É C O V A L H U I L E S V É G É T A L E S

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "É C O V A L H U I L E S V É G É T A L E S"

Transcription

1 R É S E A U M I X T E T E C H N O L O G I Q U E É C O V A L É C O - C O N C E P T I O N E T VA LO R I S AT I O N H U I L E S V É G É T A L E S G U I D E D A I D E À L A P P L I C A T I O N D E S M E I L L E U R E S T E C H N O L O G I E S D I S P O N I B L E S ( M T D ) S E P T E M B R E C O N TA C T ITERG Institut des corps gras FABRICE BOSQUE - R E S P O N S A B L E E N V I R O N N E M E N T E T S É C U R I T É I N N D U S T R I E L S 11, rue Gaspard-Monge Parc industriel Bersol Pessac f.bosque@iterg.com Tél. :

2 R É S E A U M I X T E T E C H N O L O G I Q U E É C O V A L É C O - C O N C E P T I O N E T VA LO R I S AT I O N A U T E U R S A D I V PIERRE-HENRY DEVILLERS C A S I M I R JACQUES THÉBAULT C R I T T P O I T O U - C H A R E N T E S BRUNO MATHELLIER LAURENT JADEAU C T C P A MARIE PIERRE LABAU XAVIER JOLY I T E R G FABRICE BOSQUE LAUREEN BADEY U N G D A FRANCK JOLIBERT U.N.G.D.A Les auteurs remercient l'actia pour son aide dans l'élaboration de ce guide. Soutien financier de l Actia et du ministère chargé de l Alimentation.

3 PREFACE La notion de Meilleures Technologies Disponibles (MTD) a été introduite par la directive «IPPC» n 96/61/CE du 24 septembre 1996 relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution, aujourd hui transposée en droit français. Elle s applique aux installations listées en annexe de la directive, dites «IPPC», dont certaines correspondent à des activités agro-industrielles. Cependant, le champ d application d une partie des prescriptions concernant les MTD s est étendu à toutes les installations soumises à autorisation. Les MTD sont définies comme le «stade de développement le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d exploitation, démontrant l aptitude pratique de techniques particulières à constituer, en principe, la base des valeurs limites d émissions visant à éviter et, lorsque cela s avère possible, à réduire de manière générale les émissions et l impact sur l environnement dans son ensemble». Les MTD peuvent être des mesures organisationnelles, des techniques de prévention et de contrôle de la pollution, ou des techniques de production qui, combinées entre elles, permettent de réduire de façon optimale les impacts environnementaux d un procédé de production (impacts en terme de déchets, de rejets de polluants, de consommation de ressources naturelles, etc.). Lors de l élaboration du dossier de demande d autorisation et du bilan de fonctionnement, l exploitant doit évaluer les performances des techniques envisagées ou utilisées dans l entreprise au regard des MTD, qui peuvent également servir de références pour la détermination des valeurs limites d émissions fixées dans l arrêté préfectoral d autorisation. En cas d écart entre les MTD et les techniques utilisées dans l entreprise, l exploitant doit justifier son choix en réalisant une analyse technico-économique tenant compte du contexte environnemental de son entreprise. Afin de faciliter l application de la directive, les instances européennes ont élaboré des documents techniques de référence référençant les MTD pour les secteurs industriels soumis à la directive. Ces documents sont nommés les Bref, pour «Best available technology REFerence document». Certains Bref, spécifiques à un secteur d activité (exemple celui spécifique aux industries alimentaires et laitières), sont appelés Bref verticaux. D autres concernent des technologies transversales, appliquées dans de nombreux secteurs industriels (comme celles liées à la production d énergie), et sont appelés Bref horizontaux. A ce jour, 33 Bref ont été publiés. Les MTD pouvant concerner les agro-industries sont réparties en 8 Bref, dont : - deux Bref verticaux : «industries alimentaires et laitières» ; «abattoirs et industries des sous-produits animaux» ; - six Bref horizontaux : «aspect économique et effets multimilieux» ; Guide MTD Huiles 2010 Préface 3 / 73

4 «émissions et stockage en vrac» ; «principes généraux de surveillance» ; «système de refroidissement industriel» ; «efficacité énergétique» ; «grandes installations de combustion». Ces documents sont volumineux (plusieurs centaines de pages) et l information spécifique à un secteur industriel donné est souvent difficile à retrouver. Afin d aider les exploitants d agro-industries à la compréhension de la réglementation relative aux MTD, ainsi qu à la recherche et au choix des MTD applicables à leur secteur, les experts environnement du réseau ECOVAL ont mutualisé leurs compétences pour réaliser des guides d aide à l application des MTD pour 4 secteurs agro-industriels : - les distilleries, - les conserves et produits appertisés, - la découpe et la transformation des viandes, - les unités de production d huiles végétales. L objectif de ces guides est de fournir aux exploitants une méthodologie et les connaissances nécessaires pour la prise en compte des MTD dans leur secteur. Ces documents présentent : - la liste des contraintes réglementaires applicables aux exploitants ; - les processus d élaboration et de révision des Bref ; - la liste et la description des MTD proposées par les différents Bref applicables ; - le recueil des valeurs d émissions de référence ; - les règles utiles pour positionner son installation vis-à-vis des MTD. Guide MTD Huiles 2010 Préface 4 / 73

5 SOMMAIRE PREFACE... 3 SOMMAIRE CONTEXTE GENERAL SYNTHESE REGLEMENTAIRE LA DIRECTIVE «IPPC» TRANSPOSITION DE LA DIRECTIVE EN DROIT FRANÇAIS Codification dans le Code de l environnement Intégration des MTD dans la procédure d autorisation Réexamen des conditions d autorisation vis-à-vis des MTD Synthèse des contraintes liées au MTD PROCESSUS D ELABORATION ET DE REVISION DES Bref DEFINITION DES BREF ÉLABORATION DES BREF DESCRIPTION DE LA TRAME GENERALE DES BREF LES BREF CONCERNANT LES UNITES DE PRODUCTION D HUILES VEGETALES DESCRIPTION DES MTD PROPOSEES PAR LES BREF POUR LES UNITES DE PRODUCTION D HUILES VEGETALES DESCRIPTION DE L ACTIVITE DES UNITES DE PRODUCTION D HUILES VEGETALES Réception et stockage des graines Trituration Raffinage de l huile Raffinage chimique Raffinage physique Fabrication d huile d olive Le pressage des pâtes d olive La décantation des pâtes d olive Procédés de transformation des corps gras Conditionnement Activités annexes MTD PROPOSEES PAR LE BREF «INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LAITIERES» (BREF FDM) Niveaux d émissions actuels pour la production d huiles végétales Consommation d eau Eaux usées Émissions dans l air Effluents solides Énergie Produits chimiques utilisés MTD non spécifiques mais applicables aux unités de production d huiles végétales MTD applicables aux techniques générales utilisées dans plusieurs secteurs agro-alimentaires Réception et préparation des matières (A.) Réduction de taille, mélange et formage (B) Techniques de séparation (C) Technologie de transformation des produits (D) Traitement thermique (E) Concentration par la chaleur (F) Traitement par enlèvement de chaleur (G) Opérations de post-traitement (H) Procédés utilitaires (U) Guide MTD Huiles Contexte général 5 / 73

6 Systèmes de vapeurs Techniques de réduction des émissions atmosphériques Traitement des eaux usées Prévention des accidents Techniques émergentes MTD applicables spécifiquement au secteur des corps gras Techniques à prendre en compte pour le choix des MTD spécifiques à la trituration Techniques à prendre en compte pour le choix des MTD spécifiques au raffinage des huiles Techniques à prendre en compte pour le choix des MTD spécifiques à la fabrication d huile d olive Techniques à prendre en compte pour le choix des MTD spécifiques aux procédés de transformation des corps gras Techniques à prendre en compte pour le choix des MTD pouvant être utilisées lors du raffinage des huiles et des procédés de transformation des corps gras MTD applicables spécifiquement à la production et à la transformation des huiles végétales MTD PROPOSEES PAR LES BREF HORIZONTAUX MTD concernant l efficacité énergétique proposées par le Bref «efficacité énergétique» (Bref ENE) MTD relatives aux systèmes de refroidissement industriel proposées par le Bref «système de refroidissement» (Bref CV) MTD relatives aux principes généraux de surveillance proposées par le Bref «principes généraux de surveillance» (Bref MON) MTD concernant le stockage des matières dangereuses ou en vrac proposées par le Bref ESB RECUEIL DES VALEURS D EMISSIONS DE REFERENCE POSITIONNEMENT DES INSTALLATIONS VIS-A-VIS DES MTD GLOSSAIRE Guide MTD Huiles Contexte général 6 / 73

7 1. CONTEXTE GENERAL La directive 96/61/CE du 24 septembre 1996 relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution, dite «directive IPPC», prévoit «l échange d informations entre les États membres et les industries intéressées au sujet des meilleures techniques disponibles (MTD), des prescriptions de contrôle y afférent et de leur évolution». Cet échange se fait par l intermédiaire du Bureau européen de l IPPC (EIPPCB : European Integrated Pollution Prevention and Control Bureau), installé à Séville, qui a la charge de la rédaction et de la diffusion de documents techniques de référence établissant les MTD pour les secteurs industriels soumis à la directive. Ces documents sont nommés les Bref pour Best available technology REFerence document. Le présent guide traite de l application, en droit national, de la notion de MTD introduite par cette directive, pour les unités de production d huiles végétales. Les MTD sont définies comme le «stade de développement le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d exploitation, démontrant l aptitude pratique de techniques particulières à constituer, en principe, la base des valeurs limites d émissions visant à éviter et, lorsque cela s avère possible, à réduire de manière générale les émissions et l impact sur l environnement dans son ensemble». Les MTD sont susceptibles d orienter le choix des valeurs limites d émissions qui seront imposées dans l arrêté préfectoral d autorisation. Elles s appliquent aux installations dites «IPPC» listées en annexe 1 de la directive. Cependant, lors de la transposition en droit français, le champ d application d une partie des prescriptions concernant les MTD s est étendu à toutes les installations soumises à autorisation. L objectif du présent guide est de fournir aux exploitants une méthodologie et les connaissances nécessaires pour la prise en compte des MTD dans le secteur de la production d huiles végétales. Ce guide permet entre autre : d améliorer la compréhension de la réglementation concernant les MTD, de connaître les contraintes applicables aux exploitants d installations agro-alimentaires, d identifier l ensemble des MTD de la filière des corps gras végétaux, de positionner une installation donnée vis-à-vis des MTD. Guide MTD Huiles Contexte général 7 / 73

8 2. SYNTHESE REGLEMENTAIRE 2.1. La directive «IPPC» La directive 96/61/CE du 24 septembre 1996 relative à la prévention et à la réduction intégrées de la pollution, dite «IPPC» impose à l ensemble des Etats membres de l Union Européenne les exigences minimales à respecter en matière de prévention et de réduction intégrées de la pollution. Les activités concernées par ces dispositions sont définies à l'annexe I de la directive. Les activités concernées par la «directive IPPC» pour les unités de production d huiles végétales sont les suivantes : Tableau 1 : Liste des "installations IPPC" pour les unités de production d huiles végétales Rubriques ICPE concernées Descriptif Seuils 2240 Extraction ou traitement des huiles végétales, à partir d'une capacité de huiles animales, corps gras production de 75 t/j Broyage, concassage, criblage, déchiquetage, à partir d une capacité de ensachage, pulvérisation, trituration, [ ] à production de produits finis l exclusion des activités visées par les supérieure à 300 t/j rubriques 2220, 2221, 2225 et Combustion à partir d'une puissance thermique maximale de 50 MW 2940 Application, cuisson, séchage de vernis, peinture, apprêt, colle, enduit, etc. [ ] sur support quelconque à partir d'une capacité de consommation de solvant de plus de 150 kg par heure ou de plus de 200 tonnes par an. Les unités de trituration de graines oléagineuses et de raffinage des huiles brutes de forte capacité de production sont donc considérées comme «installations IPPC», pour les rubriques n 2240 et/ou n et voire parfois pour la rubrique n Les unités de conditionnement d huiles végétales peuvent être soumises à déclaration sous la rubrique n 2940 mais jamais soumises à autorisation ; leur capacité est donc bien en dessous du seuil «IPPC» pour cette rubrique. Cependant, lors de la transposition en loi française, le champ d application d une partie des prescriptions concernant les MTD s est étendu à toutes les installations soumises à autorisation Transposition de la directive en droit français La transposition de la notion de MTD s est traduite par la modification de plusieurs textes réglementaires concernant les installations classées pour l environnement (voir figure 1). Guide MTD Huiles Synthèse réglementaire 8 / 73

9 Figure 1: Cartographie de la réglementation applicable aux MTD Codification dans le Code de l environnement Les articles R et 45 du Code de l environnement précisent que : les prescriptions fixées par arrêtés préfectoraux d autorisation et arrêtés complémentaires doivent tenir compte de «l efficacité des meilleures techniques disponibles et de leur économie» (article R ; voir paragraphe du présent guide), un réexamen périodique des conditions d exploitation doit être réalisé par le biais d un bilan de fonctionnement (voir paragraphe du présent guide) Intégration des MTD dans la procédure d autorisation L arrêté du 2 février 1998 modifié, codifié à l article R , relatif aux prélèvements et à la consommation d eau ainsi qu aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l environnement soumises à autorisation précise que «les valeurs limites d'émissions fixées dans l'arrêté d'autorisation sont fondées sur les meilleures techniques disponibles dans des conditions économiquement et techniquement viables, telles que définies en annexe IX, sans prescrire l'utilisation d'une technique ou d'une technologie spécifique et en prenant en considération les caractéristiques de l'installation concernée, son implantation géographique et les conditions locales de l'environnement». Ces dispositions donnent la possibilité aux services de l Etat de faire référence aux MTD dans la procédure d autorisation des installations classées. Les MTD peuvent intervenir dans le choix des valeurs limites d émissions ; cependant, les services de l Etat ne peuvent pas imposer l utilisation d une technique ou d une technologie particulière pour atteindre ces valeurs. Lors de l instruction de son dossier de demande d autorisation d exploiter, l exploitant d une installation nouvelle devra alors démontrer dans le dossier de demande d autorisation que les Guide MTD Huiles Synthèse réglementaire 9 / 73

10 techniques mises en œuvre répondent bien aux critères des MTD ou justifier de la non-utilisation des MTD (conditions d application non acceptables) en réalisant une analyse technico-économique et/ou proposer des évolutions dans son mode de production permettant la réduction des émissions (voir paragraphe 6). Toutes les installations soumises à autorisation deviennent alors potentiellement concernées (et non seulement celles couvertes par la «directive IPPC») Réexamen des conditions d autorisation vis-à-vis des MTD L arrêté du 29 juin 2004 modifié relatif au bilan de fonctionnement prévoit un réexamen obligatoire et périodique des conditions d autorisation d une «installation IPPC». Ce réexamen doit se faire par le biais d un bilan de fonctionnement, qui doit permettre : d analyser les «performances des moyens de prévention et de réduction des pollutions» qui sont mis en œuvre «par rapport aux performances des MTD», de décrire la manière dont sont pris en compte «les changements substantiels dans les MTD permettant une réduction significative des émissions sans imposer des coûts excessifs», de présenter les mesures que les exploitants envisagent de prendre «sur la base des MTD pour supprimer, limiter et compenser les inconvénients de l installation, ainsi que l estimation des dépenses correspondantes». Cette mesure concerne les exploitants des «installations IPPC». Cependant, le préfet a également la possibilité de demander à l exploitant d une installation soumise à autorisation non visée par la «directive IPPC», de lui fournir les éléments pertinents d un bilan de fonctionnement. Le contenu et la méthode d analyse des bilans de fonctionnement sont détaillés dans les circulaires du 6 décembre 2004 et du 25 juillet De manière générale, toutes les «installations IPPC» existantes devaient avoir présenté leur bilan de fonctionnement avant le 30 juin Il est ensuite à présenter au moins tous les dix ans. Le préfet peut également demander un bilan de manière anticipée Synthèse des contraintes liées au MTD Que ce soit pour le dossier de demande d autorisation ou le bilan de fonctionnement, c est à l exploitant de démontrer qu une MTD n est pas transposable sur son site dans des conditions économiques ou techniques viables, sous peine de se voir imposer des seuils d émissions inspirés des MTD. Guide MTD Huiles Synthèse réglementaire 10 / 73

11 3. Processus d élaboration et de révision des Bref 3.1. Définition des Bref Les Bref ne sont pas des textes réglementaires, mais des documents de référence pour les «installations IPPC» qui répondent à l exigence d informations sur les MTD et les niveaux d émissions associés. Il s agit de documents de référence prioritaires, par rapport à d autres documents (guides de la profession, conventions internationales, ). Ces documents sont des outils d aide à la décision dans le processus d autorisation d exploiter des «installations IPPC». Ils doivent permettre le dialogue entre les autorités et les exploitants pour le choix des MTD à envisager, en tenant compte des conditions économiques et locales de chaque entreprise Élaboration des Bref Pour chaque secteur concerné par la «directive IPPC», un Technical Working Group (TWG) a été formé. Il est constitué par les membres du Bureau IPPC à Séville, des représentants de la Commission européenne, des représentants des Etats membres, des industries du secteur concerné et des ONG environnementales. Le TWG a pour rôle de déterminer les MTD de son secteur d activité, les valeurs d émissions associées et de les retranscrire dans les Bref. La profession des corps gras a été représentée par FEDIOL au sein du TWG «Food, Drink and Milk process» qui rassemble les entreprises agro-alimentaires. La validation des Bref est réalisée par l Information Exchange Forum (IEF), composé des représentants de la Commission européenne, d experts nommés par les Etats membres, des industries concernées et des ONG environnementales. Les Bref, une fois finalisés et validés, sont mis à disposition sur le site Internet de la direction générale environnement de la Commission européenne 1. Ils doivent être réexaminés et si nécessaire actualisés tous les 5 ans, selon une procédure de révision qui dure environ 2 ans (voir figure 2). Les Bref ont été traduits en langue française. Cependant, ceux-ci contiennent de nombreux défauts de traduction et seules les versions anglaises ont fait l objet d une validation par les instances européennes. Les versions françaises des Bref doivent donc être utilisées avec précaution. 1 Guide MTD Huiles Processus d élaboration et de révision des Bref 11 / 73

12 Figure 2 : Processus d'élaboration et de révision des Bref 3.3. Description de la trame générale des Bref C est ainsi que 33 Bref ont été rédigés. Certains Bref, spécifiques à un secteur d activité (comme celui des industries alimentaires et laitières), sont appelés Bref verticaux. Plusieurs autres Bref, appelés Bref horizontaux, peuvent également concerner les professions agro-alimentaires. Lorsqu il y a superposition de Bref vertical et horizontal, il est admis que les informations contenues dans le Bref vertical sont plus pertinentes, car elles prennent en compte les spécificités de l activité. L ensemble des Bref est élaboré suivant le même plan (voir tableau 2). Tableau 2: Sommaire commun à tous des Bref Présentation du contexte économique et technique du secteur concerné, des Résumé principales substances potentiellement polluantes utilisées ou rejetées, ainsi qu une synthèse des MTD retenues Indication du contexte réglementaire, de la structure des Bref, de son mode Préface d élaboration et des objectifs visés Chapitre 1 : Informations Données générales sur le secteur industriel concerné et les principaux générales impacts environnementaux occasionnés Chapitre 2 : Procédés et Informations générales sur les procédés industriels utilisés dans ce secteur, techniques employés leur variabilité et leur évolution Chapitre 3 : Consommation et Données et informations relatives aux niveaux actuels de consommation et niveau d émissions actuels d'émission observés Chapitre 4 : Techniques à Ensemble des techniques de réduction des émissions considérées comme prendre en compte lors de les plus pertinentes pour la détermination des MTD ; les avantages et l élaboration des MTD inconvénients environnementaux sont indiqués pour chaque technique. Chapitre 5 : Meilleures Techniques Disponibles Chapitre 6 : Techniques émergentes Conclusions Liste des MTD retenues et des niveaux d émissions associés (BATAEL) ; les niveaux d émissions peuvent être considérés comme des valeurs de référence pour la détermination des valeurs limite d émission (VLE). Identification et description de nouvelles techniques émergentes qui pourraient apporter un bénéfice environnemental. Présentation des perspectives d évolution du secteur concerné et des modalités de révision du Bref Guide MTD Huiles Processus d élaboration et de révision des Bref 12 / 73

13 Les chapitres du Bref les plus pertinents pour situer son installation vis-à-vis des MTD sont les chapitres 4 et 5. Les MTD retenues sont simplement listées au chapitre 5. La description précise de la technique retenue est présentée au chapitre 4, selon la structure suivante : Description : brève description de la technique. Bénéfices environnementaux atteints : principaux impacts environnementaux. Effets multimilieux : effets secondaires et inconvénients pour d'autres milieux provoqués par la mise en œuvre. Données d'exploitation : données sur les niveaux d'émissions et de consommation, comprenant des informations provenant d'établissements illustratifs ; toute autre information utile sur le fonctionnement, l'entretien et le contrôle. Applicabilité : considération sur l'applicabilité dans le secteur industriel donné, dans des établissements nouveaux ou existants, selon taille de l'établissement, ainsi que les facteurs impliqués dans le réaménagement, par exemple la disponibilité de l'espace. Aspects économiques : informations sur les investissements et les coûts opérationnels et toute économie réalisable, par exemple associée à une réduction de consommation de matière première ou à une réduction des coûts liés aux déchets. Force motrice pour la mise en œuvre : conditions ou exigences locales qui ont conduit à la mise en œuvre ; informations sur les raisons autres qu'environnementales pour la mise en œuvre, par exemple l'amélioration de la qualité du produit, la réduction des coûts, une législation de santé publique ou la sécurité des travailleurs. Établissements illustratifs : référence aux établissements exploitant la technique en Europe et dans le reste du monde. Littérature de référence : source(s) d'information pour le Bref. Les seuils d émissions qui peuvent être atteints par l utilisation des MTD (nommé BATAEL pour Best Available Technique Associated Emission Levels), s ils existent, sont décrits au chapitre 5 des Bref. Il faut noter que le Bref concernant les industries alimentaires ne propose qu un faible nombre de seuils d émissions. Pour faciliter l utilisation des Bref, les autorités françaises ont rédigé des résumés techniques. Ces résumés reprennent de manière synthétique les MTD choisies et les valeurs d émissions associées. Ces documents sont disponibles sur le site d Aida Ineris à l adresse suivante : Guide MTD Huiles Processus d élaboration et de révision des Bref 13 / 73

14 3.4. Les Bref concernant les unités de production d huiles végétales Les MTD pouvant concerner les unités de production d huiles végétales sont réparties en 7 Bref, dont : un Bref vertical : le Bref «industries alimentaires et laitières» (Bref FDM) ; 6 Bref horizontaux : le Bref «aspect économique et effets multimilieux» (Bref ECM) ; le Bref «émissions et stockage en vrac» (Bref ESB) ; le Bref «principes généraux de surveillance» (Bref MON) ; le Bref «système de refroidissement industriel» (Bref CV) ; le Bref «efficacité énergétique» (Bref ENE) ; le Bref «grandes installations de combustion» (Bref LCP). Les autorités administratives se baseront sur les MTD listées dans ces Bref et les niveaux d émissions associés pour fixer les valeurs limites d émissions des «installations IPPC», sauf justification contraire de la part de l industriel. Pour cela, l exploitant doit : évaluer l impact de son installation sur le milieu récepteur ; identifier l ensemble des MTD applicables à son secteur et les niveaux d émissions associés ; comparer les MTD aux techniques employées dans son entreprise par une analyse technicoéconomique et justifier les écarts entre les deux. Notons que le Bref «grandes installations de combustion» ne concerne qu un faible nombre de sites de production d huiles végétales ; il n a pas été analysé dans le présent guide. Les MTD des différents Bref, listés précédemment, interviennent à chacune de ces étapes selon la cartographie présentée à la figure 3. Evaluer l impact de son installation sur le milieu récepteur : surveiller ses émissions Identifier l ensemble des MTD applicables à son secteur et les niveaux d émissions associés Positionner son installation vis-àvis des MTD Opérations générales à toutes les IAA Opérations unitaires spécifiques à certains secteurs des IAA A B C D E F G H U BREF ESB (voir chapitre du présent guide) BREF NRJ (voir chapitre du présent guide) BRE CV (voir chapitre du présent guide) BREF MON (voir chapitre du présent guide) BREF FDM (voir chapitre 4.2 du présent guide) BREF ECM (voir chapitre 6 du présent guide) Figure 3 : Cartographie des Bref applicables permettant de positionner son installation vis-à-vis des MTD Le présent guide a pour objet de réaliser une analyse critique de ces documents et de mettre en lumière les MTD que les Bref proposent. Guide MTD Huiles Processus d élaboration et de révision des Bref 14 / 73

15 4. Description des MTD proposées par les Bref pour les unités de production d huiles végétales La filière de production d huiles végétales est décrite au paragraphe 4.1 du présent guide ainsi qu au paragraphe du Bref FDM. Les éléments clés de chacun des Bref, permettant une meilleure compréhension des MTD, seront ensuite exposés Description de l activité des unités de production d huiles végétales L huile végétale est généralement produite après trituration de graines oléagineuses et raffinage des huiles brutes. En 2007, kilotonnes de graines ont été triturées en France (62 % sont des graines de colza). A partir de ces graines, kilotonnes d huiles brutes, dont kilotonnes d huiles raffinées, ont été produites. Ces chiffres devraient être revus à la hausse dans les années à venir en raison du développement important des biocarburants. Les paragraphes suivants présentent les différentes étapes de la production d huiles végétales Réception et stockage des graines Les matières premières utilisées dans les usines de trituration sont livrées sur site par trains, camions (dans des fosses de réception) ou bateaux (à l aide de portiques de déchargement avec transport pneumatique ou de grue et bandes/convoyeurs) dans les gares de déchargement. Ces graines sont stockées dans des silos verticaux métalliques ou béton, ou en silos plats Trituration La trituration industrielle est basée sur deux techniques majeures qui sont la pression mécanique et l extraction à l hexane : les graines dites «riches» en huile (teneur supérieure à 35 % d huile) sont triturées par pression puis extraction ; les graines classées «pauvres» en huile (teneur inférieure à 35 % d huile, cas du soja par exemple) subissent généralement une extraction directe à l hexane après préparation. La trituration industrielle des graines oléagineuses comporte classiquement les étapes suivantes (voir le schéma suivant) : les opérations de préparation des graines : nettoyage et séchage, décorticage ou dépelliculage, préparation mécanique (aplatissage et/ou broyage), conditionnement thermique, 2 Les citations en italiques de ce paragraphe sont des extraits des versions françaises des différents Bref. Compte tenu de la traduction imprécise des documents, nous nous sommes autorisés à modifier les citations ; ces modifications sont soulignées dans le texte. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 15 / 73

16 la pression, pour extraire mécaniquement l huile de la graine ; on obtient une huile de pression et un résidu solide, appelé écaille de presse, contenant encore un pourcentage non négligeable d huile (environ 20 %), l extraction de l huile résiduelle des écailles par solvant (l hexane) ; on obtient alors une huile d extraction et un tourteau déshuilé. Si dépelliculage seulement Ecailles de presse Figure 4 : Etapes de la trituration de graines oléagineuses Préparation des graines Nettoyage et séchage Ces opérations sont réalisées généralement dans les installations industrielles gérées par les organismes stockeurs, et beaucoup plus rarement sur les sites de production d huile, car ce traitement doit se faire assez rapidement après la récolte. Ce point est essentiel pour permettre un stockage de la graine oléagineuse dans de bonnes conditions, la durée du stockage avant trituration pouvant être longue : l huile est susceptible de s acidifier et de s oxyder au cours de ce stockage, et ce d autant plus que la graine est humide et contient des impuretés. Le nettoyage permet d éliminer les impuretés contenues dans la graine, et peut se faire en plusieurs étapes : pré-nettoyage réalisé à l aide d un tambour cribleur, déférailleur, épierreur suivi d un niveau de nettoyage plus fin procédant le plus souvent par tamisage, et passage sur séparateur de nettoyage avec aspiration des poussières et des coques vides. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 16 / 73

17 Le séchage est réalisé dans des sécheurs conventionnels à air chaud qui ne sont pas spécifiques à l huilerie ; les équipements industriels actuels disponibles diffèrent principalement par le mode de cheminement du produit et la méthode de chauffage de l air. Décorticage ou dépelliculage Le terme «décorticage» est utilisé notamment pour le tournesol et le soja, et celui de «dépelliculage» pour le colza. Les systèmes utilisés ont pour action de briser la coque entourant la graine pour permettre sa séparation de l amande. Ils s adaptent à chaque type de graine, en fonction des variations de formes : pour le soja, un tamis est utilisé ; dans le cas du tournesol, il s agit d un procédé classique avec 3 étages de séparation ou des séparateurs «zig-zag», et pour le colza, un concentrateur par lit fluidisé. Préparation mécanique (aplatissage et/ou broyage) Ces opérations sont réalisées à l aide de broyeurs à cylindres cannelés et d aplatisseurs à cylindres lisses qui forment des flocons présentant une surface relative aussi importante que possible à la pression. Conditionnement thermique Le conditionnement thermique fait généralement suite à la préparation mécanique. Les flocons sont introduits dans un cuiseur vertical ou horizontal pour y subir une cuisson à la vapeur (indirecte ou directe si nécessaire) dans des conditions variables suivant la nature et la qualité de la graine. Il existe 3 types de cuiseurs : vis chauffantes, chauffoirs verticaux à plusieurs étages ou cuiseurs horizontaux. Pression Les graines oléagineuses ayant subi tout ou partie des opérations de préparation précédentes sont dégraissées par passage dans une presse à vis à alimentation continue (presse horizontale). L huile brute, chassée entre les barreaux de la cage de presse, contient une certaine quantité de petites particules solides appelées «pieds de presse» provenant du laminage entre les barreaux du produit pressé, dont elle sera débarrassée par tamisage et filtration ou, technique alternative, par centrifugation sur superdécanteur ou clarificateur (elle peut être en outre séchée sous vide à l issue de ces dernières opérations). A la sortie de la presse, au niveau du cône, se forment les écailles de presse (appelés aussi «tourteaux gras»). Les industriels triturateurs disposant d un outil d extraction par solvant choisissent plutôt un dégraissage partiel de la graine par pression ; ainsi, les écailles de presse issues de graines oléagineuses riches en huile (tournesol ou colza) titrent de 16 à 24% de matière grasse suivant les situations. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 17 / 73

18 L équipement des presses est fonction de la graine traitée (texture et richesse en huile). Les pépins de raisin et le soja ne passent pas en pression mécanique, car leur pourcentage en huile est faible (moins de 20 %). Dans certains cas, les écailles de presse issues des graines de tournesol ou de colza sont pelletisées avant extraction. Extraction par solvant En sortie de pression, les écailles de presse sont acheminées vers l atelier d extraction, où l hexane est utilisé comme solvant d extraction. L activité d extraction est constituée de plusieurs opérations unitaires : l extraction de l huile par dissolution dans l hexane, la désolvantation du tourteau par évaporation du solvant, le refroidissement du tourteau avant stockage, la distillation de l huile par évaporation du solvant, la condensation des vapeurs de solvant avec séparation de l eau et de l hexane, l épuration de l air, en sortie du dernier condenseur à mélange, par absorption des vapeurs d hexane incondensées. L extraction de l huile des écailles de presse est effectuée à l aide d un extracteur continu à percolation (à paniers, à bande perforée, à chaîne, ou à filtres sous vide). Le miscella d huile et d hexane obtenu est distillé et l hexane, après condensation, est recyclé dans le process. L huile brute d extraction, après distillation, est stockée, le plus souvent en mélange avec l huile brute de pression, dans des réservoirs aériens, avant un éventuel raffinage (sur le site de trituration ou sur un autre site). Le stockage des huiles brutes (avant raffinage) peut conduire à la sédimentation de particules solides présentes dans l huile, appelées fonds de bac (voir figure 4). En ce qui concerne le tourteau sortant de l extracteur, il contient environ 30 % d hexane (en poids) qu il convient de récupérer. Il est, pour se faire, acheminé dans un désolvantiseur-toasteur (DT), tour verticale constituée d un empilage de plateaux chauffants. Sur les premiers plateaux s opère le plus gros de la distillation de l hexane ; de la vapeur directe est injectée au niveau des plateaux intermédiaires afin de parfaire l élimination du solvant ; enfin, les plateaux inférieurs assurent le séchage et le refroidissement du tourteau déshuilé. Lors de l extraction, l hexane est récupéré et recyclé, mais les procédés utilisés ne permettent pas de récupérer la totalité de l'hexane utilisé. Les pertes sont de l ordre de 1 kg par tonne de graines traitées. En sortie de l installation de désolvantation, le tourteau (ou farine) titre de 0,8 à 2 % environ de matière grasse, suivant les performances de l installation ; ces farines peuvent être pelletisées (à l aide d une «presse à granuler») afin d augmenter la densité du produit, de minimiser les problèmes de poussières et d assurer un calibrage physique régulier du produit. Après stockage dans des silos du type de ceux utilisés pour le stockage des graines, les tourteaux sont expédiés par trains, camions ou bateaux depuis des gares de chargement, le plus souvent à l aide de boisseaux. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 18 / 73

19 Raffinage de l huile Le raffinage des huiles brutes a pour but d éliminer de la matière noble différentes «impuretés» ou composés «indésirables», afin d obtenir une huile de la qualité requise pour un bon usage et une bonne conservation, et permettre sa transformation ultérieure éventuelle. Il peut être réalisé sur le site de trituration ou sur des sites industriels spécifiques. Il existe 2 grands types de raffinage : le raffinage chimique ; le raffinage physique Raffinage chimique Le raffinage chimique se compose classiquement des opérations de dégommage ou conditionnement acide, neutralisation chimique, décoloration, désodorisation et dans certains cas, frigélisation ou «winterisation» (voir figure 5). HUILE BRUTE Principaux composés éliminés Autres composés éliminés Dégommage à l eau et/ou conditionnement acide Neutralisation chimique à la soude Lavages Séchage Décoloration Décirage Filtration Désodorisation / Injection de vapeur / C sous vide 2-3 mbar Inertage Phospholipides Acides gras libres Auxiliaires de fabrication : acide, base, eau Pigments [Cires] * Volatils Pâtes de neutralisation (savons), phospholipides, H 3 PO 4, métaux, certains pigments, produits d oxydation, certains contaminants Eaux de lavages : savons, phospholipides Traces de savons, phospholipides résiduels, produits d oxydation polaires, certains contaminants Flaveurs, hydroperoxydes, certains contaminants, etc. HUILE RAFFINEE (*) : Huiles de tournesol, maïs, pépins de raisin, grignons d olive, carthame, coton Figure 5 : Etapes du raffinage chimique des huiles Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 19 / 73

20 Pour certaines applications non alimentaires, l huile brute ne peut subir qu un raffinage partiel. Par exemple, l huile utilisée pour la fabrication d esters méthyliques ne subit le plus souvent qu une simple neutralisation. On parle alors de semi-raffinage. L huile raffinée peut être commercialisée en l état en alimentation humaine (elle est alors conditionnée en bouteille, voir paragraphe 4.1.6) ou être utilisée comme ingrédient à des fins alimentaires (margarinerie), ou transformée à des fins non alimentaires (lipochimie) (voir paragraphe 4.1.5). Dégommage ou conditionnement acide Cette opération permet l élimination des phospholipides, facteurs d instabilité qui tendent à troubler l huile et induisent des colorations lors de son chauffage. Pour certaines huiles, un premier dégommage (ou démucilagination) peut être préalablement réalisé à l eau. L huile brute, chauffée à 80 C, reçoit un ajout d environ 3 % d eau avant de passer dans un mélangeur rapide suivi d un contacteur lent avant centrifugation : cette technique est employée en particulier pour l huile de soja. Les gommes sont récupérées par centrifugation et peuvent ainsi être valorisées après séchage ; on obtient ainsi la «lécithine» brute. Pour des huiles brutes moins riches en phospholipides (colza, tournesol), la centrifugation n est pas nécessaire ; on parle dans ce cas d une étape de conditionnement des mucilages qui se fait généralement par chauffage de l huile à C, addition de 0,1 à 0,3 % d acide phosphorique à 75 %, passage dans un mélangeur rapide puis dans un contacteur lent ; le mélange est ensuite envoyé à l étape de neutralisation. L acide phosphorique est de loin l acide le plus employé industriellement à cette étape. Neutralisation alcaline Cette étape permet essentiellement d éliminer les acides gras libres, par transformation en savons et séparation, ainsi que divers composés résiduels (phospholipides, composés de nature protéique, ). Le procédé traditionnel comprend les phases suivantes : addition d une solution de soude, mélange, séparation par centrifugation, lavages à l eau, séparation puis séchage sous vide. La soude est la base la plus employée en raison de son prix modéré. Le procédé génère des pâtes de neutralisation et des eaux de lavage qui doivent être prétraitées avant rejet. Les pâtes de neutralisation peuvent être réintroduites dans les tourteaux. Cependant, elles sont généralement décomposées à l aide d acide chaud lors d une opération dite de «cassage des pâtes» (le terme «partage des pâtes» est utilisé dans la version française du Bref FDM). Il s agit d une réaction consommatrice d énergie, délicate à mener, et générant des vapeurs sulfuriques. Ce traitement produit des acides gras bruts et des «huiles acides». Ces dernières sont valorisables en alimentation animale. Les pâtes peuvent également être expédiées sans traitement préalable pour être valorisées dans des entreprises extérieures. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 20 / 73

21 Décoloration Le but principal de cette opération est d éliminer les pigments colorés contenus dans l huile. La décoloration fait intervenir un agent d adsorption (terres décolorantes avec ou sans charbon actif). Cette opération est considérée comme mettant en jeu un phénomène physique, même si elle peut entraîner, en outre, certaines modifications chimiques. Cet agent ne joue pas uniquement un rôle décolorant par fixation des pigments, mais présente également un effet «nettoyant» par adsorption de divers composés indésirables présents dans l huile. Le charbon actif peut également être employé dans des applications très spécifiques pour le traitement d huiles contenant des hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP). Ces composés toxiques peuvent éventuellement être présents dans certaines huiles brutes (pépin de raisin), du fait des conditions de séchage de la matière première ; le traitement efficace préconisé pour réduire la teneur de ces composés à des teneurs admissibles en alimentation humaine consiste en une décoloration avec un mélange de terres décolorantes et de charbon actif. Cette étape génère un sous-produit appelé terre de décoloration usagée. En France, ces terres ne sont pas incorporées aux tourteaux pour être valorisées en alimentation animale. Elles sont majoritairement compostées ou méthanisées. Désodorisation Cette étape constitue en général l étape finale du raffinage. Elle ne fait pas intervenir d auxiliaire technologique et procède par simple injection de vapeur d eau dans l huile chauffée à haute température et sous un vide très poussé ; par entraînement à la vapeur d eau, les composés volatils, responsables des flaveurs de l huile (aldéhydes, cétones, ) sont éliminés ainsi que les résidus de pesticides et de mycotoxines éventuellement présents. Au terme de cette étape, l huile présente un goût neutre ; elle est par la suite conditionnée sous azote afin de la protéger contre l oxydation. Certains raffineurs ajoutent à l huile, dans le désodorisateur ou à sa sortie, une petite quantité d acide citrique indiqué pour améliorer la conservation de certaines huiles raffinées. Frigélisation ou «winterisation» Cette opération concerne certaines huiles riches en cires (tournesol, pépin de raisin). Les cires sont des esters d alcools gras et d acides gras à longue chaîne qui cristallisent à température ambiante et présentent à ce titre des inconvénients lors de l utilisation des huiles (trouble, dépôt). La «winterisation» ou décirage, consiste à provoquer la cristallisation de ces cires, l étape suivante de séparation étant généralement réalisée par filtration. Le décirage prend place le plus souvent entre la décoloration et la désodorisation. Une étape de prédécirage peut éventuellement être mise en œuvre au niveau de la neutralisation Raffinage physique Le raffinage physique ne comporte pas l étape de neutralisation chimique à la soude ; ce procédé ne génère donc pas de pâtes de neutralisation (voir figure 6). Les acides gras libres sont éliminés lors de la désacidification à haute température ( C), par distillation sous un vide poussé. Les Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 21 / 73

22 phospholipides et les autres impuretés doivent être éliminés préalablement par pré-traitement. Seules les huiles saturées et acides (palme, coprah) sont adaptées à subir ce type de raffinage ; les huiles polyinsaturées, sensibles à l oxydation, ne peuvent par être raffinées de la sorte, sans risque de formation de réactions parasites du type polymérisation ou isomérisation. HUILE BRUTE Principaux composés éliminés Autres composés éliminés [Dégommage / eau] Conditionnement acide Phospholipides Centrifugation Lavages Prétraitement Décoloration (sur terres décolorantes) Pigments Phospholipides résiduels, produits d oxydation polaires, certains contaminants Décirage Filtration Distillation / Injection de vapeur / C ou «flash» distillation (260 C) Vide poussé (1-2 mbar) [Cires] Acides gras libres * Volatils Flaveurs, hydroperoxydes, certains contaminants, etc. HUILE RAFFINEE Inertage (*) : Équipement particulier («scrubber») pour récupération des condensats d acides gras Figure 6 : Etapes du raffinage physique des huiles Dégommage acide De l eau et de l acide (phosphorique ou citrique) sont ajoutés à l huile préalablement chauffée vers C. Le mélange est ensuite «maturé» pendant 20 à 30 minutes. Pendant ce temps : les phospholipides hydratables vont floculer grâce à l eau introduite, les phospholipides non hydratables vont former un complexe avec l acide citrique, ce qui va les rendre hydratables et permettre ainsi leur floculation. Les floculats ainsi formés sont éliminés par centrifugation. Cette première étape permet l élimination d environ 80 % des phospholipides. Super dégommage ou unideguming L étape de dégommage acide est suivie éventuellement d une étape dite de «super-dégommage» ou unidegommage pour parfaire l élimination des phospholipides. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 22 / 73

23 Le super-dégommage est effectué à l aide d une solution acide (généralement l acide citrique) diluée et tamponnée de façon à ce que le ph soit compris entre 3 et 4,5. La température initiale est fixée à 60 C, puis est abaissée jusqu à 20 C, ce qui augmente l insolubilisation des phospholipides, également favorisée par la présence d agents tensio-actifs ou de floculants. Après centrifugation, l huile est séchée puis décolorée. Pour les huiles pauvres en phospholipides (huiles concrètes et huiles d olive), cette étape complémentaire n est pas pratiquée ; le prétraitement consiste en un conditionnement à l acide phosphorique concentré (75 %) ou dilué au tiers, suivi d une addition d eau qui fait précipiter les mucilages qui sont éliminés par centrifugation ou lors de la décoloration (raffinage par voie sèche). Traitement sur terres décolorantes Cette étape permet de parfaire encore l élimination des phospholipides. Elle joue, en outre, un rôle nettoyant et peut avoir un effet de pré-décoloration (cas du palme). La quantité de terre ajoutée peut atteindre 3 % pour l élimination du phosphore à un niveau inférieur à 5 ppm. Après un contact de 30 à 45 minutes à C sous agitation, l huile est classiquement filtrée sur un filtre le plus souvent à débatissage automatique. Distillation ou désodorisation neutralisante Le raffinage physique consiste en un entrainement à la vapeur, sous vide poussé, à une température supérieure à 235 C, d où les noms de distillation neutralisante ou de raffinage à la vapeur qu on lui donne souvent. Dans ces conditions, les acides gras libres sont entraînés dans la phase vapeur. Le désodoriseur utilisé doit avoir été conçu spécialement pour pouvoir pratiquer la distillation neutralisante. Il devra en particulier comporter : un système de chauffage permettant de maintenir l huile à une température supérieure à 240 C, au moins dans les premiers étages, un système d injection permettant d insuffler un volume suffisant de vapeur pour permettre l entraînement complet des acides gras libres, des cheminées d évacuation renforcées pour que l entrainement gazeux ne soit pas gêné, un système de vide renforcé pour permettre l aspiration des gaz (vapeur + distillation) et pour réduire le poids de vapeur d eau à insuffler, des déflecteurs spécialement adaptés, au moins dans les étages où se produit l essentiel de la distillation neutralisante pour piéger les gouttelettes d huile entraînées par le courant de gaz beaucoup plus important que dans un désodoriseur classique, des laveurs à gaz adaptés à la quantité de distillat à condenser. Pour que l huile désodorisée ait une qualité acceptable, il est absolument indispensable qu à l entrée de l appareil l huile ait une teneur en phosphore inférieure à 3 ppm et soit débarrassée de ses traces métalliques. Il n est pas facile d atteindre ces objectifs, même par les différents procédés de superdégommage ; c est pourquoi le raffinage physique est principalement réservé aux huiles pauvres en phospholipides. Guide MTD Huiles Description des MTD proposées par les Bref 23 / 73

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel

CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L essentiel N 38 Développement durable n 2 En ligne sur le site www.fntp.fr / extranet le 19/02/2013 ISSN 1769-4000 CONCASSAGE, CRIBLAGE DE MATERIAUX : ENREGISTREMENT ICPE, ARRETE DE PRESCRIPTIONS GENERALES ICPE L

Plus en détail

Alfa Laval échangeurs de chaleur spiralés. La solution à tous les besoins de transfert de chaleur

Alfa Laval échangeurs de chaleur spiralés. La solution à tous les besoins de transfert de chaleur Alfa Laval échangeurs de chaleur spiralés La solution à tous les besoins de transfert de chaleur L idée des échangeurs de chaleur spiralés n est pas nouvelle, mais Alfa Laval en a amélioré sa conception.

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie

CAHIER DES CHARGES. Etude de faisabilité : Version septembre 2011. Chaufferie bois. Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie CAHIER DES CHARGES Etude de faisabilité : Version septembre 2011 Chaufferie bois Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie Direction Régionale Ile de France Page 1/8 SOMMAIRE A.- OBJECTIFS

Plus en détail

Circulaire relative au monitoring dioxine des produits à risque destinés à l alimentation animale

Circulaire relative au monitoring dioxine des produits à risque destinés à l alimentation animale gence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire Circulaire relative au monitoring dioxine des produits à risque destinés à l alimentation animale Référence PCCB/S1/JPM/912984 Date 18/02/2014 Version

Plus en détail

Emissions dues aux stockages des matières dangereuses ou en vrac

Emissions dues aux stockages des matières dangereuses ou en vrac COMMISSION EUROPÉENNE Document de référence sur les meilleures techniques disponibles Emissions dues aux stockages des matières dangereuses ou en vrac Juillet 2006 Ce document est la traduction de la version

Plus en détail

Guide de l hivernage. Conseils de remisage pour les Motocycles, les Scooters et les Quads. * Donnez vie à vos rêves

Guide de l hivernage. Conseils de remisage pour les Motocycles, les Scooters et les Quads. * Donnez vie à vos rêves * * Guide de l hivernage Conseils de remisage pour les Motocycles, les Scooters et les Quads * Donnez vie à vos rêves Pourquoi ce guide? L immobilisation de votre Honda pendant la période hivernale, sans

Plus en détail

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON

EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON REPUBLIQUE FRANCAISE DEPARTEMENT DU RHONE EXTRAIT DU REGISTRE DES ARRETES DU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON ARRETE N 2013-07-15-R-0287 commune(s) : Villeurbanne objet : Autorisation de déversement

Plus en détail

Extraction Assistée par Ultrasons

Extraction Assistée par Ultrasons Extraction Assistée par Ultrasons Extraction par ultrasons au laboratoire Deux types d équipements à ultrasons sont couramment utilisés dans le laboratoire. Le premier est le bain de nettoyage à ultrasons

Plus en détail

CATALOGUE FORMATIONS 2015-2

CATALOGUE FORMATIONS 2015-2 CATALOGUE FORMATIONS 2015-2 Stages catalogue (inter-entreprises) - Stages sur mesure (intra-entreprise) Les huiles et corps gras - Applications industrielles - Secteurs alimentaires et non alimentaires

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

Réduction de la pollution d un moteur diesel

Réduction de la pollution d un moteur diesel AUBERT Maxime SUP B Professeur accompagnateur : DELOFFRE Maximilien SUP B Mr Françcois BOIS PAGES Simon SUP E Groupe n Réduction de la pollution d un moteur diesel Introduction L Allemand Rudolf Diesel

Plus en détail

I. Etapes du service et procédés utilisés

I. Etapes du service et procédés utilisés I. Etapes du service et procédés utilisés Réception des vêtements Détachage des vêtements Nettoyage à sec des vêtements Lavage des vêtements Essorage des vêtements Séchage des vêtements Repassage des vêtements

Plus en détail

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC 04.03 Babeurre, lait et crème caillés, yoghourt, képhir et autres laits et crèmes fermentés ou acidifiés, même concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants ou

Plus en détail

industrie agroalimentaire

industrie agroalimentaire industrie agroalimentaire agro L élaboration des produits agroalimentaires nécessite la mise en place et le contrôle de nombreux procédés et technologies avancées. De la réception des matières premières

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

NORHUIL. Un circuit court pour un produit de qualité. Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION

NORHUIL. Un circuit court pour un produit de qualité. Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION NORHUIL Les Hamards 61350 PASSAIS LA CONCEPTION Un circuit court pour un produit de qualité Tél : 09 61 05 21 96 / 06 83 40 95 38 Fax : 02 33 64 33 95 Email : sarl.norhuil@orange.fr 0 PRESENTATION Triturateur

Plus en détail

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements

Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.

Plus en détail

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire

Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire Caractéristiques des eaux utilisées en industrie agroalimentaire DANGERS Cette fiche ne prétend pas être exhaustive. Elle vise à enrichir (et non limiter) la réflexion des professionnels sur le sujet des

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation?

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation? CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation? Sommaire page 2 > A { Qu est ce qu une Installation Classée pour la Protection de l Environnement (ICPE)?

Plus en détail

Cofely Services et la condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014

Cofely Services et la condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014 Journée technique CIBE ATEE Lorraine Forbach-Farébersviller 1 er avril 2014 Condensation biomasse Journée technique CIBE ATEE Lorraine Cofely Services Le choix de la condensation biomasse Fonctionnement

Plus en détail

VAlorisation et Stockage du CO 2. Un projet global de management du dioxyde de carbone sur la zone de Fos Berre Gardanne - Beaucaire

VAlorisation et Stockage du CO 2. Un projet global de management du dioxyde de carbone sur la zone de Fos Berre Gardanne - Beaucaire VAlorisation et Stockage du CO 2 Un projet global de management du dioxyde de carbone sur la zone de Fos Berre Gardanne - Beaucaire Gilles Munier Directeur Général gmu@geogreen.fr Projet cofinancé par:

Plus en détail

Plan de modernisation des installations industrielles

Plan de modernisation des installations industrielles Plan de modernisation des installations industrielles 1 Sommaire 1 - Contexte - Introduction 2 - Réglementation 3 - Périmètre 4 - Guides techniques 5 - Synthèse : périmètre-actions 2 1 Contexte - Introduction

Plus en détail

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005

SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005 SCHEMATHEQUE 2004 Juin 2005 1 / 13 SOMMAIRE CLASSIFICATION DES APPAREILS 3 TUYAUTERIE 4 ACCESSOIRES ET ROBINETTERIE 5 APPAREILS DE SEPARATION 6 COLONNES ET REACTEURS 7 ECHANGEURS DE CHALEUR 8 MANUTENTION

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Matériel de laboratoire

Matériel de laboratoire Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN

Plus en détail

Chauffage au bois. à la qualité de l AIR. Vallée de l Arve

Chauffage au bois. à la qualité de l AIR. Vallée de l Arve Chauffage au bois ATTENTION à la qualité de l AIR Vallée de l Arve Tous acteurs de la qualité de l air! Sommaire Chauffage au bois, un enjeu important pour la qualité de l'air... 3 Le chauffage au bois,

Plus en détail

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao

Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao Ordonnance du DFI sur les sucres, les denrées alimentaires sucrées et les produits à base de cacao du 23 novembre 2005 Le Département fédéral de l intérieur (DFI), vu les art. 4, al. 2, 26, al. 2 et 5,

Plus en détail

TOULOUSE : ZAC de Garonne - Chemin de Chantelle - 31200 - Tél : 05 34 51 12 00

TOULOUSE : ZAC de Garonne - Chemin de Chantelle - 31200 - Tél : 05 34 51 12 00 TOULOUSE : ZAC de Garonne - Chemin de Chantelle - 31200 - Tél : 05 34 51 12 00 L entreprise Professionnel dans la collecte, le traitement et la valorisation de déchets industriels depuis plus de 80 ans

Plus en détail

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets

Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Ecoval : Solution économique et écologique pour le traitement de déchets Présentation d Ecoval Maroc 2 Sommaire Présentation d Ecoval Maroc Perception du Marché de déchets Objectifs de la plateforme Ecoval

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES CHAPITRE 1 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1 suite Chapitre 1 : NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES 1.1 Généralités 1.2 L'énergie dans le monde 1.2.1 Qu'est-ce que l'énergie? 1.2.2 Aperçu sur

Plus en détail

Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures

Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures Réglementation et dimensionnement des séparateurs à hydrocarbures 2012 SOURCE D INFORMATION Cette note de veille réglementaire et normative a été établie à partir : de la norme NF EN 858-1 COMPIL sur les

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

D où viennent nos semences. Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto

D où viennent nos semences. Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto D où viennent nos semences Visite virtuelle d un site de production de semences de maïs Monsanto Monsanto a pour objectif de permettre aux agriculteurs de petites et grandes exploitations de produire davantage

Plus en détail

Séminaire de présentation du Programme d'appui à la Diversification de l'économie en Algérie

Séminaire de présentation du Programme d'appui à la Diversification de l'économie en Algérie Programme financé par l Union européenne Séminaire de présentation du Programme d'appui à la Diversification de l'économie en Algérie UN SECTEUR FORTEMENT TYPE Mouvement de privatisation de l économie

Plus en détail

Aide à l'application EN-VD-72 Part minimale d énergie renouvelable Edition juillet 2014

Aide à l'application EN-VD-72 Part minimale d énergie renouvelable Edition juillet 2014 Direction générale de l environnement (DGE) Direction de l énergie Chemin des Boveresses 155 1066 Epalinges Aide à l'application EN-VD-72 Part minimale d énergie renouvelable Edition juillet 2014 Champ

Plus en détail

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale Proposition de la Commission COM (2000) 716 établissant les principes généraux et les prescriptions générales du droit alimentaire, instituant l Autorité Alimentaire Européenne et fixant des procédures

Plus en détail

Collecteur de distribution de fluide

Collecteur de distribution de fluide Collecteur de distribution de fluide Guide des applications Un sous-système prêt-à-monter Des sous-systèmes prêts-à-monter, disponibles en quelques semaines et non en quelques mois. Une conception testée

Plus en détail

PRÉFÈTE DU CHER. La Préfète du Cher, Chevalier de la Légion d Honneur,

PRÉFÈTE DU CHER. La Préfète du Cher, Chevalier de la Légion d Honneur, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations Pôle de la Protection des Populations Service de la Protection de l Environnement Installation classée soumise à autorisation

Plus en détail

Fabrication de farines à base de maïs

Fabrication de farines à base de maïs SAILD agridoc Fabrication de farines à base de maïs Zone géographique Mots clés Public(s) cible(s) Afrique centrale, Cameroun Farine ; Maïs ; Transformation agroalimentaire ; Couscous, Bouillie. Petites

Plus en détail

La Vinification en Alsace

La Vinification en Alsace La Vinification en Alsace La grande caractéristique des Vins d Alsace est qu ils sont tous élaborés à partir de cépages très aromatiques. Le vinificateur n aura de cesse, tout au long des vendanges et

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues

La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues La production de biogaz : La solution de valorisation énergétique des boues Sommaire 1. Etat des lieux 2. Un contexte favorable à une optimisation énergétique 3. Maximiser la production de biogaz 4. Quelques

Plus en détail

Une tradition 100% bio.

Une tradition 100% bio. Une tradition 100% bio. Le MotduPrésident Depuis 1989, Biopress ne cesse de s affirmer comme un acteur important dans le secteur des huiles biologiques. Face à un marché de plus en plus exigeant, notre

Plus en détail

WWW.CLEVERCARE.INFO LAVAGE

WWW.CLEVERCARE.INFO LAVAGE WWW.CLEVERCARE.INFO LAVAGE Le symbole du cuvier indique si le lavage domestique est possible à la main et en machine. Le nombre à l intérieur de ce symbole indique la température de lavage maximale en

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

Estimer le poids spécifique du maïs bien mûri après le séchage... 17-4. Classement... 17-15

Estimer le poids spécifique du maïs bien mûri après le séchage... 17-4. Classement... 17-15 17. Maïs Détermination du taux d impuretés... 17-2 Définitions... 17-2 Impuretés non déclarées... 17-2 Procédure normale de nettoyage... 17-2 Composition des impuretés... 17-3 Estimer le poids spécifique

Plus en détail

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF

GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Actualisé 22/02/2008 - FL GUIDE D ENTRETIEN DE VOTRE SPA A L OXYGENE ACTIF Un bon entretien de votre spa comporte 2 étapes indissociables : le traitement mécanique et le traitement chimique. TRAITEMENT

Plus en détail

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS

(Actes non législatifs) RÈGLEMENTS 15.1.2011 FR Journal officiel de l Union européenne L 12/1 II (Actes non législatifs) RÈGLEMENTS RÈGLEMENT (UE) N o 10/2011 DE LA COMMISSION du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière

Plus en détail

Informations produit

Informations produit Informations produit Ce document légal doit être conservé en magasin et mis à la disposition des clients ou représentants chargés de faire respecter la loi sur demande. Version 8 mars 2015 60616 Gâteau

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

LA PLACE DU SECHAGE THERMIQUE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES LES RETOURS D EXPERIENCE

LA PLACE DU SECHAGE THERMIQUE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES LES RETOURS D EXPERIENCE LA PLACE DU SECHAGE THERMIQUE DANS LE TRAITEMENT DES BOUES LES RETOURS D EXPERIENCE par Jean Paul CHABRIER Société ENVIRO-CONSULT Ingénieur Consultant en séchage thermique des boues et déchets AQUATECH

Plus en détail

Le séchage des ateliers :

Le séchage des ateliers : Le séchage des ateliers : Quelles technologies et quels coûts énergétiques? Jacques GUILPART- MF Conseil j. guilpart@mfconseil.fr 06 43 44 66 28 www.mfconseil.fr Adam TCHAÏKOWSKI, Dessica a.tchaikowski@dessica.fr

Plus en détail

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006

AVIS. Complément d étude. Objet : Réf. : CWEDD/06/AV.1565. Liège, le 23 octobre 2006 AVIS Réf. : CWEDD/06/AV.1565 Liège, le 23 octobre 2006 Objet : Demande de permis unique relative à la régularisation d une porcherie d engraissement de 3.500 porcs et d une étable de 30 bovins à Kettenis

Plus en détail

l entretien des chaudières

l entretien des chaudières Préservez et améliorez les performances de votre installation de chauffage : l entretien des chaudières L H A B I T A T I N D I V I D U E L pour un chauffage sûr et efficace Votre logement est équipé d

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Principe de précaution! 8 Catégorie de produits TYPE A partir du 1/1/2010 g/l prêt à être utilisé Revêtements mats pour murs et plafonds Revêtements brillants pour murs et plafonds Murs extérieurs

Plus en détail

Soudal Panel System SPS. La force extrême derrière vos panneaux de façade. www.soudal.com SOUDAL PANEL SYSTEM. Soudal Panel System 1 SPS SOUDAL PANEL

Soudal Panel System SPS. La force extrême derrière vos panneaux de façade. www.soudal.com SOUDAL PANEL SYSTEM. Soudal Panel System 1 SPS SOUDAL PANEL www.soudal.com Soudal Panel System La force extrême derrière vos panneaux de façade WINDOW Soudal Panel System 1 Soudal Panel System () Qu est-ce que le? Les panneaux de façade existent dans tous les modèles

Plus en détail

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température

Whitepaper. La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur. Système de régulation. Réacteur. de température Whitepaper Mettre en température économiquement La solution parfaite pour la mise en température d un réacteur La mise en température de réacteur dans les laboratoires et les unités pilotes de l industrie

Plus en détail

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur

Plus en détail

Guide du bon contrôle de fuite

Guide du bon contrôle de fuite Projet ZERO émissions et fuite de fluide frigorigène Guide du bon contrôle de fuite Traduit et adapté à la France par l www.afce.asso.fr Page 0 Guide du bon contrôle de fuite L Institut de Réfrigération

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

GE Power & Water Water & Process Technologies. Solutions de traitement d eau pour l industrie Agroalimentaire

GE Power & Water Water & Process Technologies. Solutions de traitement d eau pour l industrie Agroalimentaire GE Power & Water Water & Process Technologies Solutions de traitement d eau pour l industrie Agroalimentaire Depuis plus d un siècle, GE fournit des solutions durables pour aider les clients du monde entier

Plus en détail

CATALOGUE DES FORMATIONS

CATALOGUE DES FORMATIONS CATALOGUE DES FORMATIONS 2009 CONDUITE DES PRESSES A GRANULER OUVERT A TOUS 2 sessions : 13 Janvier et 09 Juin 2009 Adhérent : 592 TTC/personne (495 H.T.) Non Adhérent : 828,82 TTC/personne (693 H.T.)

Plus en détail

Terrace Entretien. Entretien gønøral. Nettoyage aprłs installation. RØsistance chimique. Guide de taches. Remplacement d une planche

Terrace Entretien. Entretien gønøral. Nettoyage aprłs installation. RØsistance chimique. Guide de taches. Remplacement d une planche Terrace Entretien Entretien gønøral Nettoyage aprłs installation RØsistance chimique Guide de taches Remplacement d une planche Terrasses AmØnagement extørieur www.deceuninck.be www.deceuninck.nl 08/2013

Plus en détail

MULTISTAR. Cribleurs à étoiles

MULTISTAR. Cribleurs à étoiles MULTISTAR Cribleurs à étoiles 1 2 MULTISTAR Cribleurs à étoiles mobiles In t r o d u c t io n Le criblage à étoiles compte parmi les techniques de séparation les plus performantes dans le secteur du traitement

Plus en détail

PRESCRIPTIONS D ENTRETIEN

PRESCRIPTIONS D ENTRETIEN PRESCRIPTIONS D ENTRETIEN Pour le choix des produits d entretien ou de nettoyage il est très important de savoir si la pierre naturelle contient de la calcite (marbre, pierre calcaire) ou si la pierre

Plus en détail

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011

Intitulé du stage. Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 Intitulé du stage Dates Initiation à l'environnement industriel Jeudi 15 et vendredi 16 septembre 2011 Recherche et réduction des rejets de Substances Dangereuses dans l'eau Mardi 20 septembre 2011 Mardi

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009 Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Contenu et but Cette aide à l application traite des exigences à respecter concernant la part maximale

Plus en détail

Guide ENVIRONNEMENT & risques industriels des métiers de l agroalimentaire. Performance Bretagne Environnement Plus ABEA

Guide ENVIRONNEMENT & risques industriels des métiers de l agroalimentaire. Performance Bretagne Environnement Plus ABEA Guide ENVIRONNEMENT & risques industriels des métiers de l agroalimentaire Performance Bretagne Environnement Plus ABEA Le secteur agroalimentaire breton, lié à une activité agricole soutenue, est très

Plus en détail

Qualité Sécurité Environnement

Qualité Sécurité Environnement Qualité Sécurité Environnement FORMATION AUDIT CONSEIL EXPERTISE >> Catalogue 2014 Nos innovations: e-learning, évaluation des compétences personnalisation Formation Hygiène Alimentaire ISO 9001 : 2008...

Plus en détail

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU DOCUMENT D AIDE A LA PREPARATION DE LA CLASSE Plan de Rénovation de l Enseignement des Sciences et de la Technologie A l école au cycle 3. EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU Groupe sciences Isère

Plus en détail

CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION

CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION Concept H 2 : L idée est de produire, de stocker et d assurer 100% des besoins énergétiques d un immeuble résidentiel sans aucun rejet de CO 2 et sans frais énergétiques.

Plus en détail

Annexe 3 Captation d énergie

Annexe 3 Captation d énergie 1. DISPOSITIONS GENERALES 1.a. Captation d'énergie. Annexe 3 Captation Dans tous les cas, si l exploitation de la ressource naturelle est soumise à l octroi d un permis d urbanisme et/ou d environnement,

Plus en détail

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne

Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne Incitants relatifs à l installation de pompes à chaleur en Région wallonne G. FALLON Energie Facteur 4 asbl - Chemin de Vieusart 175-1300 Wavre Tél: 010/23 70 00 - Site web: www.ef4.be email: ef4@ef4.be

Plus en détail

Production mondiale d énergie

Production mondiale d énergie Chapitre 14: Autres sources d énergie Énergie nucléaire Énergie solaire Énergie géothermale Hydro-électricité Énergie éolienne Production mondiale d énergie 23% 39% 27% Coal Nuclear Hydro Geothermal Petroleum

Plus en détail

Programmes Prioritaires Nationaux : Fumées de soudage. Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité

Programmes Prioritaires Nationaux : Fumées de soudage. Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité Programmes Prioritaires Nationaux : Fumées de soudage Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité Règles essentielles de ventilation appliquées aux activités de soudage Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité Règles

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS PREFET DES PYRENEES-ATLANTIQUES Direction Départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Altantiques SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS Quelques règles à respecter, secteur de la remise directe

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur

Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur Sécheurs par adsorption à régénération par chaleur Des Systèmes Complets Innovants Pourquoi l air comprimé sec et propre est-il important? Dans la majorité des industries, l air comprimé est un fluide

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

Les Petites Toques PLAT CHAUD. STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne).

Les Petites Toques PLAT CHAUD. STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne). Les Petites Toques PLAT CHAUD STEAK HACHE PETIT MODELE Poids net pour une part : 80 g Ingrédients : Steak haché (origine Union Européenne). PEPITES DE PLET PANE Poids net pour une part : 115 g Ingrédients

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS

LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS LE FILTRE A PARTICULES : SES PROBLEMATIQUES ET NOS SOLUTIONS 1. NOTIONS DE BASE 2. CAUSES POSSIBLES DE DYSFONCTIONNEMENT 3. POURQUOI NETTOYER PLUTÔT QUE CHANGER? 4. METHODOLOGIE D APPLICATION FAP-NET (réf.

Plus en détail

Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON

Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON P.1/11 Sommaire Préambule... 3 1. Politique sectorielle... 4 1.1 Objectif... 4 1.2 Portée...

Plus en détail

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos

Plus en détail

Conseils pour la pose des revêtements de sols textiles (excepté dalles)

Conseils pour la pose des revêtements de sols textiles (excepté dalles) Indices d incendie minimums exigés par l association des établissements cantonaux d assurance incendie (AEAI): Bâtiments à un ou deux niveaux Bâtiments à trois niveaux ou davantage (sans les bâtiments

Plus en détail

pur et silencieux dentaire

pur et silencieux dentaire pur et silencieux dentaire de l air pur JUN-AIR a produit son premier compresseur il y a 50 ans et développé la technologie et le design qui ont fait du compresseur JUN-AIR le choix numéro UN des cabinets

Plus en détail

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude

Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude Note d information / Politiques agricoles n 13 Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne? Extraits d étude 27 mai 2013 / Sélection par l équipe technique RECA RECA Réseau

Plus en détail

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs 0193 exe TOTAL A5 contamination_mise en page 1 20/09/11 15:41 Page1 Se protéger contre la contamination par les micro-organismes Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Plus en détail

DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISA non I.C.P.E. Préambule

DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISA non I.C.P.E. Préambule DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISA non I.C.P.E. Préambule Commune de Préambule La société H. REYNAUD & FILS est spécialisée dans la production et la commercialisation d'huiles essentielles, d'arômes et de bases

Plus en détail

RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS

RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS RESUME NON TECHNIQUE DE L ETUDE D IMPACT ET DE L ETUDE DE DANGERS AXE/AB/INVIVO NSA/DDAE/361/2007 Société EVIALIS FRANCE Commune de Sillé le Guillaume 1 I. PRESENTATION DE LA SOCIETE ET CHOIX DU SITE Le

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous

Plus en détail