Introduction.. Chapitre 1 : la place dans la fnance directe dans la politique monétaire
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- Guillaume Gagnon
- il y a 8 ans
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1 Plan Introduction.. Chapitre 1 : la place dans la fnance directe dans la politique monétaire Chapitre 2 : Finance directe : Marchés des capitaux I Marché fnancier Le rôle du marché fnancier -Les intervenants du marché fnancier II Marché monétaire 1 Marché interbancaire A Les intervenants sur le MIB 1-Les agents du marché interbancaire B les opérations sur le MIB C Les interventions de la BAM sur le MIB II Marché des titres et créances négociables Chapitre III : Les limites de la fnance directe Conclusion Bibliographie 1 1
2 Introducton : La fnance directe correspond à une situaton dans laquelle les agents économiques ayant des excédents de capitaux fnancent directement les agents ayant des besoins de fnancements, les intermédiaires fnanciers jouent alors un rôle de conseil et de placement. La déréglementaton des marchés fnanciers (dans les années 80 dans la plupart des pays de L OCDE) fait une part de plus en plus importante à la fnance directe (phénomène de désintermédiaton bancaire). Les entreprises notamment ont de plus en plus recours au marché de capitaux pour trouver les fonds dont elles ont besoin. D une part l'essor de la fnance directe repose sur les limites d'un système fnancier reposant sur une économie d'endetement : -Existence de barrières de moins en moins justfées entre le marché monétaire et le marché fnancier alors que les demandes de fnancement d'un agent économique couvrent l'ensemble des échéances. -Modifcaton du comportement des entreprises qui cherchent de plus en plus à s'émanciper de l'intermédiaton bancaire. -Accroissement des besoins de fnancement des administratons publiques qui recourent de plus en plus aux marchés fnanciers. - Appariton de nouveaux produits fnanciers qui facilitent l'accès direct aux marchés fnanciers. D autre part, dans la plupart des pays, la fnance directe est soutenue par l Etat parce qu elle s aligne sur leur politque monétaire restrictve de désinfaton car contrairement à la fnance indirecte qui permet de luter contre le chômage (relance keynésienne) mais favorise l infaton, la fnance directe privilégie la lute contre l infaton et la contrainte extérieure 1 même si elle renvoie le problème du chômage à la politque budgétaire. Pourquoi les agents économiques cherchent-ils à se fnancer par la fnance directe? Tout au long de notre travail, nous allons répondre à cete queston. Dans le chapitre 1 er, nous allons évoquer la place de la fnance directe dans la politque monétaire en suite nous passons au 2 ème chapitre au quel nous allons donné un aperçu général de la fnance directe puis nous essayons de donner les limites de la fnance directe. 1 Limites imposées à la politque économique natonale par les conséquences de l ouverture sur le reste du monde. 2 2
3 Chapitre 1 : la place de la Finance directe dans la Politque Monétaire L'actvité économique ne se fnance plus aujourd'hui comme il y a vingt ans. Pendant les Trente glorieuses 2, les banques qui détennent un monopole de la distributon de crédit fnancent alors l'essentel de l'économie. Les salaires connaissent une progression régulière qui limite la part des profts dans la répartton de la valeur ajoutée. Ce faible niveau est compensé par le faible coût du crédit, qui permet aux entreprises de recourir à l'emprunt pour fnancer leurs investssements. L'infaton réduit, en efet, le coût du capital, en grignotant les taux d'intérêt réels (infaton déduite) et en limitant le coût des ressources des banques (les sommes déposées sur les comptes courants sont, elles aussi, dévalorisées par l'infaton). Le crédit bancaire demeure donc le principal mode de fnancement de l'économie : il représente 80% des fnancements accordés aux ménages et aux entreprises dans les années 70. La politque monétaire dispose d'un canal de transmission direct : pour réduire ou augmenter la quantté de monnaie en circulaton, il lui suft de limiter ou d'accroître le volume de crédit distribué par les banques, en augmentant ou en limitant les contraintes. A cete fn, elle bénéfcie de trois modes d'acton : elle agit, soit sur le niveau des réserves obligatoires des banques, soit sur l'encadrement du crédit, soit sur le coût de refnancement des banques auprès de la banque centrale, en modifant le taux de refnancement appelé le taux de réescompte. Ce mode de fnancement de l'économie, qui permet le contrôle quanttatf de la monnaie, vole partellement en éclat avec la déréglementaton progressive des marchés monétaires et fnanciers. Les marchés fnanciers, jusque-là fortement cloisonnés, sont déréglementés par étapes successives : le marché monétaire, réservé aux seules banques, s'ouvre aux entreprises ; un marché des billets de trésorerie (émis par les entreprises pour se fnancer) et de certfcats de dépôts (émis par les banques) se crée, etc. La déréglementaton des marchés modife rapidement le mode de fnancement des banques et des entreprises qui peuvent dès lors se fnancer directement sur le marché, sans recourir forcément à la banque centrale pour les premières et aux banques commerciales pour les secondes. Les marchés se substtuent ainsi rapidement au crédit bancaire, dont la part dans l'ensemble des fnancements se réduit de 80% en 1980 à 60% en 1988 et à... 20% aujourd'hui (en France). Conséquence de cete évoluton (appelée désintermédiaton bancaire) : les banques perdent leur rôle de principal fnanceur de l'actvité économique, largement remplacées par les marchés fnanciers. Mais, plus important, la banque centrale perd sa capacité à réguler directement la quantté de crédits distribuée à l'économie. La banque centrale n'a donc plus besoin de répondre directement aux besoins de refnancement des banques. Elle intervient toujours sur les marchés, par des achats ou des ventes de ttres, afn d'infuencer le loyer de l'argent en foncton des objectfs de sa 2 Les Trente Glorieuses sont la période de forte croissance économique qu ont connu entre 1945 et 1973 une grande majorité des pays développés, principalement les membres de l OCDE. 3 3
4 politque monétaire, grâce à des appels d'ofre ou à des prises en pension qui défnissent des taux directeurs. Mais elle n'agit plus directement sur la quantté de monnaie. Les impulsions de la banque centrale se transmetent à l'actvité économique de façon moins directe qu'auparavant. Leurs efets sur le comportement des ménages et des entreprises dépendent de leur structure d'endetement : une infexion de la politque monétaire n'afecte pas tous les agents de la même façon et au même moment, compte tenu de la sensibilité diférenciée des acteurs aux mouvements des taux d'intérêt. Les pettes et moyennes entreprises, dont la trésorerie est fnancée à court terme, sont plus sensibles aux efets de la politque monétaire que les grandes, qui se fnancent à long terme. Or, le niveau des taux d'intérêt à long terme, fxé par les marchés, entretent des liens complexes avec le niveau des taux court terme. Enfn, les emprunts étant souscrits dans leur immense majorité à taux fxe, les variatons de taux d'intérêt agissent seulement sur les nouveaux prêts, donc sur les fux et non sur le stock d'endetement, comme c'est le cas aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Dans ces deux pays, une grande parte des crédits est consente à taux révisables. Une variaton des taux se répercute alors immédiatement sur l'endetement global des entreprises et des ménages. Avec la déréglementaton des marchés fnanciers, le niveau des taux d'intérêt est censé assurer la transmission rapide à la sphère réelle des impulsions de la politque monétaire. Une baisse des taux, en accroissant la demande de crédit, doit relancer l'actvité et inversement. De récentes études outre-atlantque remetent en cause cete idée en montrant comment le système bancaire peut contrecarrer les infexions souhaitées par les autorités monétaires. Le caractère restrictf de la politque monétaire a été accru par le comportement du système bancaire. L objectf de La fnance directe est de metre en relaton directe les Agents à Capacité de Financement avec les Agents à Besoin de Financement. Les épargnants achètent des ttres émis par les acteurs défciteurs. Ce fnancement est qualifé de non monétaire car il se réalise à partr d une épargne préexistante. Le circuit de base de e fnancement direct : Emprunteur Entreprise, Etat Prêteur Ménages Actf Passif Actf Passif Obligaton ou Acton Obligaton ou Acton 4 4
5 Dans la fnance directe, le créancier est directement mis en rapport avec le débiteur. Il s agit d un fnancement direct, dans la mesure où la créance détenue par le préteur fnal est identque à la dete de l emprunteur, il n y a pas d intermédiaire fnancier. Les raisons de ce fnancement sont diverses, parmi ceux-ci nous avons : L Etat et ses administratons, ainsi que les collectvités locales ont à faire face à des besoins sans cesse croissants, aussi bien sur le plan de l équipement et des infrastructures que sur le plan de la protecton sociale, le solde budgétaire (recetes-depenses) de l Etat n est toujours pas excédentaire. Ce fnancement direct n est possible que si des personnes physiques ou morales acceptent de prêter de l argent à moyen et long terme, ce emprunt servira à couvrir le défcit chronique de l Etat. La dete de l Etat a pris deux formes principales: Les bons de trésor ; Les obligatons émises par le trésor. On peut dire que l une des raisons principales qui ont poussé le pouvoir public à moderniser les marchés de capitaux réside dans la nécessité de fnancer dans les bonnes conditons les défcits publics. Les entreprises privées sont à l origine d une demande de capitaux. Une fois une entreprise créée, elle va vivre et se développer. Or ce processus de croissance indispensable nécessite des capitaux. Dans ce sens, l entreprise a transformé ce mode de fnancement en profondeur en faisant appel aux marché de capitaux : en terme de fux, émission de ttres, qui ont consttué la principale source de fnancement externe de l entreprise. Proftant de la croissance de son résultat lié au partage de la valeur ajoutée très favorable, ce dernier a utlisé une parte de son ressource pour se désendeter massivement auprès des banques. Les entreprises publiques seront pour les mêmes raisons que celles du secteur privé, des demandeurs de capitaux. Mais leurs besoins seront généralement plus forts. Cela tent d une part à l importance économique et stratégique des secteurs qu elles recouvrent ou de fort investssement sont nécessaire : énergie, transport, La deuxième raison de leur très forte présence sur le marché fnancier et que leur actonnaire principal, l Etat ne fait que très rarement face à ses obligatons. L Etat lui-même fortement demandeur de capitaux pour fnancer ses propres actvités. L actonnaire principal étant défaillant seuls les autres partcipants au marché fnancier pourront régler les problèmes de fnancement des entreprises publics. Les banques et les intermédiaires fnanciers sont aussi des demandeurs des capitaux. Une parte de leurs besoins des capitaux est lié à leur propre croissance, une autre parte servira à répondre aux besoins d entreprises et voire l Etat. Etant spécialiste du fnancement, les intermédiaires fnanciers sont mieux placés pour connaître les besoins réels de l économie. Côté ménages : ils ont accumulés un patrimoine fnancier c est à acquis de logement ou pris de crédit à la consommaton ou, ce qui a accru leur endetement auprès de banques et par conséquent leur revenu permanant a diminué, donc ils ont reparte une parte de leur épargne au 5 5
6 marché des capitaux compte tenu d atractvité de taux d intérêt et de rendement élevé par rapport à celui de la banque. Quelque l agent économique, lorsqu il emprunt auprès des intermédiaires fnanciers, ces derniers le font payer leurs services d intermédiaton fnancière ce qui a pour efet de rendre l emprunt plus onéreux l obtenton des ressources de la par les agents à besoin de fnancement. Ceux ci sont amenés à chercher des modalités de fnancement notamment la fnance directe leur permetant de ne pas avoir faire appel à ces intermédiaire fnancier. Ce fnancement s opère principalement sur le marché fnancier. Chapitre 2 : Finance directe : Marchés des capitaux Comme nous venons de le défnir, le processus de fnancement est direct lorsque le ttre émis est acquis directement par l ofreur de disponibilité.la rencontre de l ofre et de la demande de liquidité se fait donc sur les marchés de capitaux. I- LE MARCHE FINANCIER A - Défnition : Être Le marché fnancier est le marché des capitaux à long terme.les transacton portent sur les valeurs mobilières (actons et obligatons). Le marché fnancier peut s organiser de façon diférente.ils peuvent organisés ou de gré à gré. les marché organisés : sont des marchés réglementés où les produits standardisés (taille montant échéance prix d exercice) sont souvent coté en contnu. L objectf est la réducton des coûts de transacton.le grand nombre d opérateurs assure la liquidité du marché, c està-dire la possibilité de trouver une contreparte.ces marchés possèdent un système de garante qui permet d éliminer le risque de défaillance de la contreparte.l inconvénient de ce type de marché est de ne pas ofrir des ttres strictement conformes aux besoins des agents. Les marchés de gré à gré : sont des marchés ou la confrontaton de l ofre et de la demande se fait sur la base d une transacton non standardisés.les partes négocient les conditon partculières du prêt (montant taux échéances).cela permet de répondre exactement aux besoins des opérateurs puisque les contrats sont sur mesure.une telle souplesse a ses inconvénient : coûts de transacton élevés et risque important lié à la défaillance possible de la contreparte. B - Le rôle du marché fnancier Le marché fnancier comprend un marché primaire, celui des émissions, et un marché secondaire, celui de la revente. 6 6
7 1 le marché primaire C est le marché des émissions des nouveaux ttres auquel l épargnant accède en payant le prix de souscripton (acton) ou le prix d amission (obligaton).il assure en efet un rôle d intermédiaton dans le sens où il met en relaton les agents à besoins de fnancement (l Etat, les collectvités locales, ou les entreprises) et les agents à excèdent de fnancement (partculiers, entreprises, investsseurs insttutonnels, banques, et groupement collectfs de placement).le marché primaire est donc le marché de neuf. 2 le marché secondaire Le marché secondaire qui correspond au terme de bourse.représente le marché des ttres déjà émis.il permet la négociabilité des ttres en organisaton une confrontaton permanente des ofreurs et demandeurs de ttres. En se sens il assure la liquidité et la mobilité de l épargne.les personnes détenant un ttre peuvent récupérer ses fonds avant l échéance. La liquidité est donc l apttude d un bien à être transformé en monnaie rapidement et sans perte de valeurs investssements. En outre, en permetant une cotaton contnue, le marché secondaire permet l évaluaton permanente des ttres ce qui rend les transactons plus rapides et plus efcaces. Le marché secondaire est donc le marché des ttres d occasion C les intervenants du marché fnancier La reforme de 1993 amendé et complétée en 1996 et 1997 a insisté six intervenants : La société gestonnaire de la bourse de Casablanca. Elle a pour foncton principale la geston et le développement de la bourse de Casablanca Les sociétés de bourse : En outre de l exécuton sur les transactons de valeurs mobilières, gérer des portefeuilles, conseiller et demander la clientèle Le conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) : Il s agit d un établissement public qui a pour mission de veiller ; la protecton de l épargne - veiller au respect de la loi par les intermédiaires fnanciers au bon fonctonnement des marchés des valeurs mobilières les organismes de placement collectf en valeur mobilier (OPCVM) : C est tout simplement un portefeuille invest en bourse dont on peut acheter une pette part. il existe deux OPCVM : 7 7
8 Les fonds communs de placement (FCP) et les sociétés d investssement en capital variable (SICAV).il n y a pas des diférences dans leur mode de fonctonnement, seule leur nature juridique qui est diférente Maroclear : Maroclear ou Dépositaire Central est chargé de : - réaliser tout acte de conservaton adaptés à la nature et à la forme des ttres qui lui sont confés (acton, obligatons, ) ; - administrer les comptes courants de valeurs mobilières ouverts au nom de ses afliés (banques, émeteurs, sociétés de bourse et OPCVM) - exercer des contrôles sur la tenue de la comptabilité ttres des banques et sociétés de bourse. L associaton professionnelle des sociétés de bourse : Elle est chargée de veiller au respect par ses membres des dispositons Légales, de les représenter face au pouvoir public ou tout autre organisme et d étudier les questons relatves à l exercice de la profession D Les modalités de règlement des opératons. Il existe deux modalités de règlement des opératons. Au comptant : chaque transacton porte sur un transfert de propriété de ttre et un règlement simultané et théoriquement immédiat. A terme : on parle alors de contrat à terme ou future est un contrat dont l exécuton (paiement et livraison des ttres) est diférée jusqu à une échéance Contrat à terme ferme : les intervenants devront nécessairement exécuter la transacton (paiement et livraison des ttres) à l échéance. Contrat à terme conditonnel : où contrat d opton. A l échéance, l acheteur de l opton peut choisir : soit d exercer (lever) l opton en exerçant la transacton initalement prévue. Soit d abandonner l opton en renonçant à la transacton II - Marché monétaire Le marché monétaire comme les autres marchés de capitaux, consttue un secteur d actvité où l objet recherché et échangé est la monnaie. Si le marché fnancier est un marché où sont émis les ttres à long terme dont l échéance est généralement supérieure à sept (7) ans, le marché monétaire est un marché des capitaux à court et très court terme. Actuellement trois (3) types d opératons se développent sur ce marché : 8 8
9 -Un agent non fnancier prêtant ou empruntant auprès d un autre agent, fnancier ou non fnancier. -Un agent fnancier prêtant ou empruntant auprès d un autre agent fnancier (Marché interbancaire). -La banque al-maghrib ofrant ou demandant des liquidités, en échange de ttres, aux agents fnanciers (Marché des ttres et créances négociables). A.Marché Interbancaire : Le marché interbancaire (MIB) permet les échanges des excédents et des défcits de liquidité bancaire et la rentabilité des excédents de monnaie centrale. Sa foncton principale est donc une foncton de fnancement et à la diférence du marché fnancier, elle n a pas de localisaton précise : les propositons d échange, comme les transactons efectves, sont réalisées par téléphone ou télex. 1- Les intervenants sur le marché interbancaire : Par l intermédiaire des agents du MIB (AMI) et des organisatons principaux du marché (OPM), interviennent sur ce marché : -les établissements de crédit (banques AFB, mutualistes et coopératves, caisse d épargne et de prévoyance, caisse de crédit municipal, sociétés fnancières, insttutons fnancières spécialisées et maisons de ttres) ; -la Banque Al-Maghrib (comme régulateur) ; -le trésor public ; -la caisse des dépôts et consignaton (CDC). A tour de rôle et en foncton de leurs besoins, ils viennent prêter et emprunter. Ceux qui prêtent plus qu ils n empruntent sont appelés prêteurs structurels (CDC) et ceux qui empruntent plus qu ils ne prêtent sont appelés emprunteurs structurels(le trésor public). 2-Les agents du marché interbancaire (AMI) : Ils servent d intermédiaire entre les ofreurs et les demandeurs sur le MIB, Ils ne donnent aucune garante de bonne fn des transactons, mais si celles ci se concrétsent, ils sont alors rémunérés par une commission remise par l emprunteur (on parle de courtage). B-Les organisateurs principaux du marché(opm) : Ils interviennent en empruntant à leur propre nom à certains établissements pour reprêter à d autres. Les OPM trent leurs recetes des diférences de taux et d échéances : ils empruntent à très brève échéance(faible taux) et prêtent à terme plus éloigné (taux élevé). 9 9
10 Ils assurent un bon fonctonnement du marché en acceptant une très grande variété de ttres en échange de liquidités. Le marché interbancaire Prêteurs Intermédiaires Emprunteurs (Dont les prêteurs AMI et OPM (dont les emprunteurs Structurels) structurels) BAM 3 Opérations sur le marché interbancaire : L obtenton de monnaie sur le MIB s efectue par l intermédiaire de ttres à court terme. Il s agit essentellement des ttres (créances sur les entreprises ou bons du trésor) que la BAM accepte comme support de refnancement des établissements de crédit, mais aussi certfcats de dépôts et les bons du trésor négociables. A partr de ces ttres,les principales opératons réalisées sur ce marché sont :les achats et les ventes fermes de ttres contre cessions défnitves de monnaie centrale ;les prêts et les emprunts en blanc, c est à dire sans exigence de ttres en contreparte de la monnaie centrale cédée ;les ventes à réméré de ttres, conventons par lesquelles le vendeur stpule qu il pourra,au terme d un délai fxé lors de la transacton reprendre s il le souhaite à un prix convenu d avance ;les prêts garants sous la forme de mise ou de prises en pension d efets privés ou publics, c'est-à-dire sous la forme de cessions temporaires. Ces opératons sont réalisées à diférents taux d intérêt (foncton du ttre proposé contre des liquidités et de l échéance du contrat) dont les principaux sont :le taux au jour le jour (pour les opératons au comptant )et PIBOR par exemple en France(pour les opératons à terme). 4.-Les taux du marché interbancaire : 4.1Le taux au jour le jour : C est un taux qui fuctue au cours d une même journée et quotdiennement en foncton des ofres et des demandes de liquidités des intervenants sur le MIB
11 4.2 Les autres taux : Ils dépendent des pays Par exemple le taux interbancaire ofert à la bourse de paris ou Paris Inter Bank Ofered Rate (PIBOR) est un indicateur des taux à terme pratqués sur le MIB. Il est publié chaque jour et sert de référence à de nombreuses émissions obligataires à taux variables. Ce taux joue le même rôle que le taux LIBOR. C Les interventions de la BAM sur le MIB : La BAM utlise les modalités de fonctonnement du MIB pour agir sur le comportement bancaire. En modifant soit l ofre, soit la demande de ttres, soit le taux de refnancement de ces ttres, elle agit sur leur prix et incite les trésoriers des banques à se procurer des liquidités ou à en ofrir. Les interventons de la BAM se résument dans le tableau suivant : Nature des Transactons Etablissements admis à traiter avec Bam Conditons Appels d ofres OPM Taux des appels d ofres : 1er Taux directeur Pensions à 5-10 jours OPM Taux des pensions : 2eme taux directeur Apport ou reprise de liquidités Tous les établissements admis sur le MIB Taux du marché Achats ou ventes de ttres du marché monétaire (Open Market) Toute contreparte Taux du marché D Marché des titres et créances négociables (TCN) : Le marché des TCN permet l émission et la négociaton de nouveaux produits, dont les certfcats de dépôts émis par les établissements de crédit et les billets de trésorerie émis par les sociétés non fnancières. 1-Intervenants : Peuvent intervenir sur le marché des TCN, en plus des partcipants au MIB : -les capitaux étrangers ; 11 11
12 -les agents fnanciers et non fnanciers (ménages et entreprises) Les ménages interviennent indirectement comme prêteurs,par l intermédiaire des OPCVM,ENBAMM, et sont exclus comme emprunteurs. Pour les entreprises, seules les sociétés et quasi-sociétés non fnancières peuvent accéder à ce marché. 2 Titres de créances négociables(tcn) : Les TCN sont actuellement regroupés en six (6)catégories dans le tableau ci après en France) Catégorie Emeteurs Durée minimum Certfcats de dépôts BIFS BSF Bons du Trésor Billets de Trésorerie BMTN Banques Résidentes Insttutons Financières spécialisées résidentes Sociétés fnancières résidentes Etat Sociétés non fnancières résidentes ou non résidentes Agents fnanciers ou non fnanciers résidents et non résidents 10 jours à 2 jours 10 jours à 2 jours 10 jours à 2 jours Non réglementée 10 jours à 1 an 1 an sans limitaton de durée 12 12
13 III- le marché Dérivé 1. Historique des produits dérivés Les produits dérivés ne datent pas du XX ème siècle. L exemple historique majeure est la hollande du XVII ème qui proposait un marché d optons sur la tulipe. En efet, un hiver rigoureux impliquait une récolte moyenne et une hausse des cours et inversement. Voulant se prémunir contre une baisse des cours et voulant stabiliser leurs revenus les producteurs ont cherché une soluton fnancière. A l inverse les négociants désireux de s enrichir, proposèrent aux producteurs des optons qui leur conféraient le droit de vendre leurs productons de bulbes à des prix prédéterminés. Cete expérience innovante n allait cependant pas durer Après un hiver partculièrement doux, le cours du bulbe s efondra. Les producteurs usèrent massivement de leurs optons, et les négociants ne purent pas faire face. Une analyse postérieure a montré que la faillite de ce marché s explique par la sous-estmaton de la prime de l opton. En fait, il fallu atendre 1973, pour que deux américains, Black et Scholes proposent un modèle mathématques pour l évaluaton des optons. Le pétrole, l or, le jus d orange concentré, les œufs, la pomme de terre, les taux d intérêt, les devises, les matères premières, cacao, les animaux, ne sont que quelques uns d actfs qui ont donné lieu à des marchés dérivés. 1.1 Défniton : D après le pett Larousse : «dérivé = corps obtenu par la transformaton d un autre» Les marchés dérivés ce sont des marchés où sont négociés des contrats portant sur le futur. Ils autorisent la protecton des opérateurs de se couvrir contre les risques de perte en capital liés aux variatons de cours de valeurs. A. les Produits Dérivés : Un produit dérivé est un produit fnancier, qui s achète et se vend sur les marchés dérivés et qui est toujours bât sur la base d un autre produit fnancier ; ce dernier s appelle «sous-jacent». Ceux-ci peuvent être : Actons, obligatons, Le pétrole, l or, le jus d orange concentré, les œufs, la pomme de terre, les taux d intérêt, les devises, les matères premières, cacao,. 2- structure des marchés dérivés : Il existe deux types de marchés dérivés, traduisant des organisatons et des niveaux de risques diférents
14 2.1-les marchés organisés : Ce sont des marchés structurés autour d un organisme de compensaton (clearing house) qui assure la contreparte des transactons. A cete sécurité, s ajoute sur ces marchés des systèmes des dépôts de garante et d ajustements de ces derniers à l évoluton du cours des contrats Les intervenants de ces marchés : -les Brockers qui intervient pour le compte de client ; -Market making qui intervient pour leur propre compte. Les produits négociés sont généralement standardisés. 2.2 les marchés de gré à gré (OTC, Over the counter) : Il s agit des marchés metant très souvent face à face les opérateurs. Il n y pas d organisme de compensaton, les contrats échangés ne sont pas standardisés et peuvent évoluer selon les besoins des opérateurs Les principaux intervenants des marchés OTC sont : -les banques interviennent pour les changes ; -les sociétés de négoce interviennent pour l achat ou la vente des produits de bases, marchandises. 3- les diférents types de contrats : 1) Les contrats à terme : Défniton : un contrat à terme est un contrat d achat ou de vente d un produit fnancier, passé entre deux contrepartes, dont toutes les caractéristques sont fxées à l avance : date de règlement, prix à terme, etc. Le prix conclu est appelé cours à terme, et l échange se fera à ce prix quelque soit le cours du marché à la date de livraison. Deux types d exécuton peuvent se produire : «Physical setlement» le sous-jacent est efectvement échangé. «cash setlement» : si le cours du sous-jacent est en dessous du prix fxé, l acheteur se fournit sur le marché et verse la diférence au vendeur et inversement. 1.1) Le FRA (Forward Rate Agreement) Le FRA est un contrat un terme qui permet de garantr immédiatement un taux d intérêt futur. Le FRA comporte 2 périodes : Une période d'atente : pendant cete période, il ne se passe rien. L'une ou l'autre des contrepartes a toute lattude pour déboucler ou non son opératon par quelque arbitrage que ce soit
15 Une période garante : c'est sur cete période que porte la garante de taux. Au départ de cete période, on comparera le taux garant avec son équivalent (en terme de période) sur le marché. La diférence sera réglée d'avance (donc actualisée) par l'une des contrepartes. 1.2) Les futures et les forward Les contrats futures sont des contrats à terme standardisés que l on traite en bourse, tandis que les forward sont des contrats à terme traités de gré à gré. Du fait des dispositfs de sécurité spécifques aux marchés réglementés, on observe des diférences de prix plus ou moins signifcatves entre ces deux catégories, notamment sur le long terme. Dans ce cours, on supposera néanmoins que les prix des forward et des futures sont identques. Un contrat doit faire référence à : Le rôle de chaque intervenant (acheteur ou vendeur) Une référence ofcielle de marché (actons, indices, obligatons, marché de changes, taux d intérêt, etc.) dont le prix au temps t est noté S t La date future de relevé de cete référence : T Le prix du contrat à terme : K Le montant notonnel sur lequel porte la transacton du contrat à terme : c est la quantté de sous-jacent échangée : N (mais on supposera que N = 1) Les instructons de paiement (cash setlement, physical setlement) 1.3) Les swaps 1) Défniton Défniton : le swap de taux d intérêt est un contrat de gré à gré par lequel deux partes conviennent de s échanger, à date fxe, des fux d intérêts d un capital, intérêts calculés sur des références de taux. Accord de Swap taux variable TAM contre taux fxe A verse à B des intérêts calculés au TAM A B verse à A des intérêts calculés à taux fxe B 2) les diférents types des swaps : -les swaps de taux d intérêt représentent un échange de taux d intérêt, généralement un taux fxe contre un taux variable. Ils sont utlisés sur les marchés obligataires, car ils permetent de concilier les antcipatons opposées des émeteurs et investsseurs ; 15 15
16 -les swaps de detes traduisent un échange total du capital et des intérêts, en raison des diférences entre les taux, les formes d amortssement ou la durée de vie de chaque dete. Un de leurs domaines d applicaton privilégiés concerne les detes des Etats des pays les plus endetés (Amérique latne, pays en voie de développement,..) ; -les swaps d indices matérialisent un échange des indices sur lesquels sont calculés des intérêt de taux d emprunt (échanger ainsi un indice TMO contre un indice PIBOR) ; -les swaps de devises autorisent l échange de fux fnanciers libellés dans des devises diférentes ; -les swaps croisés qui combine à la fois les swaps de taux et les swaps de devises. 2.1) Utlisaton des swaps Les swaps permetent D améliorer les conditons de taux d un emprunt ou d un placement, en cours de négociaton De gérer le risque de taux d intérêt sur un emprunt ou un placement existant, voire de modifer la structure de taux du bilan. 1.4 ) Les options 1) Défnition Défniton : une opton est un contrat qui confère à son acheteur le droit et non l obligaton d acheter ou de vendre jusqu à une certaine date appelée date d échéance un actf sous Jacent, à un prix fxé dès la conclusion du contrat appelé versement immédiat d une prime au vendeur. prix d exercice, en contreparte du On distngue les optons d achat (call) et les optons de vente (put). Option d achat ou call Option de vente ou Put Transaction initiale Droits et Obligations nés du contrat Transaction initiale Droits et Obligations nés du contrat Acheteur Droit d acheter Acheteur Droit de vendre Vendeur Engagement de vendre à la demande de l acheteur du call Vendeur Engagement d acheter à la demande de l acheteur du put 16 16
17 1.4.1) Catégories d options Les optons classiques sont de deux types : Européennes : l acheteur ne peut exercer son droit qu à l échéance. Américaines : l acheteur peut exercer son droit à tout moment entre la date de créaton de l opton et la date d échéance. Opton plus souple mais aussi plus coûteuse que l opton européenne. Parallèlement aux optons classiques, apparaissent depuis les années 90, sur les marchés de gré à gré, des optons dites «exotques» : Les optons asiatques, dont le prix d exercice à l échéance est foncton de la moyenne des cours du sous-jacent enregistrés durant la durée de vie de l opton. Les optons lookbacks, dont le prix d exercice à l échéance est foncton du maximum ou du minimum des cours du sous-jacent enregistrés durant la durée de vie de l opton. Les optons barrières qui peuvent être annulées si le cours franchit un certain seuil. Les optons parisiennes qui peuvent être annulées ou actvées si le cours reste dans une certaine zone plus d un temps donné. Les optons d échange qui permetent d échanger une acton X contre une acton Y à une date future Etc ) L option d achat (call) L achat d une opton d achat L achat d une opton d achat confère le droit d acheter, à (ou jusqu à) l échéance, un actf à un prix déterminé, appelé prix d exercice, en contreparte du versement immédiat d une prime au vendeur de l opton. Soient : K : S0 : S : P : le prix d exercice de l opton, le cours de l actf sous-jacent sur le marché comptant à la date d achat, le cours de l actf sous-jacent à maturité de l opton, la prime versée lors de l achat de l opton, Le résultat R à l échéance est 17 17
18 Résultat à l échéance L acheteur d une opton d achat spécule sur la hausse ou se couvre contre la hausse du prix de l actf Zone de rentabilité 0 K Gain potentellement illimité S -P prime de l opton Risque limité à la prime Abandon de l opton Exercice de l opton Opton à parité Une opton d achat est dite en dehors de la monnaie si son prix d exercice K > S0, dans la monnaie si S0>K et à la monnaie si S0=K ) Vente d une opton d achat Le vendeur de l opton d achat est dans la positon symétrique de celle de l acheteur. Il reçoit immédiatement la prime en contreparte de laquelle il s engage sur la durée du contrat à vendre l actf sous-jacent à la demande de l acheteur. S agissant d un jeu à somme nulle, son résultat à l échéance est l opposé de celui de l acheteur : Résultat à l échéance Le vendeur d une opton d achat spécule sur la baisse du prix du sous-jacent P prime de l opton Gain limité à la prime 0 K Zone de rentabilité Risque de perte potentellement illimité 18 18
19 Espoir de gain limité, risque illimité de pertes, la vente d opton d achat seule est à éviter. Elle est généralement associée à une autre positon : détenton de l actf, achat d opton d achat 1.4.3) Option de vente (put) 1.4.3)1.1. Achat d une opton de vente L achat d une opton de vente confère le droit de vendre, à (ou jusqu à) l échéance, un actf à un prix déterminé, appelé prix d exercice, en contreparte du versement immédiat d une prime au vendeur de l opton. Soient : K, S0, S, P, le prix d exercice de l opton, le cours de l actf sous-jacent sur le marché comptant à la date d achat, le cours de l actf sous-jacent à maturité de l opton, la prime versée lors de l achat de l opton, Le résultat R à l échéance est Résultat à l échéance L acheteur d une opton de vente spécule sur la baisse ou se couvre contre la baisse du prix de l actf Zone de rentabilité Gain potentellement important 0 K S -P prime de l opton Risque de perte limité à la prime Exercice de l opton Abandon de l opton Opton à parité 19 19
20 1.4.4) Vente d une opton de vente Le vendeur de l opton d achat est dans la positon symétrique de celle de l acheteur. Il reçoit immédiatement la prime en contreparte de laquelle il s engage sur la durée du contrat à vendre l actf sous-jacent à la demande de l acheteur. S agissant d un jeu à somme nulle, son résultat à l échéance est l opposé de celui de l acheteur : Le vendeur d une opton de vente spécule sur la baisse du prix du sous-jacent Gain limité à la prime 0 Zone de rentabilité K Risque de perte potentellement important Les marchés dérivés ont été crée pour permetre aux opérateurs de se couvrir contre les risque de perte en capital liés aux variatons de cours de valeurs. Chapitre III : Les limites de la fnance directe Les nouveaux risques liés à la fnance directe sont de trois ordres : - les transactons s efectuent sur le marché, sans considératon de la qualité individuelle des opérateurs (risque d insolvabilité d un débiteur) ; - les cours des ttres, les taux de change et d intérêt sont très instables et très difciles à antciper, pouvant metre brutalement en difculté telle ou telle catégorie d agents ; - les opérateurs ne trouvent pas toujours une demande correspondant à leur ofre, d où un risque d illiquidité d autant plus grand que le volume des transactons est plus important. Pour limiter les risques pris sur une opératon à un temps très court, le spéculateur multplie les achats et les ventes, d où l importance démesurée des fux de capitaux en mouvement. Comme la spéculaton ne rapporte qu aux plus prompts à réagir, chacun cherche à exploiter au plus vite toute informaton ou toute tendance à la hausse ou à la baisse, d où un efet de mimétsme qui provoque 20 20
21 des mouvements autoentretenus (qui ne tendent pas à se résorber d eux-mêmes). Ce mécanisme consttue un risque de système. La fnance directe aggrave les conséquences économiques des crises fnancières à cause de l efet de richesse qui afecte toutes les catégories d agents
22 Conclusion En régime de fnance directe (économie de marchés fnanciers), la politque monétaire agit par les taux d intérêt à court terme qui n infuencent pas de la même manière toutes les catégories d agents (pettes ou grandes entreprises, ménages). De plus, parfois la Banque centrale est contrainte d adopter le niveau de taux qui satsfait les capitaux internatonaux mais qui ne convient pas forcément aux nécessités de l économie (emploi). En défnitve, et à la lumière de ce qui a été présenté, nous sommes amenés à conclure que dans la fnance directe, les ofreurs et les demandeurs de fonds prêtables se rencontrent sur les marchés de capitaux sans interventon des intermédiaires fnanciers. Ce mode de fnancement est parfaitement sain puisqu il ne recourt pas à la transformaton des échéances et moins couteux du moment qu il met face-à-face emprunteurs et souscripteurs
23 Bibliographie Les ouvrages : Mohamed Bouzidi, «monnaie et politique monétaire» 1 ère édition 1996 Alain Siaens, «monnaie et fnance»2éme édition Luc Bernet Rollande, «principes de technique bancaire» 24éme édition 2006.DUNOD Pierre prissert, phillipe garsusaul et Stéphane priami : opératons bancaires avec l étranger, 6eme éditon, David Eiteman, Arthur Stonehill et Micheal Mofet : Geston et fnance internatonales 10eme éditon code AMF 494 Jacques HAMON : la Bourse et geston de portefeuille, collecton geston Michelle de Mourgues : Macroéconomie Monétaire Christian Ottav : Monnaie et fnancement de l économie 23 23
24 24 24
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