Haute Banque, Crédit Mobilier et Chemins de Fer. Analyse Economique de Situations Historiques Daniel Gómez Gaviria

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1 Haute Banque, Crédit Mobilier et Chemins de Fer Analyse Economique de Situations Historiques Daniel Gómez Gaviria

2 Table des Matières Introduction 3 1. Haute Banque : La maison de Rothschild 4 2. Nouvelle Banque : Le Crédit Mobilier Chemins de Fer..13 Conclusion.. 14 Bibliographie..16

3 Introduction Regardant les problèmes et processus de développement des plusieurs pays aujourd hui et les politiques économiques qui cherchent à stimuler la croissance économique, la santé et l organisation du système financier et toujours un des facteurs. En outres, les grandes crises qui frappent les pays en développement sont souvent liées aux phénomènes financiers et monétaires comme la crise de la dette des années 80, la crise mexicaine de 94 et la crise en Asie et Russie de 97. Le rôle du système financier dans le processus de développement et l industrialisation peut être compris dès plusieurs perspectives. En cadre d analyse proposé décrit le monde crée par l industrialisation de la manière suivante : Le processus d industrialisation implique la spécialisation de la production, la localisation des industries et l augmentation de la taille des usines pour bénéficier des économies d échelle qui résultent des coûts fixes de production. La croissance du volume de production demande un système de transport plus efficace et la spécialisation exigent plus de commerce pour qu il ait des variétés suffisantes pou la consommation et satisfaction des besoins individuels. La croissante spécialisation demande aussi un système monétaire qui permet de faire des échanges en absence de la coïncidence de désirs. On voit deux phénomènes simultanés : l augmentation des surplus et la croissance de la demande de capital pour le développement d idées et entreprises qui doivent produire à une échelle plus grande pour être rentables. La canalisation des ressources vers ceux qui ont l esprit entrepreneur et les idées est un des principaux rôles des banques qui sont créent sous différentes formes d organisation et qui vont se développer pour offrir plus de services et facilitées. Bien que peu lié au départ, il existe des liens étroits entre la haute banque, traditionnelle et conservatrice, symbolisée par la Maison de Rotschild, la nouvelle banque représentée par le Crédit Mobilier, et la construction des Chemins de Fer au XIXeme siècle. L accent sera mis, en particulier, sur les débats historiques et les différentes approches et interprétations aux événements et liens de causalités.

4 1. La Haute Banque : La Maison de Rotschild La Maison de Rotschild est l un des meilleurs exemples de ce que fut la haute banque et son pouvoir économique et politique en Europe. La Maison de Rotschild fut fondée par Mayer Amschel Rotschil et ses cinq fils à Frankfurt. Au début du XIX siècle, la banque devint une banque internationale avec des maisons à Londres, Paris, Vienne et Naples. Mayer Amschel Rotschild délimita dès le début de ses activités bancaire à Hesse- Kassel la stratégie que suivront ses fils et puis ses petits-fils et qui a prouvé être très effective et déterminante pour le succès de la dynastie : avoir des affaires avec les princes au pouvoir et avoir autant fils que possible pour qu ils puissent continuer et surveiller les affaires familiales à l extérieur. Au départ, les principales activités de la maison de Rotschild étaient le commerce d articles de lux et de monnaies et papiers commerciaux. Pendant la Révolution française et les Guerres Napoléoniennes de , celle-ci constituèrent d un côté l opportunité de prêter des ressources aux parts en conflit et aux nouveaux états, ainsi que l opportunité de faire le commerce, légal et illégal, du blé, du coton, des armes et des produits coloniaux. Après cette période de guerre, la paix transforma la nature des affaires : le groupe bancaire de Rotschild s éloigna du commerce international pour devenir en agent émetteur et gérant des obligations des Etats fortement endettés, d assurance et des actions des nouvelles, et de plus en plus nombreux entreprises industrielles. La Maison de Rotschild arriva à s adapter à la révolution industrielle et à partager de la croissance économique européenne en investissant dans des secteurs comme les chemins de fer, le charbon, l acier et la métallurgie. Les Rotschild réussirent à consolider un réseau bancaire efficace où tous tes décisions étaient prises consentement grâce au réseau de communications, courrier et pigeons messagers, qui permettaient aux cinq frères d être toujours au courant de ce qui se passait dans toutes les maisons. En outre, cette correspondance entre Amschel à Frankfurt, Nathan à Londres, James à Paris, Salomon à Vienne et Karle à Naples, permet d étudier et de connaître la rationalité et le processus de décision de la maison.

5 En particulier, on s aperçoit de l habilité pour conduire leurs affaires et la prudence avec laquelle les frères conduisaient le groupe. De même, le mécanisme de décision par consentement protégeait la maison des membres de la famille moins doués pou les affaires. Au XIX siècle, Nathan à Londres et James à Paris sont les membres les plus remarquables à cause de leur personnalité et au fait d être l un chef de la Maison en Grande Bretagne, berceaux de l industrialisation, et l autre à Paris où le secteur bancaire jouait en rôle important aussi bien pour la France que pour le reste de l Europe. Peut-être à cause de son origine juif-allemand, à son influence, sa richesse et sa persistance, la Maison de Rotschild est entourée des mythes parfois vrais parfois faux. Ces mythes ont été hérités par N.M Rothschild and Sons, la seul des cinq maisons qui existe encore. Celle-ci est étroitement liée à Nathan et ses célèbres activités de spéculation avec des obligations d état et au monde politique. La structure de multinationale familiale et plus grande banque dès 1815 à 1914, leur donnèrent la possibilité de profiter et de faire des échanges à une vitesse inimaginable pour leur rivals. Selon Ferguson, c était l échelle et la sophistication de ses opérations qui constituait l avantage des Rotschild. Une évidence est la valeur du capital de la Maison de Rothschild (Frankfurt et Londres) relative à celle de leur principal concurrent, Barring Brothers : (en ) Année Rothschild Barring Brothers , , ,772, , ,082,00 452, ,330, ,803 Une des «secrets» pour ce succès était la politique de réinvestir leur profit au lieu de les repartir entre les frères.

6 La principale activité de la maison de Rotschild était de prêter aux gouvernements et spéculer avec leurs obligations. La conjoncture de guerre qui résulta dans l explosion des dépenses des états, l augmentation de l inflation, et la chute des monnaies légales, ainsi que les besoins de faire des transferts de ressources de l Angleterre vers ses alliés continentaux, seraient l opportunité d or pour la croissance de l activité bancaire et surtout des Rotschild. Après la guerre, le refinancement des dettes demanda de l intermédiation bancaire et les Rotschild contribuèrent à la formation du marché des obligations que l on peut identifier à une révolution financière. La caractérisation de ce marché est essentielle pour la compréhension du succès des Rotschild. Bien qu il réponde aux facteurs économiques, encore plus déterminants pour la viabilité et la détermination des prix et quantités négociées, sont les facteurs politiques et la confiance et anticipations du public. Le rapport avec le monde politique, la vitesse avec laquelle ils pouvaient recevoir de l information, et leur habilité pour la manipuler, donnaient aux Rotschild un avantage énorme sur leurs concurrents et explique leur influence et pénétration sociale. Deux éléments sont importants à souligner par rapport au fonctionnement de la Maison de Rothschild : le système familial qui déterminait la structure financière et le caractère de réseau. A la base de la Maison de Rothschild était la coopération entre les cinq frères et le système de réseau qui leur donnèrent les caractéristiques d une fédération financière. Cette fédération était gérée sous une série de contrat entre les associés qui déterminaient la manière dont les profits serraient distribués étant donné que les cinq maisons étaient étroitement liées. Le premier contrat date de Selon ce contrat la répartition des profits se ferait : Nathan 27%, Amschel 20%, Salomon 20%, Carl 16% et James 16%. Cette répartition était décidée après avoir vu le volume de transactions et la valeur plus importante des affaires de la maison à Londres. Dès 1818 jusqu à 1825 la moitié des profits de Londres étaient pour Nathan alors que 1/8 allaient à chacun de ses frères, et 4/16 de ceux de Frankfurt et Paris allaient à Nathan et 3/16 étaient pour chaque frère. En plus, chacun recevait 4% de sa participation au capital pour leurs dépenses courants. En 1825, à cause de la croissance des maisons à Paris et Frankfurt, un nouveau contrat est fait : 60% des profits de Londres et 10% de Frankfurt, Vienne et Naples à Nathan, 10% de Londres et 22.5% de chaque maison continental pour chacun de frères.

7 Le succès de la stratégie est évident par l évolution de la banque qui entre 1797 et 1844 grandit 9 fois plus que Barring Brothers et 11 fois plus que Laffite. Le deuxième élément mentionné, est le caractère de réseau. En fait, la Maison de Rothschild constituait plusieurs réseaux qui fournissent les services demandés par l évolution des affaires bancaires. Le premier réseau était celui des cinq frères eux même distribués stratégiquement en Europe. Puis, la croissance du volume et la diversité des activités de la maison exigeaient la présence de représentants de la maison là où il se faisait les échange. Un nouveau réseau de représentants et de communication est mise en place pour fournir les services demandés. Comme évoqué, malgré les caractéristiques de multinationale, la maison Rothschild reste une entreprise familiale. Or, il semble que l engagement de collaborateurs reflet la manque de confiance des frères Rothschild envers leur fils, ce qui leur empêcha d ouvrir des maisons aux Etats-Unis en pleine croissance ou en Russie. Un réseau secondaire qu on peut considérer est celui des banques avec lesquelles les Rothschild avaient des rapports fréquents. Les petites banques locales servaient d émissaires des intérêts des Rothschild. En plus, le pouvoir des Rothschild leur donna la qualité de «leader» : les petits investisseurs regardaient ce qu ils faisaient et formaient leurs anticipations sur la base des actions des Rothschild. Finalement, la Banque de Rothschild faisait partie d un réseau plus vaste des grandes banques comme Baring, Wilson, Goldsmith, Laffite, Hottinguer, Marret, Guymüller et Benthman. Après la période de guerre à mort entre ces grandes banques, l amélioration des communications, et la croissante intégration du système, les faisaient plus fortes dans la prospérité, mais aussi plus vulnérable à l instabilité d un de ses membres. Les Rothschild voyaient de plus en plus la complémentarité entre banque et servaient parfois de «banque centrale» agissant pour sauvegarder la stabilité du système. Le réseau de communication ne se limitait pas aux renseignement entre les différentes maisons, mais aussi comprenait le réseau des journaux de plus en plus nombreux qu il fallait contrôler. Surtout, considérant que la régulation bancaire était peu développée à l époque, les opérations devraient être légitimées par la morale et l opinion publique qui condamnait ou approuvait tel ou telle action.

8 Les mythes qui entourent la maison de Rotschild viennent de ses origines et ont été décrites et immortaliser dans plusieurs romans, articles de journal et à l ère moderne, sur l Internet. Les écrits reflets le nombre de critiques aussi bien que le nombre de souteneur. On voit clairement le conflit d intérêt et la menace qui représentait la maison pour des groupes particuliers. Leurs activités de spéculations étaient souvent condamnées comme immorales, ce qui reflet les idées mercantilistes à l époque qui proposaient que la valeur est crée par le commerce et la richesse de la nation était égale au montant d espèce (or, argent, etc.) Evidement, une banque qui exportait de l espèce allait contre les intérêts de la nation. D un autre côté, la possibilité de thésauriser en se servant des obligations, des actions et titre valeur, diminuait la prédominance de la terre comme réserve de valeur. Le statut quo était donc menacé en avantage de la mobilité sociale et l apparition de nouvelles classes sociales. Dès ce point de vue, la Maison de Rotschild, contraire aux thèses proposées habituellement, était révolutionnaire et progressiste. De la même manière que la provenance de la fortune de Rotschild est un sujet de recherche, l utilisation de ces fonds mérite d être analysée. Trois thèses ont été suggérées : 1. La prévention des guerres 2. L encouragement des guerres 3. La défense des intérêts juifs Le fait que les Rotschild étaient des banquiers des gouvernements et que ceci signifiait qu ils avaient du pouvoir sur les finances des états, amènent à penser qu aucune guerre pourrait se faire sans l approbation ou au moins le consentement des Rotschild qui donneraient les moyens pour financer lesdites guerres. Si on suppose que cette affirmation est vraie, il faut se demander de quelle manière pourraient-il se bénéficier ou bien s ils avaient des incitations à prévenir la guerre. Une approche considère que les Rothschild se bénéficieraient d une guerre par les activités de spéculation et le rendement élevé des investissements risqués, en plus de satisfaire les besoins de financement des états en conflit. Cependant, la thèse proposée par Ferguson, dit que les effets inconvenants d une guerre sur la structure du réseau de Rothschild étaient plus nocifs que les possibles gains d une guerre. La défense des intérêts juifs reste un objectif plausible et

9 il est constaté par des faites, comme l intervention des Rothschild en Syrie même quand ils n avaient pas d affaire là-bas.

10 2. Le Crédit Mobilier Pendant le Second Empire se déroule l une des plus célèbres batailles entre corporations : d un côté les Rothschild et de l autre le Crédit Mobilier. Peut-être à cause de la coïncidence des dates de fondation du Crédit Mobilier (Nov. 20, 1852) et proclamation du Second Empire (Dec. 2, 1852), la dite nouvelle banque est souvent interprétée comme un défit politique de la part de Napoléon III aux Rothschild ayant comme objectif de se livrer de la tutelle de Rothschild Frères qui contrôlait la plus part de la dette publique française. La deuxième idée très répandue est celle selon laquelle le Crédit Mobilier représentait un nouveau type de banque révolutionnaire par opposition à l ancienne banque privée personnifié par les Rothschild. C est celleci l idée de l historien Rondo Cameron qui argumente qu étant une banque par actions et sa philosophie sociale, le Crédit Mobilier était une rupture avec la banque privée traditionnelle. Ferguson qu il n y avait guère de révolutionnaire car à l époque il existait déjà plus de 100 banques de ce type en Angleterre. Cameron embrasse aussi l idée du rôle prépondérant du Crédit Mobilier dans l industrialisation française et même du continent ainsi que l idée que la haute banque avait échouée à répondre au défit. Ferguson réfute ces hypothèses disant que la Maison de Rothschild investissait ses fonds propres de façon pareil au Crédit Mobilier et même plus efficacement. Et que les frères Pereire, fondateur du Crédit Mobilier cherchaient souvent les même résultats et utilisaient les même outils que les Rothschild. Il faut donc trouver la source du conflit entre les deux groupes ailleurs. Les Pereire, anciens associés de la Maison de Rotschild, fondent le Crédit Mobilier sous la forme d une société par actions. Sa philosophie suivait les idées du philosophe Saint-Simon et proclamait l importance de l investissement industrielle pour le bien-être social et le rôle du Crédit Mobilier dans la démocratisation du capitalisme. Ferguson montre des évidences des manœuvres du Crédit à la recherche des profits spécifiquement pour les frères Pereire et donc contraire à cette philosophie. Comme même, le Crédit Mobilier et les ennemies de la Maison de Rothschild se sont chargé de répandre l idée que les Rothschild étaient les Juifs

11 égoïstes du Nord, représentants de «l aristocratie de la monnaie» alors que les Pereire étaient les Juifs du sud, chaleureux et intéressés par le bien-être collectif. Ferguson propose une nouvelle hypothèse qui attribue la source des conflits entre le Crédit et la Haute banque à la concurrence pour le contrôle des chemins de fer. Cette concurrence était à la fois pour le financement de la construction et opération des lignes, que pour le prestige et l effet d image qu ils pouvaient dériver de leur participation dans une entreprise en pleine croissance partout en Europe. Les conflits entre la maison à Paris et les Pereire datent de 1849 quand les Pereire essayèrent de ressembler les ressources pour le projet de chemin de fer Paris-Lyon- Avignon sans les Rothschild. Le principal souci des Rothschild n était pas d être exclus des gains potentiels du projet, mais la possibilité de réussite du projet sans leur participation ce que diminuerait la perception générale par rapport à l importance de la Maison de Rothschild. La réponse des Rothschild fut d envisager des projets sans les Pereire, qui n avaient pas la capacité d affronter les Rothschild et créent le Crédit comme une manière d attirer les petites économies des nombreux épargnants ressemblant le capital requerrait. Une deuxième interprétation est que la faillite des entreprises ferroviaire pendants les crises avant la proclamation de l Empire et les pertes importantes pour les actionnaires, les avaient décourager de participer au développement de nouvelles lignes. Le Crédit, qui donnait des titres à rendement fixe et donc sans risque, servait comme intermédiaire entre le marché d actions et le marché d obligations. La banque traditionnelle se méfiait de ce modèle d opération et dénonçait le péril pour le système financier d un éventuel effondrement du Crédit. Pourtant, il semble plus plausible que le vrai souci de la Maison de Rothschild était le potentiel de grandir que les chemins de fer donnaient au Crédit. L intérêt des états d avoir leur propre système ferroviaire constituait un marché immense pour le service offert par le Crédit et une opportunité d achever la position prépondérante des Rothschild comme unique «multinationale financière» européenne. Finalement, une hypothèse vraisemblable est que le Crédit Mobilier était un défit à la Banque de France et sa politique étroite de crédit. Un des rêves des Pereire était

12 que leurs titres auraient la valeur de monnaie fiduciaire, aspiration contraire au monopole d émission de la Banque de France.

13 3. Le Chemin de Fer Le développement des chemins de fer fut différent selon la réalité politique, économique et sociale de chaque pays. La participation des investisseurs français à la fois dans la gestion et le financement des entreprises est clairement constaté ainsi que leur habilité de s accommoder aux particularités des affaires. Les chemins de fer naissent dans les mines de charbon comme moyen de transport de matériaux. C est après l invention de la locomotive suit aux progrès techniques du XVIII et XIX siècles et une nouvelle demande de transport rapide que les chemins de fer deviennent un besoin. L impulsion à la construction des chemins de fer, répondait aussi à un processus de marketing qu imposait la mode de voyager par train ce qu ouvrit encore un marché. Il y avait des pays comme la France et la Belgique où la construction du réseau était un objectif national entrepris par l état. Dans le cas de L Allemagne par contre, la concurrence entre régions fut le moteur des innovations et le propulseur des courses pour la construction du réseau. Cependant, cette même concurrence entre les cantons helvétiques fut un des facteurs qui retarda le développement du réseau suisse. L objectif desdites entreprises étaient aussi différent selon le pays : en Russie, le Tsar promouvait les chemins de fer comme objectif militaire et une des premières ligne française, celle de Paris- St.-Germain servait comme moyen de transport vers les maisons de campagne des riches parisiens. La courses pour le contrôle des chemins de fer était une course pour l exploitation des économies de réseau, la faveur politique des gouverneurs, l acceptation du public et les profits offerts par l industrie.

14 Conclusion Le XIX siècle offre une variété énorme de sujets de recherche tous liés par l interaction des acteurs et leurs intérêts. L évolution de la banque et de l affaire bancaire est parallèle à celle de l industrie et du commerce. Dans le cadre de cette évolution, deux cas particuliers nous servent comme exemple de la dynamique de la dite haute banque et nouvelle banque : la Maison de Rothschild et le Crédit Mobilier. Le lien clé entre le deux proposé par Ferguson est la naissance des chemins de fer. Cette nouvelle interprétation ouvre les débats existants sur la nature des affaires de chaque groupe et leur importance dans le développement économique de France et de l Europe. La richesse des sources originales comme la correspondance entre les frères Rothschild permet d approfondir et re-interpréter les faits à la lumière de nouvelle évidence. Le cas schématisé ici a été remarqué par Ferguson, Cameron, Landes, comme un exemple outil à la compréhension des processus sociaux, économiques et politique du XIX siècle.

15 Bibliographie CAMERON, Rondo. «France and the Economic development of Europe » Princeton University Press, 1961, chapitres, IV, VI, VII, VIII. CAMERON, Rondo, «France », in Rondo Cameron et. Al, «Banking in the Early Stages of Industrialisation», New York, Oxford University Press,1967, pp FERGUSON, Nial. «The World s Banker : The History of the House of Rothschild», Weidenfeld and Nicolson, London, 1998, chapitres 5, 10, 15, 18.