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1 Les projets professionnels des jeunes sept ans après leur entrée au collège Les représentations des élèves du panel 1995, sept ans après leur entrée en sixième (enquête Jeunes 2002) è Sept ans après leur entrée au collège, la majorité des jeunes sont encore en formation initiale, notamment scolaire. Rares sont ceux qui n ont pas d idée du métier ou domaine professionnel dans lequel ils souhaiteraient exercer. En moyenne, huit jeunes sur dix déclarent avoir un projet professionnel, le taux étant plus élevé pour les apprentis, les lycéens en terminale et, de manière générale, pour les filles. Ces dernières sont plus souvent attachées au caractère passionnant du travail alors que les garçons recherchent avant tout un métier assurant une bonne rémunération. À ans, la garantie de l emploi ne constitue pas encore une préoccupation majeure : seul un quart des jeunes cite cette attente comme prioritaire. Parmi les domaines d activité cités par les jeunes, les métiers du secteur tertiaire arrivent en tête, avec en premier lieu ceux relevant de la santé, de l action sociale, culturelle et sportive, mais aussi du commerce. La hiérarchie d attractivité des domaines est toutefois complexe, liée d abord au sexe et à l orientation des jeunes, mais aussi à des systèmes de valeurs plus personnels. Emmanuelle Nauze-Fichet (adjointe au chef du bureau des études statistiques sur l enseignement scolaire au moment où elle a rédigé cet article) Au fur et à mesure de leur formation et de leur avancée en âge, la réflexion des jeunes sur leur projet professionnel est de plus en plus sollicitée, ne serait-ce qu à l occasion des différentes étapes d orientation scolaire ou étudiante. Une première phase décisive, pour une partie d entre eux, est ainsi celle de l orientation en fin de troisième. À l issue de cette classe, 38 1 des élèves se dirigent (ou sont dirigés) vers la voie professionnelle. Ils doivent alors s engager dès cette étape dans un choix relativement précis d activité : secrétariat, coiffure, mécanique automobile, travail du bois, etc. Pour les 60 d élèves qui accèdent à la voie générale et technologique (sachant que 2 de jeunes cessent par ailleurs leurs études après la troisième), l orientation professionnelle est plus progressive. Les jeunes n en sont pas moins confrontés dès la classe de première au choix d une série de baccalauréat (scientifique, littéraire, sciences médico-sociales, etc.), un choix qui resserre forcément, même si les orientations ne sont pas complètement irréversibles, la palette des perspectives professionnelles. Dans ces conditions, sept ans après leur entrée au collège, les projets professionnels des jeunes sont déjà largement esquissés. L étude présentée ici fournit une première approche de la diversité de ces NOTE 1. Cette estimation et les suivantes s appuient sur les flux observés pour les jeunes du panel 1995 de la DEP (cf. encadré 1). Éducation & formations n 72 [septembre 2005] 113

2 Encadré 1 La source : l enquête Jeunes 2002, menée en mai 2002 auprès des élèves du «Panel 1995» de la DEP Depuis septembre 1995, la direction de l évaluation et de la prospective (DEP) du ministère chargé de l Éducation nationale suit un panel de jeunes entrés à cette date en sixième («Panel 1995» de la DEP). L échantillon initial a été sélectionné de manière à être représentatif, avec un taux de sondage au 1/40 e, de la population des élèves qui, en septembre 1995, sont entrés pour la première fois en sixième ou en section d enseignement général et professionnel adapté, dans un établissement public ou privé de France métropolitaine. La situation scolaire des jeunes du panel a été suivie année après année, un certain nombre d autres informations sur les jeunes et leur familles ayant par ailleurs été recueillies dans le cadre d enquêtes ponctuelles thématiques. Ainsi, en mai 2002, les jeunes encore présents dans le panel, soit 94 du panel initial (compte tenu des décès, sorties du territoire et problèmes de suivi d adresse), ont été interrogés dans le cadre de l enquête «Jeunes 2002». Les questionnements portaient notamment sur l image de soi, la manière dont les jeunes ont vécu leur scolarité et celle dont ils envisagent leur avenir scolaire, étudiant ou professionnel jeunes ont répondu à l enquête, leurs réponses ayant été ensuite redressées, de manière à retrouver la structure par grandes caractéristiques scolaires et familiales des jeunes interrogés. projets, en termes de domaines d activité envisagés et d attentes à l égard du travail. Elle s appuie sur une enquête menée par la DEP en mai 2002 auprès d un échantillon d environ jeunes suivis depuis leur entrée en sixième en 1995 (cf. encadré 1). Les données recueillies offrent notamment l occasion d apprécier dans quelle mesure la manière dont les jeunes se projettent dans les différentes branches d activité économique est plus ou moins proche de la structure réelle des emplois, tout au moins telle qu on l observe aujourd hui. H LA DIVERSITÉ DES SITUATIONS DES JEUNES SEPT ANS APRÈS LEUR ENTRÉE AU COLLÈGE alors un emploi. Les 91 de jeunes poursuivant leurs études se répartissent en 39 de lycéens généraux, 26 de lycéens technologiques, 18 de lycéens professionnels et 8 d apprentis. Représentant environ la moitié des jeunes, les filles sont nettement majoritaires parmi les lycéens généraux, elles sont en revanche sous- représentées parmi les apprentis et les jeunes ayant déjà quitté le système éducatif (tableau 1). Tableau 1 Situation au 1 er mai 2002 des jeunes entrés en sixième en 1995 Situation Effectif interrogé Répartition () de filles Lycéens ,5 52,4 Lycéens généraux ,8 58,2 Lycéens technologiques ,5 45,8 Lycéens professionnels ,1 49,0 Apprentis ,2 26,4 Sortis de formation initiale ,3 39,6 en emploi 875 5,2 29,6 sans emploi 675 4,0 52,4 Ensemble ,0 49,0 Lecture : Parmi les jeunes interrogés, 82,5 étaient lycéens au moment de l enquête, dont 52,4 de filles. Au 1 er mai 2002, la majorité des jeunes est donc encore dans le milieu des études, mais, comme on l a évoqué, la question de l orientation professionnelle tend à devenir incontournable. En particulier, parmi les lycéens généraux et technologiques, 61 sont en terminale et s apprêtent à passer le baccalauréat. S ils réussissent leur examen, ils seront confrontés à une nouvelle phase d orientation qui implique de fait une certaine réflexion sur leur activité future. Quant aux lycéens professionnels et apprentis, ils sont déjà très nettement orientés professionnellement. Certains, déjà titulaires d un CAP ou d un BEP, poursuivent leur formation dans l optique d un diplôme plus élevé ou d une formation complémentaire ; les autres s apprêtent, pour la plupart, à passer un tel examen. Les jeunes qui composent encore le panel au 1 er mai 2002, soit sept ans après leur entrée en 6 e, sont à une large majorité en formation initiale : seuls 9 ont quitté le système éducatif, 5 occupant 114 Éducation & formations n 72 [septembre 2005]

3 H HUIT JEUNES SUR DIX SE PROJETTENT DÉJÀ DANS UN DOMAINE PROFESSIONNEL Interrogés sur leur éventuel projet professionnel, 81 des jeunes déclarent effectivement avoir une idée du métier qu ils aimeraient exercer, ou tout au moins du domaine d activité dans lequel ils souhaiteraient travailler (tableau 2). Ce taux culmine à 88 pour les apprentis, qui sont, du fait de leur statut, les plus proches du marché du travail. Leur projet ne correspond toutefois pas toujours au métier auquel ils se forment. Parmi ceux qui ont déclaré un projet, un sur six envisage un métier différent de celui qu il apprend (dans le même domaine professionnel ou dans un autre domaine). C est notamment le cas des apprentis en commerce et vente, sachant que cette filière correspond plus souvent qu une autre à une orientation par défaut (suite au refus d un vœu initial). Dans une moindre mesure, les apprentis en mécanique automobile sont eux aussi surreprésentés dans ce type de réponse. Pour les lycéens généraux, technologiques et professionnels, les taux de déclaration sont en moyenne très proches (81 à 82 ). Comme on s y attendait, ceux qui s apprêtent à passer le baccalauréat répondent beaucoup plus souvent avoir un projet professionnel, avec notamment un écart de 14 points entre les élèves de terminale générale et les autres lycéens généraux. Il peut paraître plus surprenant, par contre, que les lycéens professionnels, nettement plus orientés dans une spécialité professionnelle, et, dans une moindre mesure, les lycéens technologiques, ne se distinguent pas, par rapport aux lycéens généraux, par des réponses plus fréquentes à cette question sur les projets de métier ou de domaine d activité. Le taux de réponse est enfin beaucoup plus faible pour les jeunes qui ont déjà quitté le système éducatif (66 en moyenne), et ce, même lorsqu ils travaillent (73 ). L importance de ces non-réponses signifie sans doute en partie que de nombreux jeunes dissocient l emploi qu ils occupent à la date de l enquête, de leur vision de l avenir. D ailleurs, même parmi les jeunes en emploi et qui déclarent avoir un projet, plus d un sur trois déclare que ce projet ne correspond pas au métier qu il exerce. Tableau 2 Pourcentage de jeunes déclarant avoir un projet professionnel (métier ou domaine d activité) Situation Garçons Filles Ensemble Lycéens 77,8 85,7 82,0 Lycéens généraux 77,3 86,1 82,4 - en terminale 82,7 88,8 86,4 - non en terminale 67,2 78,5 72,8 Lycéens technologiques 77,3 87,1 82,1 - en terminale 80,8 90,4 85,7 - non en terminale 74,9 84,6 79,6 Lycéens professionnels 78,9 84,0 81,2 Apprentis 86,4 90,7 87,5 Sortis de formation initiale 65,3 67,0 66,0 en emploi 71,7 74,5 72,5 sans emploi 53,1 61,6 57,5 Ensemble 77,4 84,6 81,0 Lecture : Parmi les jeunes interrogés, 81,0 déclarent avoir un projet professionnel. Cette proportion est plus élevée pour les apprentis (87,5 ) et, quelle que soit la situation, pour les filles (84,6 ). H LES FILLES ONT PLUS SOUVENT UN PROJET PROFESSIONNEL Quelle que soit leur situation, les filles déclarent systématiquement plus souvent avoir un projet. Ceci peut refléter d une certaine manière une plus grande maturité de leur part ou peut-être, comme le suggère le tableau 3, une attitude plus idéaliste, plus passionnée, qui les inciterait plus facilement à se projeter dans l avenir. En effet, de l analyse des attentes des jeunes à l égard de leur métier futur, il ressort que les filles sont beaucoup plus motivées que les garçons par le fait de pouvoir travailler dans un domaine qui les passionne, une situation qui vaut quelle que soit la filière dans laquelle elles se trouvent. Les garçons sont par contre bien plus attentifs au fait que leur métier futur puisse leur permettre de bien gagner leur vie. Il n est pas exclu que ces différences de structure traduisent, en partie, le poids encore actuel de certains stéréotypes. Dix ans auparavant, Marie Duru-Bellat (1994) décrivait en effet ainsi les attentes des parents vis-à-vis de l avenir professionnel de leur enfant : «on valorise davantage la sécurité de l emploi et les perspectives de carrière pour les garçons, le caractère «intéressant» du travail pour les filles, ce qui sous-entend que l exercice d une profession est pour Éducation & formations n 72 [septembre 2005] 115

4 Tableau 3 Attentes à l égard du métier futur Situation du jeune Bien gagner sa vie Travailler dans un domaine passionnant Avoir la garantie de l emploi Avoir suffisamment de temps libre Voyager Rencontrer beaucoup de personnes Lycéen général 60,7 73,3 20,8 16,0 13,2 12,2 Garçons 67,1 69,8 16,9 21,7 10,6 8,7 Filles 56,2 75,8 23,6 11,9 15,1 14,6 Lycéen technologique 69,6 64,9 26,2 13,6 9,6 10,2 Garçons 73,8 60,1 22,8 17,6 8,9 6,2 Filles 65,3 70,0 29,8 9,3 10,3 14,3 Lycéen professionnel 70,7 58,1 26,4 12,8 10,0 9,9 Garçons 74,2 53,6 24,0 15,2 10,2 6,9 Filles 66,6 63,5 29,2 10,0 9,7 13,4 Apprenti 68,4 55,4 25,0 14,9 12,4 8,3 Garçons 71,5 51,3 26,3 17,5 11,8 5,8 Filles 59,8 66,6 21,5 7,7 14,2 15,1 Hors formation initiale 66,0 45,4 26,9 13,0 11,3 9,6 Garçons 68,5 40,2 26,5 12,9 12,7 8,8 Filles 62,3 53,3 27,7 13,2 9,2 10,8 Ensemble 66,0 63,8 24,1 14,4 11,5 10,7 Garçons 70,9 58,2 22,0 17,7 10,6 7,4 Filles 60,9 69,7 26,3 10,9 12,5 14,0 Lecture : Les jeunes ont été interrogés sur leurs principales attentes à l égard de leur métier futur. Ils avaient le choix entre 9 réponses possibles, celles figurant dans le tableau étant celles qui ont été le plus fréquemment citées, et ils pouvaient en cocher une ou deux. Dans leur ensemble, les jeunes ont cité en premier lieu «bien gagner sa vie» (66,0 ont coché cette réponse), mais c est plus fréquemment le cas des garçons (70,9 ) que des filles (60,9 ). les premiers une nécessité vitale, chez les secondes une possibilité d «épanouissement»». Par rapport à ce schéma, on notera toutefois que la question de la garantie de l emploi ressort dans l enquête comme une préoccupation plutôt féminine : 26 des jeunes filles citent cette attente contre 22 des garçons. En revanche, la possibilité d avoir suffisamment de temps libre apparaît comme une préoccupation plutôt masculine : 18 des garçons citent cette attente contre seulement 11 des filles. On aurait pu éventuellement s attendre à ce que les filles privilégient plus souvent cette attente, par anticipation de difficultés futures d articulation entre vies familiale et professionnelle. Mais sans doute les jeunes filles n associent-elles pas le fait d avoir des horaires compatibles avec leurs charges familiales à celui d avoir du temps «libre». H À ANS, LA GARANTIE DE L EMPLOI NE CONSTITUE UNE PRIORITÉ D AVENIR QUE POUR UN QUART DES JEUNES De manière générale, quels que soient leur sexe et leur situation, les jeunes citent toujours beaucoup plus fréquemment le fait de pouvoir bien gagner leur vie ou de travailler dans un domaine qui les passionne, même si, on l a vu, la hiérarchie de ces attentes n est pas toujours la même. Ainsi, il apparaît que la recherche de la garantie de l emploi constitue plutôt une attente de second plan, ce qui n était pas forcément prévisible dans un contexte où le chômage et la précarité font régulièrement la une de l actualité. Les jeunes de ans restent donc encore relativement optimistes sur ce plan. Trois ans après leur sortie du système éducatif, selon le Céreq (2002), la recherche d un emploi stable tendra au contraire à ressortir comme la première préoccupation des jeunes. Ce sont d ailleurs les jeunes ayant déjà quitté le système éducatif qui citent en premier lieu cette préoccupation, sachant bien sûr qu ils sont aussi plus souvent peu qualifiés et peuvent 116 Éducation & formations n 72 [septembre 2005]

5 connaître de ce fait de plus grandes difficultés d insertion. Ce sont à l inverse les lycéens généraux qui citent le moins fréquemment cette attente à l égard de leur métier futur. Ils sont également les moins nombreux à mettre en avant la préoccupation de pouvoir bien gagner leur vie. Ils privilégient en revanche beaucoup plus fréquemment toutes les attentes relevant de l épanouissement personnel (travailler dans un domaine passionnant, avoir du temps libre, voyager, rencontrer beaucoup de personnes). Pour eux, qui sont engagés dans la voie de formation la plus valorisée, les deux premiers points constituent sans doute moins souvent une source d inquiétude. Ils tendent alors à déplacer leurs attentes vers un niveau supérieur de la pyramide de Maslow 2. H UNE RÉPARTITION DES PROJETS EN 22 DOMAINES PROFESSIONNELS Parmi les jeunes ayant indiqué un projet professionnel, le degré de précision apparaît très variable. La question était en effet ouverte et pouvait porter soit sur un «métier», soit sur un «domaine». Ainsi, à côté de réponses très ciblées comme «éleveur de taureaux et de chevaux de Camargue» ou «pilote d hélicoptère dans l armée de l air» figurent des réponses plus ouvertes comme «scientifique», «communication», «ressources humaines», qui peuvent englober une panoplie assez large de métiers. Pour synthétiser cette diversité, le choix retenu dans cette étude a été de classer les projets mentionnés en fonction des 22 domaines professionnels «FAP» distingués par la DARES (encadré 2). En effet, l intérêt de s appuyer sur une nomenclature d emplois déjà construite est de pouvoir ensuite effectuer la comparaison entre structure des emplois projetée et actuelle. Or, parmi les nomenclatures existantes, celle de la DARES est apparue la plus compatible avec la nature des réponses des jeunes, ces derniers s exprimant, par exemple, assez peu en termes de catégorie socioprofessionnelle (cadre, profession intermédiaire, employé, etc.), ce qui exclut le recours à la nomenclature «PCS» de l INSEE, et beaucoup Encadré 2 La nomenclature retenue pour classer les projets professionnels des jeunes : les 22 domaines professionnels FAP distingués par la DARES Cet encadré s appuie sur le descriptif de la nomenclature FAP présenté sur le site Internet du ministère chargé de l Emploi ( Les besoins d analyse par métier de l emploi et du chômage ont conduit la direction de l animation de la recherche et des statistiques (DARES) du ministère chargé de l Emploi à créer en 1995 une nomenclature spécifique des métiers fondée sur la famille professionnelle (FAP). Les métiers sont ainsi regroupés par familles professionnelles (224 à un niveau détaillé, 84 à un niveau plus agrégé), elles-mêmes rassemblées en grands domaines professionnels (au nombre de 22). La nomenclature FAP est en fait issue d un rapprochement du répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), utilisé par l ANPE pour codifier le métier demandé par les demandeurs et les offreurs d emplois, et de la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) de l INSEE, utilisée notamment dans la codification du recensement de la population et de l enquête Emploi. Dans la cadre de l enquête «Jeunes 2002», menée auprès des jeunes du Panel 1995 de la DEP (cf. encadré 1), une question portait sur la profession ou le domaine d activité professionnelle envisagés pour l avenir par les jeunes. Il s agissait d une question ouverte, dont les réponses, plus ou moins détaillées, ont été au final extrêmement variées (4 380 libellés différents) et nécessitaient, pour être exploitées, d être regroupées en un nombre restreint de modalités. Le choix retenu dans le cadre de cette étude a été de s appuyer sur la nomenclature en 22 domaines professionnels FAP de la DARES, un des intérêts étant notamment de pouvoir ensuite comparer les structures par domaine des projets professionnels et des emplois réels. Les réponses des jeunes se prêtaient par ailleurs difficilement à une ventilation selon la nomenclature PCS de l INSEE, et ce, même à un niveau agrégé ; les jeunes citant en effet parfois des domaines d activité très vastes tels que le commerce, englobant notamment des professions de chefs d entreprises, de cadres ou d employés. La liste des 22 domaines professionnels FAP et les lettres servant à les repérer sont précisées dans le tableau 4. NOTE 2. Selon le psychologue américain Abraham Maslow ( ), les besoins humains sont organisés selon une hiérarchie où, à la base, on retrouve les besoins physiologiques élémentaires et à son sommet, les besoins physiologiques et affectifs d ordre supérieur. Ce sont ces besoins qui créent la motivation humaine, la satisfaction d un besoin ne pouvant être réalisée et n étant prioritairement recherchée que si les besoins de niveau inférieur sont satisfaits. A. Maslow situe ainsi les besoins de sécurité vers le bas de la pyramide, alors que les besoins de réalisation de soi se situent à son niveau le plus haut [3]. Éducation & formations n 72 [septembre 2005] 117

6 Tableau 4 Répartition en pourcentage des projets et des emplois selon les 22 domaines professionnels FAP Réponses Projets Emplois Emplois jeunes Domaine professionnel (nomenclature FAP) (1) (1) (2) (3) A Agriculture, marine, environnement 3,6 4,5 4,2 3,4 B Bâtiment, travaux publics 3,3 4,0 6,7 6,8 C Électricité, électronique 2,5 3,1 1,3 1,6 D Mécanique, travail des métaux 3,7 4,6 5,6 6,7 E Industries de process 0,4 0,5 4,8 6,0 F Industries légères et graphiques 1,0 1,3 2,0 1,6 G Maintenance 1,3 1,6 2,7 2,4 H Ingénieurs et cadres de l industrie 2,0 2,5 0,6 0,4 J Tourisme et transports 2,3 2,9 7,7 8,9 K Artisanat 0,1 0,1 0,5 0,5 L Gestion, administration 6,4 7,9 10,9 10,8 M Informatique et télécommunications 3,4 4,1 1,9 2,6 N Études et recherche 3,2 3,9 1,1 1,0 P Fonction publique et professions juridiques 2,1 2,6 6,7 3,6 Q Banque, finance, assurances 0,7 0,9 2,3 1,5 R Commerce 9,3 11,5 9,5 12,3 S, alimentation 3,7 4,6 4,1 6,1 T aux (emplois familiaux, sécurité) 6,7 8,3 12,4 9,9 U Communication, information, spectacle 6,9 8,5 1,5 1,4 V Santé, action sociale, culturelle et sportive 13,3 16,5 8,1 8,7 W Enseignement, formation 4,7 5,8 5,3 3,7 X Politique, religion 0,3 0,4 0,0 0,0 Non-réponse ou réponse floue 19, Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 Lecture (première ligne) : Parmi l ensemble des jeunes du panel, 3,6 ont un projet dans le domaine «agriculture, marine, environnement», sachant que 19,0 n ont aucun projet. Ce domaine regroupe 4,5 des projets cités par les jeunes, alors qu il représente 4,2 des emplois constatés en 2001 (et 3,4 des emplois occupés par les moins de 30 ans). Sources : (1) Panel 1995, enquête Jeunes 2002, MEN-DEP ; (2), (3) enquête Emploi 2001, INSEE, calculs DARES. plus souvent en termes de champ d activité (commerce, agriculture, travaux publics, etc.). Dans certains cas, les réponses ont pu être codées à un niveau plus fin de la nomenclature FAP, qui repose en fait, à la base, sur un classement détaillé en 84 postes. À l opposé, dans d autres cas (assez rares), les réponses pouvaient concerner plusieurs domaines d activité possibles, et l affectation dans un domaine particulier a été plus délicate. C est le cas des réponses du type «travailler avec des enfants» qui, tout en reflétant une volonté assez précise, s avéraient pouvoir concerner plusieurs champs d activité économique Graphique 1 Répartition en pourcentage des projets et des emplois selon les 22 domaines professionnels FAP Lecture : Les domaines d activité (voir la signification des lettres dans le tableau 4) sont classés par ordre décroissant d importance dans les projets des jeunes. Le premier, le domaine V (santé, action sociale, culturelle et sportive), regroupe 16,5 des projets cités par les jeunes, contre 8,1 des emplois réels occupés en Sources : (1) Panel 1995, enquête Jeunes 2002, MEN-DEP ; (2) Enquête Emploi 2001, INSEE, calculs DARES. 118 Éducation & formations n 72 [septembre 2005]

7 (santé, social ou enseignement). Ces dernières ont ainsi été affectées «par convention» dans le domaine J de la FAP (santé, action sociale, culturelle et sportive). Le tableau 4 et le graphique 1 présentent les résultats de cette répartition des projets selon les 22 domaines d activité FAP, avec les limites évoquées, donc, des difficultés rencontrées pour effectuer ce classement. Ainsi, les cinq premiers domaines les plus fréquemment cités par les jeunes sont les domaines «santé, action sociale, culturelle et sportive» (13 des projets), «commerce» (9 ), «communication, information, spectacle» (7 ), «services aux (emplois familiaux, sécurité)» (7 ) et «gestion, administration» (6 ). Ce sont donc tous des domaines tertiaires. Notons que, mis à part le domaine «Communication, information, spectacle», on retrouve en tête les quatre domaines économiques les plus importants en termes d effectifs employés, selon la situation prévalant en mars Plus généralement, le graphique 1 tend à mettre en évidence certaines convergences entre la répartition des projets des jeunes et celle des emplois occupés 3 par domaine d activité. Mais il souligne également des divergences sensibles, sur lesquelles nous allons nous attarder. H DES PROJETS AUX EMPLOIS : DES DOMAINES D ACTIVITÉ PLUS OU MOINS ATTRACTIFS Remarquons pour commencer que de nombreux éléments peuvent concourir à ce que la structure des projets ne reflète pas celle des emplois réels : le processus d orientation n est pas achevé, les jeunes n ont encore qu une conscience imparfaite de la palette des métiers envisageables et, surtout, ils ne se sont pas encore confrontés à la loi de l offre et de la demande sur le marché du travail, une loi qui conduira très vraisemblablement une partie importante d entre eux à s écarter de leurs projets initiaux. Les besoins économiques concourant à la structure des emplois sont par ailleurs susceptibles d évoluer à l horizon de la sortie des jeunes sur le marché du travail, même si dans leurs grandes lignes, malgré tout, on peut considérer que de telles évolutions sont assez lentes. En même temps, il est intéressant de s attarder sur les divergences de structure les plus importantes, car elles peuvent constituer un indice important du caractère plus ou moins attractif des domaines d activité. Dans quelques cas, néanmoins, les écarts de structure pointent un certain décalage entre la nature libre des réponses des jeunes et le caractère préconstruit et avant tout économique de la nomenclature utilisée. C est sans doute ce qui explique en premier lieu la faible représentation du domaine «Fonction publique et professions juridiques» par rapport aux emplois occupés : les jeunes raisonnent très peu en termes de secteur d entreprise, même s il n est pas exclu que ce critère prenne plus d importance par la suite (cf. supra) 4. On a évoqué également le caractère transversal des réponses du type «travailler avec des enfants», mais ces dernières ne représentent en fait qu une part très marginale des réponses (moins de 1 des projets). Le graphique 1 tend ainsi à souligner avant tout la forte surreprésentation, par rapport à la structure des emplois, des projets relevant des domaines «santé, action sociale, culturelle et sportive» et «communication, information, spectacle» (respectivement domaines V et U). L importance du poids de ce dernier domaine met bien évidence la part de rêve NOTES 3. On considère ici la structure globale des emplois, indépendamment de toute question d âge quant aux personnes les occupant. L enjeu est en effet de pouvoir apprécier dans quelle mesure l importance accordée par les jeunes à tel ou tel domaine d activité correspond ou non à son poids économique, en termes de ressources humaines mobilisées. Notons qu avec la nomenclature considérée (22 domaines FAP), la structure globale des emplois et celle des emplois des moins de trente ans sont très corrélées (R² = 0,88). L écart le plus important concerne le domaine «fonction publique et professions juridiques», où la part des jeunes ressort comme particulièrement faible (11 contre 20 en moyenne pour l ensemble des domaines), en lien avec la tendance de long terme au ralentissement des flux d embauche dans la fonction publique. 4. La part du domaine «fonction publique et professions juridiques» est plus faible dans l emploi des moins de trente ans que dans l emploi total (4 contre 7 ). De ce fait, la représentation du domaine dans les projets des jeunes apparaît finalement assez peu éloignée de sa représentation dans l emploi des moins de trente ans. Toutefois, comme on le suggère dans le texte, la lecture de ce résultat est particulièrement délicate à interpréter en termes d attractivité : les projets des jeunes ne s articulent pas spontanément autour de la volonté ou non d intégrer la fonction publique. Éducation & formations n 72 [septembre 2005] 119

8 qui occupe encore à ces âges (17-18 ans) les projets d avenir des jeunes. À un moindre degré, également, le graphique tend à souligner le caractère attractif du domaine «Études et recherche» (domaine N), un secteur d activité qui conserve donc tout son prestige, mais qui aussi, d une certaine manière, peut sembler proche de l activité quotidienne de l élève, présentant de ce fait un caractère familier et rassurant pour ce dernier. À l inverse, trois domaines tendent à ressortir comme relativement peu attractifs (mis à part le cas évoqué du domaine «fonction publique et professions juridiques»). Il s agit des domaines «tourisme et transports» (J), «industries de process» (E) et «services aux (emplois familiaux, sécurité)» (T). La faible attractivité du domaine «tourisme et transports», qui peut aprioriparaître surprenante, tient au fait qu il englobe de nombreux métiers peu qualifiés. Peu de jeunes envisagent ainsi de devenir ouvriers de la manutention, alors que ces métiers contribuent pour plus de quatre emplois sur dix à l importance du domaine, dont la moitié d emplois non qualifiés. En ce qui concerne le domaine «Industries de process», celui-ci recouvre des activités de transformation très variées (chimie, plastique, agroalimentaire, verre, céramique, carton, etc.) qui ne sont pas toutes spontanément citées par les jeunes, voire qui leur sont méconnues. Quant au domaine «services aux (emplois familiaux, sécurité)», il est caractérisé par un poids important d emplois peu qualifiés et peu valorisés et par des difficultés structurelles de recrutement. Les seules activités attractives de ce domaine restent, pour les garçons, celles de l armée et de la police. Pour interpréter l attrait des différents secteurs économiques, il est intéressant également de repérer quels sont ceux que les jeunes tendent à citer le plus fréquemment selon ce qu ils attendent prioritairement de leur métier futur (sachant que les jeunes peuvent éventuellement citer deux attentes). Les domaines qui ressortent varient en fait sensiblement selon les attentes mais aussi selon les caractéristiques du jeune, mettant en évidence la complexité de l éventuelle «hiérarchie» des domaines (tableau 5). Ainsi, les domaines les plus fréquemment cités par les garçons attentifs au caractère «passionnant» de leur activité sont, selon le statut du jeune, l informatique (lycéens généraux et technologiques), la mécanique (lycéens Tableau 5 Premiers domaines cités par les jeunes selon leurs attentes Situation du jeune Bien gagner sa vie Avoir du temps libre Travailler dans un domaine passionnant Lycéen général Garçons Informatique Santé, social Informatique Filles Santé, social Enseignement, formation Avoir la garantie de l emploi Rencontrer beaucoup de personnes Santé, social Voyager Communication, spectacle Santé, social Santé, social Santé, social Communication, spectacle Lycéen technologique Garçons Commerce Informatique Informatique Electricité, Commerce Commerce électronique Filles Santé, social Santé, social Santé, social Santé, social Santé, social Commerce Lycéen professionnel Garçons Filles Apprenti Garçons Filles Hors formation initiale Garçons Mécanique, travail métaux Gestion, administration Bâtiment, travaux publics Mécanique, travail Mécanique, travail Électricité, métaux métaux électronique Gestion, Santé, social Gestion, administration administration Mécanique, travail métaux Bâtiment, travaux publics Bâtiment, travaux publics Électricité, électronique Santé, social Gestion, administration Filles Commerce Commerce Commerce Commerce Commerce Commerce Lecture (première case) : Parmi les garçons, lycéens généraux, ayant cité l attente «bien gagner sa vie», le domaine le plus fréquemment cité est celui de l informatique. 120 Éducation & formations n 72 [septembre 2005]

9 professionnels), l hôtellerie, (apprentis et sortis de formation initiale). Pour les filles, on retrouve le domaine santé, social, qui ressortait déjà dans l analyse précédente. Il est cité en premier lieu par l ensemble des lycéennes, générales, technologiques ou professionnelles. D autres domaines ressortent toutefois pour les jeunes filles en apprentissage ou ayant arrêté leurs études : ce sont d abord les services aux pour les premières 5 et le commerce pour les secondes. H DES PROJETS PROFESSIONNELS FORCÉMENT LIÉS AVANT TOUT AUX ORIENTATIONS SCOLAIRES DES ÉLÈVES Bien entendu, la manière dont les jeunes se projettent dans les différents domaines d activité professionnelle est très corrélée à leurs orientations scolaires. Les liens entre projets professionnels et orientations scolaires sont en fait bivalents. En effet, si les choix d orientation des jeunes sont influencés par leurs attirances pour tel ou tel domaine d activité (compte tenu, donc, des priorités qu ils se fixent vis-à- vis de leur métier futur), ils sont parfois contraints par l insuffisance de leurs résultats scolaires : les orientations dans lesquelles les jeunes sont engagés influent alors forcément sur leur manière d envisager l avenir. La force de cette liaison entre orientation scolaire et projet professionnel transparaît clairement à l analyse du tableau 6. Les lycéens généraux sont ainsi très nettement surreprésentés dans les projets en lien avec la politique, l enseignement, les études et la recherche, les professions juridiques, l ingénierie, mais aussi dans les domaines «communication, information, spectacle», «banque, finance, assurances», «informatique et télécommunications» et «santé, action sociale, culturelle et sportive». Ce sont tous, en dehors de l ingénierie, des domaines tertiaires. Les secteurs primaire et secondaire sont avant tout le domaine des lycéens professionnels et des apprentis. Les jeunes sortis de formation initiale se retrouvent également fortement surreprésentés dans deux domaines du secteur secondaire : la construction et les industries de process. Ils citent également plus souvent le secteur de l hôtellerie,, alimentation. Quant aux lycéens technologiques, on les retrouve plus particulièrement dans l électricité ou l électronique, l informatique et les télécommunications et, surtout pour les filles, la gestion, administration. Les liens entre projets professionnels et orientations scolaires se resserrent encore plus, bien sûr, lorsque l on détaille les situations des jeunes, et notamment lorsque l on prend en compte les spécialités de formation des lycéens professionnels et apprentis ou les séries de baccalauréat dans lesquelles se sont engagés les lycéens généraux et technologiques. Afin de mettre en évidence d autres facteurs, au-delà de ces liens, nous nous centrons par la suite sur un sous-ensemble de jeunes partageant des caractéristiques identiques d orientation, en prenant l exemple des lycéens généraux engagés dans la série scientifique S. H AU-DELÀ DU LIEN AVEC L ORIENTATION SCOLAIRE : LES PRÉFÉRENCES DE GENRE ET LES ATTENTES Ce sont sans doute pour les lycéens généraux que le devenir professionnel apparaît le plus ouvert. Si l on considère le cas particulier des lycéens scientifiques, leurs projets de métier futur tendent à se répartir en sept principaux domaines d activité : «santé, action sociale, culturelle et sportive» (26 des projets), «études et recherche» (14 ), «informatique et télécommunications» (11 ), «ingénieurs et cadres de l industrie» (9 ), «enseignement, formation» (8 ), «communication, information, spectacle» (7 ) et «commerce» (5 ). Ces sept domaines rassemblent huit projets sur dix. NOTE 5. Il existe en particulier une très forte demande des jeunes filles orientées en CAP pour l apprentissage de la coiffure : c est la spécialisation pour laquelle le rapport entre le nombre de candidates et le nombre de places est le plus élevé (cf. «Enseignement professionnel, spécialité de formation et reproduction sociale», p. x). Éducation & formations n 72 [septembre 2005] 121

10 Graphique 2 Les projets professionnels des lycéens scientifiques Lecture : Ce graphique a été construit à partir d une analyse des correspondances multiples, sur le champ des jeunes lycéens scientifiques, décrits à l aide des trois variables suivantes : sexe, attente à l égard du métier futur, domaine professionnel envisagé. Le premier axe tend à opposer les jeunes hommes et jeunes femmes, le second à opposer les attentes de voyage à celles de temps libre et de garantie de l emploi. Cette représentation graphique permet de visualiser les principales caractéristiques différenciant les élèves de série S ayant cité tel ou tel projet professionnel. Tableau 6 Projets professionnels et orientation scolaire Domaine professionnel (nomenclature FAP) lycéens généraux lycéens technologiques lycéens professionnels apprentis sortis de formation initiale A Agriculture, marine, environnement 20,4 24,1 35,3 12,7 7,6 B Bâtiment, travaux publics 12,8 8,5 26,6 31,9 20,2 C Electricité, électronique 5,7 33,4 48,8 8,7 3,3 D Mécanique, travail des métaux 6,2 10,6 42,0 27,9 13,3 E Industries de process 27,4 24,9 25,0 4,4 18,2 F Industries légères et graphiques 1,3 4,6 50,5 32,6 11,0 G Maintenance 3,6 13,7 72,6 5,8 4,3 H Ingénieurs et cadres de l industrie 71,8 18,3 8,5 0,4 1,0 J Tourisme et transports 32,2 17,0 29,5 5,2 16,1 K Artisanat 13,4 12,4 50,7 12,5 11,1 L Gestion, administration 21,0 30,0 43,5 0,9 4,6 M Informatique et télécommunications 56,2 30,6 11,4 0,5 1,4 N Etudes et recherche 82,4 12,9 3,9 0,8 0,0 P Fonction publique et professions juridiques 81,7 12,0 4,5 0,0 1,7 Q Banque, finance, assurances 62,8 24,5 12,8 0,0 0,0 R Commerce 32,2 22,8 26,1 8,4 10,5 S, alimentation 3,5 6,1 30,9 37,4 22,1 T aux (emplois familiaux, sécurité) 20,6 15,4 35,0 16,7 12,3 U Communication, information, spectacle 63,3 15,3 14,4 3,1 3,8 V Santé, action sociale, culturelle et sportive 53,3 20,5 19,9 1,4 4,8 W Enseignement, formation 82,9 9,7 5,3 1,0 1,1 X Politique, religion 94,9 2,4 0,0 2,8 0,0 Ensemble 39,6 18,4 25,6 8,9 7,6 Lecture : Les lycéens généraux représentent 39,6 de la population étudiée, mais 82,9, soit plus de deux fois plus, des jeunes envisageant un métier dans l enseignement ou la formation. 122 Éducation & formations n 72 [septembre 2005]

11 La manière dont les jeunes tendent à se répartir dans les différents domaines met avant tout en évidence une dimension des choix liée au genre. Le graphique 2 souligne ainsi la forte opposition entre certains projets plus typiquement masculins, comme «informatique et télécommunications», ou féminins, comme «santé, action sociale, culturelle et sportive». Mais, au-delà de cette dimension, les attirances pour tel ou tel domaine d activité apparaissent aussi fortement liées à des différences d attentes à l égard du métier futur. S opposent ainsi les projets pour lesquels sont surreprésentées les attentes de garantie, sur la stabilité de l emploi et sur la disponibilité du temps, à ceux plus souvent caractérisés par des attentes de voyages. C est notamment à travers ce filtre que se distinguent les jeunes attirés par les métiers de l enseignement de ceux envisageant un projet relevant du domaine «communication, information, spectacle». On retrouve de manière similaire, pour diverses filières de formation, cette même logique de répartition des projets. Mais entre la nette attirance des jeunes filles pour certains domaines d activité et la position qu elles occuperont finalement sur le marché du travail, rien n est acquis (graphique 3). Ainsi, alors qu elles Graphique 3 Part des femmes au sein des projets et des emplois (en ) Lecture : Les domaines d activité (voir la signification des lettres dans le tableau 4) sont classés par ordre décroissant de représentation des jeunes filles dans les projets. Cette représentation est la plus forte pour le domaine V (santé, action sociale, culturelle et sportive) : les projets cités dans ce domaine sont à plus de 80 le fait de jeunes filles. C est également le domaine où la part des femmes est la plus forte au sein des emplois (plus de 70 ). Sources : (1) Panel 1995, enquête Jeunes 2002, MEN-DEP ; (2) Enquête Emploi 2001, INSEE, calculs DARES. sont majoritaires ou presque au sein des jeunes envisageant un métier dans la politique, les études ou la recherche, ou encore le tourisme et les transports, les femmes occupent à peine 20 des emplois des domaines correspondants en À l inverse, la part des femmes dans l emploi des secteurs «industries légères et graphiques» et «électricité, électronique» dépasse d environ 20 points le pourcentage de filles parmi les jeunes ayant ce type de projets. Par ailleurs, dans ces domaines, les femmes occupent le plus souvent des postes peu qualifiés. À LIRE [1] Quand l école est finie. Premiers pas dans la vie active de la Génération 98, Céreq, 2 e trimestre [2] M. Duru-Bellat, «Filles et garçons à l école, approches sociologiques et psycho-sociales», Revue française de pédagogie, n 109, oct.-nov.-décembre [3] A. Maslow, Vers une psychologie de l être, Fayard, Paris, Éducation & formations n 72 [septembre 2005] 123

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