Congrès AERF - 9 octobre Les métiers

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1 Congrès AERF - 9 octobre 2008 Les métiers

2 Obligation de rechercher des fonds propres endehors des grandes institutions : Etats, Eglises Influence internationale de + en + grande vers les acteurs publics et les entreprises Nécessité de mesurer et de justifier l efficacité des actions pour obtenir des financements Importance croissante du lobbying et de la mobilisation massive de l opinion

3 Marketing direct : naissance des «mailings» Besoin de toucher un public plus large que les publics traditionnels Influence des techniques de vente par correspondance (3 Suisses, La Redoute, Reader s Digest, etc.) Puissance croissante des bases de données informatiques : possibilités de segmentation

4 Informatique : des systèmes de gestion de bases de données à l informatique de réseau Naissance des SGBD : Dbase, Access, FileMaker Pro suivies d Informix, Oracle, Windev Années 90 : naissance des réseaux informatiques Début du XXIe siècle : généralisation d Internet, débuts de l e-activisme

5 Communication : de l attaché de presse au Dircom La notoriété passe par les relations avec les médias La communication devient un véritable métier : relations publiques, élaboration d un plan de communication, d une stratégie de communication. Apparition des webmasters

6 Management : de l autogestion militante au management des ressources humaines Complexification des différents types de contrats de travail Normalisation du plan comptable L associatif engage des managers et des directeurs financiers, parfois issus d entreprises commerciales

7 Les associations découvrent la communication de crise : scandales de l ARC, des Villages n 1, de l Arche de Zoé La souffrance à distance privilégie l aide concrète plutôt que la justice et à l autonomie des populations L interaction avec les médias atteint son sommet avec le Tsunami en 2004

8 Conséquences pour les donateurs : méfiance : comment surmonter les crises de confiance? désensibilisation : comment éviter la surenchère dans l émotionnel provoquée par la généralisation du storytelling? lassitude : comment fidéliser après le Tsunami?

9 Le bénévolat reste important dans les associations où il est présent depuis longtemps : Croix-Rouge, Iles de Paix, Amnesty, etc. Certaines associations développent un nouvel activisme : Greenpeace, Gaia, mouvements anti-pub, D autres associations ont du mal à recruter des bénévoles

10 Les permanents effectuent des tâches spécialisées et hésitent à les confier à des bénévoles Malaise dans la démocratie associative : la technique remplace l engagement, l expert supplante le politique Militants et techniciens doivent œuvrer ensemble à la réussite du projet

11 La relation entre permanents et prestataires de services évolue : Appels d offre, bons de commande, efficience et retour sur investissement (maximisation des rentrées financières au moindre coût). Au nom de l efficacité, certains prestataires privilégient les procédés «qui marchent» en oubliant l éducation des publics Voir le rapport du Comité de Surveillance

12 Jusque dans les années 80, les associations collectaient des fonds sur base idéologique : importance des Eglises, des partis de gauche, des syndicats ouvriers La technicisation de la collecte de fonds a privilégié le CRM : Customer Relationship Management Les mailings ont dépersonnalisé la relation aux donateurs

13 L idéologie de l individualisme a privilégié la relation «one to one» Conséquence : apparition des multidonateurs, saturation du «marché du don», lassitude des veuves-catholiques-de plus de 60 ans Le marketing persuasif a-t-il tué la communication relationnelle?

14 Retour aux bases de l associatif : s associer, c est créer du lien social le donateur est motivé par la relation avec «son» association encourager l insertion dans des réseaux de sympathisants redécouvrir la place du don (d argent et de temps) dans la Société de Marché interpellation du mouvement altermondialiste : le monde n est pas une marchandise!

15 Conclusion : cultiver le lien avec les donateurs Bénévoles - permanents : comment combiner l engagement et le professionnalisme? Prestataires de services : comment maîtriser le processus sans être dépossédé de ses valeurs? Donateurs : comment garder le lien sans l étouffer par la technique?