Quand le bâtiment va, tout va. L emploi et les salaires dans la construction EMPLOI

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1 L emploi et les salaires dans la construction Après avoir essuyé une crise sévère au début des années 1980, crise dont les effets se sont prolongés jusqu au milieu des années 1990, la construction semble donner aujourd hui quelques signes de reprise. Cette activité, qui emploie entre et salariés en Bretagne, pèse autant, en termes d emplois, que l industrie agro-alimentaire ou le commerce de détail. Dans la construction, le salaire médian, comme le salaire moyen, est inférieur à celui observé tous secteurs confondus : en 1995, un salarié à temps complet du bâtiment sur deux gagne moins de F nets par mois. Ceci tient pour l essentiel à la répartition par professions. Monde masculin et ouvrier, employant plus d apprentis que la plupart des autres secteurs, le bâtiment compte peu de cadres. Quand le bâtiment va, tout va : l activité de la construction est un bon indicateur du comportement d investissement des ménages (logements) et des entreprises (locaux professionnels). Répartie de manière homogène sur l ensemble du territoire au regard du poids démographique de chaque zone (commune, canton, zone d emploi ou département) elle reflète assez fidèlement la santé de chaque économie locale. De 1980 à 1985 le bâtiment connaît une crise sévère accompagnée d un recul brutal de l emploi salarié. Par la suite, et par delà les à-coups de la conjoncture, l activité se stabilise à un faible niveau et l emploi continue de s éroder. Ces toutes dernières années une certaine reprise semble se dessiner, sans retombée encore significative sur l emploi. Les gains de productivité, et problablement aussi le recours à l intérim, permettent de faire face au très léger regain d activité : en 1997 les mises en chantier de logements neufs se situent encore à 30 % au-dessous de leur niveau de 1980, les investissements professionnels (mesurés par le nombre de mètres carrés autorisés) à 20 %. Au moment où une certaine amélioration semble se faire jour, que peut-on dire aujourd hui de la situation de ce secteur dans notre région, en termes d emploi et de salaires? En 1995, la Bretagne compte environ établissements... Selon les déclarations annuelles de données sociales, la construction regroupe, en 1995, établissements dans notre région. Les établissements sont de petite taille, 6 salariés en moyenne (moyenne calculée sur les effectifs au 31 décembre) contre 9 pour l ensemble des activités du "champ DADS". Dans cette moyenne il faut distinguer le bâtiment proprement dit, où la taille des établissements est très petite (inférieure à 10 salariés), et les travaux publics, où elle est nettement plus importante....occupant aux alentours de salariés Ces établissements occupent salariés au 31 décembre, si l on se réfère au nombre de salariés rémunérés dans l année. Le rapport entre le second et le premier chiffre, ramené à 100, est de 125. Autrement dit, les effectifs ayant tran- OCTANT n 74 5

2 L emploi dans la construction en Bretagne en Établissements et salariés selon la taille de l établissement (*) Tranche d effectifs salariés au 31 décembre Établissements Postes de travail rémunérés dans l année Postes de travail au 31 décembre % % % Indice de mobilité Taille moyenne des établissements (1) (2) (3) (4) (5) (6) (3)/(5) (5)/(1) Ensemble , , , poste , ,5 0 0, à 4 postes , , , à 9 postes , , , à 19 postes 616 7, , , à 49 postes 384 4, , , à 99 postes 81 1, , , à 199 postes 22 0, , , à 499 postes 5 0, , , L emploi dans la construction en Bretagne en Répartition de l emploi par département et par zone d emploi dans l ensemble des activités et dans la construction (*) Toutes activités Construction (*) Établissements Postes de travail au 31 décembre Établissements Postes de travail au 31 décembre % % % % Côtes-d Armor , , , ,0 Finistère , , , ,3 Ille-et-Vilaine , , , ,9 Morbihan , , , ,8 Bretagne , , , ,0 Dinan , , , ,2 Guingamp , , , ,9 Lannion , , , ,9 Saint-Brieuc , , , ,0 Brest , , , ,5 Morlaix , , , ,8 Quimper , , , ,2 Carhaix , , , ,6 Fougères , , , ,5 Rennes , , , ,1 Saint-Malo , , , ,2 Vitré , , , ,0 Redon , , , ,1 Auray , , , ,6 Ploërmel , , , ,9 Vannes , , , ,4 Lorient , , , ,3 Pontivy-Loudéac , , , ,9 Non renseignée 3 // 6 // // // // // 6 OCTANT n 74

3 sité dans la branche "construction" en cours d année sont supérieurs de 25 % aux effectifs présents au 31 décembre. Ce rapport représente en quelque sorte un indice de mobilité de la main d oeuvre. Toutes activités économiques confondues, il est de 133 dans notre région. Il est nettement plus élevé dans les activités (en général) saisonnières, où la rotation de la main d oeuvre est très importante. C est le cas des industries agricoles et alimentaires où l indice est de 143, du commerce de détail (143 également) et, surtout, de l hôtellerie et de la restauration où il atteint 200. Une présence un peu plus marquée dans les zones touristiques La répartition sur le territoire de l emploi dans la construction suit d assez près la répartition de l emploi salarié total. Il n y a pas vraiment d endroit où l on puisse noter une forte spécificité, en plus ou en moins, comme on peut le voir dans telle ou telle autre activité (l agro-alimentaire dans la zone de Pontivy-Loudéac, l industrie automobile à Rennes, les télécommunications à Lannion, etc). On peut malgré tout déceler une présence un peu plus forte du bâtiment dans les zones touristiques d Auray et de Saint-Malo. Ces deux zones comptent beaucoup de résidences secondaires pouvant générer un surplus de travaux neufs ou d entretien. Le bâtiment est un peu plus représenté également dans les Côtes d Armor, en partie là aussi du fait du tourisme, mais peut-être aussi parce que ce département compte beaucoup de communes, ce qui peut entraîner un volume de travaux plus élevé qu ailleurs. Elle peut traduire, plus simplement, la moindre implantation des autres activités économiques, moins présentes qu en d autres endroits du territoire breton. Les différentes conditions d emploi : quid des intérimaires? Selon la nomenclature des activités faisant référence au secteur employeur, sur 100 postes de travail de la construction on compte, aux arrondis près, 91 postes à temps complet, 2 postes intermittents et 7 postes à temps partiel. Ce secteur ferait peu appel à la main d oeuvre intermittente et offrirait peu d emplois à temps partiel, comparé à la moyenne des activités où le temps complet représente 75 % des postes, le travail intermittent 9 %, le temps partiel 16 %. C est peu contestable pour le temps partiel, essentiellement féminin et par conséquent moins présent dans un secteur où l on compte peu de femmes (même si le pourcentage de femmes à temps partiel est plus élevé dans la construction qu ailleurs). C est manifestement inexact si l on s intéresse aux intermittents. Le bâtiment, c est bien connu, fait largement appel à l intérim. Hélas, il n est pas possible de savoir à travers les DADS dans quelles proportions. Dans cette source, le travail intérimaire figure dans les services aux entreprises (agences de travail temporaire) et on ne dispose pas de clé de répartition pour ventiler les intérimaires de manière précise entre les différents secteurs utilisateurs. Un salarié de la contruction sur deux a plus de 38 ans Dans la construction comme dans beaucoup d autres activités la population salariée a vieilli au cours des années 80 et 90. Entre 1980 et 1995 l âge moyen a augmenté de 2 ans, passant de 35,4 à 37,6 ans. Aujourd hui, si l on partage la profession en deux sous-populations de même effectif, un salarié de la construction sur deux a 38 ans ou plus. Toutes activités, toutes professions Ce n est pas là un record : dans d autres activités l âge médian approche, atteint ou dépasse 40 ans (automobile, banque, administration territoriale, santé et action sociale). En fait, le bâtiment se situe dans la moyenne au regard de l ensemble des activités avec une particularité toutefois : les femmes sont un peu plus âgées. L âge moyen des femmes, peu nombreuses, exerçant dans la construction est de 39,2 ans alors que celui des hommes n est que de 37,5 ans. On s intéressera par la suite au noyau dur de la profession, constitué des seuls salariés exerçant à temps complet. Les salariés à temps complet : un monde d hommes, d ouvriers Le bâtiment est un secteur masculin. En ceci il se démarque de beaucoup d autres activités. Si l on se borne aux seuls salariés à temps complet, il ne compte que 7 % de femmes, des employées principalement, alors que dans le champ d ensemble des DADS la part des femmes atteint 45 %. Autre caractéristique du secteur : la répartition des professions. La construction est un monde d ouvriers : 81 % des salariés (au masculin) à temps complet sont des ouvriers, et même 86 % si l on ajoute Pyramides des âges des salariés (tous postes) - année 1995 (effectifs en % des années-contrat) Source : INSEE (DADS) Âge Construction, toutes professions Âge % % Toutes activités, ouvriers Âge Construction, ouvriers Âge % % OCTANT n 74 7

4 Les salaires en Bretagne en 1995 : toutes activités, tous postes, selon la condition d emploi et le sexe (*) de postes de travail d années-contrat (360 jours) Durée hebdomadaire du travail (en heures) (39 heures) Ensemble , , , Temps complet , , , Intermittent , , , Temps partiel , , , Hommes , , , Temps complet , , , Intermittent , , , Temps partiel , , , Femmes , , , Temps complet , , , Intermittent , , , Temps partiel , , , Les salaires dans la construction en Bretagne en 1995 : tous postes, selon la condition d emploi et le sexe (*) de postes de travail d années-contrat (360 jours) Durée hebdomadaire du travail (en heures) (39 heures) Ensemble , , , Temps complet , , , Intermittent , , , Temps partiel , , , Hommes , , , Temps complet , , Intermittent 792 1, , , Temps partiel , , , Femmes , , , Temps complet , , , Intermittent 283 6, , , Temps partiel , , , les apprentis, nettement plus nombreux dans la construction que dans d autres secteurs d activité. La qualification de ces ouvriers a progressé : en 1995, sur 100 ouvriers à temps complet de la construction (hors apprentis) on compte 85 ouvriers qualifiés et 15 ouvriers non qualifiés contre, respectivement, 75 et 25 en L encadrement en revanche reste peu étoffé, même si sa part a un peu augmenté au cours des années 80 et 90. Les cadres supérieurs (chefs d entreprises salariés compris) représentent aujourd hui 4 % des postes de travail à temps complet, les cadres moyens un peu moins de 9 %. Par comparaison on compte en Bretagne 9 % de cadres supérieurs et 21 % de cadres moyens toutes activités confondues (toujours dans le champ des salariés à temps complet des DADS). Le salaire des ouvriers : plus faible qu en moyenne... La répartition de l emploi par professions aboutit à faire de la construction un secteur où le salaire net moyen des salariés à temps complet est un des plus faibles : F contre F pour l ensemble des activités du champ DADS. Le salaire médian, qui partage la population salariée en deux sous-populations de même effectif, est de F : un salarié de la construction sur deux gagne moins de F net par mois, un salarié sur deux F net ou plus. Les cadres supérieurs et moyens et les employés ont un salaire moyen supérieur à celui de leurs homologues d autres activités, tandis que les chefs d entreprise salariés ont un salaire moyen un peu inférieur. S agissant de la rémunération des ouvriers deux types de comparaison et par conséquent de diagnostic sont possibles. Sur la base des journées rémunérées, le salaire moyen (congés payés compris) est nettement plus faible que dans d autres secteurs. Si l on porte la comparaison sur les seuls ouvriers masculins, le salaire moyen, effectivement encaissé, n est que de F pour les ouvriers qualifiés et 8 OCTANT n 74

5 F pour les non qualifiés contre respectivement F et F en moyenne pour l ensemble des activités du champ DADS. Ce désavantage au détriment des ouvriers de la construction tient au nombre d heures rémunérées, plus faible qu en moyenne. Si on ramène le salaire moyen à 39 heures par semaine, le barème ainsi obtenu est moins désavantageux. Il est même proche de celui obervé parmi l ensemble des ouvriers (1 % de moins seulement).... mais la conjoncture y est pour beaucoup La différence entre les ouvriers du bâtiment et les autres tiendrait donc surtout à la conjoncture particulièrement difficile de ce secteur qui, de manière persistante depuis de nombreuses années, offre un volume de travail inférieur (en moyenne par salarié) aux autres activités. Rappelons qu on se situe ici en Il est possible que depuis, à la faveur de la lé- Les salariés à temps complet de la construction en Bretagne - Distribution des salaires en 1995 selon le sexe (*) Ensemble Hommes Femmes 1er centile ème centile er décile ème décile ème décile ème décile ème décile (médiane) ème décile ème décile ème décile ème décile ème centile ème centile Rapport d9/d1 2,1 2,1 2,3 Salaire net moyen annuel d années-contrat Lecture : 5 % des salariés gagnent moins de F, 10 % des salariés gagnent moins de F, etc. L emploi et les salaires dans la construction en Bretagne en Salariés à temps complet selon la profession et le sexe (*) de postes de travail d annéescontrat (360 jours) Durée hebdomadaire du travail (en heures) (39 heures) Ensemble , , , Chefs d entreprises(salariés) , , , Cadres supérieurs 938 1, , , Professions intermédiaires , , , Employés , , , Ouvriers qualifiés , , , Ouvriers non qualifiés , , , Apprentis , , , Stagiaires 323 0, , , Hommes , , , Chefs d entreprises(salariés) , , , Cadres supérieurs 890 1, , , Professions intermédiaires , , , Employés 453 0, , , Ouvriers qualifiés , , , Ouvriers non qualifiés , , , Apprentis , , , Stagiaires 292 0, , , Femmes , , , Chefs d entreprises(salariés) 89 3,5 84 3, , Cadres supérieurs 48 1,9 45 2, , Professions intermédiaires , , , Employés , , , Ouvriers qualifiés 128 5,0 96 4, , Ouvriers non qualifiés 96 3,7 61 2, , Apprentis 26 1,0 20 0, , Stagiaires 31 1,2 16 0, , OCTANT n 74 9

6 EMPLOI SALARIÉ : des différences selon les sources Dans le numéro Hors série d Octant publié en juin 1997, le chiffre de l emploi salarié dans la construction bretonne est de au 31 décembre Ce chiffre est le résultat d une estimation. Il provient d une actualisation des résultats du recensement de 1990, actualisation réalisée pour l essentiel à partir des données de l URSSAF, et de quelques sources complémentaires : Mutualité sociale agricole (MSA), fichier des grands établissements de l INSEE, enquêtes spécifiques. Dans les DADS, l emploi salarié au 31 décembre 1995 est de seulement. La différence peut venir de plusieurs facteurs. Les sources administratives utilisées dans cet article, sont des sources déclaratives dont l INSEE n a pas la maîtrise à la différence des enquêtes que l Institut mène en propre. Côté DADS, l absence de données provenant de la Mutualité sociale agricole (MSA), sur les salariés des artisans ruraux notamment, et, plus généralement, des "trous" de Estimations d emploi DADS Effectifs au au lieu de travail au lieu de résidence de postes rémunérés dans l année au lieu de travail au lieu de résidence collecte, ont pu nuire à l exhaustivité de la source. Toujours dans les DADS, la pratique de déclarations regroupées a pu conduire à ne pas affecter en Bretagne les emplois d établissements dont le siège se situe en dehors de la région. Cela peut jouer pour quelques grosses entreprises, dans les travaux publics en particulier. Une affectation différente de l intérim (le bâtiment est un gros employeur de salariés intérimaires) dans les bordereaux de cotisations à l URS- SAF et dans les DADS explique peutêtre une partie de l écart. Ajoutons enfin le problème posé, dans ces deux sources comme dans beaucoup d autres, par la date de prise en compte. Dans les sources administratives, c est le cas de l URSSAF comme des DADS, des considérations de gestion, de calcul d assiette, peuvent aboutir à des règles de décision différentes quand il s agit de retenir ou non telle ou telle grandeur (ici l emploi) à telle date donnée. L emploi et les salaires dans la construction en Bretagne en Salariés à temps complet selon l âge et le sexe (*) de postes de travail d années-contrat (360 jours) Durée hebdomadaire du travail (en heures) (39 heures) Ensemble , , , moins de 20 ans , , , de 20 à 29 ans , , , de 30 à 39 ans , , , de 40 à 49 ans , , , de 50 à 59 ans , , , ans et plus 353 0, , , âge non déclaré 354 0, , , Hommes , , , moins de 20 ans , , , de 20 à 29 ans , , , de 30 à 39 ans , , , de 40 à 49 ans , , , de 50 à 59 ans , , , ans et plus 330 0, , , âge non déclaré 303 0, , , Femmes , , , moins de 20 ans 20 0,8 10 0, , de 20 à 29 ans , , , de 30 à 39 ans , , , de 40 à 49 ans , , , de 50 à 59 ans , , , ans et plus 23 0,9 18 0, , âge non déclaré 51 2,0 22 1, , OCTANT n 74

7 Les variables utilisées L exploitation statistique des DADS (déclarations annuelles de données sociales) donne lieu à la constitution de deux fichiers : un fichier d établissements, d une part, un fichier de salariés ou plus exactement de postes de travail, d autre part. Fichier des établissements Ce fichier contient, par établissement, des données sur les effectifs rémunérés et la masse salariale, brute et nette, correspondante. Chaque établissement est repéré par son identifiant SIRET qui permet d enrichir ou de rectifier les données concernant l activité économique, le lieu d implantation, les effectifs salariés en confrontant les données DADS avec celles contenues dans le répertoire SIRENE et autres fichiers gérés par l INSEE (notamment le fichier BRIDGE des établissements de 50 salariés ou plus). Trois types d informations ont été retenues à ce stade : le nombre d établissements de la construction (division 45 de la nomenclature d activité française, en abrégé NAF), les effectifs rémunérés dans l année mesurés en nombre de postes, les effectifs présents au 31 décembre. Ayant affaire ici à des données d établissements, les chiffres concernent la "branche" et non le "secteur" de la construction même si, par commodité de langage, les deux termes sont employés indifféremment dans l article. De manière stricte, le secteur regroupe des entreprises et non des établissements. Fichiers "postes" Dans ce fichier on s intéresse aux salariés, l unité d observation étant le poste de travail. Poste de travail. Il correspond au croisement d un individu dans un établissement. Le nombre de postes de travail du fichier "postes" est le même que celui figurant dans le fichier des établissements (nombre de postes rémunérés dans l année). La notion de poste de travail aboutit à des multiples comptes : un salarié ayant travaillé dans 2 établissements de la construction en cours d année sera compté 2 fois, dans 3 établissements 3 fois, etc. Année-contrat (AC). Les DADS nous renseignent sur la durée de présence du salarié dans l établissement. Cette durée est exprimée en jours et varie de 1 à 360. Un salarié ayant travaillé (ou plutôt ayant été rémunéré) 360 jours dans un établissement comptera pour une année-contrat, un salarié ayant travaillé 180 jours pour une demi annéecontrat, etc. Condition d emploi. Les salariés sont répartis en trois catégories selon leur durée de présence et leur horaire de travail dans l établissement. Les salariés à temps complet effectuent les horaires de travail normalement en vigueur dans l établissement. Les intermittents ont un contrat à durée indéterminée pour des emplois comportant par nature une alternance de périodes travaillées et de périodes non travaillées. Les salariés à temps partiel ont une durée du travail inférieure d au moins 1/5ème à la durée légale ou conventionnelle du travail. Durée hebdomadaire du travail. Les DADS nous renseignent sur le nombre de jours mais aussi sur le nombre d heures rémunérées dans l année. Il est donc possible de calculer une durée hebdomadaire du travail (ou de rémunération) : DHT=(nbheur/durée)*360/52 Pour calculer la durée hebdomadaire on calcule d abord une durée journalière (la variable durée est exprimée en jours). Cette durée journalière est multipliée ensuite par 360 puis divisée par 52 semaines. Ce détour est nécessaire si l on veut rendre cohérents les salaires moyens calculés sur la base de heures par an (équivalent temps plein correspondant à 39 heures * 52 semaines) avec ceux calculés sur 360 jours (année-contrat). Notons ici que la durée hebdomadaire est surtout utile pour comparer, en équivalent temps plein, l ordre de grandeur de la rémunération des salariés travaillant à temps complet, à temps partiel ou de manière intermittente. L étude plus fouillée de la durée effective de travail (dans l optique du débat sur les 35 heures par exemple) nécessite de faire appel à d autres sources que les DADS. Dans ce document, en effet, il semble que pour certaines activités ou professions, le nombre d heures corresponde plus à un horaire affiché qu à un horaire effectivement pratiqué : à titre d exemple la durée hebdomadaire dans le transport routier serait de 40 heures dans les DADS, ce qui est manifestement au-dessous de la réalité. Masse des salaires nets (MSN). Le salaire pris en compte comprend l ensemble des traitements et salaires en espèces, y compris les primes habituelles du type 13ème mois et autres indemnités imposables. Il s agit des sommes effectivement payées après déduction des cotisations sociales (maladie, chômage, retraite) et de la CSG. Dans le cas de la construction les versements nets des caisses de congés payés sont bien réintégrés dans le salaire (dans le bâtiment les congés payés ne sont pas versés directement par l employeur mais par l intermédiaire d une caisse dite de "congés payés"). Salaire net (360 jours). Le salaire net moyen annuel est calculé en divisant la masse des salaires nets par le nombre d années-contrat correspondant. SNET=MSN/AC ou (ce qui revient au même) SNET=(MSN/durée en jours)*360 Salaire net (39 heures). Ce salaire équivaut à SNET à ceci près qu il est calculé sur un nombre d heures et non sur un nombre de jours. HSNET=(MSN/nbheur)*2028 Ce salaire correspond à ce qu aurait perçu un salarié ayant travaillé 39 heures par semaine soit heures dans l année. Dans ce cas on aurait HSNET=SNET. Ces variables peuvent être déclinées au lieu de travail ou au lieu de résidence. Dans cet article, afin de rendre cohérentes les données "établissements" et "postes" on se situe au lieu de travail. On s intéresse donc aux salariés de la construction qui travaillent en Bretagne (dont certains peuvent résider ailleurs). OCTANT n 74 11

8 La construction a connu une crise brutale en Bretagne La crise du bâtiment du début des années 1980 n est pas propre à la Bretagne : les graphiques ci-contre montrent qu elle touche l ensemble de la France. Mais elle est ressentie plus brutalement qu ailleurs car la part de ce secteur dans l économie régionale est plus forte, en termes de valeur ajoutée ou d emploi, que dans l ensemble du pays. En 1982, le bâtiment breton représente encore 8 % de la valeur ajouté régionale. En 1990 il n en représente plus que 6 %, pourcentage identique au pourcentage national. La chute des mises en chantier de maisons individuelles (le revenu des ménages stagne, le chômage menace, le coût du crédit est prohitif tout au long des années 1980) qui avaient beaucoup contribué à la prospérité de ce secteur dans la décennie 1970 est particulièrement ressentie dans notre région. Les progrès spectaculaires enregistrés dans le logement collectif, liés à l urbanisation, ne compensent pas le recul de l individuel. La contruction de bâtiments à usage professionnel, agricoles et autres, en net recul également de 1980 à 1984, puis en progrès de 1984 à 1990 et de nouveau en chute par la suite, n offre pas un volume de travaux suffisant pour tirer à elle seule l activité. Seul le secteur de l entretien amélioration maintient un volume de travail satisfaisant aux dires des professionnels interrogés dans les enquêtes de conjoncture. Les courbes superposant l évolution de l emploi et l évolution de l activité depuis 1980 dégagent des tendances : les points annuels sont lissés par la technique de la moyenne mobile. Ces tendances offrent une bonne illustration du cycle de productivité. Sous ce terme on entend qu en période de repli, l emploi s ajuste avec retard au recul de l activité : c est très net de 1980 à En période de reprise, comme cela semble être le cas dans le logement dès 1990, plus récemment dans la construction de bâtiments professionnels, l emploi ne suit pas immédiatement : les entreprises attendent que la reprise soit plus affirmée pour embaucher, d autant qu elles ont pu engranger des gains de productivité tout au long de la période de creux de l activité (par la mise en oeuvre de nouvelles techniques, par la formation des personnels, etc.). L emploi salarié dans la construction en Bretagne et en France Source : estimations d emploi INSEE Mises en chantier de logements neufs en Bretagne et en France Sources : fichier Siclone, Ministère de l équipement = 100 Effectifs au 31 décembre indice 1980 = 100 Bâtiments professionnels autorisés en Bretagne et en France Sources : fichier Siclone, Ministère de l équipement indice 1980 = 100 Activité et emploi dans la construction en Bretagne Sources : Ministère de l équipement, INSEE indice 1980 = 100 (moyenne mobile) 12 OCTANT n 74

9 gère reprise obervée en 1997 et début 1998, le salaire moyen se soit redressé. Le salaire moyen des femmes supérieur à celui des hommes : un simple effet d optique? Dans la construction, le salaire moyen féminin des salariées à temps complet est légèrement supérieur à celui des hommes : F contre F. La répartition des emplois (peu nombreux) exercés par les femmes explique en bonne partie cet écart. Tout d abord, on compte très peu d ouvrières et quasiment pas d apprenties. Puis curieusement, le cas n est pas fréquent, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à exercer des fonctions situées en haut de la hiérarchie des salaires : cadres supérieurs et moyens, sans doute surtout dans des fonctions administratives. On compte également beaucoup d employées : 72 % des femmes de la construction appartiennent à cette catégorie, dont le salaire moyen est en général un peu plus élevé que celui des ouvriers. Cela ne veut pas dire qu à qualification égale ou voisine les femmes soient mieux loties que les hommes. On remarque au contraire qu à qualification identique (au niveau agrégé de la nomenclature des professions s entend) le salaire moyen des femmes est presque toujours inférieur à celui des hommes. C est le cas parmi les cadres, les professions intermédiaires, les employés, les ouvriers non qualifiés. Bizarrement, dans ce monde d hommes, seules les quelques ouvrières qualifiées travaillant dans la construction ont un salaire moyen supérieur à celui de leurs homologues masculins. Si la répartition des emplois joue en faveur des femmes, la répartition par âge joue dans le même sens : les femmes sont plus âgées en moyenne que les hommes. L effet-carrière, flagrant si l on examine la répartition des salaires par tranche d âge, joue proportionnellement plus chez les femmes que chez les hommes d autant plus que dans la tranche d âge la plus jeune, celle des moins de 20 ans où se recrutent les apprentis aux salaires très modestes, on ne compte pratiquement pas de jeunes femmes. Le salaire moyen dans les différentes activités : le poids de la taille des établissements et de la répartition par professions Si l on classe les activités détaillées de la construction selon le salaire moyen on trouve, en haut de classement, celles où la taille moyenne des établissements est la Les salariés dans la construction en Bretagne en Salariés à temps complet selon l activité détaillée (*) - Salaire moyen, répartition par profession et taille des établissements dans chaque activité Code NAF Activité d annéescontrat cadres Pourcentage de professions intermédiaires employés ouvriers apprentis et de stagiaires salaire annuel net en F (360 jours) Taille moyenne des établissements (effectifs au 31/12) 452P Construction de chaussées routières et de sols sportifs ,5 17,1 4,9 73,1 0, B Terrassements en grande masse 442 3,9 11,2 4,7 80,0 0, C Construction d ouvrages d art 269 3,9 19,5 2,6 74,0 0, U Autres travaux spécialisés de construction 221 6,8 15,5 7,4 69,9 0, E Réalisation de réseaux 923 4,3 15,1 4,3 76,2 0, B Construction de bâtiments divers ,4 12,7 4,8 74,5 1, A Construction de maisons individuelles 687 6,3 15,6 9,4 66,5 2, K Travaux d étanchéification 381 5,4 8,3 6,0 80,1 0, F Construction de lignes électriques et de télécommunications ,4 23,4 5,6 67,4 0, H Miroiterie de bâtiment, vitrerie 156 7,6 14,5 8,7 68,1 1, F Installation d équipements thermiques et de climatisation ,5 15,5 6,1 68,1 4, T Levage, montage 127 6,7 5,2 5,9 81,3 0, M Travaux de finition divers 923 3,9 9,3 4,8 79,3 2, A Terrassements divers, démolition ,5 11,0 6,6 76,7 1, L Agencement de lieux de vente 293 4,1 10,5 5,2 76,6 3, C Travaux d isolation 462 6,0 9,9 5,6 74,9 3, A Travaux d installation électrique ,1 16,0 6,2 68,4 4, Construction : toutes activités , ,4 77,5 4, D Menuiserie métallique, serrurerie ,4 11,6 6,4 70,1 6, A Plâtrerie ,0 2,5 2,0 87,8 3, F Revêtement des sols et des murs ,7 3,6 3,4 82,4 5, V Travaux de maçonnerie générale ,4 4,9 2,6 84,1 4, E Installation d eau et de gaz ,3 4,8 5,9 76,3 7, L Travaux de charpente 617 5,5 5,8 3,8 80,2 4, C Menuiserie bois et matières plastiques ,5 5,6 3,3 79,0 7, J Peinture ,0 4,1 3,0 81,9 8, J Réalisation de couvertures par éléments ,6 1,6 1,9 87,2 5, Les activités sont classées selon le salaire moyen décroissant. Cinq activités, aux faibles effectifs, ne sont pas prises en compte : 451D, 452N, 452R, 453H, 455Z. OCTANT n 74 13

10 Les déclarations annuelles de données sociales (DADS) La déclaration annuelle de données sociales est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés, en application du code de la Sécurité sociale et du code général des Impôts. A partir de ce document, déposé chaque année par les employeurs auprès des services fiscaux et des organismes sociaux, l INSEE établit des statistiques sur les salaires et l emploi. Le champ de l exploitation des DADS couvre : - l ensemble du secteur privé, à l exception des salariés agricoles et des services domestiques (assistantes maternelles par exemple) - les établissements et organismes publics ou semi-publics comme EDF, la SNCF, la Poste, la Sécurité sociale - les hôpitaux et les collectivités territoriales. En revanche, la fonction publique d État (agents titulaires ou non) n y figure pas. C est le cas du personnel de l Éducation Nationale, comme celui des autres ministères. En Bretagne, les salariés de la Direction des Constructions Navales (DCN) relevant du Ministère de la Défense (arsenaux de Brest et Lorient) ne font pas partie du champ de l exploitation des DADS. Sont exclues enfin les activités extra-territoriales (ambassades et autres). Ainsi délimité le champ des DADS recouvre (nationalement) 75 % des emplois salariés, 80 % si l on compte les collectivités territoriales. Dans la construction, la couverture est en principe exhaustive (voir encadré sur l emploi). Jusqu en 1992 l exploitation des DADS portait sur un échantillon au 1/25ème. Depuis 1993 elle est exhaustive, dans la limite du champ défini ci-dessus cela va de soi. nuiserie bois et matières plastiques, la peinture, la couverture. Depuis 1990, date du dernier recensement, le bâtiment-travaux publics (ou génie civil au choix) est devenu "construction" par un changement de nomenclature : de la NAP on est passé à la NAF. Les techniques ont changé, avec la mise en oeuvre de nouveaux matériaux, mais la répartition par profession est restée à peu près la même. Si l on compare les pourcentages de cadres (5 % en 1995 contre 3 % en 1990), professions intermédiaires (9 % contre 11 %), employés (4 % contre 5 %) et ouvriers (apprentis compris, 82 % contre 81 %) on observe peu de différences. L augmentation du nombre de cadres s explique surtout par le nombre plus important de chefs d entreprises ayant opté pour le statut de salarié. Du côté des ouvriers, qui constituent toujours le gros des effectifs, on note surtout la réduction de la part des ouvriers non qualifiés au profit des ouvriers qualifiés. plus grande. Il s agit en général d activités de travaux publics. Le salaire moyen est plus faible dans les activités où prédominent les petites entreprises artisanales du bâtiment stricto-sensu. La répartition par professions est l élément déterminant des différences de salaires entre activité. Le pourcentage de cadres, dans la mesure où il comprend les chefs d entreprises salariés, n est pas, semble t-il, le facteur le plus discriminant : dans la plupart des activités, il s écarte peu de la moyenne de 4,6 % (en années-contrat). En revanche, la part de l encadrement intermédiaire (techniciens, chefs de chantier, conducteurs de travaux) varie beaucoup d une activité à l autre : moins de 2 % dans la couverture, plus de 23 % dans la construction de lignes électriques et de télécommunications. Dans les activités du haut de classement le pourcentage d ouvriers est en général plus faible que dans les activités du bas de classement, mais pas toujours et pas dans de grandes proportions, fonction de production oblige. En revanche une différence notable se situe dans le poids des apprentis : les activités au dessus de la moyenne en emploient peu, les activités au dessous nettement plus. Pour schématiser, dans le classement selon le salaire moyen on retrouve, deux grands types d activités. Au dessus de la moyenne on trouve des activités où les établissements comptent le plus souvent plus de 10 salariés. Dans ces activités les entreprises, de forme sociétaire, ont une logistique plus développée qu ailleurs avec quelques ingénieurs, cadres administratifs, commerciaux et d études (moins que dans l industrie toutefois), un encadrement moyen assez développé sur les chantiers, sans doute moins dans les bureaux (mais nécessitant quand même la présence de cadres moyens et d employés), peu ou pas d apprentis. Les activités de travaux publics correspondent assez bien à ce profil. La construction de maisons individuelles aussi, bien que la taille moyenne des établissements de ce secteur soit seulement de 8 salariés : dans la maison individuelle coexistent deux types d entreprises, les unes, sociétaires, plus grandes, les autres, artisanales, plus petites. Au-dessous de la moyenne des salaires on va plutôt trouver des activités de type artisanal où le chef d entreprise, souvent salarié lui-même, est en prise directe avec ses ouvriers et apprentis. L encadrement sur les chantiers est peu étoffé, la gestion administrative, nécessitant quelques employé(e)s, réduite au minimum incompressible. C est le schéma qu on retrouve dans la me- Pour en savoir plus : Robert Le Verre - L emploi et les salaires dans le BTP de 1980 à Octant n 46. Juillet Professions et métiers en Bretagne. Les dossiers d Octant n 30. Décembre : l emploi en Bretagne. Octant, numéro hors série. Juin Les salaires des Bretons en Octant n 71. Octobre Le temps partiel : un emploi sur sept. Octant n 71. Octobre Les salariés bretons : la pyramide des âges et la place des femmes. Octant n 72. Janvier Le BTP en Insee Première n 536. Juillet OCTANT n 74

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