LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE AU SERVICE DU FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
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- Marc-Antoine Rondeau
- il y a 4 ans
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1 LA POLITIQUE AU SERVICE DU FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT DURABLE LES PAYS AFRICAINS PEUVENT ACCROÎTRE LES RECETTES PUBLIQUES DU PIB DE à 0 % EN ADOPTANT UN CADRE D ACTION VISANT À RENFORCER LA MOBILISATION DES RECETTES DANS CINQ DOMAINES CLÉS POLITIQUE POLITIQUE FISCALE RECETTES NON FISCALES. EN MATIÈRE D ADMINISTRATION FISCALE CONCERNANT LE SECTEUR DES RESSOURCES NATURELLES RAPPORT ÉCONOMIQUE SUR L'AFRIQUE 09
2 MESSAGES CLÉS LA POLITIQUE POURRAIT FAVORISER UNE CROISSANCE INCLUSIVE EN AFRIQUE LES CINQ MESSAGES CLÉS DU RAPPORT ÉCONOMIQUE SUR L'AFRIQUE 09 L'AFRIQUE EST CLASSÉE DEUXIÈME DANS LE MONDE POUR CE QUI EST DES INÉGALITÉS DE REVENUS, DERRIÈRE L'AMÉRIQUE LATINE. + % d'augmentation des dépenses publiques 0,7 % DE CROISSANCE INCLUSIVE LA TRANSITION VERS L AFRIQUE QUE NOUS VOULONS EST POSSIBLE Pour accélérer La croissance durable et inclusive L'AFRIQUE A BESOIN D'ACCROÎTRE SA PRODUCTIVITÉ en augmentant l'investissement pour l'établir à et 0 % - % du PIB ACCROÎTRE LES RECETTES PUBLIQUES POUR FINANCER LES DÉPENSES À LA FAVEUR DE LA RÉALISATION DES ODD. LA RÉDUCTION DES IMPÔTS N A PAS D INFLUENCE SIGNIFICATIVE SUR L INVESTISSEMENT Les incitations fiscales arrivent en ème position L'AFRIQUE PEUT ACCROÎTRE LES RECETTES PUBLIQUES DE À 0 % DU PIB Luttant contre l évasion et la fraude fiscales,7 % en Introduisant la fiscalité électronique 6 % Mettant en œuvre une politique budgétaire contracyclique % Prélevant des recettes non fiscales % Taxant les secteurs difficiles à atteindre,6 % AFRIQUE RATIO MOYEN IMPÔTS/PIB EN AFRIQUE SELON L'ORIENTATION POUR LA PÉRIODE 00-0 POURCENTAGE DU PIB Contracyclique Procyclique Acyclique Source: Basé sur les données de UNU-WIDER (08). FACTEURS QUI INFLUENT SUR LES DÉCISIONS D'INVESTISSEMENT STRATÉGIES POUR UNE MEILLEURE GESTION DE LA DETTE A L APPROFONDISSEMENT DES MARCHÉS INTÉRIEURS DES CAPITAUX soutendues par UN PLUS GRAND RECOURS À DES EMPRUNTS LIBELLÉS EN MONNAIE NATIONALE B
3 PRINCIPALES CONSTATATIONS LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE MONDIALE A FAVORISÉ LES BONS RÉSULTATS ÉCONOMIQUES DE L AFRIQUE, MAIS LES PROGRÈS DU CONTINENT EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL SONT LENTS , %, % CROISSANCE ÉCONOMIQUE HAUSSE MODÉRÉE DES COURS DES PRODUITS DE BASE soutenue par CROISSANCE MONDIALE AMÉLIORATION DE LA SITUATION DES PAYS PROGRÈS PAUVRETÉ SANTÉ ÉDUCATION CROISSANCE INCLUSIVE DÉVELOPPEMENT SOCIAL LES RÉDUCTIONS DE L IMPÔT DES SOCIÉTÉS OFFRENT PEU D INCITATIONS À L INVESTISSEMENT LA RÉDUCTION DES IMPÔTS N A PAS D INFLUENCE SIGNIFICATIVE SUR L INVESTISSEMENT Baisse du total des recettes fiscales -0 % RECETTES FISCALES + % Augmentation de l'investissement INVESTISSEMENT TOTAL LES IMPÔTS INDIRECTS ONT ÉTÉ LA PRINCIPALE SOURCE DE RECETTES FISCALES 60 % des recettes Taxer des secteurs difficiles à atteindre Secteur informel La politique budgétaire est vitale pour attirer l investissement privé en Afrique + % +,6 % INVESTISSEMENT PRIVÉ Effet significatif sur le PIB réel PAR HABITANT Pourraient MOBILISER jusqu à 99 milliards de dollars par an au cours des cinq prochaines années Améliorer Renforcer la la gouvernance responsabilisation en matière de recouvrement des recettes EN 08, LA MOYENNE AFRICAINE DES RECETTES PUBLIQUES EN POURCENTAGE SE SITUAIT À, % DU PIB ET LE POURCENTAGE DES RECTTES FISCALES À,6 %. LA POLITIQUE PEUT ÊTRE UN POINT D ANCRAGE POUR LA STABILITÉ MACROÉCONOMIQUE ET LA CROISSANCE DURABLE. 0 REPENSER LES CADRES S 0 PRENDRE EN COMPTE DES CYCLES ÉCONOMIQUE ÉLÉMENTS CLÉS DE POLITIQUE 0 0 ÉLARGIR LA MARGE DE MANŒUVRE Les gouvernements comptent principalement sur les IMPÔTS INDIRECTS L AMÉLIORATION DE L EFFICACITÉ DU RECOUVREMENT DES RECETTES POURRAIT ACCROÎTRE CONSIDÉRABLEMENT LES RECETTES NON FISCALES Les RECETTES NON FISCALES pourraient élargir la marge de manœuvre budgétaire dans la majorité des pays africains MAIN-MISE DES POLITIQUES UN OBSTACLE À LA PERCEPTION DE RECETTES NON FISCALES Améliorer les cadres de gouvernance Effectuer un suivi actif des recettes non fiscales Pourraient FAIRE AUGMENTER les recettes de % du PIB
4 6 7 L ÉROSION LA NUMÉRISATION ET LES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION POURRAIENT RENFORCER LE RESPECT DES OBLIGATIONS FISCALES ET RÉDUIRE LES COÛTS ADMINISTRATIFS. Les RÉFORMES DE L'ADMINISTRATION FISCALE ont été parmi les réformes fiscales les plus réussies en Afrique au cours des deux dernières décennies. Administrations fiscales semi-autonomes Utilisation des technologies de l information AMÉLIORATION DU CIVISME FISCAL DE LA BASE D IMPOSITION ET LE TRANSFERT DES BÉNÉFICES SONT DES SOURCES MAJEURES DE PERTES DE RECETTES Recours à des incitations fiscales non stratégiques Failles dans les conventions relatives à la double imposition Difficultés à appliquer efficacement le principe de pleine concurrence dans la réglementation des transactions intragroupe Inclusion de clauses de stabilité budgétaire dans les contrats Manque de coordination et de partage des informations entre organismes gouvernementaux ÉLIMINER L ÉROSION DE LA BASE D IMPOSITION COÛTS DE VÉRIFICATION DU RESPECT DES OBLIGATIONS FISCALES COÛTS DE PERCEPTION DES IMPÔTS ASSIETTE FISCALE Gains potentiels substantiels Introduction de la taxation électronique : Rwanda Afrique du Sud A augmenté ses recettes de l'ordre de 6 % A réduit les coûts de vérification du respect des obligations de, % et diminué de,8 % le délai de paiement de la taxe sur la valeur ajoutée Les principaux moyens d évasion et de fraude fiscales dans le secteur des ressources naturelles en Afrique Pourrait ACCROÎTRE LES RECETTES FISCALES en Afrique d environ,7 % du PIB SIX DOMAINES CLÉS POUR ACCROÎTRE LES RECETTES PUBLIQUES EN MATIÈRE DE POLITIQUE L ancrage de la politique budgétaire dans les stratégies nationales de financement à moyen terme pourrait permettre aux pays africains de tirer pleinement parti du potentiel de l ensemble des recettes publiques - fiscales et non fiscales - au service d une croissance accélérée et soutenue, fondée sur la stabilité macroéconomique. Pour préserver la stabilité macroéconomique, les pays doivent aligner leur politique budgétaire sur le cycle économique, en améliorant la mobilisation des recettes et en réduisant les dépenses afin de limiter les pressions liées à l offre, tout en réduisant les impôts et en augmentant les dépenses lorsque l activité économique ralentit. SOUMETTRE À L IMPÔT LES SECTEURS DIFFICILES À TAXER SECTEUR DES RESSOURCES NATURELLES AGRICULTURE ÉCONOMIE INFORMELLE ÉCONOMIE NUMÉRIQUE RECETTES NON FISCALES Investir dans de meilleures méthodes et techniques de collecte des données pourrait renforcer le suivi du recouvrement des recettes non fiscales et des cas de non-déclaration. Le recouvrement des recettes non fiscales peut être amélioré par la mise en place d institutions solides dotées d un haut niveau d expertise, la construction de nouvelles infrastructures et l établissement d une coordination efficace entre les gouvernements centraux et les collectivités locales. ALIGNER LA POLITIQUE SUR LE CYCLE ÉCONOMIQUE POLITIQUE FISCALE Les gouvernements africains doivent élargir l assiette fiscale en soumettant à l impôt des secteurs difficiles à taxer, notamment l agriculture, l économie informelle, l économie numérique et le secteur des ressources naturelles. Les pays doivent réévaluer les incitations fiscales et supprimer celles qui ne répondent pas à l objectif visé. Limiter le recours aux incitations fiscales dans les secteurs de l agriculture et des ressources naturelles pourrait enrayer l évasion fiscale et améliorer la perception des recettes. LE RECOUVREMENT DES RECETTES NON FISCALES PEUT ÊTRE AMÉLIORÉ PAR : 0 0 DES INSTITUTIONS SOLIDES DE NOUVELLES INFRASTRUCTURES UNE COORDINATION EFFICACE DU GOUVERNEMENT 0
5 EN MATIÈRE D ADMINISTRATION FISCALE La réforme des systèmes d administration fiscale au moyen de la numérisation et d autres technologies de l information pourrait accroître la mobilisation des recettes. Les pays qui ont numérisé leur administration fiscale ont augmenté les taux de respect des obligations fiscales et économisé sur les coûts de vérification dudit respect. Le déploiement des technologies numériques doit s accompagner d un renforcement des capacités des décideurs et des collecteurs d impôts sur la manière de tirer parti des données générées par la numérisation pour des évaluations plus efficaces. NUMÉRISATION + - Taux de respect des obligations Coûts de vérification du respect des obligations RENFORCER LA SURVEILLANCE CONCERNANT LE SECTEUR DES RESSOURCES NATURELLES POLITIQUE DE LA DETTE RÉÉVALUER LES TAXES SUR LES BÉNÉFICES 0 0 COMBLER LES LACUNES RÉDUIRE LES MANIPULATIONS La nouvelle dynamique de la dette publique en Afrique exige l adaptation des stratégies et des cadres de viabilité de la dette aux portefeuilles de dette actuels. Il s agit notamment d améliorer la mobilisation des recettes pour rationaliser le service de la dette et réduire les emprunts à long terme. Il sera important de rééquilibrer les cadres budgétaires et directifs pour maintenir la stabilité des flux de recettes et de dépenses dans l économie et soutenir les politiques visant à atteindre les objectifs de développement durable. CONCERNANT LE SECTEUR DES RESSOURCES NATURELLES Les pays africains devraient renforcer leur surveillance du secteur des ressources naturelles. Ils pourraient envisager une approche plus équitable et moins difficile sur le plan administratif pour évaluer la part des bénéfices des sociétés multinationales à imposer (par exemple, en fonction de la part des ventes ou d autres variables), ou ils pourraient baser les impôts sur des variables qui sont plus difficiles à manipuler que le revenu des sociétés. Dans le même temps, les gouvernements doivent combler les lacunes pour faire échec à l érosion de la base d imposition et au transfert des profits. + SERVICE DE LA DETTE EMPRUNTS À LONG TERME AMÉLIORER LA MOBILISATION DES RECETTES -
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