Transferts de revenus et réduction de la pauvreté au Mali

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1 REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple Un But Une Foi MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES ****** OBSERVATOIRE DU DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE ET DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE DHD/LCPM FONDS DES NATIONS UNIES POUR L ENFANCE Transferts de revenus et réduction de la pauvreté au Mali Rapport provisoire Juillet 2008 Pour Chaque enfant, Santé, Éducation, Égalité, Protection FAISONS AVANCER L HUMANITÉ 1

2 Préface C est un réel honneur et un agréable devoir pour nous, en qualité de Ministre du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Âgées, et de Représentant Résident de l UNICEF de au Mali de préfacer le présent Rapport afin de mettre a la disposition du Gouvernement et des Acteurs de développement du Mali, les précieuses informations de qualité professionnelle qui mettent en exergue l importance des transferts prives de revenus comme l une des importantes stratégies pour les ménages a faire face a la pauvreté au Mali. La Coopération entre l UNICEF et le Gouvernement du Mali est une relation exemplaire dans bien de domaines privilégiés, qui s est étendue à la réalisation d études thématiques sur les conditions de vie des couches les plus défavorisées, notamment les enfants et les femmes afin d apporter une contribution significative dans la définition des politiques sociales de protection sociale. A titre de rappel, l économie Malienne est essentiellement agropastorale et reste tributaire des aléas climatiques. Elle reste aussi très vulnérable aux chocs exogènes (crise ivoirienne, hausse des prix du pétrole, chute du dollar américain par rapport à l euro, chute des prix du coton, hausse des prix des importations de denrées alimentaires, etc.). Cette économie malienne mérite une attention particulière dans les politiques de développement économique et social du Gouvernement et des partenaires au développement dont l UNICEF. En l occurrence, depuis toujours, le social occupe une place très importante dans les habitudes maliennes. La prise de conscience du phénomène au niveau politique a amené le Gouvernement du Mali à créer depuis février 2000 un Ministère chargé du développement social de la solidarité et des personnes âgées. Les actions de ce département vont, dans la plupart des cas, aux handicapées, aux personnes âgées, aux enfants vulnérables, aux femmes et à toute autre personne vulnérable. En effet, la famille constitue une sorte de garantie sociale qui transmet à chacun un certain nombre de règles, notamment l entraide et la solidarité. Pour cette dernière, l Etat en a fait une pratique nationale en y consacrant chaque année le mois d octobre, mois de la solidarité et de la lutte contre l exclusion. La prise en charges de ces couches vulnérables s opère à travers les transferts que l Etat et les communautés les offrent. Il s agit des transferts privés reçus et effectués, et des transferts publics. Sur cette base, ils constituent des moyens permettant d améliorer leurs conditions de vie et donc de réduire leur niveau de pauvreté. La prise en compte de cette problématique dans les thématiques de l ODHD/LCP justifie le choix du thème sur «Transferts de Revenus et Réduction de la Pauvreté au Mali». Aussi, une enquête particulière, à savoir l Enquête Légère Intégrée auprès des Ménages (ELIM) 2006 offre l occasion d avoir des informations sur ces différents types de transferts. Les transferts de revenus jouent un rôle important dans l amélioration des conditions de vie des ménages. Ce sont des compléments de revenus sans lesquels la situation de certains ménages ou de certains individus serait plus critique. Ainsi, la pauvreté serait certainement tout autre s il n existait ni prestations sociales, ni écoles publiques, ni assurance maladie, etc. Les revenus de transferts et la gratuité de certains biens sont une composante importante des ressources des plus pauvres. L Observatoire cherche à savoir, à travers cette étude, dans quelle mesure et de quelle manière les transferts de revenus (privés et publics) contribueraient à réduire la pauvreté au Mali. À cet effet, 2

3 les transferts sociaux à travers les prestations sociales versées aux ménages peuvent jouer un rôle essentiel dans la diminution à la fois du nombre de personnes pauvres et de l intensité de leur pauvreté. Cela se révèle plus important dans un contexte de solidarité nationale et internationale. Le présent rapport traite donc du lien entre transferts de revenus et réduction de la pauvreté au Mali à partir des données de l ELIM 2006, à travers les transferts privés reçus et effectués, et les transferts publics. Le partenariat entre l UNICEF et l Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté est un partenariat exemplaire qui ne cesse de s améliorer depuis la mise en place de la base de données socio-économique «Malikunnafoni». Chaque année, ce partenariat gagne en maturité au profit des deux institutions dans l intérêt des enfants du Mali. En effet, les interventions de l UNICEF s inscrivent dans le Cadre du Plan d Actions du Cadre de Coopération (CPAP) avec le Gouvernement de la République du Mali. Cette étude qui est l un des fruits de ce partenariat dynamique a été réalisée dans le cadre de la composante Promotion des Droits et Partenariat. Le présent rapport de l étude sur «les transferts de revenus et réduction de la pauvreté au Mali» est un important document d aide à la prise de décision et un véritable outil de plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers. La mise en œuvre des différentes recommandations pertinentes ainsi formulées contribuera sans nul doute à élaborer de meilleures options de politiques économiques et sociales, notamment de protection sociale en faveur des femmes, des enfants et des personnes âgées. Nous espérons que les résultats forts édifiants qu apportent cette étude seront utilises par l ensemble des planificateurs, des décideurs, chercheurs et donateurs dans la recherche des solutions durables au problème de pauvreté et de l accélération des progrès pour l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement au Mali au profit des enfants et du peuple Malien Sékou DIAKITÉ Ministre du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Âgées Marcel Rudasingwa.. Représentant Résident de l UNICEF au Mali 3

4 EQUIPE DE L ETUDE La présente étude a été réalisée par les Cadres de l ODHD composée de : Mr Zoumana B. FOFANA, Directeur Général Mr Dramane L. TRAORE Expert Economiste Mr Bouréma F. Ballo Expert Statisticien Mr Mahamadou WAGUE Administrateur de l action sociale Avec l assistance technique de : Mr Robert NDAMOBISSI, Administrateur de Planification et Suivi Evaluation à l UNICEF Mali Mr Brehima DIALLO, Administrateur de Planification a l UNICEF Mali Mr Zima Jean DIALLO Consultant indépendant 4

5 Tables des matières Préface... 2 EQUIPE DE L ETUDE... 4 Tables des matières... 5 Sigles et Abréviations... 8 Résumé analytique... 9 Institutions publiques et privées garantes de la solidarité collective Rôle des transferts pour les ménages Transferts comme facteurs de réduction de la pauvreté des ménages Introduction Chapitre I Contexte de l étude Généralités sur le Mali Evolution de la pauvreté Profil et stratégie de croissance économique Définition de la répartition du revenu Transferts au sens de la comptabilité nationale Redistribution et différents types de transferts Différents types de transferts dans l ELIM Dimensions sociales des transferts Rôle des transferts dans la lutte contre la pauvreté Populations vulnérables Actions de développement social Actions de Solidarité et de Lutte contre la pauvreté du MDSSPA en a) Améliorer l accès des plus démunis et des personnes défavorisées aux services sociaux de base b) Promouvoir l intégration socio économique des personnes âgées et des personnes handicapées Actions spécifiques en faveur d autres couches Actions de l UNICEF Effets globaux des actions Conclusion Chapitre II Analyse descriptive des différents postes de transferts Répartition de l échantillon Situation d enfants vulnérables Sources de revenus suivant les caractéristiques du Chef de Ménage Sources de revenus des ménages selon le groupe Socioéconomique (GSE) du CM Sources de revenus des ménages selon l âge du CM Sources de revenus des ménages par milieu de résidence du CM Sources de revenus des ménages selon le nombre d enfants de moins de 18 ans Revenus selon le niveau de pauvreté du ménage Part des transferts dans le revenu selon les caractéristiques du ménage Part des transferts dans le revenu du ménage par sexe du CM et du niveau de pauvreté Part des transferts dans le revenu du ménage par milieu et niveau de pauvreté Part des transferts dans le revenu du ménage selon le nombre d enfants de moins de 18 ans et le niveau de pauvreté

6 2.4.4 Part des transferts effectués dans les revenus des ménages par région et niveau de pauvreté Part des transferts effectués dans le revenu du ménage par sexe du CM et niveau de pauvreté Part des transferts effectués dans le revenu du ménage par milieu et niveau de pauvreté Part moyenne des transferts effectués dans le revenu du ménage selon le nombre d enfants de moins de 18 ans et le niveau de pauvreté Balance des transferts reçus et des transferts effectués Cadeaux reçus en nature Valeur moyenne des cadeaux reçus en nature par les ménages selon la région Valeur moyenne des cadeaux reçus en nature par les ménages selon le sexe du CM Valeur moyenne (en FCFA) des cadeaux reçus en nature par les ménages selon le niveau de pauvreté Valeur moyenne (en F CFA) des cadeaux reçus en nature par les ménages selon le milieu de résidence du ménage Valeur moyenne (en FCFA) des cadeaux reçus en nature par les ménages selon le nombre d enfants de moins de 18 ans Types d aide des ménages en période difficile Actions prioritaires pour lutter contre la pauvreté selon la population Dépenses courantes des ménages Dépenses courantes annuelles moyennes des ménages par poste selon le niveau de pauvreté Dépenses courantes annuelles moyennes des ménages par poste selon le milieu de résidence Dépenses courantes annuelles moyennes des ménages par poste selon le nombre d enfants de moins de 18 ans Dépenses courantes annuelles moyennes des ménages par poste selon la région Dépenses courantes annuelles totales des ménages selon le niveau de pauvreté et le sexe du Chef de ménage Dépenses courantes annuelles totales des ménages selon le niveau de pauvreté et le milieu de résidence Chapitre III Transferts et pauvreté du ménage Méthodologie Unité d analyse et sources des données Méthode dite de l énergie nutritive Pauvreté monétaire Définition de la pauvreté monétaire Hypothèse de travail Calcul du seuil de pauvreté Pauvreté monétaire avec transferts Chapitre IV Conclusion générale et recommandations Conclusion générale Institutions publiques et privées garantes de la solidarité collective Rôle des transferts pour les ménages Transferts comme facteurs de réduction de la pauvreté des ménages Recommandations à la lumière des résultats Recommandations Générales a) Garantir les transferts et la sécurité économique entre générations b) Encourager sans cesse les politiques de l Etat c) Trouver une solution au problème de réponses comportementales d) Faire des transferts publics, un facteur de protection et de promotion

7 e) Faire des transferts entre ménages des réponses collectives aux risques Recommandations spécifiques Perspectives d études et de recherches Bibliographie ANNEXES A.1 Méthodologies d analyse de la pauvreté A.1.1 Considérations générales A.1.2 Méthode du coût des besoins de base A.2 Graphique de l évolution de la croissance à long terme du Mali A.3 Tableaux d analyse A.3.1 Part moyenne (en %) des transferts dans le revenu du ménage selon le nombre d'enfants de moins de 18 ans et le niveau de pauvreté A.3.2 Part moyenne (en %) des transferts effectués dans le revenu du ménage par milieu et le niveau de pauvreté A.3.3 Répartition des ménages selon la balance des transferts par région A.3.4 Pauvreté des ménages selon le milieu de résidence A.3.5 Répartition de l'échantillon des ménages selon la Classe d'âge du CM A.3.6 Statut matrimonial du chef de ménage A.3.7 Tableau croisé Statut matrimonial du chef de ménage * Sexe du chef de ménage A.4 Tableau indicateurs EDS III ET EDS IV et graphique évolution de l incidence de la pauvreté monétaire et du taux de croissance du PIB A.4.1 Quelques indicateurs issus des EDS M III et EDS M IV A.4.2 Evolution de l incidence de la pauvreté et du taux de croissance du PIB

8 Sigles et Abréviations AGR : Activité Génératrice de Revenu CM : Chef de Ménage CSCRP : Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté DNDS : Direction Nationale du Développement Social DNPD : Direction Nationale de la Planification du Développement DNPSES : Direction Nationale de la Protection Sociale et de l Economie Solidaire DNSI : Direction Nationale de la Statistique et de l Informatique EDS : Enquête Démographique de Santé ELIM : Enquête Légère Intégrée auprès des Ménages EMEP : Enquête Malienne d Evaluation de la Pauvreté EPV : Education pour la Vie FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine GSE : Groupe Socioéconomique IIED : Institut International pour l Environnement et le Développement INPS : Institut National de Prévoyance Sociale MDSSPA : Ministère du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Âgées ODHD/LCP : Observatoire du Développement Humain Durable et de la Lutte Contre la Pauvreté OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement ONG : Organisation Non Gouvernementale PCD : Promotion d une Culture de Droits PEVAEN : Protection de l Enfant contre toutes formes de Violence, Abus, Exploitation et Négligence PIB : Produit Intérieur Brut PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PRODESS : Programme de Développement Sanitaire et Social PTF : Partenaire Technique et Financier QRD : Questionnaire Revenu/Dépense QUIBB : Questionnaire des Indicateurs de Base du Bien-être SE : Section d Enumération SDJE : Survie et Développement de la Jeune Enfance SIDA : Syndrome de l'immunodéficience Acquise UNDAF: United Nations Development Assistance Framework UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l Enfance VIH : Virus de l'immunodéficience Humaine 8

9 Résumé analytique Au Mali comme dans la plupart des pays africains, le social occupe une place très importante dans les habitudes courantes. En effet, la famille constitue une sorte de garantie sociale qui transmet à chacun un certain nombre de règles, notamment l entraide et la solidarité. Pour cette dernière, l Etat en a fait une pratique nationale en y consacrant chaque année le mois d octobre, mois de la solidarité et de la lutte contre l exclusion. La pauvreté reste particulièrement rurale et la croissance assez volatile à court, moyen et long termes. L économie malienne est essentiellement agropastorale et reste tributaire des aléas climatiques. Elle reste aussi très vulnérable aux chocs exogènes (chute des prix du coton, hausse des prix du pétrole, chute du dollar américain par rapport à l euro, hausse des prix des importations de denrées alimentaires, crise ivoirienne, etc.). Sur la période , la croissance malienne a atteint 3,1 % par an en moyenne. Il en est résulté une faible croissance du revenu par tête : environ 0,8 % (la croissance annuelle de la population résidente étant de 2,3 % dans cette période, et la croissance naturelle de la population de 3,4 %). La croissance agricole a été plus faible, de l ordre de 2,5 %. La part du secteur agricole au sens large (y compris l élevage, la pêche, la foresterie, etc.) était de 67 % du PIB en 1967 et de 48 % en Depuis la dévaluation du FCFA de 1994, la croissance malienne se situe à 1,5 % au dessus de sa tendance de long terme. Entre 2002 et 2006, le taux de croissance moyen était de 5,1 % selon le dernier rapport de mise en œuvre du CSLP I. Une des caractéristiques de cette croissance est donc d être volatile, car elle dépend toujours de façon cruciale de la croissance dans le secteur agricole. Au Mali, l incidence de la pauvreté monétaire suivant la méthode de l énergie nutritive est est passée de 68,3% en 2001 à 64,4% en Sur la même période, la pauvreté des conditions de vie est passée de 64% à 58%. L objectif de cette étude était de chercher à savoir comment les transferts de revenus affectent la pauvreté des ménages, en tenant compte spécifiquement du nombre d enfants de moins de 18 ans, des femmes chefs de ménage et de l âge du CM. L étude a été réalisée grâce aux données de l Enquête Légère Intégrée auprès des Ménages (ELIM) 2006 qui ont été collectées au niveau national entre juillet et novembre 2006 par la DNSI avec l appui technique et financier de la Banque mondiale et de l Union européenne. En effet, l enquête comporte un module revenu/dépenses dans lequel se trouvent les transferts (privés reçus/effectués, et publics). Il ressort de l analyse que 16,50% des revenus des ménages proviennent des transferts privés. Ils représentent la troisième source de revenus des ménages après les revenus de vente de produits agricoles (43,40%) et les salaires et revenus des activités non agricoles (35%). Les transferts privés reçus bénéficient plus aux ménages dont le CM est femme. Ils sont plus élevés en moyenne en milieu urbain et pour les ménages ayant 18 enfants et plus pour les ménages pauvres. La part moyenne des transferts dans le revenu est plus importante pour les ménages pauvres en milieu urbain et pour les ménages non pauvres en milieu rural. Elle est plus élevée pour les ménages non pauvres dont le CM est femme. Les ménages ayant 18 enfants et plus ont une part 9

10 moyenne plus élevée. Plus spécifiquement de ceux non pauvres ayant 8 à 12 enfants et de ceux pauvres ayant 18 enfants et plus ont une part moyenne plus élevé. Les transferts publics représentent 1,70% des revenus des ménages. Ils bénéficient plus aux ménages en milieu urbain et plus à ceux dont le CM est femme et à ceux ayant moins de cinq enfants. Les transferts effectués par les ménages sont relativement faibles (1,50%) en part moyenne dans le revenu des ménages. Mais en moyenne, ils sont plus élevés dans le revenu des ménages non pauvres, ceux ayant moins de cinq enfants, ceux dont le CM est homme et ceux vivant en milieu urbain. Les ménages dont le CM est une personne âgée bénéficient plus des transferts de revenus (pour les transferts publics 3,85% et 22,19% pour les transferts privés reçus, contre respectivement 0,85% et 14,24% pour les ménages dont le CM est adulte), notamment des transferts publics plus que les ménages dont le CM est adulte. La famille, les amis et le voisinage sont les principaux recours des ménages en cas de difficultés ; la famille étant toujours privilégiée en premier pour la majorité des ménages. Pauvreté monétaire avec transferts La dépense de consommation totale avec transferts respectivement sans transferts est l agrégat qui a servi à déterminer le seuil de pauvreté avec transferts ou sans transferts. Elle correspond à la dépense totale de l enquête. En répartissant les ménages selon le niveau de pauvreté, on crée à l évidence deux groupes : les pauvres et les non pauvres. Cette répartition peut dépendre du milieu de résidence (urbain et rural) et du nombre d enfants de moins de 18 ans. Ainsi, au total, les ménages non pauvres représentent 52,6%, contre 47,4% pour les ménages pauvres. En tenant compte du milieu, les résultats montrent que 74,5% des ménages non pauvres vivent en milieu urbain, contre 25,5% pour les pauvres. Par contre en milieu rural, les ménages pauvres représentent 57,6% contre 42,4% pour les non pauvres. Ce qui confirme le caractère rural de la pauvreté. Les ménages ayant moins de 5 enfants sont composés de 71,8% de non pauvres contre 28,2% de ménages pauvres. Les ménages ayant 5 à 7 enfants, 51,5% sont non pauvres contre 48,5% pauvres. Pour les ménages ayant 13 à 17 enfants, 31,5% sont non pauvres et 68,5% pauvres. Enfin, pour les ménages ayant 18 enfants et plus, 30,9% sont non pauvres et 69,1% pauvres. Au total, 28,3% des ménages ont un Chef Ménage (CM) personne âgée, contre 71,7% dont le CM est adulte. La pauvreté frappe plus les ménages dont le chef est une personne âgée : 74,4% des ménages non pauvres sont dirigés par des chefs adultes contre 25,6% des ménages non pauvres ayant un CM personne âgée. Par contre, les ménages dont le CM est adulte constituent 68,6% des pauvres, contre 31,4% des ménages de CM personne âgée. Autrement dit, les ménages dont le CM est une personne âgée sont plus nombreux chez les ménages pauvres que chez les ménages non pauvres. Les ménages dont le CM est un indépendant agricole sont majoritaires aussi bien chez les ménages pauvres que chez les ménages non pauvres. Ainsi, on note que 41,5% des ménages dont le CM est un indépendant agricole est non pauvre, contre 67,7% pour les pauvres. 10

11 Pauvreté monétaire sans transferts La dépense totale sans transferts est obtenue en déduisant les transferts privés et publics de la dépense totale. Une dépense totale par tête sans transferts est obtenue à partir du même seuil de pauvreté de référence de francs CFA. Lorsqu on enlève les transferts des revenus des ménages, on trouve que le nombre de ménages pauvres augmente, passant d environ 47,4% à 63,3%. Par contre le nombre de ménages non pauvres diminue, passant de 52,6% à 36,7%. On en déduit une augmentation du niveau de pauvreté chez les ménages pauvres dans l ordre de seize points due aux transferts. Les ménages ayant de 13 à 17 enfants sont les plus pauvres de tous les ménages ayant des enfants de moins de 18 ans. Sans transferts, les ménages ayant moins de 5 enfants sont majoritairement non pauvres en tenant compte des différentes classes d âges ici considérées. En effet, les ménages non pauvres ont en majorité moins d enfants que les ménages pauvres. Les résultats montrent que 48% des ménages dont le CM est femme sont pauvres sans transferts, contre 64,2% pour les ménages dont le CM est femme. Pour 52% des ménages dont le CM est femme sont non pauvres sans transferts. Ils montrent aussi que le nombre de ménages pauvres sans transferts augmente très sensiblement, surtout en milieu rural (78,1% en milieu rural contre 29,6% en milieu urbain). Ceci justifie aisément le fait que ce sont les ménages ruraux qui bénéficient plus des transferts en moyenne. Sans transferts, le nombre de ménages pauvres augmente sensiblement. Ce résultat reste valable lorsque l ont tient compte de la région, du nombre d enfants de moins de 18 ans, du sexe, du Groupe Socioéconomique (GSE) et de l âge du CM. L impact des transferts sur le niveau de pauvreté se révèle assez significatif sur le nombre de ménages pauvres. Ainsi, lorsqu ils ne reçoivent pas de transferts privés et publics, le nombre de ménages pauvres augment de seize points. Cela est d autant révélateur de l impact des transferts, dans la mesure où ils représentent un peu moins de 20% des revenus des pauvres et plus de 22% des revenus des non pauvres en milieu rural. A la lumière des résultats ici obtenus, un certain nombre de conclusions se dégagent. Elles permettent de formuler des recommandations de politique économique et sociale. Institutions publiques et privées garantes de la solidarité collective Pays de solidarité et d entraide, le Mali continuera d œuvrer en faveur de ses populations et des couches les plus vulnérables. En effet, comme instruments de politiques, les transferts publics, privés reçus ainsi que les transferts effectués se révèlent comme d importants leviers de réduction de la pauvreté. Ainsi donc, les données de l ELIM 2006 ont permis d analyser leur lien en termes de réduction de la pauvreté pour les ménages aussi bien en milieu urbain qu en milieu rural. L UNICEF œuvre depuis plus de trente ans au Mali en faveur des enfants et des femmes. Cette présence est toujours marquée par un ensemble d actions en faveur de ces couches vulnérables à travers un ensemble de programmes de développement. Il œuvre aussi dans d autres domaines du développement, notamment l appui à la mise en œuvre du Schéma Directeur de la Statistique et la mise en place de la base de données socioéconomiques Malikunnafoni Rôle des transferts pour les ménages De nos résultats d analyse, il ressort que les transferts effectués par les ménages sont relativement faibles en part moyenne dans le revenu des ménages (1,51 %). Mais en moyenne, ils sont 11

12 relativement plus élevés dans le revenu des ménages non pauvres (1,75%), ceux ayant moins de cinq enfants, ceux dont le CM est homme et ceux vivant en milieu urbain. Les transferts publics bénéficient plus aux ménages en milieu urbain (4,05%) et plus à ceux dont le CM est femme (8,75%) et à ceux ayant moins de cinq enfants (2,38%). Les transferts privés reçus bénéficient plus aux ménages dont le CM est femme (25,89%). Ils sont plus élevés en moyenne en milieu rural (17,84%) et pour les ménages ayant 18 enfants et plus (21,66%) et pour les ménages pauvres (17,73%). Ainsi dit, on se rend compte de ce que peut représenter la solidarité familiale pour les ménages, particulièrement en milieu rural. La région de Kayes est celle où les transferts représentent une part moyenne plus élevée des revenus des ménages (31,05%), surtout dans le revenu des ménages non pauvres (36,01%). Aussi, dans les régions de Tombouctou-Gao-Kidal, Koulikoro, Mopti et Ségou, la part moyenne des transferts est plus élevée, soit respectivement 28,08%, 23,10%, 21,09% et 14,73%. C est surtout les ménages non pauvres qui ont la part moyenne plus importante des transferts dans le revenu par rapport aux ménages pauvres quelle que soit la région ou le milieu de résidence. En tenant compte du milieu de résidence du ménage, la part moyenne des transferts dans le revenu est plus importante pour les ménages pauvres en milieu urbain (22,56%) et pour les ménages non pauvres en milieu rural (20,99%). Elle est plus élevée pour les ménages non pauvres dont le CM est femme (35,11%). Définie comme la différence entre les transferts reçus et les transferts effectués, la balance des transferts est positive pour 42,7% des ménages. En d autres termes, près d un ménage sur deux au Mali, reçoit plus de transferts qu il n en donne. En tenant compte du sexe du CM, la balance des transferts est davantage positive pour les ménages dirigés par les femmes (61,6%) comparativement aux ménages dont le chef est de sexe masculin ((41,6%). Transferts comme facteurs de réduction de la pauvreté des ménages Jusqu ici, les analyses effectuées sur la pauvreté monétaire ont utilisé l approche ou la méthode dite de l énergie nutritive. Les résultats de cette méthode tels qu ils ressortent du rapport sur les tendances et déterminants de la pauvreté de septembre 2007 sont retenus dans cette étude. Mais, cette pauvreté concerne les individus. Ainsi les indices de pauvreté calculés donnent le nombre d individus pauvres. Cependant, cette étude a porté sur le nombre ou le pourcentage de ménages pauvres et non pauvres. Lorsque l on tient compte des transferts, le pourcentage de ménages pauvres quel que soit le nombre d enfants, le sexe du CM et le GSE, est relativement plus élevé (47,40%). Ce sont surtout les ménages dont le CM est indépendant agricole qui sont les plus touchés par la pauvreté (77,1%). Aussi plus le nombre d enfants augmente plus le nombre de ménages pauvres augmente, soit de 44,5% pour les ménages ayant moins de 5 enfants, 77,5% pour les ménages ayant 8 à 12 enfants et 79,6% pour les ménages ayant 18 enfants et plus. Sans les transferts privés et publics dans les dépenses totales ou les revenus, le nombre de ménages pauvres augmente sensiblement (63,3%). Ce résultat reste valable lorsque l on tient compte de la région, du nombre d enfants de moins de 18 ans, du sexe, du GSE et de l âge du CM. En effet, l impact des transferts sur le niveau de pauvreté se révèle assez significatif sur le nombre de ménages pauvres. Ainsi, lorsqu ils ne reçoivent pas de transferts privés et publics, le nombre de ménages pauvres augmente de seize points. Les résultats trouvés permettent, au vue de leurs implications de formuler quelques recommandations de politiques économiques et sociales ; d ordre général et d ordre spécifique. 12

13 De façon spécifique, le nombre d enfants trop grandissant, étant une pesanteur favorisant la pauvreté, une recommandation forte doit être faite à l intention du Gouvernement et des partenaires techniques et financiers pour appuyer la politique nationale de population engagée par le gouvernement depuis lors. Il ressort de l analyse des données que les femmes chef de ménages pauvres reçoivent plus de transferts. Ces transferts ayant une influence sur le niveau de pauvreté des ménages, il est recommandé que les appuis des intervenants (Etat ; ONG et PTF) soient orientés en faveur de cette tranche de la population. Un autre enseignement de l analyse des données montre que, les personnes âgées, particulièrement pauvres reçoivent plus de transferts publics. Fort, de cela, l étude recommande un renforcement des actions déjà prises pour soulager les conditions de vie des personnes âgées, notamment le financement du plan stratégique pour les personnes âgées pour la période En appui aux transferts monétaires publics et privés, l Etat doit développer l accès aux services sociaux de base et la réalisation d infrastructures garantissant les potentialités qui assurent le développement socioéconomique de chaque zone du pays. Sans transferts, la pauvreté pourrait bien augmenter au Mali. Cette augmentation se fera plus sentir en milieu rural (78,1% sans transferts contre 57,6% avec transferts). Il est donc clair que les transferts contribuent à réduire la pauvreté monétaire. Toutefois, les transferts posent le problème des relations entre générations. Les résultats ici trouvés ouvrent de nouvelles perspectives en termes de recherche sur l impact des transferts sur les conditions de vie des générations. Chaque type de transferts peut faire l objet d une étude. Aussi, les transferts ne sont pas que monétaires ou financiers. Ils peuvent se présenter sous la forme de legs en capital physique aux générations futures. 13

14 Introduction La pauvreté touche environ un cinquième de l humanité. Elle n est pas seulement une condition mais un processus multidimensionnel très complexe. Elle se caractérise habituellement par la privation, la vulnérabilité (risques élevés et faible capacité à y faire face) et l impuissance (Lipton et Ravallion, 1995 ; Sen, 1999), autant de conditions qui altèrent le bien-être. Elle peut être chronique ou passagère 1. Mais la pauvreté passagère, si elle est extrême, peut prendre plusieurs générations d individus dans son piège. Ceux qui sont exclus recourent à toutes sortes de stratégies pour atténuer et vivre sans pauvreté. Heureusement, certains ont la possibilité de compter sur les siens ou sur l Etat. Pour comprendre la pauvreté, il est essentiel d en examiner le contexte économique et social, y compris les institutions de l État, des marchés, des communautés et des ménages (familles). La pauvreté diffère selon le sexe, l ethnie, l âge, le lieu d habitation (rural ou urbain), les sources de revenus et les capacités de ceux qu elle affecte. En outre, dans les ménages, les enfants et les femmes en souffrent souvent davantage que les hommes. Au sein d une communauté, les groupes ethniques ou religieux minoritaires sont souvent plus touchés que les groupes majoritaires, et les pauvres ruraux sont plus nombreux que les pauvres urbains. Certains bénéficient des transferts de revenus et d autres de la solidarité intergénérationnelle entre groupes. Ces différences parmi les pauvres traduisent des interactions très complexes des cultures, des marchés et des politiques publiques. La distribution équitable de revenu au sein d une communauté traduit à la fois la volonté des ménages d améliorer la situation des siens et de l Etat de contribuer à l amélioration des conditions de vie des couches les plus défavorisées. Parmi celles-ci, les femmes et les enfants sont les plus visés. Une attention particulière est portée à cette couche par des organismes spécialisés, notamment l UNICEF qui œuvre pour l amélioration de leurs conditions de vie. Jusqu ici, le revenu ou la consommation dans ses principales composantes apparaît comme le meilleur indicateur d évaluation de la pauvreté monétaire. Son augmentation doit se traduire par une croissance économique et une baisse de la pauvreté. En effet, les relations entre pauvreté, croissance économique et distribution du revenu ont fait l objet d études approfondies dans la littérature économique. La pauvreté absolue peut être atténuée si au moins deux conditions sont réunies. Premièrement, il doit y avoir une croissance économique ou augmentation durable du revenu moyen. Deuxièmement, la croissance économique doit être neutre eu égard à la distribution du revenu ou être capable de réduire les inégalités de revenus. En général, la pauvreté ne peut pas être réduite s il n y a pas de croissance économique. Si elle persiste pour une proportion substantielle de la population, elle peut nuire aux perspectives de croissance économique (Ravallion et Datt, 1999). D autre part, la distribution initiale du revenu (et de la richesse) peut grandement influer sur les perspectives de croissance et de réduction de la pauvreté de masse. Une distribution très inégale du revenu n est propice ni à la croissance économique, ni à la réduction de la pauvreté. Si les pays se dotent de structures d incitation accompagnées d investissements propres en assurant l amélioration de la santé et de l éducation, ils peuvent déboucher sur une hausse des revenus, les pauvres en tireront un double avantage sous forme d une augmentation de leurs consommations actuelles et de leurs revenus futurs. 1 Khan, Finances & Développement / Décembre

15 Dans une famille, on reçoit de ses parents et on donne à ses enfants ; la solidarité est immergée dans la relation interpersonnelle. Le cadre de la solidarité intergénérationnelle est accompli par l État-providence. Chaque génération donne à celle qui précède en recevant de celle qui la suit. La solidarité devient un enjeu social et politique (Attias-Donfut, 1995a). Cependant, dans la conjoncture actuelle, les familles et les solidarités intergénérationnelles ne peuvent plus être appréhendées avec les mêmes paramètres que celles d hier (Ségalen, 1995 ; Pitrou, 1992 ; 1991). En l occurrence, le Mali est un pays où la solidarité familiale fait partie des pratiques courantes. Le social tient une place importante dans la vie d un malien 2. Cela implique que, les transferts reçus et effectués par les ménages peuvent se révéler avoir un effet très important sur leur niveau de pauvreté. Aussi, le fait que le mois d octobre soit consacré mois de la solidarité justifie la prise de conscience politique de cette dimension sociale dans les habitudes maliennes. Ainsi de nombreux maliens reçoivent, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, des transferts et cadeaux en natures ou espèces provenant des autres et des autorités publiques. Ces transferts bénéficient plus particulièrement aux ménages ayant des enfants de moins de 15 ans et aux femmes, aux personnes handicapées et âgées. L Etat à travers ses actions de solidarité se porte garant des solidarités entre générations. La pauvreté serait certainement tout autre s il n existait ni prestations sociales, ni écoles publiques, ni assurance maladie, etc. Les revenus de transferts et la gratuité de certains biens sont une composante importante des ressources des plus pauvres. L Observatoire cherche à savoir dans quelle mesure et de quelle manière les transferts de revenus (privés et publics) contribueraient à réduire la pauvreté au Mali. À cet effet, les transferts sociaux à travers les prestations sociales versées aux ménages peuvent jouer un rôle essentiel dans la diminution à la fois du nombre de personnes pauvres et de l intensité de leur pauvreté. L ELIM 2006 comporte un module sur les transferts de revenus des ménages 3. Il s agit à la fois des transferts reçus et des transferts versés. Les données de cette enquête serviront à cette étude ; plus spécifiquement, le Module Crédit et Epargne : Cadeaux reçus en nature ; le module Revenu du ménage ; Transferts du ménage ; le module QUIBB : Possessions et Problèmes du ménage (événements spéciaux) ; et Pauvreté subjective/exclusion. La présente étude vise à analyser l impact des transferts de revenus sur la pauvreté des ménages à partir des données de l ELIM Le rapport comprend quatre chapitres. Le premier chapitre porte sur le contexte de l étude et passe en revue un certain nombre de concepts, dont ceux de revenus, de transferts, et décrit le rôle des transferts dans la lutte contre la pauvreté. Il met l accent sur les actions de développement social. Le deuxième chapitre porte sur l analyse descriptive des différents postes liés aux transferts de revenu conformément aux questionnaires ELIM Le troisième porte sur l analyse de l impact des transferts sur la pauvreté des ménages. Le quatrième et dernier chapitre porte sur les conclusions et recommandations à la lumière des résultats obtenus. 2 Cependant il est difficile de dire jusqu à combien coûte le social pour un malien en terme de redistribution de revenu. 3 Les transferts ont été pris en compte dans le questionnaire des Revenu/dépenses (QRD) de cette même enquête. 15

16 16

17 Chapitre I Contexte de l étude Au Mali comme dans la plupart des pays africains, le social occupe une place très importante dans les habitudes courantes. En effet, la famille constitue une sorte de garantie sociale qui transmet à chacun un certain nombre de règles, notamment l entraide et la solidarité. Pour cette dernière, l Etat en a fait une pratique nationale en y consacrant chaque année le mois d octobre, mois de la solidarité et de la lutte contre l exclusion. Mais malgré cette forte intégration sociale, le Mali n a pas toujours connu une situation socioéconomique assez stable. En effet, la pauvreté reste particulièrement rurale et la croissance assez volatile à court, moyen et long termes. En outre, pour comprendre la pauvreté, il est essentiel d en examiner le contexte économique et social, y compris les institutions de l État, des marchés, des communautés et des ménages (familles). Elle diffère selon le sexe, l ethnie, l âge, le lieu d habitation (rural ou urbain), les sources de revenus, voire les capacités de ceux qu elle affecte. Ce chapitre décrit le contexte socioéconomique, en mettant l accent sur les généralités sur le Mali, un accent particulier sur le profil de la pauvreté et sur la croissance économique. Quelques définitions relatives à la répartition du revenu et aux transferts seront données. Un accent sera mis sur la dimension sociale des transferts, le rôle des transferts dans la lutte contre la pauvreté, surtout pour les populations vulnérables. Enfin, les actions de développement social, notamment celles du Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Âgées (MDSSPA) et de l UNICEF seront évoquées. 1.1 Généralités sur le Mali D une superficie de km², le Mali est un pays vaste situé dans l hinterland au cœur de l Afrique de l Ouest. Il partage plus de km de frontières avec 7 pays limitrophes, à savoir : l Algérie au nord, le Niger et le Burkina Faso à l est, la Côte d Ivoire et la Guinée - Conakry au sud, le Sénégal et la Mauritanie à l ouest. Cette position fait du Mali un pays charnière entre l Afrique du nord arabo berbère et l Afrique noire subsaharienne. Le climat est sec avec une saison sèche et une saison des pluies qui dure en moyenne 3 mois au sud et 1 mois au nord. Les précipitations se situent entre 1300 et 1500mm au sud, tandis que la moyenne est de l ordre de 200mm. Sur le plan hydrologique, le Mali est arrosé par les fleuves Sénégal (800km) et Niger (1700 km) et leurs affluents et confluents. Le Mali s est engagé depuis 1992 dans un vaste processus de décentralisation et de déconcentration qui marque la volonté irréversible des autorités du pays à responsabiliser les populations dans la gestion de leur propre développement. Ce processus a permis de remodeler le paysage administratif du Mali en 703 Communes (dont 607 rurales et 96 urbaines), 49 Cercles, 8 Régions et 1 District (Bamako). Ce nouveau découpage administratif du pays est propice à la conception et à la mise en œuvre d actions de développement répondant mieux aux préoccupations des communautés de base 4. Selon les résultats du dernier Recensement Général de la Population et de l Habitat (RGPH) de 1998, la population totale résidente du Mali était estimée à 9,810 millions d habitants dont 50,5% de femmes et 49,5% d hommes. L espérance de vie à la naissance était de 60,5 ans pour 4 Plan décennal pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) , Août 2007, République du Mali. 17

18 l ensemble de la population, avec 62,2 ans pour les femmes et 58,8 ans pour les hommes. Les jeunes de moins de 15 ans représentaient 46,3% en La densité de la population est de 9,4 habitants au kilomètre carré. L espérance de vie à la naissance est d environ 65,4 ans pour les hommes te 67,2 ans pour les femmes. Cette population croît au taux annuel moyen de 2,2%. Bamako la capitale a une population estimée à habitants. La majeure partie de la population vie en milieu rural. Avec 50,4% de femmes, la population est essentiellement constituée de jeunes et d enfants : 58,5% ont moins de 20 ans, 49% moins de 15 ans, 19,8% moins de 5 ans et 15,7% sont âgés de 5 à 9 ans. Cette situation est en partie liée au fait que l émigration masculine est forte ; les flux migratoires sont importants aussi bien à l intérieur du pays qu à l extérieur, en Afrique, en Europe, en Amérique et plus récemment en Asie. Selon les projections faites sur la base de ces données dans le cadre de l élaboration du Plan décennal d atteinte des OMD, la population malienne s élevait déjà à 12,0511 millions d habitants en 2006 et devrait atteindre 13,415 millions en 2010 et 15,374 millions en Cet élan démographique donne une idée de l importance des besoins à satisfaire en matière d alimentation, de santé, d eau potable, d éducation et d emploi, etc. La situation politique et sociale du pays s est sensiblement améliorée au cours de la décennie coulée. Ainsi, depuis 1992 des élections démocratiques (présidentielles, législatives et communales) sont organisées dans un climat politique consensuel et apaisé. Ce qui a permis d assurer l alternance du pouvoir dans la stabilité socio - politique. En effet, en 2007, des élections présidentielles et législatives apaisées, transparentes, justes et crédibles ont été organisées avec succès. Sur huit (08) candidats à l élection présidentielle (29 avril 2007) dont une femme, le candidat Amadou Toumani TOURE (ATT), qui s était présenté pour un dernier mandat, a vaincu avec 71,2% des suffrages exprimés au premier tour. A l issue des élections législatives, la nouvelle Assemblée Nationale a été renouvelée à 80%. L implication et la participation de toutes les formations politiques au processus électoral a permis de rompre avec le «consensus» qui a dominé le premier mandat du Président de la République. Une opposition parlementaire a fait son apparition. Le Cadre Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté (CSLP I) de première génération a été mise en œuvre sur la période Cette mise en œuvre a abouti à l élaboration du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) ou CSLP II ou de deuxième génération qui se focalise sur l objectif d une croissance forte, rédistributive et réductrice de la pauvreté sur la période Il tient compte des acquis du CSLP I et s appuie sur la stratégie de croissance accélérée et sur le plan décennal des OMD pour la période Evolution de la pauvreté Le Mali a connu de 1988 à 1994 une diminution de la pauvreté tant dans les villes que dans les campagnes. Sur la même période, l incidence de la pauvreté est passée de 72,68% à 68,84%. En 2001, l incidence de la pauvreté monétaire était de 68,26%. Or, l objectif du Mali était conformément à l objectif du CSLP I, de ramener l incidence de la pauvreté des conditions de vie de 63% en 2002 à 47,5% en 2006, et, de pouvoir réduire la pauvreté de moitié à l horizon L évolution de la pauvreté a certainement été déterminante dans l orientation future que les autorités ont voulu donner aux politiques nationales. Ainsi, les pouvoirs publics ont mis la lutte contre la pauvreté au centre des préoccupations de développement. 18

19 La pauvreté est un phénomène multidimensionnel. Pour la mesurer, la plupart des chercheurs font recourt à des indicateurs unidimensionnel. Pour la pauvreté monétaire par exemple, on fait généralement recourt aux dépenses de consommation ou au revenu. Les transferts de revenus sont une composante des revenus globaux des ménages. Ils ont un impact sur leur niveau de bien-être et donc sur leur niveau de pauvreté monétaire. Les estimations de l Observatoire du Développement Humain Durable à partir des données de l EMEP 2001 montrent un recul de l incidence de la pauvreté monétaire de 3 points environ entre 2005 et 2006, respectivement de 59,16% à 55,97% (pour un seuil estimé à FCFA en 2005 à un seuil estimé de FCFA en 2006). Toutefois, il faut rappeler que l incidence attendue pour la fin du CSLP I en 2006 était fixée à 47,5%. Elle semble visiblement trop ambitieuse compte tenu du rythme de réduction de la pauvreté. Cette baisse de l incidence en 2006 est principalement due aux efforts remarquables du Gouvernement et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) dans l accompagnement du Cadre Stratégique de Lutte contre la pauvreté 5. Les revenus des ménages peuvent provenir de leur travail, de leur patrimoine, de l intervention publique (politiques de redistribution ou transferts publics) 6, des transferts à l intérieur même des ménages et bien d autres sources. Les transferts peuvent être reçus ou effectués par les ménages. Pour ce dernier cas, ils dépendent des liens sociaux et du degré d altruisme de chaque ménage. Ces transferts ont un impact sur leur niveau de bien-être et donc sur leur pauvreté. Toutefois, l importance des transferts peut varier d un ménage à l autre 7. En outre, la redistribution des revenus en faveur des plus pauvres est d abord, et dans une toute autre mesure, le fait des aides sociales Profil et stratégie de croissance économique Le profil et la stabilité de la croissance économique dans un pays comptent beaucoup dans la réduction de la pauvreté. D un côté, une croissance traditionnelle à forte intensité de capital, centrée sur le remplacement des importations et favorisant les zones urbaines induite par la politique du gouvernement concernant les prix, les échanges et les dépenses publiques, ne permet généralement pas de réduire la pauvreté. De l autre côté, une croissance centrée sur l agriculture là où la propriété foncière est peu concentrée et où l on emploie des méthodes à forte intensité de main-d œuvre a presque toujours contribué à atténuer la pauvreté (Gaiha, 1993 ; Datt et Ravallion, 1998). Enfin, un repli marqué de la croissance résultant de chocs et d ajustements peut accroître l incidence de la pauvreté ; et même lorsque la croissance reprend, cette incidence ne diminuera pas nécessairement si la crise a renforcé l inégalité. L économie malienne est essentiellement agropastorale et reste tributaire des aléas climatiques. En effet, le climat est un facteur structurel limitant les performances de la croissance de l économie. La majeure partie de la population se situe en milieu rural, zone où se concentre la majorité des pauvres. Une amélioration des précipitations climatiques entraine, à bien des égards, une augmentation de la production agricole, et donc de la croissance. La croissance est aussi volatile et instable que les résultats du secteur primaire. Aussi, elle reste très vulnérable aux chocs 5 Rapport de mise en œuvre 2006 du CSLP I, juin De nombreux travaux, y compris en comparaison internationale, utilisent une mesure de la pauvreté «avant transferts» et de la pauvreté «après transferts» pour mesurer l impact des politiques de redistribution. 7 Les transferts financiers au sens de la balance des paiements qui tiennent compte des transferts de capitaux ne sont pas concernés dans ce travail. Toutefois, les transferts privés tiennent compte des transferts des migrants à leur famille. 19

20 exogènes (crise ivoirienne, hausse des prix du pétrole, chute des prix du coton, hausse des prix des importations de denrées alimentaires). Sur la période , la croissance malienne a atteint 3,1 % par an en moyenne (Touré, 2001). Il en est résulté une faible croissance du revenu par tête : environ 0,8 % (la croissance annuelle de la population résidente étant de 2,3 % dans cette période, et la croissance naturelle de la population de 3,4 %). La croissance agricole a été plus faible, de l ordre de 2,5 %. La part du secteur agricole au sens large (y compris l élevage, la pêche, la foresterie, etc.) était de 67 % du PIB en 1967 et de 48 % en Selon les données de World Development Indicators (2007) de la Banque Mondiale, cette tendance reste la même sur la période En effet, depuis la dévaluation du francs CFA de 1994, la croissance malienne se situe à 1,5 % au dessus de sa tendance de long terme. Entre 2002 et 2006, le taux de croissance moyen est de 5,1 % selon le dernier rapport de mise en œuvre du CSLP I. Une des caractéristiques de cette croissance est donc d être volatile, car elle dépend toujours de façon cruciale de la croissance dans le secteur agricole. Tableau n 01: Croissance sectorielle et contribution à la croissance PIB secteur primaire (prix constant) Croissance (%) Contribution à la croissance (%) PIB secteur secondaire (prix constant) Croissance (%) Contribution à la croissance (%) PIB secteur tertiaire (prix constant) Croissance (%) Contribution à la croissance (%) ,1-1,5 2,7 0,6 7,1 2,4 Source : DNSI/DNPD, 2007, Rapport sur la situation socioéconomique Jusqu ici, la pauvreté reste élevée et les inégalités grandissantes. La croissance ne semble pas avoir entraîné une baisse de la pauvreté monétaire ou non monétaire. Sur la période , le PIB par tête aux prix de 1987 a augmenté de 27 %, alors que l incidence de la pauvreté a diminué de 5 % 8. L élasticité de la réduction de la pauvreté par rapport à la croissance est donc extrêmement faible, de l ordre de 0,18. Pour des périodes analogues, cette élasticité est en moyenne de -1 pour un échantillon de pays en développement, et de -0,8 pour le Burkina Faso (Operationalizing Pro-poor Growth Research Program, 2005). Aussi, les résultats des recherches de Günther, Marouani et Raffinot (2006) montrent que la croissance au Mali a été légèrement pro-pauvre en milieu urbain, mais moins en milieu rural en raison de la faiblesse des revenus. La stratégie d accélération de la croissance sur laquelle se fonde le Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) est d arriver à une croissance moyenne de 7%. En effet, l objectif du CSCRP est d arriver à une croissance distributive dont le taux moyen serait de 7% sur la période Pour ce faire, la stratégie de croissance se fonde sur un certain nombre de créneaux porteurs, notamment le coton dans le cadre de la mise en œuvre du programme National de Développement du Secteur Coton et le secteur minier par un retrait progressif de l Etat au profit du privé. De nouvelles possibilités sont à voir dans les branches de l industrie, du commerce, du tourisme, des fruits/ légumes, des oléagineux/productions de base ; de l artisanat, de la culture, de la jeunesse et du sport. Un accent sera mis sur les infrastructures favorables à la croissance. Il s agit de : l énergie, le transport ; les technologies de l information et 6,6 2,3 8,2 1,7 4,6 1,6 4,3 1,5 8,3 1,8 9,4 3,3 5,7 1,9 1,4 0,3 5,2 1,9 8 Günther, Marouani et Raffinot (2006), Document de travail DIAL, Novembre 20

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