Sommaire. Décès d un ancien président des ÉVQ Laurent Mercier père nous a quittés

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1 Février 2015 Vol. 26, No 1 Décès d un ancien président des ÉVQ Laurent Mercier père nous a quittés C est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de M. Laurent Mercier père survenu le 30 décembre dernier. M. Mercier était âgé de 86 ans. M. Mercier s est impliqué dans le syndicalisme agricole durant 20 années. En 1969, il a été élu président du conseil d administration du syndicat régional de Lanaudière. M. Mercier a été membre fondateur de la Fédération des producteurs de volailles du Québec et en fut le président de 1976 à Il a également été membre du conseil exécutif de l UPA de 1978 à M. Mercier a aussi été président de l Office canadien de commercialisation du poulet de 1989 à 1991 et vice-président du Conseil national des produits à la ferme de 1992 à M. Mercier a été admis en 2001 au Temple de la renommée de l agriculture du Québec. Les dirigeants et le personnel des ÉVQ qui ont côtoyé M. Mercier au fil des ans se souviendront de tout le travail qu il a accompli au sein de l organisation. M. Mercier aura contribué de façon remarquable au développement des Éleveurs de volailles du Québec et à l essor de l aviculture québécoise. Nos plus sincères condoléances à son épouse Cécile, à ses enfants feu Claude, Martine, Richard, Nathalie, Laurent et Jean-François, à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants ainsi qu aux autres parents et amis. Un dernier hommage M e Pierre Brosseau, avocat qui a offert ses services à la Fédération pendant près de 40 ans, a rendu un dernier hommage à M. Mercier lors des funérailles qui ont eu lieu le 3 janvier dernier. Nous publions en pages 12 et 13 son texte. CA et CE Récentes nominations Des changements sont survenus le 7 janvier dernier dans la composition du conseil d administration et du comité exécutif des ÉVQ. M. Martin Dion, nouveau premier vice-président des Éleveurs de volailles des Cantons de l Est, siège au conseil d administration des ÉVQ à la suite du départ de M. Martin Lemieux. M. Benoît Fontaine, nouveau président des Éleveurs de volailles des Cantons de l Est, qui siège déjà au conseil d administration des ÉVQ, a été élu membre au comité exécutif des ÉVQ. M. Louis-Philippe Rouleau, premier vice-président des Éleveurs de volailles de Mauricie Centre-du-Québec, a été élu deuxième vice-président du conseil d administration des ÉVQ. Sommaire Décès 01 Laurent Mercier père Mot du président , dans la foulée de 2014 Contingentement 03 Productions sans détenir de quota Salubrité et bien-être 04 Dates de formation sur l euthanasie des dindons Marketing 05 Dindon au menu à la Cage aux Sports Partenariat transpacifique 06 Mise à jour sur les négociations Provoqué économique 07 à 10 ÉQCMA 11 État de la situation Décès Hommage à Laurent Mercier père Babillard 14 Détails sur les assemblées annuelles 2015

2 Vous pouvez compter sur mon engagement ferme ainsi que sur celui du conseil d administration et du comité des éleveurs de dindon à défendre et à promouvoir les intérêts des éleveurs avec notre acharnement habituel. Provoqué Revue publiée par Les Éleveurs de volailles du Québec 555, boul. Roland-Therrien, bureau 250, Longueuil, QC J4H 4G1 Téléphone : Télécopieur : Courrier électronique : evq@upa.qc.ca Site Internet : Responsables : Christian Dauth et Marylène Jutras Design graphique : La Terre de chez nous Impression : Transcontinental Vente de publicités : La Terre de chez nous : ou Dépôt légal : Bibliothèque nationale de Québec, 1991 ISBN Dans la présente publication, le masculin est employé sans discrimination et uniquement dans le but d alléger le texte. Des commentaires? Des questions? Des réactions? N hésitez pas à nous écrire! evq@upa.qc.ca 02 Provoqué Février 2015 Mot du président Pierre-Luc Leblanc 2015, dans la foulée de 2014 L année qui débute s inscrit dans la continuité et le maintien de la cadence sur de nombreux dossiers. Au niveau provincial, le dossier du Règlement sur la production et la mise en marché du poulet a été exigeant en temps et en ressources pour les membres du conseil d administration et pour le personnel des ÉVQ en Ce dossier doit évoluer. Aussi, à la suite de l assemblée générale spéciale du 25 novembre dernier, nous avons effectué des progrès appréciables et nous ne ménageons aucun effort pour être en mesure de déposer tôt en 2015 un projet révisé à la Régie. L année 2014 a aussi été marquée par le retour en force du Poulet du Québec à la télévision et dans plusieurs autres médias. La campagne De notre famille à la vôtre a été fort bien reçue des éleveurs et du grand public. Elle a contribué et continuera de contribuer en 2015 à mieux nous faire connaître auprès des consommateurs et à entretenir ce lien de confiance et de sympathie qui existe entre eux et nous. Cette campagne contribue aussi, à sa façon, à défendre la gestion de l offre en humanisant et en mettant un visage sur ces gens qui travaillent chaque jour à produire le meilleur poulet qui soit. Par ailleurs, les efforts de marketing sur le dindon ont permis d amorcer un virage qui devrait nous mener encore plus loin en Notre stratégie consiste en effet à rapprocher le dindon des consommateurs tant en magasins que lors d événements sportifs majeurs, de grands rassemblements ou par l utilisation de camions de cuisine de rue dédiés au dindon. Bonne nouvelle, les conditions de marché favorables au poulet et au dindon en 2014 devraient se maintenir en Le bœuf devrait connaître les mêmes difficultés permettant au poulet de maintenir une position concurrentielle avantageuse sur le marché. La croissance de la production enregistrée sur le poulet et le dindon en 2014 devrait se poursuivre en Selon les projections du USDA, les prix de gros dans les deux productions devraient se maintenir aux États-Unis. Par ailleurs, la faiblesse des inventaires canadiens de poulet et la baisse du taux de change, limitant le niveau des importations en 2015, contribueront à maintenir une pression à la hausse sur les prix. Le comité bien-être animal de la filière avicole, dont le mandat est de développer un cahier de charges à l intention des éleveurs pour les procédures d attrapage et de chargements des oiseaux à la ferme, poursuivra son travail de prévention et de sensibilisation tout au cours de l année. À ce sujet, il faut souligner la qualité du matériel développé à l intention des éleveurs avec nos partenaires de la filière. Sur la scène nationale, 2014 a été marquée par la signature d une entente par les 10 offices provinciaux membres des PPC sur ce qu il est convenu d appeler la croissance différenciée. Cette entente est le fruit de plusieurs années de travail au cours desquelles les ÉVQ se sont particulièrement distingués par leur leadership et leur persévérance. Cette entente, qui doit maintenant être ratifiée par les régies provinciales, établit les règles de la croissance future pour chacune des provinces. Elle consolidera la stabilité de la gestion de l offre dans le secteur du poulet. Au moment d écrire ces lignes, nous apprenions par ailleurs que la Commission de commercialisation des produits agricoles de l Ontario avait rendu une décision dans la saga du coût de production du poulet en Ontario. Nous comptons sur nos collègues de l Ontario pour contester une décision défavorable mais il va sans dire que les ÉVQ développeront leurs propres initiatives. Ce dossier sera traité en grande priorité non seulement à notre niveau mais certainement à celui des autres provinces, avec lesquelles nous projetons de collaborer étroitement. Sur la scène internationale, il est fort possible que les négociations du Partenariat transpacifique s accéléreront dans une perspective de se conclure en Cela coïncidera vraisemblablement avec les élections fédérales, au cours desquelles nous ne manquerons pas de demander aux candidats de s engager à préserver les acquis de la gestion de l offre. C est dans le cadre de ce scénario que le GO5, qui regroupe les productions sous gestion de l offre au Québec, met la dernière touche à son plan d action pour Tout comme la précédente, l année 2015 sera chargée et importante. Vous pouvez compter sur mon engagement ferme ainsi que sur celui du conseil d administration et du comité des éleveurs de dindon à défendre et à promouvoir les intérêts des éleveurs avec notre acharnement habituel. Nous pourrons élaborer davantage sur chacun de ces dossiers lors de vos assemblées régionales, auxquelles je vous invite à participer en grand nombre. Pierre-Luc Leblanc, président

3 Approvisionnements exceptionnels Rappel des dates limites pour déposer les demandes En vertu de l article 5.05 de la Convention de mise en marché du poulet, nous rappelons aux producteurs/acheteurs de plus de 200 m 2 qui souhaitent déposer des demandes d approvisionnements exceptionnels de respecter les dates limites. Ces dates limites se trouvent à l endos du Calendrier des périodes 2015, dans le tableau du haut Activités des périodes , à la ligne 3. Voici la ligne du tableau en question : N os Activités des périodes Semaines 3 ÉVQ reçoivent les demandes d approvisionnements exceptionnels des abattoirs, les demandes de nouveaux abattoirs et les demandes des producteurs-acheteurs >200 m 2. Dates d échéance Période A-132 Période A mars mai 2015 Toute demande déposée après ces dates limites pourrait être refusée par le comité des approvisionnements exceptionnels. Des questions? Pour toute question concernant les demandes d approvisionnements exceptionnels, veuillez contacter M me Chantal Fortin, coordonnatrice au Contingentement, par téléphone au , poste 8443 ou par courriel à chantalfortin@upa.qc.ca. Poulet Demande de transferts de quota Date limite pour la signature des formulaires Période A mars 2015 Période A er mai 2015 Ces dates limites ne touchent que les transferts de quota de poulet entre les membres de la famille immédiate. Rappelons que depuis le 19 janvier 2010, les transferts de quotas de poulet sont suspendus, à l exception de ceux effectués entre les membres de la famille immédiate. Notez que la Déclaration assermentée de détention de quotas doit être déposée aux ÉVQ afin que le transfert puisse être effectué. Productions sans détenir de quota Bilan de l année 2014 Lors d enquêtes et de vérifications effectuées en 2014, les inspecteurs des Éleveurs de volailles du Québec ont visité 434 éleveurs sans quota. De ce nombre : 363 dossiers conformes à la réglementation 71 dossiers actifs dont : 9 avertissements; 57 dossiers à revisiter. Cinq productions ont été déclarées illégales. Les producteurs fautifs élevaient des lots pouvant varier de 150 à 1000 poulets et un lot de 75 dindons. Les cinq constats d infraction émis en 2014 touchent des éleveurs œuvrant dans quatre des cinq régions du Québec. Les éleveurs fautifs ont reçu des pénalités administratives et ont été convoqués à des audiences publiques devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec. Dans la totalité des cas présentés en audience, les Éleveurs de volailles du Québec ont demandé à la Régie une injonction permanente afin d éviter toute récidive. Réglementation Rappel Rappelons que la réglementation permet la production sans quota de 100 poulets et 25 dindons par année à des fins de consommation personnelle, pour la famille immédiate ou pour la vente directe aux consommateurs. La pénalité appliquée pour les éleveurs sans quota qui dépassent les quantités permises est de 1 $ le kilogramme vif à l abattage sur toute la production constatée. Le règlement interdit à plus d une personne, qu elle soit titulaire ou non d un contingent spécial, de produire ces quantités dans la même exploitation (plusieurs cas semblables ont été découverts l année dernière). La réglementation et les actions des Éleveurs de volailles du Québec en matière d inspection n ont qu un seul objectif : préserver le droit de produire pour les éleveurs qui ont acquis du quota et assurer que les mises en marché du poulet et du dindon continuent de se faire de manière ordonnée, dans le respect du plan conjoint. Rappelons qu un éleveur qui détient du quota et qui revend des poussins et/ou des dindonneaux doit déclarer ces ventes à la Régie des marchés agricoles et alimentaires. Dans le cas où un éleveur vend des oiseaux vivants âgés de quelques semaines, il doit également les déclarer auprès des Éleveurs de volailles du Québec étant donné que ces oiseaux proviennent de son contingent. Également, un éleveur avec quota doit déclarer aux Éleveurs de volailles du Québec tous les oiseaux abattus pour sa consommation personnelle. Protégeons notre plan conjoint Afin de préserver l intégrité de notre plan conjoint et l encadrement de la mise en marché de notre produit, chaque intervenant de la filière avicole a le devoir de dénoncer les éleveurs sans quota qui cherchent à déjouer le système en se procurant plus de100 poussins et/ou 25 dindons. Il est donc important que tous ceux et celles qui vendent des poussins et des dindonneaux soient vigilants et collaborent avec les Éleveurs de volailles du Québec afin de protéger notre production et tous les éleveurs détenant des quotas de poulet et de dindon au Québec. Aidez-nous à vous aider Les Éleveurs de volailles du Québec possèdent plusieurs outils pour dépister les individus qui cherchent à déjouer le système. Cependant, le moyen le plus efficace demeure la collaboration des gens sur le terrain possédant des renseignements sur des productions sans quota. C est pourquoi toute personne ayant des soupçons à l égard de productions qui pourraient être illégales est invitée à communiquer ces renseignements au Service du contingentement par téléphone au , poste 8443 ou par télécopieur au Toutes les plaintes acheminées aux Éleveurs de volailles du Québec, par la poste, téléphone, télécopieur ou courrier électronique, sont traitées de façon confidentielle et anonyme. Provoqué Février

4 Salubrité et bien-être animal à la ferme Transport L hiver n est pas fini! Des volailles au sec supportent beaucoup mieux le transport par température froide, d où l importance de bien ventiler l humidité de l air et de la litière tout au long de l élevage. De plus, voici un rappel des principales recommandations du comité bien-être de la filière avicole* qui veille au bien-être des volailles de la ferme à l abattoir : Ventiler en fonction de l humidité : garder la litière et les volailles au sec tout au long de l élevage; mesurer l humidité quotidiennement; ventiler suffisamment pour que l humidité de l air soit 70 % et ajuster le chauffage. Réduire la condensation dans les remorques : abaisser graduellement la température 4 heures avant le chargement pour atteindre 13 C (55 F) au début du chargement; prévoir un interrupteur à chaque ventilateur, surtout si la remorque est du côté des ventilateurs. L ensemble de ces conditions gagnantes contribuera à optimiser l efficacité du chargement et du transport et ainsi à améliorer les performances des volailles à l abattage. Pour plus d information, veuillez consulter les deux fiches techniques plastifiées intitulées Prêt pour l embarquement et En toute saison! et affichez-les ou conservez-les dans votre manuel PSA ou PST pour vous y référer. Ces fiches peuvent servir à la formation des nouveaux employés ou à la formation continue de vos employés actuels. Ces fiches sont aussi disponibles sur le site Cette initiative du comité bien-être de la filière avicole a bénéficié du soutien financier du MAPAQ et du gouvernement fédéral via le programme Cultivons l avenir 2. Pour plus d information, veuillez contacter M me Nathalie Robin, agr. au , poste 8597 ou par courriel à l adresse nrobin@upa.qc.ca. * Les membres du comité bien-être de la filière avicole sont : l AQINAC, les Couvoiriers du Québec, l Association des abattoirs avicoles du Québec, des représentants des transporteurs et des attrapeurs de volailles et les ÉVQ. Dindon Inscrivez-vous pour une formation sur les méthodes d euthanasie Des formations sur l euthanasie sont offertes gratuitement aux éleveurs de dindon et leurs employés de ferme ainsi qu aux représentants techniques dans les principales régions par le D r Ghislain Hébert, vétérinaire praticien, en collaboration avec Nathalie Robin, agr., des ÉVQ. Voici les dates de formation et la ville : DATES VILLES 31 mars Lévis 2 avril Saint-Hyacinthe 8 avril Berthier 9 avril Drummondville Vous recevrez prochainement par la poste un formulaire d inscription vous informant de l endroit précis où seront données ces formations d une demi-journée, qui se tiendront de 13 h 30 à 17 h. Veuillez-vous inscrire par télécopieur ou par courriel à l une de ces formations en nous retournant le formulaire dûment complété. Faites vite, car chaque formation peut accueillir un maximum de 20 personnes. Deux autres dates de formations seront possiblement offertes selon la demande. L euthanasie et la technologie L euthanasie quotidienne des dindons malades ou blessés est une tâche essentielle de la régie d élevage, afin d assurer le bien-être de l animal et la santé du troupeau. L euthanasie doit être faite par un éleveur bien formé, une fois l animal immobilisé et selon les méthodes recommandées par le PST* qui est basé sur le Code de pratiques*. Lors de cette formation, nous discuterons d une nouvelle technologie en matière d euthanasie des dindons qui est respectueuse du bien-être de l animal : le pistolet à cheville percutante. Vous pourrez même manipuler et essayer le pistolet sur de la styromousse. Les récentes recherches à l Université de Guelph ont démontré que l utilisation du pistolet à cheville percutante est une méthode respectueuse du bien-être de l animal, car elle cause une perte de conscience instantanée et une mort rapide. Afin de bien comprendre l importance de la perte rapide de conscience et de reconnaître les signes qui confirment la mort, nous survolerons des notions de physiologie de l euthanasie. Après la formation, vous serez en mesure de mettre des mots sur des phénomènes que vous observez quotidiennement : quand l oiseau bat des ailes après l euthanasie, ressent-il la douleur? A-t-il perdu conscience? Est-il vraiment mort pour que je puisse en disposer? Etc. D autres méthodes recommandées d euthanasie vous seront présentées dont la dislocation cervicale chez les jeunes dindons. Finalement, il est primordial de bien immobiliser l animal pour réussir l euthanasie. C est pourquoi nous discuterons des différentes méthodes d immobilisation lors de la formation. Collaboration de la filière avicole et des gouvernements Cette formation a été développée en collaboration avec les membres du comité bien-être de la filière avicole. Le comité est composé de représentants de toute la filière avicole : ÉVQ, AAAQ, AQINAC, Les Couvoiriers du Québec et des représentants des attrapeurs et des transporteurs. Le développement et la tenue de ces formations sont financés en vertu du programme Salubrité, biosécurité, traçabilité, santé et bien-être des animaux, conformément à l accord Canada-Québec Cultivons l avenir 2. Pour plus d information au sujet de la logistique des formations, veuillez contacter M me Odile Putod au , poste 8532 ou par courriel à l adresse oputod@upa.qc.ca. * Programme de soin des troupeaux qui est basé sur le Code de pratiques recommandées pour le soin et la manipulation des animaux de ferme Poulets, dindons et reproducteurs du couvoir à l abattoir. 04 Provoqué Février 2015

5 Marketing Le poulet de Loué récidive Le poulet Roi du sandwich Le poulet français de marque Loué qui, depuis quelques années, présente des policiers en uniformes dans ses messages publicitaires alors qu il est question de «poulet», revient à la charge. La nouvelle campagne montre un gendarme rétro tout sourire, des jumelles de contrôle de vitesse à la main, avec un volatile à ses pieds, le tout accompagné de cette légende : «Poulet contrôlé!». Selon Loué, son poulet est le plus contrôlé en France car il doit détenir, à la fois, la certification Label Rouge et l indication Géographique Protégée. Malgré la désapprobation de certains qui voient dans cette campagne une atteinte au respect et le dénigrement des forces policières, l entreprise joue à fond la carte de l humour. Ainsi, un concours a été organisé sur Facebook qui permet de courir la chance de gagner une affiche pour la maison. Grâce à son irrévérence, Loué a réussi son pari et s est retrouvé partout dans les médias. Cette publicité gratuite, Loué la doit en partie au maire de Nice qui s est publiquement offusqué de la campagne publicitaire en cours. Source : metronews.fr Selon le plus récent Sandwich Consumer Trend Report (oui, ce rapport existe vraiment), la consommation de sandwich au Canada se porte très bien. Environ 35 % des gens mangent un sandwich au moins aux deux jours et la très grande majorité en dévore au moins un par semaine. Ces sandwichs sont, dans 40 % des cas, préparés à la maison. Enfin, 31 % des répondants indiquent acheter leurs sandwichs de la section des mets préparés en épicerie au moins une fois par mois. Dans leurs choix, les consommateurs accordent une grande importance à la qualité du pain, de la viande et du fromage utilisés et préfèrent en majorité un pain français au pain régulier tranché ou au pain italien. Et comme viande, ils préfèrent le poulet au Roast beef et aux autres viandes. Source : Canadian Grocer, septembre 2014 Expression Faire revenir une viande Signification : passer un aliment dans un corps gras très chaud afin d en dorer le pourtour. Origine : cette expression date du 17 e siècle. Elle vient probablement du sens «revenir» dans «revenir à soi», ou «trouver ses esprits, retrouver vie», comme après un évanouissement, par exemple. Dès le 16 e siècle, on utilisait «se revenir» pour parler de la viande qui se ramollit (qui reprend vie?) lorsqu on la passe au feu. Puis au 17 e siècle, «faire revenir» est devenu une opération culinaire qui consiste à poser de la viande sur des charbons allumés ou sur le grill, soit pour la barder avant de la rôtir, soit pour la préserver de l altération. C est à la fin du 18 e siècle que l expression prend exactement son sens d aujourd hui. D U S O L E I L P L E I N L A T A B L E! Dindon au menu à La Cage aux Sports Dès le 16 février et jusqu au 22 mars, rendez-vous à La Cage aux Sports pour mettre du soleil dans votre journée durant la promotion mexicaine Mexi-Cage. Au menu : Burger chipotle de dindon (dindon haché, épices chipotle, rondelles d oignon, laitue, fromage tex-mex, crème sure, salsa de tomates fraîches et guacamole). Encouragez le Dindon du Québec et La Cage aux Sports en commandant ce burger dans l un des 51 restaurants de la chaîne au Québec. Provoqué Février

6 Dossier Partenariat transpacifique Mise à jour sur les négociations Voici les plus récentes nouvelles concernant les négociations du Partenariat transpacifique. Les États-Unis et le Japon ont repris leurs pourparlers parallèles dans le contexte des négociations du Partenariat transpacifique (PTP) dans le cadre d une réunion de trois jours débutant le 13 janvier dernier afin de discuter des questions relatives à l accès aux marchés dans les secteurs de l agriculture et du commerce des véhicules automobiles. Ces pourparlers, qui sont considérés comme une condition préalable à la conclusion du PTP, progressent mais il reste encore plusieurs questions à régler. Jusqu à maintenant, les discussions sur les produits agricoles sensibles ont porté principalement sur le porc, le bœuf et les produits laitiers. On a regardé, entre autres, la possibilité d appliquer un mécanisme de sauvegarde pour certaines lignes tarifaires de ces produits. Les deux parties se réuniront de nouveau à Washington au début de février. Les négociations entre le Japon et le Canada sont au ralenti, voire arrêtées, car les parties tentent de dénouer une problématique concernant les biens industriels. Des rumeurs prétendent que les douze pays (Australie, Brunei Darussalam, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, États-Unis et Vietnam) se réuniront au niveau ministériel au début mars, car les États-Unis cherchent à conclure les négociations le plus tôt possible cette année. D ailleurs, le représentant au Commerce des États-Unis a déjà commencé à prendre des contacts bilatéralement avec plusieurs de ses homologues du PTP afin de stimuler les négociations. Il a également commencé à aborder des membres du Congrès des États-Unis afin d accélérer l adoption de l autorisation de promotion du commerce (TPA) qui est généralement considérée comme cruciale pour que les autres pays du PTP présentent leurs meilleures offres. Selon diverses sources américaines, le projet de loi sur la TPA devrait être déposé à la fin janvier ou au début février. Selon l opinion générale, la TPA sera probablement approuvée avant que le PTP soit conclu. Tous les négociateurs s entendent pour dire que si le PTP n est pas conclu en 2015, il y aura une pause des négociations jusqu à au moins Source : Genève en bref 06 Provoqué Février 2015

7 Provoqué économique Sommaire du marché Les inventaires canadiens au 1 er janvier 2015 étaient évalués à 34,2 Mkg, en baisse de 8,8 % par rapport à leur niveau de l an dernier à la même date. Toutes les catégories d inventaire sont en baisse. Selon les Producteurs de poulet du Canada, les stocks en entrepôt excluant les catégories Divers et Cuisses se situent actuellement à 3,7 millions de kg sous la cible établie. Au 1 er janvier 2015, les inventaires canadiens de dindon totalisaient 14,7 Mkg, en hausse de 10,3 % par rapport à l an dernier à la même date et de 10,5 % par rapport à la moyenne Après la baisse observée suite à l Action de grâce, une hausse substantielle est observée pour la catégorie d Oiseaux de 5 kg et plus. Les catégories d Oiseaux de moins de 5 kg, Morceaux et Produits surtransformés sont en baisse par rapport à l an dernier. En décembre 2014, le prix du maïs dans les centres régionaux du Québec se situait à 223 $/tonne, en hausse de 3 % par rapport au mois de novembre. Le prix du tourteau de soya à Montréal est hausse entre novembre et décembre 2014, passant de 610 à 626 $/tonne. Performance domestique de la production Québec Période Allocation Production Différence Performance 1 er décembre 2013 au 25 janvier 2014 A ,4 % 26 janvier 2014 au 22 mars 2014 A ,3 % 23 mars 2014 au 17 mai 2014 A ,0 % 18 mai 2014 au 12 juillet 2014 A ,6 % 13 juillet au 6 septembre 2014 A ,0 % 7 septembre au 1 er novembre 2014 A ,9 % 2 novembre au 27 décembre 2014 A ,3 % Du 1 er décembre 2013 au 27 décembre 2014 A-121 à A ,9 % Pour la période A-127, la performance domestique se situe à 102,3 %. La performance domestique cumulative réalisée par le Québec de A-121 à A-127 est de 100,9 %. Répartition des volumes par strate de poids et prix moyen des livraisons du Québec Période A-127 Strates de poids (kg) Prix ($/kg) Volume (kg) % du total Coûts ($) 0-1,64 1, ,5 % ,65-1,84 1, ,3 % ,85-2,14 1, ,8 % ,15-2,45 1, ,3 % ,46-3,00 1, ,9 % ,01-3,49 1, ,5 % ,50+ 1, ,7 % Prix moyen des livraisons : 1,622$ Les livraisons domestiques totales effectuées par les éleveurs du Québec pour la période A-127 s élevaient à kg, dont 44,3 % comprises dans la catégorie de référence (2,15 à 2,45 kg). Le coût des livraisons pour les abattoirs a atteint $, ce qui correspond à un prix moyen de 1,622 $ par kg vivant. Performance globale Québec, Ontario et Canada (%) A-121 à A QUÉBEC (domestique) QUÉBEC (global) ONTARIO (global) CANADA (global) A-121 A-122 A-123 A-124 A-125 A-126 A-127 La performance globale du Québec correspondait à 102,2 % de l allocation pour la période A-127, alors qu elle était de 100,8 % pour le Canada et de 100,3 % pour l Ontario. La performance globale cumulative pour les périodes A-121 à A-127 est de 100,8 % pour le Québec, 99,6 % pour l Ontario et 100,0 % pour le Canada. Provoqué Février

8 Taux de change en forte baisse, en lien avec la baisse du prix du pétrole brut Au 29 janvier 2015, le dollar canadien valait 0,79 $US alors qu il était de 0,85 $US un mois plus tôt, ce qui représente une diminution de 8 %. La baisse est fortement liée à la diminution du prix du pétrole brut qui a également subi une baisse importante au cours de la même période. taux de change Évolution du taux de change canadien $CAN/$US et du prix du Brent à Montréal 1,20 1, , ,05 Brent Montréal 500 1,00 taux de change 400 0, , , ,80 0 janv. 13 mars 13 mai 13 juil. 13 sept. 13 nov. 13 janv. 14 mars 14 mai 14 juil. 14 sept. 14 nov janv. 15 Prix Brent $ Can/m 3 Inventaires Poulet QUÉBEC : En baisse de 19,7 % au 1 er janvier 2015 par rapport à la même période l an dernier, les inventaires québécois de poulet totalisent 10,6 Mkg, représentant 28,9 % des inventaires canadiens. Cette baisse des inventaires est principalement attribuable à une diminution des volumes dans les catégoriesproduits surtransformés et Morceaux. ONTARIO : Au 1 er janvier 2015, les inventaires de poulet en Ontario représentaient 43,5 % des inventaires canadiens. Les stocks ontariens se chiffraient à 13,8 Mkg en Ontario, en diminution de 6,3 % par rapport à l an dernier. L ensemble des catégories sont en baisse entre novembre 2014 et 2015, sauf les Oiseaux entiers de moins de 2 kg. CANADA : Les inventaires canadiens au 1 er janvier 2015 étaient évalués à 34,2 Mkg, en baisse de 8,8 % par rapport à leur niveau de l an dernier à la même date. Toutes les catégories d inventaire sont en baisse. Selon les Producteurs de poulet du Canada, les stocks en entrepôt excluant les catégories Divers et Cuisses se situent actuellement à 3,7 millions de kg sous la cible établie. 1 er janvier 2015 Millions de kg Québec Ontario Canada Poulet < 2 kg 0,3 0,2-11,8 % 0,0 0,0 42,3 % 0,5 0,4-15,6 % >= 2 kg 0,1 0,0-43,4 % 0,0 0,0-29,7 % 0,2 0,2-25,4 % Morceaux 6,5 5,5-15,3 % 5,7 5,6-2,8 % 18,2 17,4-4,5 % Surtransf. 5,9 4,1-29,5 % 7,9 7,6-2,8 % 15,9 14,1-11,2 % Divers 0,5 0,7 36,5 % 1,1 0,5-50,5 % 2,6 2,1-21,8 % Total 13,2 10,6-19,7 % 14,7 13,8-6,3 % 37,5 34,2-8,8 % Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada Évolution des stocks canadiens Millions de kg janv fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc ,3 34,1 34,0 34,8 34,9 33,9 34,9 34,6 33,4 33,7 34,0 34, ,9 35,6 36,2 36,8 37,1 35,0 37,1 35,2 35,3 38,4 38,4 39, ,5 35,4 33,8 34,5 33,5 33,7 33,9 32,1 31,2 30,7 31,7 31, ,2 Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada 08 Provoqué Février 2015

9 Les prix moyens au détail en faible hausse pour le poulet et le dindon $/kg Évolution du prix moyen mensuel au détail pour le poulet et le dindon Bœuf Porc Poulet Dindon Selon AC Nielsen, les prix moyens au détail au Canada pour le poulet et le dindon sont en hausse respectivement de 2,0 % et 2,4 % pour les 52 dernières semaines se terminant le 19 décembre dernier par rapport à la période correspondante 12 mois plus tôt. En comparaison, les prix moyens du porc et du bœuf ont augmenté de 11,8 % et 14,8 % au cours de la même période. Les ventes de poulet en volumes sont en hausse de 6,3 % et en valeur de 8,4 %. Les ventes de dindon sont en hausse de 2,2 % en valeur, mais en baisse de 0,1 % en volume. Sur une base mensuelle, le prix moyen du dindon est sujet à des variations importantes en raison des stratégies marketing des différentes bannières. Inventaires Dindon QUÉBEC : Au 1 er janvier 2015, les inventaires de dindon au Québec étaient évalués à 2,5 Mkg, soit 31,7 % inférieurs à ceux du 1 er janvier Des réductions substantielles sont observées pour les catégories Oiseaux entiers de moins de 5 kg, les Morceaux et les Produits surtransformés. Les inventaires québécois représentent, au 1 er janvier 2015, 17 % des inventaires canadiens. ONTARIO : Les inventaires de dindon en Ontario se sont établis à 8,8 Mkg au 1 er janvier 2015, en hausse de 59,5 % par rapport au 1 er janvier Une hausse substantielle est observée pour les catégories Oiseaux entiers de 5 à 9 kg, les Morceaux et Divers. Les stocks ontariens occupent 59,7 % des inventaires canadiens. CANADA : Au 1 er janvier 2015, les inventaires canadiens de dindon totalisaient 14,7 Mkg, en hausse de 10,3 % par rapport à l an dernier à la même date et de 10,5 % par rapport à la moyenne Une hausse substantielle est observée pour la catégorie Oiseaux de 5 kg et plus, alors que les catégories Oiseaux de moins de 5 kg, Morceaux et Produits surtransformés sont en baisse par rapport à l an dernier. 1 er janvier 2015 Millions de kg Québec Ontario Canada Dindon < 5 kg 0,5 0,2-58,4 % 1,2 0,4-64,6 % 2,4 1,0-60,1 % 5 à 9 kg 1,1 1,1-2,7 % 0,7 3,5 367,5 % 3,2 5,7 77,0 % > 9 kg 0,3 0,5 65,9 % 0,4 0,4 15,1 % 1,1 1,2 10,2 % Morceaux 1,4 0,5-66,1 % 2,1 3,0 46,0 % 4,5 4,5-1,2 % Surtransf. 0,2 0,1-41,5 % 1,0 0,8-18,8 % 1,4 1,2-12,8 % Divers 0,1 0,1 26,1 % 0,1 0,6 434,0 % 0,7 1,2 69,0 % Total 3,7 2,5-31,7 % 5,5 8,8 59,5 % 13,3 14,7 10,3 % Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada Évolution des stocks canadiens Millions de kg janv fév mars avr mai juin juil août sept oct nov déc ,3 17,6 20,3 20,0 23,1 28,1 33,6 38,3 40,8 32,2 31,7 24, ,8 17,2 20,5 21,3 25,5 32,0 36,6 39,5 41,0 31,3 33,4 24, ,3 19,1 21,8 20,9 25,3 29,0 34,2 41,7 42,1 34,1 30,9 24, ,7 Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada Provoqué Février

10 Aperçu du marché des viandes américain Selon le USDA, la production américaine de poulet sera en hausse de 2,7 % en 2015, après une hausse de 2,0 en Pour les trois premières semaines de janvier, les placements de poussins sont en hausse de 3 %, 3 % et 2 % respectivement par rapport aux semaines correspondantes de l an dernier. On anticipe toutefois une hausse du poids des oiseaux abattus. Ainsi, des hausses de production de 2,9 % et 3,7 % sont attendues pour les deux premiers trimestres de l année par rapport aux trimestres correspondants de l année dernière. Au 31 décembre 2014, les inventaires totaux de poulet congelé aux États-Unis étaient en hausse de 2 % par rapport à l an dernier. Au cours de la dernière année, on observe des augmentations considérables pour les catégories suivantes : Poitrines (44 %), Cuisses (68 %) et Hauts de cuisse (52 %). Malgré un déclin des prix en décembre, ceux-ci sont demeurés en général plus élevés que l année dernière pour la même période. Selon le rapport du World Agricultural Supply and Demand Estimates, les prix devraient demeurer dans une fourchette se situant entre 100 et 107 cents US/livres stables aux États-Unis pour En 2014, le prix moyen obtenu était de 104,9. Il est prévu que le poulet demeurera dans une position concurrentielle favorable par rapport au bœuf qui devrait se maintenir à des prix élevés en Du côté du dindon, une diminution de la production de 1,1 % a été observée en 2014 alors qu une hausse de 3,2 %, associée à une baisse du coût de l alimentation, est attendue pour La hausse de production attendue est de 5,1 % pour le premier trimestre et de 3,2 % pour le second trimestre par rapport au trimestre correspondant de l année dernière. Au 31 décembre 2014, les stocks de dindons congelés étaient en baisse de 19 % par rapport à l année dernière. Toutes les catégories d inventaire sont en baisse par rapport à l an dernier, sauf les femelles entières. Le prix de gros des poitrines désossées a subi une forte hausse cet été, atteignant un niveau record de 4,05 $US/livre. Il a depuis enregistré une baisse, se situant à 3,50 $US/livre le 19 janvier 2015, mais demeure élevé par rapport aux valeurs historiques, en hausse de 62 % par rapport au prix observé lors de la semaine correspondante de l an dernier. Les prévisions du USDA quant à la production de porc indiquent une baisse de 2,6 % entre 2014 et 2013 en raison principalement de la diarrhée épidémique porcine (DEP). Une reprise est envisagée pour 2015 avec une hausse attendue de 4,6 % par rapport à l année précédente. Du côté du bœuf, un déclin de la production de 5,7 % est pressenti en 2014 et de 1,7 % en Le USDA anticipe le maintien du prix de bœuf élevé en 2014 et Aperçu du marché des grains En décembre 2014, le prix du maïs dans les centres régionaux du Québec se situait à 223 $/tonne, en hausse de 3 % par rapport au mois de novembre. Le marché comptant est en hausse aux États- Unis entre novembre et décembre, passant de 3,58 à 3,77 $US/boisseau. Les perspectives de prix moyen en ont été revues légèrement à la hausse par le USDA à 3,35-3,95 $US/ boisseau en raison d une révision à la baisse des inventaires de fin de période notamment. Le prix du tourteau de soya à Montréal est en hausse entre novembre et décembre 2014, passant de 610 à 626 $/tonne. Aux-États-Unis, le prix du tourteau de soya est également en baisse en septembre, passant de 526 à 382 $US/t.c. Le USDA anticipe des prix significativement plus bas pour par rapport aux récoltes précédentes dans une fourchette se situant entre 9,45 et 10,95 $US/boisseau pour le soya et de 340 et 380 $US/t.c. pour le tourteau de soya Prix de vente du maïs dans les centres régionaux du Québec ($/tonne) oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil août sept Prix du tourteau de soya à Montréal ($/tonne) Source : FPCCQ oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil août sept 10 Provoqué Février Source : FPCCQ

11 ÉQCMA État de la situation et embauche d une consultante ÉDeuxième cas de MG en Montérégie Est Le 1 er octobre dernier, l ÉQCMA vous informait d un cas de mycoplasmose à Mycoplasma gallisepticum (MG) à Sainte-Hélène-de-Bagot. Après chauffage du fumier, lavage, désinfection et fumigation des bâtiments, de nouveaux lots d oiseaux ont été introduits sur le site et la situation est revenue à la normale. La biosécurité rehaussée est maintenant levée sur ce site. Cas de LTI de St-Paul d Abbotsford (deuxième cas à St-Paul en 2014) Les 4 et 18 décembre dernier, l ÉQCMA émettait un communiqué aux producteurs et intervenants pour les informer d un cas de laryngotachéite infectieuse (LTI) dans un troupeau de volailles à Saint-Paul d Abbotsford en Montérégie. La maladie s était propagée dans deux bâtiments. Depuis, les bâtiments ont été vidé puis lavés et désinfectés. La situation est revenue à la normale donc la biosécurité rehaussée est levée sur cette ferme. D re Nadia Bergeron, médecin vétérinaire Cas de LTI dans Lanaudière Le 30 août dernier, l ÉQCMA vous informait d un cas de LTI dans un troupeau de volaille dans la zone géographique comprenant Sainte-Élisabeth et Saint-Norbert. Après les mesures de biosécurité d usage, les deux cycles de vaccination ont été complétés dans tous les bâtiments. La biosécurité rehaussée est donc aussi levée sur cette ferme. En conclusion, la levée de la biosécurité aux trois sites ci-dessus, en accord avec les médecins vétérinaires concernés, met donc fin au déploiement du plan d intervention de l ÉQCMA sur les cinq fermes qui avaient été infectées par la LTI ou MG entre août et décembre Il n y a plus aucun cas sous surveillance à cet égard. D re Nadia Bergeron, nouvelle consultante D re Nadia Bergeron, médecin vétérinaire, a été embauchée à titre de consultante pour l ÉQCMA et l ÉQSP (Équipe québécoise de santé porcine). Elle est en poste depuis le 12 janvier dernier. D re Bergeron a gradué en médecine vétérinaire de l Université de Montréal en 1996 puis a obtenu sa maîtrise et son doctorat de la même institution en 2000 et 2009 respectivement. Au cours des dix dernières années, l expérience de travail du D re Bergeron a surtout été dans le secteur porcin dont la majeure partie avec la Chaire de recherche en salubrité des viandes (CRSV) de la Faculté de médecine vétérinaire de l Université de Montréal. Son implication a été principalement sur le programme Assurance qualité canadienne, le programme de surveillance et de contrôle des salmonelles de même que comme adjointe technique au fonctionnement de la CRSV. Provoqué Février

12 Hommage à Laurent Mercier père PAR M E PIERRE BROSSEAU, LU AUX FUNÉRAILLES LE 3 JANVIER 2015 Ma chère Cécile, Claude dont on sent tous la présence, Martine ma petite sœur, mon vieil ami Richard, notre chère Nathalie, le petit Laurent, Jean-Francois le petit dernier, grande famille Mercier, chers amis. C est par un matin d avril 1976 que j ai fait la connaissance de celui qui nous rassemble encore aujourd hui malgré son récent départ. Ce matin-là, je remplaçais à pied levé devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec mon associé senior du temps, Pierre-Luc Blain. J avais demandé à Pierre-Luc de décrire physiquement Laurent pour que je puisse le reconnaître. Il m avait répondu que si quelqu un me serrait la main et que mon avant-bras disparaissait au complet dans la sienne, c était lui. Après cette réunion, Laurent m a invité à manger avec lui au Poulet Doré rue Sainte Catherine. Il y affectionnait particulièrement un certain dessert dont il ne fallait surtout pas parler à Cécile Ma relation amicale et professionnelle avec Laurent a commencé à l instant où il m a demandé ce que je connaissais dans le «poulet» et que je lui ai répondu : «Rien sauf ce que je vois dans mon assiette.» Il avait apprécié cette réponse brève et franche. C était l époque où le plan national du dindon était en rodage et le plan national du poulet en négociation. La dissidence au plan provincial était à son apogée dans le secteur des œufs et se pointait à l horizon dans le poulet. L implantation de la gestion de l offre progressait lentement et les intérêts divergents ressortaient de partout. Laurent siégeait à l exécutif du dindon dont les bureaux étaient à Winnipeg, à l exécutif de l UPA dont les bureaux étaient au 515 Viger à Montréal, à la présidence de la Fédération et du syndicat de Lanaudière. C était l époque où il conduisait cette New Yorker blanche longue d un coin de rue et peu importe l heure du jour ou la distance à parcourir, Laurent revenait à la maison, après sa journée de réunion, auprès de sa chère Cécile et des enfants. Pour lui, la famille était sa priorité sans possibilité de compromis. C est au cours de cette période que Laurent m a demandé de le suivre à titre de traducteur aux réunions de l Office du dindon et dans les négociations qui ont mené à la mise en place de l Office du poulet. C était utile pour lui que son traducteur soit aussi avocat. Laurent voyageait constamment à travers le Canada, multipliant les réunions, les rencontres avec les autorités gouvernementales, les offices de producteurs, les conférences et les visites. Malgré l évidente barrière de la langue, il était le bienvenu partout où il allait. Tout le monde de l agriculture le connaissait et le respectait. Mais pourquoi donc? D abord parce qu il était d une très grande gentillesse, puis, parce qu il connaissait ses dossiers à fond, ne recherchait jamais son avantage personnel, croyait fermement que tous ont droit à leur place au soleil et qu à l issue d une négociation tous doivent en sortir gagnant. Il avait les intérêts des producteurs du Québec à cœur, mais insistait que ceux de nos partenaires des autres provinces devaient toujours être pris en considération. Son grand idéal et donc sa motivation première était de procurer à l ensemble des producteurs un revenu juste et équitable pour leur production. 12 Provoqué Février 2015

13 D abord parce qu il était d une très grande gentillesse, puis, parce qu il connaissait ses dossiers à fond, ne recherchait jamais son avantage personnel, croyait fermement que tous ont droit à leur place au soleil et qu à l issue d une négociation tous doivent en sortir gagnant. Pour les plus jeunes, un tel idéal peut être considéré maintenant comme de l acquis, mais à l époque, il n y avait rien d acquis, et les producteurs luttaient encore pour leur survie. N oubliez jamais que les trois piliers de la gestion de l offre, soit le contrôle de la production, celui des importations et la politique du prix couvrant le coût de production ont été excavés, coffrés et coulés par des grands personnages tel notre ami Laurent. Je pourrais passer des heures à vous raconter des anecdotes qui se produisaient à chaque voyage. Une que je n oublierai jamais est celle d un vol Calgary-Ottawa qu il a fait assis sur le grand Stetson vert du ministre Whelan. À son arrivée à Ottawa, le chapeau n était plus reconnaissable, le ministre était enragé et Laurent plié en deux pour cacher son rire si distinctif. Nous devons, comme citoyens et comme producteurs, aux visionnaires de la trempe de Laurent de vivre sous un régime de gestion de l offre en agriculture. Comme citoyens, nos amis producteurs vivent de leur production et nous devons en être fiers. Ils nous fournissent d excellents produits à juste prix. Ce résultat est le fruit de la ténacité de gens, intelligents, raisonnables et responsables comme l a toujours été notre vieil ami Laurent. D autre part, puisqu il y a toujours deux côtés à une médaille, c est aussi dû à Laurent si les plats de bonbons dans les salles de réunion d hôtel sont maintenant plus petits; après tout, ces établissements sont aussi soucieux de leur profit. Laurent a toujours fait du bien-être collectif des producteurs du Québec et de celui de l ensemble des producteurs canadiens une priorité. Ce bien-être a été sa motivation première et c est cette motivation qui l a tenu actif pendant aussi longtemps. Nous lui devons tous beaucoup. Il n est pas utile de revoir en détails les fonctions qu il a occupées au cours de sa longue carrière. Je vous invite à lire son hommage sur le site du Temple de la renommé de l agriculture du Québec. Laurent, ta photo est toujours dans mon bureau à côté de celle de mon grand-père, de mon père, de Ovila Lebel et de Marcel Trudeau. Elle y restera, car tu continues d être pour moi une source d inspiration. Tu auras occupé des fonctions essentielles au sein de notre société. Tu nous auras inculqué des principes de justice, d équité et de bon sens, toujours dans le respect, la franchise et la droiture. Finalement et somme toute, nous aurons été privilégiés d avoir fait un bout de chemin à tes côtés. Provoqué Février

14 Assemblées 2015 Détails Nos assemblées 2015 se tiendront au : Fairmont Le Château Frontenac 1, rue des Carrières, Québec (Québec) G1R 4P5 Réservation de chambres Pour réserver une chambre et bénéficier du tarif de groupe, veuillez contacter directement Fairmont Le Château Frontenac au plus tard le 13 mars Un bloc de chambres est réservé pour les 14 et 15 avril (le mentionner lors de la réservation). Par téléphone Communiquez avec le bureau des réservations du Château, ouvert jour et nuit tous les jours, au Veuillez utiliser les codes alloués aux Éleveurs de volailles du Québec : Réservation SANS petit-déjeuner = VOLA 0415 Réservation AVEC petit-déjeuner (en salle, pas au restaurant) = VOLABB 0415 Par Internet Pour effectuer, modifier ou annuler vos réservations en ligne, rendez-vous à l adresse Réservation SANS petit-déjeuner : Réservation AVEC petit-déjeuner : Pourquoi le Château? Le Château Frontenac a été choisi pour plusieurs raisons. Lors des assemblées de 2014, le Château a été à la hauteur des attentes : le service du personnel de l hôtel a été impeccable; les représentants des autres provinces ont apprécié être au cœur du Vieux-Québec; l organisation des sorties a été très facile étant donné la proximité des restaurants et des bars; nous avons constaté un niveau élevé de participation et de satisfaction des éleveurs; l hôtel s est refait une grande beauté à la suite d un colossal projet de rénovations. Pour les assemblées de 2015, nous avons négocié des tarifs spéciaux avec le Château. Par ailleurs, les prix sont plus élevés qu en région mais semblables à un hôtel du même standard dans une grande ville. Les éleveurs recevront dans les prochaines semaines les avis de convocation, les ordres du jour préliminaires ainsi que les formulaires d inscription pour l assemblée annuelle des éleveurs de dindon et l assemblée générale annuelle des ÉVQ. Nous vous attendons en grand nombre! Dates et heures : ASSEMBLÉES DATE HEURE Assemblée annuelle des éleveurs de dindon 14 avril 9 h h Assemblée générale annuelle du Plan conjoint (réunion fermée réservée aux titulaires de quota seulement) 14 avril 13 h h Activité-bénéfice 14 avril 17 h 19 h Assemblée générale annuelle des ÉVQ (réunion ouverte à tous) 15 avril 9 h 16 h Banquet clôturant l AGA 15 avril 18 h Babillard AgriRÉCUP L édition 2014 a connu un franc succès AgriRÉCUP a dévoilé les résultats de son programme de collectes de pesticides agricoles et de médicaments vétérinaires périmés. Cette année marquait la quatrième édition du programme au Québec et son plus grand succès à ce jour. En effet, l édition 2014 a permis de recueillir kg de pesticides et kg de médicaments périmés pour animaux de ferme et chevaux. Les produits ciblés sont incinérés à des températures très élevées dans un incinérateur spécialisé pour ce type de produits, conformément aux exigences gouvernementales canadiennes et américaines. Rappelons que cette campagne s est déroulée du 7 septembre au 9 octobre 2014 à partir de 20 sites de collecte établis chez des détaillants participants à travers la province. Le programme de collecte des produits périmés se déroule sur une base rotative, tous les trois ans, dans chaque province. Entre les périodes de collecte, les agriculteurs sont invités à entreposer adéquatement leurs produits jusqu à ce qu ils puissent les éliminer dans le respect de l environnement grâce à ce programme. Merci à tous les éleveurs qui ont participé à cette initiative environnementale! Convention de la Poste-publications no Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au Service du marketing et des communications Les Éleveurs de volailles du Québec 555, boul. Roland-Therrien, bureau 250 Longueuil, Québec, J4H 4G1 Courriel : evq@upa.qc.ca 14 Provoqué Février 2015 Agenda Février ÉVQ Conseil d administration, Longueuil 3 ÉVQ Comité de promotion du dindon, Longueuil 4 PPC Comité des politiques, Ottawa 5 ÉVQ Comité sur les approvisionnements exceptionnels A-131 (conf. tél.) UPA Réunion des directeurs régionaux et des secrétaires des groupes spécialisés, Longueuil 9 GO5 Comité technique, Longueuil 9-10 PPC Comité exécutif, Ottawa 12 ÉQCMA - Conseil d administration et assemblée générale annuelle, Drummondville 13 PPC - Comité de production (conf. tél.) 16 GO5 Comité de coordination de la stratégie, Longueuil 19 ÉVQ Conseil d administration, Longueuil 20 ÉVQ - Comité des éleveurs de dindon, Longueuil 24 AGA Alberta, Red Deer ÉDC Comité des programmes à la ferme, Toronto 25 PPC - Comité de production (conf. tél.) Veuillez noter que l agenda peut être sujet à changements.

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