Durabilité des solutions d'enveloppe. Transfert d humidité et composition d enveloppe : Les parois opaques L isolation de la toiture par l extérieur
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- Ève Roussel
- il y a 8 ans
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1 Durabilité des solutions d'enveloppe Transfert d humidité et composition d enveloppe : Les parois opaques L isolation de la toiture par l extérieur
2 Trois questions... L'étanchéité à l'air, pointe de l'iceberg de nouveaux désordres? La rénovation thermique : une exigence sans risque? L'isolation de toiture par l'extérieur «Attention désordres»?
3 Neuf et rénovation
4 L EAU
5 La provenance de l'eau Orientation du bâti et pluie Jaillissement des eaux de pluie en partie basse Enduit de sous bassement Remontées capillaires
6 La provenance de l'eau Bottes, manteau et chapeau!
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8 Lors des travaux Le remplacement de menuiseries extérieures sans mise en place en route de la ventilation, Mise en œuvre d'une chape sans ventilation et sans membrane d étanchéité... Et en amont, le stockage extérieur des matériaux dont isolants sous la pluie... L utilisation de matériaux sortant de la ligne de production ou de transformation.
9 LA VAPEUR D EAU
10 Vapeur d eau Transfert de vapeur d'eau interne (habitants, cuisine, sanitaire...) 10 à 12 litres/jour Une surproduction de vapeur d'eau (sur occupation du logement, vapeur de cuisson, lessives et séchages ). Un chauffage insuffisant dans les pièces principales ou ponctuellement interrompu. L'obstruction volontaire ou non (encrassement) des orifices d'entrée ou d'extraction d'air. L'arrêt volontaire ou non (panne) de la VMC.
11 Les flux en Hiver Pression diminue Risque de stockage extérieur intérieur
12 Les flux en Été assèchement extérieur intérieur
13 Ou! Point de blocage Point de stockage Capillarité?
14 Les modes de transfert de la Convection vapeur d'eau Diffusion par le mur Introduction de matériau humide Étanchéité imparfaite
15 En synthèse Nous avons de l eau ou de la vapeur d eau qui proviennent de l intérieur et de l extérieur de l enveloppe, et des matériaux L étanchéité à l air pose de nouvelles questions en terme de désordre et de garanties décennales La gestion de la vapeur d eau remet en cause nos solutions produits.
16 LES CONSÉQUENCES
17 Humidité et conductivité
18 Le bois et le stockage
19 L usager L impact du papier peint
20 Eau + froid = désordres Absence de membrane vynil L absence de capillarité
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22 Votre avis?
23 Synthèse Présences d eau sur le vitrage/ventilation Développement de moisissures sur les zones de ponts thermiques Qualité de l air en lien avec le développement de formaldéhydes Diminution de la performance thermique, de la capacité thermique Tassement des matériaux isolants
24 Etanchéité GORTEX OU KWAY?
25 Les modes de transfert de la vapeur d'eau Convection Diffusion par le mur Introduction de matériau humide Étanchéité imparfaite
26 La perte de l efficacité de l isolation Impact d une fente de 1 mm par m de longueur Conditions de l expérience : Valeur µd du freine-vapeur = 30m T int = 20 C T ext=-10 C Différence de pression = 20 Pa Facteur : X 1600 Implique perte sur la performance thermique
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28 La condensation
29 Condensation Humidité relative
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31 Pour les parois opaques, que faire?
32 L eau et la vapeur d eau POUR COMPRENDRE CE QUI SE PASSE DANS L ENVELOPPE!
33 Des indicateurs 1. La condensation 2. La résistance à la vapeur d eau 3. La teneur en eau de référence W 4. La coefficient d absorption liquide
34 1.La condensation Origine : différence de résistance à la vapeur d'eau des éléments de paroi et température. Les types : De surface (carrelage, vitrage,..) Au sein des matériaux ( murs, ponts thermiques ) Risques : pourrissement des linteaux et des abouts de poutres supportant les planchers Risques structurels Gel et fissures d'enduit Désagrégation enduit, joints de brique Moisissures, qualité de l'air...
35 Un exemple
36 Sd= µ* m LA RÉSISTANCE À LA DIFFUSION DE VAPEUR D EAU
37 2. Le coefficient de résistance à la vapeur d eau en équivalence de lame d air µ - Sd Caractérise la capacité du matériau à ralentir voir à empêcher son franchissement par la vapeur d'eau, S'exprime avec le µ. L'air possède un µ de 1. La valeur liée à l'épaisseur se chiffre avec le Sd, Son calcul : µ*épaisseur en mètre, Sd de 0,1 : 10*0,01 1*0,1 Règle des 5/1 (parapluie, bretelles...) Augmente les risques de condensation
38 Commentaires Sd Et la règle des 5/1?
39 Commentaires Sd Et la règle des 5/1?
40 3. La teneur en eau à 80 % HR W 80 Permet d'identifier la teneur en eau d'un matériau avec une humidité relative de 80 % Mesurer la capacité à stocker l'humidité de l'air ambiant (potentiel) Liée à la porosité et à la sorption du matériau S'exprime en kg/m3
41 Commentaires W 80?
42 Commentaires W 80
43 4. La capillarité ou effet «buvard» Capillarité ou coefficient d'absorption liquide : Capacité du matériau à absorber l'eau liquide Coefficient A s'exprime en Kg/m2s 1/2 Liée à une capacité d assèchement Remarque : un matériau peut être à la fois très capillaire et hygroscopique ou peu capillaire et très hygroscopique
44 Commentaires capillarité
45 Tableau de synthèse
46 QUELQUES ÉTUDES DE CAS
47 Mur de brique terre cuite de 22 cm PAROI OPAQUE DE BRIQUES EN ITE ET ITI Source Hygroba
48 Les critères d'analyse W A Sd
49 ITE n 1
50 Les critères d'analyse W La brique est protégée des transferts de VE par papier et enduit A Faible assèchement hors brique rupture capillaire - vynil Sd Faible risque chaux isolant
51 Évaluation statique Confirmation de la zone d humidité sans prise en compte du papier peint Pas de prise en compte du stockage d humidité de l ancien Capacité d assèchement insuffisante 71 jours (polystyrène )
52 ITE n 2
53 Les critères d'analyse W A Sd
54 Le papier vinyle
55 ITI n 1
56 Les critères d'analyse W A Sd
57 ITI n 2
58 Les critères d'analyse W A Sd
59 ITI
60 Les critères d'analyse W A Sd
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62 Par l intérieur et l extérieur L ISOLANT EN RAMPANT
63 Rampants avec IMR Condensation de surface Voir étude CSTC et CSTB Faiblesse thermique Oxydation Inconfort coût
64 Rampants avec IMR
65 Rampants avec bitume Sd de 2,3 m Ok si lame d air ventilé entre isolant et parepluie
66 La rupture capillaire Changeons d isolant!
67 Isolant fibreux et membrane hygro Isolant chanvre 1,5% de sa masse Autre solution? Monolithique?
68 Le sarking RAMPANTS PAR L EXTÉRIEUR
69 Les modalités d'intervention en Sarking Le désir de voir les chevrons Des combles déjà aménagés Une variante de gestion de : La position des isolants L'utilisation d'isolants fibreux et non fibreux L'intégration d'une membrane intérieure L'intégration d'un pare pluie souple L'intégration d'un pare pluie en fibre de bois...
70 Cinq situations à analyser
71 a. 120/35 mm.sans solution intérieure.absence de membrane d'étanchéité.laine minérale non sorbante en intérieur
72 a. 120/35 mm.humidité> à 90 % pendant 157 jours.incapacité à sécher.moisissures
73 b. 120/35 mm.avec «ralentisseur» plaque de plâtre.absence de membrane.laine minérale non sorbante
74 b. 120/35 mm.humidité > à 90 % pendant 84 jours.condensation pendant 6 jours.possibilité de moisissures
75 Conclusion La présence d'un élément comme le plâtre diminue la quantité d'eau dans l'enveloppe, Le pare pluie est plus ouvert à la diffusion que la fibre de bois! La règle étant d'aller du moins ouvert en intérieur (sd) au plus ouvert (5/1), Le système n'est pas fiable!
76 c. 120/120 mm.pas de membrane d'étanchéité intérieure.etanchéité assurée par le pare pluie souple et la fibre de bois.isolant non sorbant en intérieur
77 c. 120/120 mm.humidité > 90 % pendant 7 jours, sans condensation et donc, faible capacité de moisissures.la fibre de bois avec son pouvoir capillaire, permettra d évacuer l'humidité en hiver
78 d. Isolants sorbants et règle des 30/70.ensemble des isolants d'origine fibreuse.pare pluie souple sur chevrons assurant l'étanchéité à l'air
79 d. Isolants sorbants et règle des 30/70.L'humidité est > à 90 % pendant 45 jours..capacité de séchage de la fibre de bois. Faible capacité de moisissures avec un isolant sorbant
80 d. Sarking et membrane d'étanchéité en boucle Pose d'une membrane de type freine vapeur en boucle sur chevrons Membrane hygrovariable (Sd de 0,05 à 2 m) Isolation extérieure en isolation «fibreuse»
81 d. Sarking et membrane d'étanchéité en boucle Pas de consensationd'identi fiée Pas de risque de gel sur chevron Moisissures...?
82 En conclusion Le constat : l'introduction de nouvelles couches de matériaux au sein de l'enveloppe nécessite la compréhension des caractéristiques physiques des produits pour les professionnels. Ils doivent formuler une transparence des données chez les industriels.
83 La rénovation énergétique implique à la fois un ajout de matériaux aux caractéristiques hétérogènes et des solutions de mise en œuvre par l'intérieur comme par l'extérieur. Les études de cas montrent une concentration des risques en isolation par l'intérieur. Nous avons en région Nord Pas De Calais, une problématique indissoluble!
84 Concernant l'isolation en sarking, les études de cas montrent l'impact des isolants fibreux et non fibreux, ainsi que de la répartition des isolants autour de la membrane d'étanchéité. Et enfin, afin de répondre aux interrogations des professionnels, rappelons qu'après avoir validé une solution, les efforts de l'artisan pourront se concentrer sur la mise en œuvre de matériaux secs!
85 Réserves Les données peuvent varier selon les caractéristiques environnantes Les simulations (Glaser) sont statiques et ne prennent pas en compte: les vents dominants, la pluie, la météo locale, les caractéristiques des matériaux de construction, le traitement des remontées capillaires, la couleur des parements extérieurs, la présence de masques Autant de paramètres qui peuvent faire basculer le résultat de la simulation!
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87 Un changement de comportement
88 Merci pour votre attention! Alain Lucas
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