LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET LEUR PRISE EN CHARGE CHEZ L ADULTE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET LEUR PRISE EN CHARGE CHEZ L ADULTE"

Transcription

1 LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET LEUR PRISE EN CHARGE CHEZ L ADULTE Pr Daniel RIGAUD, CHU Dijon, Hélène PENNACCHIO, association Autrement Les troubles du comportement alimentaire (TCA) concernent en Franc environ de personnes. Ils ont un retentissement somatique très souvent marqué, qu il s agisse d anorexie mentale ou de compulsions alimentaires sévères. La mortalité des malades souffrant de TCA est par exemple plus grande que celle de l obésité ou de l hypercholestérolémie. Les TCA altèrent souvent l humeur, générant anxiété, état dépressif et cyclothymie. Ils impactent parfois lourdement la qualité de vie de ces malades. Le médecin généraliste ou le nutritionniste, face aux TCA, a bien des défis à relever : Il doit les reconnaître : très souvent en effet ces troubles sont cachés, du fait de la honte et de la culpabilité que ressentent les malades à leur encontre ; Il doit en établir la séméiologie, grâce à inventaire soigneux des symptômes et des signes. Ce n est qu ainsi qu il pourra en déterminer le phénotype ; Il doit en préciser les conséquences, à la fois somatiques et psychiques, de même que le retentissement sur la qualité de vie ; Il doit les traiter : tout mettre en œuvre ou faire mettre en œuvre pour un traitement approprié. Les TCA : définition On distingue 4 grands types de TCA qui s inscrivent dans deux grandes classes : Les hypophagies et les hyperphagies. A- Les hypophagies 1- L anorexie mentale : Elle associe 5 critères : 1. Perte de poids de plus de 15 % du poids antérieur chez l adulte de plus de 18 ans (passage en dessous du 10 percentile chez l enfant et l adolescent jeune), 2. Refus d atteindre ou de maintenir le poids minimum pour l âge et la taille (18,5 kg/(m)2 chez l adulte). Il s agit d un refus lié à une peur, à un rejet du poids normal. Il ne s agit pas d une perte d appétit, 3. Trouble de l image corporelle, avec pensée obsessionnelle d être trop gros et déni de la gravité éventuelle de son état de maigreur, 4. Défaut d estime de soi, avec beaucoup trop de ce peu d estime à être porté par le régime et la perte de poids, 5. Aménorrhée. Fait essentiel, la pensée anorexique est présente, peu ou prou chez beaucoup de malades souffrant de TCA, en particulier en cas de boulimie. 2- L anorexie-boulimie : Elle associe 6 critères : 1. Les 5 critères ci-dessus et 2. La répétition, au moins deux fois par semaine, de crises de boulimie (cf infra). 3- L orthorexie : Elle associe 4 critères : 1. Un poids acceptable mais bas (entre 17 et 19 kg/(m)2) et l obsession de la silhouette (le patient, en règle une femme, se pèse très souvent et ne tolère pas de prendre un kilo), 2. Un besoin obsessionnel de manger «diététiquement correct» : pas de restaurant, pas de matières grasses, pas d aliments sucrés ni de sucre de table, 3. Un besoin de faire sans arrêt attention à son poids, 4. Un besoin fréquent d activité physique soutenue. 4- L hypophagie dépressive : Elle associe 3 critères : 1. Un poids bas (inférieur à 18,5 kg/(m)2), 2. Avec une relative indifférence à ce poids, 3. Une perte d appétit et de la sensation de faim : l alimentation est réduite par diminution de la ration, mais sans volonté de maigrir. On n a d appétit à rien, pas plus à manger qu autre chose. 5- Les vomissements provoqués : Ils associent critères : 1. Un refus ou une impossibilité de garder ce qui a rejoint l estomac, 2. C est un acte conscient, mais compulsif (involontaire), 3. Une anxiété d avoir l estomac ou le ventre plein, mais sans qu il soit ici question de maigrir ou

2 de ne pas grossir identifiable (mais il faut le rechercher). B- Les hyperphagies 1- La boulimie : Elle associe 3 critères : 1. La survenue, au moins deux fois par semaine, de crises alimentaires incontrôlables (compulsives) qui viennent soit de façon uniquement compulsives, soit aussi de façon impulsive. 2. Chaque crise est faite de l ingestion massive d une grande quantité de «choses alimentaires», ingérées sans faim ni rassasiement, sans presque de plaisir, 3. avec un profond sentiment de perte de contrôle, un dégoût de soi et l envie forte, puissante, de s en débarrasser par un vomissement provoqué, ou, à défaut, par tout autre manœuvre ayant pour but d évacuer cette crise. Chez la quasi-totalité des malades (plus de 80 % en tout cas), il y a une pensée anorexique : peur de grossir, refus de peser un poids normal, sentiment d être trop gros, difforme, refus d accepter même la prise d un kilo : c est pourquoi 90 % au moins des boulimiques vomissent. La boulimie, c est une anorexie mentale ratée. En cas de boulimie, les vomissements sont provoqués 4 fois sur 5. Le reste du temps, ils sont spontanés (à force de vomir). Si le vomissement est impossible, ou parfois même s il ne l est pas, la malade a de façon obsessionnelle des comportements anormaux dans le but de se débarrasser de la crise et de maigrir : jeûne d une journée ou plus, éviction des repas, suppression de toutes les matières grasses et aliments sucrés (et sucre de table), hyperactivité physique, abus de laxatifs (voire rarement de diurétiques) ou de médicaments anorexigènes. En d autre terme, plus de 90 % des malades boulimiques sont de poids normal, plutôt même bas (entre 18 et 21 kg/(m)2). 2- Les compulsions alimentaires «maladie» (sévères) : En anglais, ce trouble est nommé «binge eating». La compulsion alimentaire associe trois critères : 1. La survenue, au moins deux fois par semaine, de crises alimentaires incontrôlables (compulsives) qui viennent soit de façon uniquement compulsives, soit aussi de façon impulsive. 2. Chaque crise est faite de l ingestion d une assez grande quantité d aliments, ingérés sans faim ni rassasiement. Mais ici, il y a un certain plaisir à le faire, sans perte de contrôle marquée. 3. Il n y a pas de pensée anorexique : pas de peur obsessionnelle de grossir, pas de besoin de maigrir à tout prix. Il n y a donc pas de manœuvre de compensation à la crise et en particulier pas de vomissements. De même, le dégoût de soi et la perte de contrôle ne sont pas aussi importants qu en cas de boulimie. Il n y a donc pas de vomissements provoqués ni spontanés, ni d autres manœuvre pour «évacuer» cette crise. De ce fait, et surtout si ces patients sont prédisposées à prendre du poids, la compulsionmaladie est associée à un surpoids voire à une obésité (85 % des malades). Mais il est des cas où le poids reste dans les limites de la normale (15 % des cas). Les TCA : épidémiologie Les TCA se voient surtout chez les jeunes filles et les femmes. Le tableau 1, ci-dessous, donne la fréquence supposée de ces troubles dans la population générale. A noter qu il n y a dans aucun pays de statistique nationale. S il n y a quasiment pas d homme souffrant de boulimie, en revanche les compulsions alimentaires touchent les hommes dans 30 % des cas. Il n a pas de classe socioprofessionnelle qui ne soit pas touchée par les TCA : ni dans les compulsions alimentaires, ni dans l anorexie mentale, ni dans la boulimie. L âge des patients et le pic de fréquence diffèrent selon le type de TCA. Tableau 1 : Épidémiologie des troubles du comportement alimentaire (TCA) Anorexie mentale Boulimie Compulsions alimentaires Fréquence relative 1,5 % 3-4 % 4-5 % Fréquence absolue * Sexe ratio (F %) 18 / 1 (F = 95 %) 20 / 1 (F = 98 %) 2,5 (F = 70 %) Milieu socioprof. ** aucun aucun aucun Âge de début ans (80 %) ans (90 %) ans (70 %) Pic d âge principal ans et ans ans ans Restriction repas

3 Début suite à régime 70 % 70 % % Pensée «anorexique» Très forte Forte à très forte Assez forte * en France, en ** Il n y a pas de milieu socioprofessionnel plus touché qu un autre. Les TCA : Le diagnostic Anorexie mentale Ce n est pas le diagnostic de l anorexie mentale qui est le plus difficile : chez cette jeune femme (ou jeune fille) maigre, le visage émacié, le regard triste mais déterminé, le refus d accepter de peser même un poids minimum pour la taille (fixer un IMC de 18,5 kg/(m)2 et voyez la réaction! ) est suffisant à poser le diagnostic. Il faut rechercher les signes de dénutrition : amyotrophie, fonte du pli cutané, atteinte de la peau (sécheresse notamment) et des phanères (ongles, cheveux), oedèmes des membres inférieurs. Le plus difficile en fait est de faire le diagnostic d éventuelles crises de boulimie ou de vomissements. Car c est une honte pour la patiente de faire une crise de boulimie ou de provoquer le vomissement : elle qui voulait tout maîtriser, tout avoir sous contrôle, elle qui a besoin d être parfaite aux yeux des autres ne supporte pas l idée de faire des crises ou de vomir. Elle en a honte. Il faut donc avoir gagner la confiance de la malade, pour arriver à le lui faire dire. Plusieurs options sont possibles : lui dire que bien des malades le font, pour la déculpabiliser ; lui dire que le savoir est essentiel au traitement, pour mieux l aider. Lui dire que ce ne doit pas être facile (parfois, cette nourriture, on doit avoir envie de s en débarrasser). Il y a en effet deux formes d anorexie mentale : l anorexie restrictive, où la malade ne maigrit que parce qu elle réduit son alimentation et augmente (60-70% des cas) son activité physique (hyperactivité physique) ; la forme boulimique, où la malade provoque le vomissement, soit pour mieux maigrir, soit parce qu elle fait des crises de boulimie. Boulimie Au même titre que dans l anorexie, il est difficile à cette malade qui, on s en souvient, a une forte pensée anorexique, «d avouer» qu elle fait des crises de boulimie. Il faut rappeler ici que les malades, contrairement à une idée reçue, ont un poids normal (un IMC entre 18 et 25 kg/(m)2 dans 90 % des cas). Certaines phrases prononcées doivent alerter le médecin : Mon poids varie sans arrêt, c est à n y rien comprendre, Mon poids fait le «yo-yo», Je ne mange rien et je grossis, J ai la nausée souvent, je ne peux pas manger, Mon ventre gonfle, je ballonne, je ne le supporte pas, Mes cuises, mes hanches, mon ventre sont vraiment énormes. Dans d autres cas, le médecin doit y penser du fait du motif de la consultation : Un régime hypocalorique pour maigrir, alors qu il n y a aucune raison objective (IMC normal ou peu élevé) : l obsession du poids, alors qu il n est pas dramatique, doit faire suspecter un TCA, Des troubles des règles menstruelles : retards fréquents, dysménorrhée, règles irrégulières (en volume), voire aménorrhée, Un trouble de la fertilité inexpliquée : avant de se lancer dans des explorations compliquées, il est prudent de s enquérir de l alimentation de la malade, Un mal être exprimé, sa,ns que la malade ne dise pourquoi : un état anxieux ou dépressif associé à une demande de régime est souvent le signe de boulimie, Les signes cliniques sont pauvres : gonflement des glandes salivaires notamment des parotides, signes de lésion chronique à l extrémité proximale des deux doigts d une des mains (en règle la droite), près de la jonction métacarpo-phalangienne (une pigmentation anormale à ce niveau doit alerter) ; des oedèmes cycliques, un faciès gonflé, de discrets oedèmes des membres inférieurs, Des signes biologiques de vomissements, malheureusement pas aussi fréquents qu on pourrait le croire : hypokaliémie, augmentation de la réserve alcaline et de la protidémie (la malade perd des ions H+ et le volume plasmatique est réduit), insuffisance rénale (créatininémie élevée) ici fonctionnelle, voire hyponatrémie (par potomanie). Les compulsions alimentaires - maladie Comme pour la boulimie, la patiente en a honte. Elle se sent coupable et peine à l avouer. Elle a peur du jugement de l autre en général et dans le cas de ses compulsions alimentaires en particulier. Elle pense aussi que ce n est pas médical et que le médecin n y pourra rien. Elle attend en fait (et espère) que le médecin trouvera. On retrouve les mêmes signes que dans la boulimie : Mon poids varie sans arrêt, c est à n y rien comprendre, Dès que j arrête le régime, je prends trois kilos, mon poids fait le «yo-yo», Je ne mange rien et je grossis, J ai la nausée souvent, je ne peux pas manger, parfois je vomis, Mon ventre gonfle, je ballonne, je ne le supporte pas, Mes cuises, mes hanches, mon ventre sont vraiment énormes, Ces kilos en trop me «bouffent» la vie. Un visage gonflé, des troubles du sommeil, une tendance dépressive, une anxiété assez forte sont des

4 signes souvent associés (qui sont souvent des «causes» des compulsions ou de la boulimie et très souvent des conséquences). Il faut savoir, comme dans la boulimie, mettre en confiance le patient, lui montrer qu on s attend à ce qu il fasse des crises, que c est fréquent et qu il est important de le savoir pour mieux le soigner. Il faut donc expliquer au malade qu on a des solutions. Les TCA : Le bilan de départ Afin d évaluer le risque encouru par le malade, un bilan s impose. Anorexie mentale Il faut rechercher tous les signes de dénutrition : amyotrophie, fonte du pli cutané, altération de la peau et des muqueuses (peau et muqueuses sèches, acrocyanose voire acrosyndrome type Raynaud, pseudo-mélanodermie inhomogène, par plages), altération des phanères (ongles et cheveux secs et cassants), discrets oedèmes des membres inférieurs, peau, lèvres et cheveux secs. Il faut chercher des vomissements provoqués et/ou des crises de boulimie. Le bilan biologique peut y aider. Le risque est à la dénutrition : perturbation des fonctions musculaires : muscles lisses digestifs (ralentissement de la vidange gastrique, constipation, anisme), muscles respiratoires, muscle cardiaque (électrocardiogramme). En cas de très grande dénutrition, risque de syndrome de renutrition : hypophosphorémie grave (troubles du rythme cardiaque - complémenter en PO4--). La biologie aide peu : longtemps, jusqu à un IMC très bas (< 12kg/(m)2), on ne note que très peu de signes biologiques de dénutrition. Et ce malgré des signes cliniques de dénutrition majeurs+++. Les signes biologiques ne doivent donc pas être considérés comme des marqueurs fiables : rares anémies, baisse du fer peu fréquente, avec ferritine basse (< 25% des cas) ; folates et B12 un peu bas ; hypocalcémie et hypophosphorémie rarement bas, malgré la grande fréquence de l ostéoporose. Rechercher une ostéoporose par une ostéodensitométrie. Elle est très fréquente : 5% des cas après 5 ans d évolution, 20% des cas après 7 ans, 40% des cas après 10ans, 60% des cas après 15 ans chez la femme adulte. Boulimie Il faut rechercher tous les signes de vomissements : gonflement des glandes salivaires et notamment des parotides (sous auriculaires) ; bouffissure du visage ; oedèmes cycliques des membres inférieurs. Biologiquement, les 5 signes : hypokaliémie, augmentation de la réserve alcaline, augmentation de la créatininémie, hémoconcentration (augmentation des protides totaux), hyponatrémie (par potomanie ou pour vomir mieux). L hyponatrémie est rare (10% des cas), l hypokaliémie pas aussi fréquente qu on pourrait le penser (40-50% des cas). Les autres signes incertains (30-50% des cas). Au total, il est rare que les signes biologiques affirment un diagnostic que la clinique n a pas déjà presque acquis. Les troubles des règles et une hypofertilité sont assez fréquents (30-40% des cas). Le bialn hormonal de base est pourtant souvent normal (mais suppression des «pulses» de LH et FSH quotidiens). Il faut enfin rechercher des signes de malnutrition : peau sèche, un peu desquamante, ongles striés, cheveux secs et fragiles. La biologie, comme dans l anorexie, aide peu. Les compulsions alimentaires - maladie Il n y a pas de conséquence directe des compulsions sur la santé qui soient connues. Il est cependant sûr que certaines conduisent à une stéatose hépatique (ALAT augmentées, gamma GT élevées, foie hyperéchogène, image IRM). Il est probable (pas d étude scientifique) que les compulsions favorisent le reflux gastro-esophagien acide. Il est certain qu elles induisent des troubles digestifs : ballonnements, douleurs abdominales (en cadre colique ou sélective), augmentation des gaz coliques, alternance diarrhée-constipation, selles nauséabondes. Les conséquences «indirectes» sont fréquentes : ce sont celles liées au surpoids et à l obésité qui découlent parfois des compulsions. C est l association compulsions-surpoids qui les déclenche. Des facteurs génétiques sont impliqués : il faut donc rechercher des facteurs de risque : cas familiaux d obésité, d hypertriglycéridémie, de baisse du HDL-cholestérol, de diabète, d HTA. A IMC identique, le risque de développer les complications métaboliques et cardiovasculaires liées à l obésité est 2,5 fois plus grand en cas de compulsions qu e leur absence. En d autres termes, ceci revient à dire que le risque de les développer chez les femmes (70% de la population des compulsifs) rejoint celui de l obésité androïde, à IMC identique. Il existe un risque accru de syndrome métabolique : il est 2,5 à 4 fois (selon les études) plus fréquent en cas de compulsions qu e leur absence. Les risques de résistance à l insuline, d hypertriglycéridémie et de baisse du HDL-cholestérol sont 2 à 3 fois plus élevés en cas de compulsions alimentaires qu en leur absence. L HTA est aussi fréquente chez la femme compulsive obèse qu elle l est chez l homme obèse non compulsif (25-30%). Le risque relatif d accidents vasculaires, coronarien ou cérébral, n est pas connu. Il est plausible qu il soit augmenté. Enfin, à IMC identique, le risque de ne pas perdre de poids est nettement plus grand qu en l absence de compulsions alimentaires+++. Les TCA : les complications Anorexie mentale

5 Les complications sont celles de la dénutrition et de la carence en hormones sexuelles (estrogènes et progestérone chez la femme). La dénutrition induit un déficit parfois important des masses et des fonctions musculaires. En pourcentage, il y a autant de masse maigre perdue que de poids perdu : lorsqu un malade a perdu 25% de son poids, il a perdu 25% de sa masse maigre. Le déficit musculaire touche les muscles striés comme les muscles lisses. Les muscles lisses digestifs son les plus touchés : ralentissement de la vidange gastrique (dyspepsie, aigreurs, nausées), de la vidange duodénale et réduction des contractions propagées du grêle (ballonnements, lourdeurs), ralentissement du temps de transit colique (ballonnements et constipation). Mais les muscles respiratoires et cardiaque le sont également (troubles du rythme aggravés par les déficits minéraux). Il existe souvent des malaises par hypotension ou hypoglycémie. L immunité, paradoxalement, est peu atteinte. Les perturbations nerveuses (ROT, sensibilité) et surtout psychique (état dépressif, indifférence). L ostéoporose touche plus de 50% des malades adultes après ans d évolution. Elle est parfois sévère. Elle est directement liée au déficit pondéral (elle est corrélée à l IMC) et à la durée d aménorrhée. Elle induit un risque de fracture vertébral (et de tassements) et de fracture de hanches 4-5 fois supérieur à celui des femmes de ans. L aménorrhée est quasi constante (>90% des cas), les troubles de la sexualité aussi. La réduction de la fertilité est très fréquente : rares sont les malades qui peuvent tomber enceintes, tant que l IMC est inférieur à 18,5 kg/(m)2. On estime que la fertilité baisse d environ 90%. En cas d anorexie-boulimie, les vomissements induisent des troubles (cf infra) aggravés par la dénutrition. Le décès frappe 5-10% des malades, si aucune prise en charge nutritionnelle active n est assurée. Boulimie Le risque somatique est aux vomissements : hypokaliémie, troubles du rythme cardiaque, hématémèse par syndrome de Mallory Weiss, malaises par hypotension. L ostéoporose est assez rare, nettement moins fréquente que dans l anorexie (10-20% des cas). Les troubles des règles sont assez rares et l aménorrhée très rare (10% des cas, contre 90% dans l anorexie mentale). La diminution de la fertilité est fréquente. Le risque psychologique est lié au retentissement des crises sur l humeur : anxiété et état dépressif, voire tentative de suicide. Le décès frappe 2-3% des malades, si aucune prise en charge nutritionnelle active n est assurée. Les compulsions alimentaires - maladie Les risques somatiques sont avant tout ceux de l obésité qui en résulte parfois : diabète, hypertriglycéridémie, baisse du cholestérol HDL, HTA, syndrome métabolique, accident coronarien... Les troubles des règles sont assez rares et l aménorrhée très rare (5% des cas). La diminution de la fertilité est fréquente. Comme pour la boulimie, la patiente souffre de ses crises. Elle se sent perdue, anxieuse et très souvent déprimée. Le traitement Le traitement doit être multidisciplinaire. Idéalement, il comprend 4 aspects : une composante nutritionnelle, une composante comportementale, une composante psychanalytique et une approche médicamenteuse. Chacune de ces composante dépend du TCA en cause Un volet nutritionnel : il faut fixer les deux cibles indispensables à la guérison. Maintenir et défendre un poids «cible», à savoir correspondant à un IMC d au moins 18,5 kg/(m)2 dans l anorexie et la boulimie (par exemple entre 18,5 et 20) ; proposer un IMC pas trop bas dans les compulsions, où l objectif premier n est pas de maigrir. Atteindre et maintenir des apports énergétiques compatibles avec le maintien de ce poids cible (AE cibles). La valeur de ces apports dépend du TCA en cause. En cas d anorexie mentale, les malades sont anxieuses et hyperactives, rarement cliniquement dépressives (elles luttent contre), qui ont surtout à prendre du poids. On peut calculer les besoins de la façon suivante : voir le site de l association Autrement ( ; dans le bandeau en haut «testez-vous», puis «calculez votre IMC». Là, on trouve le calcul de la dépense énergétique totale (et de repos). Il suffit alors d ajouter par exemple 500 kcal/j pour une prise de poids d environ 500 g par semaine. La nutrition entérale discontinue d'appoint, y compris à domicile, a fait la preuve de son efficacité sur la prise de poids, mais elle se heurte à la peur des malades de reprendre du poids. En cas de boulimie, il s agit de malades anxieuses, parfois hyperactives (physiquement), mais dépressives : elles ont donc des besoins un peu supérieurs à ceux des personnes de poids normal. Mais elles n ont pas à prendre de poids. On admet que la dépense énergétique (DE) de repos (DER) est de 5% supérieure à celle des femmes de même âge et IMC. La DE postprandiale n est pas connue. En cas d hyperactivité physique, la DE peut être jusqu à 1,6 à 1,7 fois supérieure à la DER. Pour calculer les besoins, voir le site de l association Autrement (idem que ci-dessus : ; dans le bandeau «testez-vous»). La nutrition entérale discontinue d'appoint, y compris à domicile, a fait la preuve de son efficacité sur les crises de boulimie (niveau de preuve fort, mais une seule étude randomisée, bien sûr sans double insu). En cas de compulsions alimentaires sévères, les malades sont plus dépressives qu anxieuses, et jamais hyperactives : elles ont des besoins inférieurs à ceux des sujets normo-pondérzux. Il faut calculer la dépense énergétique de repos (voir le site web de Autrement) et multiplier par un facteur 1,3 ou 1,4. Il faut renforcer l apport en protéines, notamment en tyrosine et tryptophane. Un volet comportemental : Il faut travailler sur le comportement alimentaire : 3 vrais repas, apports énergétiques et protéiques suffisants, temps passé aux repas allongé, possibilité de

6 manger avec autrui, suppression de l acte de se faire vomir, réintroduction des matières grasses ajoutées, du sucre et des aliments sucrés, des matières grasses de constitution. Il faut défendre avec conviction une démarche diététique «spécifique» : non, le gras ne fait pas grossir, le sucré n est pas mauvais, les viandes en sauce ne sont pas à prohiber, on peut prendre pain et féculents.. Il faut aussi travailler sur le comportement non alimentaire : TOC, hyperactivité physique notamment, mais aussi relations aux autres et tendance à la méfiance, perfectionnisme. La thérapie cognitive et comportementale (TCC) est ici la seule thérapeutique psychologique qui a fait la preuve de son efficacité sur les crises (niveau de preuve fort, mais aucune étude n a pu être faite en double insu forcément). La TCC repose sur le principe du «Où, quand, comment, avec quoi (quels aliments), avec quelle pensée ou quel sentiment». Elle s appuie sur le principe du rétro-contrôle : moins je mange aux repas et plus je crise (ou risque de le faire) ; moins je passe de temps aux repas et plus je crise ; moins mon apport de protéines est normal et plus je crise. Très souvent, par peur de grossir, ces malades (les anorexiques comme les compulsives) réduisent la viande et les protéines. Il est utile de faire tenir au malade, pendant une courte période, un carnet alimentaire. Un volet psychanalytique : Il faut travailler sur différents aspects qui se retrouve dans bien des cas : le manque de confiance, le besoin de perfection, la peur de l imprévu, la féminité et la sexualité, le lâcher prise, le sentiment d impuissance. Il faut aborder le besoin de lien affectif fort du malade vis-à-vis de son entourage. Rappelons qu il n y a pas de preuve scientifique d efficacité de la psychanalyse. Rappelons enfin qu une malade boulimique ou compulsive sur cinq a des ATCD de traumatisme sexuel. Il existe des traitements médicamenteux efficaces en cas de TCA, mais uniquement sur les crises : les antidépresseurs sérotoninergiques (niveau de preuve très fort), à la dose de 2 (ou 3) gélules/jour, mais pas moins. Ils sont efficaces une fois sur deux, sans qu on puisse dire chez qui ils le seront ; ils ne sont pas moins efficaces chez les malades non dépressifs. Ils sont efficaces seulement au bout de 3 à 4 semaines. Les anxiolytiques sont sans effet. Les antidépresseurs imipraminiques et autres non sérotoninergiques ont eu une certaine efficacité dans de rares études (niveau de preuve faible). Les neuroleptiques sont à déconseiller (risque de crises accru). En cas de crises de compulsions alimentaires, le topiramate a fait la preuve de son efficacité ; il s agit d un anti-épileptique utilisé ici à la dose de 150 à 400 mg/j. Il faut commencer avec une faible dose : 75mg x 2 / jour, puis 100mgx2 puis 150mgx2 Deux études ont suggéré que l orlistat était efficace en cas de compulsions alimentaires. Il n y a pas de médicaments qui aide les malades anorexiques à reprendre du poids. Il ne faut pas omettre les compléments nutritionnels : 1- minéraux et vitamines : il est logique, face aux carences alimentaires d en prescrire (niveau de preuve faible). Beaucoup de malades souffrant de boulimie ou de compulsions alimentaires ont des carences en micro-nutriments, eu égard aux suppression de repas ou d aliments qu ils font. En cas de boulimie, il est indispensable de prescrire du potassium. En cas d anorexie mentale, il faut absolument prescrire calcium et vitamine D contre l ostéoporose. 2- acides aminés et protéines : il n est pas illogique d en prescrire, mais le niveau de preuve est faible (pas d étude randomisée, avec groupe placebo et double insu). Pour en savoir plus : Voir site web de l Association AUTREMENT : Voir aussi : Traité de Nutrition Clinique de l Adulte. Ed. Basdevant, Laville, Lerebours. Flammarion Médecine Sciences 2003 : pages : Contrôle de la prise alimentaire ; pages : Sociologie de l alimentation et de la nutrition ; pages : Analyse clinique du comportement alimentaire ; pages : Désordres nutritionnels et pathologie psychiatrique ; pages : Peurs alimentaires. Traité de Nutrition Artificielle de l Adulte. Ed Cano, Barnoud, Cchneider, Vasson, Hasselmann, Leverve. Springer ed : 1- pages : Contrôle et modulation de la prise alimentaire ;2- pages : Physiologie du jeûne ; pages : Méthodes d évaluation de la prise alimentaire ; pages : Les troubles du comportement alimentaire.

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes.

Le traitement en effet est, au début, une épreuve pour tout le monde : la malade d abord, les parents ensuite et même les thérapeutes. Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont l expression d un mal-être et d un manque de confiance en soi. Anorexie et boulimie sont des maladies douloureuses et il faut du temps pour s en sortir.

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Aimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails

Aimerais-tu en connaître davantage sur les troubles alimentaires? Clique sur chacune des sections pour avoir plus de détails LES TROUBLES ALIMENTAIRES Les troubles alimentaires se caractérisent par des croyances, des attitudes et des comportements extrêmes à l égard de la nourriture et du poids. Ce sont des troubles complexes

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider

Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Ce que vous pouvez faire et ne pouvez faire pour l aider Quoi faire ou ne pas faire? Voilà souvent la question que se posent les parents et ami(e)s proches d une personne souffrant d anorexie et de boulimie.

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

Vivez votre féminité sans souffrir.

Vivez votre féminité sans souffrir. Vivez votre féminité sans souffrir. PERDOFEMINA (lysinate d ibuprofène) est un médicament pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans. Pas d utilisation prolongée sans avis médical. Ne pas administrer

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Questions / Réponses Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées Quelques chiffres sur les troubles du sommeil et la consommation de benzodiazépines

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

www.programmeaccord.org

www.programmeaccord.org LA DOULEUR, JE M EN OCCUPE! NUTRITION ET DOULEUR CHRONIQUE CHRONIQUE De nos jours, l importance d adopter de saines habitudes alimentaires ne fait plus aucun doute. De plus, il est très facile d obtenir

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.»

«Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» «Tout le monde devrait faire une psychothérapie.» Moins je me connais, mieux je me porte. Clément Rosset, Loin de moi, 1999 Faut-il tout «psychiatriser»? Tout événement de vie difficile tel qu une rupture

Plus en détail

Incontinence urinaire : trop souvent taboue

Incontinence urinaire : trop souvent taboue Incontinence urinaire : trop souvent taboue Tous concernés! De quoi s agit-il? C est une perte accidentelle ou involontaire des urines, qu il s agisse de quelques gouttes à une fuite plus conséquente :

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant

La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge d un trouble dépressif récurrent ou persistant Vivre avec un trouble dépressif Septembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin

Plus en détail

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003

Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Différents facteurs impliqués dans l addiction

Différents facteurs impliqués dans l addiction Différents facteurs impliqués dans l addiction Facteurs génétiques Neurobiologiques Circuits, métabolisme, neuroadaptation Développement Puberté Maturation cérébrale Sexe Comportement Tempérament Personnalité

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte

Plus en détail

[EN FINIR AVEC LE REFLUX GASTRIQUE]

[EN FINIR AVEC LE REFLUX GASTRIQUE] 2 P age Sommaire Qu Est-Ce Que Le Reflux Gastrique?... 2 Les Aliments Responsables Du Reflux Gastrique... 5 Comment Prévenir Le Reflux Gastrique... 7 Des Remèdes Simples Pour Traiter Le Reflux Gastrique...

Plus en détail

que dois-tu savoir sur le diabète?

que dois-tu savoir sur le diabète? INVENTIV HEALTH COMMUNICATIONS - TERRE NEUVE - FRHMG00277 - Avril 2013 - Lilly - Tous droits de reproduction réservés. que dois-tu savoir sur le diabète? Lilly France 24 boulevard Vital Bouhot CS 50004-92521

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche

Table des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l

Plus en détail

Comportements addictifs

Comportements addictifs Comportements addictifs Les cyberdépendances Addictions comportementales, Qu est-ce que c est? L addiction, au sens général, peut se définir par une envie incontrôlable et répétée, de consommer un produit

Plus en détail

Quand le stress nous rend malade

Quand le stress nous rend malade Yuri Arcurs Quand le stress nous rend malade Tous concernés! De quoi s agit-il? Le stress stimule notre organisme pour qu'il s'adapte à une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION

Femmes, prenez soin de votre cœur! LIVRET DE PREVENTION LIVRET DE PREVENTION Femmes, prenez soin de votre cœur! TOUT SAVOIR SUR LA SANTE DU CŒUR DES FEMMES, par la Fondation Cœur et Artères, reconnue d utilité publique Introduction Ce livret s adresse à toutes

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager

Brûlures d estomac. Mieux les comprendre pour mieux les soulager Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Définition et causes Brûlures d estomac Mieux les comprendre pour mieux les soulager Vous arrive-t-il de ressentir une douleur à l estomac

Plus en détail

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS

DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS DOSSIER DE SOINS INFIRMIERS Débuté le Terminé le. FICHE ADMINISTRATIVE PATIENT Nom Prénom Date de naissance / / Téléphone. ADRESSE...... N SS / / / / / // ENTOURAGE-PERSONNE RESSOURCE NOM QUALITE..TEL...

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

«La longévité n est désirable que si elle prolonge la jeunesse, et non pas la vieillesse»

«La longévité n est désirable que si elle prolonge la jeunesse, et non pas la vieillesse» «La longévité n est désirable que si elle prolonge la jeunesse, et non pas la vieillesse» Alexis CARREL, Prix Nobel de médecine Place des Perrières 3B 1296 Coppet - Suisse Tél. +41 (0)22 960 13 31 Fax

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

«Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados

«Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados Dossier de presse 9 mai 2006 «Bien manger» et «bouger», c est important pour les ados Adultes de demain, les adolescents sont également concernés, à court, moyen ou long terme, par les maladies cardiovasculaires,

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail

Plus en détail

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?

POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments

L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile

Plus en détail

La constipation occasionnelle chez l adulte

La constipation occasionnelle chez l adulte Laconstipationoccasionnellechezl adulte Laconstipationsedéfinitparladiminutiondelafréquencedessellesendessousde3parsemaine. Cette définition ne constitue pas une règle absolue, la fréquence des selles

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

Chirurgie de l obésité. Ce qu il faut savoir avant de se décider!

Chirurgie de l obésité. Ce qu il faut savoir avant de se décider! Chirurgie de l obésité Ce qu il faut savoir avant de se décider! Consultez le site Internet de la HAS : www.has-sante.fr Vous y trouverez des informations complémentaires et des outils pour bien préparer

Plus en détail

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE

GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE GUICHET D ACCÈS À UN MÉDECIN DE FAMILLE Vous êtes à la recherche d un médecin de famille? Le CSSS-IUGS peut vous aider. Inscrivez-vous au guichet d accès à un médecin de famille en remplissant le formulaire

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

N O S L I M I T E S?!

N O S L I M I T E S?! NOS LIMITES?! Cette brochure contient des informations essentielles sur l alcool et peut vous permettre de calculer votre. L alcool L alcool est une drogue licite et réglementée dont la substance psychoactive

Plus en détail

Stress des soignants et Douleur de l'enfant

Stress des soignants et Douleur de l'enfant 5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière

Loin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : Nutrition et Santé Septembre 2014 Décembre 2015 Vous exercez déjà une profession ou souhaitez le faire et vous voulez vous former en Nutrition pour donner des Conseils en Nutrition,

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

PROFIL PSYCHOSOMATIQUE PAR LES ONGLES

PROFIL PSYCHOSOMATIQUE PAR LES ONGLES PROFIL PSYCHOSOMATIQUE PAR LES ONGLES Les ongles, comme toutes les extrémités du corps, sont une forme d élimination de l excédent nutritionnel, plus particulièrement des minéraux, protéines et graisses.

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne

GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs

Plus en détail

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I UN PROJET DU PROGRAMME CANTONAL DIABÈTE Jérôme Spring Maître de sport APA Diabétologie pédiatrique Riviera-Chablais

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

VAGINISME. Quelques pistes pour avancer?

VAGINISME. Quelques pistes pour avancer? VAGINISME Quelques pistes pour avancer? Vaginisme Pendant longtemps, pénétration vaginale quasi impossible car trop douloureuse : brûlures. Et même pas de nom pour ça. Un jour : un mot. VAGINISME. Vaginisme

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

En quoi consistera ce jeu?

En quoi consistera ce jeu? 1 Projet Comité d Education à la Santé et à la Citoyenneté inter degré Création jeu par les élèves de l école du Gliesberg, de l école Martin Schongauer et du collège Hans Arp de Strasbourg Création d

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems Le Régime Alimentaire LR Health & Beauty Systems Les accessoires Le mètre La balance LR géniale LR a créé pour vous un mètre qui calcule votre indice de masse corporelle (IMC) achetez le ref Ruban BMI

Plus en détail