Vers une poétique de l anonymat urbain

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1 Vers une poétique de l anonymat urbain Anne Jarrigeon * Université de Paris IV (CELSA), GRIPIC & Laboratoire «Communication et politique» (CNRS) L anonymat urbain semble constitutif de la grande ville. Bien plus décrié que véritablement analysé, son fonctionnement au quotidien met en jeu de manière spécifique le corps, les apparences et la communication non verbale. Il s agit ici de dessiner les pistes d une véritable poétique de l anonymat, à la croisée de l anthropologie urbaine et de la sémiologie, et visant à interroger, au-delà de la simple présence des corps dans des espaces urbains particuliers, le statut du voir / être-vu contemporain. La rupture par rapport à la tradition physiognomonique dont relèvent souvent les études du corps communiquant, permet d envisager une nouvelle forme de prise en compte du corps et de ses multiples médiations. Le corps et la ville n y sont pas réduits à leur seule lisibilité, qui est articulée aux régimes du visible et du visuel, contribuant à façonner la discipline des regards et des corps dans les expériences triviales proposées par l urbain. Des corps urbains (boulevard Haussmann, Paris) * anne.jarrigeon-celsa@paris4.sorbonne.fr Tous les clichés illustrant ce travail ont été réalisés par l auteure. 89

2 MEI «Espace, corps, communication», nº 2, 2004 Introduction L anonymat urbain est tellement évident dans l imaginaire associé à la grande ville qu il n est quasiment jamais interrogé. La nostalgie d une sociabilité de type villageoise pousse bien souvent les sociologues et les ethnologues à analyser les logiques de quartier, la production de l entre soi ou la construction de l authentique. Ils privilégient le local et les moments de convivialité à l indifférence générale, considérée comme un fléau de la vie urbaine, selon une tradition remontant au XIX e siècle. Il n est pourtant pas si simple de passer inaperçu selon les lieux de la ville, quand on est trop noir, trop blonde, handicapé ou simplement trop vieux. Le passage d identités de reconnaissance à d autres formes identitaires, prises dans le ronronnement d une soi-disant indifférence généralisée mérite qu on s y arrête un peu, et peut-être même qu on aborde par là les phénomènes urbains contemporains. Colette Pétonnet avait ouvert la voie il y a une vingtaine d années, en proposant un programme de recherche sur «l anonymat comme pellicule protectrice». Elle invitait les ethnologues à décrire cette forme particulière de réserve à l égard d autrui, rendant possible la vie individuelle au milieu de la multitude. Dans ces situations, le discours est moins absent qu en retrait, laissant une place prépondérante au corps et à ce qu il est convenu d appeler la communication non verbale. On peut se demander à quoi tient le respect (ou non) des distances proxémiques, l orientation des regards, le poids de certaines présences ou l enchantement lié à d autres. Que se passe-t-il entre les gens lorsque la foule semble se saisir des lieux? Comment se construit la mise en visibilité réciproque des individus en situation d anonymat? Par quels processus de communication sont données à voir, et même à lire, des formes de singularité dans la masse? Quel rôle jouent les stéréotypes liés au corps et à ses multiples médiations dans la structuration des interactions en public? Fait de silence, ou se déroulant dans le bruit, l anonymat a les apparences d une sorte de corps à corps urbain relevant d une véritable poétique. S y jouent la possibilité d une dilution de l individuel dans le collectif, du surgissement du déterminé dans l indéterminé, mais aussi la traversée du singulier, du geste singulier par exemple, par le non singulier, par le social et d une certaine façon par l histoire. C est bien une poétique qu il s agit d amorcer, non pas au sens des poètes 2 et des rhéteurs, ni tout à fait au sens de Pierre Sansot 3 qui accorde une importance cruciale aux rêveries des citadins et à 2 3 Pétonnet, Colette, 987. «L anonymat comme pellicule protectrice». La ville inquiète. Le temps de réflexion. Paris : Gallimard, 256 pages Encore que les poètes se soient souvent saisis des thématiques de l anonymat et la foule depuis le XIX e siècle, contribuant très fortement à la fabrication de l imaginaire urbain. Sansot, Pierre, 97. Poétique de la ville. Paris : Klincksieck, 423 p. 90

3 Vers une poétique de l anonymat urbain A. Jarrigeon l expressivité des lieux, mais au sens étymologique de fabrication, d entrecroisement de perspectives, d objets, de pratiques et de signes produisant l anonymat urbain quotidien. Chercher à saisir les infimes ajustements identitaires qui en constituent les rouages conduit, de fait, à aborder le corps de façon spécifique et à rompre avec la tradition classique, visant à instaurer une grammaire du corps. La lisibilité des corps et les codes qui la construisent doit être située précisément dans le champ de la pratique interprétative quotidienne, et articulée avec le statut du visible dans les expériences proposées par l urbain. J évoquerai ici les conditions d une approche communicationnelle du corps, à la croisée de la sémiologie, de l ethnologie critique et de l anthropologie visuelle, avant de déplacer la question des identités anonymes portées par les corps vers une économie plus générale des regards et des modes de voir dans l espace public. Le corps en situation d anonymat se présente comme un lieu important de production, de différenciation, et de confrontation des régimes de visibilité contemporains. Analyser son mode d inscription dans les interactions, c est placer au cœur de l approche de l urbanité contemporaine ce qui contribue à ordonner celle-ci et à lui donner forme : le regard, le voir, le visuel. Y est à l œuvre une discipline des regards et des corps dont les implications politiques revêtent une importance considérable sur les scènes d exposition spécifiques que constituent les espaces publics urbains. Saisir le corps à corps urbain De la grammaire du corps Aborder le corps en contexte urbain, c est chercher à le saisir non pas par ses techniques, comme y invite Marcel Mauss, mais plutôt à partir de la catégorie de l espace. Il s agit d emblée de l observer in situ, dans la densité de ses interactions avec les autres corps, mais aussi avec les cadres qui configurent ses expériences. Aborder le corps par le truchement de l anonymat urbain et des formes d extériorité sur lequel il repose, instaure une rupture par rapport aux innombrables théories sur le langage du corps, ayant servi de modèle aux analyses de la communication non verbale. Ces travaux tournent presque tous autour d un code nécessaire mais éternellement insatisfaisant pour décrire et décrypter la rhétorique du corps. Les recherches de la seconde moitié du XX e siècle s inscrivent de ce point de vue dans la longue tradition physiognomonique remontant à l Antiquité grecque et visant à instaurer une sorte de grammaire du corps expressif. Des théories d Hippocrate à l Institution Oratoire de Quintilien en passant par les écrits d Aristote, de Mauss, Marcel, 966 : «Les techniques du corps», Sociologie et anthropologie. Paris : PUF, 483 pages. 9

4 MEI «Espace, corps, communication», nº 2, 2004 l œuvre de Lebrun à celle de Lavater, des tentatives du Docteur Duchenne aux enseignements plus récents de Paul Ekman, ces travaux ont en commun de privilégier l élaboration de codes interprétatifs et placent au cœur du problème l impossible transcription du corps. Les approches fondées sur l étude des interactions corporelles initiées par Efron, Birdwhistell ou Scheflen ont d ailleurs elles-mêmes échoué, malgré leur impératif pragmatique, parce qu elles aboutissaient finalement à des grammaires interactionnelles aussi rigides que les précédentes. Deux femmes, deux hommes, deux mannequins (rue Caumartin, Paris, 2004) Retour sur soi (boulevard Haussmann, Paris, 2004) Homme en noir avec mannequins, (Forum des Halles, Paris, 2004) Il ne s agit évidemment pas à partir de cette posture critique de produire une nouvelle typologie des éléments recouverts par la catégorie de la gestualité, et encore moins d élaborer d autres grilles interprétatives, réduisant de toute façon le corps à sa lisibilité. Mais plutôt de sortir de cette tradition d analyse du langage corporel et de s ancrer dans les observations des interactions corporelles. Au-delà de la figuration, l interaction? La mise en jeu du corps en situation d anonymat dépasse pourtant la stratégie de présentation de soi en public, théorisée si brillamment par Erving Goffman. Elle ne saurait être prise en compte seulement à partir de la référence au rôle du corps dans la communication interpersonnelle. Elle relève bien plus, ou du moins tout autant, de processus de construction, de circulation et d appropriation des gestes. Ces mouvements impliquent une multitude de médiations images ou dispositifs qui construisent l univers perceptif de la ville autant qu ils façonnent l imaginaire du corps contemporain. La matérialité urbaine ne doit pas être négligée ou réduite à l inertie d un simple décor interchangeable. Des formes architecturales aux images de publicités couvrant les murs, du mobilier urbain aux représentations figuratives de la renaissance, des illustrations de Top Santé Ray Birdwhistel s est d ailleurs lui-même exprimé sur l échec de son entreprise dans un texte présenté par Yves Winkin (Winkin, Yves, 98. La nouvelle communication. Paris : Seuil, 372 pages) 92

5 Vers une poétique de l anonymat urbain A. Jarrigeon magazine aux gravures de dandy du XIX e siècle, toutes ces instances de médiation donnent à lire quelque chose du corps urbain, constituant les fondements d un dispositif du corps, au sens de Michel Foucault. De la ressemblance et autres formes de circulations Dans cette optique, la dichotomie classique entre corps vivant et corps figuré n a plus lieu d être. Le corps réel et ses multiples harmoniques doivent êtres analysés ensemble, dans une perspective qui dépasse l hypothèse interactionniste. On peut constamment tisser des liens entre les interactions directes et d autres situations elles-mêmes observées in situ ou cristallisées dans la peinture, dans les médias ou dans les formes de la ville elle-même. Erving Goffman semble avoir négligé l épaisseur historique et la plasticité des comportements, autant qu il a eu tendance à désémiotiser la ville. On trouve pourtant une intuition de cette nécessaire prise en compte des médiations du corps aux origines de la sociologie, chez Marcel Mauss lui-même 2. La mise en circulation généralisée des pratiques et des images du corps Êtres crânes (boulevard Haussmann, Paris, 2004) relève d une approche intersémiotique sensible, permettant de rendre compte des modalités de télescopage, de rencontre ou de superposition entre les espaces de pratiques et les espaces symboliques liés au corps. Certains motifs du corps à corps urbain contemporain réactualisent des patterns anciens ou venus d ailleurs. Cette archéologie des gestes qui mobilise une véritable anthropologie visuelle, offre des perspectives de rapprochements théoriques et expérimentaux entre l ethnologie et la sémiotique. Je la mets à l épreuve dans mon travail sur plusieurs terrains à Paris, tous choisis en fonction du statut accordé à la gestualité et à leurs qualités d espace public. J ai retenu des lieux très fréquentés, véritablement possédés par la foule, où les modes de communication à l œuvre échappent aux logiques de l entre 2 Foucault, Michel, 975. Surveiller et punir, Paris, Gallimard, 38 pages «Une sorte de révélation me vint à l hôpital. J étais malade à New York. Je me demandais où j avais déjà vu des demoiselles marchant comme mes infirmières. J avais le temps d y réfléchir. Je trouvais enfin que c était au cinéma. Revenu en France, je remarquais, surtout à Paris, la fréquence de cette démarche ( ) en fait la mode américaine, grâce au cinéma, commençait à arriver chez nous. C était une idée que je pouvais généraliser» (Mauss, op. cit., p. 368) 93

6 MEI «Espace, corps, communication», nº 2, 2004 soi, de communauté ou de quartier. Il s agit principalement de la Piazza Beaubourg, du Forum, des Halles, du Parc de la Villette, du métro et de quelques rues de la capitale. Les observations, souvent réalisées au moyen d un appareil photo ou d une caméra, peuvent être associées à des images venues d ailleurs, permettant par là de constituer des corpus expérimentaux. La sémiotique de la ressemblance à l œuvre dans cette recherche ne peut prétendre indiquer les sens de circulation, ni reconstituer des chaînes de causalité, quoique cela soit parfois revendiqué par les acteurs sur un mode citationnel. C est par exemple le cas au Forum des Halles en ce qui concerne la claudication très particulière de certains jeunes hommes associés au mouvement Hip hop, qui prennent soin de relever une des jambes de leur pantalon, en référence plus ou moins directe aux esclaves noirs du continent américain. Le mollet mis à nu et le déséquilibre de la démarche sont là pour rappeler les chaînes et les fers. Ils entrent dans un système de renvois intersémiotiques complexes dessinant toute une mythologie des origines dans laquelle le cinéma, la musique rap, ses clips, et plus généralement la médiatisation du mouvement Hip hop ont joué un grand rôle. On a affaire ici à une revendication identitaire dépassant les clivages culturels, religieux ou ethniques, et qui correspond du point de vue de la scène publique à un effacement du singulier devant le collectif, le groupe d appartenance. Les stéréotypes, efficaces dans le mouvement de singularisation et de désingularisation des apparences lors des pratiques de l urbain, constituent une part importante de cette poétique de l anonymat à l œuvre. Dépasser l alternative entre interaction et figuration du corps, refuser de réduire le corps à sa seule lisibilité et aux grammaires qui lui correspondent ne conduit à pas à nier l existence de formes transmises et de tours interprétatifs partagés. Cela invite à interroger le statut de ces parcours par lesquels advient la reconnaissance au cours d expériences urbaines qui mobilisent autre chose que la lecture. Le Forum des Halles, en plein cœur de Paris, constitue une «porte intérieure de la ville» (Pierre Sansot, 976) présentant la banlieue aux Parisiens. Presque toutes les lignes de métro et de RER s y rejoignent dans un espace essentiellement souterrain. Sorte de point de passage obligé, il offre une scène publique d exposition à la fois commerciale et identitaire particulièrement riche pour exhiber les formes de circulation sociale des modèles (vestimentaires mais aussi gestuels) des vitrines à la rue et réciproquement. Le Parc de la Villette, au contraire, est un espace choisi et non un lieu incontournable. En périphérie, son architecture et les nombreuses manifestations auxquelles il prête son cadre vert, proposent un ensemble de discours sur le corps : scientifiques, artistiques ou ergonomiques, selon les instances énonciatrices. Espace de loisir, c est également un espace de rencontre, répondant à une logique de courtoisie. Les regards et les corps y jouissent d une très grande liberté de mouvement. 94

7 Vers une poétique de l anonymat urbain A. Jarrigeon Entre-voir urbain : de la discipline des regards et des corps Ni le corps, ni la ville d ailleurs, ne sauraient effectivement être abordés seulement sous l angle de leur lisibilité. Le refus d une grammaire du corps s accompagne d un égal refus d une prise en compte de l urbain sur ce seul mode de la lisibilité dans laquelle la ville ne serait plus qu un espace de repérage, un espace signalisé. Prendre pour objet le corps à corps urbain, c est implicitement s engager à qualifier «l esthésie contemporaine», ainsi que le souhaitait Georg Simmel aux prémisses de la sociologie urbaine. Loin de vouloir négliger cette dimension sensuelle, cette érotique particulière des déplacements urbains, et du rapport à la foule, «cette corporéité qui n est pas réductible au corps qui se voit», comme le souligne Patrick Baudry 2, loin de succomber à la tyrannie signalétique qui guide une large part des travaux sur les villes, je m attarderai pourtant tout de même sur ce qui se voit et se laisse voir, sur ce qui s impose ou se dissimule. J envisagerai les modalités de cette «conscience de l œil» chère à Richard Sennett 3, parce que s y trouve en jeu le fonctionnement même de l anonymat et de l espace public. Je laisserai de côté ici l univers perceptif de la ville au profit d une focalisation momentanée sur les rapports d extériorité et les modes de voir. Je convoquerai pour seule phénoménologie une phénoménologie de la perception visuelle. Du visible au lisible Que peut-on voir en ville? Que donne-t-on à voir de soi? Que peut-on voir ensemble? La question du regard, surplombe à certains égards toutes les autres, parce que «l urbain agence le retrait de l individu dans son corps et dans ce corps qui l expose», selon l expression de Patrick Baudry 4. Ce régime d exposition soumet, de fait, le corps à un mode d appréhension qui s apparente à certain rapport écriture-lecture. Les apparences sont fondamentales en situation d anonymat. Les parures du corps, par exemple, relèvent effectivement d un régime de lisibilité plus ou moins clairement établi, et donnant lieu à toutes sortes d interprétations, de qualifications, mais aussi d erreurs. Ainsi se joue constamment une guerre du faux dans la trivialité des pratiques interprétatives. Les stéréotypes corporels, façonnés par la mode et le marketing, sont convoqués constamment, mais souvent détournés au profit d ajustements identitaires plus Simmel, Georg, 98 : «Essai sur la sociologie des sens», Sociologie et épistémologie. Paris, PUF, 238 pages. Baudry, Patrick, 2003 : «L espace public du corps urbain», L urbain et ses imaginaires. Textes réunis par Patrick Baudry et Thierry Paquot. Pessac, Maison des Sciences de l homme d Aquitaine, 2 pages Sennett, Richard, La conscience de l œil. Paris : Ed de la passion, 269 pages ibid, p

8 MEI «Espace, corps, communication», nº 2, 2004 fins. La lisibilité des corps est un enjeu déterminant dans le fonctionnement du voir / être-vu quotidien. Elle tend à faire du corps individuel une métonymie du corps social. Elle donne une prise solide par sa mise en œuvre dynamique : on peut contrôler son image, forcer la lecture, provoquer la reconnaissance. En somme, elle structure un niveau de la circulation des signes auquel la publicité participe de manière massive. Par son omniprésence évidemment, mais surtout par le traitement qu elle fait subir aux corps et par le mode d inscription imagier qu elle propose. Il n est pas du tout certain d ailleurs, que les images publicitaires «hyperritualisent» ce qui constituerait nos propres rituels sociaux, ainsi que le soutient Erving Goffman. Par leur omniprésence et leur immensité, elles réaffirment des modes de structuration relationnelle stéréotypés, traversant tant les images que les interactions. Elles ne commentent pas seulement les interactions réelles, mais informent, au sens strict, les rituels sociaux. Au-delà du visible, expériences photographiques Il ne faut surtout pas négliger cette surface des lisibilités, qui sert de support à toute une sémiologie spontanée, et fournit un socle reconnaissable, rassurant, à une autre approche du visible qui, au-delà du lisible, offre une perspective phénoménologique sur le rapport visuel au monde. Car c est bien en dehors de la «tyrannie du lisible», selon l expression de Georges Didi Huberman 2 que se joue profondément l expérience de l urbain. Le voir/être-vu n est soumis que de façon superficielle à ces processus de décodage. C est également en dehors de la domination du visible dans lequel des brèches sont perceptibles. Ce sont bien plus les entrelacs, les écarts entre ce qui est soumis au regard et ce qui lui échappe, entre le visible et l invisible, entre les impressions et surimpressions visuelles qui traversent le corps à corps urbain. «Il faut revenir en deçà du visible représenté, aux conditions même du regard, de présentation, de figurabilité», affirme le critique d art 3. Les images présentes dans la ville ne m intéressent au fond qu en tant qu elles contribuent à façonner les manières de voir les corps. Ce n est pas tant leur contenu figuratif, ni leur discours latent qui nourrit la pratique du regard, que leur configuration des modes de voir. Il faut donc rendre compte de cette économie générale des regards, telle qu elle se cristallise de manière cruciale dans des situations soumises au poids du visible et de l exposition. 2 3 Goffman, Erving, 977. «La ritualisation féminine». Actes de la recherche en sciences sociales n 4, Présentation et représentations du corps. Paris : Minuit, 35 pages Didi-Huberman, Georges, 990. Devant l image. Paris : Minuit, 332 pages ibid, p

9 Vers une poétique de l anonymat urbain A. Jarrigeon Monter, descendre (Forum des Halles, Paris, 2003) Circuler (Forum des Halles, Paris, 2003) Sur le terrain, j ai expérimenté les agencements visuels, les processus triviaux d ordonnancement du regard à l aide d un appareil photo. Je ne cherchais pas à produire des images illustratives, et encore moins des images représentatives des situations ou des comportements, ni à les soumettre à une analyse, mais à me donner la possibilité d expérimenter le réel par un truchement. «L acte photographique» en tant que tel revêt dans cette ethnographie une très grande importance. J ai parcouru les lieux, cherchant à saisir les points de vue et les possibilités de focalisation offertes par l architecture. J ai ensuite cherché à comprendre comment un photographe pouvait (ou ne pouvait pas) se glisser dans le voir/être-vu, en arrachant à la foule des images de ses individus. Il m a été facile de réaliser des portraits au téléobjectif des visiteurs et habitués de la Piazza Beaubourg. Personne ne me remarquait dans ce dispositif architectural édifiant, orientant tous les visages et les corps par le moyen essentiel d une façade-miroir et d une célèbre pente. Au Forum des Halles, en revanche, il m a été presque impossible, aux heures d affluence, de sortir de la foule. Le lieu n offre aucun espace perspectif, on est jeté les uns sur les autres, et saisi ensemble dans une fluidité régie par une injonction à circuler. J ai eu du mal à photographier les visages, on m a remarquée très vite, on m a opposé de la résistance. Les caractéristiques labyrinthiques et souterraines du lieu et sa fréquentation par une population de jeunes hommes stigmatisés jeunes de banlieue pas forcément très nombreux, pas nécessairement de banlieue, mais très visibles et lus comme tels par l ensemble des autres en fait un lieu d exercice particulièrement vigilant du regard. L anonymat urbain relève de cette discipline du regard dans laquelle s entrecroisent des manières de faire image, des manières d être là pour voir, et des discours instituants. J ai rencontré au Forum des Halles des personnes qui m ont opposé le droit à l image, leur image, ce qui ne se serait sans doute pas produit ailleurs, sur la Piazza Beaubourg ou au Parc de la Villette. Je n ai pas respecté ce droit, ni dans ma pratique photographique ni dans la réalisation de mon film ethnographique sur le parc de la Villette et pour cause, l extériorité constitutive de l anonymat urbain était le sujet du film j ai plutôt cherché à expérimenter ses limites, et la Dubois, Philippe, 990. L acte photographique. Paris : Nathan, 305 pages 97

10 MEI «Espace, corps, communication», nº 2, 2004 façon dont il contribue de manière légale à l instauration d un ordre visuel. Il m est apparu que se trouvait là, dans la prise en compte de l architecture, des regards qu elle rend possible, des textes et des représentations qui fabriquent un mode de voir officiel, la possibilité d une analyse de l articulation entre le voir singulier et le voir-ensemble au cœur de l anonymat. Voir, être-vu (boulevard Haussmann, Paris, 2004) Conclusion. Parcours du singulier dans l espace public Dans un contexte de démultiplication des images, il paraît d autant plus important de s interroger sur la structuration du visible contemporain que s exerce à travers lui des modes de différenciations identitaires fondamentaux. Que peut-on laisser voir en public? Où s arrête l ostensible? Où commence l ostentatoire? Autant de questions dont l actualité n aura échappé à personne. Le dispositif de regard et la discipline des corps qui lui correspond rendent parfois difficile d accès l indifférence polie et mutuelle à laquelle auraient droit les urbains anonymes. Cette liberté d accès constitue pourtant l un des fondements de la pensée de l espace public, comme le rappelle Isaac Joseph, reprenant ainsi Georg Simmel et Hannah Arendt. Décrit théoriquement comme un «espace ouvert», «un ordre de visibilité destiné à recevoir une pluralité d usages ou de perspectives, impliquant une profondeur», comme un lieu sensible dans lequel 98

11 Vers une poétique de l anonymat urbain A. Jarrigeon l étranger serait accueilli dans l indifférence, «l espace public» laisse assez peu de place à la singularité portée par les corps. C est dans la référence à ces utopies pratiques, ayant façonné la pensée de la ville et de l urbain, que la problématique de l anonymat quotidien prend tout son sens. Les lieux de Paris qui constituent mon terrain d enquête répondent aux impératifs (théoriques et politiques) de l espace public. Ils proposent effectivement dans le tissu urbain des situations de rencontre et d ouverture, échappant à la prédominance de logiques territoriales ou communautaires 2. On peut y voir des individus venant d univers multiples, de tous âges, de tous milieux sociaux, de toutes les nationalités ou horizons culturels. C est bien dans ces situations, où la plasticité de l espace public joue vraiment qu il faut observer les ajustements identitaires, les possibilités de recouvrement des significations qui permettent aux uns de passer inaperçus, aux autres de se faire remarquer, ou d être extirpés de l indifférence malgré eux. Dans les pratiques urbaines, l être-ensemble se définit autant par les parcours visuels et physiques, que par l agencement et l articulation de régimes de visibilité et de lisibilité spécifiques. Il relève fondamentalement d un voir-ensemble dont il faut analyser les conditions de possibilité. Ainsi se dessine le projet d une poétique de l anonymat mettant en jeu les corps individuels et le corps collectif. Bibliographie Agamben, Giorgio, 990. La communauté qui vient. Théorie de la singularité quelconque. Seuil, 02 pages Goffman, Erving, 973. La mise en scène de la vie quotidienne, t. et 2. Paris : Minuit Merleau-Ponty, Maurice, 200. Phénoménologie de la perception. Paris : Gallimard, 530 pages Mondzain, Marie-Josée (dir.), 2003, Voir ensemble. Autour de Jean Toussaint Desanti. Paris : Gallimard, 246 pages Nancy, Jean-Luc, 996. Être singulier pluriel. Paris : Galilée, 20 pages 2 Joseph, Isaac, 998, La ville sans qualité. La Tour-d Aigues : Éd. de l Aube, 209 pages On peut toutefois analyser les pratiques d appropriation spatiale voire de territorialisation dans chacun de ces lieux. Une observation attentive permet même de réaliser des cartographies très précises, quasiment au mètre près. 99

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