique 2.25 : Fréquentation scoaire : comparaison 2006 et Graphique 2.26 : Les 5D par niveau d enseignement (2006) 35 Graphique 2.27 : Les 5D par niveau d enseignement (2013) 35 Graphique 2.28 : Cacu des 5D (Tunisie 2006) 35 Graphique 2.29 : Cacu des 5D (Tunisie 2013) 35 Graphique 2.30 : Proportion d enfants impiqués dans e travai des enfants seon 37 a scoarisation Graphique 3.1 : La structure organisationnee des commissariats régionaux 43 de éducation Graphique 3.2 : Effet de éducation Préscoaire sur es résutats 47 des éèves (Kairouan) Graphique 3.3 : Evoution du taux de transition vers a 7ème année 53 de enseignement de base Graphique 3.4 : Démarche et dérouement du PEI 67 Tabeaux Tabeau 2.1 : Effectifs inscrits des enfants dans année Préparatoire, Tabeau 2.2 : Taux de scoarisation en Préparatoire (ajusté) 21 Tabeau 2.3 : Taux net de scoarisation dans e Primaire (2013) 23 Tabeau 2.4 : Taux net de scoarisation au Coège (2013) 26 Tabeau 2.5 : Les ENS en 2013, par niveau d enseignement 27 Tabeau 2.6 : Catégories des enfants non scoarisés 28 Tabeau 3.1 : L année Préparatoire par type de structure (5 ans) 46 Tabeau 3.2 : Les ressources humaines dans enseignement de base et 48 secondaire, évoution de à Tabeau 3.3 : Le taux de couverture des équipements et des services scoaires 50 Tabeau 3.4 : Comparaison des moyennes obtenues à épreuve de angue 57 arabe en fonction de a catégorie d écoe Tabeau 3.5 : Comparaison des moyennes obtenues à épreuve 57 de mathématiques en fonction de a catégorie d écoe Tabeau 3.6 : Nombre d agressions verbaes et physiques enregistrées dans 58 es Coèges et Lycées pour année Tabeau 3.7 : Cassement des comportements seon e type de sanction 59 Tabeau 3.8 : Taux de réussite, de redoubement ou de renvoi des catégories 63 d éèves bénéficiant du PASS, année scoaire Tabeau 3.9 : Les effectifs d éèves handicapés intégrés dans 69 es étabissements pubics pour année Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés vii

10 Liste des acronymes APC CASS CDPH CENAFFE CIJE CNIPRE CNIS CREFOC CRPH CPE DG DGEPSI DPE DRASS DUDH Approche par Compétences Ceue d Action Sociae Scoaire Convention sur es Droits des Personnes handicapées Centre Nationa de Formation des Formateurs en Education Centre Intégré de a Jeunesse et de Enfance Centre Nationa d Innovation Pédagogique et de Recherches en Education Commission Nationae d Intégration Scoaire Centre Régiona de Education et de a Formation Continue Commission Régionae des Personnes Handicapées Code de Protection de Enfant Direction Générae Direction Générae des Etudes, de a Panification et des Systèmes d Information (ME) Déégué à a Protection de Enfance Direction Régionae des Affaires Sociaes Décaration Universee des Droits de Homme EMIS Acronyme angais de «Education Management Information System» ENS EPT IDH IEA IMEF INS IPS IS ISES IPH ISEH ISFM Enfant Non Scoarisé Education Pour Tous Indice de Déveoppement Humain Internationa Association for the Evauation of Educationa Achievement Institut des métiers de éducation et de a formation Institut Nationa de Statistique Indice de Parité entre es Sexes In Schoo Institut Supérieur de Éducation Spéciaisée Institut de Promotion des Handicapés Intégration Scoaire des Enfants Handicapés Institution supérieure de formation des maîtres MAFF Ministère des Affaires de a Femme et de a Famie ou : MAFFEPA MAR MAS Ministère des Affaires de a Femme, de a Famie, de Enfance et des Personnes Agées ou MJSFF : Ministère de a Jeunesse, des Sports, de a Femme et de a Famie (voir aussi SEFF ci-dessous) Ministère des Affaires Reigieuses Ministère des Affaires Sociaes ou viii Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

11 MASSTE Ministère des Affaires Sociaes, de a Soidarité et des Tunisiens à Etranger MEF Ministère de Education et de a Formation ou ME : Ministère de Education MENA MICS MI MJ MJS MS MSP OMD ONG OOSC OPM PASS PEI PEP PEPp PIB PNAFN PNEA RGPH Midde East (and) North Africa Mutipe Indicator Custer Survey Ministère de Intérieur Ministère de a Justice Ministère de a Jeunesse et du Sport Ministère de a Santé Ministère de a Santé Pubique Objectif du Miénaire pour e Déveoppement Organisation Non Gouvernementae Out-of-Schoo Chidren Oxford Poicy Management Programme d Action Sociae en miieu Scoaire Projets Educatifs Individuaisés Programme d Éducation Prioritaire acronyme désignant es écoes es pus prioritaires du PEP (en 2004, a iste PEPp comprenait 101 écoes sur 696 écoes PEP) Produit Intérieur Brut Programme Nationa d Aide aux Famies Nécessiteuses Programme Nationa d Enseignement des Adutes Recensement Généra de a Popuation et de Habitat SDES Stratégie de Déveoppement Economique et Socia SEFF TND URR 5DE Secrétariat d État chargé des affaires de a femme et de a famie (Anciennement MAFF. Après es éections égisatives tunisiennes d octobre 2014 et a formation d un nouveau gouvernement en février 2015, e SEFF est redevenu un ministère et rebaptisé: Ministère de a Femme, a Famie et enfance: MFFE ) Dinar Tunisien Unité Régionae de Réhabiitation Cinq Dimensions de Excusion Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés ix

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13 Résumé exécutif Introduction La généraisation de enseignement en Tunisie fait partie des priorités du gouvernement depuis indépendance. Ainsi depuis 1958, es réformes successives du système éducatif tunisien ont jeté es bases d un enseignement unifié de 13 années, gratuit et obigatoire de 6 à 16 ans. Dans e miieu des années quatre-vingt-dix, objectif d un accès universe à écoe pour tous, aors en très bonne voie de réaisation, s est coupé d un objectif d améioration de a quaité du système éducatif. Redonner sens aux apprentissages, rendre éève pus actif dans a construction de ceux-ci, outier es enseignants afin qu is interviennent auprès des pus faibes tes étaient es objectifs recherchés en vue d augmenter efficacité du système éducatif tunisien et de e rendre pus incusif et pus équitabe. Autour de ce eitmotiv ont été mises en œuvre différentes réformes dont a oi de 2002 qui entend généraiser année préparatoire dans e secteur pubic et es programmes d aide aux enfants en difficuté à écoe (PASS, PEP, ISEH, etc.). Ces décennies de déveoppement du secteur éducatif tunisien ont formé a carte scoaire actuee. En 2013, e taux net de scoarisation des enfants de 6 ans est de 99,4% (égaité fies/garçons) et ceui des enfants de 6 à 11 ans est de 98,9% : i s agit d une couverture quasi universee assurée depuis une dizaine d années déjà. Par aieurs, e ratio d éèves par enseignants ne cesse de diminuer pour atteindre aujourd hui 17,2. Au Coège et au Lycée, a situation est pus probématique puisque e taux de scoarisation des jeunes de 12 à 18 ans stagne depuis 10 ans aux aentours des 74-75%. Le Coège et e Lycée accusent par aieurs un taux de redoubement qui, en , était de 10 points pus éevé que ceui du Primaire (17,3% au Coège et 16,8% au Lycée contre 7,5% dans e cyce Primaire). Le taux d abandon est aussi significativement supérieur : 1% dans e Primaire contre 9,3% au Coège et 11,9% au Lycée. Aors qu ee traverse un processus de transition démocratique sans précédent, a Tunisie est confrontée à de nombreux défis (économiques, poitiques, sociaux, reigieux ) qui pèsent tout autant comme une menace que comme une opportunité pour e système éducatif du pays, si ceui-ci entend se saisir de a dynamique de changement pour améiorer a scoarité des enfants tunisiens. C est dans a poursuite de ce dernier objectif que s inscrit a présente étude sur es enfants en dehors de écoe. Ee vise à dresser a situation des enfants non scoarisés (ENS) ou présentant un risque de e devenir. Ee cherche égaement à identifier es facteurs sociopoitiques et cutures qui freinent accès à écoe et a poursuite de a scoarisation de ces enfants, en vue de proposer un certain nombre de pistes d action. Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés 1

14 L étude repose donc sur un doube voet anaytique : un premier voet quantitatif de cacu des enfants en dehors de écoe ou risquant de e devenir dans e Préscoaire, e Primaire et e Coège ; et un deuxième voet quaitatif d identification des obstaces et des gouets d étrangements expicatifs des processus en jeu dans es phénomènes d excusion scoaire, ainsi que des stratégies existantes pour es surmonter et des imites de ces stratégies. Les grandes tendances de excusion scoaire en Tunisie D un point de vue méthodoogique, on notera es difficutés à avoir des données démographiques fiabes et cohérentes entre es différentes sources (INS, NU). Ces imprécisions ont pour conséquence qu i est difficie de désagréger es taux issus des données administratives par miieu, par gouvernorat, etc. Les données MICS issues des enquêtes auprès des ménages permettent de paier cette imite et autorisent des croisements par genre, par niveau d éducation de a mère et par quintie de richesse. Le tabeau ci-dessous regroupe es données cés issues de anayse des Cinq dimensions de excusion scoaire. Les Cinq dimensions de excusion en Tunisie Fies Garçons Tota Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage Enfants non scoarisés D1 : Enfants âgés de 5 ans (Préparatoire) ,0% ,6% ,3% D2 : Enfants âgés de 6 à 10 ans (Primaire) ,2% ,7% ,5% D3 : Enfants âgés de 11 à 14 ans (Coège) ,8% ,3% ,0% Tota des enfants non scoarisés ,8% ,2% ,0% Enfants encourant un risque de déscoarisation D4 : Enfants scoarisés au Primaire ,2% ,9% ,5% D5 : Enfants scoarisés au Coège ,4% ,9% ,3% Tota des enfants encourant un risque de déscoarisation ,8% ,7% ,3% Source : 5D cacuation, d après es données du ME, INS et cacus de auteur Que nous enseigne ce tabeau? Dans e Préscoaire, en 2006, un enfant sur deux était inscrit dans année Préparatoire. L évoution va dans e bon sens puisque, aujourd hui, i n y a pus qu un enfant sur trois qui ne suit pas année Préparatoire (e taux d ENS à 5 ans est de 30,3%, soit enfants dont fies), même si une partie de ces enfants suit un enseignement Préscoaire d une autre forme. En conséquence de quoi, accès à un enseignement Préscoaire est encore aborieux pour près d un enfant sur quatre. Surtout, cet accès n est pas réparti de façon équitabe puisqu un enfant inscrit en première année Primaire a près de deux fois pus de chances d avoir suivi une année Préparatoire orsque sa mère a suivi enseignement supérieur ou orsqu i se trouve dans une famie aisée, que orsque sa mère n a pas ou peu reçu d éducation ou qu i provient d une famie très pauvre. Dans a fouée, on enregistre de grandes différences en termes d accès entre e miieu urbain (9 enfants sur 10) et e miieu rura (6 enfants sur 10). Dans es différents niveaux, tant pour es fies que pour es garçons, on enregistre des pourcentages importants d éèves précoces dans e Préscoaire, e Primaire et e Coège. A inverse, un nombre reativement réduit d éèves suit son cursus avec retard. 2 Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

15 Dans e cyce Primaire, e taux de scoarisation est atteint de manière presque universee, ques que soient es profis d enfants. Le nombre d ENS en âge du Primaire est de (6 070 fies), soit un taux de 1,5%. Parmi cette faibe proportion d enfants en dehors de écoe Primaire, a majorité rejoindra écoe de manière pus tardive. En termes de maintien des éèves dans e cyce Primaire, es données sont encourageantes puisqu en 2012, e nombre d abandons est trois fois moindre que ceux enregistrés en 2000 (passant de 9% à 3%). Mais cette diminution s est faite au détriment d un système d enseignement de quaité, es éèves n ayant pas acquis es compétences de base requises atteignant magré tout a sixième année de enseignement de base. C est pourquoi, au Coège, on enregistre un nombre d abandons qui, s i a baissé en 12 ans, reste deux fois pus éevé qu au Primaire, posant a question de a déicate transition entre es deux cyces. On enregistre égaement une déperdition reativement importante parmi es éèves handicapés au fi des années d enseignement. Du Primaire au Coège eur nombre diminue de près des deux tiers et on n en retrouve qu un quart au Lycée. La question du genre est très sensibe dans es abandons au Coège et a même augmenté avec es années pour devenir deux fois pus importante chez es garçons que chez es fies. Les variabes socio-économiques interviennent égaement. Les études cohortes montrent en effet que es difficutés scoaires sont corréées au statut socio-économique, eque fait ui-même objet d importantes disparités régionaes en Tunisie. L enquête MICS4 (2012) révèe de grandes disparités régionaes dans es gouvernorats du centre ouest qui enregistrent es taux de scoarisation es pus faibes. Les enfants de 12 à 14 ans sont en dehors de écoe dans des proportions pus éevées qu au Primaire : un peu pus d un enfant en âge d aer au Coège sur dix (soit un tota de , dont fies) ne suit pas, en effet, une scoarité dans e deuxième cyce de enseignement de base. I s agit majoritairement d enfants qui ont abandonné écoe par e passé, ce qui fait de abandon a probématique majeure du Coège. De 12 ans à 18 ans, a probabiité d être en dehors du système scoaire augmente avec âge. Néanmoins, es données MICS4 montrent que es enfants et jeunes, comptés comme se trouvant en dehors du système scoaire, peuvent être inscrits dans e secteur de a formation professionnee (qui ne dépend pas du ME). La catégorie «enfant en dehors de écoe» considère donc une variété de situations qu i convient de prendre en compte : enfants inscrits dans un système d enseignement paraèe, enfants inscrits en formation professionnee, enfants qui travaient, enfants expatriés, etc. Quant à a probématique du travai des enfants, MICS4 nous enseigne que 2,6% des enfants de 5 à 14 ans sont engagés dans un travai, et ce sont essentieement des enfants de 5 à 11 ans. Les enfants non scoarisés sont davantage engagés dans un travai que es enfants scoarisés et i s agit à d une différence très significative parmi es ans (10% contre 0,5%). Les enfants vivant en miieu rura sont davantage engagés à travaier, qu is soient scoarisés ou pas, que es enfants des miieux urbains. On enregistre aussi des variations entre sexes. Ainsi, parmi es enfants scoarisés, on constate qu i y deux fois pus de garçons qui travaient que de fies, aors que parmi es enfants non scoarisés a situation est inversée. Comment expiquer cette situation, ques en sont es principaux ressorts et, s i faut agir, par où commencer? Dans a deuxième partie de étude, différents gouets d étrangements du système éducatif tunisien ont été mis en évidence et différentes stratégies adoptées depuis pusieurs années ont été discutées. Cette anayse a abouti à pusieurs constats et recommandations, synthétisés comme suit. I) I faut investir massivement dans e préscoaire : dans es infrastructures, unification et a standardisation des programmes et a formation des éducateurs. Le système éducatif tunisien reste confronté à une faibe préscoarisation des enfants, ce qui freine e déveoppement de enfant et affecte efficacité de enseignement primaire. Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés 3

16 Bien que e taux de couverture ait augmenté depuis 2006, orsque a moitié des enfants ne recevait aucune forme de préscoarité avant 6 ans, aujourd hui encore, un enfant sur quatre ne bénéficie toujours pas de couverture Préscoaire et un enfant sur trois ne suit pas année Préparatoire avant d entamer e cyce Primaire. La question de a couverture Préscoaire se pose avec pus d acuité en miieu rura. I convient de contrer cette tendance en rendant e Préscoaire obigatoire et gratuit, dans e cadre d une poitique d ensembe, c est-à-dire une poitique qui ne se imite pas uniquement à année préparatoire, mais qui intègre aussi a préscoarisation des enfants de 3 et 4 ans. Ces années qui précèdent e début de a scoarisation Primaire sont en effet cruciaes pour e déveoppement de enfant : pour a formation de sa personnaité, pour a contribution à ses succès scoaires utérieurs mais aussi pour e dépistage précoce d insuffisances physiques ou mentaes susceptibes de imiter ses chances de réussite scoaire. Si impusion et e cadre généra doivent venir de manière décisive des ministères chargés de enfance et de éducation, a mise en œuvre devra, quant à ee, s appuyer sur ensembe des acteurs régionaux et ocaux, associatifs et privés concernés. Le niveau oca a un rôe cé à jouer, étant pus à même de traduire es grandes impusions dans es besoins ocaux. Le rôe des coectivités ocaes dans a gestion des jardins d enfants doit être reancé. Le secteur privé doit aussi être associé en tant que partenaire stratégique, en ui proposant notamment des incitations financières pour qu i investisse dans es régions es pus pauvres. Au niveau de a demande, des campagnes de sensibiisation doivent être menées auprès des parents qui ne voient pas toujours intérêt d une préscoarisation de eur enfant, surtout dans es miieux ruraux. Sur a base de ces enseignements, es recommandations spécifiques suivantes sont formuées : Rendre sans pus tarder a préscoarité obigatoire et gratuite. I n est pas acceptabe que dans a Tunisie d aujourd hui, autant d enfants de 5 ans ne soient pas encore scoarisés. Dans e cadre d une stratégie nationae du Préscoaire, reancer a voonté de généraisation de année préparatoire, sous impusion du ministère de Education et du ministère chargé de Enfance, et sous es conditions suivantes : penser a généraisation dans e cadre d une poitique d ensembe du Préscoaire c est-à-dire une poitique qui ne se imite pas à année Préparatoire mais incut aussi es enfants de 3 et 4 ans ; penser quantité et quaité ensembe, car i n est pas concevabe de généraiser enseignement Préscoaire s i n est pas de quaité ; et mettre davantage encore accent sur es régions ruraes. S appuyer sur ensembe des acteurs opérant à un niveau oca, en particuier es coectivités ocaes. II) La quaité du système éducatif tunisien (y compris a quaité de offre) reste un défi très actue. Cette quaité doit être améiorée à tous es niveaux, en commençant par e niveau préscoaire, et en priviégiant notamment a transition entre e primaire et e coège. II.1) Le premier défi à reever pour augmenter a quaité de éducation est ceui de a formation des enseignants. A ce jour, a Tunisie ne possède pas de centre de formation pour ensembe des métiers de éducation. I est indispensabe qu une poitique de formation des enseignants ambitieuse soit éaborée, en distinguant bien es compétences attendues des enseignants / éducateurs dans chacun des niveaux. Les critères de recrutement des enseignants doivent aussi être révisés. Le métier d enseignant ne s improvise nuement et exige des compétences spécifiques d ordre pédagogique. La baance existant actueement entre quaifications (dans une optique de vaorisation du métier d enseignant, via exigence de posséder une maîtrise) et compétences enseignantes (dans une optique d exercice du métier d enseignant) est déséquiibrée et doit être repensée au profit du deuxième pôe. 4 Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

17 II.2) Le deuxième défi consiste à se donner es moyens d un enseignement qui pace éève au centre des apprentissages. La réforme introduite dans e miieu des années quatre-vingt-dix faisant appe à approche par compétences témoignait d une voonté d améioration du système d enseignement dans e sens de pus d efficacité, de quaité et d équité. Sur e fond, cette réforme était très pertinente mais ee ne s est pas donné es moyens de ses ambitions. En particuier pour e travai par cyce d apprentissage impiquant des sessions de remédiation ainsi que des moments d évauations formatives puis certificatives qui permettent d évauer a mesure dans aquee éève a intégré es compétences requises. C est pourquoi, ce n est pas sur e redépoiement d une poitique de redoubement qu i faut mettre accent : on se tromperait aors de débat. I faut putôt mettre accent sur e déveoppement d un système d évauation des acquis des éèves, qui se base sur a résoution de situations compexes et concrètes, afin de favoriser au maximum expoitation des ressources dans intérêt des éèves. Un te système d évauation suppose, en amont, que des situations compexes soient travaiées avec es éèves en casse. I faut aussi renforcer de manière décisive es cours de remédiation au bénéfice des éèves en difficuté. II.3) Le troisième défi à reever est ceui de a révision et de uniformisation des programmes. Les différents niveaux doivent diaoguer en vue d instaurer une certaine cohérence entre es différents programmes. Le cadre administratif reativement coisonné doit être surmonté par un groupe de piotage mis en pace pour superviser a révision des programmes (matières ittéraires, sciences humaines ) afin d assurer une continuité entre es différents cyces d enseignement. II.4) Le quatrième défi se jouant à un niveau pus oca touche a quaité de a vie scoaire au sein de chaque étabissement. Dans a veine du décret de 2004, i faut renforcer a dimension «offre scoaire» en intégrant des activités socio-cuturees, sportives et civiques. L étude sur accompagnement scoaire recommande par exempe d intégrer, au sein même du temps scoaire, tant es devoirs que es activités cuturees et sportives en es articuant avec es apprentissages, et d en définir a contribution en référence au soce de compétences cibé pour chaque niveau. Eaborer un projet cuture et sportif intégré fait aussi partie des actions à réaiser en vue d améiorer e cadre de vie scoaire, pour que ceui-ci soit perçu de façon positive et stimuante par es éèves. II.5) Le cinquième défi se joue sur a quaité de offre. Dans a Tunisie d aujourd hui, a quaité des infrastructures et des équipements reste variabe, y compris parfois au niveau des équipements de base (atrines, eau potabe, routes goudronnées ), ce qui ne peut être toéré. La question du transport scoaire se pose de façon ancinante dans es régions ruraes et doit être régée en mettant sur pied une offre de transport adaptée à chaque environnement oca, à exempe du partenariat réaisé par e MAFF avec une association ocae autour de a mise en circuation d un bus gratuit pour es enfants sur e chemin de écoe. La piste des cantines scoaires doit aussi être exporée, car aimentation est primordiae tant pour e bien-être que pour a concentration de éève. II.6) On pointera aussi e fait que enseignement technique devrait faire objet d une attention particuière en revaorisant e programme et en introduisant une dimension pratique compémentaire à a dimension théorique, voire en proposant aux jeunes une possibiité d aternance enseignement/travai (e travai étant rémunéré et sous forme de stage) afin de es confronter au marché de empoi, tout en eur donnant a possibiité de poursuivre eur scoarité. II.7) De manière transversae, pour toutes es réformes futures, a igne d horizon doit être cee de standards de quaité rigoureux, mais aussi équitabes. L équité signifie qu on préfère donner davantage de chances de progresser aux pus faibes que de faire réussir haut a main es pus forts. Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés 5

18 Choisir équité passe par une attention particuière aux régions es pus défavorisées, en particuier es miieux ruraux qui enregistrent des taux de scoarisation pus bas que es miieux urbains. C est surtout e cas dans e Préscoaire et dans es Coèges et Lycées. En d autres termes, idée d accorder des moyens sur a base d une discrimination positive est intéressante, pour peu que cea se fasse sur a base d une anayse préaabe des besoins. Cette anayse des besoins est centrae si on ne veut pas diapider es moyens. Choisir équité passe aussi par accorder une attention spécifique au groupe vunérabe que forment es enfants handicapés. La Tunisie a mis en œuvre depuis 10 ans une stratégie intégrative ambitieuse qui a toutefois révéé de nombreuses imites : manque de formation spécifique du personne, des structures non aménagées en conséquence, un manque criant de moyens Le pan rénové d incusion scoaire des enfants handicapés, en discussion à heure actuee, devra s appuyer argement sur évauation des pratiques précédentes dans es écoes intégratives afin de ne pas répéter es erreurs passées. I conviendrait en particuier de carifier ce qui est entendu par «enfant handicapé (éger)». Quees que soient es formues choisies, i convient que intégration de enfant handicapé ne devienne pas une finaité en soi mais reste bien un moyen au service du déveoppement et de épanouissement de enfant handicapé. Choisir équité passe aussi, nécessairement, par une mise en question du mythe de a casse ou de étabissement homogène. Loin de favoriser a quaité des apprentissages pour tous, regrouper es éèves par niveau intensifie es différences entre es éèves faibes et forts au détriment des premiers. A inverse, des études ont montré que enseignement donné dans des casses hétérogènes est tout aussi efficace, et qu i est même pus avantageux pour es éèves es pus faibes. L hétérogénéité permet par aieurs de réduire a compétition au profit de a compréhension. Si objectif de écoe est, entre autres missions, de renforcer ouverture sur a civiisation universee, comme e préconise artice 3 de a oi d orientation de 2002, on peut égitimement se demander si a compréhension de soi, des autres, du sens des matières enseignées, etc. peut être sacrifiée en faveur de a réussite qui dès ors se trouve vidée de son sens. Sur a base de ces enseignements, es recommandations spécifiques suivantes sont formuées : Initier un «Programme nationa de mise à niveau de infrastructure scoaire» (PNMANIS). En 2014, écoe pubique tunisienne doit reféter une image digne des enfants du pays. Si a participation de a société civie est une piste intéressante, ee ne peut en aucun cas se substituer aux missions qui incombent à autorité pubique. I est suggéré qu en espace de 5 ans, ensembe des écoes, des Coèges et des Lycées soient aux normes tunisiennes d équipement. Cea nécessite : i) une définition des normes ; ii) une cartographie exhaustive de état des infrastructures ; iii) éaboration d un business pan de PNMANIS. Revoir en profondeur e système d évauation des acquis des éèves en se basant sur a résoution de situations compexes et en renforçant es cours de remédiation. Repenser une poitique ambitieuse de formation des enseignants et revoir es critères de eur recrutement au profit notamment des compétences pédagogiques des enseignants recrutés afin de préparer (et vaoriser) davantage à a compexité d exercer e métier d enseignant. Instaurer une cohérence entre es programmes des différents cyces d enseignement en es réformant, voire en uniformisant davantage eurs contenus. Poursuivre dans a voie du décret de 2004 reatif à a vie scoaire en intégrant, au sein même du temps scoaire, tant es devoirs que es activités cuturees et sportives, en es articuant avec es apprentissages, et en définissant eur contribution en référence au soce de compétences cibé pour chaque niveau. Cea doit incure une réfexion sur comment moduer e temps scoaire seon certains paramètres sociaux et ocaux. 6 Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

19 Mettre accent sur a question du transport scoaire dans es régions ruraes, et sur a question des cantines scoaires dans es régions défavorisées. Revaoriser enseignement technique et penser à des formues d enseignement en aternance. Dans a mise sur pied du Pan rénové d incusion scoaire des enfants handicapés, qui devrait prendre a forme d un véritabe Pan intégré de prise en charge des enfants handicapés, veier à adopter des objectifs cairs, des responsabiités bien réparties, des indicateurs de performance, un mécanisme de suivi et de redevabiité. S appuyer argement sur évauation des pratiques précédentes. Pour toutes es réformes futures, avoir comme igne d horizon des standards de quaité rigoureux, mais aussi équitabes. L équité impique de porter une attention particuière aux régions. Ee impique aussi de mener une réfexion sur e mythe de efficacité de homogénéité des casses, et d initier, e cas échéant, des expériences piotes de casses hétérogènes, encadrées et bien outiées. III) La gouvernance du secteur de éducation doit être sensibement améiorée, de trois manières : 1) en renforçant e processus de décentraisation en cours, 2) en consoidant a coaboration horizontae entre es acteurs, à tous es niveaux ; et 3) en renforçant es moyens de connaissance de son système éducatif. III.1) La création des commissariats régionaux est considérée comme une avancée dans améioration de a gouvernance du système éducatif et donc de son efficacité mais ce processus ne se fait pas sans difficutés. D importantes imites subsistent encore : sur e pan du déveoppement des compétences au niveau régiona (comme, par exempe, a cuture de a panification stratégique), sur e pan budgétaire, etc. I faut répondre à ces imites en renforçant ces structures régionaes, afin qu ees se constituent en entités pus autonomes, avec des projets éducatifs spécifiques définis dans e cadre des orientations nationaes. Une des forces du processus de décentraisation est d accorder des moyens à des entités qui opèrent à une échee pus petite que échee nationae. Dans cette optique, on ne peut que recommander aux commissariats nouveement créés de creuser a piste d initiatives partenariaes avec des associations ocaes, dans e cadre de contrats cadres, autour d objectifs spécifiques tes que e transport scoaire, aide aux devoirs, es activités cuturees ou sportives, etc. Les associations disposent d une expertise et d une connaissance au niveau oca à expoiter, au cas par cas, dans e cadre de partenariats à construire autour d actions et d objectifs cairs, panifiés et budgétisés. Des projets mis en œuvre à échee ocae qui pus est, des projets intégrés permettent par aieurs de maximiser es chances d impact. III.2) La coordination entre acteurs doit être consoidée à tous es niveaux. Au niveau centraisé, a diversité des tutees ministériees dans pusieurs domaines e Préscoaire, e handicap, e domaine des droits de enfant engendre des probèmes de gouvernance qui ont des répercussions très concrètes sur e parcours de enfant. Au niveau oca a coordination entre es divers intervenants, issus de différents secteurs (médecins, enseignants, assistants sociaux, éducateurs spéciaisés, etc.), fait généraement défaut au sein des dispositifs mis en pace en faveur de aide aux enfants en difficuté. Cea est particuièrement frappant dans a probématique de a prise en charge des enfants handicapés, caractérisée par une péthore d acteurs. Cette mutipicité d intervenants pose a question du fonctionnement de a prise en charge de enfant, mais aussi cee de sa isibiité : pour es parents qui n en ont donc pas une ecture caire, et ne savent souvent pas à quee structure s adresser mais aussi pour es intervenants qui, souvent, n ont pas une vision précise de eurs missions ni même des moyens à disposition. En conséquence, es responsabiités de chacun sont diuées dans un ensembe aux contours fous, personne ne sachant vraiment où commence son rôe et où i s arrête. Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés 7

20 III.3) La Tunisie a un système de coecte d information et de production de données statistiques très avancé. Mais cette étude a mis en évidence e fait que e pays souffre encore de certaines insuffisances sur e pan des moyens de connaissance de son système éducatif au niveau des études, évauations, coecte des données sur des sujets tes que a quaité du Préscoaire, a transition Primaire-Coège, e travai des enfants (voir ci-dessous), intégration des enfants porteurs de handicap, etc. Sur ce pan, on ne peut que recommander a nécessité de davantage de mise en cohérence de ensembe du dispositif statistique existant dans e cadre d un système d information intégré s appuyant sur une batterie d indicateurs pertinents, afin d augmenter efficacité du piotage du système éducatif (voir notamment es indicateurs reatifs à a quaité de enseignement et portant sur es performances des éèves). I y a égaement nécessité de déveopper a cuture de a panification stratégique, d y consacrer des moyens, en particuier sur e pan de a mise en œuvre des mécanismes de suivi et d évauation aux niveaux oca et régiona. Parmi ces insuffisances, a question spécifique du travai des enfants reste peu étudiée en Tunisie. Pourtant cette probématique existe et se pose de manière différenciée seon es miieux et es régions, seon e sexe et seon e statut socio-économique de a famie de enfant. Les réponses à apporter seront donc, ees aussi, à différencier seon es cas. On ne peut que recommander a poursuite d une anayse pus documentée et pus fine de ce phénomène afin d en saisir es tenants et aboutissants, condition préaabe pour endiguer ce phénomène que a Tunisie s est engagée, au niveau internationa, à éradiquer. Sur a base de ces enseignements, es recommandations spécifiques suivantes sont formuées : Poursuivre e processus de décentraisation en octroyant es moyens nécessaires aux commissariats régionaux de éducation. Exporer es potentiaités que recèe a coaboration avec des acteurs opérant au niveau oca en vue de maximiser es chances d impact : coectivités ocaes, secteur associatif, opérateurs privés et ce dans différents secteurs, dont notamment e Préscoaire, a prise en charge des enfants handicapés et a prise en charge des enfants menacés. Intensifier es échanges d information et a coordination à tous es niveaux, afin que a mise en réseau définie sur papier trouve une effectivité sur e terrain, dans a pratique des intervenants, et apporte des réponses qui fassent sens pour enfant en difficuté. Le cas échéant, effectuer un travai de mise à pat des dispositifs existants de prise en charge de enfance (éducation, socia, justice ) en vue de es rationaiser. Organiser des sessions d information au niveau oca et / ou régiona pour es enseignants et es famies sur es différents dispositifs existants en faveur des éèves en difficuté (dans e cyce Primaire en particuier). Introduire davantage de mise en cohérence de ensembe du dispositif statistique existant dans e cadre d un système d information intégré s appuyant sur une batterie d indicateurs pertinents afin d augmenter efficacité du piotage du système éducatif. Rendre ce dispositif statistique transparent. A cette fin, i convient notamment d améiorer es EMIS et autres systèmes de coecte des données et de mettre à jour périodiquement es données OOSC. Déveopper a cuture de a panification stratégique et y consacrer des moyens, en particuier sur e pan de a mise en œuvre des mécanismes de suivi et d évauation aux niveaux oca et régiona. Dans e cadre de recherches futures (en coaboration éventuee avec e CNIPRE et e miieu universitaire), entreprendre une anayse pus documentée et pus fine du phénomène du travai des enfants afin d en saisir es tenants et aboutissants, condition préaabe pour endiguer ce phénomène que a Tunisie s est engagée, au niveau internationa, à éradiquer. 8 Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

21 1 Introduction 1.1 Situation générae de a Tunisie La généraisation de enseignement en Tunisie fait partie des priorités du gouvernement depuis indépendance. En 1958 déjà, a première oi de éducation jette es bases d un système éducatif gratuit, unifié et moderne visant a doube mission d ouverture et de formation des cadres de Etat. Dans e miieu des années quatre-vingt a généraisation de enseignement Primaire est déjà presque atteinte en comptant aors sur un taux net de scoarisation à 6 ans d environ 90%. Au cours de année scoaire a nouvee oi sur éducation introduit une durée aongée d enseignement aux niveaux Primaire et Secondaire, en passant d un cursus de douze ans à un tota de treize ans. Ee rend égaement obigatoire pour es enfants de six à seize ans d arriver à un niveau d instruction minima. La réforme est égaement accompagnée de pusieurs aménagements pédagogiques touchant e Primaire et e Secondaire au titre desques a formation initiae et continue des enseignants a pris une pace primordiae. De manière pus arge cette seconde réforme assigne au système d enseignement a mission de gratuité de écoe pour tous es enfants tunisiens sans distinction de sexe, de race ou de reigion. A peine cette nouvee réforme est-ee promuguée que e système éducatif tunisien est confronté à de nouveaux défis de quaité et d équité après avoir atteint es objectifs quantitatifs ( accès à écoe pour tous). En mettant en évidence es faibes performances des éèves, es évauations nationaes et es comparaisons internationaes mettent au jour a faibesse de efficacité du système éducatif de même que e grand décaage qui existe entre a réforme d une part et es réaités du terrain d autre part. C est notamment suite à ce constat aarmant que a Tunisie, dans un souci d améioration des acquis des éèves, adopte approche par compétences. Redonner sens aux apprentissages, décoisonner es savoirs, rendre éève pus actif dans a construction de ceux-ci, outier es enseignants afin qu is interviennent auprès des pus faibes tes sont es objectifs recherchés en vue d augmenter efficacité du système éducatif tunisien et de e rendre pus incusif et équitabe. A cette fin, es curricuums sont refondés et e système d évauation ainsi que a formation des enseignants sont réformés. C est aussi dans ce contexte qu est ancé e Programme d action sociae en miieu scoaire (PASS) ayant pour but de utter contre échec et abandon scoaire. I consiste en a mise en pace au sein des écoes de ceues d action sociae scoaire (CASS) composées d une équipe mutidiscipinaire qui intervient auprès des éèves rencontrant des difficutés d apprentissage ou vivant des situations pouvant entraver eur cursus scoaire. Queques temps pus tard, au début des années 2000, e Programme d éducation prioritaire (PEP) est créé dans une optique d équité. Basé sur une poitique de discrimination positive, i consiste en octroi de ressources humaines et matériees suppémentaires aux écoes qui enregistrent es taux de performance es pus bas. Tunisie rapport nationa sur es enfants non scoarisés 9

22 La deuxième réforme du système éducatif tunisien voit e jour avec a oi d orientation de éducation de Par cette oi, a Tunisie renforce acquisition de compétences au terme de enseignement de base et introduit une approche fondée sur es aptitudes dans e cursus scoaire. Les manues scoaires sont modifiés en conséquence. L importance des technoogies de information et de a communication dans e secteur éducatif est aussi souignée. Conformément à artice 2 de cette nouvee oi, éève est pacé au centre de action éducative et a tâche de écoe est désormais de former des citoyens qui apprennent à agir, à être et à vivre avec es autres. Témoin de ce paradigme, e concept de «vie scoaire» se concrétise dans un décret deux années pus tard, en tant que «cadre approprié pour e déveoppement de a personnaité de éève et de ses dons pour exercice du vivre ensembe et pour e déveoppement des reations éducatives». 1 Aux apprentissages sont coupés des programmes cutures, sociaux, sportifs et de oisir. La oi de 2002 souigne par aieurs une avancée décisive dans e secteur Préscoaire en inscrivant optique de généraisation de année Préparatoire dans e secteur pubic, dans un contexte de taux de couverture reativement faibe. Le taux net d admission à année Préparatoire des enfants âgés de 5 à 6 ans a toutefois sensibement augmenté avec es années passant de 65,3% en à 84,2% en L offre demeure cependant encore insuffisante et inégaement répartie sur e territoire. En 2013, 45,4% des écoes Primaires seuement accueient une année de Préparatoire. De pus e Préscoaire n est encore ni obigatoire, ni gratuit en Tunisie. Enfin, signe de ouverture du système éducatif tunisien et de sa voonté d offrir à tous es enfants a possibiité de suivre un cursus scoaire quee que soit eur condition, a Tunisie ance en 2003 e Programme nationa d Intégration Scoaire des Enfants Handicapés (ISEH). Basée sur une poitique d intégration progressive des enfants handicapés dans es écoes ordinaires, cette stratégie met en pace des écoes dites «intégratives», outiées pour accuei d enfants en situation de handicaps égers. Dix années pus tard cette poitique est en pein remaniement au profit d un Pan rénové d incusion scoaire qui vise à généraiser accuei des enfants handicapés à ensembe des étabissements. Ces décennies de déveoppement du secteur éducatif tunisien ont formé a carte scoaire actuee. Sur e pan de organisation du système d enseignement en Tunisie, âge de scoarisation obigatoire court de 6 à 16 ans. Le schéma ci-dessous synthétise organisation du système. Le système éducatif tunisien, gratuit pour tous es enfants en âge d être scoarisés, est structuré en 5 paiers : 1 L enseignement Préscoaire est composé : i) des jardins d enfants sous a tutee du ministère des Affaires de a femme et de a famie et appartenant soit au secteur privé soit aux associations spéciaisées soit aux coectivités ocaes (semi-étatiques) ; ii) des kouttebs, sous tutee du ministère des Affaires reigieuses ; iii) d une année Préparatoire (non obigatoire) à écoe de base pour es enfants âgés de 5 ans, dispensée dans es écoes tant pubiques que privées, mais sous tutee du ME. 1 Artice 1 du décret nº du 19 octobre Données du ME, annuaire statistique Moyen-Orient et Afrique du nord initiative mondiae en faveur des enfants non scoarisés

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