Directives en matières de préventions des infections nosocomiales.

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1 Directives en matières de préventions des infections nosocomiales. MINISTERE DE LA SANTE REPUBLIQUE DU MALI * * * * * Un Peuple- Un But- Une Foi SECRETARIAT GENERAL * * * * * * * * * * DIRECTION NATIONALE DE LA SANTE * * * * * Projet Multisectoriel de Lutte Contre le Sida

2 SOMMAIRE PREFACE... ii INTRODUCTION :... 1 A. DEFINITIONS DE TERMES... 2 B. LES MESURES DE PREVENTION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES... 3 I. Les mesures individuelles... 3 II. Mesures collectives... 8 ANNEXES TABLEAU 1 : TECHNIQUE DE LAVAGE DES MAINS TABLEAU 2 : LISTE DE FORMULES POUR LA CONVERSION TABLEAU 3 : METHODES DE DECONTAMINATION i

3 PREFACE Bien que des efforts importants ont été déployés dans le cadre de l amélioration des conditions d hygiène et de salubrités dans nos structures sanitaires, il reste encore des défis à relever. Ainsi dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS) et du PRODESS la Direction Nationale de la Santé a entrepris une série d actions s inscrivant dans le cadre de l hygiène hospitalière et de la prévention des infections en milieu de soins à savoir : Etudes (02) sur la gestion des déchets biomédicaux Etude sur l hygiène hospitalière Elaboration de Plan de gestion des déchets biomédicaux Mise en place de dispositifs de gestion des déchets biomédicaux des structures de santé (incinérateurs, matériels de collecte des déchets biomédicaux, formation des intervenants, supervision, ) Elaboration d un plan sur l hygiène hospitalière Bien qu un certain nombre d activités soit mis en œuvre dans le domaine de l hygiène hospitalière, force est de reconnaître que les conditions d hygiène dans nos structures sanitaires n excluent pas le risque de transmission d infections. Cette situation résulte en grande partie entre autres : de la présence et circulation d un nombre important de microorganisme sur un petit espace; une population susceptible de faire la maladie (affaiblissement des défenses naturelles surtout des malades) un nombre de plus en plus croissant d actes invasifs; une absence ou faiblesse du dispositif de prévention des infections les comportements à risque aussi bien des patients et leurs accompagnants que ceux du personnel de santé faibles ressources allouées à la résolution des problèmes d hygiène et de salubrité dans les structures de soins. et qu il faut absolument minimiser afin de limiter les conséquences socioéconomiques de ce type d infections invalidantes voire mortelles. Dans le souci d une prévention durable et efficace des infections nosocomiales, la Direction Nationale de la Santé à travers sa Division Hygiène Publique et Salubrité avec le soutien du Projet Multisectoriel de Lutte contre le SIDA et l appui technique de l OMS a élaboré des Directives en matière de prévention des infections nosocomiales. ii

4 INTRODUCTION Bien que les infections nosocomiales soient peu connues du public, elles constituent selon l OMS l une des principales causes de morbidité et de mortalité chez les patients hospitalisés avec ses conséquences socio-économiques. Ainsi dans le cadre de la prévention desdites infections, la Direction nationale de la Santé avec le concours du Projet Multisectoriel de Lutte contre le SIDA et l appui de l OMS a élaboré des directives à l intention du personnel des établissements de santé. Ces directives donnent des instructions pratiques qui portent essentiellement sur : i) les mesures individuelles (le lavage des mains, le port de gants, de blouses, bottes et de lunettes, etc...) ; ii) les mesures collectives: le traitement du matériel et de l équipement servant aux soins des patients (la décontamination, le nettoyage, la désinfection et la stérilisation) ; le nettoyage et l entretien des locaux, de la lingerie et de la literie; la gestion des déchets. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 1

5 A. DEFINITIONS DE TERMES Infection nosocomiale : Une infection est dite nosocomiale si elle apparaît au cours ou à la suite d une hospitalisation et si elle était absente à l admission à l hôpital ou au centre de santé. Lorsque la situation précise à l admission n est pas connue, un délai d au moins 48 Heures après l admission (ou un délai supérieur à la période d incubation lorsque celle-ci est connue) est communément accepté pour distinguer une infection d acquisition nosocomiale d une infection communautaire. Pour les infections du site opératoire, on considère comme nosocomiales les infections survenues dans les 30 jours suivants l intervention, ou, s il y a mise d implant ou d une prothèse, dans l année qui suit l intervention. Les principaux types d infections liées aux sites sont : o urinaire o pulmonaire o sanguine o opératoire o cathéter Décontamination : C est le procédé qui rend les objets moins dangereux à manipuler par le personnel, notamment le personnel d entretien avant le nettoyage. Ces objets comprennent les surfaces importantes (par exemple table d examen gynécologique ou table d opération), les instruments chirurgicaux, le linge et les gants contaminés par du sang ou d autres liquides organiques pendant ou après les interventions. Nettoyage : C est l opération qui consiste à enlever physiquement tout le sang, les liquides organiques ou tout autre corps étranger visible à l œil nu, comme la poussière ou la saleté, présents sur la peau ou sur des objets inanimés. Désinfection : C est l opération qui permet d éliminer en grande partie mais pas en totalité les microorganismes vecteurs de maladies. Une désinfection de haut niveau (DHN) par ébullition ou par produits chimiques élimine tous les micro-organismes, à l exception de certaines endospores bactériennes. Stérilisation : C est le procédé qui élimine complètement tous les micro-organismes (bactéries, virus, champignons et parasites) y compris les endospores bactériennes qui se trouvent sur les objets inanimés. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 2

6 B. LES MESURES DE PREVENTION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES I. Les mesures individuelles 1.1. Lavage des mains : Le lavage des mains est la mesure la plus importante pour la prévention des infections. Pour un bon lavage des mains, il faut utiliser une quantité suffisante de savon, frotter les mains ensemble pour créer une friction et les rincer sous l eau courante. L action mécanique du lavage, du rinçage et du séchage permet d éliminer la plupart des bactéries transitoires qui sont présentes sur la peau. L efficacité du lavage des mains dépend essentiellement de sa durée et de la technique employée. Il existe trois méthodes de lavage des mains : le lavage simple le lavage hygiénique ou antiseptique le lavage chirurgical a) Le lavage courant des mains : Retirer les bijoux, ne pas porter de vernis à ongles ni d ongles artificiels Bien mouiller les mains. Se savonner les mains avec un savon ordinaire (antiseptique n est pas nécessaire.) Frotter vigoureusement toutes les zones des mains et des doigts pendant 20 secondes, en faisant particulièrement attention aux ongles et entre les doigts. Rincer soigneusement les mains avec de l eau propre. Sécher les mains avec un papier absorbant ou une serviette individuelle propre et sèche ou sécher à l air. Suspendre la serviette Utiliser une serviette en papier pour fermer le robinet s il n y a pas de système de pédale de commande ou de commande automatique. Le lavage courant des mains est obligatoire dans les circonstances suivantes : 1. à la prise de service 2. avant de manipuler des matériels propres 3. avant de préparer, de manipuler, de servir ou de manger des aliments et avant de nourrir un patient ; 4. entre deux malades 5. lorsque les mains sont visiblement souillées 6. après avoir été aux toilettes ou s être mouché ; 7. après avoir retiré les gants. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 3

7 b. Lavage antiseptique des mains : Solution à base d alcool pour le lavage antiseptique : Ajouter de la glycérine ou du sorbitol à l alcool (2 ml dans 100 ml de solution d alcool éthylique ou isopropylique à 70 ). Employer 5 ml par application et continuer à frotter la solution sur les mains jusqu à ce qu elles soient sèches (15-30 secondes). Elle constitue une alternative valable : o en situation d urgence, o entre deux patients, o là ou le lavage des mains n est pas possible. c) Le lavage chirurgical : Aussi appelé la désinfection chirurgicale des mains, il comprend : o la préparation o le lavage et la désinfection des mains o le séchage des mains Préparation : Retirer les bijoux et les montres avant de se laver les mains afin de déloger les microorganismes. Les ongles doivent être courts et lisses. Lavage et désinfection des mains Il existe 2 techniques de lavage chirurgical des mains : le lavage avec un savon désinfectant et la friction avec un désinfectant alcoolique (ex : 2 ml de glycérine ml d alcool à 7O ) Les deux types de lavage chirurgical des mains : Le lavage chirurgical des mains avec un savon désinfectant Lors du lavage chirurgical des mains avec un savon désinfectant, les temps de contact sont déterminés en fonction du produit utilisé. Il s effectue en 2 temps : 1 er temps : mouiller les mains et les avant-bras jusqu au coud. Actionner les à cet effet le levier au moyen du coud et régler l eau pour obtenir un débit et une température modérée ; frotter les mains et les avant-bras avec du savon désinfectant durant le temps prévu sans ajouter d eau. Veiller à laver toutes les parties des mains ; utiliser une brosse douce pour les ongles et les espaces interdigitaux, brosser les ongles soigneusement ; rincer abondamment les mains et les avant-bras en veillant à ce que les mains restent plus haut que les coudes, afin d éviter que l eau de rinçage ne reflue sur les mains. 2 ème temps : prendre à nouveau le même savon et frotter les mains et les avant-bras avec durant le temps prévu sans ajouter d eau. Veiller à laver toutes les parties des mains rincer abondamment les mains et les avant-bras de la même manière que précédemment. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 4

8 Le lavage chirurgical des mains avec une solution alcoolique On se lave soigneusement les mains selon la méthode de lavage des mains, suivi du séchage. On procède ensuite à une friction avec une quantité (suffisante) de désinfectant alcoolique telle que les mains et avant bras soient abondamment couverts. N.B : Lors des interventions successives, la préparation et la première partie de lavage (1er temps) n ont pas lieu chaque fois. La deuxième partie par contre est nécessaire. Le lavage chirurgical des mains est exigé dans les circonstances suivantes : avant toute intervention chirurgicale avant un accouchement avant de pratiquer des techniques invasives telles que la mise en place de cathéters veineux profonds, prélèvements de biopsie. N.B : les mains une fois lavées ne doivent toucher à quelque objet que ce soit avant le port des gants stériles. Après le port des gants stériles seuls les objets et instruments stériles peuvent être touchés Lavage des zones d intervention Point d injection : o Passer un premier tampon imbibé d alcool à 70 sur une grande zone. o Passer un second au point d injection. o Eviter de repasser au niveau des endroits déjà nettoyés. Point d intervention : o Couper les poils à ras, éviter de raser. o Passer 2 à 3 fois un tampon imbibé de polyvidone iodée de façon excentrique pour être sûr que les saletés sont enlevées Port des barrières Port de Gants : Le port de gants est une mesure complémentaire au lavage des mains qu il ne peut en aucun cas remplacer. Les gants servent à : créer une barrière supplémentaire entre les mains du personnel soignant et le sang, les liquides organiques, les excrétions, les sécrétions et les muqueuses ; réduire les risques de transfert de micro-organismes de patients infectés aux soignants et d un patient à l autre par les mains des soignants. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 5

9 Le port des gants est indispensable dans les situations suivantes : Il faut porter des gants propres non stériles : o lorsqu on prévoit une exposition à du sang et à des liquides organiques capables de transmettre des infections, o lorsqu on prévoit une exposition à des matières susceptibles d être infectieuses (p.ex. le pus, les selles, les sécrétions respiratoires et les exsudats des lésions cutanées), o lorsque la peau des mains du soignant n est pas intacte ; Il faut porter des gants stériles pour toute intervention dans laquelle la main ou l instrument utilisé pénètre dans une cavité corporelle ou un tissu stérile ; Il faut changer de gants : o lorsqu on passe d un malade à un autre, o si l on soupçonne une fuite ou si le gant se déchire o entre les soins donnés à un même patient, après avoir été en contact avec des matières susceptibles de contenir des concentrations élevées de microorganismes (p.ex. après avoir manipulé une sonde urinaire à demeure et avant d aspirer les sécrétions à l aide d une sonde endotrachéale). Ne faut pas laver ni réutiliser des gants à usage unique. Technique du port et retrait des gants Port des gants stériles : enfiler Retrait des gants : plonger les mains gantées dans la solution de décontamination procéder au retrait doucement afin d éviter la contamination tourner à l envers jeter à la poubelle se laver les mains NOTA BENE : Des gants de ménage sont recommandés pour l entretien ménager, le nettoyage des instruments et la décontamination. Utiliser la bonne taille de gants. Changer de gants périodiquement lors des longues procédures. Couper les ongles à ras. Enfiler les gants sur les manches des blouses pour protéger les poignets du prestataire. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 6

10 Port d autres barrières de protection : Comme les gants ces autres moyens de protection jouent un rôle de barrières : Le bonnet permet de prévenir la contamination du patient et les instruments. Il faut : Porter systématiquement le bonnet avant d entrer dans la salle d opération (personnel de santé et patient) et toute autre zone sensible Couvrir tous les cheveux. Les lunettes : Préviennent la contamination par les éclaboussures provenant du patient et des instruments souillés. Elles doivent être larges. Les bavettes : Préviennent la contamination du praticien par les éclaboussures provenant du patient et celle du patient par les secrétions venant de la bouche du praticien. Il faut : Porter les bavettes devant tout risque de transmission par voie aérienne ou de gouttelettes de Pflüge. Couvrir le nez et la bouche avec les bavettes. Changer les bavettes toutes les 15 min (résultats Etude UE). Les blouses : Il faut : Porter la blouse avant d entrer en contact avec les patients et les liquides organiques Enlever la blouse en quittant le lieu de travail et lors des repas même s il a lieu au service. N.B : Les tenues de ville (chemise, boubous, pagnes, chaussures, foulards /écharpes) doivent restés dans les armoires. Les blouses doivent être correctes (propres, non déchirées, bien boutonnées, boutons complets). L accès du bloc opératoire est subordonné au port de la tenue adéquate (personnel et malade). Le tablier permet de prévenir la contamination du praticien par les produits biologiques du patient. Il faut : Porter dans les cas de risques hémorragiques importants (ex : accouchement). Couvrir tout le tronc et les cuisses. Il doit être imperméable et tenu propre. Les bottes et couvre chaussures : Ils permettent de : Eviter d importer les germes dans les salles d opération et d accouchement Eviter les souillures par les liquides biologiques et traumatismes des membres inférieurs les objets tranchants et piquants. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 7

11 II. Mesures collectives Dans le cadre de la prévention des infections nosocomiales, les mesures dites porteront essentiellement sur le traitement du matériel et équipement servant aux soins des patients. Dans le souci de créer une atmosphère aseptique, il est important que tout le personnel de santé, de nettoyage et de maintenance comprenne clairement les raisons de chaque procédure de prévention des infections et leurs limites Décontamination Tous matériel et équipement utilisés pour donner des soins à des patients doivent être immédiatement décontaminés après usage avec une solution de décontamination. (cf. : annexes) L hypochlorite de sodium à 0,5%, l alcool à 70 C sont les produits de décontamination les plus recommandés. N.B : Pour les autres produits, il faut suivre les instructions du fabricant quant à la Concentration et à la durée d exposition. Technique de décontamination : Mettre des gants de ménage ou garder les gants chirurgicaux après l intervention ; Placer tous les instruments dans une solution de chlore à 0,5% pendant 10 minutes immédiatement après l intervention ; Décontaminer la table d examen ou d opération et autres ; surfaces contaminées pendant l intervention en les essuyant avec une solution de chlore à 0,5 % ; Retirer les instruments/gants de la solution de chlore après 10 mn et les placer dans l eau pour le nettoyage. Enlever les gants réutilisables en les tournant et en les trempant dans une solution de chlore à 0,5 % pendant 10 minutes (Ne pas enlever les gants de ménage jusqu à ce que le nettoyage des instruments soit terminé) Nettoyage Il doit toujours précéder la désinfection et la stérilisation. Placer les instruments dans un bac rempli d eau propre avec un détergent non abrasif ; Démonter complètement les instruments et/ou les lames des instruments à jointure ; Laver toutes les surfaces des instruments avec une brosse ou du tissu jusqu à ce qu ils soient visiblement propres (en les tenant sous l eau pendant le nettoyage) ; Nettoyer soigneusement les bords dentés des instruments (exemple : les branches des pinces d hémostase) avec une petite brosse ; Rincer soigneusement toutes les surfaces avec de l eau propre ; Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 8

12 Essuyer tous les instruments ou les laisser sécher à l air ; Essuyer les gants réutilisables ou les laisser sécher à l air ; Enlever les gants de ménage et les laisser sécher à l air. 2.3 Désinfection de haut niveau La désinfection de haut niveau détruit tous les virus, bactéries, parasites, champignons et certains endospores. Attention : La désinfection de haut niveau n est pas un moyen de stérilisation. Elle peut se faire par deux méthodes : La désinfection de haut niveau par ébullition : o Immerger entièrement les objets préalablement nettoyés dans de l eau o Mettre un couvercle sur le récipient et amener l eau à ébullition complète à gros bouillons ; o Commencer le chronométrage quand les bouillons commencent ; o Ne rien ajouter à la marmite en cours d ébullition; o Maintenir l ébullition à gros bouillons pendant 20 minutes ; o Enlever les objets avec des pinces Désinfectées à Haut Niveau ; o Peut être utilisé immédiatement après les avoir séché ou conservé dans un récipient sec Désinfecté à Haut Niveau fermé hermétiquement. La désinfection de haut niveau l aide de produits chimiques : Nettoyer soigneusement et sécher tout le matériel et tous les instruments après la décontamination : o Préparer une solution de stérilisation chimique ; o Immerger les objets propres et secs dans la solution préparée ; o Couvrir le récipient et tremper pendant 20 minutes (glutaraldéhyde à 2% ou formaldéhyde à 8%) ; o Sortir le matériel et tous les instruments de la solution chimique en utilisant des gants DHN ou des pinces DHN ; o Rincer soigneusement le matériel et tous les instruments avec de l eau désinfectée à haut niveau (bouillie) pour enlever toute trace de désinfectant chimique ; o Laisser sécher le matériel et les instruments ; o Peut être utilisé immédiatement après les avoir séché ou conservé dans un récipient sec Désinfecté à Haut Niveau fermé hermétiquement. Quand à la désinfection à haut niveau d un récipient, elle se fait comme suit : Faire bouillir le récipient (s il est petit) ou le remplir avec une solution chlorée à 0,5% et laisser tremper pendant 20 minutes. (La solution chlorée peut être ensuite transférée dans un récipient en plastique et réutilisée) ; Rincer soigneusement l intérieur avec de l eau bouillie ; Laisser sécher avant utilisation. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 9

13 2.4. Stérilisation Détruit tous les microorganismes y compris les endospores. Techniques de stérilisation : Envelopper les instruments ; Disposer les instruments sur des plateaux ou sur une couche de mousseline en utilisant du matériel correctement nettoyé ; Envelopper les objets en utilisant la technique «enveloppe d emballage» ou la technique «carré d emballage» ; Placer les paquets dans des tambours ou sur des plateaux pour la stérilisation par autoclave ; Placer les paquets dans des tambours ou sur des plateaux pour la stérilisation à chaleur sèche. Il existe deux procédés de stérilisation : physique et chimique. Stérilisation physique : Stérilisation par autoclave (chaleur humide) : o Disposer les paquets et les objets non emballés dans la chambre de l autoclave de manière à permettre la circulation libre et la pénétration de la vapeur au niveau de (à) toutes les surfaces ; o Stériliser pendant 30 minutes les objets emballés ; pendant 20 minutes les objets non emballés (utiliser une montre pour le chronométrage) à 121 C (250 F) et 106 Kpa (15 Ibs/in²) ; o Attendre 20 minutes (ou jusqu à ce que la jauge de pression revienne à zéro) pour entrouvrir la porte de l autoclave et laisser la vapeur s échapper ; o Laisser sécher complètement les paquets avant de les retirer (le champ mouillé indique une stérilisation incomplète) ; o Placer les tambours stériles ou les paquets sur une surface couverte de papier ou de tissu pour éviter la condensation ; o Laisser refroidir les tambours ou les paquets jusqu à ce qu ils atteignent la température ambiante et les rendre hermétiques avant de les ranger ; o Noter les conditions de la stérilisation (temps, température et pression) sur le registre du traitement des instruments. o Utiliser les moyens de contrôle pour vérifier l efficacité de la stérilisation (pastille, ruban, solution ). Stérilisation au Poupinel (chaleur sèche) : o Mettre les objets non emballés dans des récipients en métal ; o Mettre les objets au four et les chauffer à la température désirée ; o Commencer le chronométrage lorsque la température voulue est atteinte et garder la température pendant le temps recommandé ; o Décharger avec des pinces stériles les objets non emballés après les avoir laissés refroidir, les ranger dans des récipients stériles à couvercle. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 10

14 Rapport Température/temps : Le respect du rapport temps/température est la condition sine qua none garantissant une «bonne» stérilisation. Températures Temps d exposition 170 C (340 F) 60 minutes 160 C (320 F) 120 minutes 150 C (300 F) 150 minutes 140 C (285 F) 180 minutes 121 C (250 F) Toute la nuit Rappel : En fonction de la température choisie, la durée totale du cycle (préchauffe, temps de stérilisation et refroidissement) varie d environ 2 et 1/2 heures à 170 C à plus de 8 heures à 121 C. Stérilisation chimique : Préparer une solution de stérilisation chimique Immerger les objets nettoyés et séchés dans une solution de glutaraldéhyde à 2% ou de formaldéhyde à 8% en recouvrant entièrement tous les objets ; Recouvrir le récipient et laisser tremper pendant le temps approprié 8-10 heures pour le glutaraldéhyde et 24 heures pour le formaldéhyde ; Ne pas rajouter d autres objets en cours de stérilisation ; Sortir les objets de la solution chimique, en utilisant des gants stériles ou des pinces stériles ; Rincer soigneusement les objets avec de l eau stérile pour éviter tout résidu de stérilisant chimique ; Utiliser immédiatement les objets ou les placer dans un récipient stérile couvert hermétiquement. Stockage des objets stérilisés : Tous les objets stériles doivent être stockés dans une zone et de façon à ce que les paquets ou récipients soient protégés de la poussière, de l humidité, des animaux et insectes. La meilleure place pour cette zone de stockage sera le plus proche possible de la zone de stérilisation ou si elle est liée à celle-ci et dans une aire distincte et fermée, avec un accès réservé uniquement pour stocker les fournitures propres et stériles. N.B : La durée de la conservation doit varier d une à trois semaines suivant le matériel et les conditions de stockage. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 11

15 2.5. Les murs Technique de nettoyage : Nettoyer de haut en bas avec un chiffon ou une serpillière mouillée avec de l eau et du détergent afin que les débris qui tombent par terre soient ramassés en dernier ; Nettoyer le plafond, les meubles, les ventilateurs, battants etc Quand le nettoyage du secteur de soins est terminé, vider les 2 seaux, nettoyer le seau rouge, faire tremper la pièce textile 10 minutes dans une solution désinfectante (eau de Javel) Rincer et faire sécher Ranger le matériel ayant ainsi servi au nettoyage dans un local ou le placard réservé à cet effet Literie Les matelas des lits d hospitalisation et/ou d observation doivent être protégés par des housses en plastique étanche évitant toute infiltration de sang ou de liquides biologiques et permettant un nettoyage humide et une désinfection. Les matelas des unités des contagieux doivent faire l objet : Lavage/ nettoyage et de désinfection de routine ou courante périodique. Lavage/nettoyage et de désinfection terminale (exeat ou la mort du patient). Pour leur désinfection il est recommandé d utiliser l eau de Javel è 12 en raison d une part d eau de Javel pour 3 parts d eau. N.B : Les brancards doivent être régulièrement décontaminés, lavés et sécher ou mettre une alèze avant de charger le malade Buanderie Le nettoyage de la lingerie souillée doit être effectué dans tous les établissements de santé afin de réduire le risque de transmission des infections ; Une aire de lavage de linges doit être construite dans chaque établissement de santé (Hôpital, CSRef, CSOM, formations sanitaires privées) ; Le port d équipement protecteur approprié (comme les gants, les blouses ou les tabliers) est obligatoire pour les travailleurs qui manipulent la lingerie souillée ; Tout le personnel soignant et les travailleurs de la buanderie devraient avoir reçu une formation sur la façon de manipuler la lingerie souillée ; L immunisation contre l Hépatite «B» est obligatoire pour tous les travailleurs de la santé y compris ceux de la Buanderie. Procédé de décontamination et nettoyage des linges, champs et autres articles : Faire le prélavage en faisant tremper le linge contaminé dans une solution chlorée à 0,5% ou autre désinfectant disponible localement et agréé pour détruire les virus VHB et VIH. On réduit ainsi les risques auxquels est exposés le personnel chargé du lavage. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 12

16 Laver les linges avec du détergent et de l eau chaude. Bien rincer. Faire sécher au soleil ou à la machine sans trop y toucher afin d éviter de les re-contaminer. Stériliser les champs opératoires et linges (autoclave), les repasser lorsqu on ne dispose pas du matériel de stérilisation. N.B : Les matelas, sans housses ou avec housses non étanches, souillés par le sang ou autres liquides biologiques doivent être considérés comme des déchets hospitaliers donc à éliminer définitivement par incinération ou enfouissement sanitaire. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 13

17 ANNEXES TABLEAU 1 : TECHNIQUE DE LAVAGE DES MAINS Technique Retirer les bijoux avant de se laver les mains. Rincer les mains à l eau courante tiède. Faire mousser le savon et laver, en frictionnant toutes les surfaces des mains et des doigts. Rincer les mains à l eau courante tiède. Sécher les mains à fond avec un essuiemains à usage unique ou avec un séchoir électrique à air pulsé. Fermer le robinet en évitant de recontaminer les mains. Ne pas porter de vernis à ongles ni d ongles artificiels. Justification Pour déloger les micro-organismes. Pour déloger et éliminer les microorganismes. La durée minimale de cette étape est de dix (10) secondes, elle peut devoir être prolongée si les mains sont macroscopiquement souillées. Si l on emploie des produits antiseptiques il faut prévoir une dose de 3-5 ml. Les pouces, le dos des doigts et des mains et la région sous unguéale sont fréquemment oubliés. Pour éliminer les micro-organismes et tout résidu de l agent de lavage des mains. Le séchage permet de réduire encore davantage le nombre de microorganismes, il ne faut pas employer des essuie-mains réutilisables à cause des risques de contamination microbienne. Pour éviter la re-contamination des mains. Les ongles artificiels ou le vernis à ongles écaillé peuvent augmenter la charge bactérienne et empêcher de voir la saleté qui se trouve sous les ongles. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 14

18 TABLEAU 2 : LISTE DE FORMULES POUR LA CONVERSION Préparer une solution diluée d une solution concentrée : Total = Parts de (H 2 O) = [% concentrée] 1 [% diluée] Exemple : Faire une solution diluée (0,1%) d une solution concentrée à 5 % Calculer TP (H 2 O) = [5,0%] 1 = 50-1 = 49 0,1% Prendre 1 part de la solution concentrée et l ajouter à 49 parts H 2 O. Dans certains pays, la concentration d hypochlorite de sodium est exprimée en degrés chlorométriques (chlorum). 1 chlorum correspond environ à 0,3 % d hypochlorite de sodium disponible. Préparer une solution diluée à 0,5 % à partir d une solution à 12 chlorum (Eau de javel Sada DIALLO). Convertir le degré chlorum en pourcentage = 1 cl = 0,3% donc 12 chlorum x 0,3% = 3,6% Calculer la part d eau en divisant le pourcentage par le pourcentage de dilution 1 [3,6 %] 1 = 6 [0,5 %] Donc il faut 1 part d eau de javel dosée à 12 chl pour 6 parts d eau. Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 15

19 TABLEAU 3 : METHODES DE DECONTAMINATION Produit Eau de Javel domestique (solution à 5% d hypochlorite de sodium). Poudre de dichloroisocyanurate de sodium (NaDCC) avec 60% de chlore actif. Poudre de chloramine avec 25% de chlore actif. Usage prévu Nettoyage des déversements de sang. La lessive Nettoyage des surfaces, trempage des articles en verre ou en plastique. Nettoyage des déversements de sang. Nettoyage des déversements de sang. Dilution recommandée Utiliser des concentrations allant d 1 part d eau de javel pour 99 parts d eau de robinet à 1 part pour 9 parts d eau de robinet. 1 part d eau de javel pour 500 parts d eau de robinet. 1 part d eau de javel pour 50 parts d eau de robinet. Dissoudre 8,5 g dans 1 litre d eau de robinet Dissoudre 20 g dans 1 litre d eau de robinet. Niveau de chlore actif 0,05% 0,5% 0,01% 0,1% 0,85% 2,0% Division Hygiène Publique & Salubrité/Direction Nationale de la Santé. 16

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