Dans l avenir Docteur Marie-Estelle LECCIA-MERLENGHI Médecin coordonnateur Arlin Corse Journée régionale du 15 octobre Ajaccio
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1 Gestion d une épidémie Dans l avenir Docteur Marie-Estelle LECCIA-MERLENGHI Médecin coordonnateur Arlin Corse Journée régionale du 15 octobre Ajaccio
2 Que faire? 1- Eviter de sélectionner des BHRe : agir sur les antibiotiques 2- Eviter d importer des BHRe : sensibiliser sur les bonnes pratiques d hygiène 3- Traiter et maitriser l épidémie 4- La réalité de terrain
3 BACTERIES MULTI- RESISTANTES Épidémiologie «classique» des BMR hospitalières Pression de colonisation = transmission croisée manu portée SARM et ERV Emergence de la résistance à l échelon collectif, jamais individuelle (SASM à SARM, ESV à ERV) +/- Entérobactéries BLSE, A baumannii Pression de sélection antibiotique = émergence de la résistance sous traitement Entérobactéries Case déréprimées P. aeruginosa Emergence de la résistance à l échelon individuel, rarement visible à l échelon collectif
4 BACTERIES HAUTEMENT RESISTANTES émergentes RESISTANTES émergentes Bactéries commensales du tube digestif, résistantes à de nombreux antibiotiques avec des mécanismes de résistance transférables entre bactéries Emergence sporadique ou épidémie limitée ERG (entérococcus faecium résistants aux glycopeptides) EPC (entérobacteries productrices d une carbapénémase) Evolution rapide de la résistance aux carbapénèmes ( k. pneumoniae) en Italie ( 2009: 1.3% :26.7%) au Pakistan, en Inde
5 1 - Pourquoi agir sur les antibiotiques? Tous les antibiotiques sélectionnent : Exposition de toute la flore Il n y a pas d antibiothérapie «sans risque» Facteurs favorisants Quantité d ATB (nombre et durée) ++++ Nature de l antibiotique ++ Modalités d utilisation ++ Réduire la consommation, réduit la résistance
6 Contexte BACTERIES EMERGENTES = pas encore bien installées => Il faut que cette situation ne s aggrave pas => Risque de dissémination dans la communauté
7 Episodes à entérobact robactéries ries productrices de carbapénémases signalés s en France de
8 Comment agir sur les antibiotiques? Cibler les molécules les plus à risques, mais ne pas faire n importe quoi avec les autres Prescription limitée : Céphalosporine, Fluoroquinolones, Augmentin, Dispensation contrôlée : Carbapénèmes, Colistine, Aminosides,.
9 2 -Les bonnes pratiques d hygiène les précautions «standard» Tous patients (quelque soit le statut infectieux) Tous soins Tous soignants SECURITE Patients, soignants, collectivité
10 7 points 1- Hygiène des mains 2- Port de gants 3- Masques, surblouses, tabliers,lunettes 4- Gestion du matériel 5- Gestion des surfaces souillées 6- Transport des prélèvements, linges, matériels souillés 7- Contact sang ou liquide biologique INDISPENSABLES ET POSSIBLES Concept toujours sous estimé
11 les précautions complémentaires les précautions complémentaires Contacts : Chambre individuelle Signalisation pour les soignants Soins personnalisés et regroupés Petit matériel dédié dans la chambre Renforcement maitrise de l environnement
12 3- Pouvoir traiter et maitriser UFIR EOHH CCLIN ARLIN ARS INVS CIRE
13 EFFICACITE = RAPIDITE partenariat Cellule de crise, plan de maitrise des épidémies (local et régional) Listing, cohorting Evaluation régulière, suivi des priorités
14 4- La réalité de terrain 4- La réalité de terrain Définir sans délai le risque patient : faible, moyen, élevé: listing Présence de l EOHH dans le service +++ Suivre les actions, leurs mises en œuvre, les problématiques émergentes Information régulière des professionnelles et des usagers correction des erreurs pour une amélioration de la gestion du risque infectieux Gestion des tensions et du burn-out des soignants Réorganisations complète des soins, du service et prévoir les «dommages collatéraux» (cohorting) C est un hôpital entier qui lutte contre cette «l invasion»
15 CONCLUSION : mieux vaut prévenir.. Partenariat de travail : biologiste, hygiéniste, infectiologue, pharmacien, médecin, IDE, AS, ASQ, direction, économat, Organiser des formations, informations récurrentes Trouver le bon équilibre dans la gestion des ATB Moins de C3G et FQ = moins de BLSE Moins de Carbapenèmes = moins de Carbapénèmases Pas d association si monothérapie suffit Diminuer les durées Adapter : posologie, administration, antibiogramme.
16 Conclusion Prendre les EPC au sérieux avec un isolement strict Cela fonctionne pour les ERG, cela devrait fonctionner pour les EPC
17 MERCI DE VOTRE ATTENTION
Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen
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