Arrêté du 5 août 2002 Guide de vérification des entrepôts en structure métallique en situation d incendie

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1 Centre Technique Industriel de la Construction Métallique Domaine de Saint-Paul 102, route de Limours F Saint-Rémy-lès-Chevreuse Cedex Tél : 33 (0) Fax : 33 (0) cticm@cticm.com Réérences Cticm SRI 05/78 CR/NB n Aaire CA Département : Incendie et Certiication Service : Recherche Incendie Tél : + 33 (0) Fax : + 33 (0) crenaud@cticm.com Client demandeur SCMF Réérences et date de commande Arrêté du 5 août 2002 Guide de vériication des entrepôts en structure métallique en situation d incendie Date Auteur(s) 7 juin 2006 Christophe RENAUD Indice de révision F Nombre de pages 54 Membre du Comité de Coordination des Centres de Recherche en mécanique / Siret : Code Na : 731Z Établissement certiié qualité ISO 9001 : 2000, le CTICM assure un suivi de chaque étude conormément à ses procédures qualité

2 SOMMAIRE 1 INTRODUCTION DOMAINE D APPLICATION Structure et compartimentage de l entrepôt Murs coupe-eu et éléments de açade COMPORTEMENT AU FEU DE LA STRUCTURE DES ENTREPÔTS Description générale Phase de poussée Phase de traction LES MODES DE RUINE À ÉVITER Ruine vers l extérieur Ruine en chaîne inter-cellules MÉTHODE DE VÉRIFICATION Généralités Entrepôt en structure métallique de type portique en proilés à âme pleine Phase de poussée : déplacement aux extrémités du compartiment Phase de traction : stabilité de la partie roide et déplacement à l extrémité du compartiment Structure métallique composée des poutres treillis et de poteaux en proilé H Phase de poussée : déplacement à l extrémité du compartiment Phase de traction : stabilité de la partie roide et déplacement à l extrémité du compartiment Principe d'application des méthodes de calcul DÉTAILS CONSTRUCTIFS Structure métallique de type portique en proilés laminés à chaud Murs CF perpendiculaires au sens porteur de la structure Murs CF parallèles au sens porteur de la structure Dispositions additionnelles pour les portiques à simple ne isolée Structure métallique composée de poutres treillis et de poteaux en H Murs CF perpendiculaires au sens porteur de la structure Murs CF parallèles au sens porteur de la structure RÉFÉRENCES ANNEXE A : ENTREPÔT EN STRUCTURE MÉTALLIQUE DE TYPE PORTIQUE EN PROFILÉS LAMINÉS À CHAUD PROCÉDURE DE CALCUL SIMPLIFIÉE POUR LA PHASE DE POUSSÉE ANNEXE B : STRUCTURE MÉTALLIQUE COMPOSÉE DES POUTRES TREILLIS ET DE POTEAUX EN PROFILÉ DE TYPE H MÉTHODE DE CALCUL POUR LA PHASE DE POUSSÉE B.1 Incendie dans un compartiment au milieu de l entrepôt B.1.1 Cas d une seule travée échauée (igure B-3) B.1.2 Cas de plusieurs travées échauées B.2 Incendie dans un compartiment à l extrémité de l entrepôt ANNEXE C : PROCÉDURE DE CALCUL DES RIGIDITÉS LATÉRALES DES PARTIES DE STRUCTURE RESTÉES FROIDES ANNEXE D : COEFFICIENT DE RÉDUCTION DES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DE L ACIER DE CONSTRUCTION (EC3-1-2) /54

3 ANNEXE E : QUELQUES RECOMMANDATIONS RELATIVES AU SYSTEME STATIQUE E.1 Eet thermique sur les éléments de constructions exposés au eu E.1.1 Eets réels de la dilatation E.1.2 Eets du gradient thermique E.2 Recommandations relatives au système statique E.2.1 Généralités E.2.2 Systèmes statiques à éviter E.2.3 Inluence de la protection incendie des seuls poteaux E.2.4 Incidence de la protection incendie des seules ermes E.2.5 Fermes métalliques reposant sur des voiles ou des murs porteurs E.2.6 Poteaux adossés ou incorporés dans les parois extérieures ANNEXE F : CALCUL DE L EPAISSEUR DE PROTECTION D UN POTEAU MÉTALLIQUE AU VOISINAGE D UN MUR COUPE-FEU /54

4 1 INTRODUCTION Les deux critères relatis au comportement structurel de l entrepôt (structure porteuse, açades, toiture et murs coupe-eu séparatis) qui doivent être vériiés pour satisaire les objectis de sécurité pour les personnes (occupants et personnels d intervention) en termes de comportement structurel, déinis dans l article 6 de l arrêté du 5 août 2002, sont : En cas d incendie se déclarant dans une des cellules de l entrepôt, sa structure ne doit pas s eondrer vers l extérieur. C est le critère dit de non-eondrement vers l extérieur. En cas d incendie se déclarant dans une des cellules de l entrepôt, la ruine de celle-ci ne doit pas entraîner la ruine des structures des cellules adjacentes. C est le critère dit de non-eondrement en chaîne La satisaction de ces critères sous-entend que les déplacements de la structure porteuse de l entrepôt n entraînent pas la ruine des éléments séparatis. L objecti du présent document est de ournir aux bureaux d études des règles de calcul simpliiées et des méthodes de calcul associées à des détails constructis permettant de vériier que le comportement au eu de la structure d un entrepôt en charpente métallique, en cas d incendie dans une des cellules, respecte les critères permettant de satisaire les objectis de sécurité pour les personnes (occupants et personnels d intervention) en termes de comportement structurel, déini dans l article 6 de l arrêté du 5 août DOMAINE D APPLICATION 2.1 Structure et compartimentage de l entrepôt Le présent document s applique aux entrepôts respectant les conditions suivantes : Entrepôts en structure métallique, soit de type portique en proilés standard laminés à chaud ou équivalent (de type PRS), soit composée de poutres treillis et de poteaux métalliques de type H laminés à chaud ou équivalents (de type PRS). Entrepôts compartimentés en une ou plusieurs cellules séparées par des murs coupe-eu, ces murs étant soit perpendiculaires au sens porteur de la structure, soit parallèles à cette direction (voir igure 2-1). La igure suivante montre des exemples de portiques et la localisation du oyer d incendie dans la cellule sinistrée. L incendie est considéré se généraliser à l ensemble de la cellule sinistrée. 4/54

5 Mur CF Mur CF Murs CF perpendiculaires au sens porteur de la structure Mur CF Mur CF Murs CF parallèles au sens porteur de la structure Figure 2-1 : Diérents cas des murs CF 5/54

6 2.2 Murs coupe-eu et éléments de açade La méthode de dimensionnement donnée ci-après s applique à tout type de mur coupe-eu, qu il soit en béton cellulaire, en béton armé, en parpaing, en bardage métallique avec isolant, en plaque de plâtre, en briques, ou construit avec tout autre matériau. Cependant, le mur doit être suisamment souple ou être attaché de manière appropriée pour rester compatible par rapport aux déplacements engendrés par la structure principale de l entrepôt, aussi bien en phase de poussée qu'en phase de traction de la cellule sinistrée. L utilisation des éléments de açade pour les entrepôts en structure métallique n est pas limitée. Cependant, quel que soit le type de açade adopté, son intégrité, sa compatibilité et son maintien par rapport au mouvement de la structure principale de l entrepôt doivent être assurés pour que l eondrement de ces éléments, s il y a lieu, se produise vers l intérieur de l entrepôt. Les açades autostables sont à proscrire dans la mesure où elles présentent toujours dans cette coniguration une tendance à la ruine vers l'extérieur par eet bilame. On ne les admettra que si leur comportement a été évalué par modèle de calcul avancé permettant la prise en compte des eets de second ordre, ou si leur structure porteuse est placée à l'extérieur, et donc suisamment protégée d'un échauement. 3 COMPORTEMENT AU FEU DE LA STRUCTURE DES ENTREPÔTS 3.1 Description générale Lorsqu une structure porteuse d un entrepôt est soumise à l incendie, son comportement mécanique peut être schématisé en deux phases distinctes (voir igure 3-1) : Au début de l incendie, l échauement de la structure demeure relativement aible et les caractéristiques mécaniques de l acier ne s aaiblissent pas ou très légèrement. Dans ce cas, la dilatation thermique de la structure de toiture induite par l augmentation de température se traduit, malgré un eet d empêchement partiel de dilatation généré par les parties roides de la structure, par un déplacement vers l extérieur de la cellule exposée au eu. Ce phénomène se poursuit jusqu à ce que les éléments de toiture concernés soient soumis à des phénomènes d instabilité ou de plastiication importante. Les éléments de toiture ont en général une inertie transversale très aible par rapport à l'inertie dans le plan vertical porteur. Ils sont en eet dimensionnés pour résister en lexion dans le plan vertical. En pratique, l'instabilité provoquée par un eort de compression lié à un bridage longitudinal se manieste rapidement. Une ois l apparition des premiers phénomènes d instabilité ou de plastiications importantes, la déormation de la structure de toiture sera ampliiée de manière importante par rapport à un comportement élastique. Par ailleurs, la montée en température de la structure continue d aaiblir les caractéristiques mécaniques de l acier, ce qui ait progresser la plastiication jusqu à la ruine. Les eorts transmis à la partie de structure non échauée passent progressivement d une orce de poussée à une orce de traction. Le déplacement latéral de la structure, à l extrémité du compartiment, change également d orientation en passant progressivement d une situation d écartement à une situation de rapprochement. Dans la suite de ce document, ces deux phases sont nommées respectivement phase de poussée et phase de traction. 6/54

7 Condition d échauement Déormée à roid de la structure Déormée en phase de poussée Déormée au début de la phase de traction Déormée en in de la phase de traction Figure 3-1 : Comportement au eu de la charpente métallique d entrepôt Ce comportement est également illustré par la igure 3-2 qui donne le déplacement latéral à diérents instants au niveau de la toiture, à l extrémité de la charpente métallique d un entrepôt. Le déplacement latéral en phase de poussée est largement inérieur à celui en phase de traction. Cependant, ce déplacement peut s élever, par exemple, pour une cellule de 30 m de portée, à plusieurs dizaines de centimètres, et donc causer des désordres au niveau de la açade ou de l'élément séparati si celui-ci n est pas suisamment ductile ou n'est pas correctement attaché. 7/54

8 F, δ Déplacement latéral 0 Temps Eort axial Phase de poussée Phase de traction Figure 3-2 : Déplacement latéral et eort à l extrémité de la charpente métallique d un entrepôt au cours d'un incendie 3.2 Phase de poussée En phase de poussée, la partie échauée de la structure se comporte principalement de manière élastique. On observe notamment : Une augmentation progressive, sous l eet de la chaleur, des déplacements latéraux aux extrémités du compartiment incendié, vers l'extérieur de la cellule en eu, et ce depuis le début de l échauement. Une augmentation progressive de l eort de compression dans la structure porteuse de toiture, et ce depuis le début de l échauement. Cet accroissement de l eort de compression est dû à la "réponse" des parties non échauées de la structure à l'eet de dilatation thermique de la structure porteuse de toiture échauée. Il est par conséquent proportionnel à la rigidité des autres parties de structure. La in de cette phase intervient lorsque les éléments de la structure de toiture lambent ou déversent sous l'eort de compression qui s'ajoute à la sollicitation de lexion. La durée de cette phase dépend de la coniguration de la structure de toiture ainsi que de son état d échauement. 3.3 Phase de traction La structure porteuse de toiture passe rapidement d'un état principal de compression à un état de traction. On observe principalement que : Dès le début de cette phase, les extrémités du compartiment incendié se dirigent rapidement vers l'intérieur de la cellule sinistrée.. Soumise alors principalement à la traction, la structure de toiture a désormais une déormée de type chaînette. Les déplacements latéraux aux extrémités du compartiment incendié et l eort de traction passent chacun par un maximum. En phase inale, la structure se couche vers l'intérieur de la cellule sinistrée. 8/54

9 4 LES MODES DE RUINE À ÉVITER L objecti recherché étant le non eondrement en chaîne et la ruine vers l intérieur, il est donc nécessaire d identiier les conditions dans lesquelles il peut ne pas être atteint. 4.1 Ruine vers l extérieur L eondrement vers l extérieur de l entrepôt doit être considéré à la ois au niveau de la structure porteuse et au niveau des parois périphériques. Dans tous les cas, il aut éviter que la structure porteuse (structure principale) tombe vers l extérieur. Les études sur la base de calculs avancés montrent que ce mode de ruine au niveau de la structure porteuse ne se présente pas dans le plan des portiques pour les entrepôts en structure métallique de dimensions courantes, excepté les portiques à simple ne avec un rapport hauteur/portée dépassant la valeur 0,40. Dans ce cas, des dispositions constructives supplémentaires (voir 6.1.3) devront être mises en œuvre en pied de poteau pour éviter ce mode de ruine. Pour les autres cas de portique, la ruine initiale des poutres en toiture (constituée des poutres) conduit généralement à l eondrement des poteaux vers l intérieur de la cellule. Par contre, en ce qui concerne la ruine vers l extérieur de l entrepôt dans la direction hors-plan des portiques, le schéma constructi, et principalement les schémas de stabilité, doivent être conçus de manière appropriée pour permettre d éviter ce mode de ruine. Par ailleurs, en phase de poussée, bien que la structure principale ne se ruine pas vers l extérieur, elle se déplace touteois vers l extérieur avant de s eondrer vers l intérieur. Dans ce cas, les parois périphériques doivent pouvoir tout d abord absorber ce mouvement vers l extérieur et ensuite, soit rester stables de manière autonome, soit rester solidaires de la structure porteuse lorsque celle-ci s eondre vers l intérieur de l entrepôt. 9/54

10 Risque d eondrement A éviter Risque de ruine des éléments de açade vers l extérieur en phase de poussée Risque d eondrement A éviter Risque de ruine des éléments de açade vers l extérieur en phase de traction Conorme Non eondrement vers l extérieur en phase de poussée Conorme Non eondrement vers l extérieur en phase de traction Figure 4-1 : Risque de ruine des éléments de açade vers l extérieur 4.2 Ruine en chaîne inter-cellules La ruine en chaîne inter-cellules peut se produire par suite de : L eondrement de la partie de structure roide en raison d une insuisance de résistance de celle-ci aux actions horizontales (voir igure 4-2) ; Ainsi, la prise en compte de ces modes de ruine en chaîne nécessite de vériier en premier lieu au niveau structural la capacité de résistance à l état limite ultime (combinaison accidentelle) de la partie de structure restée roide. 10/54

11 Phase de poussée Phase de traction Figure 4-2 : Risque de ruine en chaîne de la structure porteuse L endommagement et la destruction des éléments séparatis pouvant conduire à la propagation du eu vers la cellule voisine non sinistrée. Ceci peut se produire en raison, d une résistance au eu insuisante de ces éléments, ou d un mouvement excessi et incompatible de la structure porteuse alors que celle-ci ne présente pas elle-même de problème de stabilité (voir igure 4-3). Il reste ensuite à vériier l objecti de sécurité relati à un comportement de la structure au voisinage d'un élément de compartimentage qui consiste à examiner que les déplacements de la structure porteuse en contact avec cet élément de compartimentage sont compatibles avec les déplacements admissibles par ce dernier pour qu'il puisse continuer à assurer sa onction coupeeu. Il est certain que la satisaction de ce critère de conservation des qualités coupe-eu des éléments de compartimentage permet de remplir l objecti de non-eondrement en chaîne de la cellule sinistrée vers les cellules voisines séparées par ces éléments de compartimentage. Le phénomène de ruine en chaîne inter-cellules n'est évidemment à examiner que lorsque les structures de deux cellules voisines sont attachées entre elles. Il n'est pas à envisager si la conception du mur séparati autorise une séparation des structures qui s'aaissent sans mettre en danger la onction du mur et la stabilité des structures roides voisines. Il suit dans cette situation de vériier l'occurrence d'un mode de ruine acceptable vers l'intérieur de la cellule sinistrée 11/54

12 Incompatible Ruine des éléments séparatis en phase de poussée Incompatible Ruine des éléments séparatis en phase de traction Conorme Non-eondrement en chaîne en phase de poussée Conorme Non-eondrement en chaîne en phase de traction Figure 4-3 : Risque de ruine en chaîne par endommagement des murs de séparation 5 MÉTHODE DE VÉRIFICATION 5.1 Généralités Les modes de ruine des entrepôts sont liés non seulement à la résistance de la partie de structure roide, en particulier en phase de traction, et à la résistance de la partie de structure soumise directement au eu, mais aussi aux déplacements à l extrémité du compartiment. Ce critère peut s'avérer primordial pour évaluer la tenue au eu des éléments de séparation (par exemple murs CF) et des parois périphériques ; la méthode de dimensionnement pour les entrepôts en structure métallique doit pouvoir, d une part vériier la stabilité de la partie de structure roide sous l eet de la ruine de la partie de structure échauée, et d autre part estimer les déplacements engendrés à l extrémité du compartiment à la ois au cours de la phase de poussée et au cours de la phase de traction. Ces calculs s'opèrent sur les structures roides. Ils peuvent donc être menés à bien à l'aide des outils classiques de calcul des structures, à condition de pouvoir évaluer les eorts engendrés par le comportement des structures sinistrées. Nous donnons dans la suite des méthodes permettant une évaluation sécuritaire de ces eorts. Nous diérencions deux types de structures métalliques d entrepôt, à savoir : type portique composé de proilés en I ou en H laminés à chaud ou de type PRS, charpente composée de poutres treillis et de poteaux en proilés de type H, I ou PRS. 12/54

13 Des méthodes de dimensionnement simples à utiliser, plaçant en sécurité, sont données dans la partie principale de ce document. Des méthodes de dimensionnement plus précises, donc moins simples d utilisation, sont données dans les annexes. Il est à noter que des méthodes analogues aux premières, mais moins précises, sont recommandées dans la norme américaine NFPA 221 [9] L'annexe A propose une méthode de calcul en phase de poussée pour les entrepôts métalliques de type portique en proilés laminés à chaud, aisant appel à un logiciel de calcul en élasticité. L'annexe B donne une méthode de calcul en phase de poussée pour les entrepôts composés de poutres treillis et de poteaux en proilés de type H ou I. Par ailleurs, les méthodes de calcul avancées [1, 5 et 10], de type outil numérique aux éléments inis à température élevée, qui ont déjà été utilisées pour valider les méthodes données ci-dessus, peuvent être également utilisées pour permettre de vériier le comportement au eu de la structure des entrepôts. 5.2 Entrepôt en structure métallique de type portique en proilés à âme pleine La méthode de dimensionnement donnée ici ne concerne que les cas où le mur coupe eu est perpendiculaire au portique de la charpente métallique. Lorsque le mur coupe-eu est parallèle au portique, les risques de ruine vers l extérieur et de ruine en chaîne pour ce type d entrepôt peuvent être simplement évités en respectant les détails constructis proposés au chapitre Phase de poussée : déplacement aux extrémités du compartiment En phase de poussée, le seul critère de perormance à vériier concerne les déplacements latéraux induits aux extrémités du compartiment. Deux cas de igure se présentent, à savoir : 1. Incendie dans un compartiment au milieu de l entrepôt 2. Incendie dans un compartiment à l extrémité de l entrepôt Cas 1 : Cellule en eu au milieu d un entrepôt δ δ 1 2 m 1 = 1 n = 1 m 2 = 2 Figure 5-1 : Feu dans une cellule au milieu d un entrepôt Lorsque l incendie se produit dans un compartiment au milieu d un entrepôt, les déplacements δ i [m] induits aux extrémités du compartiment (voir igure 5-1) peuvent être obtenus de la manière suivante : où c pnql δ i = (5.1) K i c p est un coeicient empirique (onction de la pente de la toiture) donné par le tableau 5-1. Pour des valeurs intermédiaires de pente, on peut interpoler linéairement ; Pente de la toiture c p 0% 1,19 5% 1,16 10% 1,10 Tableau /54

14 n est le nombre de travées de la cellule en eu. Le nombre de travées n à prendre en considération dans le dimensionnement est limité à 2, même si le nombre total de travées dans la cellule soumise au eu est supérieur à 2; m i est le nombre de travées des cellules roides avoisinantes ; q G+0, 2Sn = est la charge linéique sur toiture [N/m] (égale à la charge suracique multipliée par l'espacement des portiques) appliquée sur la traverse et calculée en situation d incendie (avec G est la charge permanente incluant le poids propre de la charpente et les surcharges d'équipement et S n est la charge de neige) ; l est la portée de la travée [m]; les K i sont les rigidités latérales équivalentes de la charpente métallique des deux cellules roides [N/m]. Dans la relation (5-1), le produit c p.n.q.l représente l'eort engendré au point d'ancrage de l'élément considéré par la masse qu'il porte et qui s'eondre. Dans la pratique, surtout pour les portiques métalliques irréguliers, les déplacements seront calculés directement à l aide des logiciels habituels de calcul de structure (voir Annexe C). Pour les portiques métalliques réguliers (portée constante, même type de proilé métallique d une travée à l autre), la rigidité latérale équivalente K i peut être calculée de manière approximative en onction du nombre de travées à l aide des relations suivantes : Pour m = 1 : avec : i Ki = k (5.2) 12EIc k = α α (h + ) [N/m], et I b h + α = (5.3) I l c où : h est la hauteur du portique [m] ; est le aîtage [m] ; l est la portée de la travée [m] ; Ib est le moment d inertie de lexion de la poutre [m 4 ] ; Ic est le moment d inertie de lexion des poteaux [m 4 ] ; E est le module d élasticité de l acier [N/m²] ; Pour m 2 : i Ki= ck avec m c = 1+ i 2 2α α i= 2 i (5.4) I c I b h l l m i =2 Figure 5-2 : Déinition des paramètres des parties roides 14/54

15 Cas 2 : Cellule en eu à l extrémité d un entrepôt δ δ 1 2 n = 1 m 2 = 3 Figure 5-3 : Feu dans une cellule à l extrémité de l entrepôt Lorsque l incendie se produit dans un compartiment à l extrémité d un entrepôt (voir igure 5-3), les déplacements latéraux δ i induits aux extrémités du compartiment peuvent être obtenus de la manière suivante : K t δ i = nc thl (5.5) K i où : K t K1K 2 = K1 + K 2, avec K 1 et K 2 les rigidités équivalentes pour les déplacements latéraux δ 1 et δ 2 du portique métallique (voir igure 5-3). l est la longueur de la portée [m] ; n est le nombre de travées de la cellule échauée ; c th est une valeur oraitaire déinie selon le tableau 5-2. Pour des valeurs intermédiaires de pente, on peut interpoler linéairement ; Pente de la toiture c th 0% 0,01 5% 0,011 10% 0,015 Tableau 5-2 La valeur de K 1 est déinie comme la rigidité de la cellule soumise à l incendie et peut être obtenue comme suit : Lorsque le nombre de travées de la cellule en eu «n» égale 1, K1 = 0, 065k, avec k tel que déini par la relation (5.3) ; Lorsque le nombre de travées de la cellule en eu «n» égale 2, K = 1 0, 13k ; Lorsque le nombre de travées de la cellule en eu «n» est supérieur à 2, K = 1 0, 13ck, avec k tel que déini par la relation (5.3) et c calculé à partir de la relation (5.4) avec m = n - 1. La valeur de K 2 est déinie comme la rigidité latérale de la partie de structure roide. Elle peut être calculée à partir de la relation (5.2) ou (5.4) ou encore à l aide d un logiciel classique de calcul de structure (voir Annexe C). Les déplacements ainsi obtenus permettent de vériier que les éléments de açade et les éléments séparatis sont compatibles avec les déplacements induits aux extrémités de la cellule soumise à l incendie ain d éviter la ruine vers l extérieur et la ruine en chaîne des cellules d un entrepôt. 15/54

16 5.2.2 Phase de traction : stabilité de la partie roide et déplacement à l extrémité du compartiment Par rapport à la phase de poussée, durant la phase de traction, il aut vériier non seulement les déplacements aux extrémités de la cellule sinistrée par l incendie mais aussi la stabilité des cellules restées roides. La orce de traction générée par la ruine de la cellule soumise à l incendie demeure le paramètre déterminant pour vériier la perormance de la charpente métallique d un entrepôt vis-à-vis de la ruine en chaîne. On peut également se trouver devant deux situations diérentes, à savoir : 1. Incendie dans un compartiment au milieu d un entrepôt 2. Incendie dans un compartiment à l extrémité d un entrepôt Cas 1 : Cellule en eu au milieu d un entrepôt Lorsque l incendie se produit dans un compartiment au milieu d un entrepôt, la orce de traction F horizontale aux extrémités du compartiment (voir igure 5-1) peut être obtenue de la manière suivante : F c p nql = (5.6) Les diérents paramètres de la relation précédente sont identiques à ceux explicités pour la phase de poussée (voir relation 5.1). Il convient de souligner que le nombre de travées «n» à prendre en considération ne doit pas dépasser 2, même si le nombre de travées de la cellule soumise à l incendie est supérieur à 2. Cas 2 : Cellule en eu à l extrémité d un entrepôt Lorsque l incendie se produit dans un compartiment à l extrémité d un entrepôt (voir igure 5-3), la orce de traction horizontale F induite à l extrémité de la cellule voisine du même entrepôt peut être obtenue de la manière suivante : Pour n = 1 : F = 0,5c ql (5.7) p Pour n 2 : F = c ql (5.8) p La orce de traction ainsi obtenue doit être utilisée pour vériier non seulement la bonne tenue mécanique de la structure métallique des cellules voisines non impliquées dans l incendie, mais aussi la condition de compatibilité de déplacement entre les éléments séparatis et la structure métallique. Une ois l eort de traction déterminé, les déplacements maximums δ max, i induits en tête des poteaux supports des éléments de compartimentage peuvent être calculés de la manière suivante ; δ max, i =F / Ki (5.9) où K i est la rigidité latérale de la partie de structure roide considérée. Elle peut être calculée à partir de la relation (5.2) où à l aide d un logiciel de calcul de structure (voir Annexe C). 5.3 Structure métallique composée des poutres treillis et de poteaux en proilé H La méthode de dimensionnement donnée ici ne concerne que les cas où le mur coupe eu est perpendiculaire au portique de la charpente métallique. Lorsque le mur coupe-eu est parallèle au portique, les risques de ruine vers l extérieur et de ruine en chaîne pour ce type d entrepôt peuvent être simplement évités en respectant les détails constructis proposés au chapitre 6. 16/54

17 5.3.1 Phase de poussée : déplacement à l extrémité du compartiment En phase de poussée, la vériication du comportement en eu des portiques de type treillis vis-à-vis des objectis ixés nécessite seulement d évaluer les déplacements maximaux aux extrémités du compartiment. Les déplacements induits en tête des poteaux situés aux extrémités de la cellule sinistrée peuvent être obtenus à l aide de la relation suivante : δ i n K t = 0,009.. l i. (5.10) K i i = 1 où l i est la portée de la travée i soumise au eu [m] ; n est le nombre de travées en eu ; K K K 1 2 t = [N/m], avec 1 K1 + K2 latéraux δ 1 et δ 2 de la structure (voir igure 5.4). K et K 2 les rigidités équivalentes pour les déplacements Il convient de noter que les rigidités latérales équivalentes de la charpente métallique des parties de structure restées roides doivent être déterminées à l aide d un logiciel classique de calcul de structure. δ 1 n travées échauées, K 1 δ 2 m travées roides, 2 K Elément de compartimentage l1 l n La valeur de K 2 est déinie comme la rigidité latérale de la partie de structure roide. La valeur de K 1 est la rigidité de la cellule soumise à l incendie qui peut être approchée par : Si n=1, K 1= 0, 2K2 et δ 1 = 0,0075. l, δ 2 = 0,0015. l n 1 i = 1 Si n 2, K 1= 0, 3K2 et δ = 0,007. l., δ = 0,002. l. i n 2 i = 1 a) Feu dans une cellule à l extrémité de l entrepôt i m 1 travées roides, K 1 δ 1 2 n travées échauées m 2 travées roides, 2 δ K Elément séparati Elément séparati l1 l n Les valeurs de K1 et K 2 sont déinies comme les rigidité latérales des parties de structure roide. b) Feu dans une cellule au milieu de l entrepôt Figure 5-4 : Déinition des rigidités équivalentes K1 et K 2 17/54

18 5.3.2 Phase de traction : stabilité de la partie roide et déplacement à l extrémité du compartiment Au cours de la phase de ruine, les membrures horizontales des poutres treillis échauées passent d un état de compression à un état de traction simple. Elles présentent alors un comportement de type chaînette soumise à une charge linéaire uniorme [2, 3]. Dans le cas d une seule travée échauée située au milieu de l entrepôt (igure 5-5), la orce de traction horizontale appliquée aux extrémités du compartiment peut être obtenue de la manière suivante : F = c.q.l (5.11) p où : q G+0, 2Sn = est la charge linéique sur toiture [Nm -1 ] (égale à la charge suracique multipliée par l'espacement des portiques) appliquée sur la traverse et calculée en situation d incendie (avec G la charge permanente incluant le poids propre de la charpente et les surcharges d'équipement et S n est la charge de neige) ; l est la portée de la travée [m] ; c p est un coeicient pris égal à 1,45 ; F,δ max F,δ max Elément séparati Elément séparati K 1 K 2 H l Figure 5-5 : Feu dans une cellule au milieu d un entrepôt Une ois l eort maximum déterminé, les déplacements δ max, i en tête des poteaux supports des éléments de compartimentage peuvent être calculés de la manière habituelle ; δ max, i =F / Ki (5.12) où K i est la rigidité latérale de la partie de structure roide considérée. Pour les cas de compartimentage diérents : plusieurs travées échauées ; travées de rives échauées, Les déplacements en tête des poteaux supports des éléments de compartimentage et les eorts transmis aux parties de structure restées roides peuvent être déterminés en appliquant les relations précédentes à la (ou les) travée(s) échauée(s) contiguë(s) aux cellules non sinistrées comme indiqué igure /54

19 F,δ max H K H l 1 travée échauée F = 1, 45ql et δ max=f/ K F,δ max H K H l1 l n l n n travées échauées F = 1,45ql n et max=f/ K δ a) Feu dans une cellule à l extrémité de l entrepôt F 1,δ 1,max H H K 1 l1 F 2,δ 2,max l1 l n H H n travées échauées K 2 l n F 1= 1, 45ql1 et δ 1,max=F1 /K1 F2= 1,45ql n et δ 2,max=F2 /K2 a) Feu dans une cellule au milieu de l entrepôt Figure 5-6 : Déplacements et eorts transmis aux parties de structure roides 5.4 Principe d'application des méthodes de calcul Le principe d application des méthodes de calcul données dans le présent document est présenté sur les igures 5-7 à Le tableau 5-3 présente une synthèse des types de méthodes qui sont disponibles pour les entrepôts métalliques. 19/54

20 Moyen de calcul Portique en proilés laminés à chaud Portique avec treillis Régulier Irrégulier Régulier Irrégulier Complexité Règles de calcul simpliiées disponible 5.2 aible Règles de calcul simpliiées + logiciel RDM (*) disponible 5.2 disponible 5.2 disponible 5.3 disponible 5.3 aible Procédure de calcul + EC logiciel RDM (*) disponible Annexe B disponible Annexe B moyenne Logiciel RDM + EC3-1-2 (*) (**) disponible Annexe A disponible Annexe A moyenne Modèles de calcul avancés disponible disponible disponible disponible élevée (*) Résistance des matériaux, pour le calcul des rigidités des parties de structures "roides" (**) Résistance des matériaux, pour le calcul de la stabilité au eu de la structure "chaude" Tableau 5-3: Types de méthode pour la vériication des entrepôts métalliques 20/54

21 Entrepôt Vériication des modes de ruine Sélection scénario de eu (*) (voir igure 5-8) Phase de traction : Calcul des eorts de traction F i (voir igure 5-9) Vériications de la résistance ELU des parties roides de la charpente acier oui Phase de poussée et de traction : Calcul des déplacements de la structure métallique δ i (voir igure 5-10 et igure 5-11) Non Modiication de la charpente acier Non Vériications de compatibilité de déplacement charpente métallique et éléments séparatis charpente métallique et éléments de açade Non Modiication de la conception des éléments séparatis ou de açade pour satisaire la comptabilité des déplacements Oui Dispositions constructives en pied de poteaux Oui Portique à simple ne isolé non Oui Fin de vériication (*) pour tous les scénarios possibles de eu de compartiment Figure 5-7 : Logigramme d application des méthodes de calcul 21/54

22 Mur CF Mur CF Cellule 1 Cellule 2 Cellule 3 Coniguration de l entrepôt : 5 travées et 3 cellules 3 scénarios d incendie possibles Scénario 1 : eu dans la cellule 1 Scénario 2 : eu dans la cellule 2 Scénario 3 : eu dans la cellule 3 Figure 5-8 : Déinition de scénarios d incendie en onction de la coniguration de l entrepôt Calcul des eorts de traction q = G + 0, 2S Cas de portique ( 5.2.2) Cas de poutre treillis ( 5.3.2) Pente de la toiture c p 0% 1,19 5% 1,16 10% 1,10 c p = 1,45 Cellule en eu n e Nombre Position de la cellule de travées extrémité milieu n = 1 0,5 1,0 n 2 1,0 2,0 n e = 1,0 F = c n p e ql (*) (*) l correspond à la portée de la travée de la cellule en eu Figure 5-9 : Logigramme pour le calcul de l eort de traction (voir et 5.3.2) 22/54

23 Cellule en eu Au milieu de l entrepôt : - K1 et K2 calculées par RDM A l extrémité de l entrepôt : Nombre de K 1 travées n = 1 0,2K 2 n 2 0,3K 2 - K2 calculées par RDM F K1K 2 = 0,009 n1l p K + K 1 2 n 1 : Nombre de travées échauées k 1 et k 2 sont les rigidités latérales aux extrémités de la cellule en eu Calcul des déplacements latéraux Portiques treillis c n ql Choix de l eort dimensionnant F t = p e (*) Pour le déplacement latéral vers l extérieur à l extrémité de l entrepôt, lorsque la cellule en eu se situe à l extrémité de l entrepôt: F = F p Pour les cellules voisines restant roides : F = max{ F p, F t } (*) l correspond à la portée de la travée de la cellule en eu δ = i F K i Figure 5-10 : Logigramme pour le calcul des déplacements Structure avec poutres treillis ( 5.3) Pente de la toiture cth 0% 0,01 5% 0,011 10% 0,015 Cellule en eu Au milieu de l entrepôt : - K1 et K2 calculées par RDM A l extrémité de l entrepôt : Nombre de K 1 travées n = 1 0,065 k n = 2 0,13 k n > 2 0,13 c.k - K2 calculées par RDM F c 1 2 p= th n1l 1+ K 2 n1 : Nombre de travées échauées K1 et K2 sont les rigidités latérales aux extrémités de la cellule en eu Calcul des déplacements latéraux Portiques standard K K K c n ql Choix de l eort dimensionnant F t = p e (*) Pour le déplacement latéral vers l extérieur à l extrémité de l entrepôt, lorsque la cellule en eu se situe à l extrémité de l entrepôt: F = F p Pour les cellules voisines restant roides : F = max{ F p, F t } (*) l correspond à la portée de la travée de la cellule en eu δ = i F K i Figure 5-11 : Logigramme pour le calcul des déplacements Structure en portique standard ( 5.2) 23/54

24 6 DÉTAILS CONSTRUCTIFS En plus de l'application des méthodes de vériication permettant de déterminer les déplacements et les eorts générés dans la structure métallique d'un entrepôt soumis à l'incendie, les détails constructis proposés dans le présent document contribuent à éviter les risques de ruine vers l'extérieur et d'eondrement en chaîne. 6.1 Structure métallique de type portique en proilés laminés à chaud Deux cas de igures se distinguent (voir igure 2-1) : Murs CF perpendiculaires au sens porteur de la structure ; Murs CF parallèles au sens porteur de la structure ; Murs CF perpendiculaires au sens porteur de la structure Dans les entrepôts en structure métallique, diérentes solutions pour les éléments séparatis peuvent être envisagées (voir igure 6-1), à savoir : Mur coupe-eu inséré entre les semelles des poteaux ; Mur coupe eu accolé à une semelle des poteaux ; Murs coupe-eu décalés par rapport à une ile de poteaux Solutions constructives au voisinage des éléments séparatis La nécessité d un comportement de la structure compatible avec la conservation du rôle des éléments séparatis (non propagation de l'incendie) pendant la durée exigée et l'absence de ruine en chaîne inter-cellules (stabilité des parties de structures roides), supposent implicitement que les poteaux au voisinage des éléments séparatis (qui peuvent être supports de ces éléments) soient stables au eu de degré au moins équivalent à celui des éléments séparatis. Ainsi, dans la plupart des cas, ces exigences conduiront à appliquer une protection sur les poteaux des portiques (voir igure 6-1). Certaines précisions sur le calcul de l'épaisseur de protection rapportée sur les poteaux sont données dans l'annexe F. Lorsque le mur coupe-eu est accolé à une semelle de poteau, ain d éviter le possible désordre généré par la ruine de la traverse au voisinage du mur coupe-eu, une protection contre l incendie de la traverse doit être mise en œuvre, côté mur, sur une longueur minimale de 200 mm au-delà du mur (voir igure 6-1b). L épaisseur de protection rapportée à la traverse peut être calculée oraitairement en considérant une section exposée sur quatre aces, pour une exposition au eu conventionnel d'une heure et un échauement limité à 500 C pour l'élément en question (traverse ou panne). En ait, le but recherché par cette protection est de décaler du mur la rotule plastique qui va se ormer à chaud. Lorsque le mur coupe-eu est inséré entre les semelles des poteaux (igure 6-1a), aucune protection contre l incendie des traverses n est nécessaire au voisinage des éléments séparatis. 24/54

25 pannes 200 mm Pannes traverse traverse poteau mur coupe eu Protection incendie Protection incendie mur CF Protection incendie poteau panne panne Traverse Mur coupe eu Traverse protégée panne panne Poteaux protégés Mur coupe eu Poteaux protégés Traverse a) Mur inséré entre les semelles des poteaux b) Mur accolé à une semelle des poteaux Figure 6-1 : Protection de la partie de structure au voisinage des éléments séparatis Stabilité longitudinale de la structure métallique L absence de ruine en chaîne et de ruine vers l extérieur dans le sens perpendiculaire aux portiques peut être satisaite à l aide d'une disposition adéquate des éléments assurant la stabilité longitudinale. Chaque cellule doit comporter ses propres palées de stabilité. On veillera en particulier (voir igure 6-2) : à mettre en œuvre aux deux extrémités d'un mur coupe eu un système de contreventement supplémentaire incendie qui doit être dimensionné pour résister à une charge latérale prise égale à 20 % de la charge normale du vent (pondération de la combinaison incendie) calculée pour une surace de pignon limitée à la largeur d une seule travée de portique (s=h l); à doubler de part et d autre d'un mur coupe-eu ou à protéger les systèmes de contreventement précédents. Touteois, dans chaque coniguration particulière, la déinition et la mise en œuvre des ces contreventements devront s eectuer sans perdre de vue leur rôle : assurer le contreventement de la structure en situation d incendie en cas de perte du système de contreventement principal d'une cellule sinistrée quelconque. Il audra donc s assurer éventuellement que le contreventement supplémentaire ne bride pas la structure pour les conditions normales d exploitation (variations thermiques à température ambiante). Par exemple, les assemblages d'un contreventement vertical auxiliaire possèdent un jeu de quelques centimètres autorisant un déplacement correspondant avant qu'il ne devienne eicace. Ce jeu correspond aux variations dimensionnelles attendues en service normal. 25/54

26 Mur CF Extrémité de l entrepôt Extrémité de l entrepôt Doublage du système de contreventement Contreventement en service normal Figure 6-2 : Système de contreventement à l extrémité longitudinale de l entrepôt Maintien des éléments de compartimentage et de açade à la structure métallique Ain de prévenir tout risque de disonctionnement des éléments de compartimentage (murs coupeeu) et éléments de açade par suite d un mouvement excessi de la structure métallique de l entrepôt, il est nécessaire de s assurer que ces éléments restent solidaires de la structure métallique, sau si l'on peut montrer qu'ils peuvent rester stables au cours de l'incendie. Une solution pour éviter tout risque d eondrement vers l extérieur des éléments de açade ou d'eondrement des éléments séparatis de l'entrepôt consiste à solidariser ces éléments avec les poteaux de la structure portante, au moyen de systèmes de ixation appropriés. Par exemple, des plats métalliques horizontaux ou des lisses uniormément réparties sur la hauteur du bâtiment, disposés de poteau à poteau, et séparés d une hauteur maximale de 3 m, pourraient être utilisés pour les éléments ayant une ductilité réduite de type mur en parpaing ou en brique (voir igure 6-3). Par ailleurs, les attaches mises en œuvre pour la ixation des éléments de compartimentage et de açade sur les poteaux doivent être dimensionnées pour résister aux eorts générés par le vent et par le poids propre des éléments séparatis sous l eet du déplacement latéral induit par la structure métallique de l entrepôt. Si ces ixations sont en acier et non protégées, elles doivent être dimensionnées à température normale pour résister chacune à l'eort d'arrachement suivant: F = W + 5.p. δ.d / n (5.14) i où: W est l'eort de vent non pondéré utilisé pour le dimensionnement à roid et appliqué à chaque ixation [N]; p est le poids propre du mur [N/m²]; d est l'espacement entre portiques [m]; n est le nombre total de ixations (uniormément reparties sur la hauteur); δ est le déplacement latéral induit par la structure métallique de l entrepôt [m]; i 26/54

27 3m Eléments de açade 3m mur CF 3m 3m Figure 6-3 : Détails constructis au voisinage des éléments séparatis Murs CF parallèles au sens porteur de la structure Diérentes conigurations de mur coupe-eu peuvent être envisagées : Mur coupe-eu dans l'épure de l ossature métallique ; Mur coupe eu accolé à l ossature métallique ; Murs coupe-eu décalés par rapport à une ile de poteaux; Ossature métallique au voisinage des éléments séparatis L exigence d un comportement de la structure métallique compatible avec la conservation du rôle des éléments séparatis (non propagation de l'incendie) et l'absence de ruine en chaîne intercellules (stabilité des parties de structure roides) conduisent à appliquer une protection rapportée sur les portiques (poteaux et traverses) avoisinant le mur coupe-eu (voir igure 6-4). Les éléments métalliques qui traversent un mur coupe-eu ne doivent aecter ni la stabilité du mur, ni le critère d'isolation thermique pour la perormance coupe-eu. Il est donc nécessaire d envisager des solutions ain que la ruine de la toiture au voisinage du mur coupe-eu n entraîne pas la détérioration du mur lors d un incendie. Par exemple, lorsque le mur coupe-eu est accolé à l ossature métallique et en présence d'un joint de dilatation du bâtiment à cet endroit, une solution consiste à mettre en œuvre à travers le mur des éléments de support rigides ixés sur les traverses (voir igure 6-4b). Dans le cas de pannes continues, une solution consiste à mettre en œuvre de part et d'autre du mur, une protection contre l incendie sur les pannes, sur une longueur minimale de 200 mm audelà du mur. L épaisseur de protection rapportée sur les pannes peut être oraitairement admise comme celle correspondant une durée d'exposition au eu conventionnel de 1 heure et un échauement limité à 500 C pour l'élément en question. En ait, le but recherché par cette protection est de décaler du mur la rotule plastique qui va se ormer à chaud. Tous les éléments supportés d un côté ou de l autre du mur doivent pouvoir se dilater et échapper à leurs supports sans provoquer de détérioration du mur. Si le mur séparati coupe eu n est pas à même d'encaisser les eorts induits par la dilatation des éléments supportés, des dispositions constructives doivent être mises en œuvre ain que ces éléments viennent au contact du mur. 27/54

28 pannes panne panne Traverse protégée élément de support rigide Traverse protégée Poteau protégé mur CF mur CF Poteau protégé Mur CF pannes Mur CF pannes Eléments rigides Traverse protégée Traverse protégée Poteaux protégés Poteaux protégés a) Mur coupe-eu aligné avec l ossature métallique b) Mur coupe eu accolé à l ossature métallique Figure 6-4 : Détails constructis de l'ossature métallique au voisinage d un mur CF Lorsque la paroi coupe-eu se trouve entre deux portiques, les éléments porteurs verticaux de cette paroi ne peuvent être sollicités en situation normale que par des pressions ou dépressions dues au vent. Il convient de ne pas perdre de vue que l'aaissement de la structure d'un côté ou de l'autre de la paroi va engendrer des charges verticales sur cette paroi. De ce ait, les éléments porteurs verticaux de cette paroi doivent être dimensionnés en conséquence pour la situation d'incendie compte tenu de l'exigence de résistance au eu Stabilité latérale de la structure métallique Lorsque les murs coupe-eu sont parallèles au sens porteur de la structure, il est nécessaire de mettre en œuvre dans chaque cellule un système de contreventement (vertical et horizontal en toiture) ain que la ruine d une cellule n entrave pas la stabilité d ensemble du bâtiment (igure 6-5). Chaque système de contreventement doit être dimensionné pour résister à une charge horizontale uniorme prise égale à : F=1,19 q (5.14) où q= G+0, 2Sn calculée en situation d incendie (avec G charge permanente et S n charge de neige) est la charge linéique [N/m] (égale à la charge suracique de toiture multipliée par l'espacement des portiques) appliquée sur la traverse pour chaque élément porteur de la structure assurant la continuité au travers du mur. Lorsque le mur coupe-eu est accolé à l ossature métallique, ces éléments de contreventement doivent être ixés, côté mur, le cas échéant, sur les éléments rigides mis en œuvre pour supporter les pannes. 28/54

29 La charge horizontale est à appliquer au droit de chaque noeud du treillis, et sera calculée pour tout élément traversant le mur. Système de contreventement Mur CF Figure 6-5 : Système de contreventement à l extrémité longitudinale de l entrepôt Dispositions additionnelles pour les portiques à simple ne isolée Les études paramétriques [6, 11, 12] eectuées à l'aide du modèle de calcul avancé SAFIR [5, 10] ont montré que la ruine pourrait se maniester vers l'extérieur dans le cas des entrepôts en portique à simple ne (igure 6-6). Dans une telle coniguration, le mode de ruine vers l'extérieur sera évité en donnant à l'assemblage du poteau sur sa ondation, ainsi qu'à la capacité de résistance de cette ondation, une résistance ultime à roid telle que la charge verticale correspondant à la situation accidentelle d'incendie puisse être reprise en concomitance avec un moment de lexion égal à 20 % du moment plastique ultime à roid du poteau. Portique à simple ne Mur coupe-eu h Portique à simple ne L Figure 6-6 : Entrepôts en portique à simple ne isolé 29/54

30 6.2 Structure métallique composée de poutres treillis et de poteaux en H Murs CF perpendiculaires au sens porteur de la structure Diérentes conigurations de mur coupe-eu peuvent être envisagées (igure 6-7) : Mur coupe-eu inséré entre les semelles des poteaux ; Mur coupe-eu accolé à une semelle des poteaux ; Protection de la partie de structure au voisinage des éléments séparatis L exigence d un comportement de la structure métallique compatible avec la conservation du rôle des éléments séparatis et l'exigence de non-eondrement en chaîne conduisent à appliquer une protection contre l incendie sur les poteaux avoisinant le mur coupe-eu. Certaines précisions sur le calcul de l'épaisseur de protection rapportée sur les poteaux sont données dans l'annexe F. Ain d éviter le possible désordre généré par la ruine de la poutre treillis au voisinage du mur coupe-eu, une protection contre l incendie de la poutre doit être mise en œuvre sur une longueur minimale prise égale à la distance séparant le mur du premier montant vertical, le montant compris (voir igure 6-7). Les épaisseurs de protection rapportée sur les éléments constitutis de la poutre treillis doivent être déterminées en considérant une section exposée : sur trois aces pour la membrure supérieure ; sur quatre aces pour la membrure inérieure, le montant vertical et la diagonale ; pour une durée d exposition au eu conventionnel d une heure et un échauement limité à 500 C. Protection incendie Poutre treillis Protection incendie Poutre treillis poteau Protection incendie mur coupe eu poteau Protection incendie a) Mur coupe-eu inséré entre les semelles des poteaux b) Mur coupe eu accolé à une semelle des poteaux Figure 6-7 : Détails constructis au voisinage d un mur CF Stabilité longitudinale de la structure métallique Les règles indiquées au s'appliquent Maintien des éléments de compartimentage à la structure métallique Les règles indiquées au s'appliquent Murs CF parallèles au sens porteur de la structure Diérentes solutions de mur coupe-eu peuvent être envisagées (igure 6-8) : 30/54

31 Mur coupe-eu inséré entre deux structures portantes et indépendantes ; Mur coupe eu accolé à l'ossature métallique Ossature métallique au voisinage des éléments séparatis panne corbeau panne panne 200 mm panne bracon Poutre treillis Protection incendie bracon Poutre treillis protégée Poteau mur CF Poteau mur CF Poteau protégé a) Mur coupe-eu inséré entre deux structures portantes et indépendantes b) Mur coupe eu accolé à l'ossature métallique Figure 6-8 : Détails constructis au voisinage d un mur CF Lorsque le mur coupe-eu est accolé à l'ossature métallique, l exigence d un comportement de la structure métallique compatible avec la conservation du rôle des éléments séparatis et l'exigence de non-eondrement en chaîne conduisent à appliquer une protection sur les portiques (poteaux et poutres treillis) avoisinant le mur coupe-eu. Lorsque le mur est inséré entre deux parties de structure, aucune protection contre l incendie des portiques n est nécessaire au voisinage des éléments séparatis (igure 6-8a). Les éléments métalliques qui traversent un mur coupe-eu ne doivent aecter ni la stabilité du mur, ni le critère d'isolation thermique pour la perormance coupe-eu. Il est donc nécessaire d envisager des solutions ain que la ruine de la toiture au voisinage du mur coupe-eu n entraîne pas la détérioration du mur lors d un incendie. Par exemple, pour un mur coupe-eu accolé à l ossature métallique, une solution consiste : Lorsque la structure porteuse de la toiture est constituée de pannes, à mettre en œuvre sur les pannes et les bracons côté mur, une protection contre l incendie du mur jusqu'à la jonction panne-bracon (voir igure 6-8b). Lorsque la structure porteuse de la toiture est constituée de poutres treillis, à mettre en œuvre sur les poutres treillis au voisinage du mur une protection contre l incendie sur une longueur minimale prise égale à la distance séparant le mur du premier montant vertical, le montant compris. Les épaisseurs de protection rapportée sur les éléments constitutis de la poutre treillis doivent être déterminées en considérant une section exposée : sur trois aces pour la membrure supérieure ; sur quatre aces pour la membrure inérieure, le montant vertical et la diagonale ; pour une durée d exposition au eu d une heure et un échauement limité à 500 C. Les épaisseurs de protection rapportée sur les pannes et les bracons doivent être déterminées en considérant une section exposée sur quatre aces pour une durée d exposition au eu conventionnel d une heure et un échauement limité à 500 C. 31/54

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