NUMÉRO 6 DU 8 AU 14 DÉCEMBRE lejournaldugrandparis.fr ENTREPRISES / TERRITOIRES / INNOVATIONS

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1 NUMÉRO 6 DU 8 AU 14 DÉCEMBRE 2014 LA PHRASE «J ai la conviction que pour le Grand Paris, 2015 sera l année des projets» Catherine Perenet, directrice Ile-de-France de la Caisse des dépôts PORTRAIT Alexis Bachelay Député p. 12 LE CHIFFRE 80% des habitants de la petite couronne souhaitent obtenir plus d informations à propos de la métropole (sondage Mission de préfiguration / Ifop) SUR NOTRE SITE Dreem / Stereolabs / Sensewaves / Ornikar / Usine IO / Madmagz / Invectory / Buddyweb / Dualo / Simplon / Septodont / Zee Agency / Okami / Alcatel-Lucent / Little Big Data / Dreem / Particeep / Iris Agility / Doctolib / Resto Pro / DreamQuark / Keymoov / Open Wide / Beyable / Energiency / Easy Catalogue / lejournaldugrandparis.fr ENTREPRISES / TERRITOIRES / INNOVATIONS SOMMAIRE ENTREPRISES ACTUALITÉS P. 2 À 4 Terre d avenir à Sevran Plaine de France et Sevran ont signé un protocole qui donnera un nouveau visage à la ville. Le Crédit agricole mobilisé pour le Grand Paris La direction Ile-de-France pilote le suivi du projet du Grand Paris pour le compte du groupe. Usine IO, du produit au concept L usine IO est un espace qui permet à chacun de passer de l idée au prototype. CRÉATEURS P. 5 Dualo Instrument made in France Stand up femmes certifiées par HEC Buddyweb Partager sa culture numérique DOSSIER P. 6-7 Tout le monde veut sa pépinière Les incubateurs et pépinières-hôtels d entreprises fleurissent en Ile-de-France. Un engouement qui créé de la concurrence entre les structures. MARCHÉS PUBLICS P. 8 Candidater avec un simple numéro de Siret TERRITOIRES ACTUALITÉS P. 9 À 11 Chantiers majeurs pour l Epamsa A l occasion du Simi, l Epamsa a présenté plusieurs de ses projets. Optimiser la logistique essonnienne Le Club fret et logistique piloté par le conseil général fait un bilan d une année de travail. 363 millions pour l attractivité de Paris Grand Paris : des sondés extralucides a mission de préfiguration vient d avoir l excellente idée de sonder les habitants de la petite couronne L sur leur perception de la métropole du Grand Paris. Ses résultats disent tout. Sur la nécessité, tout d abord, de trouver les moyens, entre deux jeux télévisés imbéciles, d informer les citoyens sur la question. 46 % ne voient pas ce dont il s agit. 11 % n en ont jamais entendu parler... Or l écrasante majorité de l échantillon interrogé par l Ifop déclare souhaiter plus d informations sur la métropole du Grand Paris, sur ses projets en particulier. Mais ce sondage dit plus que le simple niveau d information des habitants. Il montre que ces derniers voient juste. D une part parce que plus de deux tiers de l échantillon jugent que la MGP constitue une initiative utile. D autre part parce que le classement par les sondés de ce que doivent être les priorités de la métropole reflète bien l état actuel du débat et la lucidité de la population. 52 % assignent à la MGP l amélioration des transports comme premier objectif. Qui peut nier qu aujourd hui le Grand Paris apparaît avant tout comme un projet de métro? 45 % considèrent qu une meilleure gestion de l argent public doit être recherchée. Comment contester cet objectif? L amélioration de la qualité de vie des habitants se classe en troisième position. Et c est bien, en effet, ce dont il doit s agir en définitive. Parallèlement, le sondage semble montrer que les habitants ont intégré les limites de l exercice, ou tout au moins, qu ils connaissent la hauteur des obstacles à franchir pour atteindre certains objectifs. Ainsi, alors qu il s agit bien d une des principales raisons d être de la métropole, la construction de nouveaux logements est citée comme devant être une priorité métropolitaine par un quart de l échantillon seulement. Pourtant essentielles également, une ÉDITORIAL par Jacques Paquier rédacteur en chef Les sondés semblent suivre à la loupe les débats sur le Grand Paris, desquels le développement économique est si souvent absent. meilleure redistribution des richesses et les actions en faveur de l environnement se retrouvent également en bas du tableau. Et l accroissement de la compétitivité des entreprises, sans lequel rien ne se fera à terme, arrive en toute dernière position Comme si les sondés suivaient en réalité à la loupe les débats politiques actuels sur le Grand Paris, desquels le développement économique est si souvent absent.

2 ENTREPRISES / ACTUALITÉS Telex China Aviation en visite chez Thalès. 18 dirigeants du groupe aéronautique chinois ont visité fin novembre l établissement Thalès simulation (conception et réalisation d équipements de simulation pour des aéronefs et des véhicules), à Osny (Val d Oise), dans le cadre d une visite organisée par le Comité d expansion économique du Val d Oise (Ceevo). Hausse de la création d entreprises. Dans la continuité du mouvement observé depuis le printemps 2013, le nombre de créations d entreprises classiques en Ile-de-France (hors auto-entrepreneurs) est resté orienté à la hausse en 2014 (+ 5 % au premier semestre, + 7 % au suivant), selon la CCIP. Défaillances d entreprises. En hausse également. Hélas, le nombre de défaillances d entreprises a confirmé, au premier semestre 2014, son orientation à la hausse, avec une augmentation annuelle de 10,4 % ( défaillances au cours des 12 derniers mois) C est le nombre de contrats d intérim conclus en Ile-de- France lors des huit premiers mois de 2014 selon le Crocis. Soit une hausse de 1,3 % par rapport à la même période en Ce niveau demeure néanmoins inférieur à ceux relevés avant la crise de Difficultés de recrutement. Paradoxalement, parmi les entreprises franciliennes qui ont cherché à recruter récemment, six sur dix affirment avoir eu des difficultés. Ce chiffre monte à 71 % pour les PME de l industrie. Hauts-de-Seine. Lancement de la première Job box d Anaf Formation. Le 8 décembre, Anaf Formation inaugure sa première salle de simulation high-tech dans l insertion des jeunes en entreprise. Financée par le conseil général des Hauts-de- Seine, cette salle permettra d entraîner les jeunes à échanger avec les entreprises. AMÉNAGEMENT Terre d Avenir, le nouveau visage de Sevran V aloriser les potentiels souvent méconnus de Sevran, et saisir l opportunité de l arrivée de deux gares du Grand Paris express, prévue en 2023, pour changer le visage de la ville. C est dans cet objectif que le projet Sevran Terre d avenir vient de faire l objet d un protocole de partenariat entre YVELINES Versailles : coupd accélérateur pour le quartier de la gare Les aménagements de la gare Versailles-Chantiers (Yvelines) s accélèrent. La reconversion de la friche ferroviaire de 3,5 ha se traduira par deux projets d ici à 2018 : la création d un pôle multimodal et une opération d aménagement urbain. Lancée en juin et se prolongeant jusqu en 2016, la prochaine étape porte sur le réaménagement des bâtiments existants de la gare et la construction d une extension de m 2. La multimodalité sera renforcée par la relocalisation de la gare routière au Nord-ouest. Le coût du pôle multimodal s élève à 63,6 millions d euros répartis entre l Etat (11 millions), la région Ile-de-France (28,6 millions), le département des Yvelines (11,13 millions), Versailles (5,5 millions), le Stif (2 millions), RFF (1,9 million) et la SNCF (3,35 millions). Les modalités de l opération immobilière ne sont pas encore bouclées. Des négociations sont engagées avec le promoteur Nexity pour réaliser d ici à 2018 sur m 2 des logements et bureaux, et transformer une ancienne halle ferroviaire en salle de spectacle. F.P. Terre d Avenir fera l objet d une ou plusieurs ZAC, créées en 2016, en lien avec l arrivée, en 2023, de deux gares du Grand Paris express. L EPA Plaine de France et la ville viennent de signer un protocole visant à donner un nouveau visage à Sevran (Seine-Saint-Denis), qui accueillera en 2023 le Grand Paris express. l EPA Plaine de France et la commune. Il comprend le financement des études préalables au projet qui seront coordonnées par Finn Geipel, urbaniste allemand dont le cabinet figure parmi les dix membres de l Atelier international du Grand Paris. Ce projet fera l objet d une ou plusieurs ZAC, créées en 2016, en lien SEINE-ET-MARNE avec l arrivée, en 2023, de deux gares du Grand Paris express. «Le programme valorisera les espaces de verdure de Sevran, qu il s agisse des 35 hectares de la plaine de Montceleux, des bords du canal de l Ourcq, ou du parc de la Poudrerie», souligne Damien Robert, directeur général de l EPA Plaine de France. «Mixité fonctionnelle» «Sevran Terre d avenir» s articulera autour de trois secteurs. Celui de Sevran-Beaudottes, au nord, où le vaste centre commercial aujourd hui vétuste sera restructuré, en y injectant des locaux d activité, «afin de favoriser la mixité fonctionnelle», précise Damien Robert. Des logements seront construits au sud, dans le secteur de Sevran Livry, pôle de centralité sevranaise. Le transfert des équipements sportifs aujourd hui implantés dans cette zone, vers le pôle de Montceleux favorisera ces constructions. Montceleux, dont l EPA possède les trois-quarts du foncier, accueillera un pôle sportif, comprenant des instituts de formation aux métiers du sport, des aires de compétition et de loisirs, «afin que Sevran, où sont nés de nombreux sportifs de renom, soit, plus qu aujourd hui, un lieu où l on se rend», résume Damien Robert. Au final, l objectif est de créer un vaste arc de nature et de loisirs, allant de Sevran à Montfermeil. JACQUES PAQUIER Sur la route de 5 e génération Pour tester la route de 5 e génération, la Seine-et-Marne, l Ifsttar et l EPAMarne ont signé un accord-cadre mettant à disposition une section de quatre kilomètres de la RD 199. L expérimentation (environ cinq millions d euros) sera menée courant 2017 via des appels à projet lancés mi-2015 dans le cadre de la loi de transition énergétique. A l avenir, les fonctions des axes routiers vont profondément évoluer pour aller au-delà de la simple mobilité. Par exemple, la route s auto-dégivrera grâce à un dispositif de stockage de la chaleur emmagasinée l été et délivrée l hiver. Equipée de panneaux solaires, la route produira de l énergie électrique qui alimentera les éclairages publics ou des capteurs. Intégrés à l axe routier, ces derniers permettront de donner des informations sur l état du trafic, des réseaux, etc. «L idée consiste à rassembler en un seul endroit toutes les technologies utilisées indépendamment et, dans certains cas, dégager de nouvelles ressources financières», explique Nicolas Hautière de l Institut français des sciences et technologies des transports et des réseaux (Ifsttar). F.P. 2 Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre 2014

3 ENTREPRISES / ACTUALITÉS FINANCEMENT Le Crédit agricole mobilisé pour le Grand Paris La direction Ile-de-France du Crédit agricole pilote le suivi du projet du Grand Paris pour le compte du groupe dont les différentes branches pourront être mobilisées dans ce cadre. L a direction régionale du Crédit agricole est en lien avec les acteurs du Grand Paris par le biais de trois dispositifs : cinq centres d affaires en Ile-de- France pour les PME jusqu à 150 millions de chiffre d affaires, des chargés d affaires par secteur pour les ETI et les grandes entreprises et un département collectivités et aménagement. Ne couvrant toutefois pas tout le territoire francilien et ne pouvant gérer seule un projet d une telle ampleur, elle n est chargée depuis début 2013 que du suivi du Grand Paris pour le compte de la maison-mère. «Nous avons les compétences et la capacité financière, mais nous ne pourrons pas tout faire, note Dominique Boué, directeur commercial collectivités et aménagement du territoire de Crédit agricole d Ile-de- France. Nous allons donc nous appuyer sur différentes entités du groupe, Crédit agricole immobilier, Crédit agricole corporate and investment bank (Cacib), etc. pour répondre aux besoins des acteurs du Grand Paris.» Des capacités à mobiliser La direction francilienne fait aujourd hui face à une concurrence importante sur le marché des petites entreprises et à une demande plus faible pour les grandes du fait de la conjoncture, notamment dans le BTP et les services. «Actuellement, nos capacités ne sont pas complètement mobilisées», observe le responsable. Pour les collectivités, la baisse - habituelle en année électorale du recours à l emprunt - a été moins importante que prévue. «Nous répondons à la demande des acteurs publics avec pour objectif de les accompagner dans la durée.» La réduction des dotations d Etat n a semble-t-il pas découragé les maires, des crédits commençant en cette fin d année à être sollicités pour de nouveaux projets. S agissant des besoins à venir autour du Grand Paris, le Crédit agricole Ilede-France se prépare à répondre aux demandes des constructeurs, déjà clients chez eux pour la plupart, des aménageurs en charge des gares et de leurs alentours ainsi que des entreprises qui voudront s implanter dans ces zones. De plus, «nous sommes d importants financeurs du logement en Ile-de-France, domaine que nous avons particulièrement développé et sur lequel nous souhaitons continuer à aller», expose Dominique Boué. En effet, le logement fait partie - avec l agroalimentaire, la santé, l économie et l environnement - des quatre domaines d excellence désignés par la banque dans son projet de groupe. RAPHAËL RICHARD EXONÉRATION Redevance pour création de bureaux Un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2014 adopté à l Assemblée le 3 décembre prévoit de pérenniser l exonération de la redevance pour création de bureaux supprimée à compter du 1 er janvier Une mesure prévue par le pacte de développement économique entre la Région et la CCI Paris-Ile-de-France qui prévoit la création d un pass unique pour les transports franciliens. DÉVELOPPEMENT DURABLE Prise en compte inégale En 2014, 61 % des dirigeants de PME déclarent prendre en compte le développement durable dans leur organisation, selon une étude du Crocis. «C est encourageant, car ce chiffre est de cinq points supérieur à celui de 2009, mais c est aussi inquiétant car il reste inférieur à celui d il y a dix ans.» L enquête démontre une connaissance de la question qui varie selon les secteurs d activités et la taille de l entreprise. LES CHIFFRES DE LA SEMAINE 8,6 % au deuxième trimestre 2014, c est le taux de chômage francilien. Soit un de ses niveaux les plus élevés depuis Le nombre de demandeurs d emploi franciliens n ayant eu aucune activité a franchi le cap des en juin dernier (source Crocis). + 3,6 % de chômeurs en Seine-Saint-Denis depuis le premier trimestre 2008, contre + 1,4 % à Paris sur la même période. 7,2 % de demandeurs d emplois au deuxième trimestre 2014 dans les Yvelines, soit le niveau le plus haut depuis le deuxième trimestre de Mais les Yvelines demeure le département d Ile-de-France où le taux de chômage est le moins élevé. FONCIER La SGP et l EPF Ile-de-France partenaires En présence de la ministre du Logement, l EPF Ilede-France et la Société du Grand Paris se sont engagés au Salon de l immobilier d entreprises (Simi) dans un partenariat pour accélérer et rationnaliser leurs interventions foncières dans le cadre du Grand Paris express. Ils ont signé une première convention d application sur le territoire de Plaine Commune avec Patrick Braouezec, président de Plaine Commune. «Ce partenariat articule les acquisitions foncières des deux établissements et assure la maîtrise de l évolution des prix du foncier, font-ils valoir. La SGP acquiert et gère le foncier nécessaire à la réalisation de l infrastructure de transport et développe des opérations connexes, en partenariat avec les collectivités locales, le cas échéant. L Epfif acquiert le foncier destiné aux opérations d aménagement envisagées par les collectivités publiques et non destiné à une opération connexe pilotée par la SGP.» J.P. LA PHRASE «Le schéma de cohérence territoriale devra traduire une vision très volontaire de l organisation urbaine de la métropole» Pierre Mansat, président de l AIGP Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre

4 ENTREPRISES / ACTUALITÉS Success stories PARIS Dreem ne s endormira pas sur ses lauriers Créé en juillet 2014, Dreem a mis au point un bandeau connecté pour le sommeil. Il effectue des simulations allongeant et améliorant le sommeil de son utilisateur. Pour concevoir ce bandeau, les équipes de Dreem (dix personnes) se sont appuyées sur des recherches menées en neurosciences. Le produit, toujours en phase de prototypage, sera accessible au grand public sous la forme d un bandeau associé à une application smartphone. Déjà lauréat du Concours mondial d innovation, Dreem vient de recevoir le Grand prix de l innovation de la ville de Paris. ORSAY Stereolabs à Hollywood Créée en 2010 par des ingénieurs diplômés de l Institut d optique de Palaiseau, Stereolabs a mis au point un algorithme qui corrige les images en temps réel et améliore la qualité des vidéos 3D-relief (cinéma et TV). La start-up, basée à Orsay (Essonne), vient de rafler un prix dans la catégorie «logiciel de l année» à l International 3D & advanced imaging society, fondée par les plus grands studios hollywoodiens. PARIS Evaluation dématérialisée des connaissances Test We commercialise, depuis septembre 2014, un logiciel d évaluation qui permet de passer ses examens sur un ordinateur. «C est sécurisé, pour éviter des tricheries, et pour l examinateur, c est un gain de temps, ça facilite la correction et c est plus flexible. On peut corriger de n importe quel endroit», explique Clément Régnier, cofondateur. TestWe est déjà utilisé dans une école de commerce à Shangaï. INNOVATION Usine IO : du concept au produit Inaugurée à l automne, l usine IO est un espace assez unique qui permet à tout un chacun de passer de l idée au prototype. Le lieu met à dispositon matériels et compétences. A u 181 de la rue Chevaleret (13e arr.), il y a cette lourde porte noire qui tranche franchement avec le reste du bâti environnant. C est là que s étend sur m 2 l usine IO. «J avais en tête l idée d un atelier qui permettrait de concevoir des produits intelligents, de passer facilement et rapidement de l idée au prototype», explique Benjamin Carlu, co-fondateur de l usine IO. Le lieu se compose de trois zones dont la plus grande est l atelier. Machines et outils sont mis à disposition du public. «Notre parc machine est particulièrement important. C est aussi ce qui nous différencie des fablabs, précise-t-il. Cela représente un investissement de euros pour tout le parc soit le prix d une seule grosse machine industrielle. Nous avons choisi des machines de faible précision mais qui permettent de dégrossir 95 % du travail de prototypage.» Un autre espace est réservé à la recherche et à la conception. Et le dernier, à l étage, est dédié au coworking. «Il accueille start-up ou PME pour quelques semaines, mais aussi START-UP Particeep, l investissement à l heure du crowdfunding Créée en 2013 et basée à Courbevoie (Hauts-de-Seine), la start-up a développé un logiciel qui permet de créer sa propre plateforme de finances participatives. Un outil destiné aux acteurs du crowdfunding, fonds et sociétés de gestion, groupes de business angels ou encore aux organismes publics «qui peuvent avec notre solution piloter notamment leurs opérations en capital, don et prêt, d industrialiser leur activité, etc.», souligne Steve Fogue, CEO de Particeep. En octobre 2014, Particeep a levé euros auprès d Axa Seed Factory, fonds d amorçage spécialisé dans le numérique. «Nous développons une assurance de crowdfunding pour les investisseurs.» Aujourd hui, la société se développe à l international et «des négociations sont en cours en Amérique latine, en Afrique du Nord ou encore en Suisse», souligne Steve Fogue aujourd hui à la tête d une équipe de huit personnes. Nous fonctionnons par licence donc il est assez facile d exporter et d adapter le produit.». G.B. des entreprises qui délocalisent une partie de leurs équipes le temps de travailler sur un projet particulier.» De la start-up au grand groupe On construit de tout : de l ustensile de cuisine au robot. Si les start-up forment le gros des abonnés (70 aujourd hui), des particuliers viennent ainsi que de grands groupes comme Renault, ou Air liquide. «Des industriels qui possèdent leurs fablabs mais qui cherchent des compétences et du matériel pour lesquels ils ne veulent pas forcément investir tout de suite.» Quant aux start-up, «elles n ont pas les moyens d investir dans des machines. Ici, elles peuvent rendre le produit concret et elles en maîtrisent toute la fabrication. Nous voulons transmettre les bons réflexes pour produire intelligemment. Elles repartent avec un produit fini et, si tout se passe bien, prêt à être industrialisé. Nous pouvons les mettre en relation avec des sous-traitants quand il y a besoin.» L abonnement de 150 euros donne accès à l atelier et à deux ou trois interventions d experts. Au-delà de la INNOVATION mise à disposition de matériel, l usine IO propose aussi des compétences. «Dix personnes travaillent à temps plein dont quatre experts (industrialisation, électronique, création assistée par ordinateur, etc.).» Des fonds privés Usine IO a été créée avec des fonds privés. «Nous avons été lauréats de l appel à projets «atelier de fabrication numérique» du ministère du Redressement productif en euros nous ont également permis d investir», précise Benjamin Carlu qui s est associé à Agathe Fourquet et Gary Cige, pour lancer le projet. «Aujourd hui, nous sommes les seuls à proposer ce type d offres en Europe.» D ailleurs, l usine compte, parmi ses abonnés, des Européens. De là à ce que le concept s exporte «Nous allons nous concentrer sur le développement de la structure. Il faut plusieurs centaines d abonnés pour qu elle soit viable. Et nous allons travailler sur la production de documents méthodologiques pour accompagner nos membres.» G.B. Ornikar, une auto-école 2.0 Il y a sept mois, Benjamin Gaignault et Alexandre Chartier, ont créé une auto-école dématérialsée. «Nous nous sommes appuyés sur trois constats, commence Benjamin. Le permis - l examen le plus passé en France - est onéreux, les temps d attente pour obtenir des places sont longs. Et passer d une école à l autre reste assez compliqué.» Ornikar propose de rendre le permis mobile. Par géolocalisation, il est possible de trouver un enseignant à proximité et partout en France. «On peut faire une heure de cours à Paris et deux heures à Bordeaux trois jours plus tard.» Autre avantage, le prix. «Ornikar coûte 40 % de moins qu une école traditionnelle. Moins de frais de gestion et l inscription à l épreuve en candidat libre est gratuite alors qu elle est payante quand on passe par une autoécole.» Malgré une liste de distinctions déjà longue, l activité d Ornikar n a pas encore commencé. «Il nous faut encore l autorisation préfectorale.» Pas simple de se faire une place sur le marché des auto-écoles. Ornikar compte déjà un réseau de 300 enseignants, d une cinquantaine d auto-écoles et pré-inscriptions. G.B. 4 Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre 2014

5 CRÉATEURS La pépinière de La Courneuve, hautlieu de la diversité entrepreneuriale Implantée en 2006 au cœur de la cité des 4 000, la pépinière de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) - qui accueille jusqu à 25 entreprises - est un «mélange de cultures entrepreneuriales», selon son resposable Thomas Guyon. Des «bac +12» y côtoient ceux qui ont fait «l école de la rue» pour des projets qui vont de l électronique aux services à la personne, en passant par l inévitable numérique. DUALO Instrument made in France Conçu en Seine-Saint-Denis et fabriqué en Bretagne, l instrument inventé par Dualo est commercialisé depuis novembre «La disposition des notes sur deux claviers, un pour chaque main, est intuitive et ludique, explique Bruno Verbrugghe, directeur général. Les touches lumineuses peuvent afficher différentes gammes et permettre à des gens qui ne sont pas musiciens de jouer facilement.» Une centaine de sons est incluse avec la possibilité de s enregistrer pour composer. Un logiciel communautaire permettra bientôt d échanger ses compositions par connexion USB. L entreprise compte huit salariés et prépare une levée de fonds d un ou deux millions d euros «pour accompagner la mise sur le marché et travailler sur une nouvelle version de l instrument». STAND UP femmes certifiées par HEC A côté des bureaux des entreprises, une trentaine de femmes porteuses de projet d économie sociale et solidaire achève une semaine de formation. «Le projet Stand up 93 vise à créer de la fertilisation croisée entre des personnes qui ont identifié des besoins sociaux non pourvus et qui veulent créer leur emploi pour y répondre», explique Olivier Marciset, délégué général de l association Projets pour l emploi. Après la session de fin novembre, ce sont 170 femmes qui ont suivi ce cursus. «Le programme se déroule sur cinq jours durant lesquels des ateliers, des débats, des témoignages et mises en situation animés par des professeurs HEC, des experts associatifs et des entrepreneurs sociaux sont proposés». L objectif : passer de l idée au projet et créer une dynamique de réseau. BUDDYWEB Partager sa culture numérique La petite agence web organise chaque semaine à la pépinière les «Mercredis numériques» pour échanger sur le sujet. Avec des budgets de à euros, Buddyweb travaille principalement pour des petites structures mais compte aussi parmi ses réalisations des projets pour Sanofi ou l OCDE. Depuis trois mois, elle organise les «Mercredis numériques». «L objectif est d échanger sur des sujets autour du numérique, des bonnes pratiques, des technologies, etc.», explique Bruno Pérez, gérant de Buddyweb. L idée de base d évoquer ces questions en interne s est transformée en atelier en s ouvrant vers l extérieur. 10 à 15 professionnels du secteur viennent chaque semaine pour s informer sur l utilisation de Google Drive ou le référencement, par exemple. Date de création : 2011 Activité : Electronique Dirigeant : Julien Hotrique Site web : Contact : bruno.verbrugghe@dualo.org Date de création : 2011 Activité : Economie sociale et solidaire Dirigeant : Olivier Marciset (délégué général) Site web : Contact : projets@pourlemploi.org Date de création : 2011 Activité : Agence web Dirigeant : Bruno Pérez Site web : Contact : info@buddyweb.fr Telex L actualité des start-up, incubateurs et pépinières DOCTOLIB Date de création : 2013 Activité : Prise de rendez-vous chez le médecin. Vient de lever 4 millions d euros. Dirigeant : Stanislas Niox-Chateau Site web : Contact : julia@doctolib.fr Adresse : Agoranov, 96 bis boulevard Raspail, Paris INVECTORY Date de création : 2014 Activité : Solutions digitales pour les acteurs du monde artistique. Présente au Websummit. Dirigeant : Valentin Tordjman Site web : Contact : contact@invectory.fr Adresse : Val d Oise Incubation 1 mail Gay Lussac, Neuvillesur-Oise MADMAGZ Date de création : 2008 Activité : Création en ligne de journaux scolaires. Vient de signer un partenariat avec ITOP, leader des environnements numériques de travail. Dirigeant : Youssef Rahoui Site web : Contact : contact@madmagz.com Adresse : Paris innovation réunion 80, rue des Haies, Paris SENSEWAVES Date de création : 2014 Activité : Plateforme web de gestion des objets connectés. Lauréat du concours européen Idea Challenge. Dirigeant : Fivos Maniatakos Site web : Contact : contact@sensewaves.com Adresse : Agoranov, 96 bis boulevard Raspail, Paris Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre

6 DOSSIER AGENCE NUNC Le Tremplin intégrera au deuxième semestre 2016 le stade Jean Bouin (16e arr.) au sein d un «véritable hub de l écosystème sportif à Paris et en Ile-de-France». CHIFFRES m 2 de locaux sont mis à disposition de la ville de Paris en 2014 pour héberger plus de entreprises (Apur) start-up seront accueillies à l horizon 2016 dans les m 2 du projet géant de Xavier Niel à la Halle Freyssinet (13 e arr.) m 2 de surfaces commercialisables sont gérées par la CCI Paris-Ile-de-France sur la région. DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Tout le monde veut sa pépinière d entreprises! Pas une semaine ne se passe sans qu un nouveau projet d incubateur ou de pépinière-hôtel d entreprises ne soit annoncé en Ile-de-France. Un engouement pour cet outil de développement économique qui créé désormais une véritable concurrence entre les structures. cteurs publics (Le A Tremplin de la ville de Paris), privés (Le Village du Crédit Agricole) ou résultat d un partenariat entre les deux (Amaury Lab du Groupe Amaury qui se situera dans les locaux de Paris région lab), tout le monde veut son projet. Le parc d activité de Vaux-le- Pénil (Seine-et-Marne) aura sa pépinière fin 2015, le campus urbain de Saclay (Essonne) également en 2017, etc. Paris a prévu l an prochain d implanter deux nouveaux incubateurs et un immeuble mixte (incubateur et hôtel d entreprises dans les entrepôts Macdonald, 19 e arr.) totalisant près de m 2. La capitale aura alors largement dépassé les m 2 de surfaces consacrées à l accueil des entreprises, précise une note(*) de novembre 2014 de l Atelier parisien d urbanisme (Apur) sur l offre de locaux d activité. Un parc qui s était déjà «fortement accru» entre 2000 et 2013 avec m 2 supplémentaires et qui devrait encore fortement augmenter avec l ouverture en 2016 de l incubateur de la Halle Freyssinet (13 e arr.), censé être le «plus grand du monde» avec ses m 2 et ses start-up. Les projets présentent toutefois des profils différents, certains sont spécialisés dans un domaine, comme L Apur souligne un besoin d évaluation «L émergence de la métropole incite à développer une meilleure connaissance de ces locaux à l échelle de l agglomération et à ouvrir la réflexion sur ce qui pourrait être mis en partage, par exemple en termes de services comptables et financiers», relève la note de l Apur de novembre 2014 sur les locaux d activité de la ville de Paris. En effet, la création d incubateurs et de pépinières a, jusqu à présent, été l œuvre de différents acteurs qui n ont pas coordonné leurs actions. L Apur pointe Silver Innov à Ivry-sur-Seine (Valde-Marne) sur l allongement de la vie, d autres sont généralistes. Certains sont centrés sur l accompagnement des start-up et d autres s inscrivent dans un programme plus large. Le Tremplin, dédié à l in- également un besoin d évaluation de cette offre afin, par exemple, de répondre aux questions suivantes : «L offre de locaux permet-elle suffisamment de mobilité d une structure à l autre en lien avec la montée en régime des entreprises? Que sait-on des taux de survie au sortir des structures d accueil? Ces données doivent-elles orienter la sélection des entreprises à l entrée? Comment réserver une place encore plus importante aux entreprises prometteuses?» 6 Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre 2014

7 DOSSIER novation sportive, viendra ainsi s installer au second semestre 2016 au stade Jean Bouin (16 e arr.) dans un «véritable hub de l écosystème sportif à Paris et en Ile-de-France» en rassemblant, aux côtés des start-up incubées, «les acteurs institutionnels du sport ainsi que les grandes entreprises du secteur qui souhaitent s associer au projet», affirme Paris région lab. La Chambre de commerce et d industrie Paris- Ile-de-France prépare de son côté l ouverture d un cluster numérique de m 2 dans les mêmes locaux que la pépinière République (10 e arr.), avec une ouverture programmée d ici début 2017 (voir témoignage ci-contre). «Le dispositif de zone franche urbaine attire des entreprises qui n auraient pas mis les pieds à La Courneuve.» Attirer et développer sur les territoires Pour les acteurs publics, cet engouement s explique par la «volonté de dynamiser le tissu et de créer des emplois très qualifiés grâce à la venue d entreprises à forte valeur ajoutée, explique un expert. Cela contribue au développement du territoire et c est un belle vitrine.» Lors d une présentation réalisée au Simi, Catherine Ousset, responsable du développement économique de la communauté d agglomération de Melun-Val de Seine (Seine-et- Marne), confirme cette tendance : «Nous souhaitons développer les pépinières pour que des start-up viennent et se développent sur notre territoire.» Plusieurs projets ont été lancés sur les communes de l intercommunalité qui prévoit aussi d autres initiatives de ce type comme l ouverture d un hôtel d artisans à l été 2015 à Vaux-le- Pénil. Si les projets sont nombreux, le modèle a aussi évolué ces dernières années avec l ouverture d accélérateurs proposant un accompagnement court pour faire aboutir des idées et des espaces de coworking. «Ces dispositifs prennent leur sens quand ils sont intégrés dans un espace plus large, estime Anne Gousset, directrice des incubateurs de Paris région lab, car ils peuvent créer des passerelles avec des entreprises.» Elle prévient toutefois que le modèle économique n est pas toujours simple à trouver pour le coworking du fait des différents types de populations intéressées. Le développement de l offre provoque toutefois une concurrence entre les structures offrant la possibilité aux entrepreneurs de choisir des incubateurs spécialisés dans leur secteur ou des locaux plus généralistes qui permettent d échanger plus largement. La présence d acteurs privés a abouti à la création d un véritable marché en la matière. Les prix, souvent plus faibles en banlieue, et les aides disponibles sont aussi des éléments de choix. Paris, avec son aide Paris innovation amorçage (d un maximum de euros), attirent les plus innovants, même si tous les incubateurs et pépinières de la commune ne permettent pas d en bénéficier. Le nombre de mètres carrés ouverts ces dernières années dans la capitale a également rendu la tâche un peu plus complexe pour les structures de petite couronne. Complémentarité Dans un autre genre, la pépinière de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) essaie d éviter les dirigeants qui ne cherchent que le bénéfice de la présence en zone franche urbaine, d un mécanisme d exonération de charges. Ce dernier «attire des gens qui n auraient pas mis les pieds dans le secteur autrement mais qui a des effets pervers car il distord la réalité», remarque Thomas Guyon son directeur. Si chacun affirme avoir un processus de sélection exigeant, il est parfois difficile de retenir les meilleurs. Dominique Restino, vice-président de la CCI 75 et en charge de la création et du développement de l entreprise, relativise toutefois : «Je connais bien l écosystème et je pense qu entre Paris et la CCIP, il y a la même vocation de développement économique au sens de l intérêt général.» La mairie et la chambre travaillent d ailleurs ensemble en ce Thomas Guyon, directeur de la pépinière de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) B.TESSEIDRE/CCI DR TEMOIGNAGE Dominique Restino, vice-président de la CCI 75 en charge de la création et du développement de l entreprise «Un cluster numérique pour rayonner sur la région» «J ai porté pour la chambre le projet de cluster numérique qui fait partie de notre stratégie en la matière présentée en mai dernier. C est un facteur de croissance pour les entreprises de ce secteur et un enjeu pour les sociétés des domaines plus traditionnels avec la question de la transition numérique. Nous allons concentrer notre action sur ces deux champs. Notre projet, qui représente un investissement de plusieurs millions, prévoit de relier de manière physique et virtuelle les différents incubateurs de nos écoles et les pépinières de la CCIP. L objectif est que le cluster rayonne dans toute la région au travers de nos différents sites et que chacun puisse participer aux événements qui y sont organisés. En effet, si le projet immobilier sera situé à Paris République, nous souhaitons travailler globalement sur l ensemble du territoire. On y retrouvera l ensemble de nos services d accompagnement aux entreprises qui visent à les accompagner tout au long de leur chemin.» TEMOIGNAGE Anne Gousset, directrice des incubateurs de Paris région lab «Une relation vertueuse avec les grands comptes» «Paris région lab souhaite tout d abord développer de nouveaux programmes avec une structuration en cluster sur des sujets particuliers comme c est le cas pour Le Tremplin sur le sport. Nous allons également continuer notre travail avec des grands comptes lancé depuis deux ou trois ans, à la fois pour nouer de nouveaux partenariats, avec le Groupe Amaury par exemple, et renouveler ceux existants, avec Air liquide, GDF-Suez ou Renault notamment. Deux modèles existent en la matière en lien avec une seule entreprise sur une thématique dans un temps déterminé ou avec plusieurs sur le long terme, comme c est le cas avec les partenaires du Welcome city lab. Cette démarche de mise en relation avec des grands comptes est vertueuse pour les start-up qui peuvent par ce biais décrocher des premiers contrats ou des financements. Enfin notre troisième axe de développement est l international avec l objectif, réaffirmé par Anne Hidalgo lors des Grands prix de l innovation, d héberger dans cinq ans 30 % d entreprises étrangères.» sens. Plutôt qu une concurrence, Anne Gousset évoque d aiileurs une complémentarité. «Il y a une offre diversifiée pour les start-up qui se développent à Paris, ce qui permet aux dirigeants d arbitrer selon ce qu ils recherchent», estime-t-elle. Toutes les bonnes choses ont toutefois une fin et les start-up doivent un jour ou l autre se confronter à la réalité, même si elles ont pu bénéficier pendant de longues années de ces dispositifs. «Il est important pour des jeunes sociétés de disposer de solutions d hébergement souples et évolutives en fonction de leurs besoins, mais elles doivent envisager une sortie dès qu elles ont la possibilité de voler de leurs propres ailes», observe un spécialiste de l accompagnement. Certains regrettent d avoir quitté le monde des incubateurs et des pépinières car ils y étaient préservés de certaines contraintes basiques inévitables dans les bureaux classiques. R.R * «L offre de locaux d activités de la Ville de Paris, levier pour la nouvelle économie» Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre

8 JURIDIQUE Retrouvez toute l actualité des marchés publics sur LEJOURNALDUGRANDPARIS.FR Jurisprudence RÉGULARISATION Versailles, CCAS et agglo Un groupement de commandes avait demandé des précisions sur les termes d une offre (notamment sur le bordereau de prix unitaires et le détail des quantités estimatives), sachant que certaines pièces manquaient dans l offre reçue par l acheteur. Celle-ci a été rejetée. Le juge estime que la demande de précisions ne régularise pas une offre incomplète et ne constitue pas un commencement de preuve de recevabilité de l offre. CE, 21/11/ 2014, req. n SOUS-CRITÈRE Travaux publics de l Est Une collectivité avait conclu un marché de travaux de terrassement avec pour sous-critère, la cohérence des rendements et des délais d approvisionnement, pondéré à 50 % au sein du critère délai d exécution. Le juge estime ce sous-critère valable puisqu il était lié à l objet même du marché. CAA Bordeaux, 20/11/2014, req. n 13BX APPEL EN GARANTIE Distribution de gaz Une société a remporté un marché de travaux publics ayant entraîné l enlèvement du revêtement d une chaussée. Un citoyen chute à cause du mauvais état de la chaussée. Le juge valide que le titulaire appelle en garantie le coordonnateur Sécurité et protection de la santé, qui n avait pas fait d observations sur la dangerosité de la suppression prématurée de la signalisation du chantier, alors qu il devait exiger des entreprises d assurer la sécurité des tiers. CAA Douai, 9/10/2014, req. n 13DA MARCHÉS PUBLICS LE DÉCODEUR Candidater avec un simple numéro Siret Les pouvoirs publics l ont expérimenté et viennent de l étendre aux marchés publics. Les entreprises peuvent soumissionner, sous certaines conditions, en transmettant leur numéro Siret. LE SYSTÈME DES MPS 1 Pour les marchés publics dont les montants sont estimés en dessous des seuils européens, et donc pour lesquels aucune procédure d appel d offres européen ne s impose, le secrétaire général pour la modernisation de l action publique (SGMAP) a expérimenté depuis avril 2014, la candidature possible des entreprises à un marché public, réduite uniquement à la remise d un numéro Siret. Celui-ci permet d accéder au dossier complet (dématérialisé) de candidature de l entreprise concernée. L Etat parle de «MPS» signifiant «marché public simplifié». POUR LES ACHETEURS 2 VOLONTAIRES Les structures d achats volontaires, intègrent des solutions informatiques permettant de recueillir des dossiers simplifiés de candidatures. Les entreprises sont informées en lisant l avis d appel public à la concurrence, par la simple mention «MPS» sur celui-ci. La signature électronique n est pas requise (s agissant de documents ne constituant pas des contrats, puisque cela ne concerne que des pièces liées à la «candidature» et non pas à l «offre»). Une fois retenu, le candidat devra fournir les pièces justificatives prévues par le Code des marchés publics. L acheteur peut vérifier en ligne les données figurant dans le dossier du candidat. UNE EXTENSION 3 À TOUS LES MARCHÉS A compter du 1 er novembre 2014, les pouvoirs publics ont signalé que, l expérimentation ayant été concluante, il est désormais possible d utiliser ce système au-delà des seuils européens. Par contre, il n est pas utilisable pour les entreprises soumissionnant dès le départ avec des sous-traitants déclarés ou nécessitant une habilitation liée au secteur de la défense. DES CONDITIONS 4 À RESPECTER Il est indispensable que le marché fasse l objet d une consultation via les plateformes de dématérialisation et que les candidats soumissionnent de manière dématérialisée, y compris pour son «offre» (volet technique et financier) ; que l avis de publicité soit frappé du logo MPS afin que les candidats sachent qu il est possible d établir une telle candidature simplifiée ; que les documents de candidature archivés soient à jour ; que l entreprise retenue fournisse toutes les preuves de validité de ces documents (attestations fiscales, sociales, d assurance et d inscription au registre du commerce et des sociétés ou des métiers) ; que le candidat soumissionne en indiquant au moins son numéro Siret. QUELQUES AVANTAGES 5 Les formulaires DC1 et DC2 ne sont plus nécessaires puisqu ils avaient vocation à recueillir les informations figurant déjà en ligne, dans le dossier de l entreprise rattachée à son numéro Siret. La signature électronique n est plus requise pour le dépôt d une telle candidature. Une candidature unique pour plusieurs lots est autorisée : l entreprise ne saisit qu une seule fois le formulaire MPS, mais elle doit établir une offre distincte pour chacun des lots. Une régularisation de l absence de signature électronique d un acte d engagement serait possible, selon les pouvoirs publics. Le développement de cet outil MPS est cependant freiné par le très relatif engouement des entreprises candidates à établir des offres totalement dématérialisées en marchés publics. CELA EST-IL LÉGAL? Selon les services de l Etat, ce dispositif des MPS serait conforme au droit des marchés publics modifié par le décret portant mesures de simplification applicables aux marchés publics (voir notre article «Commande publique réformée depuis le 1 er octobre 2014»). Soumissionner à un marché public en remettant un pli non dématérialisé et ne s intégrant pas dans le système MPS, par la simple transmission d un numéro Siret, serait illégal si l acheteur ne peut pas disposer d une candidature complète, soit en version papier, soit en version dématérialisée, soit en disposant déjà des informations au titre d un précédent marché, ou consultables sur un site internet ou via d autres moyens de communications électroniques autorisés. L AUTEUR Jérôme Michon, consultant, enseignant, auteur de nombreux ouvrages, intervient à vos côtés pour tous vos besoins en marchés publics. Contact : juris-projet@orange.fr 8 Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre 2014

9 TERRITOIRES / ACTUALITÉS Telex La ZAC Ecopôle Seine Aval s étend sur 200 ha dont 90 de superficie opérationnelle aménagée, 50 cessibles dédiés aux activités et 25 consacrés à l écoport des deux rives de Seine. AMÉNAGEMENT Des chantiers majeurs pour l Epamsa A l occasion du Simi, l Etablissement public d aménagement Seine Aval (Epamsa) a présenté plusieurs de ses projets sur le périmètre de la communauté d agglomération de Mantes-en-Yvelines dont l Innovaparc et l écoquartier fluvial. Signature d une charte avec les entreprises. La Société du Grand Paris devait signer le 8 décembre une charte d engagement multipartite avec les principales entreprises concessionnaires de services publics relative aux travaux de déplacement des réseaux et aux conditions de leur déroulement. Concertation. La région francilienne va lancer une plateforme de débat public. «Cet outil aura pour rôle d analyser et de perfectionner les espaces de concertation déjà ouverts par la Région, tout en bénéficiant de l expérience et de l expertise de la Commission nationale du débat public (CNDP) en la matière», fait valoir le conseil régional. Cette dernière ouvre, par ailleurs, un chantier relatif au «portail universel de services» qui sera un point d entrée unique vers un très grand nombre de services publics. L opération d intérêt national Seine Aval couvre 400 km 2, habitants et 51 communes. L Epamsa est à l œuvre sur ce territoire avec huit projets d envergure. Mantes Innovaparc, situé sur la commune de Buchelay et dont les premiers bâtiments sont déjà sortis de terre, représente la zone d activité la plus importante. Sur 58 ha, ce sont à terme m 2 de surfaces d activités et de bureaux qui doivent être livrées. Avec le prolongement à l ouest du RER Eole, la gare de Mantes-la-Jolie sera à 35 minutes de La Défense en La pépinière-hôtel d entreprises Inneos a déjà été livrée en septembre 2011 et l industriel Sulzer pompes a inauguré ses nouveaux locaux à la rentrée Cet espace est pensé comme un «quartier d activité», et non plus comme une «zone», car l Epamsa souhaite créer des espaces cohérents avec les alentours. L aménagement de ce secteur est donc pensé en lien avec la ZAC Mantes université, située à proximité, qui doit accueillir près Un village d entreprises dans l Ecopôle Située au cœur de la confluence Seine Oise entre Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine, la ZAC Ecopôle Seine Aval s étend sur 200 ha avec 90 ha de superficie opérationnelle aménagée, 50 ha cessibles dédiés aux activités et 25 ha consacrés à l écoport des deux rives de Seine réalisé par Ports de Paris et dont la livraison est prévue pour Cette zone abrite depuis 2012 la Fabrique 21, un showroom de la filière éco-construction, point de départ d un projet de village d entreprises spécialisées dans ce secteur. L Epamsa sonde actuellement les acteurs qui pourraient être intéressés pour s y implanter avec l objectif de lancer les travaux en de m 2 de logements, m 2 de commerces, bureaux, activités et services et m 2 d équipements. Lié au Grand Paris Autre grand projet sur Mantes, l écoquartier fluvial a l ambition de proposer, à terme, logements. Sur 200 ha d une ancienne carrière remblayée, 57 seront aménagés avec un port de plaisance, m 2 de commerces, d activités et de services, quatre espaces publics, le tout desservi par un transport en commun en site propre. Les travaux devraient débuter en «Nos projets ont toute leur place dans le Grand Paris, avec l infrastructure actuelle et à venir, le territoire de Seine Aval va venir se raccrocher au projet métropolitain», estime Didier Bellier-Ganière, nouveau directeur général de l Epamsa. RAPHAËL RICHARD Retrouvez toute l actualité des territoires sur LEJOURNALDUGRANDPARIS.FR Parc naturel régional de la Brie et des deux Morin. Le préfet de région vient de rendre un avis favorable à la poursuite du projet de création du Parc naturel régional de la Brie et des deux Morin (Seine-et-Marne). L avis préfectoral demande des ajustements auxquels commenceront à travailler les membres du comité de pilotage réunis à Chailley-en- Brie le 8 décembre. Roissy, en attendant le décret. Le texte étendant le périmètre de l Etablissement public d aménagement Plaine de France aux communes rurales du nord de la Seine-et Marne, membres de l Association des collectivités du Grand Roissy n est toujours pas paru. Certains acteurs locaux craignent qu il faille attendre les réorganisations liées à l élargissement du périmètre de l AFTRP pour voir la situation évoluer. «Or ces petites communes peinent à s opposer aux logisticiens qui convoitent leur foncier», souligne un élu. Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre

10 TERRITOIRES / ACTUALITÉS SEINE-SAINT-DENIS Beaucoup moins toxique Le conseil général du 93 a signé un accord avec la Société de financement local (Sfil), ex-dexia, sécurisant huit contrats de prêts dits «toxiques», d une valeur de 331 millions d euros. 20 millions d euros provisionnés dans le cadre de ces contentieux vont être dégelés en 2015, annonce le CG. La dette toxique du 93 est passée de 91 % de l encours global en 2008 à 12 %. ILE-DE-FRANCE L Epfif solidaire L Etablissement public foncier d Ile-de-France (Epfif) et la Banque alimentaire Paris Ile-de-France (Bapfif) viennent de signer un partenariat pour favoriser le déploiement de centre de collectes et de distribution de denrées alimentaires. TRANSPORTS Optimiser la logistique essonnienne Le Club fret et logistique piloté par le conseil général a dressé, le 26 novembre, un bilan d une année de travail. Avec, notamment, la mise en œuvre d un plan de hiérarchisation du réseau routier. L ancée en juin 2013 par le Département, la Chambre de commerce et d industrie (CCI) et l agence d économie, la création d un club fret et logistique a permis d aboutir à la mise en œuvre d une politique routière dédiée au transport de marchandises qui s appuie sur un plan de hiérarchisation du réseau routier. Le conseil général, chargé du sujet, a travaillé sur trois axes dont le premier est la rationalisation de la desserte. «Les capacités routières ont été relevées, les itinéraires des poids lourds définis et l ensemble des zones d activités recensées en vue d en faciliter l accès», rapporte Pascal Fournier, vice-président en charge des déplacements et des équipements publics du département. Un schéma départemental directionnel résultant de ces travaux doit conduire à un renouvellement de la signalisation. Les opérateurs de GPS professionnels seront contactés afin que les choix d itinéraires pour les poids lourds soient facilement accessibles. Transports alternatifs Les réflexions sur le soutien aux infrastructures de transports alternatifs doivent se poursuivre en 2015 sur la base des travaux de la CCI qui s est intéressée au multimodal et à la mise en valeur de l axe de la Seine. Le troisième sujet sur lequel s est penché le conseil général est la création d une instance à laquelle la région Ile-de- France participe désormais afin de suivre à une échelle plus large le développement de nouvelles activités et la requalification des zones existantes. Lors de la réunion du 26 novembre, il a été proposé de «prolonger le travail de manière expérimentale avec les intercommunalités en prenant un cas concret sur le secteur de Courtaboeuf, note Pascal Fournier. Nous souhaitons que la logistique y prenne toute sa place grâce, par exemple, à un travail de requalification des friches.» Le conseil régional et les communautés d agglomération concernées doivent lancer un appel à projet à ce sujet afin de lever l obstacle financier du foncier. Une action qui pourrait être étendue à d autres sites comme Centre Essonne Sénart. RAPHAËL RICHARD Bulletin d abonnement Je souhaite m abonner pour un an, je choisis ma formule : Abonnement web Solo Abonnement web Multi Abonnement web & édition papier Tarif annuel 830 HT Offre de lancement : 730 HT (745,33 TTC) soit 2 par jour 800 HT/licence Offre de lancement : 700 HT (714,70 TTC) soit 1,90 par jour 999 HT Offre de lancement : 900 HT (918,90 TTC) soit 2,5 par jour Accès au site Internet Newsletter quotidienne L hebdo en PDF + L hebdo papier (48 numéros/an) Adresse de livraison : Mode de paiement : Nom : Organisme : Adresse : CP/Ville : Pays (si hors France) : Téléphone : de l abonné ou de l administrateur Chèque bancaire à l ordre de JGPmedia Virement bancaire au Crédit Mutuel Code IBAN : FR Carte bancaire American Express Mastercard Visa N : Code de sécurité (3 derniers chiffres au dos) : Date d expiration : / Signature Cachet Abonnement en ligne : visitez la rubrique abonnement du site Retournez ce bulletin à : JGPmedia 27 rue du Chemin vert, Paris // contact : abonnement@lejournaldugrandparis.fr 10 Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre 2014

11 TERRITOIRES / ACTUALITÉS TERRITOIRE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 363 millions d euros pour l attractivité de Paris Lors de la présentation du plan d investissement de sa mandature, Anne Hidalgo a insisté sur le soutien aux entreprises et à l emploi. L e chiffre est impressionnant. La ville de Paris prévoit presque 10 milliards d euros d investissement sur la mandature selon le programme présenté le 4 décembre. Si le logement (2,9 milliards), l aménagement (1,9 milliard) et les transports (900 millions) constitueront les principaux postes de dépenses, le développement économique n est pas en reste avec 100 millions d euros consacrés aux entreprises innovantes, aux pôles de compétitivité et aux pépinières. La création d un «arc de l innovation» autour de Paris 1,7 milliard d euros d autorisations de programmes nouvelles en doit venir ajouter m 2 d incubateurs et de centres de télétravail aux existants. Cumulés aux projets informatiques, numériques, visant à favoriser l émergence de la «ville intelligente» (210 millions) et de soutien aux commerçants (53 millions), la municipalité prévoit de consacrer 363 millions d euros à ce qu elle considère comme la promotion de l attractivité parisienne. «Nous allons investir massivement pour soutenir les Parisiens, les entreprises et l économie parisienne, a affirmé la maire (PS) emplois directs ou indirects devraient être générés par ces investissements.» Anne Hidalgo compte autofinancer les deux tiers de ces 10 milliards. Pour le reste, elle a précisé que Paris a un niveau d endettement «très faible» et que les taux d emprunt sont actuellement inférieurs à 2 %. Elle a, de plus, rappelé qu elle n augmenterait pas les impôts. Pour le budget primitif 2015, 1,7 milliard d euros d autorisations de programmes nouvelles seront inscrits «afin de garantir la livraison des projets de la mandature», est-il indiqué dans la communication que la maire fera au Conseil de Paris. L année prochaine sera marquée par un effort exceptionnel sur les dépenses de fonctionnement sur lesquelles 130 millions d euros d économies seront réalisées, a souligné l élue. R.R. BUDGET La Seine-et-Marne maintient investissement et fiscalité Le conseil général, réuni le 28 novembre pour son débat d orientation budgétaire, a annoncé que ses dépenses d équipement s élèveraient à 160 millions d euros l an prochain avec une priorité donnée à l éducation (65 millions) devant la voirie (33 millions) et le développement territorial (22 millions). Les dépenses de solidarité augmenteront de 1,8 % (à 556 millions d euros) dans le budget primitif ,1 millions (stable) seront consacrés à l aménagement et au développement des territoires. Par ailleurs, la taxe sur le foncier bâti n augmentera pas pour le quatrième année consécutive, les recettes par ce biais sont estimées pour 2015 à 272,8 millions d euros (+ 3,4 %). Le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) devrait, quant à lui, être en recul l an prochain, de l ordre de cinq à six millions d euros. AGENDA Les événements du développement économique en Ile-de-France 8 DÉCEMBRE 2014 De l inégalité des villes Emmanuel de la Masselière, auteur et directeur stratégique de l établissement public d aménagement Plaine de France, présente son ouvrage «De l inégalité des villes et de leur développement». A 19h00 à l Espace L Harmattan - 21 bis, rue des Ecoles, Paris 8 DÉCEMBRE 2014 Challenges numériques digitall L occasion de découvrir des projets numériques seine-et-marnais, de partager les meilleures pratiques et de rencontrer des experts, des partenaires et de futurs clients. L évènement s adresse aussi bien à des décideurs, des managers, des utilisateurs, qu ils agissent au sein d une entreprise, d une collectivité territoriale ou d une administration. A partir de 17h30, 1, avenue Johannes Gutemberg, Serris 9 DÉCEMBRE 2014 Du mentorat et des hommes IME France organise la première grande soirée annuelle des Instituts du mentorat entrepreneurial (IME). Témoignages d entrepreneurs, tables rondes et débats rythmeront cette soirée, qui rassemblera les six IME existant aujourd hui en France et en Belgique. Les IME mettent en relation des dirigeants de PME en forte croissance (mentorés) avec des entrepreneurs ayant à leur actif une réussite entrepreneuriale majeure (mentors). A partir de 18h, CCI Paris Île-de-France, 27, avenue de Friedland, Paris DU 29 AU 31 JANVIER 2015 Digitalpolis à Paris Ce colloque international entend contribuer à 6 DÉCEMBRE 2014 Débrider l innovation : enjeux pour les entreprises, défis pour les politiques publiques La CCI Paris Île-de-France organise ses prochains Entretiens Friedland sur le thème «Débrider l innovation». Comment concrétiser l idée innovante pour accéder au marché? Comment ouvrir davantage la recherche publique aux besoins de la société et de l économie? Les politiques publiques sont-elles adaptées aux nouvelles pratiques d innovation des entreprises? A partir de témoignages de chefs d entreprises et en présence d experts et de responsables publics, ces Entretiens Friedland ont pour ambition de répondre à ces questions et de débattre des propositions concrètes pour libérer et renforcer le potentiel d innovation des entreprises et de la France. De 8h à 11h, CCI Paris Ile-de-France 27, avenue de Friedland Paris l élaboration d une compréhension des dynamiques sociales et politiques qui se posent à la croisée des notions du numérique et de l urbain contemporain. De quelle manière les enjeux socio-politiques de la fabrication de la ville se construisent-ils à travers le développement des notions de «ville numérique», «smart city», «ville 2.0» ou «ville contributive»? DU 4 AU 5 FÉVRIER e édition du Salon des entrepreneurs Dédié à la création et au développement des entreprises (création, reprise, franchise, développement, financement, innovation), le Salon des entrepreneurs est le plus grand rassemblement de créateurs et dirigeants d entreprises en Europe. A la fois révélateur des nouvelles tendances et véritable outil pratique pour ses visiteurs, le salon propose toute une gamme de réponses favorisant la création et l aboutissement de nombreux projets. Palais des Congrès, 2, place de la Porte Maillot, Paris DU 10 AU 11 MARS 2015 Congrès Big Data Paris Le Congrès Big Data représentera un moment fort pour de nombreux décideurs venus assister à des conférences et participer à des ateliers et sessions organisés selon des niveaux de technicité différents. Moment très attendu, les Trophées de l Innovation récompenseront les expériences les plus innovantes et performantes. CNIT - Paris La Défense, 2, place de la Défense La Défense Le journal du Grand Paris N N 1 Du 15 3 au octobre 9 novembre

12 XXXX COULISSES / XXXX/ PORTRAIT Coulisses Financement. La Caisse des dépôts vend le Grand Paris à l étranger. «Nous cherchons des projets du Grand Paris dont le financement pourrait attirer des investisseurs étrangers», a fait valoir Catherine Perenet, directrice régionale Ile-de- France de la Caisse des dépôts, au Simi. «Seuls des projets aboutissant au plus tard dans dix ans peuvent entrer dans ce cadre.» Booster d attractivité. «Le Grand Paris express aura le même effet que le métro en 1900», se félicite François Lucas de la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris. Pour les investisseurs étrangers, des transports plus fluides, plus rapides, des salariés plus mobiles, sont des arguments de poids. Grand EPF. Le décret fusionnant les établissements publics fonciers des Yvelines, des Hauts-de-Seine et du Val d Oise avec l Etablissement public foncier d Ile-de-France est actuellement soumis aux élus locaux. Sa publication est attendue au premier semestre 2015, pour une mise en service au 1 er janvier Gares du Grand Paris express. Un périmètre plus grand que Paris. 138 km 2, soit 2 km 2 autour de chacune des 69 gares du Grand Paris express à aménager. Soit un terrain de jeu plus vaste que la ville de Paris Tels sont les enjeux de l aménagement autour des gares, qui vient de faire l objet de trois conventions successives entre la SGP et Créteil, Bagneux et Issy-les-Moulineaux. Autour des gares. «Certaines gares de la ligne 15 sud ne seront pas propices à la construction de bureaux, et ce n est pas un mal au regard de nos objectifs de construction de logements», a dit, en substance, Philippe Yvin, au Salon de l immobilier d entreprises (Simi). PORTRAIT Alexis Bachelay MétroPoliticus Il n en «rêvait pas la nuit». Pourtant, il s est sérieusement pris au jeu politique. Aujourd hui député (PS) des Hautsde-Seine, il se pose en ardent défenseur de la métropole. our Alexis Bachelay, la P politique n allait pas de soi. Et la gauche non plus d ailleurs. «Je viens d une famille qui n est pas militante et... pas forcément de gauche», commence-t-il. La politique, il s y est intéressé à l âge du vote. En 1995, il se met à fréquenter les meetings. Jospin. Chirac. Il veut comprendre. Il vit alors à Nice où il étudie l histoire, un choix sans doute un peu marqué par les récits d une grand-mère à la «fibre gaulliste», qui lui racontait la Libération. Une licence en poche, il BIO EXPRESS intègre la Sorbonne où il opte pour les sciences politiques et la communication. Les idées à gauche, il opère ce qu il appelle son «ancrage politique» en 1997 aux élections législatives. Ce sera Jospin. Le hasard (un copain de promo) le conduit, en 2000, à la fédération PS des Hauts-de- Seine pour un CDD de quelques mois à la «com». A la fin de son contrat, il est repéré par une élue de Nanterre qui 2008 Adjoint au maire de Colombes 2012 Député des Hauts-de-Seine et co-rapporteur de la mission d évaluation de la loi sur le Grand Paris Depuis 2014 membre de la commission de préfiguration de la MGP lui propose d intégrer le cabinet des élus. Il y restera 11 ans. Le temps de passer les concours de la fonction publique territoriale. Le temps aussi de se prendre au jeu politique. Il s engage. Lui, «libre penseur», qui voyait pourtant les partis politiques «comme quelque chose qui enferme». Il s inscrit dans la mouvance de Montebourg. «Il y avait une réflexion sur les institutions à mener pour améliorer la prise de décisions et y associer les gens.» Et il prévient : «Je suis aussi entré au PS pour le faire évoluer. Pas dans un esprit de fétichisme.» 2002, il s implique localement à Colombes où il vit. 2008, il décroche un premier mandat comme adjoint au maire en charge de l aménagement et des transports. «Une révélation», assuret-il. Il a alors 34 ans, «l un des plus jeunes de l équipe. En politique, avant 55 ans, on est un petit jeune, ironise-t-il. Mon âge ne m a pas empêché d être plus aguerri que certains sexagénaires pour qui c était un bâton de maréchal.» D ailleurs, ses comparses le sollicitent pour présenter sa candidature aux législatives. «Devenir député, je n en rêvais pas la nuit mais j ai foncé... comme toujours». Opposant déclaré au cumul des mandats, il quitte les fonctions d adjoint avant de rejoindre le Palais-Bourbon. A 38 ans. «On me prenait pour un assistant parlementaire au début», dit-il, sourire en coin. Mais il ne tarde pas à se faire identifier. Il rejoint la commission du développement durable et de l aménagement du territoire - dont dépend la Société du Grand Paris - où il demande une mission parlementaire d évaluation de la loi sur le Grand Paris. Il en devient co-rapporteur. «J étais le seul de mon groupe à avoir une mission sur le sujet.» Alors au moment où la loi sur la métropole arrive à l ordre du jour de l Assemblée, on le sollicite. Coup franc «L échec de la métropole du Grand Paris au Sénat mettait l Assemblée en première ligne. Chacun avait des idées. Il fallait les faire converger. J ai fait un travail de collecte qui a abouti à un texte signé par tous les parlementaires socialistes de la région.» Ce texte, lettre ouverte au Premier ministre, dessine les contours d une métropole... forte. «On est arrivé dans le débat avec une position certes critiquable mais claire. Et on a obtenu un acte fondateur du Gouvernement qui même s il est amené à évoluer, est posé.» A ceux qui auraient l idée de lui dire que la métropole brûle les étapes, il répond sans détour que «c est un faux débat. Quand on ne veut pas aller vers quelque chose, on attaque la méthode ou le calendrier. C est pas le moment? Pourquoi? Parce qu il y en a qui veulent encore présider leur conseil général pendant dix ans. Le véritable argument que nous entendons d ailleurs, c est celui de la progressivité dans la montée en charge de la métropole, dans le transfert de compétences, de personnel, etc. A quoi bon attendre encore? Dans dix ans, on en aurait été au même point. II y aura toujours des élus contre. La métropole bouscule tout et surtout les élus.» Ce passionné de sport fait partie de l équipe de foot de l Assemblée. Parions qu il joue en défense. Foot ou Grand Paris. L homme semble maîtriser le tacle... GÉRALDINE BOUTON Société éditrice JGPmedia au capital de euros, 27 rue du Chemin Vert Paris - Tél N de commission paritaire 1116 T Directeur de la publication et rédacteur en chef : Jacques Paquier Rédacteur en chef délégué : Raphaël Richard Rédaction : Géraldine Bouton, Jérôme Michon, Fabienne Proux, Marie Bidault Conception graphique : Rampazzo & Associés Imprimerie : ISI Print, 15 rue F. de Pressensé, La Plaine-Saint-Denis 12 Le journal du Grand Paris N 6 Du 8 au 14 décembre 2014

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