Table des matières. Partie I Aspects généraux et administratifs de la production caprine. Chapitre 1. Généralités et étude des marchés

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2 Table des matières Préface de Franck Moreau XIII Préface de Joël Rigal XV Remerciements XVII Avertissement XIX Liste des abréviations xxi Partie I Aspects généraux et administratifs de la production caprine Chapitre 1 Généralités et étude des marchés 1. La production caprine mondiale et européenne La production caprine mondiale La production caprine européenne La production caprine française Le cheptel caprin français Les caractéristiques de la production caprine française La production laitière et fromagère française La production de viande caprine française Le marché laitier et fromager français L organisation du marché laitier et fromager L avenir de la production laitière et fromagère caprine

3 VIII Le guide de l éleveur de chèvres Chapitre 2 Systèmes de production et organismes de service 1. Les races et les différents systèmes de production Les différentes races Les différents systèmes de production Les organismes de service à l élevage et le suivi administratif Les différents organismes de service à l élevage Le suivi administratif des élevages : le registre d élevage L identification des animaux Les organismes de sélection et le contrôle des performances Les organismes jouant un rôle clef dans la sélection Le contrôle des performances Partie II Les bases de la production caprine Chapitre 3 Le matériel génétique et la sélection 1. Les caractères retenus pour la sélection Les schémas de sélection en production caprine Les structures concernées par la sélection Le déroulement du schéma de sélection laitier Les élevages de la base de sélection et le contrat «Gènes +» La conduite de la sélection et le choix des reproducteurs La conduite de la sélection au niveau d une race La conduite de la sélection au niveau de l élevage L évaluation des performances des reproducteurs utilisés au sein de l élevage L évaluation des performances des mâles L évaluation des performances des femelles Chapitre 4 La reproduction 1. Les caractéristiques de la reproduction chez les caprins et leurs conséquences Les caractéristiques de la reproduction chez les boucs et leurs conséquences Les caractéristiques de la reproduction chez les chèvres et leurs conséquences Le choix des périodes de mises-bas Les éléments à prendre en compte Les précautions à prendre dans le cas de groupage des mises-bas L induction et la synchronisation des chaleurs L utilisation de méthodes naturelles : «l effet bouc» et l effet «chèvres induites» L utilisation du traitement hormonal de synchronisation des chaleurs Le désaisonnement chez les caprins

4 Table des matières IX 4.1. Les intérêts et les limites du désaisonnement Le désaisonnement par traitement lumineux Le désaisonnement par traitement hormonal La maîtrise de la reproduction chez les caprins La mise à la reproduction Le diagnostic de gestation Les lactations longues La gestion et le contrôle de la reproduction Les principaux critères utilisés Les principaux objectifs à atteindre Chapitre 5 L élevage des jeunes caprins 1. Les soins après la mise-bas Les soins à apporter à la naissance Les autres interventions L élevage des chevreaux de boucherie Les différents types de chevreaux de boucherie La conduite alimentaire des chevreaux Le mode d allaitement des chevreaux Le logement des chevreaux La conduite sanitaire des chevreaux L élevage des chevrettes de renouvellement Le coût de l élevage des chevrettes de renouvellement La conduite alimentaire des chevrettes La courbe de croissance des chevrettes La conduite de la reproduction des chevrettes Le logement des chevrettes La conduite sanitaire des chevrettes Chapitre 6 L alimentation 1. Le fonctionnement de l appareil digestif L anatomie de l appareil digestif La physiologie de la digestion et ses conséquences pratiques Les caractéristiques du comportement alimentaire des caprins Les différents besoins alimentaires Les besoins alimentaires des chèvres adultes Les besoins alimentaires des chevrettes Les besoins alimentaires des boucs Les tableaux récapitulatifs des besoins alimentaires des caprins Les maladies métaboliques, conséquences du non-respect des besoins alimentaires La conduite alimentaire des chèvres en fonction du stade physiologique Les précautions à prendre pour bien gérer le rationnement Les différentes périodes de rationnement à prendre en compte La conduite alimentaire au cours des différentes périodes La conduite de l alimentation minérale, vitaminique et en eau

5 X Le guide de l éleveur de chèvres 4. Les différents régimes alimentaires Les différents aliments entrant dans les rations Les systèmes fourragers à mettre en place Les différentes rations Les rations des chèvres et chevrettes Les rations des boucs Les rations complètes chez les caprins L optimisation du coût alimentaire chez les caprins La consommation annuelle d aliments par catégorie d animaux La consommation annuelle des chèvres adultes standard La consommation annuelle des boucs reproducteurs La consommation des chevrettes reproductrices Le bilan annuel global des besoins par chèvre + suite Le rationnement des caprins : étude pratique de différents types de ration Les précautions à prendre pour calculer correctement une ration Le principe du rationnement Exemples d étude de rations pour caprins Chapitre 7 La pathologie et la conduite sanitaire 1. L appréciation de l état de santé et le suivi des animaux L appréciation de l état de santé des animaux Le suivi des animaux La pathologie caprine Les maladies parasitaires Les maladies infectieuses Les maladies métaboliques Une maladie spécifique de la mamelle : la mammite Les maladies néonatales La prévention sanitaire La prophylaxie sanitaire La prophylaxie médicale La pharmacie de base Les médicaments autorisés et les maladies réglementées chez les caprins Les médicaments autorisés Les maladies réglementées Chapitre 8 Le logement et les équipements d élevage Les conditions d un bon logement La nécessité d un compromis Les éléments à prendre en compte dans l aménagement ou la construction d une chèvrerie Les conditions d ambiance à respecter Le respect de la législation Les différents types de bâtiments Les principales normes techniques à respecter

6 Table des matières XI 3.2. Le logement des chèvres Le logement des boucs Le logement des chevreaux de boucherie et des chevrettes d élevage L infirmerie Le coût des bâtiments d élevage Les équipements d élevage Les équipements d abreuvement Les équipements d alimentation Les équipements de paillage et de curage Les équipements de traite Les critères à prendre en compte dans le choix de l équipement de traite La traite en chèvrerie La traite en salle de traite Les dimensions et surfaces à prévoir La laiterie et l installation de traite Le nettoyage et l entretien de la machine à traire Le montant des investissements à prévoir La fromagerie Le stockage des déjections et effluents Le stockage des déjections Le stockage et le traitement des effluents liquides Partie III Aspects économiques de la production caprine Chapitre 9 Les résultats technico-économiques en élevage caprin 1. Les critères économiques à chiffrer et à analyser Les critères économiques à chiffrer L analyse des principaux critères économiques Les leviers d action possibles Les leviers concernant les produits Les leviers concernant les charges Les résultats technico-économiques de référence L origine des données Les résultats technico-économiques des élevages laitiers Les résultats technico-économiques des élevages fromagers Le diagnostic de l exploitation et les marges de progrès La réalisation du diagnostic de l exploitation La définition des marges de progrès Les critères à améliorer pour augmenter la rentabilité de l exploitation Les principaux facteurs de rentabilité intervenant sur les marges brutes Les modifications de conduite à mettre en œuvre pour augmenter la rentabilité de l atelier La valorisation du lait ou des fromages La valorisation du litre de lait La fixation du prix de vente des fromages

7 XII Le guide de l éleveur de chèvres Chapitre 10 Les facteurs déterminants dans le calcul de la marge brute Les données techniques utilisées comme références Les critères concernant la conduite de la reproduction Les critères concernant la conduite de la réforme et du renouvellement Les critères concernant l élevage des chevrettes de renouvellement Les critères concernant la conduite alimentaire Les critères concernant la conduite de la SFP Les critères concernant les temps de travaux Les critères techniques concernant les produits engendrés par le troupeau Les données économiques de base intervenant dans la marge brute Les principales charges Les principaux produits Le calcul de la marge brute d exploitations caprines Calcul de la marge brute d une exploitation caprine laitière Calcul de la marge brute d une exploitation caprine fromagère Les incidences de la variation de certains facteurs sur la marge brute Les facteurs influençant la marge brute Les incidences de la variation individuelle de ces facteurs sur la marge brute Les incidences de la variation simultanée de deux facteurs sur la marge brute : étude d une matrice de gain Chapitre 11 Les clés de réussite de l installation La phase de réflexion La démarche à suivre pour une étude d installation La mise en place du projet La constitution du cheptel Le choix du système d élevage L évaluation des besoins en bâtiments, équipements d élevage et fromagerie L évaluation du temps de travail nécessaire Les conséquences des erreurs de prévision Les effectifs nécessaires à la viabilité économique et humaine d un atelier caprin Conclusion Annexes Annexe 1. Les marchés Annexe 2. Génétique Annexe 3. Les besoins alimentaires des caprins Références bibliographiques Index

8 Chapitre 8 Le logement et les équipements d élevage 1. Les conditions d un bon logement 1.1. La nécessité d un compromis Un bon logement est celui qui permet à l éleveur une bonne organisation du travail et qui apporte en même temps aux animaux le meilleur confort. C est donc forcément un compromis entre deux types d utilisateurs. Le logement peut en effet s apprécier du point de vue de l éleveur ou de celui des animaux : pour l éleveur, un bon logement est celui qui est fonctionnel et qui permet une bonne organisation du travail au quotidien avec un minimum de fatigue et dans des conditions agréables. L agencement intérieur du bâtiment devra également être mûrement réfléchi pour éviter toute pénibilité et toute perte

9 324 Les bases de la production caprine de temps avec des trajets inutiles : la présence d un couloir central pour une distribution mécanisée des fourrages et une surveillance plus aisée des animaux ainsi qu une séparation du troupeau en lots pour faciliter les manipulations et la conduite quotidienne en font partie. Il faudra également prendre en compte les possibilités d agrandissement du bâtiment (agrandissement du troupeau, du stockage, de la partie élevage des chevrettes, de la fromagerie...) en fonction de l évolution du cheptel et du marché et, si possible, entrevoir sa reconversion éventuelle ; pour les chèvres, un bon logement est celui qui leur apporte le confort : la chèvrerie doit être spacieuse, lumineuse et bien aérée mais les facteurs les plus importants sont la ventilation et la maîtrise des variations de température et d hygrométrie ambiante. La première question à régler avant de démarrer le projet est celle du lieu d implantation du bâtiment car ce lieu définira en partie le montant de l investissement en lien avec la création ou non de voies d accès, l importance du terrassement et surtout des fouilles et des fondations selon le type de sol, la création de réseaux d eau... Il faut également tenir compte de la législation concernant notamment les distances à respecter vis-à-vis des habitations des tiers mais aussi les possibilités de pouvoir ou non agrandir le bâtiment dans le futur. Le projet doit donc être longuement et mûrement réfléchi et nécessite la visite de plusieurs types de bâtiment déjà en fonctionnement pour en analyser les principaux points forts et points faibles, comparer les différents systèmes et partager le vécu au quotidien des éleveurs qui les utilisent. L appui du technicien élevage et bâtiment de la chambre d agriculture est ensuite évidemment indispensable pour corriger d éventuelles erreurs concernant ce projet et bénéficier de données techniques pertinentes. Vient ensuite la question du financement : il ne faut pas hésiter à contacter plusieurs constructeurs et à comparer différents devis en distinguant dans ces devis la part matériaux et la part main d œuvre pour envisager l impact d une éventuelle partie en auto construction qui peut permettre d économiser jusqu à 30 % sur le prix des bâtiments sachant que la priorité doit rester la partie élevage. Le montant à financer doit toujours prendre en compte une marge de sécurité suffisante de l ordre de 15 % en moyenne entre le montant des devis et la facture réelle des travaux. Enfin il ne faut pas oublier que construire un bâtiment prend du temps car, outre la construction proprement dite, il faut y rajouter les délais administratifs concernant l obtention du permis de construire qui peut aller jusqu à 6 mois mais également les délais d étude de dossier dans le cas de demande de subventions. Pour éviter toute surprise, il faut compter environ un an entre l ébauche du projet et la construction du bâtiment.

10 Le logement et les équipements d élevage Les éléments à prendre en compte dans l aménagement ou la construction d une chèvrerie Une fois le lieu d implantation du bâtiment clairement défini, il faut se poser un certain nombre de questions de base avant d essayer de chiffrer tout projet et notamment : le nombre de têtes de chèvres, de chevrettes et de boucs à loger ; les catégories d animaux qui seront logés sous le même toit : chèvres et chevrettes séparées ou dans le même bâtiment ; le type de logement : stabulation libre, conduite ou non en lots et nombre de lots éventuellement envisagés... ; la quantité et le type de fourrage à stocker ainsi que le lieu de stockage par rapport à la chèvrerie ; le type d alimentation (fourrages secs, pâturage, ensilage...) et encore plus le mode de distribution des différents aliments grossiers et concentrés ; les différents locaux nécessaires et leur emplacement (traite en chèvrerie ou en salle de traite, le bloc traite...) ; la largeur et l emplacement des couloirs d alimentation et de service ; la main d œuvre disponible notamment au moment de la traite (présence d un ou de deux trayeurs) Les conditions d ambiance à respecter La construction et l aménagement d une chèvrerie devront tenir compte des conditions d ambiance à respecter sachant que l orientation même du bâtiment influencera fortement ces conditions. Le bâtiment doit être orienté de sorte à avoir sa ligne de faîtage du toit perpendiculaire aux vents dominants afin d avoir une ventilation la plus efficace possible. L orientation est-ouest est généralement la plus courante Les principaux facteurs d ambiance Ils sont résumés dans le tableau 8.I La maîtrise de l ambiance dans une chèvrerie La présence d une odeur d ammoniac, d humidité, de moisissures, de traces de condensation, de poils humides ou de substances nocives [ammoniac (< 5 ppm), gaz carbonique, poussières, agents infectieux...] traduit une aération insuffisante du bâtiment et donc une mauvaise ambiance. Les chèvres craignent en effet plus la chaleur (au-delà de 25 C) que le froid (jusqu à 5 ou 10 C) car, comme tous les ruminants, elles ne disposent pas de glandes sudoripares.

11 326 Les bases de la production caprine Tableau 8.I. Les principaux facteurs d ambiance. Température Chèvre adulte : minimum : jusqu à -5 C en hiver optimum : 10 à 16 C maximum : 27 C neutralité thermique entre 6 et 16 C Chevreaux nouveau-nés : 25 C optimum à la naissance, donc prévoir lampes infrarouges ou radiants et 18 C dans les 5 premiers jours ; neutralité thermique entre 13 et 20 C Chevreaux à l engraissement : 12 à 16 C (optimum 15 C) ; neutralité thermique entre 10 et 18 C Chevrettes < 1 mois : 18 C optimum ; neutralité thermique entre 10 et 18 C Chevrettes à 7 mois : 10 à 16 C ; neutralité thermique entre 6 et 16 C Hygrométrie Optimum : 70 à 80 % d humidité relative de l air Dégagement de vapeur d eau : 50 g/h/animal Ventilation Volume d air disponible : 8 à 10 m³/chèvre ou bouc 5 à 6 m³/chevrette à 7 mois 3 à 4 m³/chevreau et chevrette de moins de 1 mois Débit : 30 m³/h/chèvre au minimum en hiver et 125 à 150 m³/h/chèvre à l optimum en été 25 m³/h/chevrette de 7 mois au minimum en hiver et 75 m³/h/chevrette de 7 mois à l optimum en été 5 m³/h/chevreau au minimum en hiver et 25 m³/h/chevreau à l optimum en été Vitesse maximale de l air : 0,5 m/s pour les chèvres et 0,25 m/s pour les chevreaux et chevrettes Gaz ammoniac : pas d odeur perceptible au nez et une teneur < 5 ppm/l Hygrométrie de l air entre 70 et 80 % évaluée par le poil sec des animaux Éclairement Éclairement naturel : 1/20 e de la surface couverte avec éclairement latéral plutôt que par le toit 1/30 e de la surface couverte avec éclairement zénithal au niveau du toit Éclairement artificiel : 5 à 6 Watts/m 2 avec une intensité de : 30 à 50 lux au niveau de l aire paillée 70 à 80 lux au niveau des zones de circulation 150 lux au minimum au niveau des zones de soins Traitement de photopériodisme : 200 lux au niveau des yeux des animaux avec une installation électrique indépendante de celle de l éclairage normal du bâtiment Il faut donc rechercher dans le bâtiment une vitesse de l air élevée en été et faible en hiver ce qui nécessite obligatoirement une régulation différente de la ventilation selon les saisons. L isolation des chèvreries est donc fortement conseillée et le choix des types de matériaux utilisés (parpaing, bois...), le lieu d implantation du bâtiment (zone humide ou trop exposée au vent) et le système de ventilation retenu doivent être mûrement réfléchis. La figure 8.1 présente la circulation de l air dans une chèvrerie et justifie la nécessité de la mise en place d une ventilation. Cette ventilation peut être de deux types : la ventilation naturelle ou statique et la ventilation dynamique ou mécanique.

12 Le logement et les équipements d élevage 327 Orientation Été Isolation Ventilation Hiver Isolation Humidité CO 2 NH 3 Éclairement Hauteur sous plafond Paillage Surface par animal Figure 8.1. La ventilation des bâtiments, une nécessité absolue. La ventilation naturelle ou «statique» sera facilitée par une orientation du bâtiment dans l axe sud-ouest, nord-est ou sud-nord avec une circulation de l air s effectuant de bas en haut grâce à un effet cheminée ce qui nécessite une entrée d air sur les côtés du bâtiment et une sortie d air au point le plus haut du faîtage généralement protégé par un chapeau. Des ouvertures latérales de type volets réglables, filets brise-vent ou bardage à claires-voies en bois ou en tôles perforées facilitent cette ventilation notamment en été. L extraction doit être suffisante afin d éviter que l air stagne dans le bâtiment et reste sur les animaux. On estime que la surface d évacuation doit être égale à la moitié de la surface d entrée d air. En ventilation mécanique ou «dynamique», l orientation du bâtiment a beaucoup moins d importance, le principe étant de réduire les entrées d air par rapport à la ventilation statique et de réguler les mouvements d air à l intérieur du bâtiment par des extracteurs situés dans des cheminées, sur le long pan, sur les pignons ou dans des gaines. L air frais rentre par des gaines insérées au niveau du faîtage et à l opposé des extracteurs et l air vicié est évacué par des extracteurs situés dans les murs ou placés à l intérieur de cheminées verticales situées dans la partie basse de la toiture. Cette ventilation dynamique présente l avantage de pouvoir être régulée en programmant les extracteurs en fonction de la température du bâtiment et donc de la saison mais c est évidemment un système plus coûteux que la ventilation statique. 2. Le respect de la législation Pour construire ou aménager un bâtiment, un certain nombre de réglementations doivent être respectées au niveau politique foncière, urbanisme, protection de la nature et de l environnement.

13 328 Les bases de la production caprine La construction et l exploitation d une chèvrerie sont soumises au Règlement Sanitaire Départemental (RSD) quel que soit le nombre d animaux qu elle héberge. De ce fait, toute nouvelle construction, modification ou changement d affectation du bâtiment qui devra accueillir les animaux est obligatoirement soumise à la demande d un permis de construire et doit respecter le règlement d urbanisme de la commune. Le RSD étant propre à chaque département, il peut donc présenter quelques différences d un département à l autre mais celles-ci restent tout de même relativement minimes car ces règlements sanitaires sont calqués sur le règlement national. Celui-ci a pour but de définir les distances à respecter concernant l implantation du bâtiment et de ses annexes (silos, stockage de déjections...) et la gestion des déjections de l élevage par rapport aux voies de communication, cours d eau, habitations de tiers... Il est cependant préférable, par mesure de prudence, d augmenter ces distances notamment par rapport aux tiers pour se prémunir en cas d agrandissement du bâtiment. Les distances actuelles à respecter pour l implantation des bâtiments d élevage caprins et des divers stockages d aliments ou de déjections sont résumées sur la figure 8.2. Route 35 m 35 m 5 m 5 m Silo Fourrages 25 m Source ou puits 200 m 50 m Habitations Cours d eau 50 m Bât. d élevage Fumière 5 m 35 m 200 m Baignade 200 m Habitations Zones aquicoles Matières fermentescibles Route Route Figure 8.2. Distances à respecter pour l implantation des bâtiments. 3. Les différents types de bâtiments Une question qui se pose très souvent lorsqu on aborde les problèmes de bâtiments est de savoir s il vaut mieux partir sur un bâtiment «neuf», mieux adapté au cheptel mais plus coûteux, ou, au contraire, aménager de «l ancien»

14 Le logement et les équipements d élevage 329 moins bien adapté en termes de conditions de travail mais généralement moins onéreux. La réponse n existe qu au cas par cas tant les situations sont différentes. Cependant, quel que soit le bâtiment envisagé, les normes d ambiance définies précédemment (voir page 326) devront absolument être respectées. À ces normes d ambiance se rajoutent un certain nombre de normes techniques qu il est également conseillé de prendre en compte, à la fois pour les animaux et pour les éleveurs Les principales normes techniques à respecter Elles sont résumées dans le tableau 8.II Le logement des chèvres Le type de construction retenu, en dur ou en structure dite «légère» (tunnel), son aménagement intérieur (stabulation libre intégrale ou en lots) et le mode de distribution des aliments sont très importants dans la conception d un bâtiment mais un des éléments clef est de définir correctement le nombre d animaux à loger en prenant en compte les éventuelles évolutions déjà envisageables. D une façon générale, structure et bardage en bois semblent être plus sains pour l ambiance notamment au niveau de la condensation et de l isolation. Pour définir l effectif d animaux à loger dans le bâtiment des chèvres, il faut partir sur 120 à 125 % de l effectif moyen de chèvres présentes sur l exploitation pour prendre en compte les chevrettes gestantes, qui sont généralement logées dans le même bâtiment que les chèvres, ainsi qu une petite marge de sécurité concernant l évolution du cheptel. Quel que soit le type de stabulation, deux points sont particulièrement importants : l éclairage : il doit être suffisant pour faciliter la surveillance et le bien être des animaux. L idéal est de pouvoir bénéficier d un éclairage naturel latéral représentant 10 % de la surface au sol et de lui rajouter un éclairage artificiel représentant 1,5 à 2 Watts/m 2, ce qui correspond en moyenne à deux néons par travée positionnés entre 3,50 et 4 mètres du sol. N.B. : En cas d utilisation de désaisonnement par programme lumineux, il faut prévoir une installation électrique supplémentaire permettant de fournir 200 lux au niveau des animaux, soit 5 à 7 Watts/m 2 ; l aire d exercice : il peut également être intéressant de prévoir un parc d exercice, ce dernier pouvant d ailleurs être rendu obligatoire par le cahier des charges de certaines AOC (figure 8.3).

15 330 Les bases de la production caprine Tableau 8.II. Les principales normes techniques à respecter. Surface par animal Surface paillée par animal* : par chèvre par chevrette à 7 mois par chevrette au sevrage par chevreau à 1 mois Boucs en logement collectif intérieur Bouc en logement individuel Auges, cornadis et abreuvoirs Longueur d auge en chèvrerie : par chèvre par chevrette à 7 mois par chevrette au sevrage par chevreau à 1 mois Largeur d auge par chèvre en chèvrerie (fonds de l auge) Hauteur de l auge côté couloir Longueur d auge par chèvre en salle de traite Nombre de chèvres au mètre d auge en salle de traite Hauteur de cornadis côté couloir Longueur de gouttière pour l allaitement par chevreau Hauteur des abreuvoirs avec marchepieds de 60 cm Nombre de chèvres par abreuvoir (consommation 5 à 10 l/ chèvre/jour) Largeur des parcs : par chèvre par chevrette à 7 mois Couloirs et allées Niveau du couloir d alimentation des chèvres par rapport à l aire paillée avec une marche de 0,20 m Niveau du couloir d alimentation des chevrettes par rapport à l aire paillée avec une marche de 0,20 m Largeur de couloir pour surveillance (passage d homme) Largeur de couloir pour distribution manuelle (brouette à une ou deux roues) Largeur de couloir pour distribution mécanisée (tracteur avec remorque, autochargeuse, dessileuse...) Hauteurs libres pour passage Remorque chargée de foin ou de paille Homme sur tracteur sans cabine Tracteur avec fourche à fumier Passage d homme Largeur du couloir pour une autochargeuse ou une mélangeuse Hauteur de la paroi pleine du bâtiment 1,50 à 2 m 2 1,20 à 1,50 m 2 0,50 à 0,60 m 2 0,25 à 0,30 m 2 5 à 6 m 2 6 à 8 m 2 0,35 à 0,40 m 0,35 m 0,25 m 0,20 m 0,40 à 0,50 m 0,50 à 0,60 m 0,33 m 3 1,25 m minimum 0,10 à 0,20 m 1 à 1,10 m 25 chèvres 4,50 à 6 m 3 à 5 m 0,55 à 0,70 m 0,40 m 0,70 à 1 m 1,50 à 2 m 4 m 3 m minimum 2,20 m 3 à 3,50 m 1 m 4 à 5 m 1,50 m au-dessus du sol * Certaines AOC exigent des normes de surface spécifiques clairement définies dans leur cahier des charges. N. B. : En surface paillée, il faut prévoir 1 kg de paille/chèvre adulte/jour, soit environ 350 kg/chèvre/an pour des animaux en zéro pâturage.

16 Le logement et les équipements d élevage 331 Figure 8.3. Une chèvrerie. N.B. : La stabulation entravée ne pouvant être envisagée que pour les petits troupeaux d effectif inférieur à 40 chèvres, en raison des problèmes de maind œuvre qu elle pose pour attacher et détacher les chèvres si l on utilise le pâturage, ce système est de plus en plus rare et ne sera donc pas étudié ici. Nous nous intéresserons uniquement au système en stabulation libre intégrale ou en lots qui représente actuellement la majorité des troupeaux caprins en France en distinguant clairement les bâtiments à structure dite «légère» ou tunnel et les bâtiments dits «en dur» à structure béton, métallique ou bois. Chacun d eux présentant des avantages et des inconvénients, leur choix sera surtout fonction de la situation géographique et climatique de la région mais également de la situation financière de l exploitation concernée Les bâtiments à structure légère type tunnel Le bâtiment à structure légère anciennement appelé «tunnel» (figure 8.4.) est une formule à la fois simple, pratique et économique. En effet, il est constitué d armatures métalliques sur lesquelles repose une double bâche plastique renfermant une isolation pour lutter à la fois contre le froid mais aussi le chaud. Il permet d offrir aux animaux un confort suffisant à condition toutefois de bien respecter les normes de densité et de contrôle d ambiance ce qui suppose la mise en place à l intérieur du tunnel d un système de ventilation naturelle transversale ou de ventilation dynamique par extraction. Il n est cependant adapté qu à des troupeaux d effectif inférieur à 150 chèvres. Il est à préconiser lorsque les éleveurs ne disposent pas de sécurité foncière ou lorsque la situation financière de l exploitation est passagèrement difficile limitant ainsi les possibilités de financement. Il est cependant de plus en plus souvent utilisé sur les exploitations fromagères où la priorité reste l investissement dans la fromagerie.

17 332 Les bases de la production caprine Figure 8.4. Une chèvrerie type tunnel. À droite, source : Alliance Elevage, Catalogue de l Alliance Pastorale. L aménagement de ces structures légères peut se faire aussi bien sous forme de stabulation libre intégrale ou de stabulation libre en lots, la constitution de ces lots se faisant essentiellement à partir de la mise en place de barrières au niveau des aires de vie situées généralement de part et d autre du couloir d alimentation central. Le choix de la largeur du tunnel est fonction de l aménagement de la chèvrerie et notamment de la disposition intérieure des lots, mais le bloc traite est toujours situé à une des extrémités du bâtiment comme le montre la figure 8.5. Bloc technique Lot 2 Lot 1 Couloir de distribution Lot 3 Lot 4 Figure 8.5. Disposition des lots et du bloc traite dans une chèvrerie type tunnel. Source : Le logement des troupeaux caprins du Centre-Ouest Chambre d agriculture de Poitou-Charentes, Vendée, Maine et Loire Contrôle laitier de Vendée SICA du Poitou FRESYCA Institut de l Élevage Les avantages et les inconvénients du bâtiment à structure légère sont résumés dans le tableau 8.III Les bâtiments en dur Le bâtiment en dur peut être à structure pierre ou béton, métallique ou bois. Chacun d eux présentent des avantages et des inconvénients (tableau 8.IV). Les bâtiments en dur à structure pierre ou béton, bois ou métallique sont adaptés à tous les types de troupeaux quelle que soit leur taille (figure 8.6) et leur conception peut être de deux types :

18 Le logement et les équipements d élevage 333 Tableau 8.III. Avantages et inconvénients du bâtiment à structure légère. Source : Le logement des troupeaux caprins du Centre-Ouest, Chambre d agriculture de Poitou-Charentes, Vendée, Maine et Loire Contrôle laitier de Vendée SICA du Poitou FRESYCA Institut de l Élevage Avantages Facilité et rapidité de montage Pas de travaux de terrassement, ni de maçonnerie nécessaire pour le montage Pas de compétence particulière à avoir pour le montage ce qui permet d envisager plus sereinement une autoconstruction Faible coût Bonne isolation si double bâche avec système isolation sandwich Inconvénients Durée de vie de la bâche relativement moyenne : 5 ans (bâche plastique) à 10 ans (bâche camion) en fonction du système de protection utilisé Nécessité d un bardage intérieur et extérieur pour la protection de la bâche Circulation intérieure des animaux assez difficile Accès seulement par un pignon Peu de luminosité naturelle Réservé à des troupeaux de moins de 150 chèvres car, au-delà, problème de ventilation Tableau 8.IV. Avantages et inconvénients des bâtiments en dur. Avantages Bâtiment en structure métallique Coût intermédiaire entre le tunnel d élevage et l ossature bois Bâtiment en structure bois Bâtiment esthétique Bonne intégration au paysage Bâtiment présentant une bonne isolation et un bon confort intérieur (si l épaisseur du bois est suffisante) Inconvénients Coût des matériaux Bâtiment plus froid présentant des problèmes de condensation Coût élevé Entretien du bardage plus important Figure 8.6. Une chèvrerie en dur.

19 334 Les bases de la production caprine la conception longitudinale (figure 8.7), c est-à-dire avec des lots positionnés les uns à la suite des autres de part et d autre d un couloir central avec un bloc technique contenant la salle de traite situé à une des extrémités du bâtiment ou, le plus souvent, de façon latérale. Les avantages en sont une conception facile et une distribution rapide de l alimentation mais les principaux inconvénients en sont une circulation des animaux un peu plus compliquée et surtout des difficultés d extension ; Bloc technique Lot 1 Lot 2 Couloir de distribution Lot 3 Lot 4 Figure 8.7. Bâtiment en dur de conception longitudinale. Source : Le logement des troupeaux caprins du Centre-Ouest Chambre d agriculture de Poitou-Charentes, Vendée, Maine et Loire Contrôle laitier de Vendée SICA du Poitou FRESYCA Institut de l Élevage la conception transversale (figure 8.8), c est-à-dire avec des lots positionnés côte à côte et séparés 2 par 2 par un couloir d alimentation ; la salle de traite contenue dans le bloc technique se situe toujours à une des extrémités du bâtiment. Ses principaux avantages en sont une alimentation modulable par lots, une facilité d accès à la salle de traite et une facilité d extension. Bloc technique Lot 1 Couloir de distribution Couloir de distribution Lot 2 Lot 3 Lot 4 Figure 8.8. Bâtiment en dur de conception transversale. Source : Le logement des troupeaux caprins du Centre-Ouest Chambre d agriculture de Poitou-Charentes, Vendée, Maine et Loire Contrôle laitier de Vendée SICA du Poitou FRESYCA - Institut de l Élevage 2006.

20 Le logement et les équipements d élevage 335 Quel que soit le type de conception, longitudinale ou transversale, les animaux peuvent y être logés en stabulation libre intégrale ou, au contraire, en stabulation libre en lots, ces deux systèmes présentant à leur tour des avantages et des inconvénients. En stabulation libre «intégrale» (figure 8.9), les animaux sont tous ensemble avec un seul cornadis comportant autant de places que l effectif du troupeau. Ce système est généralement utilisé pour des effectifs < 50 chèvres et nécessite une bonne organisation de la circulation pour la traite. Figure 8.9. Une stabulation libre intégrale. La figure 8.10 montre les plans d une chèvrerie de 300 places en stabulation libre intégrale constituée d un bâtiment de 990 m2 équipé d une salle de traite 2 24 places, avec 2 12 postes et un distributeur automatique de concentré (DAC). La charpente est métallique avec pannes en bois, les murs sont en parpaings hydrofugés et les bandeaux translucides sont surmontés de bardage bois ajouré. N.B. : Les chevrettes et chevreaux sont logés dans un autre bâtiment. La chèvrerie est divisée en 2 paddocks avec aire paillée sur terre battue pouvant être séparés en lots. En stabulation libre «en lots» (figure 8.11), les animaux sont répartis en plusieurs lots et on aura autant de cornadis que de lots, chaque cornadis comportant autant de places que l effectif du lot. C est le système actuellement le plus couramment utilisé en élevage caprin. Il est cependant conseillé de ne pas dépasser 4 lots dans le troupeau car, au-delà, leur gestion devient difficile. Cette conduite en lots présente évidemment des avantages et des inconvénients, résumés dans le tableau 8.V. La figure 8.12 montre les plans d une chèvrerie en stabulation libre en lots pour un troupeau de 350 chèvres adultes jeunes constituée d un bâtiment

21 336 Les bases de la production caprine Claire voie 4 m 15 m 10,50 m 55 m aire de 4,80 m 3 portails 3 portails couloir de distribution central 4,80 m 15 m Fosse toutes eaux filtres à sable FTE Eaux blanches aire de 4,80 m 10,50 m salle de traite 2 24 et 2 12 postes décrochage auto passerelle relevable sas bureau sanitaire laiterie futur emplacement cellules et dépôt aliments 15 m Figure Plans d une chèvrerie de 300 places en stabulation libre intégrale. Source : Chambre d agriculture de l Aveyron. Figure Une stabulation libre en lots.

22 Le logement et les équipements d élevage 337 faîtages décalés A couloir chèvrerie laiterie silo à grain chevrettes nurserie extension bâtiment existant aménagé 30 m 10 m 9 m porte 1,50 m porte porte foin 182 m 2 foin 182 m 2 foin 182 m 2 28,50 m couloir d alimentation 100 chèvres primipares 100 chèvres fortes productrices 100 chèvres moyennes productrices 28,50 m auges 6,50 m 6,50 m 6,50 m porte porte porte chevrettes cellules 5 m chevrettes nurserie 30 m couloir d alimentation auges porte porte B porte 1,50 m foin 83 m 2 50 chèvres aire d attente couloir fosse couverte salle de traite lavage laiterie SAS bureau 5 m 2,5 m 2,5 m Figure Chèvrerie stabulation libre en lots. A : vue en coupe, B : vue de dessus. Source : Chambre d agriculture de Tarn-et-Garonne. Tableau 8.V. Avantages et inconvénients de la stabulation libre en lots. Avantages Surveillance plus aisée Possibilité d utiliser un bouc différent par lot et donc de connaître la paternité Meilleure gestion des apports de concentrés qui sont mieux adaptés au niveau de production du lot et à l âge des animaux Facilité de traite à condition que le nombre de places en salle de traite corresponde à l effectif du lot Inconvénients Nécessité de trier les chèvres à leur retour en stabulation pour reconstituer les lots dans le cas d utilisation du pâturage Difficulté d introduire une nouvelle chèvre dans un lot déjà constitué en raison de problèmes de hiérarchie et donc de risques de bagarres Nécessité d augmenter le nombre d abreuvoirs et la longueur et surface des couloirs Curage du fumier plus difficile en raison de la présence de barrières entre les lots

23 338 Les bases de la production caprine bi-pente de 1500 m 2 couverts avec salle de traite de 24 postes et DAC. Le bardage est en tôles métalliques et translucides avec filets brise-vent, la charpente est métallique et la toiture en fibrociment ; la chèvrerie est divisée en 4 paddocks. Quelques exemples types de chèvrerie en dur présentant des structures en pierre, métallique, en béton ou en bois sont donnés sur les figures 8.13 et Le logement des boucs Si les jeunes boucs peuvent être logés avec les chevrettes jusque vers l âge de 5 à 6 mois, les boucs adultes doivent obligatoirement être logés dans un bâtiment séparé des chèvres pour assurer une bonne conduite de la reproduction. Les jeunes boucs doivent être séparés des chevrettes vers l âge de 5 à 6 mois, mais ils doivent être logés dans un bâtiment comportant d autres animaux pour assurer leur bon développement. À partir de la période des saillies des chevrettes, ils pourront alors intégrer un lot de chevrettes puisque ce sont généralement eux qui assureront les saillies. Ils resteront ensuite avec elles jusqu à leur première mise-bas. En revanche, devenus adultes, les boucs devront être logés dans un bâtiment séparé de celui des femelles (figure 8.15) pour assurer une meilleure gestion de la reproduction en évitant l étalement des mises-bas lié à des saillies tardives et pour bénéficier également de l effet bouc sur les femelles. Il faut alors prévoir un logement permettant une alimentation aisée, un abreuvement régulier et une surveillance facilitée tout en ayant une aire d exercice d accès en libre service. Les normes d ambiance à retenir sont les mêmes que pour les chèvres et les boucs devront être logés en stabulation libre pour conserver une bonne forme physique et surtout de bons aplombs. L aménagement du local des boucs sera essentiellement fonction du type de monte utilisée : si l on pratique la monte en lots, on peut loger les boucs à l extérieur des locaux et les introduire dans les lots de chèvres pendant la période de saillies ; si l on pratique, au contraire, la monte en mains, il est préférable d amener les femelles dans la case du bouc et donc de loger les boucs suffisamment près des chèvres pour ne pas avoir à faire parcourir de trop grandes distances aux femelles ou bien de prévoir dans les bâtiments des chèvres un emplacement réservé aux saillies et dans lequel sera amené le mâle pendant les périodes de lutte.

24 Figure Chèvreries en dur à structure bois. Figure Chèvreries en dur à structure pierre, métallique ou béton. Le logement et les équipements d élevage 339

25 340 Les bases de la production caprine Figure Le logement des boucs en case individuelle. Il faut particulièrement veiller à la solidité des matériaux utilisés pour la construction des cases de boucs et disposer auge et abreuvoir de façon à pouvoir les remplir et les nettoyer de l extérieur, tout en cherchant à ce qu ils soient abrités des intempéries lorsque les cases sont situées à l extérieur (figure 8.16). En général chaque bouc a une case individuelle mais l aire d exercice peut être commune à plusieurs boucs... s ils s entendent bien. Les normes de surface à respecter sont alors les suivantes : en logement collectif, ce qui nécessite de préférence que les boucs soient écornés pour éviter toute blessure : 1 m 2 /bouc pour l espace à l auge + 5 à 6 m 2 /bouc pour l aire de couchage ; en logement individuel : une case de 6 à 8 m 2 /bouc comportant un râtelier, une auge et un abreuvoir avec une aire de couchage et une aire d exercice Le logement des chevreaux de boucherie et des chevrettes d élevage Les jeunes chevreaux et chevrettes d élevage sont généralement logés à part dans un local distinct de la chèvrerie afin de mieux maîtriser les conditions d ambiance et de limiter les risques sanitaires et la propagation de maladies entre les chèvres adultes et les jeunes. Pour déterminer la surface de ce logement, il faut établir un véritable planning d occupation du local en utilisant un taux de prolificité moyen de 170 % que l on applique à l effectif de chèvres devant mettre bas en tenant compte de la répartition des mises bas par périodes.

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