Traduire en Méditerranée Plate-forme «Traduire les sciences humaines et sociales au Proche-Orient»

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1 Traduire en Méditerranée Plate-forme «Traduire les sciences humaines et sociales au Proche-Orient» Réunion du 30 avril 2010 organisée par l IFPO (Beyrouth) et Transeuropéennes (Paris) Compte-rendu En ouverture de la réunion, et après avoir souhaité la bienvenue à l ensemble des participants, Elisabeth Longuenesse a rappelé que la plate-forme «Traduire les sciences humaines et sociales au Proche-Orient» créée par l IFPO et Transeuropéennes dans le cadre du projet «Traduire en Méditerranée» a été initiée en Une première réunion avait permis de valider l idée même d une telle plateforme et d en poser les principes. Elisabeth Longuenesse a ensuite rappelé que, à travers la question de la traduction, il s agit aussi d interroger la question des langues de production des savoirs. Ghislaine Glasson Deschaumes, après avoir remercié les participants de leur présence en si grand nombre, a rappelé que la Plateforme «traduire les sciences humaines et sociales au Proche-Orient» a une double vocation : contribuer à l état des lieux de la traduction en Méditerranée, mené en partenariat avec la Fondation Anna Lindh euroméditerranéenne pour le dialogue entre les cultures, et être une pépinière de projets communs. Elle a souligné l intérêt que porte Culturesfrance à cette démarche, et son appui. Elle a brièvement décrit l état des lieux, qui se compose d études par couples de langues traduction, par exemple, de l allemand vers l arabe et le turc et de ces langues vers l allemand et d études transversales (sciences humaines et sociales - shs -, littérature générale, théâtre, littérature de jeunesse, statut des traducteurs, rôle des éditeurs, rôle des bibliothèques, rôle des grands organismes de financement). Les études par langues devraient nous donner une vision beaucoup plus précise de ce qui a été traduit, de ce qui est traduit et de ce qui ne l est pas. Il s agit bien sûr d études quantitatives, mais surtout d études qualitatives, qui se pencheront également sur la qualité des traductions et les conditions de réception des œuvres traduites, etc. Mener un tel état des lieux se heurte cependant à une difficulté majeure : l absence de bases de données fiables, qui rend la collecte des données particulièrement ardue. Mais, sur ce point, l objet de 1

2 l état des lieux n est pas prioritairement de compléter les bases de données existantes, dont la base TRADARABE par exemple, mais plutôt de voir comment elles peuvent évoluer, dans quel contexte, et avec quelles spécificités par rapport à des outils comme la base «sciences humaines et sociales» de la Fondation du Roi Abdul-Aziz, à Casablanca. Dans les études transversales, Ghislaine Glasson Deschaumes a souligné l intérêt de se pencher sur les bibliothèques et leur rôle dans la constitution de fonds d œuvres traduites comme dans la visibilité et l accessibilité des œuvres traduites. Elle a enfin conclu sur l importance d une réflexion approfondie, dans la région, sur la langue de production des savoirs, mais aussi sur les langues dans lesquelles on accède à ces savoirs. Le directeur des programmes culturels de l Institut Cervantes signalait, dans un entretien tenu la veille, que l état de la traduction de la langue espagnole vers l arabe est, selon lui, catastrophique. Selon lui, les lecteurs libanais préfèrent lire les œuvres traduites des auteurs espagnols en français et en anglais plutôt qu en arabe, et l Espagne n est pas perçue comme étant un lieu de production des savoirs. L ensemble des participants se sont ensuite présentés (liste des participants en annexe). En introduction de la première partie, Elisabeth Longuenesse a souligné que la question de la traduction se pose à la fois pour les travaux menés à l IFPO, puisque les chercheurs travaillent sur des documents en arabe et qu ils écrivent en français. Il y a donc déjà là une première question de passage de l arabe au français. Mais que le défi de la retraduction de leurs travaux en arabe est également posé. Il s agit, dans cette première partie dite de «questions générales», de voir quelles sont les éventuelles s il y en a spécificités dans chaque pays. Cette question porte sur l ensemble des acteurs et des textes en traduction, mais aussi sur la diffusion : en quoi y a-t-il un marché libanais ou un marché syrien, une politique syrienne ou jordanienne, etc. Peut-être l une des caractéristiques de la situation libanaise est-elle le cloisonnement entre institutions universitaire? Comment se répartissent les acteurs publics et privés?etc. I. La situation spécifique de chaque pays en matière de traduction Pour le Liban, Ahmed Beydoun a ouvert la discussion par une impression globale. L accent, en matière de traductions, est mis sur les œuvres littéraires ayant une certaine réputation ou audience. Pour ce qui est des sciences humaines, les choix de traduction dépendaient du renom de l auteur. Ainsi, par exemple, en dépit de la difficulté de son œuvre, Foucault a été traduit très tôt. Le mérite de l OAT (Organisation arabe de la traduction) est d aller au-delà des effets de mode intellectuelle, d apporter précisément un plan pour les œuvres prioritaires, ce qui est important.. En tant qu enseignant, il ressent le besoin d ouvrages dans sa spécialité.il importe également de prendre en compte les besoins des étudiants. Par exemple, il existe un manque en matière d ouvrages de sociologie, des rapports entre sociologie et culture, culture et mondialisation. La culture est surtout traitée du point de vue anthropologique, et il existe un déficit de sources en matière de sociologie de la connaissance et de sociologie de la culture. Professeur à l université, Ahmed Beydoun traduit pour ses étudiants pour pallier les manques. Cependant, il lit peu d ouvrages traduits, préférant l accès direct aux textes en 2

3 anglais et en français. Et il préfère lire les traductions de l allemand ou de l italien en français plutôt qu en arabe. Il importe de faire un effort systématique pour élaborer des plans de traduction permettant de couvrir les grands manques, quelle que soit la langue d origine. Il faut cibler les efforts.il y a un très gros retard par rapport à d autres pays. Enfin, Ahmed Beydoun a conclu sur les rémunérations déplorables que perçoivent les traducteurs. De plus, ces rémunérations sont extrêmement inégales. Cela confine à l esclavage et n encourage pas à la production de traductions de qualité. Tahar Labib a souligné le caractère litigieux de la situation libanaise, dont l analyse dépend du point où l on se place. Le point essentiel est de discuter les raisons d un tel retard. Il faut dépasser la quantification stupide et naïve. Même quand il y a des traductions qui marchent bien du point de vue du commerce, comme par exemple Grammaire des civilisations, de Braudel, il y a un tel manque de déontologie dans la traduction que cela entraîne une confusion des concepts très préjudiciable. Parfois, les mêmes traducteurs qui, dans les années 1960 et 1970, ont produit des traductions remarquables traduisent aujourd hui de manière catastrophique : il faut tenter de comprendre pourquoi. Pour la traduction des sciences humaines et sociales, il importe de trouver un équilibre entre les secteurs, les disciplines. Au niveau local, au Liban, il existe des secteurs vitaux des shs pour lesquelles il n y a pas de traduction. Il faut travailler là où la traduction comble un vide. Des auteurs comme Bourdieu, Foucault, ne sont pas compris en arabe parce que les référents ne sont pas connus. Il faut également veiller à un équilibre chronologique entre les différentes étapes. Toute cela signifie un travail intellectuel patient, approfondi, mixte, pour arriver à cette matrice. D où l idée, déjà évoquée lors de la réunion de novembre 2009, d un groupe mixe, euro-arabe, qui prendrait le temps de réfléchir sur l histoire des idées et de trouver une logique pour bâtir un plan. Enfin, s il existe des spécificités suivant les pays, on soulignera cependant que les pays arabes constituent une entité. Pour la Syrie, Jamal Chehayed a rappelé qu il existe des structures officielles d aide à la traduction et à la publication d œuvres traduites : le ministère de la culture, le ministère de l information (5 à 7 ouvrages par an), l Union des écrivains. Le ministère de la culture a fondé un nouvel organisme, il y a trois ans, qui publie en moyenne une quinzaine d ouvrages par an. Dans le domaine privé, les maisons d édition qui publient des traductions cherchent avant tout le gain. Pour l essentiel, ce sont des livres politqiues, qui sont traduits, rapidement, souvent par plusieurs traducteurs (se répartissant les chapitres), pour aller plus vite! Les œuvres proposant une réflexion de fond ne font pas nécessairement l objet de traductions. En Syrie, une cinquantaine ou une soixante d ouvrages traduits paraissent chaque année. Ils sont enregistrés au dépôt légal, mais ne sont pas identifiés comme tels dans le catalogue de la bibliothèque nationale. Quant au métier de traducteur, il reste un métier d amateur, même si l on assiste à un début de professionnalisation. Une formation en traduction/interprétariat existe désormais, qui fait l objet d une convention avec l université Lyon II (diplôme DUFTA). 3

4 Lorsqu il s agit de publier une traduction, il importe véritablement d inclure les processus de révision dans le travail éditorial. Celui-ci permet de repérer les lacunes, les oublis, les problèmes de transcription et de langue, mais aussi de garantir le respect du texte original (par exemple, la traduction du Deuxième sexe, de Simone de Beauvoir, est marqué par les contresens, le remaniement arbitraire de certains passages, etc ) Pour la Jordanie, Rami Daher (qui intervient en anglais) insiste d abord sur la détérioration de la culture écrite dans le monde arabe, comme ailleurs dans le monde, mais de façon plus grave. Il souligne ensuite que la plupart des choses qui sont traduites relèvent de la Politique (avec un grand P), y compris la religion, les grandes questions, mais que peu de choses sont traduites dans le domaine de la politique (avec un petit p), à savoir les questions d environnement, de ville, les recherches anthropologiques, etc. Peu de choses sont traduites, et lorsqu on a des traductions, il s agit surtout d œuvres du 18 ème et du 19 ème siècles. Le contemporain ne trouve pas sa place. On a très peu de choses sur les villes, le développement urbain, etc. Enfin, une grande quantité des recherches publiées en Jordanie en allemand, français ou arabe n est pas traduite vers l anglais, ce qui affecte la circulation des idées, des savoirs. En ce qui concerne les éditeurs, et en se référant à la Jordanian Union of Publishers, même les maisons d édition les plus connues se concentrent plutôt sur les manuels scolaires, universitaires. On ne peut pas dire qu il y a une production florissante en Jordanie, car la Jordanie dépend, en matière éditorial, de ce qui se passe à Beyrouth ou au Caire. Soulignons enfin en Jordanie le rôle problématique des organisations internationales, en matière de traduction. Par exemple, USAID promeut et finance depuis 10 ou 15 ans les traductions de l anglais vers l arabe sur les questions telles que «Democracy», «Women Issues», «Politics», «Freedom», «Free trade» (démocratie, femmes, politique, liberté, libre-échange). C est très limité et très dangereux. Mais ce type de projet rencontre l aval des institutions gouvernementales La situation relative à ce qui est traduit est très proche de la situation syrienne. Des traductions sont soutenues par la municipalité d Amman (des romans, des livres sur la religion, sur la Jordanie). Les problèmes de censure existent, avec la difficulté pour les livres publiés à atteindre le marché en Arabie Saoudite. Plus largement, la censure touche aussi la circulation des livres jordaniens vers les autres langues et pays. Ainsi, il existe des romans très interessants sur Amman qui ne sont pas traduits vers les langues de l UE. Dans la discussion qui a suivi ces trois interventions, Franck Mermier a tout d abord souligné les problèmes de piratage en Syrie, du fait que le pays n a pas signé la convention de Berne sur les droits d auteurs. Il existe certaines maisons d édition syriennes qui ne paient pas les droits aux éditeurs, si bien que des traductions peuvent être faites simultanément dans plusieurs pays sans que l on en sache rien. Par ailleurs, il faut souligner qu en France on traduit surtout de la littérature arabe. Il existe un problème de légitimité des langues et des savoirs. L intérêt du comité euro-arabe mentionné par Taher serait à la fois de donner une caution scientifique au projet et de coordonner les initiatives. Ce comité pourrait également lancer des appels de fonds. Pour Marlène Nasr, il serait important de collecter des données, pour savoir ce qui est traduit. Il faut des listes, des bases de données, des bibliographies. Il faut aider les auteurs et chercheurs arabes à traduire et encourager les aides à la publication. 4

5 Stefan Leder partage l avis qu il faut passer de l obsession quantitative à la valorisation qualitative. Il faut traiter les problèmes des acteurs, ceux de la sélection (liés à l observation du marché), de la méthode (révisions, etc), de l encadrement matériel, les problèmes de diffusion, de distribution et d échanges à travers le livre, de la coopération enfin. Le plurilinguisme européen est une source de difficulté, surtout pour la traduction de l arabe vers les langues européennes. Or il faut penser dans les deux sens. Nous sommes dans une époque qui demande du sens unique (traduction vers l arabe). Il faut lutter contre cela. Si nous avions la possibilité de créer un groupe de travail, tel que mentionné précédemment, il faudrait se servir des moyens des nouveaux médias, penser à une plate-forme électronique. Les nouvelles générations «downloadent» facilement. On pourrait également, par ce biais, valoriser les traductions existantes qui pourraient faire l objet d une validation par le comité. Il importe aussi de développer des partenariats avec les maisons d édition existantes. Notre réflexion doit s inscrire dans un contexte. 40% à 50% de la production du savoir allemand ne passe plus aujourd hui par la langue allemande! Mais, en même temps, la traduction est importante pour souligner l identité européenne. L Europe est une entité plurilingue, et cela oblige à un effort commun, qui n est pas facile. Si l on coopère pour la traduction entre l arabe, le turc et les langues européennes, on peut bénéficier des efforts déjà faits dans d autres langues. En ce qui concerne la circulation des savoirs, il importe de souligner le rôle de nombreux périodiques arabes, qui présentent en arabe la production des pays européens. Bassam Barake signale, au sujet des problèmes de piratage, les prix astronomiques demandés par certains éditeurs, comme les éditions du Seuil, par exemple, pour les droits de traduction. Par ailleurs, il insiste sur le fait que la traduction est aussi un marché, et qu il faut penser aux lecteurs. Il y a un problème de circulation du livre. Le contenu du livre traduit doit, à un moment donné, se transformer, être socialement partagé. Lotfi Nia souligne le manque d outils à disposition des traducteurs, notamment pour ce qui concerne le vocabulaire des sciences sociales et humaines. Il évoque aussi le manque d unification des concepts. Randa Baas exprime le même souci. Relève les différences de terminologie d un pays à l autre. Le traducteur doit faire un choix. Elle raconte le débat autour de sa traduction du livre de Claude Dubar (La Crise des identités) lors du Café sociologique organisé au printemps 2009 à Beyrouth. Pour Ahmed Beydoun, la question de la terminologie est fondamentale. Bien que l on parle d une culture une, il n y a pas de fluidité entre pays du monde arabe, et pas de renouvellement des travaux de terminologies. Le Dictionnaire des sciences sociales de Ibrahim Madkour (publié au Caire, il y a plus de 25 ans) est excellent, mais il a vieilli. Tahar Labib insiste sur le fait que cette question est fondamentale. Elle est à la fois théorique et pratique. La canonisation d une terminologie serait terrible. Il rappelle deux expériences en matière de lexicologie. Le Centre d arabisation de Rabat lié à l ALESCO a publié 30 à 35 volumes de terminologie, mais qui ne sont jamais utilisés. Le travail des académies arabes n est pas exploité. A l inverse, la bonne méthode est de discuter avec les 5

6 spécialistes en laissant le temps jouer son rôle pour voir comment se stabilisent les concepts. En lien avec son programme de traduction, l OAT mène un travail sur le développement des concepts, depuis dix ans, avec toujours deux équivalents pour un même concept. Aujourd hui, 2000 à 3000 concepts ont été développés. L OAT projette de réunir des traducteurs pour évaluer cela. Mais, pour Hassan Abbas, il faut prendre garde à la canonisation des mots, des vocabulaires. Il faut un peu de désordre, de mouvement dans la langue. En écho aux différents problèmes évoqués, Ghislaine Glasson Deschaumes rappelle quelques points complémentaires : - la question de l accès aux données bibliographiques est une difficulté fondamentale de l état des lieux ; les bases existantes sont parcellaires et souvent incomplètes. Transeuropéennes espère que l état des lieux formulera des propositions et donnera lieu à une mise en cohérence des initiatives en matière de bases de données. Dans le cadre du projet «Traduire en Méditerranée», la Escuela de Traductores de Toledo s engage dans la création d une base de donnée pour la traduction des livres des langues officielles de l Espagne vers l arabe et le turc, et de ces dernières vers les langues de l Espagne. Cette base prend modèle sur celle développée par la Fondation du Roi Abdul Aziz à Casablanca. Des recommandations seront également proposées pour le renouvellement de la base Tradarabe. Il faut savoir enfin que différentes initiatives, dont celle de M. Barake, celle du Centre national de la traduction à Tunis, existent également. Mais la collecte est difficile, compte-tenu de l hétérogénéité des cadres institutionnels et de leurs pratiques en matière de dépôt légal. - les bases d une plate-forme électronique (projet évoqué à différents moments de la discussion) sont d ores et déjà posées, sur le site (projet «Traduire en Méditerranée»), portail qui pourra ultérieurement être dissocié de celui de la revue Transeuropéennes. C est un espace ouvert et très souple, qui pourra facilement répondre aux besoins d un groupe de travail comme celui qui a été évoqué. En outre, elle souligne le caractère fondamental de la légitimité et des processus de légitimation des savoirs, et la nécessité de développer cette question dans le cadre de l état des lieux. En conclusion de cette première partie, Elisabeth Longuenesse a souligné la coupure radicale, qui ressort des discours des personnes présentes, entre ce qui est produit en arabe (sans intérêt? trompeur?) et ce qui est produit dans les langues dites «occidentales» (mais avec l absence totale de certaines langues, comme l italien, par exemple.) D une discipline à l autre, le paysage est très différent. Les langues d usage ne sont pas les mêmes selon les types de savoirs qui circulent. En novembre dernier, lors de la première réunion, Mohammed Sghir Janjar avait souligné que la montée en puissance de la production intellectuelle et scientifique en langue arabe au Maroc avait entraîné une retraditionnalisation des sciences humaines et sociales. II. Traduction et production des savoirs 6

7 Quelles sont les langues de production de ces savoirs? Quelles sont les spécificités thématiques de la production en langue arabe? Les lieux d excellence en termes de production en arabe sont-ils aussi des lieux de traduction? Pour la philosophie, Ghanem Hana prend l exemple du sort de Kant, ignoré et maltraité partout dans le monde arabe. La philosophie dans le monde arabe est dans une crise. Elle mène un combat d existence L enseignement secondaire philosophique est plutôt corruptif que constructif. La philosophie, en outre, est toujours mise en opposition par rapport à la religion. Les professeurs sont mal formés en philosophie. L accès à la philosophie pour un pays comme la Syrie où tout doit être arabisé est difficile. La pensée philosophique des 18 ème et 19 ème siècles reste incompréhensible sans ce qui a précédé. La philosophie arabe n a pas atteint le degré de développement nécessaire à notre époque. Certains veulent faire de la philosophie arabe classique, Averroès et Avicenne, une philosophie moderne. C est catastrophique. On en voit les effets désastreux chez des philosophes comme Hanafi, Tizini, Al Jabiri, etc.). La pratique de la philosophie n existe pas. Mieux vaut ne rien faire que faire quelque chose qui nuit. Pour les traductions, ce qui nuit est l incapacité des traducteurs à pouvoir rendre l idée du philosophe. Descartes est mal interprété, même en France. L idée du comité est bonne, elle pourrait permettre de construire la continuité dans la pensée philosophique, aboutissant à notre pensée actuelle. La traduction jouera un rôle au moment où des traductions sérieuses seront lues et comprises. Pour Georges Zainaty, le fait que la philosophie grecque ait été introduite par les Arabes au Moyen-Age est important, cela offre une mine de mots, mais c est aussi un piège, car les mots ont changé. Il est difficile d en rester aux anciennes traductions des 9 ème ou 10 ème siècles. Or si on ne traduit pas comme les Abbassides, on est regardé de travers! Par ailleurs, il existe le problème des discontinuités dans les traductions. En 1980, quand on a voulu traduire Foucault, Derrida, Ricoeur, il a fallu fabriquer de nouveaux termes. Mais sur quelle base? On s était arrêté, pour la traduction, à Bergson et Sartre! Enfin, quand il y a de nouveaux termes, de nouveaux concepts, si on ne les utilise pas, ils tombent dans l oubli. Et l effort est perdu. Pour l histoire, Candice Raymond indique que beaucoup d historiens libanais écrivent en anglais et en français, même en allemand. Il y a aussi beaucoup d auto traduction. C est le cas de l histoire ottomane. Selon elle, rares sont ceux, parmi les plus intéressants, qui écrivent en arabe. Certains font le choix explicite des langues étrangères pour échapper aux contraintes sociales libanaises. Par ailleurs, il y a beaucoup d auteurs de la diaspora qui ne sont pas traduits en arabe. En outre, le champ de savoir est fragmenté entre anglophones et francophones. Il faut aussi penser aux auteurs extraeuropéens : hispanophones (sud américains), du continent indien (les post-colonial et subaltern studies), dont les problématiques concernent la région. Tahar Labib souhaite rectifier la perception de la production de l histoire au Liban. Il ne croit pas que la production la plus importante se fait en anglais ou en français. Certes, il y a 7

8 des auteurs qui pensent d abord au public européen. Mais ce n est pas le cas de tous. D autre part, l histoire du Liban écrite par les historiens libanais est surtout une histoire sociale du Liban, généralement en langue arabe. [Carla Eddé, arrivée après cette discussion, a apporté plus tard dans la journée des éclairages complémentaires. Pour plus de clarté, nous replaçons ici ses propos.] Carla Edde a souligné que ce sont les livres polémiques qui sont traduits, plutôt que les ouvrages de fond. Lors d un colloque récent, à Damas, sur les nouvelles orientations dans l écriture de l histoire dans le monde arabe, son intervention portait sur une approche micro-historique. La micro-histoire est une discipline qui existe depuis les années Or il n existe aucune traduction, aucune référence en arabe à ce jour. Les récits de vie sont actuellement en vogue, mais on les reçoit et on les utilise sans la méthodologie de la microhistoire et sans la distance critique. Il existe une vraie question épistémologique pour l histoire. On en est resté à l Ecole des Annales et à l histoire économique et sociale. Pour Ahmed Beydoun, la question du bilinguisme et du trilinguisme, et son impact sur les shs, est complexe. Le problème est que ces matières restent enseignées à l université en français ou en anglais. En outre, les auteurs sont sollicités pour écrire dans ces langues, en particulier par les centres de recherche étrangers.. Les financements pour des ouvrages collectifs sont attribués, par exemple, par les Français, et l ouvrage doit alors être publié en français. Le Liban est sans doute un des pays arabes les plus étudiés. Il existe une véritable bibliothèque des études libanaises, qui n est pas uniquement francophone. Mais pourquoi tant d ouvrages importants ne sont-ils pas traduits? Il faut traduire les ouvrages méthodologiques, les Le Goff, Le Roy-Ladurie, etc Tahar Labib insiste sur le fait que les Européens doivent également traduire des écrits historiques et d autres textes de fond de l arabe, car leur approche est souvent fondée sur des déformations incroyables, surréalistes. Pour ne prendre que l exemple du mot fatwa, ce mot est perçu comme une condamnation, en Europe, alors qu il s agit en fait d abord de «trouver une issue» Thomas Scheffer a relevé que les mouvements de traduction, notamment pour ce qui touche les sciences politiques, la philosophie politique, la sociologie, sont liés aux ruptures historiques. Max Weber est maintenant très connu. Mais il y a le problème de la rupture de La moitié des auteurs allemands en cours de traduction (Carl Schmitt, Norbert Elias, Georg Simmel) sont conservateurs. Après 1945, les auteurs les plus à droite n avaient pas été traduits et sont à redécouvrir. Ces auteurs sont toujours manquants dans le monde arabe. Max Weber aussi, mais dont on se félicite que l OAT ait engagé la traduction. Pour la sociologie, Marlène Nasr parle de son expérience et souligne l impact du trilinguisme, que l on trouve au Liban, et qui n existe pas ailleurs, qu il s agisse de la Syrie, de l Irak, de l Egypte, d une partie des pays du Golfe où la langue arabe est dominante. Il existe généralement au Proche-Orient une très forte demande de traduction. En Egypte, où elle a vécu durant huit ans, Marlène Nasr a constaté que les professeurs traduisent pour produire leurs cours (en général, il s agit de mauvaises traductions), mais qu ils ne citent que très rarement leurs sources! Au Liban, les parties intéressées par la traduction sont les enseignants, les chercheurs en science sociales, les étudiants. Elle formule l hypothèse 8

9 suivante. Pour les enseignants, plus de 70% des enseignants ont une maîtrise d au moins deux des trois langues. La demande en traduction est donc limitée. Marlène Nasr l estime à 30% des enseignants (universitaires). Pour les étudiants, plus de 50% des étudiants libanais ne peuvent pas bien comprendre un ouvrage en français ou en anglais. Soit ces étudiants limitent leur recherche à ce qui existe en arabe, soit ils font appel aux ouvrages traduits. Il existe donc un besoin de traduction. Mais l accès aux ouvrages traduits est difficile. D où l importance de la collecte, de la constitution des fonds, dans les bibliothèques. De plus, ce qui se traduit dans le monde arabe ne circule pas La production de sociologie au Liban est en arabe. Certains très bons auteurs font traduire eux-mêmes leurs travaux en arabe. Et beaucoup d enseignants s obligent à écrire en arabe pour exister. Il y a un besoin de méthodologie. Au nombre des pistes de travail, Marlène Nasr a proposé que l on aide certains enseignants à produire un manuel spécialisé, avec des textes fondamentaux et des éléments méthodologiques, mais qui soit en lien avec le terrain arabe, au Liban. Pour Tahar Labib, il est clair qu il existe une géographie arabe du savoir. Il est de tradition de reconnaître que les sciences politiques et économiques se sont plutôt développées, par le passé, il y a vingt ou trente ans, en Egypte. Au Maghreb dominent l épistémologie, l analyse du discours, des concepts, etc. Il y a des sciences auxquels les Arabes sont attachés, et notamment l histoire. Même quand il est chercheur, l Arabe est un animal historique. On ne peut pas travailler dans le monde arabe en termes de paradigmes. Les classifications, catégories telles que pratiquées en Europe de sont pas vraiment possibles Sur le plan des études urbaines, de l urbanisme, Rami Daher explique que la plupart des études se concentrent sur la ville islamique traditionnelle, avec les exemples classiques (Fès, etc ). Cela donne lieu à beaucoup de généralisations, avec une orientation orientaliste. Par comparaison, d autres villes «controversées», comme Amman, Mascat, etc. sont sousétudiées. Il existe très peu de choses publiées ou traduites sur des questions comme la production de l espace, l espace public, les schémas migratoires, l ethnographie urbaine, l histoire urbaine, les constructions contemporaines, les réseaux et centres informels, l informel dans l urbain, etc. Le travail de l IFPO sur ces questions est important. Les chercheurs allemands font également un travail important sur Amman, mais très peu de choses sont produites sur la transformation des grandes villes. Enfin, lorsqu on pense traduction, on pense toujours en termes de production de livres. Mais il ne faut pas oublier l importance des revues, notamment des revues de recherche. Pour Mousbah Rajab, il faut tout d abord prendre en compte le fait que l urbanisme est multidisciplinaire, ce qui complexifie la situation. Au Liban, on préfère souvent lire un ouvrage dans sa langue d origine. Se pose d abord, entre pays voisins, par exemple, le problème des sources : certains ont principalement des sources arabes, alors que les urbanistes libanais ont surtout des sources occidentales. Et, pour beaucoup de nos collègues des pays arabes, qui dit production «occidentale» dit production impérialiste. Un autre problème qui se pose set celui de la publication des diplômes dans différentes langues. Nous rencontrons souvent ce problème à l Université Libanaise. Par exemple, le 9

10 mot «paysage», figurant dans le titre d une thèse, a nécessité une réunion convoqué par le doyen de l université : comment traduire «paysage»? Aujourd hui, les étudiants en urbanisme sont de plus en plus anglophones, car les références et les pratiques dominantes dans ces disciplines sont les pratiques anglo-saxonnes. Quand on traduit des textes sur l urbanisme, on ne traduit pas des mots, mais des procédures, des processus. Nous avons mené avec l IAURIF 1 un travail sur l aménagement du territoire, et cette notion même d aménagement, qui renvoie à une procédure française, était difficile à traduire. Nous avons traduit notre étude avec l IAURIF en arabe, et nous avons élaboré un glossaire commun à tous les collègues. Sur les questions d urbanisme, il existe beaucoup de dictionnaires égyptiens, ainsi qu un dictionnaire trilingue. Rami Daher souligne cependant que, de ce point de vue, les différences entre l anglais et le français ne sont pas si marquantes, qu on a tendance à forcer le trait. Pour lui, par ailleurs, le plus important n est pas tant les dictionnaires que le moment et le temps d explicitation. Pour la linguistique, Bassam Barake a expliqué que la linguistique est montée en puissance avec le structuralisme, et que c est dans cette période même qu elle est entrée dans le monde arabe. Lui-même, diplômé de langue et linguistique française, a dû enseigner la linguistique en arabe à son retour au Liban. Le premier dictionnaire de linguistique arabe/français date de Un autre dictionnaire a été fait à Tunis à la même époque. Aujourd hui, il existe dans le monde arabe plus d une vingtaine de dictionnaires de linguistique. Au début de ce développement, il existait une trentaine de traductions en arabe pour le mot «linguistique». Aujourd hui, il n y en a plus qu un, qualifié par l usage. L usage est fondamental pour fixer un terme, un concept. A l Organisation arabe pour la traduction, où Bassam Barake est responsable de la Commission linguistique, terminologies, l objectif est de diversifier à la fois les langues depuis lesquelles on traduit et les disciplines (Florian Coulmas, The Handbooks of Sociolinguistics, Danica Seleskovitch et Marianne Lederer, Interpréter pour traduire, Franck Neveu, Dictionnaire des sciences du langage), Jakobson, Benvéniste Pour les problématiques touchant la religion (notamment dans sa dimension politique), Olfa Lamloum a indiqué que la plupart des textes traduits le sont depuis l anglais ou le français, avec, pour l anglais, de jeunes chercheurs traduits en arabe, ce ui n est pas le cas pour les auteurs français (ce sont les plus reconnus que l on traduit : Burgat, Kepel, Roy Le livre de Kepel sur le Jihad a déjà été traduit et publié en arabe. En termes de production des savoirs, il existe une nouvelle génération de chercheurs, essentiellement égyptiens, écrivant en arabe. Mais ils ne sont pas traduits. Il faut une médiation reconnue (ou un médiateur) aux jeunes chercheurs écrivant en arabe, pour être traduits en français. Des livres importants sur le Hezbollah paraissent en arabe au Liban, mais rien de tout cela n est traduit. Par ailleurs, en ce qui concerne la sociologie des organisations, les mouvements sociaux, rien n est traduit vers l arabe, il n existe pas d ouvrage méthodologique en arabe sur ces questions, alors que cela pourrait être précieux. 1 Institut d aménagement et d urbanisme Ile-de-France, voir l étude sur le Liban : 10

11 III. La diffusion Ghislaine Glasson Deschaumes a brièvement présenté les enjeux de cette session. Pour les éditeurs: pourquoi publier des sciences humaines et sociales? Quel marché? Quelle perception par la critique? Quelle actualité par rapport à un champ de savoir (pour reprendre le terme employé par Mohamed Sghir Janjar)? Quel tirage (en moyenne)? Quelle réception par le public? Quels problèmes de censure? Quelle place des sciences humaines et sociales traduites dans les librairies? Pour les bibliothécaires : quelle visibilité des œuvres traduites dans le catalogue (signalement des titres originaux, des langues d origine, des noms des traducteurs, etc)? quelle présence réelle (intérêt des bibliothèques pour ce type d œuvres? politique d achat?) quelle formation des bibliothécaires par rapport à l achat et la diffusion d œuvres traduites? Michel Choueiri a présenté son point de vue en tant que libraire à Beyrouth. Sa librairie (librairie al-bourj) est trilingue. Mais les livres y sont classés thématiquement, et non par langues. En général, au Liban, les libraires sont à l aise dans au moins deux langues. En général, les lecteurs libanais préfèrent la langue d origine à la traduction. Pour traduire en arabe, l éditeur se pose nécessairement la question de savoir à qui il va vendre le livre, est-ce qu il va vendre dans les pays arabes. Ensuite, il y a toujours le passage de la censure, qui complique les choses. Les questions de diffusion ne les simplifient pas non plus. Les éditeurs arabes ne maîtrisent pas la diffusion, la distribution. Ils n informent pas les libraires à l avance sur leurs parutions, ils ne sont pas professionnels. Les libraires sont informés trois mois à l avance de la sortie d un livre en français ou en anglais, 6 mois après, de la sortie d un livre en arabe. Pour les traductions, les éditeurs comptent sur les financements extérieurs, car la traduction coûte cher. Ils ne prnnent pas d initiative. Les éditeurs publient pour les salons et le marché arabe, pas pour le Liban. Les Libanais attendent toujours les foires du livre pour acheter leurs livres. Il existe un besoin de professionnalisation des métiers du livre au Liban, d où le master créé par l USJ de formation aux métiers du livre. Les éditeurs et les libraires ne connaissent pas leurs métiers respectifs. C est dramatique. Elsa Zakhia a présenté son point de vue sur la place de la traduction dans les bibliothèques de recherche. [Son intervention ayant fait l objet d une note écrite, nous reproduisons intégralement celle-ci.] Dans les outils actuels des bibliothécaires (SIGB permettant de gérer un catalogue aux normes Marc21 ou Unimarc) il y a deux façons de faire des liens entre les versions traduites et les versions originales. - les titres : Dans les notices bibliographiques, il existe dans les champs marc des zones pour les lien avec autres versions : «Traduit de» et «A pour traduction» (blocs 4XX). 11

12 - les auteurs : Dans les notices autorités auteurs, on peut mettre les différentes formes de nom de l auteur (arabe et latine). Dans les notices bibliographiques, zone pour les traducteurs Ces champs sont facultatifs et chaque bibliothèque aura un niveau d exigence différent selon les ressources humaines, d une part, et le manuel de catalogage, lequel dépend du public de la bibliothèque. Le bibliothécaire est censé prendre les informations du livre (titre original notamment). Nous [bibliothèque de l IFPO] qui sommes une «petite bibliothèque de recherche», nous essaierons de faire l effort de trouver l information hors de l ouvrage, si besoin est. Mais ce ne sera pas le cas des bibliothèques universitaires ou des réseaux de bibliothèque. Aussi, si on avait une demande à faire aux éditeurs, ce serait de signaler le plus exactement possible les informations sur l édition originale (souvent on trouve des erreurs, ex. la traduction arabe de Saad-Ghorayeb السياسة والدين : حزب Cela éviterait aussi les trop nombreuses traductions pirates. On note aussi des difficultés concernant la traduction des thèses? On a vu une thèse de la Sorbonne, par exemple, jamais éditée en français, mais traduite et éditée en arabe. Retrouver ces liens est plus difficile car on passe par un champ de notes. Il faut aussi soulever le problème des ouvrages dont plusieurs éditions linguistiques paraissent ensemble sans que l on sache quelle est la langue d origine (cas assez fréquent au Liban). Elsa Zakhia a ensuite présenté les résultats de quelques prospections dans quelques catalogues de bibliothèques universitaires au Liban : À l AUB (American University of Beirut) : Si on fait une recherche sur CORM Georges, on ne trouve pas les livres en arabe. Si on fait une recherche sur قرم جورج on trouve les publications dans toutes les langues, avec pour les ouvrages traduits une note avec le titre original (sans les accents). lien dans un seul sens (notices autorités auteur). Mais si on fait une recherche sur TRABOULSI Fawwaz (prof à l AUB), on trouve tous ces livres (arabes et anglais), mais si on fait une recherche sur طرابلسي on.فواز ne trouve que les livres en arabe. Si on fait une recherche titre sur «Le Proche-Orient eclate» on tombe sur le livre en français et sur la version traduite en arabe. Il y a donc bien lien. Par contre si on fait «Le proche-orient éclaté» [avec accentuation] on ne trouve pas (défaut de catalogage). LAU (Lebaneses American University) Idem que pour l AUB sauf qu en plus : - Recherche par Corm Georges, on tombe aussi sur les versions en arabe (donc lien dans les 2 sens. Notices autorités auteur). - ça marche lorsqu on fait une recherche sur le titre accentué «Le proche-orient éclaté». Il y a lien entre titre original et titre traduit. Pas de version arabe des livres de Patrick Seale ou Fawwaz Traboulsi. USJ (Université Saint-Joseph) : Auteur=CORM Georges les seuls titres en français 12

13 Auteur جورج قرم: les seuls titres en arabe Il n a pas de versions traduites. Apparemment l USJ n achète pas les versions traduites. Pas de lien entre les formes auteurs. Par contre lien entre les formes auteur pour Ghassan Tuéni. Rien de Fawwaz Traboulsi. Si on cherche KHOURY Elias ouvrages dans les 2 langues. Si on cherche «La petite montagne» Indication de traduction, mais pas d indication de la version originale. En sommes, il n y a pas nécessairement de systématisme dans les liens entre les versions, il y a des efforts qui sont faits dans les cas importants pour chaque bibliothèque. Politiques d acquisition La Politique d acquisition des ouvrages traduits dépend de : - la mission de chaque bibliothèque (recherche, gd public) ; - et de son public et de ses compétences linguistiques. - De son budget et surface de stockage Elle devrait figurer dans la charte documentaire, mais rares sont les bibliothèques qui communiquent leur charte. En ce qui concerne la bibliothèque de l IFPO, on donne la priorité aux versions originales, car notre public est censé être parfaitement trilingue. Or en pratique, mis à part quelques chercheurs chevronnés en langue arabe, le reste des chercheurs préfère les versions françaises et anglaises, même s il s agit de traduction de l arabe. Quant aux traductions arabes de versions françaises ou anglaises, nous n en faisons l acquisition que lorsque la version arabe contient une introduction ou une véritable mise à jour augmentée par rapport à la version originale (et cette information on l a en général par les chercheurs eux-mêmes.). Idéalement, on devrait acheter les traductions arabes (ex. cas d un chercheur qui travaillerait sur la pensée d auteurs libanais arabophones). Donc, si la version originale est en arabe, on achète l arabe (en sachant qu elle ne sera peutêtre pas très consultée, mais par conscience professionnelle, on met à disposition l œuvre originale). On achète la traduction quand elle sort (français de préférence à l anglais) Si la version originale est en français ou en anglais, on achète la version originale, mais on n achète pas la traduction arabe (sauf cas exceptionnel, voire en fin d année si le budget le permet). Si les deux versions paraissent en même temps sans que l on sache quelle est la version d origine (publications locales en général), on fait au cas par cas. Pour l USJ-FLSH (infos prises au téléphone) : 13

14 Pour les romans, la bibliothèque essaie d acquérir systématiquement les versions dans les 2 langues (traduction dans les 2 sens) ; pour le reste, pas d acquisition de version arabe des essais traduits du français. OIB (infos prises au téléphone) : Évitent les traductions, sauf exception pour certains essais arabes traduits en anglais. Dans la foulée de l intervention de Elsa Zakhia, Jamel Chehayed rêve d une bibliothèque pour les traducteurs, avec chaque livre dans sa version originale et toutes ses versions traduites. Toutes les traductions de Paul et Virginie, etc Les catalogues en ligne ne résolvent pas la question de l accessibilité Pourquoi ne pas numériser tout cela? Farès Sassine, éditeur, convient du fait qu il y a, en général, peu d effort de traduction dans les sciences humaines et sociales, si ce n est sur des livres qui marchent bien au Liban, comme les livres sur l histoire (Dominique Chevalier,etc). Ghassam Salame est traduit en arabe, c est un best seller. On vend bien les livres d histoire ou d actualité libanaise. Jamel Chehayed, précise les conditions de l édition en Syrie. La censure continue d œuvrer en Syrie. Plusieurs instances oeuvrent à la censure : l administration, l union des écrivains, les lecteurs secrets. Un éditeur qui craint la censure fait publier son livre au Liban. Il faut deux types d autorisation : Autorisation à la publication ; autorisation à la diffusion. Mais la diffusion des livres de Beyrouth à Damas doit également faire l objet d un visa. Mais les livres publiés à Beyrouth entrent clandestinement lv. Les traducteurs Ghislaine Glasson Deschaumes a rappelé les grands enjeux de la réflexion sur les traducteurs. Tout d abord, depuis le lancement de l état des lieux, on se rend compte que partout se pose la question du statut des traducteurs, ou plutôt de son absence de statut. Il y a une constante d Alger à Istanbul, de la Grèce à l Egypte. Parallèlement aux questions de reconnaissance et de rémunération se pose plus généralement la question des conditions de travail par les éditeurs, les organismes aidant à la traduction, etc. La question de la censure semble également devoir être posé censure officielle, mais aussi mécanismes de l autocensure, auquel le traducteur, travaillant seul, peu soutenu, est souvent exposé. Il arrive aussi que les traducteurs aient à ce point intériorisé la censure qu ils se livrent euxmêmes à une censure sur le texte traduit. Qu en est-il aujourd hui de ces questions, pour les sciences humaines et sociales, et au Proche-Orient? La question de la formation spécifique des traducteurs en shs semble également devoir être posée, sans aucun doute avec le souci non pas d opposer les points de vue, mais de dégager des visions communes, voire d imaginer des projets communs. 14

15 Bassam Barake a introduit les problèmes touchant à la formation et au statut des traducteurs, non sans avoir mentionné l existence persistante d une pratique du «nègre», le traducteur «officiel» qui fait travailler un nègre dont le nom n apparaît pas. La question de la formation se pose à l évidence. L expérience de l OAT comme de beaucoup de maisons d édition est que ce sont les spécialistes des disciplines qui sont les mieux placés pour traduire dans cette discipline. Cela n est pas contradictoire avec une formation à la traduction, mais il faut d abord être formé dans la discipline puis se former à la traduction. L Union des traducteurs arabes, dont Bassam Baraké est secrétaire général, propose des formations à la traduction spécialisée. On traduit un ou deux livres ensemble, dans le cadre de stages professionnels. En ce qui concerne le statut des traducteurs, force est de constater que les traducteurs ne sont pas unis dans un corps professionnel tel qu ils pourraient défendre ensemble leurs intérêts. Au Liban existe un syndicat des traducteurs, et un syndicat des traducteurs assermentés. Nous poussons à la création de syndicats ou d associations de traducteurs dans les pays arabes. D ailleurs, on peut se demander si la traduction est réellement un métier Un traducteur ne peut vivre de son métier au Liban. Il existe, sur le plan des rémunérations, des décalages incroyables. Un traducteur peut être payé entre 2$ et 20$ la page (15$ à l OAT, pour le format français de page). On l a dit beaucoup dans la discussion, les outils de travail sont manquants. Les pratiques de recours à l auteur ne sont pas systématiques, alors même qu elles sont précieuses. Enfin, en ce qui concerne l autocensure, on ne peut nier qu elle existe. Elle touche des questions comme Israël, mais aussi tout ce qui touche le prophète, le livre saint. Il faut penser aux lecteurs, et faire en sorte qu il ne soit pas choqué. Un débat vif sur l autocensure du traducteur s est ensuivi, entre les tenants de l édulcoration du texte au bénéfice du lecteur, et les tenants d un strict respect du texte original. Pour Ghanem Hana, il arrive bien évidemment que l on ait conscience des difficultés que la traduction de tel ou tel passage de Kant ou d un autre causera pour le lecteur. Dans ce cas là, la seule possibilité pour le traducteur n est pas de modifier le texte, mais d indiquer dans une note le contexte historique du propos susceptible de faire problème, voir le sens du mot dans le contexte. Pour Jamel Chehayed, cependant, il faut veiller à l emploi de certains mots. Modification n est pas autocensure. Il arrive que la traduction de certains mots soit trop connotée et qu il faille les modifier légèrement. Pour Nadine Meouchy, le traducteur doit s adapter parfois à son lecteur et au contexte de publication et, sans censurer le texte, en adapter la transmission en arabe. Ghanem Hana s oppose à cette vision, au nom de la fidélité due par le traducteur à l original. Bassam Barake invoque le lecteur et la nécessité de lui faciliter l accès au texte, l essentiel étant pour lui, in fine, l appropriation par un lecteur, un groupe de lecteurs, la société, de l œuvre traduite. Mais cette vision soulève, pour Rami Daher, la question de savoir pour qui l on traduit : les chercheurs? le public général? Cet élément doit être davantage débattu. Pour Jamel Chehayed, le lecteur arabe n est pas mineur, il doit être considéré comme un lecteur adulte. Sortant de ce débat, Georges Zainati a conclu sur la nécessité d encourager, dans la production des travaux des étudiants, un mémoire parallele à la thèse ou au master en shs, qui serait la traduction d un chapitre ou d un livre, comme cela était le cas avant. 15

16 En outre, il a souligné à quel point il n existe aucun lien entre le traducteur et l avenir du livre qu il vient de traduire. Il n existe pas d article critique sur les ouvrages traduits, le lecteur arabe existe, mais on ne fait rien pour attirer son attention. Dès lors, une des questions qu il faut se poser, selon Rami Daher, est celle de l avenir de la culture écrite. Comment promouvoir à nouveau la culture écrite? C est un immense défit, qui va de pair avec la nécessité d élever les standards pour les sciences sociales dans le monde arabe. Puisque nous sommes ici dans le cadre d un projet euro-méditerranéen, le projet «Traduire en Méditerranée», nous pouvons signaler le sévère déficit de production et publications sur l Euromed et les nouvelles formes de coopération. C est vraiment une question de dialogue, avant d être une question de financement. Pour Hassan Abbas, les questions touchant la traduction, la circulation virtuelle des textes, etc. ne doivent pas faire oublier l importance de la mobilité des chercheurs, des artistes, des intellectuels. Or les politiques de visa vers l Europe d une part, les difficultés de circuler dans la région, d autre part, rendent les échanges très compliqués. Il serait fondamental de développer des séjours scientifiques pour les traducteurs, chercheurs, etc. Dans les autres propositions lancées en fin de réunion, Mousbah Rajab insiste sur le besoin d une autorité intellectuelle et scientifique qui pourrait valider les équivalences terminologiques. Mais, pour Farès Sassine, la traduction ne sera jamais valable tant qu on n aura pas un dictionnaire arabe-arabe, comme les Arabes l avaient fait au XIIIème siècle. Aujourd hui, pour l éditeur, on lit sans cesse de la langue traduite. Si on lit les journaux, on lit de la langue traduite, si on lit des poètes d aujourd hui, c est comme si on lisait des poètes traduits ; on a un arabe de basse qualité, un arabe de traduction. Il faut avoir un e terminologie unifiée, et pas seulement sur Kant et Spinoza. Il manque aussi un débat autour des traductions, un travail critique. Pour chaque traduction nouvelle d œuvres déjà traduites, il faut exposer les termes employés, expliquer les choix en regard des versions antérieures, bref, faire un travail critique! Ghanem Hana, après avoir souligné l intérêt qu il y aurait à traduire Alexis Philonenko et son Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur, insiste sur la nécessité de traduire les livres écrits par des Arabes sur la Palestine et la question palestinienne. Toutes les connaissances qui circulent viennent des auteurs israéliens ou pro-israéliens. Nadine Meouchy se demande quel sens cela a de traduire si la formation dans les universités ne suit pas. Quelle est l utilité, sur un terrain comme la Syrie, de traduire beaucoup s il n y a pas de politique de formation? Dans la foulée, Lotfi Nia suggère de procéder comme le fait le Centre international de poésie de Marseille, c est-à-dire de procéder sur le mode d un échange entre chercheurs et traducteurs d un pays et de l autre (poètes/traducteurs, pour le CIPM). Il insiste également sur la nécessité de développer des lexiques communs, utilisables pour les traducteurs. Randa Baas pense qu il est important et utile que les traducteurs publient leur lexique en annexe de l ouvrage qu ils ont traduit. Elle insiste aussi sur la nécessité de clarifier le lien 16

17 entre le traducteur et le relecteur. Le relecteur doit proposer des changements, mais il ne doit pas les imposer. Il faut construire un échange, dans le processus de révision. Martine Gillet suggère de ne penser à mettre en place un processus de légitimation des bonnes traductions. Jamel Chehayed, saluant le caractère fructueux de cette journée, a insisté sur l importance de valoriser les auteurs, les écrivains, et pas seulement les traducteurs. Il a également insisté sur l importance d une valorisation collective des bonnes traductions (processus de légitimation) En conclusion de la journée, Ghislaine Glasson Deschaumes souligne que cet état des lieux va être un état des lieux des différences, de l hétérogénéité des situations, mais qu il ne faut jamais perdre de vue la compréhension des tendances lourdes, à partir desquelles on pourrait imaginer des efforts collectifs, conçus dans l esprit de réciprocité, et non du «sens unique». L idée c est aussi qu à un certain moment, dans cette optique de réciprocité, on puisse imaginer des processus de formation, notamment des traducteurs, qui permettent d allier plusieurs langues autour d un concept commun. C est moins une formation linguistique qu une mise à jour, dans la discipline elle-même. Les sciences évoluent et un traducteur qui traduit depuis 10 ans l histoire ou la sociologie a peut-être besoin, à un moment donné, d une remise en contexte. Cela n exclut pas la formation méthodologique à la traduction, elle aussi importante. De la discussion sur l édition, la diffusion, elle note qu il importe de réfléchir de manière méthodique, sous forme de corpus, ce qui n est pas traduit, tous les manques, tous les blancs (ex : absence ou faible présence du contemporain). Elle relève en outre un problème qui touche à la structuration des métiers du livre, en tous cas au Liban. On voit que, d un certain point de vue, la tendance générale à privilégier les foires du livre plutôt que les autres modes de diffusion peut avoir un effet plus déstructurant que structurant. Il existe également une nécessité, pour les éditeurs et les libraires, de travailler davantage ensemble. Les œuvres traduites souffrent aussi de l absence d une chaîne cohérente des métiers du livre y compris jusqu à la lecture critique dans les médias. Une nouvelle fois, la réflexion sur le rôle des bibliothèques dans la valorisation et la diffusion des œuvres traduites se révèle beaucoup plus complexe qu il n y paraît de premier abord. Se posent la question des politiques d achat et de constitution de fonds dans les bibliothèques, mais aussi de manque de cohérence dans les catalogues et dans les bases de données et, enfin, de la présence même d auteurs étrangers dans les bibliothèques. En ce qui concerne les traducteurs enfin, il ne faut pas seulement se demander quel type de structuration serait nécessaire pour renforcer le statut, la visibilité, l autorité du traducteur, mais se demander aussi quelle déontologie doit les guider. On voit qu il n y a pas de vision commune concernant ce dernier point. C est un débat à peine amorcé mais c est un débat très concret, lié à des réalités, des textes, des contextes, des moments de l actualité. Constant que la réunion n a pas permis, faute de temps, d avancer sur la formation des traducteurs et du lien entre recherche et traduction, elle rappelle pour mémoire que Transeuropéennes a cette idée (en partenariat avec d autres membres du réseau «Traduire en Méditerranée») de voir si, sur les SHS, un travail collectif réunissant des traducteurschercheurs ou des traducteurs-praticiens qui pourrait contribuer à une production collective de savoirs non pas de dictionnaires mais plutôt de notes de traduction. Enfin, nous le savons, les sciences humaines et sociales sont concernées par les enjeux de la lecture 17

18 publique et par ceux de l espace public, en général. Cette dimension doit être intégrée à nos travaux. Pour conclure, Elisabeth Longuenesse a souhaité revenir sur ce qu a dit Rami Daher à propos de l «état de la culture». L état des lieux que nous aurons d ici l automne demandera à être compris de manière plus globale : il faut avoir à l esprit le problème de l état de la culture. Ce n est pas seulement une question d oral et d écrit, c est autour de la question des types de savoirs, etc. Aujourd hui dans le monde arabe, il y a une survalorisation de ce qui est gestion, finances, etc. Il y a 15 ou 20 ans c était une survalorisation des études scientifiques. Cela veut dire qu il y a une dévalorisation - encore plus que chez nous de tout ce qui est SHS. A notre niveau, nous n y pouvons sans doute pas grand-chose mais c est un élément de contexte essentiel. La question des conflits dans la région et de la nature des régimes politiques ne doit pas être oubliée.. En ce qui concerne la question «Qui sont les traducteurs?», elle s est demandé si les bons traducteurs viennent toujours de la discipline traduite. Il peut y avoir des traducteurs amateurs, mais qui se sont formés, des scientifiques de formation qui se dirigent vers d autres disciplines, comme la sociologie. Le paysage est plus complexe que ce qu on peut imaginer à priori. Enfin, il faut souligner la question centrale de la circulation des gens. Peut-être que nous, Européens, aurions quelque chose à dire. On a des étudiants qui demandent un visa qui leur est refusé, alors qu ils doivent aller voir leur directeur de thèse en France. Cette question doit aussi être dans nos préoccupations. Les deux organisatrices ont donné rendez-vous à tous les participants, ainsi qu à ceux qui n ont pu être présents, pour une autre journée d étude qui aurait lieu à Amman, en Jordanie, pour permettre notamment un travail avec les autres collègues jordaniens et les collègues palestiniens, sans doute en septembre Paris/Beyrouth 12 mai

19 Participants Ahmad Beydoun, historien, Université Libanaise Arnaud Chabrol, arabisant et sociologue, Ifpo/Iremam (Aix en Provence) Bassam Baraké, linguistique, traduction, Université Libanaise (Tripoli), Union des Traducteurs Arabes, Candice Raymond, historienne, Ifpo Carla Eddé, histoire, Université Saint-Joseph Elisabeth Longuenesse, sociologue, Ifpo Elsa Zakhia, bibliothécaire, Ifpo Farès Sassine, éditeur, Dar An Nahar, Beyrouth Franck Mermier, anthropologue, CNRS, Paris George Kattoura. Philosophe, Université Libanaise Georges Zainaty, philosophe, traducteur (français), Université Libanaise Ghanem Hana, philosophe et sociologue, traducteur (allemand), Université de Damas, Ghislaine Glasson Deschaumes, Transeuropéennes Hassan Abbas, professeur d arabe, essayiste, Ifpo Damas Henri Awaiss, professeur de traduction, directeur de l ETIB, Université Saint-Joseph Jamal Chehayyed, spécialiste de littérature comparée, traducteur (vers le français) et professeur d arabe, Ifpo Lotfi Nia, traducteur (arabe français) Marlène Nasr, sociologue, Université Libanaise Martine Gillet, Bureau du Livre, Services culturels de l Ambassade de France à Beyrouth Michel Choueiri, librairie al-burj, Beyrouth Mousbah Rajab, urbaniste, Université Libanaise Nadine Meouchy, historienne, responsable des Presses de l Ifpo Olfa Lamloum, politologue, Ifpo, Beyrouth 19

20 Rami Daher, urbaniste, Amman Randa Baas, traductrice (français), Damas Stefan Leder, philosophe, islamologue, Orient Institut Beirut Taher Labib, sociologue, traducteur, Organisation Arabe de la Traduction Thomas Schefler, historien, politologue, Orient Institut, Beirut Invités n ayant pas pu venir François Burgat, IFPO, Damas Fawaz Trabulsi, historien, Lebanese American University Hayssam Kotob, Union des traducteurs arabes Hazem Saghiyé, journaliste, al-hayat Irène Labeyrie, architecte, Université du Qalamoun (Syrie) Maher Charif, historien, traducteur, Ifpo Manal Nahhas, journaliste, traductrice, al Hayat Maroon Ni'ma, éditeur, Librairie orientale Mona Harb, urbaniste, American University Beyrouth (AUB) Mohamed Sghir Janjar, Fondation du Roi Abdul-Aziz, Casablanca Moussa Wehbé, philosophie, Université Libanaise Nabil Zouheiri, linguiste, traducteur (français) Nader Srage, linguiste, traducteur Richard Jacquemond, IREMAM/MMSH, Aix-en-Provence Sari Hanafi, sociologue, AUB, Revue Idâfât 20

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