Résumé. Mots clés : soutenabilité, politique budgétaire, dette publique, déficit Classification JEL : H62, E61, H63
|
|
- Cyril Larouche
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 La souenabilié de la poliique budgéaire dans la zone Uemoa (union économique e monéaire oues-africaine) : essai d évaluaion héorique e empirique. Felwine Sarr *, LEO, Universié d Orléans, janvier 2005 Résumé L objecif de ce aricle es d évaluer la souenabilié des poliiques budgéaires dans la zone Uemoa de la décennie 70 à nos jours. A cee fin, nous esons la saionnarié du raio dee sur PIB nominal des pays de la zone sur la période Nous arrivons à la conclusion que les poliiques budgéaires des pays de la zone n éaien pas souenables. Généralemen, les ess de souenabilié fon l hypohèse que le processus généran les déficis e la dee sera le même dans un fuur indéfini. Dans la praique, à la suie de crises de la dee, où lorsque les indicaeurs de souenabilié son proches ou aeignen des limies fixées, les gouvernemens changen de régime de poliique budgéaire pour respecer les conraines qui pèsen sur l évoluion des variables de poliique macroéconomique. Dans un second emps, nous enons une analyse de la souenabilié qui prend en compe les évenuels changemens de la poliique budgéaire. Nous meons en évidence, pour cerains pays de la zone, l exisence de rupures de endance dans les séries éudiées, refléan les changemens de régime de la poliique budgéaire devenue plus resricive. Mos clés : souenabilié, poliique budgéaire, dee publique, défici Classificaion JEL : H62, E61, H63 * mail : felwine.sarr@univ-orleans.fr, Laboraoire d Economie d Orléans (FRE 2783), rue de Blois, BP ORLEANS cedex 2 1
2 Inroducion Au débu des années 80, les pays de la zone Uemoa subissen une crise de la dee. Celle-ci se radui par un niveau de dee publique exérieure rès élevé e un service de la dee qui pèse foremen sur leurs finances publiques. L explosion des raios d endeemen e l incapacié des pays de l Afrique subsaharienne à faire face aux obligaions du service de la dee a enraîné de la par du FMI 1 e des insiuions de l Uemoa, l imposiion de mesures d ausérié plafonnan les déficis budgéaires e fixan des seuils de souenabilié 2 de la dee publique. L observaion de la dérive de la dee publique par rappor au PIB pose la quesion des limies dans lesquelles un el processus peu se poursuivre e de ses conséquences sur la sabilié macroéconomique. Quand un Ea s endee, il prome impliciemen qu il générera des surplus fuurs pour rembourser cee dee. Lorsque ce dernier praique des déficis budgéaires chroniques, ou lorsque le raio dee sur PIB coninue à croîre, les agens privés deviennen scepiques sur la capacié du gouvernemen à faire face à sa conraine budgéaire ineremporelle. Cee siuaion peu enraîner une hausse des aux d inérê, avoir des conséquences sur l épargne e l invesissemen, sur les finances publiques e la croissance économique. Dans une union monéaire, la quesion des pressions qu exercen des déficis publics élevés sur la poliique monéaire commune es cruciale. Même si en règle générale, l union monéaire incie à la discipline budgéaire par des règles sauaires visan à évier la monéisaion des déficis, la liéraure sur la discipline budgéaire e les unions monéaires [Chari e Kehoe (1998), Beesma e Bovenberg (1999)] a monré que celles-ci incien à l accumulaion de la dee publique par la perspecive 1 L iniiaive PPTE (Pays Pauvres Très Endeés) iniiée par le FMI e la Banque Mondiale (1996), propose des mécanismes d allégemen de la dee exérieure à des pays don les niveaux d endeemen son jugés insouenables 2 Le Pace de convergence, de sabilié e de croissance de l Uemoa (1999), impose aux éas membres, pour accéder à la phase de sabilié en 2005, de ramener le raio dee publique sur PIB nominal à 70 % e le solde budgéaire convenionnel à 0 % du PIB nominal. 2
3 de monéisaion, ou parce que les coûs d une elle poliique ne son pas oalemen inernalisés par les pays rès endeés. Ceci a probablemen éé le cas dans la zone Uemoa duran la décennie 80, d auan plus que les faceurs incian à des poliiques budgéaires insouenables son nombreux en Afrique de l oues (engagemen à ne pas monéiser la dee peu crédible, conournemen des règles budgéaires, conexe de faible indépendance des banques cenrales). Dans ce conexe, des poliiques budgéaires souenables son nécessaires pour évier de mere en péril la crédibilié de la poliique monéaire commune e le risque de biais inflaionnise qui en découlen d une par, e d aure par, pour resaurer sa capacié sabilisarice de chocs. L objecif de ce aricle es d évaluer héoriquemen e empiriquemen la souenabilié des poliiques budgéaires dans la zone Uemoa de la décennie 70 à nos jours. La première secion propose une brève revue de la liéraure du concep de souenabilié. Elle présene l approche sandard qui repose sur le «conraine de solvabilié ineremporelle de l Ea» pour évaluer la souenabilié de la poliique budgéaire e en expose les limies. La souenabilié de la poliique budgéaire es définie par le respec de la conraine budgéaire ineremporelle de l Ea. Pour cela, la dee courane doi êre inférieure ou égale à la valeur présene des surplus fuurs primaires (condiion de ransversalié). Cee condiion a pour corollaire la nullié de la valeur acualisée de la dee à l infini qui assure que l Ea ne joue pas à des jeux de Ponzi pour financer sa dee. Cee approche es sujee à un cerain nombre de limies. Elle fai l hypohèse irréalise d un aux d acualisaion consan de la dee. Bohn (1995) souligne que les conraines de solvabilié doiven dériver d un cadre sochasique. Les faceurs d acualisaion de la dee gouvernemenale, les dépenses gouvernemenales e les axes dépenden de la disribuion de probabilié de ces variables dans différens éas de la naure, aussi les condiions de ransversalié ne peuven êre acualisées avec des aux inérê fixes que dans cerains cas précis. O Connell e Zeldes (1998), Buier e Klezer (1992), Blanchard e Weil (1992) monren, quan à eux, que dans ceraines siuaions des jeux de Ponzi raionnels son possibles e qu ils amélioren l équilibre ineremporel au sens de Pareo. Enfin, la 3
4 condiion de solvabilié ineremporelle n impose que de faibles resricions sur la aille du raio dee sur PIB. Ce raio peu dès lors aeindre des niveaux rès élevés e impraicables pour la sociéé dans la mesure où il exise un niveau de dépenses publiques nécessaires qu'il fau pouvoir coninuer à assurer, e que les gouvernemens son confronés à une limie de la charge de l impô qu ils peuven imposer aux cioyens. Une définiion plus effecive de la souenabilié doi inroduire la conraine que le raio dee sur PIB soi borné. Cela revien à saisfaire dans un cadre sochasique une propriéé de saionnarié de la dee en rappor au PIB. Cee définiion d une souenabilié effecive prend en compe les implicaions en ermes de poliique économique de la dynamique de la dee e implique le respec de la conraine budgéaire ineremporelle. La seconde secion propose une revue des ess empiriques de la souenabilié. La plupar des ravaux esen la conraine de solvabilié ineremporelle de l Ea, en effecuan des ess de saionnarié sur les séries de dee e de défici primaire, ou en esan la coinégraion des recees e des dépenses. La principale criique qui leur es adressée réside dans la faiblesse du cadre héorique sous jacen (faiblesse du crière de souenabilié reenu, déerminaion des aux d acualisaion perinens e des horizons de prévision). Par ailleurs, le cadre sandard uilisé pour évaluer la souenabilié des poliiques budgéaires ne semble pas perinen pour les pays de l Uemoa. L imporance des revenus du seigneuriage, le caracère concessionnel de la dee e le volume imporan des dons, son auan de sources de financemen des déficis qui ne son pas pris en compe dans la plupar des modèles héoriques. La roisième secion évalue empiriquemen la souenabilié de la poliique budgéaire dans la zone Uemoa, en esan dans un premier emps la saionnarié du raio dee sur PIB. Les ess sandards de saionnarié du raio dee sur PIB fon généralemen l hypohèse que le processus généran les déficis e la dee sera le même dans un fuur indéfini. Dans la praique, à la suie de crises de la dee, où lorsque les indicaeurs de souenabilié son proches ou aeignen des limies fixées, les gouvernemens changen de régime de poliique budgéaire pour respecer les 4
5 conraines imposées sur l évoluion des variables de poliique budgéaire. Lorsqu il exise des rupures de endances dans les séries, les ess classiques son biaisés en faveur de l hypohèse nulle d exisence d une racine uniaire e concluen de manière erronée à la non saionnarié des séries [Zivo e Andrews (1992), Perron (1989)]. Des approches empiriques faisan appel à l inégraion fracionnaire e à la non linéarié on monré que le reje de la saionnarié des séries de dee ou de déficis n impliquai pas forcémen la non souenabilié des poliiques budgéaires [Cunado, Alana e Perez de Garcia (2002)]. Dans un second emps, il s agira de mere en évidence l exisence de rupures de endances dans les séries éudiées, refléan les changemens de régime de la poliique budgéaire devenue plus resricive à la suie des différens programmes d ajusemen srucurels e de la mise en œuvre des crières de convergence en 1994 dans les pays de la zone Uemoa. 5
6 1 L approche ype «conraine de solvabilié ineremporelle» de la souenabilié de la poliique budgéaire Aussi bien l analyse de la souenabilié de la poliique budgéaire que celle de la cohérence des différens objecifs macroéconomiques commence par la spécificaion de la conraine d endeemen du seceur public qui lie l évoluion des passifs de ce seceur au surplus primaire. 1.1 La conraine d endeemen du seceur public : un cadre analyique Considérons la conraine d endeemen du seceur public consolidé (gouvernemen e banque cenrale) e définissons le surplus primaire du seceur public à la période comme la différence enre les revenus oaux du seceur public T e ses dépenses oales G nees des inérês : SURP T G (1) Les valeurs négaives de SURP représenen le défici primaire. L hypohèse es faie que la dee publique exérieure, B, supporen un aux d inérê nominal i. La conraine d endeemen du seceur public devien alors : B ( 1 i ) B SURP (2) 1 Pour plus de commodié, la dee es réécrie en ermes réels, en la divisan par le niveau des prix P. En posan enre e 1, nous obenons : P P = 1 1, avec le aux domesique d inflaion B = 1 i ) P ( B 1 - P SURP (1 i = ) B 1 P (1 ) P 1 - SURP P (3) 6
7 L équaion (3) peu se réécrire de manière plus compace. Les caracères minuscules représenen les variables exprimées en ermes réels : b = (1 + r ) b 1 - surp (4) r es le aux d inérê réel domesique sur la dee avec r = ( 1 1 i 1). La conraine d endeemen du gouvernemen en (4) décri la dynamique d accumulaion de la dee La condiion de solvabilié ineremporelle La conraine budgéaire de l Ea a une dimension ineremporelle. Pour déerminer celle-ci e la condiion de solvabilié ineremporelle qu elle implique considérons la conraine d endeemen en ermes réels du gouvernemen. L équaion (4) peu êre réécrie : b 1 = b 1 r + surp 1r (4 ) 3 - Si le gouvernemen a un surplus primaire qui es nul ( surp = 0), alors le sock de dee réelle croî à un aux égal au aux d inérê réel : b = r b 1 - Si le gouvernemen a un défici primaire ( surp <0), le sock de la dee croîra à un aux excédan le aux d inérê réel. - Si le gouvernemen a un surplus primaire ( surp >0), le sock de la dee croîra moins vie que le aux d inérê réel. Si le surplus primaire couvre plus que les paiemens d inérês, le sock de la dee se rédui au cours du emps. 7
8 En résolvan cee équaion dans le fuur pour N périodes e en faisan l hypohèse simplificarice que le aux d inérê réel es consan, on obien : surp N j b 1 = j 0 ( 1r ) j1 b N + N (1 r ) (9) L hypohèse de aux d inérê réel consan es faie ici par souci de simplicié. A ce sade, la condiion de «Non jeu de Ponzi» (NPJ) impose que : b N lim N N (1 r ) = 0 (10) Cee condiion impose que la valeur présene de la dee gouvernemenale dans un fuur indéfini converge vers zéro. Pour que ceci arrive, la dee réelle b au numéraeur doi croîre moins vie que le aux d inérê réel r (qui es le aux de croissance du faceur d acualisaion). La condiion de non jeu de Ponzi (NJP) es souven jusifiée par le fai que probablemen les prêeurs ne permeron pas au gouvernemen de rembourser ses dees par de nouveaux empruns. S ils le faisaien, l équaion (4) monre que la dee à ce momen là, croîrai à un aux égal au aux d inérê réel. Par conséquen la dee acualisée en (10) ne convergerai pas vers zéro. En faisan l hypohèse que la condiion NJP (équaion 10) es saisfaie, à parir de l équaion (9) on dédui que la valeur de la dee gouvernemenale à chaque poin du emps doi êre égale à la valeur présene des ses surplus primaires anicipés : b 1 = 0 surp j (1 r ) j j 1 (11) Cee condiion, aussi appelée condiion de ransversalié, défini la conraine de solvabilié du gouvernemen. Noons que le aux d inérê réel doi êre posiif pour que la valeur présene des surplus fuurs soi finie. 8
9 1.3 Les Limies de la conraine de solvabilié ineremporelle sandard Une généralisaion de la conraine de solvabilié ineremporelle pour un environnemen sochasique : Bohn (1995) Bohn (1995) a réexaminé les fondemens héoriques de la souenabilié de la poliique budgéaire en plaçan celle-ci dans un cadre d équilibre général sochasique. Son analyse a éé moivée par une observaion empirique. Les aux d inérês sur les bons du résor américain on éé hisoriquemen en dessous du aux de croissance moyen de l économie américaine. Dans un cadre déerminise, de els niveaux de aux d inérês auraien indiqué une inefficience dynamique 4. Cependan dans un cadre sochasique l efficience dynamique dépend des relaions enre le aux de croissance de l économie e le aux d inérê du capial risque. Par ailleurs Abel e al (1989) on démonré par une analyse empirique que l économie américaine éai dynamiquemen efficiene. L associaion de aux d inérês faibles e d une économie dynamiquemen efficiene pose un cerain nombre de quesions. Le gouvernemen peu-il financer son défici par jeu de Ponzi? D aure par, l efficience dynamique suggère que celui-ci ne peu pas jouer à un jeu de Ponzi. Bohn préend que le cadre héorique de l éude de la souenabilié es rop simple e inapproprié. Les conraines de solvabilié e les condiions de non jeu de ponzi doiven dériver d un cadre sochasique. Aussi il uilise un modèle d évaluaion des acifs coningens (conigen claim) à la Lucas (1978) avec un nombre discre d éas de la naure pour chaque période fuure. Ainsi le gouvernemen doi saisfaire un ensemble de condiions de non jeu de Ponzi (ou de manière équivalene un ensemble de condiions de ransversalié). Ces condiions empêchen le financemen par jeu de Ponzi pour chaque éa de la naure possible. Les poliiques budgéaires qui saisfon ces conraines seron qualifiées de 4 L inefficience dynamique caracérise l éa d une économie dans laquelle à l éa saionnaire il y a rop de capial (Diamond 1965). L économie invesi plus qu elle ne gagne. Pour mesurer l efficience dynamique on peu comparer la producivié marginale du capial ou les aux de rendemens des acifs peu risqués au aux de croissance de l économie. Quan ceux-ci son inférieurs au aux de croissance de l économie, l économie es dynamiquemen inefficiene. Abel (1998) monre que dans un environnemen sochasique la mesure la plus appropriée es la comparaison du aux d inérê du capial risque au aux de croissance de l économie. Car le risque le plus imporan supporé par les agens n es pas la baisse de leurs dividendes, mais la chue de la valeur de leur acifs (baisse des prix des acifs si l anicipaion des rendemens fuurs baisse). 9
10 souenables. En faisan l hypohèse que ous les individus son ideniques e en se servan des condiions de premier ordre des modèles de conigen claims, Bohn formalise la conraine budgéaire ineremporelle du prêeur représenaif comme sui : ( 1 ) B 1 E( s jsurp j) limn E[ s N(1r N) B N 1 j0 r ] (12) j,, avec s j u ( c j)/ u ( c) le aux marginal de subsiuion ineremporel du prêeur enre la période e la période +j ; le aux d acualisaion subjecif de la foncion d uilié de l agen représenaif ; ( 1r ) B 1 la richesse du prêeur (celle-ci inclu les paiemens d inérê enre -1 e ). La condiion de ransversalié requier que la valeur présene des passifs fuurs du gouvernemen qui correspond au second erme de l équaion (12) ende vers zéro lorsque N end vers l infini. lim E [ s (1 r ) B ] (13) N N N N 1 La conraine de solvabilié qui en résule s écri alors : (1 r ) B 1 E( s jsurp j) (14) j 0 Les équaions (13) e (14) son différenes des équaions (10) e (11) en ce sens qu elles uilisen le aux marginal de subsiuion ineremporel au lieu du aux d inérê réel sur la dee gouvernemenale. Conrairemen à la praique généralisée dans la liéraure, les faceurs d acualisaion de la dee gouvernemenale, des dépenses gouvernemenales e des axes dépenden de la probabilié de disribuion de ces variables dans différens éas de la naure. Aussi les condiions de non jeu de ponzi ou les condiions de ransversalié ne peuven êre acualisées avec des aux d inérês fixes que dans des cas bien précis. Acualiser correcemen ces conraines 10
11 es imporan. Une mauvaise spécificaion des aux d acualisaion peu abouir à des résulas erronés en ce qui concerne la souenabilié de la poliique budgéaire. Cee généralisaion de la conraine d endeemen pose ainsi le problème de l acualisaion de la dee par des aux d inérês supposés consans La possibilié de jeux de Ponzi raionnels La poliique budgéaire es conraine par la nécessié de financer les déficis. Viruellemen, n impore quel défici serai souenable si il éai possible de payer les inérês de la dee en emprunan de manière indéfinie. La conraine de solvabilié ineremporelle se fonde sur l impossibilié de financer la dee par jeu de Ponzi. Dans la liéraure, un el financemen n es possible dans un cadre déerminise que si l économie es dynamiquemen inefficiene, c es à dire lorsque les aux d inérês de long erme sur la dee publique son inférieurs au aux de croissance de l économie [voir Diamond (1965), Gale (1983), Tirole (1985)]. Dans le cas des économies dynamiquemen efficienes, Mc Callum (1984) monre qu avec des prêeurs raionnels e une populaion consane, le financemen par jeu de Ponzi es impossible car la condiion de non-jeu de Ponzi dérive de la maximisaion de l uilié du prêeur. Il exise cependan un cerain nombre de siuaions où le financemen par jeux de Ponzi es possible. O Connell e Zeldes (1988) monren que des jeux de Ponzi raionnels son possibles dans une économie avec une populaion croissane e en l absence d alruisme inergénéraionnel. Le fai que chaque individu saisfasse sa propre condiion de ransversalié ne suffi pas à empêcher l exisence de jeux de Ponzi. Même si la richesse de chaque individu ne croî pas plus vie que l inverse du faceur d acualisaion de la dee, la croissance démographique (au aux n) rend possible le fai que la richesse agrégée puisse croîre à un aux égal ou supérieur au aux d inérê réel. Ils noen aussi que le fai que les empruneurs jouen à des jeux de Ponzi n implique pas forcémen que les prêeurs soien lésés. Dans leur modèle, les jeux de Ponzi raionnels son possibles dans une économie dynamiquemen inefficiene, avec des agens à horizon de emps infini, mais don l équilibre es sous 11
12 opimal au sens de Pareo. Dans cee siuaion l inroducion de jeux de Ponzi n empire pas la siuaion de l économie prêeuse, mais l améliore relaivemen à une siuaion sans jeux de Ponzi. Les condiions de ransversalié des individus impliquen que si la populaion croî au aux n, la dee gouvernemenale doi croîre à un aux inférieur à (r + n) e non à (r) comme l indique la condiion NJP sandard. La condiion de ransversalié d un prêeur dans une économie avec une populaion croissane s écri comme sui : lim N (1 r) B N N (1 n) N 0 (17) BN es le sock agrégé de dee e B N ( 1 n) N es le sock de dee par habian. Le gouvernemen, pour saisfaire les condiions de ransversalié de ous les prêeurs de l économie, doi s assurer que le sock de dee par habian croî moins vie que le aux d inérê (r). Normaliser la dee par le PIB n a aucune influence sur la condiions de ransversalié e la condiion non-jeu de Ponzi, comme l a monré Cuddingon (1997). Blanchard e Weil (1992), monren que des jeux de Ponzi son possibles dans un cadre sochasique si l équilibre concurreniel es sous opimal au sens de Pareo, car celui-ci, ne parvien pas à garanir un alruisme inergénéraionnel. Buier e Klezer (1992) dans le cadre d un modèle à généraions imbriquées monren quan à eux que le financemen par jeu de Ponzi es possible indépendammen des relaions de long erme enre le aux d inérê e le aux de croissance de l économie. Si le gouvernemen n es pas limié dans le choix de ses insrumens fiscaux, c es à dire s ill peu choisir libremen le monan de ses impôs forfaiaires, il n es pas soumis à une conraine de solvabilié ineremporelle e peu praiquer des jeux de Ponzi. Leur démonsraion repose sur la spécificaion de la faisabilié des plans fiscaux d un gouvernemen à horizon de emps infini, faisan face à une infinié d agens à horizon de emps fini, sans alruisme inergénéraionnel. La faisabilié des plans fiscaux du gouvernemen es 12
13 spécifiée par des conraines sur les séquences possibles de axes, de ransfers, de dee publique e de dépense publique. Ces conraines dériven de la nécessié que le sock de capial privé, la consommaion privée de chaque généraion e la consommaion du gouvernemen soien non négaifs à chaque période. En d aures ermes, la faisabilié des plans fiscaux d un gouvernemen à horizon de emps infini découle des resricions bien comprises que la conraine de solvabilié impose à chacune des séquences infinies de l horizon de emps fini des ménages. Dans l horizon de emps infini du modèle à généraions imbriquées, les conraines de faisabilié peuven coïncider avec des plans fiscaux qui ne saisfon pas la conraine sandard de solvabilié ineremporelle. Aussi, lorsque la possibilié de recourir à des impôs forfaiaires es resreine, les jeux de Ponzi son non seulemen possibles mais esseniels car ils permeen aux gouvernemen de supporer des allocaions d équilibre concurreniel qu il n aurai pas pu supporer auremen La conraine de solvabilié n implique que des resricions faibles sur la aille du raio dee sur PIB Un élémen imporan es que la conraine de solvabilié n'implique que de faibles resricions sur la poliique budgéaire e noammen sur la aille du raio dee sur PIB. En reprenan nore condiion de non jeu de ponzi (équaion 10), on observe que ou ce qui es requis pour que la conraine de solvabilié ineremporelle soi respecée es que le numéraeur (c es à dire le sock de la dee) croisse moins vie que le dénominaeur (le aux d inérê réel). Si le dénominaeur croî plus vie que le numéraeur ceci implique qu à l infini, nore raio s annule. En effe si la dee croî moins vie que le aux d inérê réel, la conraine de solvabilié es respecée. Cependan, le aux de croissance de la dee (k) peu êre inférieur au aux d inérê réel (r) ou en éan supérieur au aux de croissance de la producion (g). Dans ce cas (r>k>g), la conraine de solvabilié es respecée alors que la dee croî plus vie que les ressources nécessaires à son remboursemen (le raio dee sur PIB croî sans limies). Lorsque (r>g), borner le raio dee sur PIB es un crière plus for que la conraine de solvabilié ineremporelle. 13
14 D aure par, si le raio dee sur PIB es borné, le aux de croissance de la dee sera au plus égal au aux de croissance du PIB. Le aux d inérê réel éan supérieur au aux de croissance du PIB, la conraine de solvabilié es ainsi respecée. En praique, la aille du raio dee / PIB peu avoir une influence imporane sur la percepion du seceur privé de l'engagemen du gouvernemen à faire face à sa conraine budgéaire ineremporelle, ainsi que sa capacié à le faire. Cee pere de crédi peu se raduire par des aux d'inérês plus élevés. En oure, plus le raio de l'encours de la dee à la producion es grand, e plus longemps les mesures appropriées de poliiques économiques son différées, e plus grande sera l'ampleur du surplus primaire nécessaire à saisfaire la conraine de solvabilié. Parce que les gouvernemens son confronés à une limie de la charge de l'impô qu'ils peuven imposer aux cioyens (noammen à cause des effes défavorables sur l'inciaion e la disribuion de revenus), ils fon face à une conraine de faisabilié sur le monan de revenu qu'ils peuven lever (Spavena, 1987). Borner le raio dee sur PIB es une conraine plus fore que la conraine de solvabilié sandard Aussi Buier e Klezer enen de dériver la conraine de solvabilié d un cadre héorique qu ils esimen mieux approprié que les modèles héoriques sandard qui paren de la conraine de financemen du gouvernemen. Ils imposen des conraines raisonnables e suffisanes aux axes e aux ransfers pour que leurs conraines de faisabilié impliquen la conraine de solvabilié ineremporelle sandard. Ils avancen l idée que l analogie souven faie avec le cas en horizon fini es poeniellemen source d erreurs. Il n es pas éviden de spécifier quelles son les resricions raisonnables que l on peu imposer aux sraégies d endeemen d un gouvernemen à horizon de emps infini, faisan face à une séquence infinie de généraions imbriquées avec des horizons de emps finis, dans une économie sans dae erminale [voir Shell (1971) e Wilson (1981)]. Ces aueurs monren par ailleurs qu en présence de axes disorsionnaires (ce qui représene le cas le plus fréquen), leurs conraines de faisabilié son plus resricives que la convenionnelle conraine 14
15 de solvabilié. Elles impliquen un raio de la dee aux ressources physiques borné. Dans ce cas la conraine de solvabilié ineremporelle es une condiion nécessaire mais pas suffisane de la faisabilié de leurs plans fiscaux. Creez, Michel e Wigniolle (2000) se posen aussi la quesion de savoir commen la capacié d endeemen du gouvernemen es limiée par sa capacié à axer dans le cadre d un modèle à généraions imbriquées e arriven à la même conclusion que les aueurs précédens. Lorsque le gouvernemen n es pas resrein dans ses choix d impôs forfaiaires, aucune conraine budgéaire ineremporelle ne pèse sur lui. Lorsqu il exise des conraines sur les impôs que l Ea peu lever, Wigniolle, Creez e Michel (2000) monren qu un équilibre ineremporel exise pourvu qu une conraine sur la dee soi vérifiée. Cee conraine s énonce ainsi : à chaque dae le volume de la dee ne doi dépasser ni la valeur du PIB couran, ni la valeur acualisée du PIB de la période suivane. Lorsque la limie de la valeur acualisée du PIB es nulle, ces aueurs monren que la condiion dee-pib implique la réalisaion de l équilibre budgéaire ineremporel. De plus, il es impossible de praiquer un jeu de Ponzi. Il ressor globalemen de cee secion que la noion généralemen reenue de conraine de solvabilié ineremporelle souffre de deux limies imporanes. Pour assurer la solvabilié du gouvernemen, elle assure que celui-ci ne joue pas à des jeux de Ponzi. O Connell e Zeldes (1988), Blanchard e Weil (1992), Buier e Klezer (1992) e Creez, Wigniolle e Michel (2000) on monré que dans ceraines siuaions, noammen lorsque la populaion es croissane, lorsque l on es dans un environnemen sochasique, ou lorsque la possibilié de recourir à des impôs forfaiaires es resreine, les jeux de Ponzi éaien non seulemen possibles, mais esseniels, car ils amélioren l équilibre concurreniel au sens de Pareo. Par ailleurs la conraine de solvabilié n impliquai dans ceraines siuaions que de faibles resricions sur la poliique budgéaire. Borner le raio dee sur PIB es une conraine plus fore qui implique aussi le respec de la condiion de solvabilié. Dans nore essai d évaluaion de la souenabilié de la poliique budgéaire dans l Uemoa, nous reiendrons cee dernière comme définiion de la souenabilié. 15
16 2 Les ess empiriques de la souenabilié de la poliique budgéaire : une brève revue de la liéraure Les ess empiriques de la souenabilié on débué avec les ravaux pionniers de Hamilon e Flavin (1986) qui esèren la souenabilié de la poliique budgéaire américaine. Depuis, de nombreux aueurs 5 on éudié la souenabilié des poliiques budgéaires en esan empiriquemen la valeur présene de la conraine d'endeemen ou en uilisan d aures approches. Ces ess abouissen à des résulas conrasés selon le concep de souenabilié reenu, la méhode empirique uilisée, la aille de l échanillon ou la spécificié des pays éudiés. 2.1 Les ess fondés sur la condiion de non jeu de Ponzi (NJP) Hamilon e Flavin (1986), son les premiers à eser empiriquemen le respec de la conraine budgéaire ineremporelle de l Ea en appliquan des ess de saionnarié (ADF) aux séries de dee e de surplus primaire du gouvernemen américain sur la période [ ], e en uilisan le aux d inérê réel comme aux d acualisaion. Ils rejeen la non saionnarié des séries de surplus primaire e de dee, concluan ainsi que la poliique budgéaire américaine sur cee période éai souenable. Kremers (1988) conese ce résula en monran que leur régression ne comporai pas assez de reards pour éliminer l auocorrélaion des résidus. Wilcox (1989) présene un es qui lève l hypohèse peu réalise de aux d inérê consan. Il uilise des aux d inérê réel ex pos pour acualiser la dee gouvernemenale à une période. En appliquan ce es sur les données américaines de 1960 à 1984, il conclu à la non saionnarié des séries de dee acualisées. Trehan e Walsh (1988) éenden la méhode de Hamilon e Flavin en esan la coinégraion des séries de dee e de solde primaire. Ils appliquen leur es de coinégraion à la dee e aux déficis primaires des Eas-Unis de 1964 à 1984, e concluen à la non souenabilié de la poliique budgéaire américaine sur cee période. Trehan e Walsh (1991) proposen un second es qui perme aux aux 5 Trehan e Walsh (1988,1991), Kremers (1988, 1989), Wilcox (1989), Hakkio e Rush (1991), Wickens e Ucum (1993), Quinos (1995), Hénin e Garcia (1996, 1997), Fève e Hénin (1998). 16
17 d inérê de varier e qui concluen à la souenabilié de la poliique budgéaire. Ils expliquen ces résulas conradicoires par le fai que l hypohèse des aux d inérês consans pour acualiser le sock de dee engendrai une mauvaise approximaion des données. Hakkio e Rush (1991) quan à eux, esen la conraine de solvabilié en se demandan si les dépenses gouvernemenales incluan les charges d inérê ( G r B 1 ) éaien coinégrées avec les recees e concluen à la non souenabilié de la poliique budgéaire américaine sur cee période. Leurs résulas rejoignen ceux de Kremers (1988) e de Trehan e Walsh (1988). L inuiion de ces ess de coinégraion es qu ils son une généralisaion des ess de saionnarié des séries de dee e de surplus primaire. Ils supposen que la souenabilié nécessie que recees e dépenses soien coinégrées, c es à dire qu il exise une combinaison linéaire de ces deux variables qui soi saionnaire. Quinos (1995) parle de souenabilié fore lorsque le coefficien de coinégraion enre les deux variables es uniaire. Dans ce cas, les recees e les dépenses s ajusen complèemen, la différence enre recees e dépenses es saionnaire e la condiion de ransversalié es respecée. Par conre lorsque le coefficien de coinégraion es compris enre 0 e 1, Quinos (1995) parle de souenabilié faible. L évoluion des dépenses s accompagne d une évoluion des recees de même signe, mais de moindre ampliude. Dans ce cas, la série des déficis n es plus nécessairemen saionnaire, cependan la condiion de ransversalié rese vérifiée. Ces noions de souenabilié fore e faible soulèven quelques quesions. Elles n empêchen pas le raio dee sur PIB d aeindre des niveaux rès élevés. Mainenir un défici saionnaire avec une dee consammen croissane suppose de dégager des excédens primaires eux aussi en croissance coninue, pour compenser la croissance de la charge de la dee, ce qui semble peu réalise. Wickens e Ucum (1993) e Hénin (1996) noen à propos des ess de coinégraion que leur principal inérê réside dans le fai d apporer une esimaion du coefficien de couverure des dépenses par les recees. L inuiion que les ess de coinégraion consiuen une généralisaion plus flexible du es de saionnarié du solde global n es cependan pas vérifiée, elle n es qu un cas pariculier de la coinégraion des recees e des dépenses avec un coefficien uniaire. L exigence requise pour la saionnarié pore 17
18 sur une couverure suffisane de la charge de la dee par le solde primaire e non pas direcemen sur la couverure des dépenses par les recees. Si le surplus primaire ne répond pas posiivemen à un choc de la dee publique, la dee publique croîra à un aux d inérê supérieur au aux d acualisaion e la condiion de ransversalié sera violée. La principale criique adressée aux ess préciés réside dans la faiblesse du cadre héorique sous-jacen. Hormis les quesions liées aux aux d acualisaion perinens de la dee, ils se fonden (en esan le respec de la conraine budgéaire ineremporelle ) sur une noion de solvabilié acuarielle qui ne prend pas en compe les implicaions en ermes de poliique économique d un raio dee sur PIB élevé. Des approches alernaives Une approche alernaive qui évie les limies évoquées plus hau consise a examiner la propriéé de reour à le moyenne de la dee. Celle-ci revien-elle vers sa endance déerminise après un choc? Wickens e Ucum (1993) e Bohn (1998) monren que cee propriéé es saisfaie pour la dee publique américaine. Fève e Hénin (1998) reiennen comme crière de souenabilié la saionnarié du raio dee sur PIB. Ils proposen une approche (feedback augmened Dickey e Fuller) qui ese conjoinemen la saionnarié du raio dee e la correcion du défici primaire en réponse à un sock de dee hérié. Ce es perme d une par, d évier les problèmes liés à la faible puissance des ess de racine uniaire classiques lorsque l échanillon es faible ou lorsque l on es en présence d une quasi racine uniaire, e d aure par, renforce le crière de souenabilié reenu. Selon eux, la saionnarié du raio dee PIB es une condiion nécessaire mais pas suffisane de la souenabilié. Une condiion suffisane de la souenabilié impose des conraines addiionnelles à la moyenne e à la variance de la dee publique. Les équaions auxiliaires associées à leur es FADF assuren que le solde primaire réagisse posiivemen en présence d un choc de dee. 18
19 2.2 Les ess de souenabilié pour les pays en voie de développemen La perinence du cadre héorique sous-jacen Le cadre héorique courammen uilisé pour les pays indusrialisés n es pas forcémen perinen pour les pays en voie de développemen. L imporance des revenus du seigneuriage, le caracère concessionnel de la dee, le volume imporan des dons, son auan de sources de financemen des déficis qui ne son pas prises en compe dans la plupar des modèles héoriques. Lorsque les revenus du seigneuriage son pris en compe, le surplus primaire peu êre défini comme sui : Surp M P T G avec M la base monéaire réelle. Dés que la possibilié de P monéisaion de la dee es inroduie, une poliique budgéaire qui implique des déficis budgéaires pluô que des surplus peu êre souenable. La plupar des pays en voie de développemen reçoiven un volume imporan de dons e de prês subvenionnés. Par ailleurs la dee es souven renégociée en des ermes plus concessionnels. Commen ces sources de financemen peuven-elles êre incorporées dans l analyse de la souenabilié de la poliique budgéaire? Une des approches serai de modéliser les processus de décisions des insiuions inernaionales qui allouen ces ressources aux pays en voie de développemen. Une approche plus empirique serai de faire l hypohèse que les séries refléan les financemens concessionnels passés von prévaloir dans un fuur indéfini. Aussi ces flux de financemen pourrai êre inégrés afin d obenir une mesure ajusée de Surp qui serai uilisée dans les ess de la conraine de solvabilié. Pour ce qui concerne les prêeurs officiels, ces approches alernaives semblen oues préférables à l hypohèse de raionalié des prêeurs e de la condiion de ransversalié qu elle implique. Probablemen la condiion de non-jeu de Ponzi n es pas applicable aux dons ni à la dee concessionnelle. Pour appliquer des ess de la conraine de solvabilié en présence de dee concessionnelle, Cuddingon (1997), propose de séparer la dee concessionnelle e les dons (qui peuven êre considérés comme une dee concessionnelle à un aux de 100%), de la dee non concessionnelle. En noan c B, la dee concessionnelle e conraine de financemen du gouvernemen devien : c r le aux d inérê sur la dee concessionnelle, la 19
20 c c c B ( 1 r 1 ) B 1 Surp B (1 r 1) B 1 Ici le deuxième erme de l égalié représene le défici primaire incluan les flux d aide e de dee concessionnelle. Une aure spécificié des pays en voie de développemen es l imporance de la dee exérieure dans la dee publique. La quesion serai plus axée sur l analyse d une solvabilié exérieure pour plusieurs raisons. La majorié de la dee es libellée en monnaie érangère d une par e d aure par, la composane inerne de la dee publique es assez peu connue. Une caracérisique des pays en voie de développemen es l absence e la difficulé d obenion de données longues e fiables permean d appliquer les ouils de l économérie des séries emporelles dans des condiions saisfaisanes. Quelques soluions alernaives Pour évier le problème lié à l absence de données longues, Hénin e Fève (1998) on proposé une nouvelle procédure de ess de la souenabilié effecive de la dee qui exploie l informaion apporée par les séries de dee e les séries de solde couran considérées conjoinemen. Leur approche consise à associer une équaion d accumulaion de la dee à une équaion de réacion du solde couran, [ B 1 1i) B NX 1B CA ( avec NX, le solde commercial e CA, le compe couran] Dans leur applicaion, la dee exérieure e le solde son alernaivemen normalisés par le PNB e par les recees d exporaions. L appor de cee approche bivariée réside dans le gain de précision e de robusesse. D aure par, elle résou le problème lié à la brièveé de leur échanillon (24 poins). Une aure soluion serai d appliquer des ess de saionnarié en données de Panel. Ce ype de ess exise [Quah (1992,1994), Levin Lin (1992, 1993), Im, Pesaran e Shin (1996)]. L un des ess les plus élaborés es le es de Im, Pesaran e Shin (1996). Celui-ci effecue des ess de Dickey Fuller augmené (ADF) appliqués aux différenes séries qui composen le panel, e consrui des ess basés sur les - saisics des différenes séries. Il ese l hypohèse nulle d exisence de racine uniaire 20
21 conre l hypohèse alernaive qu'au moins une série es saionnaire dans le panel. Le reje de l hypohèse nulle d exisence de racine uniaire ne signifie pas que oues les séries composan le panel son saionnaires. L'une des limies du es IPS es qu'il ne nous di pas quels son les membres du panel qui son saionnaires 6 e ne perme donc pas une analyse fine de la dynamique de la dee de chaque pays composan l union. 6 Une manière de remédier à ce problème es d'esimer les des différens pays par MCO e de les classer par ordre décroissan (selon qu'ils son plus proches de 1). Ensuie de refaire les ess en éliminan progressivemen du panel les pays un à un, pour évaluer leur impac sur le résula. 21
22 3 Essai d évaluaion empirique de la souenabilié de la poliique budgéaire dans l Uemoa Dans cee secion, nous procédons à une évaluaion empirique de la souenabilié de la poliique budgéaire des pays de l Uemoa en esan la saionnarié du raio dee sur PIB. Nos données proviennen des Noes d Informaions e de Saisiques de la BCEAO e de la commission de l Uemoa. Nous ravaillons sur les séries de PIB nominal en volume e l encours de la dee exérieure de 1972 à 2002 du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côe d Ivoire, du Niger, du Sénégal e du Togo. Pour le Mali, nos données couvren la période ( ). Nous avons omis la Guinée Bissau dans nore éude compe enu de son enrée ardive dans la zone Evoluion du raio dee sur PIB nominal des pays de l Uemoa de 1972 à 2002 Les graphiques ci-dessous décriven l évoluion du raio dee sur PIB nominal de 1972 à 2002 des pays de l Uemoa. On noe une similiude dans les évoluions endancielles des séries qui nous laisse supposer que la dynamique de la dee dans ces pays es assujeie aux mêmes conraines srucurelles. On consae pour la presque oalié des séries, une évoluion croissane du raio dee sur PIB jusqu'à un pic en 1994 du au réajusemen du aux de change, qui a enraîné un doublemen du volume de l encours de la dee. On noe cependan à parir de 1994 pour la plupar des pays une endance à la sabilisaion de ce raio e sa convergence vers une limie de 80 % du PIB nominal. Celle-ci résule des crières de convergence mis en œuvre depuis 1994, qui fixen un plafond de 70 % pour le raio dee sur PIB nominal. On noe aussi pour la majorié des pays un premier pic du raio dee sur PIB se siuan au milieu des années 80, suivi par une rupure de endance. Ceci s explique probablemen par la crise de la dee des années 80, e les programmes d ajusemens srucurels e de réducion de la dee qui lui on succédé. Globalemen nos séries laissen apparaîre une endance à la hausse. 22
23 Graphique 1 : Evoluion du raio dee sur PIB nominal du Bénin de 1972 à ,00% 100,00% Raio dee/pib 80,00% 60,00% 40,00% 20,00% 0,00% Années Graphique 2 : Evoluion du raio dee sur PIB nominal du Burkina-Faso de 1972 à ,00% 60,00% Raio dee/pib 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% Année 23
24 Graphique 3 : Evoluion du raio dee sur PIB de la Côe d Ivoire de 1972 à ,00% 200,00% Raio dee/pib 150,00% 100,00% 50,00% 0,00% Années Graphique 4 : Evoluion du raio dee sur PIB du Mali de 1977 à ,00% 140,00% 120,00% Raio dee/pib 100,00% 80,00% 60,00% 40,00% 20,00% 0,00% Années 24
25 Graphique 5 : Evoluion du raio dee sur PIB nominal du Niger de 1972 à ,00% 90,00% 80,00% Raio dee/pib 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% Année Graphique 6 : Evoluion du raio dee sur PIB nominal du Sénégal de 1972 à ,00% 100,00% Raio dee/pib 80,00% 60,00% 40,00% 20,00% 0,00% Année
26 Graphique 7 : Evoluion du raio dee sur PIB nominal du Togo de 1972 à 2002 Raio dee/pib 160,00% 140,00% 120,00% 100,00% 80,00% 60,00% 40,00% 20,00% 0,00% Années 26
27 3.2 Les ess de saionnarié du raio dee sur PIB nominal des pays de l Uemoa Pour eser la saionnarié du raio dee sur PIB des pays de l Uemoa, nous avons dans un premier emps uilisé les ess classiques ADF (Dickey-Fuller Augmené) e de Philips Perron. Ceux-ci esen l hypohèse nulle (Ho) d exisence de racine uniaire conre l hypohèse alernaive de non-présence de racine uniaire dans la série. Au erme d une procédure séquenielle décrie en annexe (annexe 1), nous esons l hypohèse nulle de racine uniaire en comparan la -saisique de aux valeurs abulées par Dickey e Fuller 7. La règle de décision es la suivane : - Si la -saisique es supérieure à la valeur criique on accepe l hypohèse nulle de présence de racine uniaire. - Si par conre, elle es inférieure à la valeur criique, on rejee l hypohèse nulle, la série es donc saionnaire. A la suie d une procédure séquenielle nous obenons les résulas suivans : 7 Modèle 1- valeur criique à 1% (- 4.04) ; valeur criique à 5% (-3.45) ; valeur criique à 10% (-3.15) Modèle 2 - valeur criique à 1% (- 3.51) ; valeur criique à 5% (-2.89) ; valeur criique à 10% (-2.58) Modèle 3 - valeur criique à 1% (- 2.60) ; valeur criique à 5% (-1.95) ; valeur criique à 10% (-1.61) (Ces valeurs criiques son abulées pour un nombre d observaions maximum T = 100). Les seuils de reje son respecivemen noés par (***) pour 1 %, (**) pour 5 %, (*) pour 1% 27
28 Tableau 3. 1 Les résulas des ess ADF e Phillips-Perron de saionnarié du raio dee PIB en niveau Modèle avec consane e rend (1) Modèle avec consane sans rend(2) Modèle sans consane ni rend (3) ADF Phillips-Perron ADF Phillips-Perron ADF Phillips-Perron Bénin Burkina Côe d'ivoire Mali Niger Sénégal Togo Modèle 1- valeur criique à 1% (- 4.04) ; valeur criique à 5% (-3.45) ; valeur criique à 10% (-3.15) Modèle 2 - valeur criique à 1% (- 3.51) ; valeur criique à 5% (-2.89) ; valeur criique à 10% (-2.58) Modèle 3 - valeur criique à 1% (- 2.60) ; valeur criique à 5% (-1.95) ; valeur criique à 10% (-1.61) (Ces valeurs criiques son abulées pour un nombre d observaions maximum T = 100) 28
29 Tableau 3. 2 Les résulas des ess ADF e Phillips-Perron de saionnarié du raio dee PIB en différence première Modèle avec consane e rend (1) Modèle avec consane sans rend(2) Modèle sans consane ni rend (3) ADF Phillips-Perron ADF Phillips-Perron ADF Phillips-Perron Bénin (**) (***) (***) (***) (***) (***) Burkina (***) (***) (***) (***) (***) (***) Côe d'ivoire (***) (***) (*) (***) Mali (**) (***) (**) (***) (***) (***) Niger (**) (***) (***) (***) (***) (***) Sénégal (***) (*) (***) (***) (***) Togo (*) (***) (**) (***) (***) (***) 1 Modèle 1- valeur criique à 1% (- 4.04) ; valeur criique à 5% (-3.45) ; valeur criique à 10% (-3.15) Modèle 2 - valeur criique à 1% (- 3.51) ; valeur criique à 5% (-2.89) ; valeur criique à 10% (-2.58) Modèle 3 - valeur criique à 1% (- 2.60) ; valeur criique à 5% (-1.95) ; valeur criique à 10% (-1.61) (Ces valeurs criiques son abulées pour un nombre d observaions maximum T = 100) 29
30 3.2.2 Analyse des résulas des ess ADF e Phillips-Perron Les résulas des ess de Dickey e Fuller augmené e ceux de Phillips-Perron concluen à la non-saionnarié de nos séries de dee sur PIB en niveau. Les - saisiques son supérieurs à la valeur criique à 5 %. On accepe donc l hypohèse nulle de présence de racine uniaire. Nos résulas ne son pas sensibles à la spécificaion du modèle. Ces résulas suggèren que la poliique budgéaire des sep pays de l Uemoa sur la période éudiée n éai pas souenable. Nous rappelons que pour le Bénin, le Burkina, la Côe d Ivoire, le Niger, le Sénégal e le Togo la période éudiée va de 1972 à 2002, e pour le Mali celle-ci va de 1977 à Lorsque nous effecuons nos ess sur nos séries en différence première, pour le Bénin, le Burkina, le Mali, le Niger, ceux-ci rejeen l hypohèse Ho d exisence de racine uniaire pour ous les rois modèles au seuil de 5 %. Nous avons de manière générale de meilleurs résulas pour le es de Phillips-Perron, qui rejeen dans la plupar des cas la non-saionnarié au seuil de 1%. Nous pouvons conclure que pour ces pays, nos séries son saionnaires en différence première, donc inégrées d ordre 1. Pour le Togo, la non saionnarié es rejeée au seuil de 5 % par les ess ADF e Phillips-Perron, pour les spécificaions avec consane e sans rend, e sans consane ni rend. Pour le modèle avec consane e rend, la non saionnarié es rejeée au seuil de 10 % par le es ADF e au seuil de 1 % par le es de Phillips-Perron. Pour le Sénégal, l hypohèse nulle d exisence de racine uniaire es rejeée à 10% par le es ADF effecué sur le modèle avec consane e sans rend. Dans ce cas aussi, le es de Phillips-Perron donne de meilleurs résulas en rejean Ho pour ous les rois modèles au seuil de 1 %. Pour la Côe d Ivoire, l hypohèse nulle d exisence de racine uniaire n es rejeée par le es ADF qu avec le modèle sans consane, ni rend au seuil de 10 %. Pour cee série aussi le es de Phillips Perron donne de meilleurs résulas en rejean la non-saionnarié pour les rois modèles au seuil de 1 %. Globalemen nous pouvons conclure que nos séries son inégrées d ordre 1. Lorsque l échanillon es de faible aille, ou lorsqu il exise des rupures de endances dans les séries, les ess ADF e Phillips-Perron son de faible puissance, ils concluen rop 30
31 facilemen e parfois de manière erronée à l exisence d une racine uniaire. Aussi, pour eser la robusesse de nos résulas, nous effecuons le es KPSS sur nos séries. Le es de KPSS es un es de saionnarié. A l inverse des ess de Dickey-Fuller e de Phillips-Perron, il ese l hypohèse nulle d absence de racine uniaire conre l hypohèse alernaive de présence de racine uniaire Analyse des résulas du es KPSS sur les séries de dee/pib des pays de l Uemoa Nous avons effecué le es KPSS de saionnarié sur nos séries de dee sur PIB nominal des pays de l Uemoa. Pour le paramère de roncaure nous avons reenu le même que pour les ess ADF e Phillips-Perron c es-à-dire ( p 1 ). Nous avons esé la saionnarié auour d un niveau e auour d un rend. Les résulas que nous comparons aux valeurs criiques 8 abulées par Kwiakowski e al (1992), son les suivans (si la -saisique es supérieure à la valeur criique on rejee H0) : Modèle avec rend e consane KPSS Modèle sans rend avec consane KPSS Bénin (***) (***) Burkina (***) Côe d'ivoire (***) (***) Mali (*) Niger (***) Sénégal (***) (***) Togo (**) (***) 8 Modèle avec consane e rend : Valeur criique à 1 % (0.216) ; Valeur criique à 5 % (0.146) ; Valeur criique à 10 % (0.119) Modèle avec consane, sans rend : Valeur criique à 1 % (0.739) ; Valeur criique à 5 % (0.463) ; Valeur criique à 10 % (0.347) 31
32 Pour le Bénin, la Côe d Ivoire, e le Sénégal, le es KPSS rejee foremen (à 1 %) l hypohèse Ho de saionnarié des séries pour les deux modèles, pour le Togo Ho es rejeé à 5 % pour le modèle avec consane e rend e à 1 % pour le modèle sans consane e sans rend. Pour ces pays, ces résulas confirmen ceux des ess ADF e de Phillips-Perron. Pour le Burkina, le Niger e le Mali, la saionnarié auour d un rend es accepée au seuil de 5 %. Aussi, nous noons que pour le Burkina, le Mali, e le Niger, les résulas du es KPSS conredisen ceux des ess de Dickey- Fuller augmené e ceux de Phillips-Perron. Ceci peu êre dû à l exisence de poins de rupures dans nos séries. Cela es foremen probable pour la zone franc. Elle a éé soumise au milieu des années 80 (crise de la dee) e en 1994 (crières de convergence) à des conraines sur les niveaux d endeemen e sur la poliique budgéaire qui on probablemen enraîné des rupures de endances dans les séries que nous éudions (raio dee sur PIB). Perron (1989) esimen qu une modélisaion accepable pour la plupar des séries macroéconomiques correspond à la saionnarié auour d une endance déerminise avec rupure de endance, si l on suppose la possibilié d un changemen de la consane ou de la pene. Les ess de racine uniaire basés sur les modèles auorégressifs on une puissance faible conre cee alernaive. Ils auorisen aux mieux, une endance déerminise linéaire. Perron (1992) insise pariculièremen sur l impac en erme de biais pour les saisiques de es de Dickey-Fuller, d une mauvaise modélisaion de l évenuelle composane déerminise. Il éudie le comporemen de la saisique de Suden de la variable endogène reardée,, par rappor à l ensemble des variables déerminises incluses dans le modèle esimé, e monre que sous l hypohèse nulle de racine uniaire, sa disribuion asympoique es non normale e varie selon l ensemble des variables déerminises reenues. Les valeurs criiques associées à augmenen avec le nombre de composanes déerminises incluses comme régresseurs. 32
La rentabilité des investissements
La renabilié des invesissemens Inroducion Difficulé d évaluer des invesissemens TI : problème de l idenificaion des bénéfices, des coûs (absence de saisiques empiriques) problème des bénéfices Inangibles
Plus en détailChapitre 2 L investissement. . Les principales caractéristiques de l investissement
Chapire 2 L invesissemen. Les principales caracérisiques de l invesissemen.. Définiion de l invesissemen Définiion générale : ensemble des B&S acheés par les agens économiques au cours d une période donnée
Plus en détail2. Quelle est la valeur de la prime de l option américaine correspondante? Utilisez pour cela la technique dite de remontée de l arbre.
1 Examen. 1.1 Prime d une opion sur un fuure On considère une opion à 85 jours sur un fuure de nominal 18 francs, e don le prix d exercice es 175 francs. Le aux d inérê (coninu) du marché monéaire es 6%
Plus en détailVA(1+r) = C 1. VA = C 1 v 1
Universié Libre de Bruxelles Solvay Business School La valeur acuelle André Farber Novembre 2005. Inroducion Supposons d abord que le emps soi limié à une période e que les cash flows fuurs (les flux monéaires)
Plus en détailLe mode de fonctionnement des régimes en annuités. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différens modes d acquisiion des drois à la reraie en répariion : descripion e analyse comparaive des echniques uilisées»
Plus en détailFinance 1 Université d Evry Val d Essonne. Séance 2. Philippe PRIAULET
Finance 1 Universié d Evry Val d Essonne éance 2 Philippe PRIAULET Plan du cours Les opions Définiion e Caracérisiques Terminologie, convenion e coaion Les différens payoffs Le levier implicie Exemple
Plus en détailCaractéristiques des signaux électriques
Sie Inerne : www.gecif.ne Discipline : Génie Elecrique Caracérisiques des signaux élecriques Sommaire I Définiion d un signal analogique page 1 II Caracérisiques d un signal analogique page 2 II 1 Forme
Plus en détailF 2 = - T p K 0. ... F T = - T p K 0 - K 0
Correcion de l exercice 2 de l assisana pré-quiz final du cours Gesion financière : «chéancier e aux de renabilié inerne d empruns à long erme» Quesion : rappeler la formule donnan les flux à chaque échéance
Plus en détailSéminaire d Économie Publique
Séminaire d Économie Publique Les niveaux de dépenses d'infrasrucure son-ils opimaux dans les pays en développemen? Sonia Bassi, LAEP Discuan : Evans Salies, MATISSE & ADIS, U. Paris 11 Mardi 8 février
Plus en détailMATHEMATIQUES FINANCIERES
MATHEMATIQUES FINANCIERES LES ANNUITES INTRODUCTION : Exemple 1 : Une personne veu acquérir une maison pour 60000000 DH, pour cela, elle place annuellemen au CIH une de 5000000 DH. Bu : Consiuer un capial
Plus en détailLe mécanisme du multiplicateur (dit "multiplicateur keynésien") revisité
Le mécanisme du muliplicaeur (di "muliplicaeur kenésien") revisié Gabriel Galand (Ocobre 202) Résumé Le muliplicaeur kenésien remone à Kenes lui-même mais il es encore uilisé de nos jours, au moins par
Plus en détailLes deux déficits, budgétaire et du compte courant, sont-ils jumeaux? Une étude empirique dans le cas d une petite économie en développement
Les deux déficis, budgéaire e du compe couran, sonils jumeaux? Une éude empirique dans le cas d une peie économie en développemen (Version préliminaire) Aueur: Wissem AJILI Docorane CREFED Universié Paris
Plus en détailEcole des HEC Université de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE. Eric Jondeau
Ecole des HEC Universié de Lausanne FINANCE EMPIRIQUE Eric Jondeau FINANCE EMPIRIQUE La prévisibilié des rendemens Eric Jondeau L hypohèse d efficience des marchés Moivaion L idée de base de l hypohèse
Plus en détailNo 1996 13 Décembre. La coordination interne et externe des politiques économiques : une analyse dynamique. Fabrice Capoën Pierre Villa
No 996 3 Décembre La coordinaion inerne e exerne des poliiques économiques : une analyse dynamique Fabrice Capoën Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 96-3 SOMMAIRE Résumé...5 Summary...7. La problémaique...9
Plus en détailImpact du vieillissement démographique sur l impôt prélevé sur les retraits des régimes privés de retraite
DOCUMENT DE TRAVAIL 2003-12 Impac du vieillissemen démographique sur l impô prélevé sur les rerais des régimes privés de reraie Séphane Girard Direcion de l analyse e du suivi des finances publiques Ce
Plus en détail2009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES 1948-2008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, DE LA FORME FAIBLE
009-01 EFFICIENCE INFORMATIONNELLE DES MARCHES DE L OR A PARIS ET A LONDRES, 1948-008 UNE VERIFICATION ECONOMETRIQUE DE LA FORME FAIBLE Thi Hong Van HOANG Efficience informaionnelle des marchés de l or
Plus en détailMathématiques financières. Peter Tankov
Mahémaiques financières Peer ankov Maser ISIFAR Ediion 13-14 Preface Objecifs du cours L obje de ce cours es la modélisaion financière en emps coninu. L objecif es d un coé de comprendre les bases de
Plus en détailTHÈSE. Pour l obtention du grade de Docteur de l Université de Paris I Panthéon-Sorbonne Discipline : Sciences Économiques
Universié de Paris I Panhéon Sorbonne U.F.R. de Sciences Économiques Année 2011 Numéro aribué par la bibliohèque 2 0 1 1 P A 0 1 0 0 5 7 THÈSE Pour l obenion du grade de Doceur de l Universié de Paris
Plus en détailTexte Ruine d une compagnie d assurance
Page n 1. Texe Ruine d une compagnie d assurance Une nouvelle compagnie d assurance veu enrer sur le marché. Elle souhaie évaluer sa probabilié de faillie en foncion du capial iniial invesi. On suppose
Plus en détailArticle. «Les effets à long terme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel et Bertrand Wigniolle
Aricle «Les effes à long erme des fonds de pension» Pascal Belan, Philippe Michel e Berrand Wigniolle L'Acualié économique, vol 79, n 4, 003, p 457-480 Pour cier ce aricle, uiliser l'informaion suivane
Plus en détail3 POLITIQUE D'ÉPARGNE
3 POLITIQUE D'ÉPARGNE 3. L épargne exogène e l'inefficience dynamique 3. Le modèle de Ramsey 3.3 L épargne opimale dans le modèle AK L'épargne des sociéés dépend largemen des goûs des agens, de faceurs
Plus en détailSURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES
Ankara Üniversiesi SBF Dergisi, Cil 66, No. 4, 2011, s. 125-152 SURVOL DE LA LITTÉRATURE SUR LES MODÈLES DE TAUX DE CHANGE D ÉQUILIBRE: ASPECTS THÉORIQUES ET DISCUSSIONS COMPARATIVES Dr. Akın Usupbeyli
Plus en détailLes circuits électriques en régime transitoire
Les circuis élecriques en régime ransioire 1 Inroducion 1.1 Définiions 1.1.1 égime saionnaire Un régime saionnaire es caracérisé par des grandeurs indépendanes du emps. Un circui en couran coninu es donc
Plus en détailEstimation des matrices de trafics
Cédric Foruny 1/5 Esimaion des marices de rafics Cedric FORTUNY Direceur(s) de hèse : Jean Marie GARCIA e Olivier BRUN Laboraoire d accueil : LAAS & QoSDesign 7, av du Colonel Roche 31077 TOULOUSE Cedex
Plus en détailGUIDE DES INDICES BOURSIERS
GUIDE DES INDICES BOURSIERS SOMMAIRE LA GAMME D INDICES.2 LA GESTION DES INDICES : LE COMITE DES INDICES BOURSIERS.4 METHODOLOGIE ET CALCUL DE L INDICE TUNINDEX ET DES INDICES SECTORIELS..5 I. COMPOSITION
Plus en détailRelation entre la Volatilité Implicite et la Volatilité Réalisée.
Relaion enre la Volailié Implicie e la Volailié Réalisée. Le cas des séries avec la coinégraion fracionnaire. Rappor de Recherche Présené par : Mario Vázquez Velasco Direceur de Recherche : Benoî Perron
Plus en détailCHELEM Commerce International
CHELEM Commerce Inernaional Méhodes de consrucion de la base de données du CEPII Alix de SAINT VAULRY Novembre 2013 1 Conenu de la base de données Flux croisés de commerce inernaional (exporaeur, imporaeur,
Plus en détailPouvoir de marché et transmission asymétrique des prix sur les marchés de produits vivriers au Bénin
C N R S U N I V E R S I T E D A U V E R G N E F A C U L T E D E S S C I E N C E S E C O N O M I Q U E S E T D E G E S T I O N CENTRE D ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTER NATIONAL Pouvoir
Plus en détailAnnuités. I Définition : II Capitalisation : ( Valeur acquise par une suite d annuités constantes ) V n = a t
Annuiés I Définiion : On appelle annuiés des sommes payables à inervalles de emps déerminés e fixes. Les annuiés peuven servir à : - consiuer un capial ( annuiés de placemen ) - rembourser une dee ( annuiés
Plus en détailSélection de portefeuilles et prédictibilité des rendements via la durée de l avantage concurrentiel 1
ASAC 008 Halifax, Nouvelle-Écosse Jacques Sain-Pierre (Professeur Tiulaire) Chawki Mouelhi (Éudian au Ph.D.) Faculé des sciences de l adminisraion Universié Laval Sélecion de porefeuilles e prédicibilié
Plus en détailNed s Expat L assurance des Néerlandais en France
[ LA MOBILITÉ ] PARTICULIERS Ned s Expa L assurance des Néerlandais en France 2015 Découvrez en vidéo pourquoi les expariés en France choisissen APRIL Inernaional pour leur assurance sané : Suivez-nous
Plus en détailUn modèle de projection pour des contrats de retraite dans le cadre de l ORSA
Un modèle de proecion pour des conras de reraie dans le cadre de l ORSA - François Bonnin (Hiram Finance) - Floren Combes (MNRA) - Frédéric lanche (Universié Lyon 1, Laboraoire SAF) - Monassar Tammar (rim
Plus en détailTD/TP : Taux d un emprunt (méthode de Newton)
TD/TP : Taux d un emprun (méhode de Newon) 1 On s inéresse à des calculs relaifs à des remboursemens d empruns 1. On noera C 0 la somme emprunée, M la somme remboursée chaque mois (mensualié), le aux mensuel
Plus en détailCOURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE. François LONGIN www.longin.fr
COURS GESTION FINANCIERE A COURT TERME SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE SEANCE 3 PLANS DE TRESORERIE Obje de la séance 3 : dans la séance 2, nous avons monré commen le besoin de financemen éai couver par des
Plus en détailCHAPITRE I : Cinématique du point matériel
I. 1 CHAPITRE I : Cinémaique du poin maériel I.1 : Inroducion La plupar des objes éudiés par les physiciens son en mouvemen : depuis les paricules élémenaires elles que les élecrons, les proons e les neurons
Plus en détailSommaire de la séquence 12
Sommaire de la séquence 12 Séance 1........................................................................................................ Je prends un bon dépar.......................................................................................
Plus en détailOscillations forcées en régime sinusoïdal.
Conrôle des prérequis : Oscillaions forcées en régime sinusoïdal. - a- Rappeler l expression de la période en foncion de la pulsaion b- Donner l expression de la période propre d un circui RLC série -
Plus en détailN d ordre Année 2008 THESE. présentée. devant l UNIVERSITE CLAUDE BERNARD - LYON 1. pour l obtention. du DIPLOME DE DOCTORAT. (arrêté du 7 août 2006)
N d ordre Année 28 HESE présenée devan l UNIVERSIE CLAUDE BERNARD - LYON pour l obenion du DILOME DE DOCORA (arrêé du 7 aoû 26) présenée e souenue publiquemen le par M. Mohamed HOUKARI IRE : Mesure du
Plus en détailEssai surlefficience informationnelle du march boursier marocain
Global Journal of Managemen and Business Research : c Finance Volume 14 Issue 1 Version 1.0 Year 2014 Type: Double Blind Peer Reviewed Inernaional Research Journal Publisher: Global Journals Inc. (USA)
Plus en détailTRANSMISSION DE LA POLITIQUE MONETAIRE AU SECTEUR REEL AU SENEGAL
REPUBLIQUE DU SENEGAL ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE Direcion des Saisiques Economiques e de la Compabilié
Plus en détailExemples de résolutions d équations différentielles
Exemples de résoluions d équaions différenielles Table des maières 1 Définiions 1 Sans second membre 1.1 Exemple.................................................. 1 3 Avec second membre 3.1 Exemple..................................................
Plus en détailCAHIER 13-2000 ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE
CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS LA ZONE CFA : UNE MÉTHODE STRUCTURELLE D'AUTORÉGRESSION VECTORIELLE Jean-Michel BOSCO N'GOMA CAHIER 13- ANALYSE DES CHOCS D'OFFRE ET DE DEMANDE DANS
Plus en détailPour 2014, le rythme de la reprise économique qui semble s annoncer,
En France, l invesissemen des enreprises reparira--il en 2014? Jean-François Eudeline Yaëlle Gorin Gabriel Sklénard Adrien Zakharchouk Déparemen de la conjoncure Pour 2014, le ryhme de la reprise économique
Plus en détailLes solutions solides et les diagrammes d équilibre binaires. sssp1. sssp1 ssss1 ssss2 ssss3 sssp2
Les soluions solides e les diagrammes d équilibre binaires 1. Les soluions solides a. Descripion On peu mélanger des liquides par exemple l eau e l alcool en oue proporion, on peu solubiliser un solide
Plus en détailUNIVERSITÉ D ORLÉANS. THÈSE présentée par :
UNIVERSITÉ D ORLÉANS ÉCOLE DOCTORALE SCIENCES DE L HOMME ET DE LA SOCIETÉ LABORATOIRE D ECONOMIE D ORLEANS THÈSE présenée par : Issiaka SOMBIÉ souenue le : 5 décembre 2013 à 14h00 pour obenir le grade
Plus en détailCopules et dépendances : application pratique à la détermination du besoin en fonds propres d un assureur non vie
Copules e dépendances : applicaion praique à la déerminaion du besoin en fonds propres d un assureur non vie David Cadoux Insiu des Acuaires (IA) GE Insurance Soluions 07 rue Sain-Lazare, 75009 Paris FRANCE
Plus en détailLes Comptes Nationaux Trimestriels
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix - Travail Parie ---------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ---------- REPUBLIC OF CAMEROON Peace - Work Faherland ---------- NATIONAL INSTITUTE OF STATISTICS ----------
Plus en détailGESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, août 2003
GESTION DU RÉSULTAT : MESURE ET DÉMESURE 1 2 ème version révisée, aoû 2003 Thomas JEANJEAN 2 Cahier de recherche du CEREG n 2003-13 Résumé : Depuis une vingaine d années, la noion d accruals discréionnaires
Plus en détailRisque associé au contrat d assurance-vie pour la compagnie d assurance. par Christophe BERTHELOT, Mireille BOSSY et Nathalie PISTRE
Ce aricle es disponible en ligne à l adresse : hp://www.cairn.info/aricle.php?id_revue=ecop&id_numpublie=ecop_149&id_article=ecop_149_0073 Risque associé au conra d assurance-vie pour la compagnie d assurance
Plus en détailDocument de travail FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN. Mathilde Le Moigne OFCE et ENS ULM
Documen de ravail 2015 17 FRANCE ET ALLEMAGNE : UNE HISTOIRE DU DÉSAJUSTEMENT EUROPEEN Mahilde Le Moigne OFCE e ENS ULM Xavier Rago Présiden OFCE e chercheur CNRS Juin 2015 France e Allemagne : Une hisoire
Plus en détailL inflation française de 1922-1926, hasards et coïncidences d un policy-mix : les enseignements de la FTPL
L inflaion française de 1922-1926, hasards e coïncidences d un policy-mix : les enseignemens de la FTPL Jean-Charles Asselain (Correspondan de l Insiu, Professeur à l Universié Monesquieu-Bordeaux IV,),
Plus en détailSYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE
SYSTÈME HYBRIDE SOLAIRE THERMODYNAMIQUE POUR L EAU CHAUDE SANITAIRE Le seul ballon hybride solaire-hermodynamique cerifié NF Elecricié Performance Ballon hermodynamique 223 lires inox 316L Plaque évaporarice
Plus en détailDocumentation Technique de Référence Chapitre 8 Trames types Article 8.14-1
Documenaion Technique de Référence Chapire 8 Trames ypes Aricle 8.14-1 Trame de Rappor de conrôle de conformié des performances d une insallaion de producion Documen valide pour la période du 18 novembre
Plus en détailChapitre 9. Contrôle des risques immobiliers et marchés financiers
Capire 9 Conrôle des risques immobiliers e marcés financiers Les indices de prix immobiliers ne son pas uniquemen des indicaeurs consruis dans un bu descripif, mais peuven servir de référence pour le conrôle
Plus en détailCHAPITRE 4 RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES?
CHAPITRE RÉPONSES AUX CHOCS D INFLATION : LES PAYS DU G7 DIFFÈRENT-ILS LES UNS DES AUTRES? Les réponses de la poliique monéaire aux chocs d inflaion mondiaux on varié d un pays à l aure Le degré d exposiion
Plus en détailTB 352 TB 352. Entrée 1. Entrée 2
enrées série TB logiciel d applicaion 2 enrées à émission périodique famille : Inpu ype : Binary inpu, 2-fold TB 352 Environnemen Bouon-poussoir TB 352 Enrée 1 sories 230 V Inerrupeur Enrée 2 Câblage sur
Plus en détailEVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS
EVALUATION DE LA FPL PAR LES APPRENANTS: CAS DU MASTER IDS CEDRIC TAPSOBA Diplômé IDS Inern/ CARE Regional Program Coordinaor and Gender Specialiy Service from USAID zzz WA-WASH Program Tel: 70 77 73 03/
Plus en détailL impact de l activisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Investisseurs Institutionnels.
L impac de l acivisme des fonds de pension américains : l exemple du Conseil des Invesisseurs Insiuionnels. Fabrice HERVE * Docoran * Je iens à remercier ou pariculièremen Anne Lavigne e Consanin Mellios
Plus en détailSéquence 2. Pourcentages. Sommaire
Séquence 2 Pourcenages Sommaire Pré-requis Évoluions e pourcenages Évoluions successives, évoluion réciproque Complémen sur calcularices e ableur Synhèse du cours Exercices d approfondissemen 1 1 Pré-requis
Plus en détailTRAVAUX PRATIQUES N 5 INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA CAGE D'ESCALIER DU BATIMENT A
UIMBERTEAU UIMBERTEAU TRAVAUX PRATIQUES 5 ISTALLATIO ELECTRIQUE DE LA CAE D'ESCALIER DU BATIMET A ELECTROTECHIQUE Seconde B.E.P. méiers de l'elecroechnique ELECTROTECHIQUE HABITAT Ver.. UIMBERTEAU TRAVAUX
Plus en détailCONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES
CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES Thomas Jeanjean To cie his version: Thomas Jeanjean. CONTRIBUTION A L ANALYSE DE LA GESTION DU RESULTAT DES SOCIETES COTEES. 22ÈME
Plus en détailLe développement de l assurance des catastrophes naturelles: facteur de développement économique
ARTICLES ARTICLES PROFESSIONNELS ACADÉMIQUES PROFESSIONAL ACADEMIC ARTICLES ARTICLES Assurances e gesion des risques, vol. 79(1-2), avril-juille 2011, 1-30 Insurance and Risk Managemen, vol. 79(1-2), April-July
Plus en détailMINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES
Un Peuple - Un Bu Une Foi MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES Documen d Eude N 08 ENJEUX ECONOMIQUES ET COMMERCIAUX DE L ACCORD DE PARTENARIAT ECONOMIQUE
Plus en détailImpact des futures normes IFRS sur la tarification et le provisionnement des contrats d assurance vie : mise en oeuvre de méthodes par simulation
Impac des fuures normes IFRS sur la arificaion e le provisionnemen des conras d assurance vie : mise en oeuvre de méhodes par simulaion Pierre-Emmanuel Thérond To cie his version: Pierre-Emmanuel Thérond.
Plus en détailProgrammation, organisation et optimisation de son processus Achat (Ref : M64) Découvrez le programme
Programmaion, organisaion e opimisaion de son processus Acha (Ref : M64) OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Appréhender la foncion achas e son environnemen Opimiser son processus achas Développer un acha
Plus en détailRecueil d'exercices de logique séquentielle
Recueil d'exercices de logique séquenielle Les bascules: / : Bascule JK Bascule D. Expliquez commen on peu modifier une bascule JK pour obenir une bascule D. 2/ Eude d un circui D Q Q Sorie A l aide d
Plus en détailEPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION *
EPARGNE RETRAITE ET REDISTRIBUTION * Alexis Direr (1) Version février 2008 Docweb no 0804 Alexis Direr (1) : Universié de Grenoble e LEA (INRA, PSE). Adresse : LEA, 48 bd Jourdan 75014 Paris. Téléphone
Plus en détailOBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION
Formaion assurance-vie e récupéraion: Quand e Commen récupérer? (Ref : 3087) La maîrise de la récupéraion des conras d'assurances-vie requalifiés en donaion OBJECTIFS Appréhender la naure d un conra d
Plus en détailDE L'ÉVALUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
DE L'ÉALUAION DU RISQUE DE CRÉDI François-Éric Racico * Déparemen des sciences adminisraives Universié du Québec, Ouaouais Raymond héore Déparemen Sraégie des Affaires Universié du Québec, Monréal RePAd
Plus en détailLe passage des retraites de la répartition à la capitalisation obligatoire : des simulations à l'aide d'une maquette
No 2000 02 Janvier Le passage des reraies de la répariion à la capialisaion obligaoire : des simulaions à l'aide d'une maquee Pierre Villa CEPII, documen de ravail n 2000-02 TABLE DES MATIÈRES Résumé...
Plus en détailIntégration de Net2 avec un système d alarme intrusion
Ne2 AN35-F Inégraion de Ne2 avec un sysème d alarme inrusion Vue d'ensemble En uilisan l'inégraion d'alarme Ne2, Ne2 surveillera si l'alarme inrusion es armée ou désarmée. Si l'alarme es armée, Ne2 permera
Plus en détailSurface de Volatilité et Introduction au Risque de Crédit
Modèles de Taux, Surface de Volailié e Inroducion au Risque de Crédi Alexis Fauh Universié Lille I Maser 2 Mahémaiques e Finance Spécialiés Mahémaiques du Risque & Finance Compuaionelle 214/215 spread
Plus en détailCANAUX DE TRANSMISSION BRUITES
Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03 CUX DE TRSISSIO RUITES CORRECTIO TRVUX DIRIGES. oyer Canaux de ransmissions bruiés Ocobre 03. RUIT DE FOD Calculer le niveau absolu de brui hermique obenu pour une
Plus en détailCHAPITRE 13. EXERCICES 13.2 1.a) 20,32 ± 0,055 b) 97,75 ± 0,4535 c) 1953,125 ± 23,4375. 2.±0,36π cm 3
Chapire Eercices de snhèse 6 CHAPITRE EXERCICES..a), ±,55 b) 97,75 ±,455 c) 95,5 ±,475.±,6π cm.a) 44,, erreur absolue de,5 e erreur relaive de, % b) 5,56, erreur absolue de,5 e erreur relaive de,9 % 4.a)
Plus en détailCahier technique n 114
Collecion Technique... Cahier echnique n 114 Les proecions différenielles en basse ension J. Schonek Building a ew Elecric World * Les Cahiers Techniques consiuen une collecion d une cenaine de ires édiés
Plus en détailUne assurance chômage pour la zone euro
n 132 Juin 2014 Une assurance chômage pour la zone euro La muualisaion au niveau de la zone euro d'une composane de l'assurance chômage permerai de doer la zone euro d'un insrumen de solidarié nouveau,
Plus en détailMémoire présenté et soutenu en vue de l obtention
République du Cameroun Paix - Travail - Parie Universié de Yaoundé I Faculé des sciences Déparemen de Mahémaiques Maser de saisique Appliquée Republic of Cameroon Peace Wor Faherland The Universiy of Yaoundé
Plus en détailCoaching - accompagnement personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agents et les cadres dans le développement de leur potentiel OBJECTIFS
Coaching - accompagnemen personnalisé (Ref : MEF29) Accompagner les agens e les cadres dans le développemen de leur poeniel OBJECTIFS LES PLUS DE LA FORMATION Le coaching es une démarche s'inscrivan dans
Plus en détailUne analyse historique du comportement d épargne des ménages américains
1 ocobre 1 N. 51 Une analyse hisorique du comporemen d épargne des ménages américains Le aux d épargne des ménages américains a riplé depuis le déclenchemen de la crise, inerrompan un mouvemen de baisse
Plus en détailUne union pour les employeurs de l' conomie sociale. - grande Conférence sociale - les positionnements et propositions de l usgeres
Une union pour les employeurs de l' conomie sociale - grande Conférence sociale - les posiionnemens e proposiions de l usgeres Juille 212 1 «développer l emploi e en priorié l emploi des jeunes» le posiionnemen
Plus en détailEstimation d une fonction de demande de monnaie pour la zone euro : une synthèse des résultats
Esimaion d une foncion de demande de monnaie pour la zone euro : une synhèse des résulas Ce aricle propose une synhèse des résulas des esimaions d une foncion de demande de monnaie de la zone euro dans
Plus en détailPREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE. La Liquidité - De la Microstructure à la Gestion du Risque de Liquidité
PREMIÈRE PARTIE LIQUIDITÉ ET MICROSTRUCTURE Erwan Le Saou - Novembre 2000. 13 La microsrucure des marchés financiers ne serai cerainemen pas au cenre d une liéraure abondane si le concep de liquidié n
Plus en détailRappels théoriques. -TP- Modulations digitales ASK - FSK. Première partie 1 INTRODUCTION
2 IUT Blois Déparemen GTR J.M. Giraul, O. Bou Maar, D. Ceron M. Richard, P. Sevesre e M. Leberre. -TP- Modulaions digiales ASK - FSK IUT Blois Déparemen du Génie des Télécommunicaions e des Réseaux. Le
Plus en détailN 2008 09 Juin. Base de données CHELEM commerce international du CEPII. Alix de SAINT VAULRY
N 2008 09 Juin Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY Base de données CHELEM commerce inernaional du CEPII Alix de SAINT VAULRY N 2008-09 Juin Base de données CHELEM
Plus en détailEvaluation des Options avec Prime de Risque Variable
Evaluaion des Opions avec Prime de Risque Variable Lahouel NOUREDDINE Correspondance : LEGI-Ecole Polyechnique de Tunisie, BP : 743,078 La Marsa, Tunisie, Insiu Supérieur de Finance e de Fiscalié de Sousse.
Plus en détailDESSd ingéniérie mathématique Université d Evry Val d Essone Evaluations des produits nanciers
DESSd ingéniérie mahémaique Universié d Evry Val d Essone Evaluaions des produis nanciers Véronique Berger Cours Janvier-Mars 2003 version du 27 mars 2003 Conens I Présenaion du plan de cours 3 II Insrumens
Plus en détailThème : Electricité Fiche 5 : Dipôle RC et dipôle RL
Fiche ors Thème : Elecricié Fiche 5 : Dipôle e dipôle Plan de la fiche Définiions ègles 3 Méhodologie I - Définiions oran élecriqe : déplacemen de charges élecriqes q a mesre d débi de charges donne l
Plus en détailFiltrage optimal. par Mohamed NAJIM Professeur à l École nationale supérieure d électronique et de radioélectricité de Bordeaux (ENSERB)
Filrage opimal par Mohamed NAJIM Professeur à l École naionale supérieure d élecronique e de radioélecricié de Bordeaux (ENSERB) Filre adapé Définiions Filre adapé dans le cas de brui blanc 3 3 Cas d un
Plus en détailSciences Industrielles pour l Ingénieur
Sciences Indusrielles pour l Ingénieur Cenre d Inérê 6 : CONVERTIR l'énergie Compéences : MODELISER, RESOUDRE CONVERSION ELECTROMECANIQUE - Machine à couran coninu en régime dynamique Procédés de piloage
Plus en détailCalcul Stochastique 2 Annie Millet
M - Mahémaiques Appliquées à l Économie e à la Finance Universié Paris 1 Spécialié : Modélisaion e Méhodes Mahémaiques en Économie e Finance Calcul Sochasique Annie Mille 15 14 13 1 11 1 9 8 7 6 5 4 3
Plus en détailGroupe International Fiduciaire. pour l Expertise comptable et le Commissariat aux comptes
Groupe Inernaional Fiduciaire pour l Experise compable e le Commissaria aux compes L imporan es de ne jamais arrêer de se poser des quesions Alber EINSTEIN QUI SOMMES-NOUS? DES HOMMES > Une ÉQUIPE solidaire
Plus en détailInstitut Supérieur de Gestion
UNIVERSITE DE TUNIS Insiu Supérieur de Gesion 4 EME ANNEE SCIENCES COMPTABLES COURS MARCHES FINANCIER ET EVALUATION DES ACTIFS NOTES DE COURS : MOUNIR BEN SASSI YOUSSEF ZEKRI CHAPITRE 1 : LE MARCHE FINANCIER
Plus en détailDOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION
DOCUMENT TECHNIQUE N O 2 GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (TIC) EN ÉDUCATION GUIDE DE MESURE POUR L INTÉGRATION DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION
Plus en détailThème : Essai de Modélisation du comportement du taux de change du dinar algérien 1999-2007 par la méthode ARFIMA
République Algérienne Démocraique e Populaire Minisère de l enseignemen Supérieur e de la Recherche Scienifique Universié Abou-Bakr BELKAID Tlemcen- Faculé des Sciences Economique, de Gesion e des Sciences
Plus en détailFiles d attente (1) F. Sur - ENSMN. Introduction. 1 Introduction. Vocabulaire Caractéristiques Notations de Kendall Loi de Little.
Cours de Tronc Commun Scienifique Recherche Opéraionnelle Les files d aene () Les files d aene () Frédéric Sur École des Mines de Nancy www.loria.fr/ sur/enseignemen/ro/ 5 /8 /8 Exemples de files d aene
Plus en détailRéseau de coachs. Vous êtes formés dans les métiers du sport et/ou de la préparation physique (Brevet d état, Licence, Master STAPS)
Réseau de coachs Vous êes formés dans les méiers du spor e/ou de la préparaion physique (Breve d éa, Licence, Maser STAPS) Vous connaissez la course à pied Vous souhaiez créer e/ou animer des acions de
Plus en détailNOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES
BRUSSELS EONOMI REVIEW - AHIERS EONOMIQUES DE BRUXELLES VOL 5 N 3 AUTUMN 7 NOTE SUR LES METHODES UNIVARIEES D EXTRATION DU YLE EONOMIQUE ANNA SESS ET MIHEL GRUN-REHOMME (UNIVERSITE PARIS, ERMES- NRS- UMR78)
Plus en détailMODÈLE BAYÉSIEN DE TARIFICATION DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHICULES
Cahier de recherche 03-06 Sepembre 003 MODÈLE BAYÉSEN DE TARFCATON DE L ASSURANCE DES FLOTTES DE VÉHCULES Jean-François Angers, Universié de Monréal Denise Desardins, Universié de Monréal Georges Dionne,
Plus en détailLE PARADOXE DES DEUX TRAINS
LE PARADOXE DES DEUX TRAINS Énoné du paradoxe Déaillons ou d abord le problème dans les ermes où il es souen présené On dispose de deux oies de hemins de fer parallèles e infinimen longues Enre les deux
Plus en détailCours d électrocinétique :
Universié de Franche-Comé UFR des Sciences e Techniques STARTER 005-006 Cours d élecrocinéique : Régimes coninu e ransioire Elecrocinéique en régimes coninu e ransioire 1. INTRODUCTION 5 1.1. DÉFINITIONS
Plus en détail