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1 juillet 215 Période sous revue : 1 er trimestre 215 Tableau de bord économique de l Ile-de-France L ECONOMIE FRANCILIENNE TARDE A REDEMARRER Alors que la croissance française a retrouvé du tonus début 215, l économie francilienne n a pas montré de signes d amélioration significative au premier trimestre 215. Au contraire, le nombre de défaillances d entreprise dans la région est reparti en légère hausse après la pause observée fin 214. De même, la baisse des prix de l immobilier a continué et son ampleur a atteint 5,2 % depuis le dernier point haut de fin 211. Parallèlement, même si elle s est légèrement redressée début 215, l activité hôtelière a continué à être à la peine. Dans ce contexte toujours aussi peu porteur, l emploi salarié a certes poursuivi son lent redressement (il reste toujours inférieur de,6 % à son point haut de 27-28) mais le nombre de demandeurs d emploi franciliens (catégorie A) a continué à augmenter et a dépassé les 664 en mars, soit 71,6 % de plus qu avantcrise. Conjoncture française Après une fin d année au ralenti (+,2 % et +,1 % aux troisième et quatrième trimestres) dans la continuité des résultats depuis le printemps 211, le PIB hexagonal a accéléré au premier trimestre 215 : +,6 %, soit l une des meilleures performances depuis la récession de Malgré la contribution négative du commerce extérieur, cette hausse au cours des trois premiers mois de l année a été permise par la reconstitution des stocks et, surtout, par l augmentation de la consommation des ménages. L acquis de croissance pour 215 est ainsi, pour l heure, de +,8 % et, même si les trois autres trimestres devraient être moins dynamiques que le premier, l Insee attend une croissance annuelle de + 1,2 %. Ce niveau pourrait permettre un début de rétablissement du marché du travail à partir du second semestre 215 alors que, au premier trimestre, le taux de chômage en France métropolitaine a atteint 1, %. Tendances à court terme Les toutes dernières informations disponibles concernant la conjoncture régionale laissent penser que l activité francilienne a suivi une orientation favorable au printemps dernier : en mai, elle a notamment été assez vigoureuse dans les services marchands et elle est restée stable dans l industrie, mais après un mois d avril particulièrement dynamique. Néanmoins, le climat des affaires reste frileux et inférieur à ses niveaux d avant 28. Pour les mois à venir, le maintien de l euro à un niveau faible (la devise oscille entre 1,1 $ et 1,13 $ depuis un mois) facilite les perspectives de débouchés hors Europe pour les entreprises franciliennes les plus tournées vers l export. En contrepartie, la situation grecque pourrait encore retarder la reprise tant attendue ; de surcroît, côté demande interne, le contexte reste morose : malgré un prix du pétrole peu élevé qui redonne du pouvoir d achat aux ménages, la consommation reste contrainte par le niveau élevé du chômage ; en effet, le nombre de demandeurs d emploi en catégorie A en Ile-de-France a de nouveau augmenté en mai : + 1,2 % par rapport à avril. Retrouvez toutes nos publications sur

2 juillet 215 Indice de la production nationale industrielle 1 er trimestre glissement annuel Malgré un léger fléchissement en mars, la production de l ensemble de l industrie française a globalement été bien orientée début 215. Ainsi, sur l ensemble + 1, % du premier trimestre 215, la production a crû de 1, % en glissement annuel. Pourtant, cette inversion de tendance est encore insuffisante pour éloigner la production du niveau dans lequel elle est engluée depuis fin 212 : ainsi, en mars dernier, l Indice de la Production Industrie (IPI) est ressorti à 99,1, soit un niveau à peine supérieur à sa moyenne depuis janvier 212 (98,9). Dans ce contexte toujours frileux, la production industrielle nationale de mars est restée très éloignée de sa moyenne de 2-27 (- 11,3 %) et de son point haut d avril 28 (- 15,2 %). La tendance à la hausse au cours du trimestre a essentiellement été le fait des secteurs des industries extractives (+ 6, % par rapport au premier trimestre 214) et de la fabrication de matériel de transports (+ 3,1 %), soit ceux qui avaient le plus souffert fin Source : Insee Indice de la production nationale industrielle (données cjo-cvs - base 1 en 21) Moyenne ,1 La conjoncture européenne 1 er trimestre PIB de la zone euro Même si elle manque toujours de consistance, la croissance de la zone euro a atteint +,4 % au premier trimestre 215, soit un de ces niveaux les plus +,4 % élevés depuis le printemps 212. Par ailleurs, elle est désormais équivalente à celle de l ensemble de l UE28 (+,4 % au premier trimestre 215 alors qu elle avait été systématiquement plus faible depuis mi-213. Pays par pays, l Italie a confirmé être sortie de «récession technique» en voyant son PIB augmenter de,3 % après s être stabilisé au quatrième trimestre 214 ; si l économie allemande a été moins vigoureuse que fin-214 (+,3 % après +,7 %), l Espagne a continué son redressement en enregistrant une des meilleures performances européennes du premier trimestre 215 (+,9 % après +,7 %). Parallèlement, le taux de chômage a continué à se réduire même si le rythme de baisse est moins marqué en zone euro que dans l ensemble de l Union européenne ; il n en reste pas moins élevé par rapport à ses niveaux d avant-crise (9,8 % dans l Union européenne et 11,3 % en zone euro en mars dernier). Croissance du PIB dans les principaux pays de l UE Prévisions 215 (estimations de juin 215) Prévisions 216 (estimations de juin 215) +,9 +1,6 +1,6 +,7 +,2 +1,2 +1,4 +,1 +1,6 +1,8 +1,7 +1,4 +2,9 +2,2 +,9 +1,1 +1,7 +2,8 +2,2 +1,9 -,3-1,2-1,7 -,4 Zone Euro France Allemagne Espagne Italie Royaume-Uni Source : COE - Rexecode Chiffres clés Ile-de-France France Part Ile-de-France/France Superficie (en km 2 ) ,2 % Nombre de communes ,5 % Population (en millions - au 1 er janv Insee) 11,91 65,28 (France métrop. : 63,41) Densité de la population au km PIB 213 (en volume, en milliards d euros - Insee) PIB/habitant 213 (en euros - Insee) PIB/emploi 213 (en euros - Insee) Emplois salariés marchands (1 er trimestre Insee Ile-de-France) Taux de chômage (1 er trimestre Insee Ile-de-France) 614, ,7 (France métrop. : 2 14,9) (France métrop. : ) (France métrop. : ) 18,3 % (18,8 %) 29,9 % (3,5 %) ,5 % 8,8 % 1,3 % (France métrop. : 1, %)

3 Emploi salarié marchand 1 er trimestre glissement annuel Même si la dynamique est toujours peu soutenue, dans la continuité des résultats observés depuis deux ans désormais, l emploi salarié marchand en +,3 % Ile-de-France a augmenté au premier trimestre 215 : +,1 % par rapport au trimestre précédent et +,3 % par rapport au premier trimestre 214. Il s est ainsi situé à un niveau inférieur de,6 % à son point haut d avant la récession de alors que l emploi salarié au niveau national, toujours orienté à la baisse, accuse désormais un déficit de 3,5 %. Toutefois, il manque encore plus de 25 postes pour que l Ile-de-France retrouve son niveau d avant-crise ; surtout, cette évolution globalement favorable dans la région est insuffisante pour réduire le nombre de chômeurs et dissimule des évolutions sectorielles contrastées. En effet, si l emploi dans le tertiaire a augmenté de,8 % sur un an, celui de l industrie a une nouvelle fois subi un repli (- 1,4 % sur un an) tout comme celui de la construction (- 2,2 %) Source : Insee Ile-de-France Emploi salarié marchand (données cvs) Ile-de-France (éch. de G.) France (éch. de D.) juillet Demande d emploi mars glissement annuel Malgré un repli ponctuel en janvier, le nombre de demandeurs d emploi de catégorie A en Ile-de-France a globalement continué à augmenter au cours du premier + 4,5 % trimestre 215. Même si le mouvement haussier est désormais moins soutenu qu il ne l était en 212 et en 213, il a toutefois représenté plus de 3 3 demandeurs supplémentaires au cours du trimestre, ce qui porte le total depuis le point bas de 28 à Par ailleurs, le rythme de l accroissement du nombre de demandeurs d emploi en Ile-de-France (+ 4,5 % en glissement annuel en mars dernier) est quasiment équivalent à celui observé au niveau national (+ 4,9 %). Toutefois, l ampleur de la hausse comparativement au point bas de 28 est restée moins importante en Ile-de-France qu en France (+ 71,6 % contre + 77,3 %). Note : les demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en cinq catégories différentes ; parmi celles-ci, la catégorie A regroupe les demandeurs d emploi étant tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi et étant sans aucune activité Demande d emploi en fin de mois (catégorie A, données cvs) Ile-de-France (éch. de G.) France (éch. de D.) Sources : Direccte Ile-de-France et Dares 3 59,8 664, Taux de chômage 1 er trimestre 215 Après avoir fortement augmenté au troisième trimestre 214 (+,3 point), le taux de chômage francilien s est depuis stabilisé et s est même 8,8 % légèrement réduit de,1 point au premier trimestre 215 (8,8 % en moyenne sur l ensemble du trimestre). Cette évolution en Ile-de-France a ainsi été équivalente à celle observée au niveau national : le taux de chômage y a également diminué de,1 point pour atteindre 1, %. Sur plus longue période, il faut toutefois noter que la hausse du taux de chômage depuis le début de la crise reste moins marquée dans la région (+ 2,6 points) qu au niveau national (+ 3,2 points). Le taux de chômage en Ile-de-France n en reste pas moins l un des plus élevés des années 2 et il faut remonter seize ans en arrière pour trouver un niveau comparable (8,8 % au premier trimestre 1999). Note : en 213, le questionnaire de l enquête Emploi de l Insee a été rénové. Certaines reformulations ont modifié la teneur des réponses, ce qui a eu un impact sur la mesure en niveau des principaux indicateurs. Les 11, 1,5 1, 9,5 9, 8,5 8, 7,5 7, 6,5 6, Ile-de-France Source : Insee Ile-de-France Taux de chômage (données cvs en moyenne trimestrielle, en %) France métropolitaine 1, ,8-3-

4 Immobilier d entreprises 1 er trimestre Surfaces de bureaux commercialisés m 2 Après avoir déjà calé au troisième trimestre 214 (46 6 m², soit ce qui était sa plus faible performance depuis l été 29), la demande placée trimestrielle de bureaux en Ile-de-France a été encore plus faible au premier trimestre 215 : faute de grandes transactions (surfaces supérieures à 5 m²), elle est ainsi restée cantonnée sous le seuil des 4 m² (372 5 m²) Evolution trimestrielle de la demande placée de bureaux et du loyer moyen en Ile-de-France Demande placée trimestrielle (éch. de G.) Cumul sur 4 trimestres (éch. de D.) juillet * Ce nouveau coup d arrêt sur le marché locatif a porté la demande placée sur les quatre derniers trimestres à peine au-delà du cap des 2, millions de mètres commercialisés ; la tendance reste par conséquent morose puisque ce niveau est bien inférieur à la moyenne annuelle observée entre 2 et 213 (2,2 millions de mètres carrés) et, surtout, très éloigné des résultats enregistrés avant-crise (2,8 millions environ en 26 et 27). 4 2 Source : GIE Immostat * : données provisoires pour le 1 er trimestre * Prix des logements anciens 1 er trimestre prix du logement anciens en glissement annuel Comme c est le cas depuis plus de trois ans désormais, le prix des logements anciens (appartements et maisons confondus) en Ile-de- - 2,2 % France est resté orienté à la baisse au premier trimestre 215. Celui-ci s est ainsi infléchi de,4 % par rapport au trimestre précédent et de 2,2 % par rapport au premier trimestre 214. Cette baisse est la résultante d une inflexion du prix des maisons (- 1,3 % en glissement annuel) et, surtout, de celui des appartements (- 2,6 %). En conséquence de ce nouveau repli, les prix franciliens, tous types de biens confondus, sont désormais inférieurs de 5,2 % à leur point haut du quatrième trimestre 211. Cette baisse reste toute relative puisque l augmentation par rapport au creux du printemps 29 s élève encore à 17,5 % pour l ensemble des logements et même à 22,1 % pour les appartements Evolution des prix des appartements et maisons anciens en Ile-de-France (données cvs, base 1 au 1 er trimestre 21) Variation du prix des logements anciens en Ile-de-France en glissement annuel (éch. de D.) Prix des appartements et des maisons anciens en Ile-de-France (éch. de G.) Source : Insee Ile-de-France * : données provisoires pour le 1 er trimestre ,3* -2,2% % +2% +15% +1% +5% +% -5% -1% Emploi intérimaire 1 er trimestre glissement annuel L emploi intérimaire en Ile-de-France a représenté environ équivalents temps plein (au premier trimestre 215. La tendance récente est donc restée - 4,3 % orientée à la baisse puisque le résultat de début 215 a été inférieur de 4,3 % à celui du même trimestre de 214. Le total du nombre d emplois intérimaires en ETP en Ile-de-France sur les douze derniers mois est par conséquent repassé sous le seuil du million, un cap quasiment infranchissable depuis début 213. Cette morosité en Ile-de-France est d autant plus notable que l emploi intérimaire au niveau national, même s il subit un tassement depuis deux trimestres, bénéficie d une orientation moins défavorable. Ces évolutions récentes de l emploi intérimaire francilien ne sont pas de bon augure quant aux variations de l emploi salarié lors des prochains mois, notamment dans la construction et l industrie Evolution du volume de travail temporaire en équivalent temps plein (données brutes en cumul sur quatre trimestres) Ile-de-France (éch. de G.) France métropolitaine (éch. de D.) Source : Dares -4-

5 juillet 215 Créations d entreprise créations d entreprise - 1 er trimestre Plus de 37 7 entreprises ont été créées en Ile-de- France au premier trimestre 215, soit en cumul sur les douze derniers mois. Néanmoins, ce niveau constitue un coup d arrêt après six trimestres consécutifs de hausse : - 1, % par rapport au premier trimestre 214 après + 9,8 % au quatrième trimestre. Ce repli est le fait des créations sous le régime de la microentreprise (- 6,4 % en glissement annuel au premier trimestre 215) alors que les créations «classiques» sont restées orientées à la hausse comme c est le cas depuis le printemps 213 (+ 4,3 %). Il est à souligner que la baisse observée pour les créations de microentreprises en Ile-de-France est moins marquée qu au niveau national : - 16,4 % en glissement annuel, ce qui a provoqué une diminution de 5, % du nombre total de créations alors que les créations «classiques» ont pourtant crû dans le même temps de 6,5 %. Note : le terme «micro-entreprise» employé ici désigne le régime des autoentrepreneurs jusqu au 31 décembre 214 et celui de la micro-entreprise à partir du 1er janvier Créations d entreprise en Ile-de-France (données brutes en cumul sur quatre trimestres) Créations Créations "classiques" "classiques" Source : Insee Ile-de-France Créations Créations de de micro-entreprises Défaillances d entreprise mars glissement annuel Après la pause marquée en décembre et en janvier, le nombre de défaillances d entreprise recensées en +,1 % Ile-de-France s est réengagé au premier trimestre 215 sur la tendance haussière qu il subit depuis mi-212. Le court répit de fin 214 début 215 semble donc s expliquer exclusivement par la grève des tribunaux de commerce en décembre qui a retardé certains jugements. Ainsi, après s être réduites de 2,1 % en glissement annuel en décembre, puis de 1, % en janvier, les défaillances ont crû dans des proportions équivalentes en février et mars (+ 1,5 % et + 2, % sur un an). Cependant, il convient de souligner que le nombre de procédures collectives en Ile-de-France est resté à un niveau bien inférieur à ceux de la période post-récession de 28-29, ce qui n est pas le cas au niveau national : malgré, là aussi, les effets de la grève de décembre, le nombre de défaillances au premier trimestre 215 a dépassé le pic de 29 et s est encore approché de celui de Procédures collectives en Ile-de-France (données en cumul sur 12 mois, base 1 en décembre 1993) Ile-de-France France France Source : OCED (Observatoire Consulaire des Entreprises en Difficultés de la CCI Paris Ile-de-France, données fournies par les tribunaux de commerce 99,8 7, Dépenses de consommation des ménages alimentaire - 1 er trimestre glissement annuel Stimulées par la faiblesse de l inflation, les dépenses de consommation en biens des ménages français ont retrouvé du tonus au premier trimestre ,3 % Elles ont en effet augmenté de 1,6 % par rapport au trimestre précédent et même de 2,5 % en glissement annuel. Une fois n est pas coutume, cette tendance trimestrielle globale résulte d évolutions homogènes, même si elle a été particulièrement favorisée par le net rebond de la consommation en énergie et de l accélération des dépenses en biens durables Indices du volume des ventes de biens en France (données cvs, base 1 en 25) TOTAL dont alimentaire dont automobiles dont textile-cuir 17,1 16,5 96,7 Malgré cette amélioration, les dépenses en biens en France peinent à redémarrer et leur niveau est quasiment stable depuis la récession de (en mars, il n était ainsi supérieur que de,4 % à sa moyenne de janvier 28 à décembre 214). 9 89, Source : Insee -5-

6 Commerce extérieur exportations - 1 er trimestre glissement annuel Le premier trimestre 215 a été marqué par un changement dans les évolutions des échanges commerciaux de l Ile-de-France ; alors que les + 8, % exportations manquaient tout autant de dynamisme que les importations depuis plusieurs trimestres, le commerce extérieur francilien a été plus actif début 215. Ainsi, les exportations en valeurs déclarées par les entreprises franciliennes ont crû de 8, % en glissement annuel ; le maintien de l euro à des niveaux faibles face aux autres devises (1,1 $ début juillet 215 contre plus de 1,35 $ un an plus tôt) a probablement contribué à cette tendance favorable à l export. Parallèlement, les importations ont également augmenté sur un an mais dans une moindre mesure (+ 5,2 %). Au final, le niveau du déficit commercial francilien (52,3 milliards en cumul sur douze mois) a été équivalent à celui du quatrième trimestre 214 (52,1 milliards) et est resté inférieur à ses plus hauts de fin 28 et début 212 (58 milliards environ) Commerce extérieur d Ile-de-France (données brutes CAF/FAB* hors matériel militaire, en millions d euros en cumul sur quatre trimestres) Export régional Import régional Solde commercial juillet * CAF/FAB : comptabilisation qui consiste à considérer les importations coût, assurance et frais compris jusqu à notre frontière et les exportations, franco à bord à notre frontière. Hôtellerie Source : Direction générale des douanes et droits indirects, Ministère de l Économie et des Finances nuitées dans les hôtels franciliens - 1 er trimestre glissement annuel Malgré le repli subi au mois de mars, le nombre de nuitées dans les hôtels franciliens enregistré au premier trimestre 215 (13,9 millions) a été +,4 % légèrement supérieur à celui du même trimestre de 214 (+,4 %). Même ténue, cette hausse vient interrompre la série de huit trimestres consécutifs de repli subie depuis l été 212. Le maintien de l euro à un niveau faible par rapport à d autres devises peut avoir stimulé les arrivées de touristes non-européens (Américains, notamment, mais aussi Japonais) et expliquer ce résultat. En l occurrence, l augmentation de la fréquentation de la clientèle étrangère a été légèrement plus marquée que celle de la clientèle française (+,6 % contre +,2 % en glissement annuel au premier trimestre). Malgré tout, le déficit de nuitées sur les douze derniers mois est conséquent : il s élève notamment à 1,3 million (soit - 1,9 %) par rapport à 212, meilleure année depuis la récession de Max. Max * * Nombre de nuitées dans l hôtellerie (données brutes) janv. fév. mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. 2 Source : Insee Ile-de-France (champ : hôtels de * à 5*) * : la série «Max » correspond au maximum des taux d occupation 1 de chacun des mois de 21, 211, 212 et Trafic aéroportuaire trafic passagers - mars glissement annuel Même si les résultats décevants du troisième trimestre 214 étaient essentiellement liés à la grève des pilotes + 1,2 % d Air France en septembre, l évolution du trafic passagers dans les Aéroports de Paris est, depuis, certes toujours positive mais moins favorable. Ainsi, au premier trimestre 215, le trafic d ADP a confirmé avoir repris sa marche en avant mais l ampleur des hausses (+ 1,7 % en glissement annuel en janvier, + 2,4 % en février et + 1,2 % en mars) est moins importante que lors de la période début 213 mi-214 (+ 5,7 % par exemple en juin 214). Toutefois, malgré ce tassement, sur la période avril 214 mars 215, le trafic passagers s est élevé à 93,8 millions de passagers, soit un niveau supérieur au record annuel établi en 214 (92,68 millions) janv. fév. mars avril mai juin juillet août sept. oct. National International Trafic passagers (données cvs, base 1 en 2) 142,9 76, Source : Aéroports de Paris

7 Industrie juillet 215 Le rebond de fin 214 ne s est pas confirmé Après avoir augmenté en décembre 214, la production de l industrie francilienne a de nouveau calé au premier trimestre 215. Ce nouveau coup d arrêt a été particulièrement marqué en janvier et a maintenu le taux d utilisation des capacités de production éloigné de sa moyenne de longue période. L activité du secteur reste donc peu soutenue et semble encore fragile. Toutefois, en lien avec des stocks qui baissent et des carnets de commandes qui se densifient, les prévisions des chefs d entreprise sont positives pour les mois à venir dans l ensemble des branches. Bâtiment et travaux publics Très faible progression de l activité Même si la tendance est moins défavorable qu au quatrième trimestre 214, l activité du BTP est restée morose début 215. Ainsi, dans les travaux publics, la baisse du volume d affaires n a fait que se modérer au premier trimestre 215. Qui plus est, les tarifs des devis ont encore dû être diminués. Les carnets de commande se sont avérés mieux garnis dans ce secteur mais devraient seulement permettre de stabiliser l activité. Du côté du bâtiment, l activité a été bien orientée dans le gros œuvre mais le niveau des carnets de commandes est toujours jugé inférieur à la normale : les chefs d entreprise du secteur restent donc tout aussi prudents que ceux du second œuvre pour les mois à venir. Commerce de gros Activité en légère hausse Après un quatrième trimestre 214 tout juste stable, l activité du commerce de gros s est étoffée au premier trimestre mais seulement dans l agro-alimentaire. Ainsi, les ventes de produits agroalimentaires ont sensiblement augmenté ; les transactions dans le négoce de produits industriels sont quant à elles restées à un niveau comparable à celui du quatrième trimestre 214. Dans les mois à venir, la stabilité dans le commerce de produits industriels devrait perdurer, les chefs d entreprise du secteur faisant état de portefeuilles d ordres et de stocks de produits finis légèrement en dessous de la normale ; dans l agroalimentaire, les prévisions concernant les volumes de transactions sont elles aussi prudentes. Services marchands Orientation positive mais peu soutenue Dans la continuité du quatrième trimestre 214, l activité dans les services marchands franciliens est restée bien orientée au premier trimestre 215 et, ce, dans tous les secteurs. Néanmoins, cette tendance favorable du chiffre d affaires manque toujours de vigueur. Dans ce contexte, le niveau des effectifs a globalement été maintenu même si des ajustements ont dû être réalisés dans le conseil pour les affaires et la gestion. Les prévisions à court terme des chefs d entreprise sont plus favorables, tous les secteurs anticipant une hausse de leurs volumes d affaires. Ces résultats sont issus de l enquête de conjoncture menée par la Direction générale Ile-de-France de la Banque de France ( economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/publications-regionales/publications/ile-de-france.html) auprès d un échantillon représentatif d entreprises appartenant aux principaux secteurs de l économie régionale. -7-

8 juillet 215 Dossier du trimestre Le paysage commercial du Grand Paris en pleine mutation Dans le Grand Paris, la capitale, avec ses 2,2 millions d habitants et ses 6 millions de touristes annuels, est la ville la mieux pourvue en commerces actifs : avec 62 1 commerces actifs (soit 57,6 % du total), Paris se place très largement en première position, loin devant les Hauts-de-Seine (17 1), la Seine-Saint-Denis (15 ) et le Val-de-Marne (13 6). Néanmoins, les évolutions dans les départements n ont pas été identiques entre 22 et 214. En effet, la Seine-Saint-Denis (+ 4,1 %), Paris (+ 2,7 %) et le Val-de-Marne (+ 1,3 %) ont enregistré une croissance positive du nombre de commerces actifs présents sur leur territoire. Les Hauts-de-Seine ont subi un phénomène inverse, à savoir une diminution de 2,6 % du nombre de commerces actifs Evolution du tissu commercial du Grand Paris 13,9% ,8% ,5% 15,% 14,% 13,% La densité commerciale moyenne du Grand Paris s élève à 16,8 commerces pour 1 habitants. Sans surprise, la densité commerciale est la plus importante à Paris en 214, avec 31,1 commerces pour 1 habitants. La densité commerciale est également importante dans les villes accueillant un grand nombre de salariés (Puteaux, Levallois-Perret, Aubervilliers, etc.). Parallèlement, le taux de vacance s est établi à 12,5 % en 214 à l échelle du Grand Paris. Le nombre de locaux vacants a baissé de près de 1 % entre 22 et 214 mais le taux est reparti à la hausse depuis 28. Au niveau départemental, le taux de vacance est le plus faible dans la capitale où il s établit à 11, %. Il est de 11,3 % dans les Hauts-de-Seine et de 15,5 % dans le Val-de-Marne. La Seine- Saint-Denis, malgré des progrès notables en termes de projets d aménagement et de restructurations aboutis, compte encore 17, % de locaux vacants. Entre 22 et 214, certains secteurs d activité ont profité de l attrait grandissant des consommateurs pour se développer fortement : les commerces alimentaires, la téléphonie discount, Cellules actives (éch. de G.) 11,7% Source : base «équipement commercial 214» - Territem 12,2% Taux de vacance (éch. de D.) ,% 11,% les commerces en lien avec le «soin du corps» tels les ongleries, prothèses auditives et centres solaires. D autres, au contraire, ont subi de plein fouet une désaffection certaine : les commerces de location de DVD, les commerces de matériels d optique, photo, développement photo, ainsi que les commerces de réparation d outils électriques ou électroniques. Pour en savoir plus : «Le paysage commercial du Grand Paris en pleine mutation», Enjeux Ile-de-France du Crocis n 173 de mai 215, étude téléchargeable sur Publication rédigée par Mickaël LE PRIOL Pour en savoir plus : Le Crocis publie également une note semestrielle de synthèse sur la situation de l emploi et de la conjoncture économique en Ile-de-France ainsi que des tableaux de bord de la conjoncture des départements franciliens. Ces documents sont tous téléchargeables sur notre site dans la rubrique «Conjoncture». Le Centre Régional d Observation du Commerce de l Industrie et des Services de la Chambre de commerce et d industrie de Région Paris - Ile-de-France analyse les grandes mutations économiques de l Ile-de-France et de ses territoires. Il rassemble et traite les principales données structurelles et conjoncturelles permettant d identifier et d analyser les évolutions économiques de l Ile-de-France CROCIS de la CCI Paris Ile-de-France - 27 avenue de Friedland PARIS cedex 8 tél. : +33 () fax : +33 () crocis@cci-paris-idf.fr Retrouvez toutes nos publications sur Suivez nous sur Twitter Président : Alain BUAT Responsable : Isabelle SAVELLI-THIAULT Industrie - Démographie d entreprises : Yves BURFIN Commerce - Enquêtes - Développement durable : Julien TUILLIER Conjoncture - Benchmark européen : Mickaël LE PRIOL Services : Bénédicte GUALBERT Veille économique : Marielle GUERARD, Clément SAVELON PAO - Multimédia : Nathalie PAGNOUX Administration - Secrétariat : Isabelle BURGOT-LAMBERT Directeur de la publication : Etienne GUYOT Directeur de la rédaction : France MOROT-VIDELAINE Rédacteur en chef : Isabelle SAVELLI-THIAULT Maquette et mise en page : Nathalie PAGNOUX Crédit photo : Ph. Guignard - Air Images - CCI Paris Ile-de-France Reproduction autorisée à la condition expresse de mentionner la source Dépot légal : juillet 215 ISSN :

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