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1 Ministère de l'écologie et du développement durable EVALUATION DES QUANTITES ACTUELLES ET FUTURES DES DECHETS EPANDUS SUR LES SOLS AGRICOLES ET PROVENANT DE CERTAINES ACTIVITES LOT 3 : EFFLUENTS D'ELEVAGE Rapport Final Biomasse Normandie 42, avenue du Six Juin CAEN Tél. : Fax : Septembre

2 Sommaire PARTIE I - Les quantités de déjections animales produites sur le territoire français 1. Introduction Les différents types de cheptel L'évaluation des quantités d'effluents d'élevage : méthodologie 2 2. Les déjections bovines Répartition du cheptel Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation Types de déjections produites Quantités de déjections produites 8 3. Les déjections porcines Répartition du cheptel Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation Types de déjections produites Quantités de déjections produites Les déjections avicoles et cunicoles Répartition du cheptel Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation Types de déjections produites Quantités de déjections produites Les autres déjections : ovines, caprines et équines Répartition des cheptels Les ovins Les caprins Les équidés Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation Types de déjections produites Quantités de déjections produites Synthèse : les effluents d'élevage produits en France 22 Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement

3 Les déjections animales par nature et la charge organique Perspectives d'évolution Méthodologie La filière bovine La consommation humaine Evolution du cheptel Mode d'élevage et types de déjections produites Quantité de déjections produites à l horizon La filière porcine Consommation humaine Evolution du cheptel Mode d'élevage et types de déjections Quantité de déjections produites à l horizon La filière avicole et cunicole Consommation humaine Evolution du cheptel Mode d'élevage et types de déjections Quantités de déjections produites Filières ovines, caprines et équines Evolution du cheptel Mode d'élevage et types de déjections Quantités de déjections produites Synthèse : évolutions des effluents d'élevage produits en France Les déjections animales selon les cheptels Les déjections animales par nature et évolutions Validité des résultats Les quantités actuelles Le recensement général agricole Les ratios CORPEN Les perspectives d'évolution 38 PARTIE II - Les quantités de déjections animales traitées et transformées sur le territoire français 1. Le traitement en vue d'une élimination des éléments fertilisants Les installations de traitement des lisiers de porcs par élimination Filtration biologique par le sol Nitrification-dénitrification Traitement catalytique Précipitation de l azote et du phosphore Situation actuelle et perspectives Le traitement en vue d'une amélioration de la qualité des produits Le compostage agricole 44 Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement

4 2.2 Le séchage des fumiers et fientes de volaille La fabrication d'amendements organiques commercialisés Perspectives d'évolutions 47 PARTIE III - Les quantités de déjections animales importées et exportées du territoire français 1. Les flux interrégionaux Les flux transfrontaliers 51 Synthèse Table des illustrations Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement

5 Avertissement Cette étude porte sur l'ensemble des cheptels rencontrés en France : bovins, porcins, ovins, avicoles et donc sur des animaux très différents, notamment en taille et en poids. Afin de disposer d'éléments de comparaison, les effectifs sont fréquemment ramenés à des "unités équivalentes" (u eq) calculées sur la base des rejets azotés annuels : - Bovins : u eq "vache laitière" - 85 kg N/an, - Porcins : u eq "truie mère" - 26,25 kg N/an, - Volailles et lapins : u eq "poule pondeuse" - 0,45 kg N/an, - Ovins : u eq "brebis" - 10 kg N/an, - Caprins : u eq "chèvre" - 10 kg N/an, - Equidés : u eq "cheval de selle" - 80 kg N/an, - Ensemble des cheptels : u eq "vache laitière". Les rejets azotés annuels de toutes les catégories d'animaux ont été définis par les Ministères de l'agriculture, de l'environnement et de l'emploi, dans la circulaire du 27 décembre 2001 concernant les Zones d'excédents Structurels. Les hypothèses de calcul sont détaillées en annexes. Ministère de l'aménagement du Territoire et de l'environnement

6 - 1 - PARTIE I Les quantités de déjections animales produites sur le territoire français Les quantités de déjections animales sont estimées à près de 300 millions de tonnes par an. A moyen terme, cette production devrait légèrement diminuer en raison de la réduction des effectifs bovins lait et ovins.

7 Introduction 1.1 Les différents types de cheptel En France, près de 340 millions d'animaux sont élevés pour la production de protéines alimentaires (viande, lait, œufs). La majorité du cheptel est constituée de bovin, qui représentent plus des ¾ des effectifs (en équivalent vaches laitières). Le reste de la production est répartie équitablement entre les ovins, les porcins et les volailles. Les équidés et les caprins sont très minoritaires. La plus grande région d'élevage est le Grand Ouest, avec la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et la Normandie. Les élevages sont beaucoup moins présents sur les grandes régions céréalières : bassins parisiens et aquitains, ainsi que le pourtour méditerranéen, plus spécialisé dans les cultures permanentes : vignes et arboriculture (cf. carte 1). Cheptel Tableau 1 : Répartition du cheptel français Effectif Equivalents vache laitière (1) (milliers de têtes) Effectif (milliers) % Bovin Porcin Avicole Ovin Autres (caprins - équins) Total (1) une vache laitière équivaut à une production d'azote de 85 kg/an Source : RGA 2000 et ratios du Ministère de l'environnement, L'évaluation des quantités d'effluents d'élevage : méthodologie Le cheptel Les données sont extraites du Recensement Général Agricole 2000, qui détaille l'ensemble des animaux par espèce, par classe d'âge (bovins, caprins, porcins et ovins) et par production (lait, viande, œufs). La durée de stabulation Il s'agit de déterminer le temps de présence des animaux dans les bâtiments, afin d'évaluer la part des déjections qui sont émises au champ pendant que les animaux pâturent, de celles qui sont récupérables dans les bâtiments. Les durées de stabulation prennent en compte les périodes "mixtes", où les animaux pâturent la journée et rentrent le soir. Elles ont été recueillies auprès des conseillers locaux des réseaux d'élevage, associés à l'institut de l'elevage. Le mode de logement Selon que les animaux sont élevés avec ou sans litière, on obtiendra des déjections solides (fumiers) ou pâteuses à liquides (lisiers, fientes). Le mode de logement est particulièrement variable pour les porcins et les bovins. Les données proviennent d'une enquête menée en 1994 par le SCEES, service statistique du Ministère de l'agriculture. La composition des effluents d'élevage La composition des différents types d'effluents d'élevage est extrêmement variable et il existe pour chacun d'eux de multiples références. Les compositions moyennes retenues sont celles établies par le CORPEN en 1973 pour l'établissement des diagnostics d'exploitations d'élevage (DEXEL).

8 - 3 - Carte 1 : Répartition géographique des cheptels en France Légende : Bovins Porcins Volailles Ovins Caprins Equidés équivalents vache laitière (une vache laitière = 85 kg d'azote/an)

9 Les déjections bovines 2.1 Répartition du cheptel La production bovine est très présente sur tout le territoire, exceptés sur le pourtour méditerranéen, en Ile-de-France et dans les Landes (cf. carte 2). La principale région de production laitière est le Grand Ouest (Bretagne, Normandie, Pays de la Loire) mais les élevages laitiers sont également majoritaires dans le Nord, le Grand Est (Lorraine, Alsace, Franche-Comté) les Alpes et le sud du Massif Central. Les effectifs de vaches laitières ont diminué de 25% depuis 1988, tandis que le nombre d'exploitations est en recul de plus de 50%. On assiste donc à une intensification très nette du mode de production, le nombre moyen de vaches par exploitation passant de 25 à 35 entre 1988 et Les vaches allaitantes sont présentes essentiellement sur le Massif Central et les Pyrénées, ainsi que sur les Pays de la Loire et la Normandie. Le nombre d'exploitations a beaucoup moins chuté que celui des vaches laitières (-15% depuis 1998), mais on retrouve le même phénomène de concentration des troupeaux : le nombre moyen de vaches par exploitation passe de 18 à 30, en raison de la forte augmentation des effectifs, qui gagnent 25% depuis Enfin, l'élevage de taurillons (bovins mâles engraissés et vendus à environ 18 mois) concerne une zone en forme de croissant au nord de la France, comprenant le Poitou-Charentes, le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie), le Nord, la Picardie et le Grand Est (Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Franche-Comté). Type de production Tableau 2 : Répartition du cheptel bovin Effectif Equivalents vache laitière (1) (milliers de têtes) Effectif (milliers) % Vaches laitières et suite ,5 Vaches nourrices et suite Mâles de plus de 2 ans (bœufs à l'herbe et taureaux) Taurillons Veaux de boucherie Autres veaux de renouvellement Total (1) une vache laitière équivaut à une production d'azote de 85 kg/an Source : RGA 2000 et ratios du Ministère de l'environnement, ,5

10 - 5 - Carte 2 : Répartition géographique du cheptel bovin Légende : équivalents vache laitière (une vache laitière = 85 kg d'azote/an) Vaches laitières (et suite) Taurillons Autres bovins viande

11 Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation Le temps de présence des animaux à l'étable dépend de nombreux facteurs : - le type de production : les vaches laitières restent ainsi plus longtemps en stabulation que les vaches allaitantes. Certains animaux, comme les veaux de boucherie et les taurillons, sont élevés exclusivement en stabulation. - le climat : les hivers rigoureux entraînent une sortie plus tardive des troupeaux au printemps et une rentrée plus précoce en automne, en particulier pour les régions continentales (Grand Est) et montagnardes (Alpes, Pyrénées). - la disponibilité des pâturages (faible notamment en régions Midi-Pyrénées et Aquitaine), - le mode d'élevage (extensif ou intensif), - les pratiques locales comme par exemple en Aveyron, département spécialisé dans la production de veaux allaités jusqu'à 8 mois, ce qui oblige les vaches à passer toutes les nuits à l'étable. Les situations peuvent donc être très contrastées entre les élevages très extensifs où les animaux ne passent qu'un ou deux mois en stabulation et certains élevages laitiers où les vaches ne sortent jamais de l'étable. Les cartes 3 et 4 présentent les durées moyennes de stabulation des deux types de production : lait et viande Types de déjections produites Les modes de stabulation des bovins sont extrêmement complexes et aboutissent à la production de produits très différents, allant du lisier dilué au fumier très compact. Les quantités et la composition des déjections varient également selon les types d'animaux, le type d'alimentation, le niveau de paillage La circulaire du 20 décembre dernier des Ministères de l'environnement et de l'agriculture sur "les capacités de stockage des effluents d'élevage", en application de la réglementation sur les installations classées, ne dénombre pas moins de 9 types de déjections : - lisier, - lisier dilué pailleux, - lisier pailleux, - fumier très mou, - fumier mou, - fumier mou à compact, - fumier compact, - fumier très compact. Par souci de simplification, les trois types suivants de déjections ont été retenus : - le lisier de bovin classique, - le lisier de veau de boucherie, beaucoup plus dilué, - le fumier. La proportion fumier / lisier varie selon les départements.

12 - 7 - Carte 3 : Durées de stabulation des vaches laitières Carte 4 : Durées de stabulation des vaches allaitantes Moins de 6 mois 6 mois 6,5 mois 7 mois 7,5 mois 8 mois M oins de 3 mois 4 mois 4,5 mois 5 mois 5,5 mois 6 mois et plus Source : Conseillers des réseaux d'élevage (Institut de l'elevage)

13 - 8 - Tableau 3 : Nature des déjections récupérées en élevage bovin Production Mode d élevage Type de déjection Vaches laitières Fumier : 80% Lisier : 20% Vaches allaitantes Fumier : 94% Lisier : 6% Taurillons Fumier : 94% Lisier : 6% Veaux de boucherie Lisier : 100% Stabulation entravée avec litière Stabulation libre avec pente paillée Stabulation libre avec litière accumulée 34 % 15 % 31 % Stabulation entravée sans litière Stabulation libre à logettes (1) 2 % 7 % Systèmes mixtes 11 % Stabulation entravée avec litière Stabulation libre avec pente paillée Stabulation libre avec litière accumulée 55 % 26 % 11 % Fumier Lisier 50% fumier 50% lisier Fumier Stabulation entravée sans litière 4 % Lisier Systèmes mixtes 4 % Stabulation entravée avec litière Stabulation libre avec pente paillée Stabulation libre avec litière accumulée Stabulation entravée sans litière Stabulation libre avec caillebotis 21 % 57 % 13 % 1 % 2 % Systèmes mixtes 5 % Stabulation entravée sans litière ou libre avec caillebotis 50% fumier 50% lisier Fumier Lisier 50% fumier 50% lisier 100 % Lisier de veau (1) les bâtiments à logettes produisent des produits intermédiaires (lisiers pailleux à fumiers mous), classés ici dans la catégorie des lisiers. Source : enquête "bâtiments d'élevage", SCEES, Quantités de déjections produites En raison du long temps de séjour des animaux en extérieur, la proportion d'effluents émis au champ est très importante : près de la moitié des tonnages et des éléments fertilisants. Ceci est d'autant plus marqué dans les régions de production de bovins pour la viande, comme le Massif Central (cf. carte 5). Concernant les déjections récupérables, les lisiers sont très minoritaires. Ils ne représentent en effet que 6 % des déjections des bovins viande (hors taurillons et veaux de boucherie) et 20 % des déjections des vaches laitières.

14 - 9 - Carte 5 : Production de déjections bovines Légende : tonnes d'azote/an Effluents émis au champ Lisier Fumier Tableau 4 : Les déjections bovines (en milliers de tonnes par an) Matière brute Matière sèche Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Effluents émis au champ Déjections récupérables dont fumiers dont lisiers Total

15 Les déjections porcines 3.1 Répartition du cheptel Les ¾ du cheptel porcin sont localisés dans le Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Basse Normandie), et plus particulièrement la Bretagne qui représente à elle seule plus de la moitié de la production française. Dans ces zones, les effectifs ont tendance à encore augmenter et à se concentrer dans des élevages de plus en plus gros (100 à 700% d'augmentation des effectifs entre 1998 et 2000 en Bretagne, Mayenne, Loire-Atlantique, Maine et Loire et Manche, source : RGA). On peut citer quelques autres pôles de production en Nord Pas-de-Calais, Ain, Aveyron et Pyrénées Atlantique, mais les effectifs sont en stagnation ou en diminution. Type de production Tableau 5 : Répartition du cheptel porcin Effectif Equivalents truie mère (1) (milliers de têtes) Effectif (milliers) % Truies mères et suite Porcelets (2) - Autres porcs (verrats et engraissement) Total (1) : une truie mère équivaut à une production d'azote de 26,25 kg/an (2) : les porcelets sont comptabilisés avec les truies mères Source : RGA 2000 et ratios du Ministère de l'environnement, Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation La très grande majorité des animaux sont élevés toute l'année en bâtiment. Seules 9 % des jeunes truies (en attente d'être saillies ou gestantes) sont élevées en plein air (source : enquête bâtiments, SCEES, 1994). Les productions qui encouragent des systèmes d'élevage extensifs avec accès à un parcours extérieur (agriculture biologique, label rouge ), ne concernent que 3 % du cheptel (source : RGA 2000) Types de déjections produites Les modes de stabulation des porcins sont très divers (cases collectives ou individuelles, sols raclés, paillés ou en caillebotis ) et variables selon les régions. La grande majorité des déjections récupérées est constituée de lisier.

16 Carte 6 : Répartition géographique du cheptel porcin Légende : équivalents truie mère (une truie mère = 26,25 kg d'azote/an) Tableau 6 : Nature des déjections produites en élevage porcin Type de production Mode d élevage Type de déjection Truies mères et porcelets Jeunes truies Bâtiment couvert avec caillebotis 70 % Lisier Bâtiment couvert avec sol raclé ou paillé 30 % Fumier Plein air 9 % Emises au champ (non récupérable) Semi plein-air ou bâtiment couvert avec sol raclé ou paillé 29 % Fumier Bâtiment couvert avec caillebotis 62 % Lisier Autres porcs (post-sevrage, engraissement et verrats) Plein air 0,3 % Emises au champ (non récupérable) Semi plein-air ou bâtiment couvert avec sol raclé ou paillé 15 % Fumier Bâtiment couvert avec caillebotis 85 % Lisier

17 Quantités de déjections produites Les déjections émises au champ sont extrêmement minoritaires. Les déjections récupérables sont constituées à plus de 80% de lisiers, surtout pour les deux départements bretons des Côtes d'armor et du Finistère où les porcs à l'engraissement sont logés à 95% sur caillebotis. Carte 7 : Production de déjections porcines Légende : tonnes d'azote/an Fumier Lisier Emises au cham p (non récupérables) Tableau 7 : Les déjections porcines (en milliers de tonnes/an) Matière brute Matière sèche Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Effluents émis au champ Déjections récupérables dont fumiers dont lisiers Total

18 Les déjections avicoles et cunicoles 4.1 Répartition du cheptel Les cheptels avicoles et cunicoles produisent deux types d aliments : - la viande ou autres produits carnés (70% du cheptel, dont ¾ de poulets et de dindes), - les oeufs de consommation (30% du cheptel). Type de production Tableau 8 : Répartition du cheptel avicole et cunicole Effectif Equivalent poules pondeuses (1) (millions de têtes) Effectif (millions) % Poulets de chair (et poulettes) 147,7 59,0 30 Poules pondeuses (et poulettes) 55,6 55,4 29 Dindes et dindons 38,1 45,1 23 Canards et oies 24,9 15,6 8 Autres volailles 23,0 9,8 5 Lapins 1,3 9,4 5 Total 290,6 194,3 100 (1) : une poule pondeuse équivaut à une production d'azote de 0,45 kg/an Source : RGA 2000 et ratios du Ministère de l'environnement, 2001 La production de volaille et chair, notamment de dindes et de canards, est en très forte progression depuis une dizaine d année. On assiste également à une forte concentration des cheptels dans des exploitations de plus en plus grosses et des régions de plus en plus spécialisées. Comme pour le cheptel porcin, la majorité des élevages avicoles et cunicoles se situe en Bretagne et dans les Pays de la Loire (cf. carte 8). Quelques régions sont également spécialisées dans ce type d élevage, en particulier : - le pôle Vendée / Maine et Loire / Deux Sèvres pour la production de lapins, - le département de la Drôme pour les poules pondeuses et les dindes, - le Sud Ouest (Aquitaine et Midi-Pyrénées) pour les palmipèdes : canards et oies. 4.2 Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation La très grande majorité des animaux est élevée toute l'année en bâtiment. Les systèmes de production labellisés (label rouge, agriculture biologique ) disposent d'accès extérieur mais : - elles sont très minoritaires : 0,3% des œufs de consommation et 2,8 % des volailles de chair (source : RGA 2000) ; - 80% des déjections sont émises dans le bâtiment. Les déjections émises au champ sont donc négligeables.

19 Carte 8 : Répartition géographique du cheptel avicole et cunicole Légende : 10 millions équivalents poule pondeuse (une poule pondeuse = 0,45 kg d'azote/an) Poules pondeuses Poulets de chair Dindes et dindons Autres volailles et lapins

20 Types de déjections produites Les modes d élevage sont identiques pour toutes les régions françaises et ne varient que par rapport aux types d animaux produits. Tableau 9 : Nature des déjections produites en élevage avicole et cunicole Type de production Mode d élevage Type de déjection Lapins Poules pondeuses et poulettes Volailles de chair (hors palmipèdes) Canards et oies Sans litière Avec litière Mixte : 90% sans litière et 10% avec litière Lisiers liquides Fientes humides à sèches selon le mode d évacuation et de stockage Fumiers Lisiers liquides ou fumiers 4.3 Quantités de déjections produites Les déjections avicoles, qu'elles se présentent sous forme de fumiers ou de fientes, sont beaucoup plus concentrées en éléments fertilisants que les déjections des autres animaux d'élevage. Alors que les fumiers de bovins sont plutôt considérés comme des amendements organiques, les fumiers de volaille, et à fortiori les fientes, sont assimilés à des engrais très riches en nutriments pour la plante. L'élevage avicole et cunicole est concentré en Bretagne et en Pays de la Loire, quelques foyers de production émergeant cependant dans le Nord Pas-de-Calais, en Rhône Alpes et en Aquitaine (cf. carte 9).

21 Carte 9 : Production de déjections avicoles et cunicoles Légende : tonnes d'azote/an Fumier Fientes et lisiers Matière brute Tableau 10 : Les déjections avicoles (en milliers de tonnes/an) Matière sèche Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Fumiers Lisiers et fientes (1) Total (1) On prend pour hypothèse que les fientes sont à l état humide, même si beaucoup de bâtiments sont équipés de systèmes de séchage.

22 Les autres déjections : ovines, caprines et équines 5.1 Répartition des cheptels Les ovins L'élevage ovin "viande" (79% du cheptel) est présent sur les territoires peu propices à la culture. Il se concentre dans les zones humides ou sèches et sur les reliefs : Prés salés, Marais Poitevin, Massif Central, Pyrénées et sud des Alpes (cf. carte 10). Cette activité est en retrait : les effectifs ont diminué de 18% entre 1988 et 2000 et le nombre d'exploitations de plus de 40%. L élevage ovin "lait" (21% du cheptel) est beaucoup plus localisé sur le territoire et se concentre sur trois zones de production : la région de production du Roquefort (essentiellement Tarn, Aveyron et Lozère), les Pyrénées-Atlantiques et la Corse. Les effectifs sont en revanche en hausse (+18% entre 1988 et 2000) et les élevages s'agrandissent. Type de production Tableau 11 : Répartition du cheptel ovin Effectif Equivalent brebis (10) (milliers de têtes) Effectif (milliers) % Brebis nourrices et suite Brebis laitières et suite Autres ovins Total (1) Une brebis équivaut à une production d'azote de 10 kg/an Source : RGA 2000 et ratios du Ministère de l'environnement, Les caprins Le cheptel caprin (1,2 million de chèvres) produit presque exclusivement du lait. Les Deux-Sèvres et la Vienne (Poitou-Charentes) sont la principale région de production, avec des élevages de grande taille très spécialisés et tournés vers l'industrie. Les élevages sont également présents au sud des Pays de la Loire et du Centre et au nord de la région Midi-Pyrénées. En région Rhône-Alpes, les troupeaux sont plus petits et davantage tournés vers des productions artisanales (cf. carte 11) Les équidés Type de production Tableau 12 : Répartition du cheptel équin Effectif Equivalent cheval de selle (1) (milliers de têtes) Effectif (milliers) % Chevaux et juments de selle Chevaux et juments lourds Anes, bardots, mulets Total (1) : un cheval de selle équivaut à une production d'azote de 80 kg/an Source : RGA 2000 et ratios du Ministère de l'environnement, 2001

23 Carte 10 : Répartition géographique du cheptel ovin Légende : 1 m illions équivalents brebis m ère (une brebis mère = 10 kg d'azote/an) brebis nourrices brebis laitières Le cheptel équin est principalement constitué de chevaux et juments de selle. Elevés pour la compétition ou le loisir, les effectifs sont traditionnellement importants en Normandie (cf. carte 12). Les effectifs, qui ont augmenté de plus de 30% entre 1988 et 2000, restent cependant assez bien répartis sur le territoire national, excepté cependant en Champagne-Ardenne et en PACA. La traction hippomobile ayant quasiment disparu dans notre pays, l'élevage de chevaux lourds a, en dehors des concours hippiques, pour vocation la production de viande. Le cheptel, concentré le long d'un axe reliant les Pyrénées à la Franche-Comté, est en recul (-13% depuis 1988). Les ânes, bardots et mulets se répartissent équitablement sur tout le territoire mais représentent un très faible cheptel.

24 Carte 11 : Répartition géographique du cheptel caprin Carte 12 : Répartition géographique du cheptel équin Légende : équivalents cheval de selle (un cheval de selle = 80 kg d'azote/an) chevaux et jum ents de selle Légende : équivalents chèvre (une chèvre = 10 kg d'azote/an) chevaux et juments lourds ânes, bardots et m ulets

25 Mode d'élevage et type de déjections produites Durées de stabulation a) Les ovins Le temps de séjour des animaux en bergerie dépend de nombreux facteurs : - la rusticité des races et la rudesse de l'hiver, associée aux climats montagnards et continentaux, - la disponibilité des pâturages (faible notamment en régions Midi-Pyrénées et Aquitaine), - le mode d'élevage (extensif ou intensif), - les pratiques locales comme la transhumance, qui concerne par exemple 80% des troupeaux de PACA. Le temps de présence des animaux en stabulation varie donc entre 2 mois (Languedoc-Roussillon et une partie du Massif Central) et 5,5 mois (Nord-Picardie, Grand Est et départements très montagneux des Alpes et des Pyrénées). b) Les caprins Sur un petit quart sud-est de la France, les troupeaux restent en chèvrerie pendant tout l'hiver et les périodes les plus chaudes d'été. Le reste du temps, les animaux pâturent la journée et passent la nuit dans les bâtiments. La durée de stabulation réelle est ainsi de 9 mois pour la Savoie et l'isère, 8,5 mois pour l'ardèche et la Drôme et 7,5 mois pour les régions PACA et Corse. Sur tout le reste du territoire, les chèvres sont en stabulation permanente. c) Les équidés Il n'existe pas d'étude précise concernant le temps de présence des chevaux en bâtiment. Les situations sont très contrastées entre les animaux qui restent toute l'année à l'extérieur (ex : en Camargue), et ceux qui passent presque tout leur vie en box. On a donc retenu une durée moyenne de 5 mois de stabulation Types de déjections produites Les ovins, caprins et équidés ne sont élevés que sur litière. Les déjections récupérables sont donc constituées de fumiers. Ceux-ci sont plus secs et plus concentrés en éléments fertilisants que les fumiers de bovin. 5.3 Quantités de déjections produites Les troupeaux de brebis prédominent par rapport aux cheptels caprins et équins. Le faible temps de séjour en bergerie en traîne une récupération réduite de déjections animales pour une grande part de déjections émises au champ. Il n'y a guère que dans les zones où l'élevage caprin est très présent (Poitou-Charentes) que la part de fumier récupérable est significative (cf. carte 13).

26 Carte 13 : Production de déjections ovines, caprines et équines Légende : tonnes d'azote/an Fum ier Emises au cham p (non récupérables) Matière brute Matière sèche Tableau 13 : Les déjections ovines, caprines et équines (en milliers de tonnes/an) Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Effluents émis au champ Fumiers Total

27 Synthèse : les effluents d'élevage produits en France Près de 300 millions de tonnes par an de déjections animales sont produites en France. Les déjections des bovins "viande" ou "lait" sont largement majoritaires : plus de 80% des tonnages et plus des ¾ des éléments fertilisants. Matière brute Matière sèche Tableau 14 : Répartition des déjections animales selon les cheptels (en milliers de tonnes/an) Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Bovins Porcins Volailles et lapins Ovins, caprins et équidés Total La répartition géographique des déjections animales reflète par conséquent celle des élevages bovins (cf. cartes 14 et 15). Carte 14 : Production totale de déjections animales (tonnes de matière brute/an) Légende : 5 millions de tonnes de matières brutes/an Volailles et lapins Porcins Ovins, caprins et équidés Bovins

28 Les déjections animales par nature et la charge organique Les déjections animales ne sont pas systématiquement récupérées (cf. tableau 15 et cartes 15 et 16) : - 50% des tonnages (148 millions de tonnes) sont émis au champ, - 50% (149 millions de tonnes) sont captés lors des périodes de séjour des animaux sous abri sous la forme de : - fumier solides et pelletables (106 millions de tonnes/an), soit 71% des flux récupérés en matière brute et 76% des éléments fertilisants ; - lisiers et fientes liquides ou pâteux (43 millions de tonnes/an), soit 29% des flux récupérés en matière brute et 24% des éléments fertilisants. Globalement, ces déjections animales représentent une charge organique moyenne de : - 50 unités d'azote/ha SAU, - 29 unités de phosphore/ha SAU, - 63 unités de potasse/ha SAU. Elles constituent par conséquent un engrais de ferme particulièrement intéressant pour l'agriculture. Ces moyennes masquent des écarts importants entre régions : en Bretagne et départements limitrophes de la Mayenne et de la Manche ainsi qu'en Vendée, cette charge organique dépasse 90 u N/ha SAU/an. Dans les Côtes d'armor et le Finistère elle est même supérieure à 120 u N/ha SAU/an. Tableau 15 : Les déjections animales, tous cheptels confondus (en milliers de Matière brute Matière sèche tonnes/an) Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Effluents émis au champ Déjections récupérables Fumiers Lisiers Total

29 Carte 15 : Les déjections animales émises au champ Carte 16 : Les déjections animales récupérables tonnes d'azote/an tonnes d'azote/an Fum ier Légende : Légende : Lisier et fiente

30 Perspectives d'évolution L'évolution des types et des quantités de déjections peut être estimée sur la base des perspectives de variation du cheptel et de la consommation de viande, de lait et d'œufs. Prévoir cette évolution est un exercice périlleux et nécessairement sujet à controverses tant sont nombreux et variés les paramètres susceptibles de l'influencer. A titre d'exemple, citons : - la demande et le comportement des consommateurs, dont l'impact important des récentes crises alimentaires rend toute reconduction des évolutions passées forcément aléatoire ; - l'apparition éventuelle de nouvelles psychoses, que l'on ne peut exclure ; - l'évolution de la politique agricole nationale et communautaire, dont les décisions passées (quotas laitiers en 1984, réforme de la PAC en 1992, adoption de l'agenda 2000), ont eu des répercussions difficilement envisageables lors de leur adoption. Il apparaît toutefois que les évolutions constatées ces dernières décennies sont lentes : l'évolution à court terme (5 ans) devrait suivre les tendances de ces 10 dernières années. 7.1 Méthodologie Pour chacune des filières d'élevage (bovins, caprins, avicoles/cunicoles, ovins/caprins/équins), on a considéré trois critères principaux pouvant influencer la production nationale de déjections animales, tant aux plans qualitatif que quantitatif. La consommation humaine Deux paramètres méritent d'être pris en compte : - l'observation de la consommation humaine en aliments d'origine animale (en kg/hab/an) durant la dernière décennie, qui permet de déceler les changements de comportements ; - l'évolution démographique jusqu'en 2007 à partir des données de l'insee 1. Tableau 16 : Evolution de la population (en milliers d'habitants) projection 2007 population indice base 100 en Le cheptel Pour les 5 prochaines années, l'effectif des animaux résultera des évolutions prévisionnelles en matière d'alimentation humaine et zootechnique. 1 INSEE, "Projections de la population à l'horizon 2050", mars 2001

31 Les modes d'élevage La durée de stabulation et le type de logement déterminent la nature des déjections. L'alimentation et l'augmentation de la productivité sont également facteurs d'évolution de la production ou de la composition des déjections animales. On a fait émerger les tendances les plus récentes en comparant les éléments statistiques de la période avec la moyenne de tous les bâtiments. Plus que pour toute autre production animale, l'impact du cheptel bovin est déterminant : celui-ci représente actuellement plus de 76 % des déjections animales (en équivalents vache laitière). On accordera par conséquent une attention particulière à l'élevage bovin. Parallèlement, nous distinguerons deux filières : - le lait et les produits dérivés ; - la viande. Cette approche sera réalisée pour chaque catégorie d'animaux. 7.2 La filière bovine La consommation humaine a) Produits laitiers Le lait est consommé en l'état. Il peut subir des transformations de plus en plus nombreuses dans l'industrie agroalimentaire à en constater par la place croissante qu'occupent les produits laitiers dans le rayonnage des magasins. Les comportements alimentaires se modifient notablement : les Français boivent de moins en moins de lait et consomment de plus en plus de produits laitiers transformés (à l'exception du beurre dont la consommation reste stable aux alentours de 8.7 kg/hbt/an). Tableau 17 : Consommation de produits laitiers (kg/hbt/an) Lait de consommation Produits laitiers transformés Ce secteur est régulièrement touché par des crises sanitaires (listeria, dioxine ). Cependant, à l inverse de la viande bovine, ces crises n'ont pas provoqué de baisse notable de la consommation (seuls les produits implicitement mis en cause pâtissent de ces crises 2 ). Ces chiffres reflètent une légère augmentation de la consommation nationale de lait de vache. Cependant, l'hypothèse retenue est une stabilisation de production de lait à l'horizon 2007 (transformé et non transformé) du fait de la quasi stabilité des quotas laitiers. b) Viande Ces dernières années, le marché de la viande de bœuf a été largement altéré par les crises successives de l'encéphalite Spongiforme Bovine (ESB) de 1996 et Ces crises ont réveillé la peur des consommateurs et ont eu un impact dépressif important sur la consommation : celle-ci a chuté de 1 INSEE, "consommation des ménages en 2000" 2 INSEE,"Note de conjoncture", Juillet 2002.

32 plus de 24 % entre décembre 1999 et décembre Les mesures sanitaires de protection de la santé humaine et animale ont permis un rattrapage de la consommation à partir de la fin Ce rattrapage ne parvient toutefois pas à inverser la baisse tendancielle observée depuis 1979, qui se poursuit actuellement (- 26% en 20 ans). Le taux d'auto-approvisionnement de viande bovine est resté stable entre 1979 et 1999 (respectivement 99% et 101% 2 ) ; en conséquence, il est raisonnable de tabler sur la continuité de cette évolution (hors nouvelle crise alimentaire). En admettant une poursuite de cette évolution, la consommation devrait être d'environ 22.5 kg/hbt/an en Tableau 18 : Consommation de viande 3 et taux d auto-approvisionnement * Prévision 2007 Consommation (kg/hbt/an) indice base 100 en 1979) Taux d'auto-approvisionnement (%) Production viande bovine française (milliers de tonnes/an) * 1999 pour le taux d'auto approvisionnement Parallèlement, l'agriculture française produit ce qu'elle consomme depuis deux décennies. Si cette tendance continue dans les années à venir, la consommation de viande bovine devrait à nouveau régresser de 6 à 7 % Evolution du cheptel a) Cheptel laitier La production laitière moyenne par vache était de kg en Elle a augmenté régulièrement de 50 à 130 kg/an depuis 40 ans et peut encore progresser au même rythme durant la prochaine décennie 5, les limites étant plus d'ordre socioculturel et politique que technique : si cette évolution se poursuit, la production laitière moyenne par vache devrait atteindre kg en En France, l'introduction des quotas laitiers en 1984 a stabilisé la production de lait aux alentours de 24 millions de tonnes par an. A production égale, l'augmentation de la productivité se traduit par une diminution proportionnelle du cheptel laitier. Par contre, s'agissant des effluents, la variation n'est pas proportionnelle à la baisse du cheptel : si le rendement de lait par vache a augmenté de 33% entre 1988 et 2000, la quantité d'azote moyenne est passée de 73 à 85 kg par vache laitière 6, soit 16% d'augmentation 7 seulement. 1 SCEES "Agreste Primeur" n SCEES, SCEES, "Agreste primeur n.103", SCEES Institut de l'élevage, "Prospective 2020" octobre INRA / Ministère de l'environnement 7 Ministère de l'environnement / Corpen, 2002

33 En considérant une poursuite de cette évolution pour les 5 prochaines années, le cheptel laitier en équivalents vache laitière 2000 sera de l'ordre de 6.25 millions de têtes (vaches et génisses de renouvellement). Production de lait : Tableau 19 : Evolution de la filière cheptel bovin laitier 1 - millions de tonnes - kg/an/tête , , Prévision , Variation Vaches laitières (milliers de têtes) Rejets azotés (kg/tête/an) Vaches laitières (milliers d'équivalents vache laitière*) Vaches laitières et suites (milliers d'équivalentes vache laitière*) Indice base 100 en * une vache laitière équivaut à une production d azote de 85 kg/an b) Cheptel bovin viande La filière de viande bovine inclut les vaches de réformes. La part de celles-ci dans la consommation totale de viande de bœuf représente près de 45 % 2. Malgré la baisse de la consommation, la forte baisse du cheptel laitier a entraîné une quasi-stabilisation du cheptel bovin à viande. L'hypothèse retenue est une poursuite des tendances actuelles ce qui devrait se traduire par une diminution du cheptel bovin viande de unités équivalentes vache laitière par an. Tableau 20 : Evolution du cheptel bovin viande Prévision 2007 Variation Vaches nourrices et suite (milliers de têtes) Milliers équivalents vache laitière* Indice base 100 en * une vache laitière équivaut à une production d azote de 85 kg/an 1 RGA 1988 et RGA Institut de l'élevage, 2001

34 c) Cheptel bovin total En 2007, le cheptel bovin, toute filière confondue devrait compter plus de 12.2 millions de têtes. Tableau 21 : Evolution du cheptel bovin viande (milliers d'équivalents vache laitière) Prévision 2007 Variation Vaches laitières et suite Vaches nourrices et suite Total Indice base 100 en * une vache laitière équivaut à une production d azote de 85 kg/an Globalement, le cheptel estimé à l'horizon 2007 devrait subir une nouvelle réduction (12.2 millions d'unités équivalentes vache laitière contre 13.7 millions en 1988). Cette érosion s'explique davantage par la meilleure productivité des bovins "lait" que par les crises alimentaires qui ne semblent pas avoir affecté durablement la consommation humaine de viande bovine Mode d'élevage et types de déjections produites L enquête sur les logements d'élevages fait apparaître une augmentation de la production du lisier et une diminution du fumier pour les vaches laitières dans les bâtiments les plus récents (construits entre 1990 et 1994). Pour les autres bovins, on n observe pas de changement significatif. Tableau 22 : Evolution du mode d'élevage et types de déjections produites 1 Vaches laitières et suite Vaches allaitantes Taurillons Types de déjections Tous bâtiments Bâtiments récents (90-94) Fumier (%) Lisier (%) Fumier (%) Lisier (%) 5 6 Fumier (%) Lisiers (%) 5 6 Remarques augmentation du lisier stabilité stabilité A l'horizon 2007, la proportion de lisier généré par les élevages laitiers devrait continuer à augmenter : la concentration des exploitations observées depuis plusieurs décennies favorise cette évolution Quantité de déjections produites à l horizon 2007 L'hypothèse de calcul retenue est une poursuite de la tendance observée entre 1988 et Les quantités de déjections produites sont déterminées à partir de l'évaluation du cheptel à l'horizon 2007 et des quantités de déjections (annexes 2, 3, 4). 1 SCEES, "enquêtes bâtiments", 1994

35 Tableau 23 : Les déjections bovines (en milliers de tonnes/an) Matière brute Matière sèche Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Effluents émis au champ Déjections récupérables dont fumiers dont lisiers Total Variation 2000 / 2007 (%) Globalement, on observe une légère diminution de la production des déjections bovines (- 2.9% de matière brute) relative à la réduction du cheptel laitier. La diminution plus importante de la matière organique (5.5%) s'explique par la baisse de la part du fumier au profit du lisier dans les élevages laitiers. An niveau national, cette évolution devrait se traduire par une diminution des déjections bovines dans le Grand-Ouest (région traditionnellement productrice de lait) et par un développement de la filière bovine à viande localisé dans les régions Centre et Limousin. 7.3 La filière porcine Consommation humaine La consommation française de viande de porcs, après une augmentation constante jusqu'à la fin des années 80, s'est stabilisée aux alentours de 37 kg/hbt/an depuis près de 15 ans. Tableau 24 : Consommation de porcs 1 et taux d'auto-approvisionnement Prévision 2007 Consommation de porcs (kg/an/hbt) Indice base 100 en Taux d'auto-approvisionnement (%) Production viande porcine française (milliers de tonnes/an) Le marché de la viande de porc est caractérisé par : - une stagnation de la consommation intérieure ; - un taux d'auto-approvisionnement supérieur à 100% traduisant une hausse des exportations, dues entre autres aux épidémies de peste porcine en Hollande ; - une augmentation de la consommation européenne (+ 7% depuis ). 1 AGRESTE Primeur n SCEES OFIVAL 2002

36 En 2000, les principaux débouchés de la viande porcine française étaient l'italie (39.4%) et le Royaume-Uni (22.4%) 1. Hors Union Européenne, les marchés japonais et russes commencent à s'ouvrir Evolution du cheptel L'hypothèse retenue est une poursuite des tendances actuelles (stagnation de la consommation intérieure mais augmentation sensible des exportations). L'hypothèse de calcul retenue est une poursuite de la tendance observée entre 1988 et 2000, soit une augmentation annuelle du cheptel de équivalents truie mère pour l'ensemble de la filière. Tableau 25 : Evolution du cheptel porcin (en milliers de têtes) Prévision Variation Truies mères et suites Autres (verrats et engraissements) Total effectif Equivalents truie mère* Indice base 100 en * une truie mère équivaut à une production d azote de kg/an Mode d'élevage et types de déjections La production porcine est entrée de longue date dans l'ère industrielle. En 1994, la très grande majorité des animaux (plus de 96%) était élevée en bâtiment 4. On assiste à une concentration des exploitations : les exploitations de plus de 1000 porcins sont les seules à être plus nombreuses aujourd'hui qu'en 1988 ; elles abritent désormais les deux tiers du cheptel contre le tiers en Cette évolution se poursuit actuellement, les systèmes extensifs avec accès à un parcours extérieur ne concernant que 3% du cheptel en Douane Eurostat 99 3 RGA 1988 et RGA SCEES, Enquête bâtiments Agreste primeur n 108, RGA 2000

37 Tableau 26 : Evolution des types de déjections Truies mères et porcelets Jeunes truies Autres Types de déjections Tous bâtiments Bâtiments récents (90-94) Fumier 30 8 Lisiers Plein air >1 - Fumier Lisier Plein air 9 24 Fumier Lisiers Plein air - <1 Remarques - Très forte augmentation du lisier - Baisse du fumier - Stagnation du lisier - Augmentation du plein air - Stabilité La part du lisier dans les bâtiments récents augmente fortement et constitue désormais l'essentiel des déjections Quantité de déjections produites à l horizon 2007 En l'absence de données récentes sur les bâtiments, les quantités de déjections à l'horizon 2007 sont évaluées sur la répartition des déjections dans les bâtiments construits entre 90 et 94. Les quantités de déjections produites sont déterminées à partir de : - l'évaluation du cheptel à l'horizon 2007 (équivalents truie mère) ; - des types et quantités de déjections par unité équivalente truie mère (annexe 2, 3 et 4). Tableau 27 : Les déjections porcines (en milliers de tonnes/an) Matière brute Matière sèche Matière organique Eléments fertilisants Qté % Qté % Qté Azote Phosphore Potasse Effluents émis au champ Déjections récupérables dont fumiers dont lisiers Total Variation 2000 / Globalement, le cheptel porcin estimé en 2007 devrait augmenter (4.7 millions d'équivalents truie mère contre 3.7 millions en 1988). La proportion de lisier, déjà fortement majoritaire, ne devrait plus beaucoup évoluer. L'azote des effluents porcins a deux origines :

38 les urines qui contiennent de l'azote organique sous forme dissoute ; - les fèces qui renferment de l'azote organique initialement contenu dans les aliments sous forme de protéines et d'acides aminés. Cet azote organique n'est pas totalement absorbé au moment de la digestion et se retrouve dans les fèces sous forme particulaire ou colloïdale. Depuis les années 1995, l'amélioration de l'alimentation (dite alimentation bi-phases) a permis d'optimiser les quantités et la forme de l'azote contenu dans les aliments afin d'obtenir des rejets moindres dans les fèces de l'animal. Ce type d'alimentation se développe et se perfectionne ; il laisse augurer une diminution de la teneur en éléments azotés des effluents porcins dans les années à venir. Il n'est toutefois pas encore possible de chiffrer les progrès récents apportés par cette méthode d'alimentation. 7.4 La filière avicole et cunicole Consommation humaine Depuis 1988, la consommation de viande de volailles est en hausse annuelle moyenne de 250 g/hbt 1. Celle-ci a profité des crises de la vache folle de 1996 et 2000, d'une réputation de viande diététique et d un prix de vente bon marché. Par contre, les exportations de volailles souffrent de la concurrence des producteurs brésiliens et du repli des marchés du Moyen-Orient. Les hypothèses retenues pour les 5 ans à venir sont : - l'augmentation de la consommation intérieure au rythme actuel (250 g/hbt/an) ; - la stagnation des exportations aux alentours de t/an. Tableau 28 : Evolution de la consommation, de la production avicole et cunicole et taux d'auto-approvisionnement Prévision 2007 Variation Consommation volailles et divers en kg/hbt/an Indice 100 en Consommation intérieure (milliers de tonnes) Exportation (milliers de tonnes) Production totale (milliers de tonnes) Taux d'auto-approvisionnement Agreste primeur n SCEES 2000

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