Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière de sexualité, de prévention et prise en charge des IST et du VIH/SIDA

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1 Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière de sexualité, de prévention et prise en charge des IST et du VIH/SIDA des camionneurs de l axe Douala-Garoua-Boulaï au Cameroun Rapport final

2 Connaissances, Attitudes et Pratiques en matière de sexualité, de prévention et prise en charge des IST et du VIH/SIDA des camionneurs de l axe Douala- Garoua- Boulaï au Cameroun (Rapport final, VA045) Moto Action, Enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associés au Cameroun, 03 0

3 Table des matières. Introduction Objectif Objectif général Objectifs spécifiques Méthodologie Type d étude Durée de l étude Lieux d étude Population d étude Population cible Population source Critères d inclusion des routiers Critères d exclusion des routiers Echantillonnage Collecte des données Outils de collecte de données Variables à étudier Indicateurs Analyses des données Considérations éthiques... 3 RESULTATS DE L ENQUETE QUANTITATIVE Caractéristiques socio- démographiques de l échantillon Habitudes toxicologiques des enquêtés Attitudes en matière de VIH/SIDA Activité sexuelle et Antécédents d IST Comportement sexuel et pratiques en matière d IST/VIH Analyse multivariée Perception sur les risques encourus par les camionneurs Résumé des principaux indicateurs RESTITUTION DE L ENQUETE QUALITATIVE I. CONNAISSANCES DES CAMIONNEURS EN MATIERE DE IST/VIH II. III. I. Connaissances générales sur les IST/VIH I. Connaissances sur la transmission des IST/VIH I.3 Connaissances sur la prévention I.4 Connaissances sur les possibilités de traitement ATTITUDES VIS- A- VIS DES PVVIH PERCEPTION DES CAMIONNEURS EN MATIERE DE PREVENTION... 40

4 III. Perception du préservatif III. Facteurs limitant l acceptation et l utilisation du préservatif... 4 III.3 Dépistage... 4 Pour les camionneurs, le test de dépistage du VIH/SIDA permet de détecter si l on est porteur du virus du SIDA. Ils trouvent surtout son intérêt avant le mariage IV. III.4 Perceptions sur les stratégies de dépistage des IST au sein des camionneurs... 4 RISQUES D EXPOSITION AUX IST/VIH... 4 V. PRATIQUES EN MATIERE D IST/VIH VI. VII. V. Consommation des stupéfiants V. Comportements sexuels à risque V.3 Types de partenaires sexuelles V.4 Itinéraires thérapeutiques en cas d IST V.5 Lieux d approvisionnement en préservatifs PROGRAMME DE PREVENTION DES IST ET DU SIDA CHEZ LES CAMIONNEURS VI. Perception sur les actions d un programme de prévention des IST et du SIDA chez les camionneurs VIII. VI. Perception sur le rôle du comité de prévention des IST/Sida chez les camionneurs VI.3 Messages essentiels de prévention des IST/sida : le point de vue des camionneurs ATTENTES DES CAMIONNEURS EN MATIERE DE SANTE VII. De la part des responsables hiérarchiques VII. Attentes des camionneurs de la part des ONG INTERACTION ENTRE CAMIONNEURS ET POPULATIONS RIVERAINES VIII. Lieux de repos dans les points d arrêt VIII. Typologie des rapports avec les populations riveraines des points d arrêt IX. VIII.3 Avantages/inconvénients inhérents à la présence des camionneurs dans la localité ANALYSE DES DONNEES QUALITATIVES SYNTHESE DES PRINCIPAUX RESULTATS ET DISCUSSION CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXE : DEFINITION DES INDICATEURS ANNEXE : QUESTIONNAIRE POUR L INTERVIEW ANNEXE 3 : FICHES DE DISCUSSION DE GROUPE... 7 ANNEXE 4 : DEROULEMENT DES FOCUS GROUPE ANNEXE 5 : REPARTITION DES UNITES PRIMAIRES ET DES GRAPPES ET DU PERSONNEL DE TERRAIN PAR REGION... 76

5 Liste des graphiques Graphique : Répartition des enquêtés par type d activité... 3 Graphique : Source d information en matière de VIH... 7 Graphique 3: Lieux d approvisionnement en préservatifs... 9 Graphique 4 : Répartition des routiers sur la connaissance d un lieu de dépistage du VIH... 4 Graphique 5 : Raisons de non utilisation de préservatifs lors du dernier rapport sexuel payant Graphique 6 : Raisons de non utilisation de préservatifs lors du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel

6 Liste des tableaux Tableau : Caractéristiques socio- démographiques des enquêtés... 5 Tableau : Consommation des boissons alcoolisées et des drogues... 6 Tableau 3: Connaissances générales sur le VIH... 8 Tableau 4: Résultats de l évaluation des connaissances sur la transmission et la prévention du VIH... Tableau 5: Dépistage, recours aux soins et stigmatisation... 3 Tableau 6: Attitudes vis- à- vis des PVVIH... 4 Tableau 7: Activité sexuelle et Antécédent d IST... 6 Tableau 8: Antécédent d IST par âge, type d'activité, niveau d'instruction, nombre de partenaire... 7 Tableau 9: Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel payant, par âge, type d'activité et niveau d'instruction... 8 Tableau 0: Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel occasionnel, par âge, type d'activité et niveau d'instruction... 9 Tableau : Usage du préservatif chez les usagers de drogue Tableau : Comportement sexuel à risque, par âge, type d'activité et niveau d'instruction Tableau 3: Pratiques en matière d IST/VIH Tableau 4: Facteurs indépendants associés à l adoption d une attitude stigmatisante Tableau 5: Facteurs indépendants associés à l adoption de Comportement sexuel à risque 34 Tableau 6: Auto- évaluation des risques encourus par les camionneurs

7 . Introduction La pandémie du VIH/SIDA reste un problème de santé publique pour de nombreux pays dont le Cameroun. L épidémie de VIH/SIDA y est généralisée. En effet la récente enquête démographique de santé (EDS- MICS 0) a révélé une prévalence moyenne nationale de l infection à VIH/SIDA de 4,3%, avec de fortes disparités régionales (6,3% à l EST, 7, % au Sud) et urbaines, spécifiques à certaines villes cosmopolites comme Douala (4,6%) et Yaoundé (6,%) []. Les bienfaits de la thérapie antirétrovirale sont connus; en effet, selon les estimations des Nations Unies, le passage à l échelle pour atteindre l objectif d offrir le traitement à 5 Millions de personnes dans le monde d ici 05, préviendra Sept (7) millions de décès et douze () millions de nouvelles infections à l horizon 00. []. D autres sources révèlent que pour 000 personnes mises sous traitement par an, 8 décès, 6 nouvelles infections par voie sexuelle et 6 infections chez les enfants seront évitées [3]. Même à l heure de l utilisation des antirétroviraux souvent efficaces dans la prévention à large échelle, les moyens classiques de prévention de l infection à VIH restent pertinents ; d où la nécessité de mieux comprendre les facteurs sociodémographiques, comportementaux et biologiques indispensables au contrôle de l épidémie. Au Cameroun, moins de la moitié (46,4 %) des patients éligibles à la thérapie antirétrovirale sont sous traitement [4]. Les nouvelles infections augmentent plus vite que les capacités de passage à l échelle de la thérapie antirétrovirale. Le «Plan Stratégique National de Lutte contre le VIH, le SIDA et les IST pour la période 0-05» accorde une place importante à la prévention, en particulier aux groupes les plus vulnérables et à haut risque. Il s agit des camionneurs et leurs aides, des travailleurs du sexe (TS), hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), les forces de défense et de sécurité et les populations du milieu carcéral. Des études ont trouvé une prévalence de l infection à VIH plus élevée que la moyenne nationale chez les transporteurs routiers [5] (6%) et chez les prostitués de la Région de l Est du Cameroun [6] (43%). 5

8 L axe Douala Garoua Boulaï qui traverse les régions du Littoral, du Centre et de l Est, fait partie des deux corridors transnationaux Douala (Cameroun)- N Djamena (Tchad) et Douala (Cameroun)- Bangui (Centrafrique). Cet axe d intérêt, qui est désormais bitumé, concentre l essentiel du trafic routier entre les parties méridionale et septentrionale du Cameroun, et est stratégique du point de vue de l intégration sous régionale (CEMAC). Au regard de ce qui précède et dans le cadre de ses missions de «solidarité et santé», la Fondation Total, aux côtés de l Institut Pasteur, a confié à Moto Action la mise en œuvre et le pilotage d un programme de «Prévention du VIH/SIDA et des IST pour les routiers sur l axe Douala- Garoua- Boulaï», avec l appui technique du Centre Pasteur du Cameroun. Ce programme fait suite à une expérience réussie autour de la même thématique au Maroc à l instigation des institutions susmentionnées et sous la conduite de l ALCS (Association de Lutte contre le SIDA). L une des activités phares de la phase exploratoire de ce projet est l étude des caractéristiques sociodémographiques, des connaissances, des attitudes et des pratiques de ces camionneurs et populations mobiles associées (convoyeurs, mécaniciens) en matière d IST et VIH/SIDA, aux fins de disposer de données de base permettant d adapter les activités de sensibilisation et de dépistage à ce groupe passerelle, de mener une surveillance comportementale de cette population vulnérable et d apprécier l impact du projet à moyen terme. 6

9 . Objectif. Objectif général Etudier les connaissances, les attitudes et les pratiques des camionneurs de l axe Douala- Garoua Boulaï en matière de sexualité, de prévention et prise en charge des IST et du VIH/SIDA.. Objectifs spécifiques Décrire les caractéristiques sociodémographiques des camionneurs et personnes associées ; Décrire les connaissances en matière d IST, VIH /SIDA chez les camionneurs et personnes associées ; Décrire les attitudes et pratiques en matière de sexualité et de prévention des IST, VIH/SIDA chez les camionneurs et personnes associées ; Recueillir des informations sur les croyances et les valeurs en rapport avec la sexualité dans cette population ainsi que la manière dont ces croyances et valeurs influencent les pratiques sexuelles. 3. Méthodologie 3. Type d étude Cette étude transversale, descriptive et analytique, comportait un volet quantitatif qui permettait de collecter des données factuelles de base et un volet qualitatif qui comportait des groupes de discussion dirigés et des entretiens individuels approfondis. 3. Durée de l étude La collecte des données quantitatives s est déroulée du au 8 mars 03 et celle des données qualitatives s est déroulée du 04 au 06 avril Lieux d étude L étude s est déroulée le long de l axe Douala Garoua- Boulaï dans les zones d arrêt les plus importantes pour les camionneurs à savoir : - Région du Littoral : Zone portuaire, Texaco- aéroport, Yassa et Edéa ; - Région du Centre : Total Magzi, Awae et Ayos ; - Région de l Est : Mandjou, Boulembe, Ntogo Gadima, Garoua Boulaï. 7

10 3.4 Population d étude 3.4. Population cible Elle était constituée de chauffeurs, de moto- boys (convoyeurs) de mécaniciens travaillant sur l axe Douala- Yaoundé- Bertoua- Garoua- Boulaï, ainsi qu un certain nombre de riverains de cet axe routier Population source Routiers (chauffeurs, convoyeurs et mécaniciens) des sociétés de transport ou fréquentant les principaux relais routiers sur l axe Douala- Yaoundé- Bertoua- Garoua Boulaï (volet quantitatif et qualitatif) ; les riverains de l axe Douala- Yaoundé- Bertoua- Garoua- Boulaï (volet qualitatif) Critères d inclusion des routiers Tout routier de l axe Douala- Yaoundé- Bertoua- Garoua Boulaï quelle que soit sa nationalité ou sa religion, syndiqué ou pas, Ayant séjourné au moins un jour hors de son foyer, Acceptant de participer à l étude Critères d exclusion des routiers Etre âgé de moins de 8 ans, Avoir été déjà inclus dans l échantillon au niveau d un autre site de l enquête 3.5 Echantillonnage Nous avons réalisé un sondage en grappes temporo- spatiales à deux degrés à probabilité proportionnelle, où les unités primaires de sondage étaient les points de concentration des routiers (encore appelés parc de stationnement) tirés sur une liste des sites, élaborée à partir de la cartographie des parcs de l axe routier Douala Garoua Boulaï. Au niveau de chaque unité primaire tirée, des horaires ont des routiers ont été recrutés selon le rythme de leur affluence journalière par un Agent Enquêteur formé et supervisé. En cas de non réponse, l enquêteur s adressera à l enquêté suivant. Taille de l échantillon L indicateur de base pour le calcul de la taille de l échantillon était la proportion de l utilisation du préservatif lors du dernier rapport sexuel avec un (e) professionnel (le) du sexe, lors des derniers mois. Le nombre de routiers à interviewer a été déterminé grâce à une formule appropriée recommandée par le «Guide pour enquêtes répétées de surveillance comportementale au sein de populations exposées au VIH» [6]. 8

11 è Formule de calcul de la taille de l échantillon : D n = [ Z α P( P) + Z β P ( P ) + P ( P )] ( P P ) P Exposés D = effet du plan d échantillonnage P = Pourcentage initial P = Pourcentage cible (la différence P - P est l envergure de la variation que l on veut pouvoir détecter) P = (P+ P)/ P Exposés =Proportion de la population exposée Z α = Ecart réduit correspondant au degré de signification voulue Z β = Ecart réduit correspondant à la capacité de détection voulue (puissance) è Calcul de la taille de l échantillon : L enquête quantitative d évaluation du niveau atteint en 006 par les indicateurs de succès du projet de prévention du VIH/Sida en Afrique Centrale (PPSAC), publiée en 008 par IRESCO et FOCAP, a révélé que % des camionneurs ont déclaré utiliser systématiquement le condom lors de rapports sexuels à haut risque. Bien que la procédure d échantillonnage de ces camionneurs ait été non probabiliste, nous avons considéré que les camionneurs quelle que soit la période de mois prise en compte, ont effectivement de tels rapports intimes ; ce qui équivaut à dire que la population exposée est de %. La taille de l échantillon a été estimée de manière à permettre de détecter tout changement d au moins 0 % pour l indicateur «utilisation du condom au cours des derniers mois». En l absence des données, le niveau de base pour cet indicateur a été fixé à 50%, (P = 0,5). Avec le changement de 0% souhaité, le niveau de l indicateur désirable était de 70% (P= 0,7). En considérant l effet de grappe de, le niveau de signification statistique à 95%, un test unilatéral ( Z =,645), une puissance de l enquête de 80% ( Z β α = 0,83), la taille de l échantillon estimée était de 658,85 camionneurs et personnes associées, soit en arrondi 660 sujets. 9

12 Constitution des grappes et des groupes de discussion Douze unités primaires d observation ont été sélectionnées dans les trois Régions traversés par notre axe d intérêt. Dans ces unités, 66 grappes ont été constituées dont 0 dans la Région du Littoral, 5 grappes dans la Région du Centre et 3 grappes dans la Région de l Est (voir répartition des unités primaires et des grappes en annexes). En outre, pour l enquête qualitative, 8 focus groups ( au Centre, 4 au Littoral, à l Est) et 8 entretiens individuels (6 au Centre, 5 au littoral et 7 à l Est) ont été réalisés. 3.6 Collecte des données Après obtention de la clairance éthique du Comité National d Ethique de la Recherche pour la Santé Humaine (CNERSH) et des autorisations administratives de recherche (AAR) délivrées par le MINSANTE, les questionnaires et les fiches d entretien ont été pré- testés. Au total, 3 Agents Enquêteurs ont été formés à l administration du questionnaire et 3 Superviseurs ont été formés à l encadrement et à la supervision des équipes d agents enquêteurs. La variabilité de l échantillon a été privilégiée lors de la réalisation des entretiens approfondis, dans le but capter toutes les tendances Outils de collecte de données La collecte des données quantitatives a été faite à l aide d un questionnaire adapté des documents de l UNAIDS sur les études de surveillance comportementale (ESC) et de l étude CAP Routiers réalisée par ALCS au Maroc en 007. Des guides d entretien pour les groupes de discussion et les entretiens individuels approfondis adaptés pour des études socio- comportementales ont été utilisées pour la collecte des données qualitatives Variables à étudier Variables sociodémographiques o Age o Sexe o résidence principale o Statut matrimonial o Niveau d instruction o Caractéristiques professionnelles : type d activité, statut au travail, axes routiers les plus fréquentés, durée moyenne d absence hors du foyer, lieu des nuitées hors domicile 0

13 Comportement et pratiques o Habitudes toxicologiques o Activité sexuelle : âge du premier rapport, orientations sexuelles, nombre et type des partenaires sexuels o Usage de préservatifs Connaissances o Existence du VIH / Sida o Modes transmission VIH o Moyens de prévention de la transmission sexuelle du VIH o Lieux d approvisionnement en condoms o IST : symptômes, prévention, comportement face à une IST Attitudes et opinons o Croyances erronées sur les attitudes à risque : partager un repas avec un sujet infecté, prendre soin d un malade o Possibilité pour une personne apparemment saine de transmettre le VIH o Recours aux soins en cas de suspicion d IST : consultation, automédication, traitements traditionnels o Dépistage anonyme Indicateurs Les indicateurs retenus rendent compte du niveau de connaissances des IST/SIDA, de la perception du risque d infection, des susceptibilités vis- à- vis des personnes infectées par le VIH et des pratiques sexuelles. Leurs définitions sont données en Annexe (annexe ). Il s agit de : Connaissance des méthodes de prévention du VIH score moyen de connaissance «exacte» sur la prévention score moyen de connaissance «exacte» sur la transmission Absence de fausses idées quant à la transmission du VIH Nombre médian de partenaire(s) non habituelle(s) (PS ou partenaires occasionnelles) durant les derniers mois Nombre médian de partenaires professionnel(le)s du sexe durant les derniers mois Rapports sexuels avec des professionnels (le)s du sexe durant les derniers mois Rapports sexuels avec des partenaires occasionnelles (le)s durant les derniers mois Usage d'un préservatif au cours du dernier rapport sexuel avec un(e) professionnel(le) du sexe

14 Usage d'un préservatif au cours du dernier rapport sexuel avec un(e) partenaire occasionnel(le) (hors prostitution) Usage régulier du préservatif au cours des douze derniers mois Comportement sexuel à risque Soumission volontaire à un test de dépistage du VIH Attitude stigmatisante vis- à- vis d une PVVIH Connaissance de symptômes d IST chez l homme, autres que le sida Connaissance de symptômes d IST chez la femme, autres que le sida 3.7 Analyses des données La base de données a été construite à partir du logiciel CSPRO version 4. du bureau des recensements des états Unis. L analyse des données a été effectuée par le logiciel SPSS version 7.0. L échantillon a été décrit dans son ensemble. Les fréquences ont été utilisées pour décrire les variables qualitatives. Les mesures de tendance centrale et de dispersion (moyenne, médiane, écart type) ont été utilisées pour les variables quantitatives. Les variables suivantes ont été construites et estimées : - Comportement sexuel : à risque/moindre risque - score moyen de connaissance «exacte» sur la transmission - score moyen de connaissance «exacte» sur la prévention - Bon connaisseur des modes de transmission du VIH - Bon connaisseur des moyens de prévention du VIH - Routier "non stigmatisant". Les connaissances, attitudes et pratiques des transporteurs et de leurs aides ont été évaluées et comparées, à l aide du test de Student ou par l Anova pour les moyennes et du test du chi- carré ou test exact de Fisher pour les proportions. Une modélisation par régression logistique a été réalisée pour apprécier les variations des comportements sexuels (variable d intérêt) et des attitudes stigmatisantes (autre variable d intérêt) en fonction des variables potentiellement explicatives. Le seuil de signification final a été fixé à 5%. Pour le volet qualitatif, il a été procédé à une retranscription des différents entretiens, ainsi qu une compilation des données d observation. Puis, l on a procédé à une analyse de contenu (description, classification et connexion) en respectant le principe de triangulation des sources de données.

15 4. Considérations éthiques La confidentialité des données a été respectée. Le questionnaire codifié était administré après l obtention du consentement libre et éclairé des routiers ou de leurs associés. Aucune information sur l identité des participants n a été collectée pendant l enquête. RESULTATS DE L ENQUETE QUANTITATIVE Au total, 660 sujets ont été enquêtés. La majorité d entre eux était constituée des chauffeurs (7,7%), suivis des convoyeurs (,3%) et des mécaniciens (5,0%). Graphique : Répartition des enquêtés par type d activité Concernant leur ancienneté dans leur profession, ils avaient en médiane 0 années (IQR : 5-6) ; 8 années (IQR : 3-5) ; années (IQR : - 4) d activité respectivement pour les chauffeurs, les mécaniciens et les convoyeurs.. Caractéristiques socio- démographiques de l échantillon L âge médian des répondants était de 33 ans (IQR : 7-4) quelque soit le type d activité. La tranche d âge de 6 à 35 ans était la plus représentée (39,4%). Près de 3% des sujets n avaient jamais été scolarisés ; toutefois, la majorité des participants à l étude avaient un niveau d éducation primaire ou secondaire (85,3%). Relativement au statut matrimonial, 57,5% des participants étaient officiellement mariés, 3,8% vivaient en concubinage, et 8,6% étaient célibataires ou veufs/ divorcés. L analyse fine du statut matrimonial permet d observer que : - la fréquence des participants ayant le statut de marié était plus élevée chez les chauffeurs (67,7%) - la fréquence des unions en concubinage / participants en situation de célibat/ divorce ou veuf était plus élevée chez les convoyeurs (74,8%) 3

16 Plus de 63% des enquêtés étaient des salariés permanents et seulement 7% d entre eux disposaient d une couverture sociale. La majorité des camionneurs et de leurs aides résidaient au Cameroun (9,%), principalement dans les villes de Douala (36,7%), Bertoua (3,5%) Ngaoundéré (0,%), Yaoundé (8,5%), Garoua Boulaï (4,5%). Soit au total près de 73,7% de l échantillon résidant dans les villes mentionnées. Moins de 6% des participants résidaient dans les pays voisins (RCA, Gabon, Congo, Tchad). Ces routiers passaient en médiane 3 jours (IQR : 6-0) par mois hors de leur domicile et ils déclaraient dormir soit dans leur camion (76,%), soit dans un hôtel/auberge (60,9%). 4

17 Tableau : Caractéristiques socio- démographiques des enquêtés, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Chauffeur Mécanicien Convoyeur Total n % n % n % n % 480 7,7 33 5,0 47, ,0 Age Moyenne (IC à 95%) 38[37,0-38,9] 3[9,3-34,7] 8[6,7-9,3] 35[34,-38,4] Médiane (IQR) 36[9 ; 43] 30[7 ; 37] 7[3 ; 30] 33[7; 4] < 6 ans 49 0, 7, 6 4, 8 7, ans 77 36,9 7 5, , , ans 54 3, 4, 6 0,9 74 6,4 >45 ans 00 0,8 5 5, 3,0 08 6,4 Niveau de scolarisation Aucun 68 4, 6, 6 0,9 86 3,0 Primaire 30 47,9 4 4, ,6 3 47, Secondaire 74 36,3 6 48,5 6 4, 5 38, Supérieur 8,7 3,0,4,7 Statut matrimonial 33 7 Célibataire 48 0,0 5 5, 36 4,5 89 3,5 Marié monogame 9 40,0 33,3 3 5,6 6 34, Marié polygame 33 7,7 7, 4 9,5 54 3,3 En union libre 79 6,5 8 4, 70 47,6 57 3,8 Veuf / Divorcé 8 5,8 6, 4, , Statut de travail Pour son propre compte 5 0,9 0 3,3 4,4 83,7 Salarié permanent ,5 5 46, , 45 63,3 Salarié temporaire 89 8,6 7,9 6 4,5 58 4, Manquant 0 0,4 0 3, 0 0,7 04 0,6 Couverture sociale Oui 50 3,3 9 7,3 0 3,6 79 7, Non 36 67,9 4 7,7 5 85, ,0 Manquant 4 0,8 0 0,0,4 6 0,9 Pays de résidence Cameroun ,8 3 97, , 608 9, Etranger 33 6,9 3,0 6 4, 40 6, Manquant,3 0 0,0 0,7,8 Lieu d'hébergement hors du domicile Camion ,0 8 54,5 9 87, , Hôtel ou Auberge 344 7,7 6 78,8 3, ,9 Chez un ami 54, 4, 0 6,8 68 0,3 Chez une amie 4 8,5 6, 4,7 47 7, Local mis à disposition 35 7,3 6, 0 0,0 37 5,6 Autre 0 4, 3 9, 8 5,4 3 4,7 Nombre de nuitées successives hors du domicile Moyenne 4[3,3 4,7] 9[6,9,] 3[3,3 4,7] 3[,6 4,5] Médiane (IQR) 3[7 ; 0] 7[5 ; 0] 4[5 ; 0] 3[6 ; 0] 5

18 . Habitudes toxicologiques des enquêtés La moitié des personnes interrogées déclaraient ne pas consommer du tout de boissons alcoolisées. Toutefois, une proportion non négligeable (33,0%) des camionneurs ainsi que de leurs aides consommaient régulièrement des drogues (le chanvre indien) ou le tabac et la caféine, ou encore d autres substances telles que les antiasthéniques, antalgiques puissants et les boissons énergisantes, ainsi que des décoctions traditionnelles. Tableau : Consommation des boissons alcoolisées et des drogues, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Chauffeur Mécanicien Convoyeur Total n % n % n % n % 480 7,7 33 5,0 47, ,0 Consommation des boissons alcoolisées Tous les jours 7 4,9 36,4 0 6,8 93 4, Au moins une fois par semaine 06, 7, 40 7,4 53 3,3 Moins d une fois par semaine 36 7,5 6, 5 0,3 53 8, Jamais 64 55,3 36,4 8 55, ,4 Consommation des drogues Oui 55 3,3 4 4, ,3 8 33,0 Non 36 65,8 7 5, , ,8 Manquant 9,9 6, 3,0 4, Voie d administration des drogues (n=55) Voie rectale ou intravaginale 6 0,3 7, 3 6, 0 9, Voie orale 54 99,4 4 00, ,0 6 99, 6

19 3. Connaissances et opinions relatives au VIH/SIDA v Les connaissances générales Presque tous les interviewés (96,7%) avaient entendu parler du VIH/SIDA et 87,% d entre eux croyaient en l existence du VIH au moment de l enquête. Cependant, 83,% ne connaissaient pas le virus responsable du SIDA. Les médias audiovisuels constituaient la principale source d information (9,%) sur les IST/SIDA, suivi de l environnement familial ou communautaire (53,0%). Graphique : Source d information en matière de VIH L analyse des réponses en rapport avec les connaissances sur le VIH montre que les connaissances des participants restent très moyennes tant sur les modes de transmission du VIH (score moyen de connaissances «exactes» = 6,8/0), que sur les moyens de prévention du VIH (score moyen de connaissances «exactes» =,6/4). La proportion des bons connaisseurs des moyens de prévention du VIH était de 44,5% (IC95%= [40,6% ; 48,4%]). Les bons connaisseurs des modes de transmission quant à eux représentaient 6,9% des sujets (IC95%= [4% ; 9,8%]). 7

20 Tableau 3 : Connaissances générales sur le VIH, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Total Chauffeur Mécanicien Convoyeur p-value n % n % n % n % , ,7 33 5,0 47 3,3 Ont entendu parler du SIDA Oui , ,5 3 97, ,3 Non 0 3,0 5 3, 3,0 4,7 0,80 Manquant 0 0,3 0,4 0 0,0 0 0,0 Croient en l'existence du SIDA (n=638) Oui , ,6 7 87,0 6 88, Non 5 3,9 8 3,9 6,5 5 3,5 0,98 Manquant 57 8,9 39 8,5 6,5 8,4 Connaissance du virus responsable du SIDA (n=638) Oui 08 6,9 75 6, 7,9 6 8, Non , ,8 5 78, 7 8,8 0,64 Score de connaissance «exacte» sur la transmission du VIH chez les sujets ayant entendu parler du VIH (Max=0) Moyenne (ICà95%) 6.8[6,6-7,0] 6,9[6,7-7,] 6,[5,-7,0] 6,8[6,6-7,0] Médiane (IQR) 7[6 ; 8] 7[6 ; 8] 7[6 ; 8] 7[6 ; 8] 0,5 Bon connaisseur des modes de transmission du VIH (n=638) Oui 08 6,9 78 6,8 3 9,4 7 8,9 Non , , 9 90,6 6 8, 0,43 Score de connaissance «exacte» sur la prévention du VIH, chez les routiers qui ont déjà entendu parler du VIH (Max = 4) Moyenne (IC à 95%),6[,5-,7],6[,-3],7[,5-,9],6[,5-,7] Médiane (IQR) 3[ ; 3] 3[ ; 3] 3[ ; 4] 3[ ; 4] 0,89 Bon connaisseur des moyens de prévention du VIH (n=638) Oui 84 44, ,0 0 6, ,5 0,0 Non , ,0 37, ,5 Ont entendu parler du préservatif masculin Oui 4 97, ,6 8 00, ,8 Non 3 3,0 3,4 0 0,0, 0,74 Connaissance d une source d'approvisionnement en préservatif masculin (n=660) Oui , ,3 5 75,8 34 9, Non 59 8,9 50 0,4 3,0 8 5,4 0,06 Manquant 4 6,4 30 6,3 7, 5 3,4 8

21 La majorité des camionneurs savaient où s approvisionner en préservatifs (84,7%). Ils s en procuraient dans une boutique (83,4%), en pharmacie (69,6%) ou dans les caisses de vente en bordure de route (5,4%) (graphique 3). Graphique 3 : Lieux d approvisionnement en préservatifs v La connaissance et le lieu de résidence Le score moyen de connaissance «exacte» sur la transmission était significativement plus élevé pour les camionneurs résidant dans les cités capitales du Cameroun comparativement aux autres villes du pays (p<0,0). Toutefois, les proportions de bons connaisseurs des modes de transmission et des moyens de prévention du VIH ne variaient pas significativement selon la ville de résidence v La connaissance et le lieu de recrutement Les camionneurs enquêtés dans les régions du Centre et du Littoral avaient un meilleur score moyen de connaissance «exacte» sur la transmission (7, et 7,0 respectivement) par rapport à ceux interrogés dans la région de l Est (6,6 ; P=0,04). Et la proportion de bon connaisseurs des moyens de transmission était significativement plus faible pour les camionneurs recrutés dans la région du Centre comparativement à ceux interrogés à l Est (0,3 vs 9,3 ; P=0,048). Il importe cependant de relever que près de la moitié des personnes interrogées dans la région du Littoral (48,3%) résidaient à Douala et 43,9% des personnes interrogées dans la région du Centre résidaient à Yaoundé. 9

22 Une analyse plus approfondie des réponses aux questions sur les connaissances en liaison avec l infection à VIH (tableau 4) fait remarquer que : - En rapport avec la connaissance sur les modes de transmission, plus de 75% des interviewés connaissaient qu on peut se contaminer lors de la réalisation des balafres, lors du piercing, lors des traitements traditionnels par des scarifications entre 50 et 75% des interviewés connaissaient qu une femme enceinte peut transmettre le VIH à son bébé, et que le VIH peut être transmis via l allaitement maternel (67,9%) La même proportion de camionneurs sait qu une personne apparemment saine peut transmettre le VIH - En rapport avec la connaissance des moyens de prévention, aucun interviewé n a cité correctement les trois principaux moyens de prévention plus de 50% des interviewés ont cité au moins un moyen de prévention - les personnes interrogées savent qu on peut contracter le VIH/SIDA par des rapports sexuels non protégés (78,%), - Il persiste toutefois de nombreuses idées incorrectes comme la transmission du VIH par la sorcellerie (40,4%), par des piqûres de moustiques (5,5%) ou en partageant un repas avec quelqu un infecté (3,7%). Par ailleurs, bien qu un peu plus des deux tiers d entre eux aient des connaissances exactes sur au moins un mode de prévention du VIH (75,7% pour la fidélité, 68,7% pour l utilisation correcte du préservatif et 65,7% pour l abstinence), près de la moitié d entre eux (49,7%), estiment que le coït interrompu permet de se protéger contre le VIH. 0

23 Tableau 4: Résultats de l évaluation des connaissances sur la transmission et la prévention du VIH, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Réponse correcte Réponse incorrecte Total n % n % n % Evaluation de la connaissance sur la transmission du VIH Une personne apparemment saine peut-elle transmettre le virus du SIDA? , , ,0 Peut-on être contaminé par le VIH en partageant un repas avec quelqu'un qui est infecté? ,3 0 3, ,0 Peut-on être contaminé par le VIH par une piqûre de moustique? , , ,0 Peut-on être contaminé par le VIH lors de la réalisation des balafres si on s'est servi d'une lamelle de tige de coton ou ,9 4, ,0 d un couteau utilisé par une personne infectée par le VIH? Peut-on être contaminé par le VIH lors de piercing du nez, lèvres, oreilles si on s'est servi des épines ou des aiguille 57 8,0 9, ,0 utilisé par une personne infectée par le VIH? Le virus du SIDA peut-il être transmis à une personne saine par les pratiques de sorcellerie? , , ,0 En ayant des rapports non protégés avec une personne infectée, une personne saine pourrait-elle contracter le VIH? , 39, ,0 Peut-on être contaminé par le VIH lors du traitement administré sous forme de scarifications par le guérisseur? 53 80,4 5 9, ,0 Si une femme enceinte a le VIH ou le SIDA, peut-elle transmettre le virus à l enfant qu elle porte? 49 65,7 9 34, ,0 Si une femme enceinte a le VIH ou le SIDA, peut-elle transmettre le virus à son bébé quand elle l allaite au sein? ,9 05 3, ,0 Evaluation de la connaissance sur la prévention du VIH Peut-on se protéger contre le VIH, le virus qui cause le SIDA, en utilisant un préservatif de manière correcte à chaque rapport sexuel? Peut-on se protéger contre le VIH en évitant d'éjaculer lors des rapports non protégés? Peut-on se protéger contre le VIH en s'abstenant de tout rapport sexuel? Peut-on se protéger contre le VIH en restant fidèle à un partenaire fidèle non infecté? ,7 00 3, ,0 3 50, , , ,7 9 34, , ,7 55 4, ,0 4. Attitudes en matière de VIH/SIDA Plus de trois routiers sur quatre (89,0%) connaissent un lieu de dépistage du VIH dans leur ville de résidence. Environ 7% des enquêtés avaient déjà effectué au moins une fois le test du VIH avant leur participation à l enquête. Et dans la majorité des cas (6,4%), le test s est effectué il y a moins d un an. Même si la fréquence de dépistage du VIH avant l enquête était globalement élevée dans toutes les catégories de participants, elle était significativement plus importante chez les mécaniciens comparativement aux convoyeurs (87,5% vs 60,8% ; p=0,00). On relevait également que la quasi- majorité des routiers (94,6%) avaient retiré leur résultat de dépistage. Il s agissait plus souvent d un dépistage volontaire (64,%) ou d un test dans le cadre d un bilan médical (4,6%).

24 Les lieux privilégiés de recours aux soins en cas d éventuelle séropositivité au VIH étaient : la formation sanitaire la plus proche du domicile (5,0%), une formation sanitaire d une grande ville (5,%), ou une formation sanitaire sur le trajet du travail (0,0%). En moyenne, 57,8% des routiers étaient susceptibles d adopter une attitude stigmatisante vis- à- vis d un PVVIH. Les routiers non stigmatisant tel que nous les avons définis (voir en annexe) représentent 37,3% (IC95% [33,6%- 4,0%]) (voir tableau 5 page suivante).

25 Tableau 5 : Dépistage, recours aux soins et stigmatisation, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- Boulaï, année 03 Variables Total Chauffeur Mécanicien Convoyeur p-value n % n % n % n % , , 3 4,8 43,7 Connaissance d un lieu de dépistage du VIH Connait ,0 4 88, ,8 7 88,8 Ne connait pas 66 0,4 48 0,4 6,3 6, 0,7 Pas de réponse 4 0,6 4 0,9 0 0,0 0 0,0 Réalisation du test VIH avant l enquête Oui 460 7, ,5 8 87, ,8 Non 6 5,4 06,9 4,5 5 36,4 0,00 Manquant 6,5,6 0 0,0 4,8 Type de dépistage (n=430) Volontaire 95 64, 5 6,3 78, ,7 Orienté par un prestataire de soins 58 34,3 7 36,8 6,4 5 8,7 Manquant 7,5 3 0,9 0 0,0 4 4,6 Date du dernier dépistage (n=430) < an 87 6,4 9 63,5 9 67, ,3-4 an 8 7,8 95 7,5 6,4 7 3,0 >4 an 3 6,7 6,4 3 0,7 6 6,9 Manquant 4 3, 9,6 0 0,0 5 5,7 Retrait des résultats du dépistage Oui , ,5 8 00, , Non 6 3,5 7,0 0 0,0 9 0,3 Manquant 9,9 5,4 0 0,0 4 4,6 Lieu de recours aux soins en cas d éventuelle séropositivité au VIH Centre le plus proche de mon domicile 33 5, ,7 6 50, ,6 Centre d'une grande ville 60 5, 3 4,4 6 8,8 4 8,7 Centre sur mon parcours de travail 64 0,0 40 8,6 6,3 5,4 Centre-le plus éloigné de mon domicile 48 7,5 3 6,7 6 8,8 7,7 Manquant 34 5,3 4,5 6,3 7,7 Attitude stigmatisante vis-à-vis de PVVIH Oui , , 6 50, ,0 Non 68 4,0 0 43,6 6 50, ,0 Pas de réponse 0, 0, 0 0,0 0 0,0 0,5 0,7 0,00 0,0 0, On observait également que 8,4% des routiers pensaient être à l abri du VIH/SIDA. Près de 85% de ceux qui ont entendu parler du VIH/SIDA se déclaraient prêts à accueillir dans leur foyer un membre de leur famille atteinte de VIH quelque soit son sexe ; et environ trois quart d entre eux déclaraient être prêts à partager un repas avec une personne malade de SIDA ou à travailler avec un malade de SIDA. La discrimination semblait être davantage orientée envers les personnes étrangères à la famille : 38,% n étaient pas prêts à acheter des produits chez un commerçant atteint du VIH et,% pensaient qu un enseignant atteint de VIH ne devrait plus être autorisé à exercer sa profession. 3

26 Tableau 6 : Attitudes vis- à- vis des PVVIH, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Attitudes en matière de VIH/SIDA Oui Non Ne sait pas Pas de réponse Total n % n % n % n % n % Pense pouvoir être infecté du VIH ,4 8 8,4 93 4,6 7, ,0 Est prêt à partager un repas avec un malade du SIDA 46 7,3 45,7 4 3,8 8, ,0 Est prêt à travailler avec un malade du SIDA 49 77, 4 7,9 6 4, 6 0, ,0 Est prêt à accueillir dans son foyer un homme de la famille atteint du VIH ,3 58 9, 7 4, 9, ,0 pour s'en occuper Est prêt à accueillir dans son foyer une femme de la famille atteinte du VIH 54 85,0 63 9,9 6 4, 7, ,0 pour s'en occuper Pense qu'un enseignant non malade mais porteur du VIH devrait être autorisé à continuer à enseigner à 44 69,3 35, 43 6,7 8, ,0 l'école Est prêt à acheter des produits chez un commerçant atteint du VIH , , 6 4, 6, ,0 Est prêt à rendre visite à un membre de la famille atteint du VIH 58 9, 8 4,4 3,4 6 0, ,0 5. Activité sexuelle et Antécédents d IST Les routiers dans leur immense majorité étaient sexuellement actifs (96,%). Parmi les personnes sexuellement actives, 97,8% déclaraient être des hétérosexuels,,5% des bisexuels et 0,7% des homosexuels. La médiane d âge du premier rapport sexuel était de 7 ans (IQR : [6 ; 9]). Les rapports vaginaux étaient largement pratiqués (98,9%), devant les rapports buccaux (5,4%) et anaux (7,7%). Au cours des douze derniers mois, les relations sexuelles étaient plus souvent entretenues avec des partenaires habituelles (épouses ou des concubines, 8,6%) ; toutefois, 40,9% et 36,4% des sujets enquêtés avaient respectivement déclaré avoir eu recours aux partenaires occasionnelles ou aux professionnelles de sexe. Le nombre moyen de partenaires sexuels sur la même période était de 3,3 pour les chauffeurs (IC à 95%=[,8 ; 3,8]) et les convoyeurs(ic à 95%=[, ; 4,5]) et de 4,5 (IC à 95%=[, ; 6,8]) pour les mécaniciens. 4

27 Les antécédents d IST étaient rapportés par 3,6% des enquêtés ; il s agissait plus souvent d écoulement urétral (3,6%) que de lésions ou d ulcérations génitales (0,%). On ne retrouvait pas d association statistiquement significative entre le type d activité et les antécédents d IST (p=0,46) ; en revanche, la fréquence de survenue d IST était significativement d autant plus élevée que le nombre moyen de partenaire sexuels était élevé (p< 0,0). 5

28 Tableau 7 : Activité sexuelle et Antécédent d IST, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Chauffeur Mécanicien Convoyeur Total n % n % n % n % 480 7,7 33 5,0 47, ,0 Antécédent de rapports sexuels Oui ,5 3 97, , , Non 7 3,5 3,0 7 4,8 5 3,8 Age du premier rapport sexuel Moyenne Médiane (IQR) 7[6 ; 9] 7[6 ; 9] 7[6 ; 9] 7[6 ; 9] Rapports sexuels au cours des derniers mois (n=635) Oui 49 9, ,8 3 87,9 58 9,7 Non 33 7, 6,3 7, 5 8, Manquant 0, 0 0,0 0 0,0 0, Type de sexualité au cours des douze derniers mois Hétérosexuel 40 97, ,0 9 96, ,8 Homosexuel 3 0,7 0 0,0 0,8 4 0,7 Bisexuel 6,4 0 0,0 3,4 9,5 Type de rapports sexuels pratiqués Vaginal ,7 3 00, , ,9 Anal 38 8, 6,3 9 6,4 49 7,7 Buccal 75 6, 6 8,8 7, 98 5,4 Manquant 7 03,5 0 03, ,8 5 03,8 Types de partenaires sexuels au cours des douze derniers mois Partenaires habituelles , 5 83, , ,6 Professionnelles de sexe 53 35,7 4 46, ,6 36,4 Partenaires occasionnelles 7 40, 3 43, , 38 40,9 Nombre de partenaires sexuels durant les derniers mois Moyenne (ICà95%) 3,3[,7-3,8] 4,5[,3-6,8] 3,3[,-4,5] 3,4[,9-3,9] Médiane (IQR) [ ; 3] [ ; 4] [ ; 3] [ ; 3] Nombre de partenaires sexuels non habituelles durant les derniers mois Moyenne (ICà95%) 0,8[0,6-],4[0,4-,3],[0,7-,7] 0,9[0,7-,] Médiane (IQR) 0[0-0,3] 0[0-,] 0[0-0,7] 0[0-0,] Nombre de partenaires professionnel(le)s du sexe durant les derniers mois Moyenne (ICà95%),4[0,9-,8],3[0-4,7],4[0,4-,5],4[,0-,9] Médiane (IQR) 0[0 ;] 0[0 ; ] 0[0 ;] 0[0 ;] Antécédent d IST Oui 8 6,9 4, 4 6,3 09 6,5 Non 38 79,6 9 87,9 8, ,6 Manquant 7 3,5 0 0,0,4 9,9 Antécédent d écoulement urétral Oui 69 4,4 4, 7,6 90 3,6 Non 398 8,9 9 87,9 8 87, , Ne sait pas 7,5 0 0,0 0,7 8, Manquant 6,3 0 0,0 0,7 7, Antécédent de lésions/ulcérations génitales Oui 46 9,6 4, 7,6 67 0, Non 46 86,7 9 87,9 7 86, ,7 Ne sait pas 8,7 0 0,0,7 9,4 Manquant 0, 0 0,0,4,8 6

29 Tableau 8 : Antécédent d IST par âge, type d'activité, niveau d'instruction, nombre de partenaire, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- Boulaï, année 03 Variables Antécédent d IST p-value Oui Non Age n % n % < 6 ans 6, , ans 37 4, 6 83, ans 4 3,8 4 8,6 > 45 ans 0, ,8 Type d'activité Chauffeur 8 6, ,6 Mécanicien 4, 9 87,9 Convoyeur 4 6,3 8,3 Niveau d'instruction Aucun,8 7 83,7 Primaire 46 4,8 54 8,7 Secondaire 50 9, , Supérieur 8, 9 8,8 Nombre de partenaires sexuels Moyenne 5,7,9 Médiane (IQR) 3[ ; 7 ] [ ; 3 ] 0,3 0,46 0,5 0,00 6. Comportement sexuel et pratiques en matière d IST/VIH Deux cent huit personnes enquêtées ont déclaré avoir eu une relation sexuelle tarifée. Parmi elles, 83,3% des chauffeurs, 9,9% des mécaniciens et 79,5% des convoyeurs avaient utilisé le préservatif lors du dernier rapport sexuel payant. Cette proportion ne variait pas significativement selon le type d activité, l âge de l enquêté et le niveau d instruction. 7

30 Tableau 9 : Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel payant, par âge, type d'activité et niveau d'instruction, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Usage du préservatif au dernier sexuel rapport payant p-value Oui Non Age n % n % < 6 ans 73,3 8 6, ans 7 84,5 3 5, ans 54 85,7 9 4,3 > 45 ans 6 83,9 5 6, Type d'activité Chauffeur 5 83,3 5 6,7 Mécanicien 3 9,9 7, Convoyeur 35 79,5 9 0,5 Niveau d'instruction Aucun 0 95, 4,8 Primaire 74 77,9, Secondaire 76 86,4 3,6 0,48 0,5 0,0 Supérieur 3 75,0 5,0 Total 73 83, 35 6,8 Dans les cas de non- usage de préservatif lors du dernier rapport sexuel payant, les raisons fréquemment évoquées étaient : le dégoût pour le préservatif (3,4%), l absence de préservatif (8,6%) et la perception de l inutilité du préservatif (0%). Graphique 5 : Raisons de non utilisation de préservatifs lors du dernier rapport sexuel payant 8

31 Si lors des derniers rapports sexuels payants, on a observé une forte proportion d usage des préservatifs, ce n était pas le cas lors des derniers rapports sexuels avec un partenaire occasionnel. Les routiers utilisaient dans une proportion assez faible les préservatifs lors de ces rapports occasionnels : 3,5% pour les chauffeurs ; 38,5% pour les mécaniciens et 8,3 % pour les convoyeurs. Ces proportions ne variaient pas significativement en fonction du type d activité, de l âge ou encore du niveau d instruction. Tableau 0 : Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel occasionnel, par âge, type d'activité et niveau d'instruction, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Usage du préservatif au dernier rapport sexuel occasionnel p-value Non Oui Age n % N % < 6 ans 7 67,5 3 3, ans 68 69, , ans 50 69,4 30,6 > 45 ans 6 66,7 8 33,3 Type d'activité Chauffeur 5 68,5 53 3,5 Mécanicien 8 6,5 5 38,5 Convoyeur 38 7,7 5 8,3 Niveau d'instruction Aucun 0 47,6 5,4 Primaire 73 70, 3 9,8 Secondaire 76 7,0 3 9,0 0,99 0,76 0,08 Supérieur 00,0 0 0,0 Total 6 68,8 73 3, Les raisons de non- usage de préservatifs fréquemment évoquées lors des rapports sexuels occasionnels étaient par ordre d importance décroissante : l absence de préservatif (3,5%), la perception inutile du préservatif (6%), le dégoût pour le préservatif (4,7%) et l oubli (7,8%). 9

32 Graphique 6 : Raisons de non utilisation de préservatifs lors du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel Les personnes qui utilisaient les décoctions traditionnelles avaient un plus faible usage du préservatif au cours des rapports occasionnels que les autres usagers de drogues (,% vs 6,% ; p<0,00). Tableau : Usage du préservatif chez les usagers de drogue, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03. Variables Usagers de décoctions par voie anale et vaginale Usagers de drogues orales Oui Non p-value Oui Non p-value n % n % n % n % Utilisation du préservatif lors du dernier rapport avec un partenaire non habituel Oui 7 58, , , ,7 0,5 Non 5 4,7 67,7 33 3,7 39 0,7 Pas de réponse 0 0,0 3,0 0 0,0 3,6 Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel payant Oui 7 70,0 60 8, 75 8, ,8 0,38 Non 3 30,0 3 6,4 6 7,6 9 5,8 Pas de réponse 0 0,0 3,5 0 0,0 4 3,4 Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel Oui, 57 69,8 55 6, 05 7,4 0,00 Non 8 88,9 64 8, ,9 38 5,9 Pas de réponse 0 0,0 4,8 0 0,0 4,7 0,59 0,85 0,06 Au total, 6,3% de sujets avaient un comportement à risque. L adoption de comportement sexuel à risque ne variait pas significativement en fonction de l âge (P=0,45), du type d activité (P=0,88), du niveau d instruction (P=0,38), ou de la résidence (P=0,). En revanche la fréquence de comportement sexuel à risque était significativement plus élevée pour les routiers interrogés dans les parcs de 30

33 stationnement des régions de l Est, comparativement à ceux qui l étaient dans la région du Littoral (30,5% vs 9,8%, p=0,04). Tableau : Comportement sexuel à risque, par âge, type d'activité et niveau d'instruction, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Comportement sexuel p-value A risque A moindre risque Age n % N % < 6 ans 8 30, , ans 63 7,5 66 7,5 0, ans 4 5,6 74,4 > 45 ans 0 0, ,4 Type d'activité (n=577) Chauffeur 6, 37 73,9 Mécanicien 7 3,3 3 76,7 Convoyeur 34 7,6 89 7,4 Niveau d'instruction 0,88 Aucun 4 0, ,7 Primaire 68 5, 03 74,9 Secondaire 69 9, ,3 0,38 Supérieur 0,0 8 80,0 Ville de résidence Douala 5 4,4 6 75,6 Yaoundé 40, ,0 Autre ville du Cameroun 67 5, 00 74,9 0, Ville étrangère 0 7,0 7 73,0 Manquant 0,0 8 80,0 Site de recrutement Littoral 34 9, , Centre 35 5, , 0,04 Est 84 30,5 9 69,5 Total 53 6, ,7 La pratique de rapports sexuels non protégés avec un partenaire extraconjugal non cohabitant au cours des douze derniers mois était rapportée par 40,% des sujets. Elle ne variait pas significativement selon le type d activité (p=0,6). La pratique de rapports sexuels sous l effet de la drogue était courante pour 4,9% des routiers et de leurs aides. Celle- ci était significativement plus importante chez les 3

34 mécaniciens (40,0%) et chez les convoyeurs (30,9%) par rapport aux chauffeurs (,%, p=0,0). Près de 0% des transporteurs et associés ont rapporté un éclatement ou un glissement du préservatif lors des rapports sexuels au cours des douze mois précédant l enquête. Ces incidents en rapport avec l usage du préservatif ne variaient pas selon le type d activité du camionneur. Les dispensaires et les hôpitaux publics constituaient les lieux privilégiés de recours aux soins en cas d IST pour les mécaniciens (75,0%) et les chauffeurs (65,8%). Il importe cependant de noter que l automédication etait pratiquée par 4% des convoyeurs et que 5% des mécaniciens sollicitent un guérisseur traditionnel. L observance au traitement médicamenteux chez les sujets ayant eu des antécédents d IST était de 85,0%. 3

35 Tableau 3 : Pratiques en matière d IST/VIH, enquête CAP auprès des camionneurs et personnes associées le long de l axe Douala- Garoua- BoulaÏ, année 03 Variables Total Chauffeur Mécanicien Convoyeur p-value n % n % n % n % 58 88, 49 89, ,9 3 83,7 Usage du préservatif lors des rapports sexuels avec un partenaire extraconjugal non cohabitant au cours des douze derniers mois Oui 3 57, 46 57,3 5 50, ,8 Non 34 40, 65 38,5 3 43, ,5 Pas de réponse 7 4,6 8 4, 6,7 7 5,7 Pratique des rapports sexuels sous l'effet de l'alcool ou de la drogue Oui 45 4,9 95, 40, ,9 Non , 309 7,0 6 53, ,4 Manquant 34 5,9 5 5,8 6,7 7 5,7 Utilisation adéquate de préservatif Oui , , 5 50, , Non 5 9,8 79 8,4 9 30,0 7,0 Manquant 79 3,6 6 4,5 6 0,0 8,9 Recours aux soins lors des antécédents d IST (n=08) consulté dans un dispensaire ou un hôpital public 63 58,3 5 65,8 3 75,0 8 3,0 consulté dans un service dépendant de votre employeur 3,8 3 3,8 0 0,0 0 0,0 Consulté dans une ONG 5 4,6 5 6,3 0 0,0 0 0,0 Consulté dans un cabinet privé 5 4,6 4 5, 0 0,0 4,0 Consulté dans une pharmacie privée 9 8,3 4 5, 0 0,0 5 0,0 Consulté un guérisseur traditionnel 3,8,3 5,0 4,0 pris des médicaments que vous aviez déjà chez vous,9 0 0,0 0 0,0 8,0 Pris des médicaments achetés à une «pharmacie par terre»,9,5 0 0,0 0 0,0 Consulté un herboriste 8 7,4 6 7,6 0 0,0 8,0 Autre 8 7,4,5 0 0,0 6 4,0 Observance au traitement d une IST (n=8) Oui 70 85, ,3 3 00,0 9,3 Non 0, 0 5, 0 0,0 0 0,0 Manquant,4,5 0 0,0 7,7 0,6 0,0 0,8 -- 0,7 Le nombre moyen de partenaires était de 3.4 [IC à 95% :,9-3,9]. Il ne variait pas en fonction du lieu de résidence ou du site de recrutement. 33

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