MUTUALISONS NOS ÉNERGIES!

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1 MUTUALISONS NOS ÉNERGIES! Chère lectrice, cher lecteur, N Une poudrière aux Philippines Une étude d Action de Carême le montre: la mine que Xstrata compte exploiter à Tampakan pourrait avoir des conséquences dévastatrices. Page 2 La foi au service de la justice La foi et la justice font partie des axes centraux du travail d Action de Carême. Explications. Page 7 «Des échanges qui donnent de la force» Retour de notre hôte malgache sur sa venue en Suisse durant la campagne de carême. Page 8 Comme le raconte Yvenock Alcide dans les pages centrales de ce bulletin, mettre ensemble les moyens aide à progresser. C est ce que fait Action decarême.permettreàdespaysannesetdespaysans de créer des mutualités en Haïti. Réunir des organisations de plusieurs continents pour partager des expériences sur le lien entre foi et justice. Lutter avec d autres pour faire respecter les droits humains par les grandes entreprises aux Philippines ou au Congo. Cette mise en communnouslavivonsaussiicipendantlacampagneœcuménique:pour préparer les soupes de carême, vendre des roses, mobiliser des boulangers, organiser des célébrations œcuméniques ou des conférences. Nous mutualisons nos énergies et, par nos gestes de solidarité, nous unissons nos efforts à ceux des paysans d Haïti ou d ailleurs. Bien sûr tout ne devient pas rose. Mais cette mise en commun des forces ouvre de nouvelles portes, parfois même fort improbables. Un avenir redevient possible car on est debout ensemble. Là réside l essentiel.lemot«résurrection»signifie«semettredebout»! M apprêtant à quitter Action de Carême, je vous remercie de m avoir permis de partager avec vous cette dynamique d espérance! Jean-Claude Huot, membre de la direction p.s.: Merci de continuer à soutenir Action de Carême, ses partenaires ontbesoindevous!

2 VueduSud UNE POUDRIÈREÀ CIEL OUVERT Aux Philippines, les trois diocèses concernés par le projet minier de Tampakan sont profondément inquiets des dommages irréversibles que celui-ci infligerait à l environnement : destruction d une région connue pour sa biodiversité, mise en péril de surfaces agricoles importantes(irriguées par les sources d eauprovenantdelarégiondela mine), pollution des sols par des substances toxiques, ainsi que le déplacement des communautés indigènes B laan et des colons. C est dire si l impact de ce projet est énorme. L industrie minière a écrit un chapitre sombre de l histoire des Philippines : elle y a détruit les principaux systèmes fluviaux; des investisseurs étrangers pillent sans vergogne notre patrimoine et les richesses de notre sous-sol. Et que reste-t-il à la population philippine? Des déchets toxiques? Des rivières asséchées? Des champs détruits? La mine menace directement une grande partie de trois systèmes fluviaux d une surface totale de hectares. Les rivières y irriguent d innombrables rizières, d étangs à poissons, de lacs et de marécages. Si elles étaient polluées, la sécurité alimentaire des populations localesetlastabilitédelarégionseraient gravement menacées. Les trois diocèses ont décidé de protégerlebiencommunetdelutter pour la justice sociale, pour le bien non seulement de la génération actuelle, mais aussi des générations futures. Afin de sauvegarderlacréationdedieu. Père Joy Pelino, responsable du Centre d action sociale du Diocèse de Marbre, Philippines L immense mine que Glencore-Xstrata a l intention d exploiter dans la région de Tampakan aux Philippines pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour les populations locales et l environnement. C est la conclusion à laquelle parvient une enquête d Action de Carême. Sagittarius Mines Inc. (SMI) est une filiale du géant minier zougois Xstrata, qui a fusionné ilyapeu avec Glencore. Elle prévoit d exploiter à Tampakan, aux Philippines, la plus grande mine de cuivre d Asie. Ce projet entraînerait la destruction des terres ancestrales de indigènes, qui seraient déplacés. En outre, la mine menace l approvisionnement en eau potable de dizaines de milliers de personnes. Instable, la région est de plus en plus en proie à la violence: pas moins de huit personnes ont déjàperdulavieenlienavecceprojet. Et la poudrière risque d exploser d un moment à l autre. Évaluation d impact: une obligation pour SMI SMI n a pas réalisé d évaluation de l impact de l exploitation de cette minesurlesdroitshumains.unprocessus pourtant obligatoire pour tout projet de cette envergure : selon les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l homme du Conseil des droits de l homme des Nations Unies, les multinationales doivent respecter les droits des populations locales partout dans le monde, et déterminer au préalable l impact de leurs activités sur les droits humains. SMI ne fournit que des informations parcellaires à la population. Elle ne mène pas de consultation digne de ce nom, enfreignant ainsi les dispositions internationales applicables, Impossible d en estimer tous les risques: une riveraine de la mine que compte exploiter Xstrata. de sorte que les populations concernées ne peuvent pas évaluer correctementlesrisquesd unemineàciel ouvert de cette importance. Certains de ses partenaires étant directement concernés, Action de Carême a décidé de réaliser cette évaluation d impact à la place de SMI en collaboration avec Pain pour le prochain et Misereor, une organisation allemande. Objectif: déterminer les risques de violation des droits humains du projet. SMI est consciente des risques Conclusion: la mine de Tampakan met en péril les droits des populations concernées, y compris le droit à l autodétermination, à la santé ou à un niveau de vie acceptable. Une étude sur le social et l envrionnement de SMI parvient à la même conclusion:«siladigueouleséquipements d entreposage de roches cèdent, la mine de Tampakan peut occasionner la perte de nombreuses vies humaines et des dommages écologiques». Pour Action de Carême,laminedeTampakandoitrespecter les droits humains, faute de quoi elle ne doit pas être exploitée. Daniel Hostettler actiondecareme.ch/tampakan La base volontaire ne suffit pas Unefoisdeplus,cecasmontreque ce que les entreprises mettent en œuvre sur une base volontaire pour répondre à leur devoir de diligence est loin d être suffisant. SMI n a réalisé aucune évaluation d impact surlesdroitshumains,bienqueles standards internationaux l exigent. Avec «Droit sans frontières», Action de Carême demande au gouvernement suisse de mettre en place une législation qui lie leur devoir de diligence à des standards contraignants. Les entreprises suisses doivent respecter les droits humains, partout dans le monde. action de carême info

3 HAÏTI Haïti reste aujourd hui le pays le plus pauvre de l hémisphère nord de la planète. Catastrophes naturelles, corruption, instabilité politique: la situation dépeinte dans les médias occidentaux donne l impression d un pays inerte, victime de son histoire. Pourtant, loin de se décourager, des hommes et des femmes relèvent la tête, s organisent et imaginent ensemble des solutions pour accéder à une vie digne. L Union des Paysans Tèt Kole de Mahotière (UPTKMA), un partenaire d Action de Carême, est à l origine de l une de ces initiatives qui donnent de l espoir.

4 LES COULEURS DE L ESPOIR Irena Léveillé fait partie de ces femmes qui forcent le respect. Véritable leader dans l âme, cette femme de 40 ans n attend pas que les solutions à ses problèmes lui tombent du ciel. Elle n attend pasnonplusquetombentduciellescréditsdont les petits agriculteurs ont besoin. Un ciel que les habitants du district de Mahotière, au Nord Ouest de Haïti, scrutent pourtant avec angoisse. «Depuis quatre ans, il ne pleut presque pas dans la région», raconte Monmus Ervilus, que tout le monde ici surnomme Tibòs. Il est le responsable de l Union des Paysans Tèt Kole de Mahotière (UPTKMA), un partenaire d Action de Carême. L agriculture y est la principale source de survie des paysans. En raison de la sécheresse qui sévit, elle connait pourtant des saisons difficiles. Conséquences: les cultures sont détruites, les récoltes sont toujours plus maigres et les sources d eau diminuent. Souvent importés, les produits de première nécessité ont vu leur prix flamber. Mais Irena ne se décourage pas pour autant. Cette mèrede5enfants,auxépaulesd hommeàforce de bêcher la terre, a un moral d acier. Elle s est engagée au sein de l UPTKMA pour trouver des solutions à leurs difficultés, et a été un véritable moteur pour encourager les paysans à devenir membre de la coopérative. Premier objectif: sortir de l engrenage de l endettement.

5 Gérer l argent au centime près dans un pays où la corruption et le manque de transparence sont chroniques : le réseau des Mutuelles de solidarité de Mahotière. (page de gauche) La mutuelle de solidarité est un véritable soutien aux agriculteurs et aux éleveurs : Irena Léveillé et l un de ses chevaux.(en haut à gauche) Au centre des activités d UPTMKA: l accès à la terre et le soutien aux petits paysans. Durogène Monmiste, le coordinateur général d UPTKMA (à gauche) et Monmus Ervilu, son responsable.(en haut à droite) Valoriser et prendre possession des terres jusqu ici inutilisées : Durogène et Setanèse, l une des coordinatrices d UPTKMA,dans l un des champs de la coopérative.(page suivante à gauche) Des revenus supplémentaires pour les petits paysans :le surplus de la récolte des champs collectifs est vendu sur le marché local.(page suivante à droite) Pas d autre choix que d emprunter «Les banques n accordent pas de crédit aux petits agriculteurs», explique Irena. Mais lorsque la sécheresse sévit et que plus rien ne pousse, les paysans doivent emprunter pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille. «Je me suis alors adressée à un usurier, un grand propriétaire terrien, qui accordait des prêts à un taux de cent pour cent!», raconte Irena. «Pour un prêt de gourdes haïtiennes(environ Fr. 21.-), je devais rembourser le double six mois plus tard : gourdes». Et mettre aussi en garantie les objets de valeurs de la famille, qu elle perd lorsqu elle n arrive pas à rembourser ses dettes. «Nous étions obligés de nous adresser à cette forme de crédit car nous n avions pas d autres alternatives pour pouvoir survivre». Une mutuelle aux milles couleurs Avec l UPTKMA, Irena et ses compagnons agriculteurs décident alors d introduire à Mahotière des«mutuelles de solidarité»: 118 dans toute la région. Le principe des Mutuelles est simple : un cerclede15à50personnesquiseconnaissentet se font mutuellement confiance décident de fonder un groupe d épargne. Chacun des membres cotise à une caisse communautaire. Les membres gèrent la caisse et définissent eux-mêmes les règles de fonctionnement, les montants des cotisations ou encore les conditions pour obtenir un crédit. La Mutuelle est organisée autour de trois caisses distinctes: à chacune d entre elles correspond une couleur. Rouge pour l urgence - première caisse, la «caisse rouge» :elle vient en aide aux membres encasdemaladie,lorsd undécèsdanslafamille ou de catastrophe naturelle. Pas de remboursement requis lorsqu on y fait appel : c est une caisse de secours, qui vise à régler les urgences. Vert pour l épargne - baptisée «caisse verte», la deuxième caisse accorde aux membres des créditsàcourttermede3à5mois desprêtspouvantallerde1 000à10 000gourdes,àdestaux d intérêt faibles : «Au début, la mutuelle nous accordait des prêts à 5% par mois, raconte Irena. Mais elle fonctionne tellement bien qu elle peut aujourd hui accorder des prêtsà2%».cespetits crédits, basés sur l épargne des cotisants, donnent l occasion aux membres de monter un petit commerce ou de développer un élevage. Autant d initiatives qui leur permettent d accéder à des revenus supplémentaires indispensables. Bleu pour l appui extérieur appelée également caisse dehors, la troisième caisse, la «caisse bleue» viendra, dans un deuxième temps, renforcer la caisse verte lorsqu elle ne peut pas satisfaire toutes les demandes. Elle sollicite des prêts auprès d autres institutions financières pour permettre aux membres de réaliser des investissements d une plus grande importance. Elle se porte garante pour celui ou celle qui souhaite fairerecoursàuntelcrédit. Après plus de 10 ans de fonctionnement, Tibòs fait un bilan positif de la Mutuelle :«Elle est devenue un bloc solide, qui apporte un soutien considérable aux petits agriculteurs sur le plan économique». Et ce n est pas Irena qui dira le contraire:«j ai débuté avec un premier emprunt àlacaissevertede5 000gourdes.J aipuplanter des arachides, envoyer mes enfants à l école et acheter un cheval, qui m a fourni 3 portées de mules. Aujourd hui, je possède un véritable élevage: des cochons, des chèvres et des chevaux». La Mutuelle a aussi un objectif pédagogique. Avec les animateurs de l UPTKMA, les membres apprennent à épargner et emprunter sans tomber dans la spirale de l endettement. Ils apprennent aussi à gérer l argent de la caisse. C est peut-être ici que réside l un des succès les plus extraordinaires du travail de l UPTKMA :dans un pays où la corruption et le manque de transparence sont chroniques, les membres de ces groupements d épargne gèrent l argent récolté au centime près, minutieusement et en toute transparence. Reprendre goût à l agriculture Retour dans les bureaux de l UPTKMA. Nous y rencontrons Durogène Monmiste, son coordon-

6 nateur général. L Union compte plus de paysans membres. Au centre de ses activités : l accèsàlaterreetlesoutienauxpetitspaysans. Elle est organisée en trois entités différentes: l une pour les hommes, une seconde pour les femmes (l Union des Femmes Tèt Kole de Mahotière) et la troisième pour les jeunes (l Association des Jeunes Progressistes de Mahotière).«Les problèmes des jeunes ne sont pas ceux des hommes, et les hommes ont des préoccupations différentes de celles des femmes, explique Durogène. Les causes et les intérêts sont différents. En se réunissant au sein de groupements différents, les membres ont la possibilité de discuter des problèmes qui les concernent vraiment». À côté de la Mutuelle, Irena et les autres membres ont développé d autres initiatives. Parmi elles : la mise sur pied de jardins collectifs. «Les jardins collectifs sont cultivés par l ensemble des membres de l Union paysanne», explique Tibòs, le collègue de Durogène. «Ensemble, ils prennent possession de parcelles de terre jusqu ici inutilisées, les valorisent et les cultivent.»ilsyplantentdesbananes,dumil,dumaïs ou des petits pois : une production qui complètera leur alimentation. Le reste sera vendu sur le marché local. Le fruit de la récolte est réparti entre les agriculteurs. Une partie est aussi reverséeàl Union,afindecréerunfondsdestockage, etdepermettreauxmembresd yfairerecoursen cas de difficultés. L organisation soutient aussi l élevage:«le principe est simple, explique Tibòs. L UPTKMA confie un animal à l un de ses membres:cela peut être une chèvre,uncochon,unmouton,unchevalou encore un âne». Il se charge de l élever et s engage à remettre deux des portées qui suivront à la coopérative. Portées redistribuées ensuite par la coopérative à d autres membres. Et ainsi de suite. «Cette forme de coopération dure depuis environ 5 ans, ajoute Tibòs. Et 250 personnes ont déjàpuenbénéficier». Pour terminer,tibòs tient à nous montrer le magasin communautaire de Mahotière.«Géré par la communauté, il permet aux habitants de Mahotière d accéder directement et à moindre prix aux produits de première nécessité : plus besoin de faire des kilomètres de route. C est aussi une manière d encourager et de valoriser la production locale», explique le responsable. Renforcer la communauté Pour l UPTKMA, il est évident qu une véritable entraide ne peut pas se limiter uniquement à l agriculture ou à l élevage:«un seul secteur ne peut pas résoudre tous les problèmes», explique Durogène. À Mahotière, les infrastructures et les services sont quasi inexistants. L État est absent: seules 6 écoles publiques sont disponibles pour toute la région. Des écoles où les écoliers, en moyenne 350 par école, n ont même pas de bancs pour s asseoir. «Et pour une région de habitants, on compte seulement 2 dispensaires, avec chacun un seul assistant médical», ajoute Tibòs. L UPTKMA mobilise la communauté qui doit faire face à ces carences. «Sans l aide des sage-femmes, des prêtres vaudou, et ceux qui pratiquent la médecine naturelle, les médecins feuilles, les habitants seraient morts». Avec le soutien d Action de Carême, l Union forme ses membres à leurs droits. Et les accompagne pour qu ils puissent revendiquer leurs droits auprès des collectivités publiques. L un des plus grand défis auquel l organisation est confrontée reste l illettrisme. Pour faire face à ce problème, l UPTKMA avait obtenu de l administration Préval, l ancien président, des fonds pour mettre sur pied des centres d alphabétisation. Mais l expérience s est arrêtée : les centres ont été fermés. «Maintenant, nous faisons des plaidoyers auprès du gouvernement actuel pour réimplanter le programme», explique Tibòs. Un combat de longue haleine. Durogène et Tibòs nourrissent encore de grandes ambitions. «La communauté est un levier extraordinaire! Et avec l implication des jeunes de Mahotière, la relève estassurée!». Yvenock Alcide, Agropresse Haïti Haïti en bref Haïticompteparmilespayslespluspauvresde la planète:80 pour cent environ de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Une situation que le tremblement de terre qui a ravagé l île début 2010 a dramatiquement aggravée. L île est régulièrement ravagée par les catastrophes naturelles, et notamment des cyclones tropicaux, particulièrement meurtriers dans un pays où la forêt ne couvre plus que deux pour cent de la superficie.avec les changements climatiques, cyclones, inondations ou sécheresses sont de plus en plus fréquents et représentent un grand défi pour la population. Favoriser le développement local Dans cette situation difficile, des Haïtiens et des Haïtiennes, soutenus par les partenaires d ActiondeCarême,ontmisaupointdesstratégies de survie, faisant preuve d un courage et d une volonté à toute épreuve. La priorité du programme est de favoriser le développement local,afin de garantir à long terme les besoins de base de la communauté. En combinant l amélioration des techniques agricoles à la modificationdumodedevie,afindefaireface aux problèmes écologiques. Action de Carême soutient les activités de défense des droits humains, qui visent à doter les communautés des capacités dont elles ont besoin pour exiger de l État la reconnaissance de leurs droits. Dans un État aussi faible que celui d Haïti, le respect des droits humains est particulièrement menacé et donc d autant plus important. Soutenez les communautés locales en Haïti: CCP , mention Haïti AvenueduGrammont7 1007Lausanne Téléphone ,Fax actiondecareme@fastenopfer.ch CCP Juin 2013

7 LA FOIAU SERVICE DE LA JUSTICE «FoietJustice»-l undesaxescentrauxquiguidentletravaild Actionde Carême. Les facteurs culturels et religieux sont des facteurs importants dans le succès des projets de coopération au développement, comme le montre une étude mandatée par Action de Carême. Le travail pastoral a toujours occupé une place importante dans les activités d Action de Carême : la foi joue un rôle prépondérant dans les processus de transformation sociale. Un impact qui s observe à plusieurs niveaux. Tout d abord sur le plan individuel. Avec Action de Carême, des femmes et des hommes élargissent leurs savoirs et gagnent en capacités d analyseetderéflexion:ungaind assurance et de confiance en leurs propres compétences! Et qui les motiveàs engagerauseindeleurcommunauté. Au Brésil, Action de Ca- Le chiffre: Pour la première fois, les dons versés directement à Action de Carême par des particuliers ont dépassé la barre des 9 millions defrancs.detouscœur,ungrand merci à toutes et tous pour leur soutien! rême soutient des groupes de lecture de la Bible : les participants y font des liens avec leur réalité et y trouvent ensemble des solutions. «Tu commences à voir les choses. Alors tu ne peux pas rester inactive», explique l une des animatrices. Sur un deuxième plan, ces projets améliorent concrètement les conditions de vie de ces communautés : la production agricole augmente, les revenus aussi. Les tensions entre groupes ethniques diminuent. À l exempledescevbenrép.démdu Congo(article ci-dessous) Ensemble, on devient plus fort Un travail qui a également des conséquences sur la société civile danssonensemble:ledialogueyest encouragé, toujours plus de personnessontprêtesàs uniretàs organiser pour défendre ensemble leurs intérêts. Ce processus de démocratisation a des effets importants sur la politique locale et la situation des droits des communautés. Soudées, renforcées par le lien spirituel, elles sont capables de mobiliser l opinion publique pour défendre leurs intérêts et mettre en lumière les dysfonctionnements de l Etat ou du milieu économique. Aucentredutravaild ActiondeCarême se trouvent les populations défavorisée du Sud. Avec pour question centrale: «Qu est-ce qui rend les femmes et les hommes plus forts?» Dans son travail, Action de Carême s efforce de renforcer une foi et une spiritualité qui vaut comme une force vivifiante. Susann Schüepp L ÉLEVAGEAU SECOURS DE LA COMMUNAUTÉ Elle a payé ses 300 poussins cinq dollars pièce. Une fois que ceux-ci ont atteint l âge adulte, elle les a revendus huit dollars. Avec le bénéfice réalisé, elle a acheté 500 nouveaux poussins. Elle, c est Sidonie Kulongo. qui met son sens des affaires au service de sa communauté. Elle est l une des animatrices de la Commission diocésaine des communautés ecclésiales vivantes de base (CEVB) - un partenaire d Action de Carême qui aborde la religion comme facteur essentiel du développement (voir article ci-dessus). Sidonie vit à Ngaliema, à l ouest de Kinshasa, la capitale de la R.D. Congo. Dans sa communauté, les œufs sont vendus moins chers qu au marché. Celle-ci aide aussi les familles démunies en cas de décès. La Commission diocésaine coordonne quelque 200 communautés de base qui comptent chacune de 10 à 15 familles.dans ces groupes, la confiance naît de la prière et des activités communes: une façon de lutter contre l anonymat dans cette métropole de 9 millions d habitants. La Commission vient en aide aux membres des CEVB et promeut des initiatives qui améliorent leurs conditions de vie, telles que la fondation de groupes d épargne ou l élevage de poulets. La communauté de Sidonie veut étendre son activité à poulets, mais 400 d entre eux viennent d être victimes d une épidémie. Sidonie n en a pas pour autant perdu son courage! Patricio Frei Soutenez les populations en RDC : CCP , CEVB Une femme au sens des affaires aiguisé: Sidonie Kulongo. Trois questions à... Mgr. Markus Büchel, évêque de St-Gall Pourquoi quittez-vous la présidence du Conseil de fondation d Action de Carême? Depuis janvier 2013, je préside la Conférence des évêques. En raison des responsabilités supplémentaires qui en découlent, je suis déchargé de certaines tâches. Et les deux présidences sont incompatibles: la Conférence des évêques est l autorité de surveillance d Action de Carême, que je continuerai à appuyer dans ma nouvelle fonction. Pourquoi Action de Carême a-telle encore sa raison d être, plus de50ansaprèssafondation? Le but d Action de Carême, organisation catholique, est de s engager, au Sud, pour la sécurité alimentaire et une vie digne pour tous. Une mission que nous confie l Évangile. Dans le domaine de la sensibilisation, nous assumons un mandat de l Église en animant la campagne œcuménique et en nous investissant dans la politique de développement. Nourri par notre foi, notre engagement n a rien perdu de son actualité. Quels sont les principaux défis que l organisation devra relever? Il faut que l Église et la société nous jugent fiables et compétents,desortequetouteslesparoisses parlent avec fierté de «leur œuvre d entraide». Après 50 ans, nous devons retrouver un nouvel élan. Je suis persuadé que nous y parviendrons si nous nous y attelons ensemble et si nous avons confiance en l avenir. action de carême info

8 Clin d œil Bilan de l année 2012: un nouveau souffle pour Action de Carême L année 2012 a apporté un nouveau souffleàactiondecarêmeetunrésultat financier bien meilleur que celui de l année d avant. Aussi bien les rentrées de dons que la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie de l organisation«devenir plus fort ensemble» s annoncent rassurantes. Pour la première fois,action de Carêmeaobtenuplusde9millionsde donsprivésdirectsenfaveurdeson travail. Grâce aux dons effectués lors des soupes de carême, les collectes dans les églises et une augmentation de la contribution des collectivités publiques, le produit a augmenté de près de francs par rapport à l année précédente pour se situer à CHF Un montant qui a permis à l organisation de venir en aide à près d un million de personnes dans le monde. Rapport annuel 2012: Agenda 24 septembre, Lausanne «10 ans de coopération au développement dans la Constitution vaudoise. ça déménage!» Soirée spéciale organisée par la Fédération vaudoise de coopération au développement(fedevaco) et ses associations membres à l occasion du 10e anniversaire de l inscription dans la Constitution vaudoise de la coopération au développement. (18h, Casino de Montbenon) 24 octobre, Berne Réservez d ores et déjà la date! Danslecadredelacampagne«High Tech No Rights», Action de Carême et Pain pour le prochain organisent un symposium sur la filière des minerais intervenant dans la production des ordinateurs. (14h-19h, Hotel Kreuz) Plus d informations dans le prochain INFO «DES ÉCHANGES QUI DONNENT DE LA FORCE» Du 28 février au 13 mars dernier, Parany Rasamimanana, le coordinateur des projets d Action de Carême à Madagascar, était en Suisse dans le cadre de la campagne œcuménique «Sans terre, pas de pain». L occasion d aborder la question de l accès à la terre dans son pays. Impressions et souvenirs. Entantqu hôtedelacampagne,j ai puouvrirunefenêtresurlaréalitéà Madagascar auprès des jeunes dans les écoles, des catéchumènes, des paroissiennes et des paroissiens dans les églises catholiques et protestantes, ou encore des journalistes. Des interventions à chaque fois très variées: des interviews pour lapresseécriteoularadio,desinterventions lors de soupes de carême, des conférences ou encore des homélies. A chacune d entre elles, j ai puisé de nouvelles forces et gagné en assurance pour, une fois de re- Puiser de nouvelles forces dans les échanges: rencontre à Bienne tour à Madagascar, continuer à aider mes compatriotes à se défendre contre toutes les injustices qu ils subissent au quotidien. Parce qu à chaque fois, ceux et celles qui ont assisté à mes séances de partages ont su capter mon message et ont répondu avec beaucoup d amour, de compréhension et de mots d encouragement, que je n ai pas manqué de transmettre à toute l équipe d accompagnement de nos projets. Toutaulongdecettecampagne,j ai aussi appris l œcuménisme: l appartenance à l une ou l autre Église est reléguée au second plan par toutes celles et ceux qui interviennent dans le cadre de la campagne. A toutes lespersonnesdecontactquiontorganisé une rencontre dans leur école, centre de formation, église ou salle de fête, veuillez recevoir mes remerciements: sans votre contribution, ces échanges n auraient pas pu avoir lieu. Parany Rasamimanana Impressum Avenue du Grammont Lausanne Téléphone Fax actiondecareme@fastenopfer.ch CCP Editeur Action de Carême Lebulletinparaîtquatrefoisparan.Laposte nousoctroieletarif«journaux».unefoisparan, 3fr.sontprissurlemontantdesdonscomme contribution d abonnement. Rédaction Johanna Monney Traduction Jean-François Cuennet Photos Marti Casanelles(p. 1, 6 droite), Priska Ketterer(portraits p. 1, 2, 7), Bob Timonera(grand portraitetphotop.2),evensprosper(p.3,5,6 gauche), Felix Wertli(p. 4), Patricio Frei(p. 7), archives Action de Carême(p. 8). Dessin Daria Lepori Concept grafikcontainer Lucerne Layout/Impression Zofinger Tagblatt AG, Medien- und Printunternehmen, action de carême info

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