Etats généraux de l'industrie. Industries du luxe. Paris, le 24 décembre 2009

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Etats généraux de l'industrie. Industries du luxe. Paris, le 24 décembre 2009"

Transcription

1 Etats généraux de l'industrie Industries du luxe Paris, le 24 décembre

2 La France possède de nombreux atouts dont des leaders internationaux avec un savoir-faire mondialement reconnu Enjeux de la filière Diagnostic Enjeux de la filière Marché : Malgré une forte croissance depuis 2004, le marché du luxe, estimé à 157Mds en 2009, a été fortement frappé par la crise financière et la reprise sera progressive à partir de 2010 hormis les parfums et les cosmétiques, tous les segments verront une croissance négative en 2009 les ventes sont orientées à la baisse dans les principales zones de consommation de produits de luxe en 2009 France : La France possède de nombreux champions internationaux (LVMH, L Oréal produits de luxe, Gucci, Chanel, Hermès, Clarins, ) qui représente 60% du marché avec l Italie L Europe reste le berceau du luxe mondial avec la France qui possède des acteurs dans tous les domaines d activités hormis la joaillerie Les groupes français ont un chiffre d affaires avec une part significative hors de leurs frontières Marché : Poursuite du développement dans les pays émergents, et notamment BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) Nécessité d un retour important des flux touristiques afin de soutenir la demande locale France : Pérennisation du tissu entrepreneurial car aux cotés des groupes de taille mondiale, de très nombreuses entreprises assurent une production de choix Pérennisation de l emploi, de la formation et donc de la qualification des professionnels, garants du maintien de l excellence de la production, alliant tradition, innovation et créativité Transmission des savoir-faire, garants du maintien de la créativité du secteur, mais aussi de leur protection juridique Source: analyses Roland Berger 2

3 1. Marché du luxe Document number 3

4 Le marché du luxe peut être appréhendé selon sept dimensions principales Dimensions 1 Environnement 2 Croissance mondiale 5 Population des grandes fortunes 3 Taux de change Luxe 6 Croissance du marché 4 Bilan touristique 7 Panorama des marchés Source: analyses Roland Berger 4

5 Le marché du luxe est fortement corrélé au PIB et aux effets de change Description Environnement Croissance mondiale Taux de change Dégradation de la conjecture internationale Appréciation de la monnaie européenne Baisse des flux touristiques mondiaux Evolution des modes de consommation, démocratisation du luxe PIB comme indicateur avancé du marché du luxe (coefficient multiplicatif de 2) Baisse du PIB mondial de 2,6% en 2009 mais hausse prévue de 1,6% en 2010 Fort impact de la crise sur le Japon, Espagne, Etats-Unis et Royaume-Uni Décrochage de l euro au deuxième trimestre 2008 avec inversion de la tendance au printemps 2009 Reprise de la montée de l euro, notamment en raison d un différentiel de taux d intérêt positif Marché mondial du luxe en forte baisse Répercussion directe de l évolution du PIB sur le marché du luxe Effets négatifs de l appréciation de l euro Source: analyses Roland Berger 5

6 4 Bilan touristique mondial L'Europe et le Moyen-Orient sont les deux zones les plus touchées par le reflux touristique Fréquentation touristique mondiale par région Amérique du Nord : 98 M Poids 2008 : 10,6% Evol. 4 mois 2009 : -6,8% Europe : 488 M Poids 2008 : 52,9% Evol. 4 mois 2009 : -10,4% Amérique Latine : 49 M Poids 2008 : 5,4% Evol. 4 mois 2009 : Afrique : 47 M Poids 2008 : 5,1% Evol. 4 mois 2009 : 3,1% Moyen-Orient : 56 M Poids 2008 : 6,0% Evol. 4 mois 2009 : -18,1% Asie Pacifique : 184 M Poids 2008 : 20,0% Evol. 4 mois 2009 : -6,1% Source: World Wealth Report 2009, analyses Roland Berger 6

7 5 Population des grandes fortunes La crise financière a touché fortement les grandes fortunes en 2008 après plusieurs années de croissance Population des grandes fortunes Population de HNWI 1) [Million de personnes] 8,2 7,3% 8,8 8,0% 9,5 6,3% 10,1-14,9% 8,6 3,5% 8,9 Le nombre de ultra-hnwi s est contracté de près de 25% à personnes Même progressive, la reprise économique mondiale et l embellie des marchés boursiers seront porteuses d un changement de tendance, dans le sens d une augmentation du nombre de personnes fortunées et de leur patrimoine financier en ) Population de HNWI (High Net Worth Individuals) : particuliers disposant d'un patrimoine financier de plus de 1 million de dollars (hors résidence principale) Source : World Wealth Report 2009, analyses Roland Berger 7

8 5 Population des grandes fortunes Aucun des BRIC n'a été épargné par la baisse du nombre de millionnaires Evolution de la population de HNWI 1) dans les BRIC : +34% : -8% : +10% : -29% : +20% : +22% : -32% : -12% ) Population de HNWI (High Net Worth Individuals) : particuliers disposant d'un patrimoine financier de plus de 1 million de dollars (hors résidence principale) Source : World Wealth Report 2009, analyses Roland Berger 8

9 6 Croissance du marché Le marché du luxe a été frappé par la crise financière après une forte croissance depuis 2004 Marché mondial du luxe [1/2] Évolution [Mds, %] % 130 3% % 128 5% 134 9% % 169 7% 175 3% % 15% 10% 5% 0% Marché frappé de plein fouet par le 11 septembre : pneumopathie atypique en Asie crise du tourisme conflit irakien Reprise amorcée en 2004 mais interrompue suite à la crise financière 120-5% - 5% % % - 15% Marché Evolution Source : Xerfi, analyses Roland Berger 9

10 6 Croissance du marché La reprise du marché mondial du luxe sera progressive à partir de 2010 Marché mondial du luxe [2/2] Croissance [TCAM ; ; % p.a.] Répartition du marché [2008 ; %] +10% +1% +2% +7% Asie (Hors Japon) Reste du monde Japon 4% 12% 14% 38% Europe % Amériques l'asie sera le principal moteur de cette croissance Les marchés matures comme l'europe, les Etats-Unis et le Japon assureront encore plus des trois-quarts de l'activité en 2015 Source : Xerfi, analyses Roland Berger 10

11 7 Panorama des marchés Hormis les parfums et les cosmétiques, tous les segments du marché verront une croissance négative en 2009 Segments de marché Dynamique par segment de marché [variations annuelles en valeur en %] 10 Croissance L habillement représente le premier segment du marché du luxe Parfums Joaillerie Cosmétiques Maroquinerie Chaussures Croissance Horlogerie Seuls les parfums et les cosmétiques résisteront à la baisse en 2009 : budget relativement faible sur lequel les marges d ajustement sont relativement faibles réponse au confort et au bienêtre des clients Habillement représentation d un luxe accessible Note : la taille des bulles est proportionnelle à la taille du marché Source : Xerfi, analyses Roland Berger 11

12 7 Panorama des marchés Les ventes seront orientées à la baisse dans les principales zones de consommation de produits de luxe en 2009 Zone géographique Dynamique par zone géographique [variations annuelles en valeur en %] Asie-Pacifique (hors Japon) Croissance Japon Croissance Europe Amériques Reste du monde Ce repli marque un changement de tendance hormis pour le Japon qui était déjà en baisse en 2007 et 2008 La baisse sera particulièrement marquée en Europe et aux Amériques qui représentent 70% du marché du luxe La baisse sera plus faible en Asie-Pacifique, hors Japon, notamment grâce au soutien de la demande chinoise et indienne - 20 Note : la taille des bulles est proportionnelle à la taille du marché Source : Xerfi, analyses Roland Berger 12

13 7 Panorama des marchés Créé en Europe, le luxe est de plus en plus fabriqué et consommé dans les pays émergents Europe BERCEAU DU LUXE MONDIAL CREATION MARCHE MATURE Pays émergents MARCHES DYNAMIQUES ZONES DE DELOCALISATION DE LA PRODUCTION Etats-Unis MARCHE MATURE Japon MARCHE MATURE Pays émergents MARCHES DYNAMIQUES Source : analyses Roland Berger 13

14 7 Panorama des marchés L'Europe reste le premier marché du luxe avec 38% de parts de marché mondial mais doit s'attendre à un repli de ses ventes Europe Chiffres clés 38% du marché mondial Marché du luxe en 2009 : Taux de croissance annuel moyen du marché : +7% Les grandes fortunes en 2008 : 2,6 millions de personnes Principaux opérateurs : LVMH Richemont L'Oréal produits de luxe Valentino Fashion Group Gucci Group Faits notables L'Europe reste le premier marché du luxe avec 38% de parts de marché mondial. La zone doit néanmoins s'attendre à un repli de ses ventes en 2009 (-10%). Ce repli s'explique tout d'abord par la baisse de la demande de produits de luxe en provenance des résidents européens. La consommation totale des ménages sera globalement orientée à la baisse dans la zone euro (notamment en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni) ainsi qu'en Europe Centrale et Orientale. La contraction du marché européen du luxe en 2009 s'explique également par la baisse des achats de produits de luxe des touristes (notamment américains. Japonais et moyen-orientaux) arrivant en Europe (la fréquentation touristique a déjà diminué de plus de 10% dans la zone au cours des 4 premiers mois de l'année) ; des touristes étrangers dont le pouvoir d'achat est en outre affecté par la remontée de l'euro. Le chiffre d'affaires de LVMH, leader mondial du luxe, s'est ainsi contracté de 5% en Europe au premier semestre La baisse a atteint 4% pour les ventes de Gucci Group, 24% pour celles de Bulgari... Source : Xerfi, analyses Roland Berger 14

15 7 Panorama des marchés La stagnation des Amériques des dernières années laisse place à une baisse en 2009 Amériques Chiffres clés 31% du marché mondial Marché du luxe en 2009 : Taux de croissance annuel moyen du marché : +2% Les grandes fortunes en 2008 : Amérique du nord : 2,7 millions de personnes Amérique latine : 0,4 million de personnes Principaux opérateurs : LVMH Ralph Lauren Estée Lauder Coach Tiffany & Co Faits notables Décélération en 2007, stagnation en 2008, repli en Les ventes de produits de luxe sur les continents américains se contracteront de 15% en Il s'agit de la plus forte baisse, toutes zones confondues. La dégradation de la conjoncture économique touche toutes les catégories sociales aux Etats-Unis, des plus grosses fortunes dont le patrimoine a été affecté par l'effondrement des marchés financiers et dont la population a chuté de 18% en 2008 (soit plus fortement qu'en Europe et qu'en Asie) aux ménages les plus modestes, premières victimes de la crise des subprimes. Atone en 2008, la consommation des ménages américains se repliera en 2009, impactant de fait le marché du luxe. Malgré ce repli, les Amériques représentent toujours le deuxième marché mondial du luxe avec 31% des ventes totales en Le luxe américain n'est pas comparable au luxe européen. Les marques nées aux Etats-Unis sont dites «marques marketing» (Risc International), tournées vers le consommateur. répondant à ses attentes, tandis que les marques européennes sont considérées comme plus «distantes», jouant sur la stratégie d'ouverture/fermeture décrite par Jean-Noël Kapferer qui consiste à rendre la marque de luxe désirable par tous (notoriété) et non accessible par la majorité (diffusion). Source : Xerfi, analyses Roland Berger 15

16 7 Panorama des marchés Le marché japonais du luxe traverse une phase de récession qui se concrétisera par une nouvelle baisse des ventes en 2010 Japon Chiffres clés 12% du marché mondial Marché du luxe en 2009 : Taux de croissance annuel moyen du marché : -4% Principaux opérateurs : Shiseido LVMH Richemont Gucci Group Coach Faits notables Le marché japonais du luxe traverse une phase de récession qui se concrétisera par une nouvelle baisse des ventes en 2010, de 10%. Le marché est, depuis trois ans, affecté par la dégradation de la conjoncture économique japonaise (la croissance ralentie de a laissé la place à une forte baisse de la consommation des ménages en 2009), et plus périodiquement, par l'appréciation de l'euro par rapport au yen et ses conséquences sur les achats d'articles de luxe, les Japonais étant de grands consommateurs de marques occidentales. Leader du luxe au Japon, Shiseido réduit d'année en année sa dépendance au marché nippon. Ce dernier n'a représenté «que» 62% des ventes du groupe de cosmétiques en 2008, contre 76% en De même, le Japon n'a assuré que 10% du chiffre d'affaires de LVMH en 2008, une part en diminution de 6 points par rapport à Source : Xerfi, analyses Roland Berger 16

17 7 Panorama des marchés La zone Asie-Pacifique (hors Japon) représente une part de plus en plus importante du marché mondial du luxe Asie-pacifique (hors Japon) Chiffres clés 14% du marché mondial Marché du luxe en 2009 : Taux de croissance annuel moyen du marché : +14% Les grandes fortunes en 2008 : 2,4 millions de personnes Principaux opérateurs : LVMH Richemont Gucci Group Shiseido Faits notables La zone Asie-Pacifique (hors Japon) représente une part de plus en plus importante du marché mondial du luxe : 11 % en 2006 ; 14% en La baisse des ventes y sera limitée en 2009 (-1%). En plein essor, l'économie chinoise continue de soutenir la demande en produits de luxe de la zone. Les ventes de LVMH ont progressé de 4% en Asie (hors Japon) au cours du premier semestre Toutes les marques et groupes de luxe cherchent à s'implanter dans cette région. L'Asie Pacifique représente une part croissante de leur activité : 20% du chiffre d'affaires de LVMH en 2008 (+7 points par rapport à 2003) ; 27% de l'activité de Richemont en 2008 (+8 points vs 2004) ; 23% des ventes de Gucci Group (+7 points en 5 ans)... Source : Xerfi, analyses Roland Berger 17

18 7 Panorama des marchés La zone BRIC est un véritable relais de croissance pour l industrie du luxe avec les nombreux millionnaires BRIC Chiffres clés 12% du marché mondial Tendance du marché du luxe en 2009 (poids en 2008 (x) ) : Brésil : (1%) Russie : (7%) Inde : (1%) Chine : (3%) Les grandes fortunes en 2008 (crois ) Brésil : personnes Russie : personnes Inde : personnes Chine : personnes Faits notables Le Brésil se distingue par la très forte croissance de sa population de millionnaires (+34% entre 2004 et 2008). Un développement qui profite au marché du luxe bien que celui-ci ne soit encore réservé qu'a une élite De fait. le marché du luxe dépend d'une clientèle de plus en plus jeune qui développe un véritable culte de l'apparence. La Russie représente environ 7% du marché mondial du luxe. Jusqu'à présent enfermés dans un rapport au luxe très statutaire. les oligarques russes sont en train de changer leurs habitudes de consommation au profit d'un luxe moins ostentatoire (un processus amplifié par les récents revers financiers essuyés par cette clientèle). L'Inde représente encore un petit marché pour les articles de luxe qui sont pour l'heure réservés à une élite. les ménages modestes n'y ayant pas accès. Le potentiel de croissance n'en demeure pas moins prometteur compte tenu de la croissance économique du pays et de la forte progression du nombre de millionnaires. Le marché du luxe y est non seulement porté par la tradition (le luxe fait partie intégrante du mode de vie des castes les plus élevées) mais également par les tendances définies par les stars du moment (Bollywood) qui représentent de véritables modèles pour la jeune génération indienne. La Chine rassemble à elle seule plus de millionnaires en dollars (soit près de 5% de la population mondiale de grandes fortunes). L'augmentation rapide du niveau de vie dans une économie en plein essor incite les Chinois à une consommation très ostentatoire et statuaire du luxe qui est utilisé comme preuve de réussite. La jeune génération ans, constitue le cœur de la clientèle des marques de luxe en Chine. une garantie de croissance pour les années à venir en dépit du vieillissement de la population (les ans sont au nombre de 10 millions et possèdent 40% des richesses du pays) Source : Xerfi, analyses Roland Berger 18

19 A l'horizon 2015, quatre principaux axes stratégiques se dégagent pour développer le marché du luxe Axes stratégiques Maintenir le capital de la marque. Quelles que soient les stratégies retenues (extension à de nouveaux domaines d'activité, expansion géographique...), les opérateurs doivent respecter le territoire de légitimité de la marque, maîtriser son identité et ne pas la laisser s'abîmer dans l'image de la marque (perception du consommateur) Source: analyses Roland Berger Mettre en place une stratégie d'extension du territoire de la marque : d'une part, vers le luxe accessible pour continuer de séduire les «middle-class», et d'autre part, vers l'hyper luxe pour atteindre les «super riches» Horizon 2015 Déployer une stratégie de distribution multicanale. L'e-commerce ne s'apparente pas uniquement à une stratégie de volume (recrutement de nouveaux clients, hausse des ventes...), il permet également de valoriser la relation client (personnalisation, fidélisation, dialogue...) Accroître la visibilité des marques dans les pays émergents, notamment par croissance du réseau de boutiques exclusives. Le magasin reste le point clé d'accès à l'univers de la marque pour les nouveaux clients du luxe 19

20 2. Présentation des acteurs Document number 20

21 Parmi le top 20 mondial, la France possède 6 champions internationaux Leaders mondiaux du luxe Chiffres d affaires [2008, M ] TCAM [05-08, %] LVMH Richemont Estée Lauder Shiseido L Oréal produits de luxe Swatch Group Ralph Lauren Gucci Group (PPR) Coach Valentino Fashion Group Chanel Tiffany & Co Hermès Giorgio Armani Prada Burberry Group Bulgari Clarins Zegna Dolce & Gabbana ,3 % 7,9 % 4,3 % 0,9 % 5,2 % 9,8 % 10,2 % 8,5 % 7,3 % 7,3 % 6,2 % 5,4 % 0,4 % 6,9 % 16,6 % 17,4 % 29,5 % 1) Taux de croissance annuel moyen Taux de croissance sur données réelles. Source : Analyses Roland Berger 21

22 La France et l Italie représente environ 60% du Top 20 mondial des sociétés de luxe Répartition du marché mondial [Base 100, %] Par région [Top 20 mondial] Par type de produits [Marché global] Japon 7,1% Montres & bijoux Autres 2,5% Etats-Unis 19,5% 39,9% France 18,6% 45,4% Fashion & leather Royaume-Uni 2,1% Suisse 13,3% 18,1% Italie Parfums & cosmétiques 33,5% Source: Mintel, analyses Roland Berger 22

23 Seulement 40% des marques de luxe se sont lancées dans le e- commerce Poids de l'e-commerce Par secteur [% du # de marques] Par groupe de luxe [# sites marchands par groupe] 67% Estée Lauder 10 LVMH 8 Gucci Group 8 47% 49% 50% Giorgio Armani Richemont L Oréal produits de luxe Valentino Fashion Group 2 Tiffany & Co 1 Ralph Lauren 1 Prada 1 22% Hermes 1 Dolce & Gabbana 1 Coach 1 0% 5% Clarins Christian Dior Couture Chanel Instruments d écriture Horlogerie Chaussure Parfums, cosmétiques Couture, PAP Joaillerie Maroquinerie bijouterie Burberry Bulgari 1 1 Source : Xerfi, analyses Roland Berger 23

24 L'Europe reste le berceau du luxe mondial avec un chiffre d'affaires proche de 50 Mds Origines des groupes de luxe >10 LVMH CHIFFRES D'AFFAIRES TOTAL = 50 Md CHIFFRES D'AFFAIRES TOTAL = 18 Md CHIFFRE D'AFFAIRE [M ] L'Oréal Produits de luxe Chanel Hermès Clarins Gucci group 1) Valentino Fashion Group Giorgio Armani Prada Bulgari Richemont (Suisse) Swatch Group (Suisse) Burberry (Royaume-Uni) Estée Lauder Ralph Lauren Coach Tiffany & Co Shiseido <1 Christian Dior Couture Zegna Dolce & Gabbana Tod's France Italie Autres pays européens PAYS D'ORIGINE Etats-Unis 1) Gucci Group appartient au groupe français PPR. Néanmoins, nous avons classé Gucci group parmi les groupes italiens dans la mesure où ses deux marques leaders, Gucci et Bottega Veneta, qui assurent les trois-quarts de son activité, sont des griffes italiennes Source : Analyses Roland Berger Japon 24

25 La France possède des acteurs dans tous les domaines d activités hormis l horlogerie Typologie des groupes de luxe CA Cumulé 26 Md 16 Md 15 Md 7 Md 5 Md >10 LVMH CHIFFRE D'AFFAIRE [M ] Richemont Gucci group Estée Lauder Shiseido L'Oréal Produits de luxe Clarins Ralph Lauren Valentino Fashion Group Chanel Giorgio Armani Prada Burberry Swatch Group Tiffany & Co Coach Hermès <1 Zegna Dolce & Gabban Christian Dior Couture Tod's Group multimarques multiproduits Groupes de parfums et cosmétiques Groupes à dominantes couture/pap DOMAINES D'ACTIVITE Groupe de bijouterie joaillerie et/ou d'horlogerie Groupe à l'origine maroquiniers et/ou chausseurs Source: Xerfi, analyses Roland Berger 25

26 Les italiens, français et américains sont plus diversifiés que leurs homologues suisses et japonais Savoir-faire par pays France Italie Suisse Etats-Unis Japon Couture / RAP Maroquinerie / chaussure Joaillerie / horlogerie Parfums / cosmétiques La taille du représente le poids de chaque segment de marché dans l'activité totale des groupes de luxe d'un pays Source: Xerfi Global 26

27 A l international, les groupes français ont un chiffre d affaires avec une part significative hors de leurs frontières Dynamisme à l international Internationalisation des activités des principaux groupes de luxe 1) CA 2008 Tod s Groupes centrés sur leur marché domestique Coach Ralph Lauren Valentino Fashion Group Tiffany & Co Giorgio Armani Clarins Shiseido Estée Lauder L Oréal produits de luxe Swatch Group Chanel Burberry Christian Dior Couture Groupes fortement tournés vers l'extérieur Richemont Hermès Bulgari LVMH Gucci Group Zegna % 25% 30% 35% 40% 45% 50% 55% 60% 65% 70% Part du CA réalisé hors du marché domestique en ) Sur les 20 groupes analysés, 11 (soit 55%) réalisent plus de la moitié de leur activité hors de leur marché domestique *) et 14 (soit 70%) sont internationalisés à plus de 40% de leur chiffre d'affaires Sans surprise, LVMH arrive en tête du classement avec plus de 60% de son activité hors d'europe. Il est suivi de très près par des groupes italiens de plus petite envergure : Zegna et Bulgari Exception faite d'estée Lauder, les groupes américains et japonais sont beaucoup moins internationalisés que leurs homologues européens. Coach et Ralph Lauren réalisent moins de 30% de leur chiffre d'affaires hors du marché américain ; Shiseido est dépendant à hauteur de 62% du marché japonais 1) Est considéré comme marché domestique l'europe pour les groupes européens (la part réalisée dans le pays d'origine étant rarement disponible dans les comptes annuels) 2) Selon données disponibles Source : Xerfi Global à partir de donénes issues des rapports annuels des opérateurs 27

28 Sur le marché européen, Tiffany et Ralph Lauren sont les deux acteurs avec le taux de croissance le plus élevé Dynamisme européen Positionnement et dynamique des groupes sur le marché européen [CA en millions ; part du CA réalisé en % du CA total] Tcam du CA du groupe dans la zone Tiffany & Co Tcam marché européen du luxe : +11% Ralph Lauren Shiseido Bulgari Hermès LVMH Gucci Group Burberry Richemont Valentino Fashion Group Swatch Group L Oréal produits de luxe Armani Clarins Tod s Part de l Europe dans le CA du groupe en 2008 Les Américains Tiffany & Co et Ralph Lauren sont les groupes ayant enregistré les meilleures performances sur le marché européen depuis le milieu de la décennie. Le chiffre d'affaires de Tiffany & Co a progressé à un rythme annuel moyen de 24% entre 2006 et 2008 ; celui de son compatriote de 18% sur la période De ces deux groupes, c'est Tiffany & Co qui dispose de la marge de progression la plus importante en Europe. Le joaillier new-yorkais ne réalise en effet que 10% de son chiffre d'affaires sur le Vieux Continent Parmi les groupes européens les plus dynamiques sur leur propre marché : Burberry, Armani, Hermès et Tod's Source : Xerfi Global, analyses Roland Berger 28

29 Excepté Clarins, les groupes français sont bien positionnés en terme de croissance du CA ou de taux de marge opérationnelle Positionnement des acteurs mondiaux Taux de croissance annuel du CA [05-08; %] Chanel Moyenne pondérée = 17,2% 20 Burberry Estée Lauder Ralph Lauren Bulgari Shiseido Tod s Richemont Tiffany & Co Giorgio Armani L Oréal Clarins Swatch LVMH Gucci Hermès Coach Moyenne pondérée = 8,0% Taux de marge opérationnelle [2008, %] Source: rapports annuels, analyses Roland Berger 29

30 Encore beaucoup de groupes familiaux composent les leaders mondiaux du luxe Contrôle des groupes de luxe Capital 100% ou majoritairement contrôlé par le fondateur ou la famille du fondateur Non Oui Valentino Fashion Group (1) Chanel Clarins (2) Giorgio Armani Prada Dolce & Gabanna Zegna La plupart des leaders italiens du luxe sont des groupes familiaux LVMH (Euronex paris, France) Shiseido (Tolyo Stock Exchange, Japon) L'Oréal produits de luxe (Euronex Paris, France) Gucci Group (PPR) (Euronex Paris, France) Burberry (Londres, GB) Estée Lauder (NYSE, Etats-Unis) Richemont (WIRT CHF, Suisse) Swatch Group (WIRT CHF, Suisse) Ralph Lauren (NYSE, Etats-Unis) Hermès (Euronex Paris, France) Bulgari (Milan MCI, Italie) Tod's (Milan MCI, Italie) Non Groupe côté en Bourse (3) Oui 1) Détenu par Permira (fonds d'investissements) 2) Le groupe a été retiré de la cotation fin 2008 après l'opa menée par la famille actionnaire 3) Entre parenthèse la principale place de cotation du groupe Source: Traitement Xerfi Global d'après opérateurs, presse économique, analyses Roland Berger 30

31 Le marché du luxe en France emploie plus de personnes avec une forte création de valeur ajoutée Filière luxe en France Valeur ajoutée Emploi [Mds ] TCAM [02-06] 2006 [Milliers] TCAM [02-06] TCAM [%] VA[Mds ] Habillement & maroquinerie 1,0 0,1 17,7-1,4 Equipement foyer (haut de gamme) 0,6 0,8 11,8-2,7 NA Parfums et cosmétiques 2,9 9,0 21,7 1,0 Luxe 4,5 +7,0% 51,2-0,7% +6,0% +2,5% Source : INSEE, SESSI, analyses Roland Berger 31

32 Malheureusement, les PME françaises de la haute façon voient leur carnet de commandes chuter et commencent à licencier Tissu industriel de la façon La façon ne représente plus que 250 petites et moyennes entreprise (PME) de plus de 20 salariés, dont la moitié travaille pour le luxe Ce microsecteur représente emplois, essentiellement dans les pays de la Loire avec une forte asymétrie de profitabilité entre les griffes / marques et la façon : là où la profitabilité des premiers s'élève à 23,8 %, celle des façonniers tombe à 4,4 % avec un coût de la façon ne représente que 5 % à 7,5 % du prix de vente final du vêtement. Les PME constatent une baisse des ventes, un recours massif des donneurs d'ordre à la délocalisation avec une chute des carnets de commande de 30 % à 60 % depuis septembre 2008, pendant que les emplois ont chuté de 15 % à 20 % car les gros clients sont partis à l'étranger. Les façonniers faisant de la mise au point de produits, la recherche est alors facturée aux clients qui bénéficient du crédit d'impôt recherche avec des retards d impayés de l ordre de 60 jours. Cependant, les mesures destinées à assouplir le recours au chômage partiel permettent d améliorer la compétitivité des façonniers car les délais trop longs - en moyenne 50 semaines - entre le dessin d'un modèle et sa mise en boutique sont un réel problème. Source : Recherche presse 2009, analyses Roland Berger 32

33 3. Amélioration de la filière Document number 33

34 SWOT de l industrie du luxe Marché : Forces Marché mondial de 157Mds en 2009 Croissance du Moyen-Orient et de l Asie hors Japon France : Savoir-faire reconnu mondialement et historiquement Nombreux acteurs internationaux et leaders (LVMH, Chanel, Hermès,...) ayant un capital peu public Patrimoine de marques et image très forte Marché : Faiblesses Forte élasticité entre l évolution du PIB et le marché du luxe (coefficient de 2) Marché concentré limitant les petites et moyenne entreprises (PME) France : Tissu industriel fragile avec de nombreuses petites entreprises Absence d acteurs dans l horlogerie Marché : Opportunités Retour à la croissance des pays émergents dont la zone BRIC Hausse de la population des grandes fortunes à partir de 2009 / 2010 Reprise du marché à partir de 2010 (+7% p.a.) France : Recentrage de PPR sur le marché du luxe et volonté de procéder à de nouvelles acquisitions Marché : Démocratisation des produits de luxe Menaces Forte hausse des imitations et de la contre bande France : Pérennisation de l emploi et de la formation Transmission du savoir-faire au sein des entreprises familiales Source: analyses Roland Berger 34

Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino

Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino Septembre 2012 / TBI&LMO / BPE 2ENT18 Chiffre d affaires de Casino unité : million d euros / Source : Casino 40 000 34 361 NAF rév.2, 2008 : Chiffres clés 2011 47.11CDEF 47.91B 30 000 20 000 20 390 22

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

L année touristique 2014 démarre de façon positive pour Paris avec un taux d occupation des hôtels de 72,5 % en progression de 0,6 point en janvier.

L année touristique 2014 démarre de façon positive pour Paris avec un taux d occupation des hôtels de 72,5 % en progression de 0,6 point en janvier. L année touristique 2014 démarre de façon positive pour Paris avec un taux d occupation des hôtels de 72,5 % en progression de 0,6 point en janvier. Sommaire Synthèse 1 Arrivées hôtelières par pays 2 Nuitées

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

LES NOUVEAUX METIERS DE L INDUSTRIE DU LUXE

LES NOUVEAUX METIERS DE L INDUSTRIE DU LUXE Compte rendu de la conférence du Club Luxe EMLMYON FOREVER, Paris le 28 Novembre 2011 LES NOUVEAUX METIERS DE L INDUSTRIE DU LUXE INTRODUCTION par Floriane de Saint Pierre. Cette conférence va être nourrie

Plus en détail

Bac +3 : Les étudiants obtiendront le titre de Bachelor délivré par L IBES

Bac +3 : Les étudiants obtiendront le titre de Bachelor délivré par L IBES Bac +3 : Les étudiants obtiendront le titre de Bachelor délivré par L IBES Bac +4 : A l issue du programme, en partenariat avec l I.C.D International Business School Paris, les étudiants de l I.B.E.S.

Plus en détail

Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012

Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012 Le marché informatique en France 2011 et tendances 2012 Juin 2012 Sextant Expertise 27, Boulevard des Italiens 75002 Paris Tél. : 01 40 26 47 38 www.sextant-expertise.fr Société inscrite à l ordre des

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI

Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Les conséquences de la crise financière et économique sur l implantation internationale des PME et ETI Jiawei Ye Pramex International Université Paris-Dauphine - 1 - - 2 - Pramex International (cabinet

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE La croissance mondiale des investissements publicitaires se poursuit : les achats publicitaires devraient croître de 4,8% en 2012. Un chiffre en légère progression par rapport aux

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

AS Equities Opportunity Switzerland (CHF)

AS Equities Opportunity Switzerland (CHF) AS Investment Management (CHF) Rapport annuel 2011 Philosophie d investissement AS Equities - Opportunity Switzerland est un fonds long-short en actions suisses, avec une faible corrélation au marché suisse.

Plus en détail

Nouvelle Classification Europerformance. Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma

Nouvelle Classification Europerformance. Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma Nouvelle Classification Europerformance Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma ANCIENNE CLASSIFICATION EUROPERFORMANCE NOUVELLE CLASSIFICATION EUROPERFORMANCE Famille Trésorerie Tresorerie

Plus en détail

Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC

Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC Conséquences des changements de mode de vie sur la production et la distribution des biens de consommation : résultats d une étude du CRÉDOC L industrie française des biens de consommation prend-elle bien

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest

L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest L ÉCHO de GUSTAVE La Page d Economie du Lycée Gustave Eiffel de Budapest Atelier de la classe de premiere en Sciences Economiques & Sociales Revue de presse économique, politique et sociale française Janvier

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Pourquoi les marques doivent-elles investir aujourd hui en distribution

Pourquoi les marques doivent-elles investir aujourd hui en distribution Pourquoi les marques doivent-elles investir aujourd hui en distribution Par Jean Berg Senior Vice President, Estin & Co Historiquement, le cœur de compétences des marques était focalisé sur l'innovation,

Plus en détail

BILAN DU SECTEUR DU TOURISME : LES TENDANCES DU VOYAGE AERIEN EN 2015

BILAN DU SECTEUR DU TOURISME : LES TENDANCES DU VOYAGE AERIEN EN 2015 BILAN DU SECTEUR DU TOURISME : LES TENDANCES DU VOYAGE AERIEN EN 2015 Un bilan de mi- année des données sur les voyages aériens et une analyse des conséquences pour les voyageurs Introduction L industrie

Plus en détail

MBA in Luxury Business Development Genève

MBA in Luxury Business Development Genève MBA in Luxury Business Development Genève Sup de Luxe Paris, et le Groupe SAWI s associent pour proposer à Genève, le programme «MBA in Luxury Business Development». Ce Programme s appuie sur les savoir-faire

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

Moniteur des branches Industrie MEM

Moniteur des branches Industrie MEM Moniteur des branches Industrie MEM Octobre 2014 Editeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Traduction Anne Fritsch, Verbanet GmbH, www.verbanet.ch Le texte allemand fait foi Adresse BAK Basel Economics

Plus en détail

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS

A PLUS FINANCE FONDS DE FONDS FINANCE FONDS DE FONDS A PLUS DYNAMIQUE A PLUS PATRIMOINE A PLUS TALENTS A PLUS OBLIGATIONS RAPPORT DE AU 30-06-2015 COMMENTAIRE DE 1 er SEMESTRE 2015 Le premier semestre 2015 a été caractérisé par le

Plus en détail

Montpellier. 24 mai 2011

Montpellier. 24 mai 2011 Montpellier 24 mai 2011 SOMMAIRE Le Groupe AXA Retour sur 2010, une année charnière Performance en 2010 et indicateurs d activité 2011 Priorités pour 2011 et après Christian RABEAU Directeur de la Gestion

Plus en détail

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation :

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation : INVESTIR EN FRANCE LA FRANCE RÉUNIT TOUTES LES CONDITIONS DE SUCCÈS POUR VOTRE INVESTISSEMENT Une grande économie au cœur de l Europe, une porte d accès vers la Méditerranée et l Afrique : 5 e économie

Plus en détail

Présentation Altran. Octobre 2008

Présentation Altran. Octobre 2008 Présentation Altran Octobre 2008 Le Groupe Altran: identité Pionnier du conseil en innovation technologique Leader en Europe Créé en 1982, soit plus de 25 années d expertise dans le domaine du conseil

Plus en détail

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse Communiqué presse Communication Case postale, CH-8022 Zurich Téléphone +41 44 631 31 11 communications@snb.ch Zurich, le 19 juin 2014 Les banques suisses 2013 Résultats s enquêtes la Banque nationale suisse

Plus en détail

!! CENTRAL TEST": e-evaluation RH. Leader des tests de personnalité, d'orientation et de compétences. Dossier de presse - 2010

!! CENTRAL TEST: e-evaluation RH. Leader des tests de personnalité, d'orientation et de compétences. Dossier de presse - 2010 !! CENTRAL TEST": e-evaluation RH Leader des tests de personnalité, d'orientation et de compétences CONTACT PRESSE : INCOGNITO CORP/ACCOM S Agnès SUILS - Nicolas MILCENT Tél. : 01 70 74 11 11 E-mail :

Plus en détail

Les pôles commerciaux et leurs magasins

Les pôles commerciaux et leurs magasins Les pôles commerciaux et leurs magasins Julien Fraichard* Pour les commerçants, l'implantation de leur établissement dans le tissu urbain est primordiale. Certains types de commerces, comme les magasins

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts

France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts France et Allemagne : deux moteurs aux régimes distincts Philippe Waechter Directeur de la recherche économique de Natixis AM L a dynamique de l'économie française est-elle franchement différente de celle

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée.

2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée. COMMUNIQUE DE PRESSE 6 décembre 2013 Résultats annuels 2013 2013 : une activité stable dans un environnement contrasté. Une rentabilité opérationnelle préservée. Volume d activité Villages stable à taux

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière

Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière automobile, à Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Qu est-ce que la compétitivité?

Qu est-ce que la compétitivité? Qu est-ce que la compétitivité? Le but de ce dossier pédagogique est d expliquer la notion de compétitivité d une entreprise, d un secteur ou d un territoire. Ce concept est délicat à appréhender car il

Plus en détail

Chiffre d'affaires par ligne de services

Chiffre d'affaires par ligne de services Troisième trimestre 2010 des revenus: EUR 1.210 millions Réservez au projet de loi: 90%, même par rapport au troisième trimestre 2009, 2010 Cash Flow Opérationnel s'élève à EUR 83 millions dans les neuf

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation

COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation Luxembourg, le 30 août 2013 COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats financiers au 30 juin 2013 de BGL BNP Paribas Performance solide dans un environnement en mutation Progression des revenus commerciaux La Banque

Plus en détail

Marc Meynardi International Sarl 13 Rue de la Poste 74000 ANNECY - France Tel : +33 (0) 450 104 845

Marc Meynardi International Sarl 13 Rue de la Poste 74000 ANNECY - France Tel : +33 (0) 450 104 845 Sommaire : A - Curriculum vitae B - Entreprise Activité de conseil Activité de formation C : Programme des formations 1. La Chine, puissance mondiale en devenir. Généralités Comprendre la culture Travailler

Plus en détail

Monnaie, banques, assurances

Monnaie, banques, assurances Monnaie, banques, assurances Panorama La politique monétaire de la Banque nationale suisse en 2013 En 2013, la croissance de l économie mondiale est demeurée faible et fragile. En Europe, les signes d

Plus en détail

INVESTIR EN FRANCE : Réalisation

INVESTIR EN FRANCE : Réalisation INVESTIR EN FRANCE LA FRANCE RÉUNIT TOUTES LES CONDITIONS DE SUCCÈS POUR VOTRE INVESTISSEMENT En 2014, 1 014 décisions d investissement en France ont créé ou maintenu 26 535 emplois. 1 er pays en Europe

Plus en détail

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques

RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques COMMUNIQUE DE PRESSE RÉSULTATS 2013 Excellente année de croissance profitable : chiffre d affaires et EBITDA ajusté historiques Points clés Paris-Nanterre, le 18 février 2014 Chiffre d affaires net record

Plus en détail

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 %

(en millions d euros) 2013-2014 2014-2015 Ventes 247,1 222,9 Marge brute (55,7) (30,8) En pourcentage du chiffre d affaires -22,5 % -13,8 % RESULTATS ANNUELS 2014-2015 Chiffre d affaires 2014-2015 consolidé : 222,9 millions d euros Perte opérationnelle courante 2014-2015 : 125,9 millions d euros Poursuite du recentrage stratégique sur le cœur

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

LES DÉFIS DE L EXPANSION

LES DÉFIS DE L EXPANSION LES DÉFIS DE L EXPANSION DU MONDE 49 e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC JEAN-LOUIS ROY, 28 MAI 2015 L ESPACE AGRICOLE GLOBAL JEAN-LOUIS ROY, MAI 2015 Tous les pays du monde 1,35 milliards

Plus en détail

TIC. Panorama. L'industrie de l'information et de la communication la première industrie japonaise

TIC. Panorama. L'industrie de l'information et de la communication la première industrie japonaise TIC (Technologies de l'information et de la communication) Panorama L'industrie de l'information et de la communication la première industrie japonaise La taille du marché (en PIB réel) des technologies

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact

Plus en détail

Quel est le "bon" système de Bretton-Woods?

Quel est le bon système de Bretton-Woods? aoűt 9 - N 359 Quel est le "bon" système de Bretton-Woods? Le Système Monétaire International de Bretton-Woods "normal" est un système où le pays dont la monnaie s'affaiblit doit passer à une politique

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

Les stratégies gagnantes

Les stratégies gagnantes Les stratégies gagnantes Par Julien Deleuze Senior Manager, Estin & Co A l occasion des crises, on mesure de façon évidente à quel point les entreprises font face à un cercle vicieux destructeur. Faible

Plus en détail

CHAPITRE 1 Kering en 2013 3. CHAPITRE 2 Activités du Groupe 15. CHAPITRE 3 Le développement durable 55. CHAPITRE 4 Gouvernement d entreprise 117

CHAPITRE 1 Kering en 2013 3. CHAPITRE 2 Activités du Groupe 15. CHAPITRE 3 Le développement durable 55. CHAPITRE 4 Gouvernement d entreprise 117 Document de référence 2013 SOMMAIRE GÉNÉRAL CHAPITRE 1 Kering en 2013 3 CHAPITRE 2 Activités du Groupe 15 CHAPITRE 3 Le développement durable 55 CHAPITRE 4 Gouvernement d entreprise 117 CHAPITRE 5 Éléments

Plus en détail

oobservatoire du numérique OBSERVATOIRE DU NUMÉRIQUE CHIFFRES CLÉS MAI 2014

oobservatoire du numérique OBSERVATOIRE DU NUMÉRIQUE CHIFFRES CLÉS MAI 2014 oobservatoire du numérique OBSERVATOIRE DU NUMÉRIQUE CHIFFRES CLÉS MAI 2014 oobservatoire du numérique USAGES DES TIC - ENTREPRISES ÉQUIPEMENT NUMÉRIQUE Utilisation des TIC en 2013 des entreprises France

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Septembre 2013. Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Septembre 2013 Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse Baromètre bancaire 2013 Executive summary 3 1 Evolution économique globale 1.1 Economie internationale 1.2 Suisse

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Résultats du premier semestre 2014

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Résultats du premier semestre 2014 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Résultats du premier semestre 2014 25 juillet 2014 Croissance du chiffre d affaires de +2,2% [2] au premier semestre et de +2,3% [2] au deuxième trimestre 2014 Marge opérationnelle

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

2013 Principales Métropoles

2013 Principales Métropoles Observatoire des Investissements Internationaux dans les 2013 Principales Métropoles Mondiales 2011 Présentation à la Presse 14 avril L édition 2013 de l Observatoire L Edition 2013 est la 4ème édition

Plus en détail

Troisième édition du Global Private Equity Report de Grant Thornton : le Private Equity s adapte aux nouvelles pratiques de la levée de fonds.

Troisième édition du Global Private Equity Report de Grant Thornton : le Private Equity s adapte aux nouvelles pratiques de la levée de fonds. Troisième édition du Global Private Equity Report de Grant Thornton : le Private Equity s adapte aux nouvelles pratiques de la levée de fonds. Paris, le 4 novembre 2013 Un regain d optimisme à l échelle

Plus en détail

Résultats du 1er Semestre 2009. 31 août, 2009

Résultats du 1er Semestre 2009. 31 août, 2009 Résultats du 1er Semestre 2009 31 août, 2009 Groupe Hi-media La plateforme de monétisation leader en Europe Hi-media est le premier groupe de media online en Europe en terme d audience et de part de marché

Plus en détail

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Direction Épargne et Clientèle Patrimoniale Date de diffusion : 26 janvier 2015 N 422 CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES Dans une démarche d accompagnement auprès de vos clients, plusieurs communications

Plus en détail

Variation totale en %

Variation totale en % jeudi 16 février 2012 Kingfisher annonce un chiffre d'affaires en progression de 2,2 % au quatrième trimestre, en hausse de 4,0 % à taux de change constants (+ 0,9 % à surface comparable). Le groupe prévoit

Plus en détail

VADEMECUM COMMERCE EXTÉRIEUR DÉCOUVREZ L APP DE S-GE!

VADEMECUM COMMERCE EXTÉRIEUR DÉCOUVREZ L APP DE S-GE! Edition 2015 VADEMECUM COMMERCE EXTÉRIEUR DÉCOUVREZ L APP DE S-GE! Sommaire LE MOT DU DIRECTEUR 3 SERVICES DE SWITZERLAND GLOBAL ENTERPRISE 4 Export Promotion 4 Import Promotion 4 Invest Promotion 5 RÉSEAU

Plus en détail

Le comportement d achat des internautes européens: Evolutions et tendances

Le comportement d achat des internautes européens: Evolutions et tendances Le comportement d achat des internautes européens: Evolutions et tendances 1 Présentation du groupe Maximiles «Le leader européen de la fidélisation en ligne» Naissance 1999 Nationalité France, Angleterre,

Plus en détail

I) Le contexte HIGH HOSPITALITY ACADEMY. II) Le programme HIGH HOSPITALITY ACADEMY

I) Le contexte HIGH HOSPITALITY ACADEMY. II) Le programme HIGH HOSPITALITY ACADEMY I) Le contexte II) Le programme I) Le contexte II) Le contexte La destination France 1 ère destination mondiale en nombre de touristes avec 84,7 millions de visiteurs étrangers (en 2013). 1 touriste sur

Plus en détail

Des résultats semestriels sous haute surveillance

Des résultats semestriels sous haute surveillance Des résultats semestriels sous haute surveillance 01/07/14 à 11:49 - Reuters - Une hausse des résultats nécessaire pour justifier les valorisations actuelles - Le marché n'anticipe pas une vague d'avertissements

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

notre vision CARTE DE VISITE

notre vision CARTE DE VISITE 360 notre vision CARTE DE VISITE 2012 Malgré un durcissement de la conjoncture économique à partir du second semestre 2011, le Groupe SEB a maintenu son cap et consolidé ses positions sur la plupart des

Plus en détail

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et

Plus en détail

M06/3/BUSMT/HP2/FRE/TZ0/XX+ COMMERCE ET Gestion. Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes

M06/3/BUSMT/HP2/FRE/TZ0/XX+ COMMERCE ET Gestion. Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes IB DIPLOMA PROGRAMME PROGRAMME DU DIPLÔME DU BI PROGRAMA DEL DIPLOMA DEL BI COMMERCE ET Gestion Niveau supérieur ÉPREUVE 2 22065024 Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes Instructions destinées

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique BANQUE NATIONALE DE BELGIQUE ENQUETES SUR LA CONJONCTURE Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique Janvier 212 1 1 - -1-1 -2-2 -3-3 22 23 24 2 26 27 28 29 21 211 212 Série dessaisonalisée

Plus en détail

LES NOTES D ALTAÏR. L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences.

LES NOTES D ALTAÏR. L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences. LES NOTES D ALTAÏR L intégration des œuvres d art dans l ISF : une mesure lourde de conséquences. Altair Think tank culture médias interpelle les parlementaires afin qu ils prennent le temps de la réflexion

Plus en détail

Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements

Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements Baloise Fund Invest: donnez des ailes à vos placements La gestion de fortune par des professionnels, pour tous les investisseurs Edition pour la Suisse Fonds de diversification des actifs BFI Dynamic (CHF)

Plus en détail

Note partielle sur le E-Commerce

Note partielle sur le E-Commerce Note partielle sur le E-Commerce (Centrée sur le marché de l habillement ; source : IFM 2011) 1. Remarques générales ; quelques définitions et orientations 1. Les Pure Player Il s agit du commerce en ligne

Plus en détail

Assurer notre développement malgréles vents contraires. 12 septembre 2011

Assurer notre développement malgréles vents contraires. 12 septembre 2011 Assurer notre développement malgréles vents contraires 12 septembre 2011 Une période contrastée I. Des développements majeurs II. dans un contexte européen difficile III. Nos plans d action pour assurer

Plus en détail

Délais de paiement : Le grand écart

Délais de paiement : Le grand écart Délais de paiement : Le grand écart Conférence de Presse, Paris, le 28 juin 2012 Ludovic Subran, Chef Economiste Arnaud Roger, Directeur des Indemnisations Maxime Lemerle, Responsable des Etudes Macroéconomiques

Plus en détail

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**)

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Paris, 17 juin 2015 Résultats annuels consolidés 2014-15 (avril 2014 mars 2015) Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Au 31 mars 2015, Rémy Cointreau

Plus en détail

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97

2 analyses. Encadré 2.1 : Répartition géographique des investissements de portefeuille du luxembourg 106. bulletin bcl 2010 3 97 analyses 2 2 analyses 1 La position extérieure globale du Luxembourg 98 1.1 Introduction 98 1.2 La position nette par catégorie d actifs : vue d ensemble 99 1.3 La position d investissements directs 11

Plus en détail

Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui

Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui 23 février - N 27-72 Le multiplicateur monétaire (de crédit) : hier et aujourd'hui Le multiplicateur monétaire (de crédit) est la théorie qui explique quel montant de crédit (de masse monétaire) peut être

Plus en détail

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé D après les données du Contrat d étude prospective des Industries de Santé 2012 les chiffres clés u Près de 200 000 salariés,

Plus en détail

DELHAIZE GROUPE, UN DISTRIBUTEUR ALIMENTAIRE LEADER

DELHAIZE GROUPE, UN DISTRIBUTEUR ALIMENTAIRE LEADER DELHAIZE GROUPE, UN DISTRIBUTEUR ALIMENTAIRE LEADER Le Groupe Delhaize détient des positions de leader en distribution alimentaire dans des marchés clés. Nos sociétés opérationnelles ont atteint ces positions

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014

MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE MEM. Avril 2014 MONITEUR DE LA BRANCHE INDUSTRIE Avril 2014 Éditeur BAKBASEL Rédaction Florian Zainhofer Esteban Lanter Max Künnemann Adresse BAK Basel Economics AG Güterstrasse 82 CH-4053 Basel T +41 61 279 97 00 F +41

Plus en détail

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014

Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Flash Stratégie n 2 Octobre 2014 Vers un retour de l or comme garantie du système financier international. Jean Borjeix Aurélien Blandin Paris, le 7 octobre 2014 Faisant suite aux opérations de règlement

Plus en détail

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES

PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES PIERRE MOSCOVICI, MINISTRE DE L ÉCONOMIE ET DES FINANCES, PRÉSENTE SON PLAN POUR LE RENFORCEMENT DE LA TRÉSORERIE DES ENTREPRISES 1. Le constat : la trésorerie est l une des premières préoccupations des

Plus en détail

ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS

ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS Tokyo Séoul Hong Kong Varsovie Amsterdam Bruxelles Londres New York Atlanta Mexico nos clients dans le monde entier ASSURANCE BANQUE GESTION D'ACTIFS 4 votre avenir, notre

Plus en détail

LUXE DIGITAL swissquote NOVEMBRE 2013

LUXE DIGITAL swissquote NOVEMBRE 2013 Carlos Barria/Reuters 44 l avenir du luxe s écrit en Chinois Le e-commerce explose dans l Empire du milieu et les articles de luxe y font fureur. Une manière pour les marques d atteindre des régions jusqu

Plus en détail

Observatoire des Investissements Internationaux dans les

Observatoire des Investissements Internationaux dans les Observatoire des Investissements Internationaux dans les 2014 Principales Métropoles M Mondiales 2011 Présentation à la Presse 14 avril L édition 2014 de l Observatoire L Edition 2014 est la 5ème édition

Plus en détail