Qu est-ce que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Qu est-ce que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires?"

Transcription

1 Qu est-ce que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires? Regina Jensdottir* Nous entendons très souvent dire que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires est une création du Conseil de l Europe. Bien qu il y ait en cela une part de vérité, il faut avant tout savoir que le Conseil est une organisation intergouvernementale composée de quarante-trois États membres, dont l un des objectifs principaux est de favoriser la prise de conscience et la mise en valeur de l identité culturelle de l Europe et de sa diversité. Mais cette organisation n a pas de mandat lui permettant de rédiger des traités de manière indépendante. Toutes les initiatives du Conseil de l Europe sont fondées sur des décisions prises par tous les États membres, y compris la France. Ce fut effectivement le cas pour la charte, puisque ce sont les États membres qui, de façon démocratique, ont estimé qu il fallait préserver le patrimoine linguistique de l Europe. Protéger les langues, non les minorités La charte vise à protéger un bien culturel européen, c est-à-dire les langues régionales ou minoritaires, car celles-ci constituent une part importante de la diversité linguistique de l Europe. Elle s est ainsi détachée de la démarche traditionnelle axée sur la protection des groupes minoritaires pour s orienter dans le sens d une protection des langues elles-mêmes. Minorités Il ne faut pas la confondre avec la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales, qui protège les personnes appartenant aux minorités elles- * Administrateur-juriste au Conseil de l Europe, cosecrétaire du comité d experts de la charte. 169

2 HÉRODOTE mêmes. Dans le cadre de la charte, les langues sont perçues comme des éléments du patrimoine commun d un État. En Norvège et en Finlande, par exemple, la langue sami est considérée comme faisant partie intégrante des cultures finlandaise ou norvégienne. La protection de ces langues et de leurs cultures est considérée comme un atout pour la nation tout entière. Groupes Il est naturel que dans les démocraties la société civile s organise autour d institutions dont l objectif est de défendre les intérêts communs de groupes de citoyens : les chasseurs, les parents d élèves, les riverains d une usine, etc. Nous savons à quel point la consultation peut être importante si nous voulons établir un climat de confiance nécessaire à la réussite de toute politique. Lorsque, dans son article 7.4, la charte fait référence aux groupes de locuteurs, elle cherche à s assurer que les intérêts de tous ceux qui souhaitent la promotion d une langue sont effectivement pris en compte dans le processus décisionnel. Les États sont libres de choisir leurs interlocuteurs souvent des ONG à but non lucratif (comme le Bureau européen des langues moins répandues) et, surtout, ils ne sont pas tenus, en principe, de suivre l opinion exprimée par ces organisations. Territoires La charte attache de l importance aux territoires sur lesquels les langues sont pratiquées. Il ne faut pas sortir ce mot «territoire» du contexte de la charte. Il est logique qu une langue soit utilisée sur un territoire et qu elle y trouve une protection adéquate. C est justement pour cette raison que la charte distingue entre les langues dépourvues de territoire et les langues territoriales au niveau de la protection qui doit leur être apportée. Le choix doit être pratique et logique. Il appartient à l État, en premier ressort, de préciser cette notion de «territoire des langues régionales ou minoritaires» en respectant l aire géographique de chaque langue. Il doit également faire en sorte que les divisions administratives (existantes ou nouvelles) ne créent pas d obstacle à la promotion de la langue. La charte ne demande pas que le territoire d une langue coïncide dans tous les cas avec une circonscription administrative. En revanche, elle condamne les pratiques tenant à organiser les divisions territoriales en vue de rendre difficiles la pratique ou la survie d une langue. Les objectifs de la charte Cette préoccupation essentiellement culturelle apparaît dans certains paragraphes de la charte, qui veut que la protection des langues régionales ou minoritaires 170

3 QU EST-CE QUE LA CHARTE EUROPÉENNE DES LANGUES RÉGIONALES OU MINORITAIRES? respecte les traditions et l intégrité territoriale de chaque État et n entrave pas le développement de la (ou des) langue(s) officielle(s) de l État. Dans ce contexte précis, les objectifs de la charte sont essentiellement les suivants : mettre fin au processus de disparition des langues régionales ou minoritaires historiques de l Europe ; fixer, si possible, le point de départ d une renaissance de ces langues. Si l objectif est la préservation du pluralisme, il faut tenir compte de l hétérogénéité de la situation des langues régionales et minoritaires à travers l Europe en ce qui concerne tant leur statut juridique que leur situation de fait. En Italie, par exemple, à côté de groupes importants de locuteurs d une langue régionale ou minoritaire (sardes, frioulans, germanophones dans le Sud-Tyrol/Haut-Adige), il existe des petites langues moins parlées (occitan, franco-provençal, croate, catalan, etc.). Pour permettre une protection tenant compte de cette diversité, que l on trouve dans d autres pays d Europe, la charte a prévu dans chaque article des mesures différentes allant d une solution minimale à une solution maximale. Les langues concernées par la charte sont les langues régionales ou minoritaires, les langues dépourvues de territoire et les langues officielles moins répandues. L article 1 s efforce de définir certains concepts. Article 1. Définitions Au sens de la présente charte : «a. Par l expression langues régionales ou minoritaires, on entend les langues : i) pratiquées traditionnellement sur un territoire d un État par des ressortissants de cet État qui constituent un groupe numériquement inférieur au reste de la population de l État ; ii) différentes de la (des) langue(s) officielle(s) de cet État.» Elle n inclut ni les dialectes de la (des) langue(s) officielle(s) de l État ni les langues des migrants. «b. Par territoire dans lequel une langue régionale ou minoritaire est pratiquée, on entend l aire géographique dans laquelle cette langue est le mode d expression d un nombre de personnes justifiant l adoption des différentes mesures de protection et de promotion prévues par la présente charte. «c. Par langues dépourvues de territoire, on entend les langues pratiquées par des ressortissants de l État qui sont différentes de la (des) langue(s) pratiquée(s) par le reste de la population de l État, mais qui, bien que traditionnellement pratiquées sur le territoire de l État, ne peuvent pas être rattachées à une aire géographique particulière de celui-ci.» Quant aux langues officielles moins répandues, l article 3 dispose que «chaque État contractant doit spécifier dans son instrument de ratification, d acceptation ou 171

4 HÉRODOTE d approbation chaque langue régionale ou minoritaire, ou chaque langue officielle moins répandue sur l ensemble ou une partie de son territoire, à laquelle s appliquent les paragraphes choisis conformément au paragraphe 2 de l article 2». La charte ne spécifie pas quelles langues européennes correspondent au concept de langues régionales ou minoritaires telles que définies en son article 1. En fait, l étude préliminaire de la situation linguistique en Europe a conduit les auteurs de la charte à renoncer à y annexer une liste des langues régionales ou minoritaires parlées en Europe. Cela laisse aux États une certaine marge d appréciation dans l interprétation des concepts tels que «langue», «dialecte» ou «pratiquées traditionnellement». Les auteurs ont été confrontés au problème des grandes différences qui existent dans les réalités des langues régionales ou minoritaires ainsi que dans les situations politique, sociale ou économique des États européens. Ces différences font appel à des mesures distinctes et faciles à adapter aux contextes divers. Pour toutes ces raisons, la charte a mis en place un mécanisme souple qui permet d adapter l étendue de la protection garantie aux différentes circonstances. Langues dépourvues de territoire Le texte fait une distinction entre les langues territoriales et les langues non territoriales parce qu un certain nombre de mesures destinées à promouvoir les langues régionales ou minoritaires doivent être appliquées à un territoire déterminé, sur lequel se trouve un nombre suffisamment dense de locuteurs de la langue concernée. La charte reconnaît alors que pour certaines langues, tels le rromani ou le yiddish, il n existe pas d assise territoriale mais qu il faut néanmoins leur accorder la protection prévue dans la partie II. Langue(s) officielle(s) Il est important d avoir une langue officielle pour des raisons évidentes, mais ce n est pas sans exceptions (voir la Suisse et la Finlande). Pour la nation française, la langue a été et reste un facteur important de préservation de l unité nationale. Mais cela ne veut pas dire qu il n existe pas d autres langues régionales sur le territoire français et que chacune de ces langues n y a pas sa place. La charte souligne que la relation entre la langue officielle et les langues régionales ou minoritaires ne doit pas se faire dans une ambiance de concurrence ni d antagonisme. Ainsi qu il est écrit dans le rapport explicatif, chaque langue a sa propre place et il faut voir leur cohabitation comme un atout interculturel fondé sur un respect mutuel. La charte propose une grande diversité de mesures car, comme ont été obligés de le constater ses rédacteurs, la situation des États et leur position par rapport aux 172

5 QU EST-CE QUE LA CHARTE EUROPÉENNE DES LANGUES RÉGIONALES OU MINORITAIRES? langues peuvent être ou sont très différentes. Certaines langues utilisées sur un territoire ou une partie du territoire sont parlées par une population homogène, tandis que pour d autres l utilisation est très dispersée. Juridiquement, les statuts de ces langues sont différents certaines langues sont protégées par le droit interne, d autres par des traités internationaux, d autres encore ne sont pas protégées du tout. Par ailleurs, lorsqu une protection existe dans un État, elle peut varier à l intérieur de ce même État en fonction des territoires concernés. La souplesse de la charte est soulignée dans sa partie III, car celle-ci laisse aux États le droit de décider si une forme d expression constitue une langue distincte ou un dialecte, de fixer les limites du (des) territoire(s) de la langue et de déterminer certains types de mesures en fonction du nombre approprié de locuteurs. De plus, c est l État qui décide si une forme d expression déterminée constitue une langue régionale ou minoritaire. Même si cela ne permet pas de nier l existence d une telle langue ou de lui refuser le statut conféré par la partie II, aucune autorité régionale ou minoritaire ne peut, dans la pratique, substituer son appréciation à celle de l État. Le droit des langues et des territoires est donc très largement le fruit d un processus de consultation et de concertation politique à l intérieur de chaque État. Dans le cadre de mon travail pour la charte au sein du Conseil de l Europe, j ai pu constater à quel point les situations peuvent varier d un État à l autre. Notre tâche consiste principalement à veiller au bon fonctionnement du mécanisme de contrôle, mais nous essayons d organiser fréquemment des séminaires, qui nous permettent de rencontrer des experts dans le domaine des langues régionales ou minoritaires venant de pays membres. C est vrai qu il y a des obstacles dans beaucoup d États, mais ces obstacles ne sont jamais les mêmes. Ainsi, la Russie se heurte au nombre élevé de langues à protéger, qui s élève à plus de cent trente ; l Azerbaïdjan manque de l infrastructure technique ou financière nécessaire pour assurer une protection à ses langues ; en Italie, il a fallu attendre l adoption d un cadre juridique qui permette de ratifier la charte (la loi a maintenant été adoptée et le Parlement prépare la ratification) ; en Ukraine, il y avait un obstacle constitutionnel car la procédure de ratification était anticonstitutionnelle. Il est permis de conclure que dans aucun de ces États ne s est posée la question de la constitutionnalité de la charte en elle-même. En revanche, il nous est très fréquemment demandé pourquoi l obligation de ratifier la charte est imposée par l assemblée parlementaire aux nouvelles démocraties alors que certains autres États n y sont pas contraints. Là, il y a contradiction. Il existe une volonté européenne de trouver un équilibre entre les langues régionales ou minoritaires et les langues officielles. Ces États sont conscients du fait que ne pas respecter une langue peut créer des tensions politiques. 173

6 HÉRODOTE La France Depuis le Conseil de l Europe, nous avons suivi de près ces discussions, comme nous le faisons d ailleurs pour tous les autres États membres, et nous avons ainsi pu constater que la charte n avait nulle part ailleurs soulevé tant de passions médiatiques. On ne trouve dans aucun autre pays d Europe autant de livres et d articles concernant la charte. Il faudrait peut-être s interroger sur la raison de ce débat. Nous ne pouvons pas nier qu une des raisons principales est que la question linguistique tient très à cœur aux Français, qu ils sont attachés à une seule langue ou à la promotion de toutes les langues de France. Nous avons également noté que certaines interprétations de la charte étaient tantôt erronées tantôt très intéressantes, voire innovatrices. Nous avons pu constater que la charte recevait énormément de soutien de la part des associations ayant pour but de protéger les langues régionales de France. Je pense également que ceux qui sont contre sa ratification ont amplement contribué à la promotion de celle-ci par la polémique qu ils ont créée et les discussions et interrogations qui ont suivi dans le débat français. Un dialogue est toujours positif et prouve que le sujet est important. Mais où cela nous a-t-il menés? Prenons l exemple de l Éducation nationale. On ne peut pas nier que l apprentissage des langues régionales ou minoritaires soit essentielle à la survie et à la prospérité d une langue. Comme votre ministre de l Éducation nationale l a souligné, «la langue, quel que soit son nombre de locuteurs, est un trésor humain et sa disparition ampute le patrimoine de l humanité». Il y fait de nouveau référence aux mesures qu il a prises en faveur de l enseignement de ces langues : ces mesures «constituent une mise en œuvre de fait des engagements de la Charte européenne sur les langues minoritaires que la France n a pas pu ratifier, malgré la volonté gouvernementale». Je suis entièrement d accord avec votre ministre pour dire que l éducation est essentielle. Et je suis contente de savoir qu en pratique les dispositions de la charte sont appliquées jusqu à un certain point. C est vrai que l éducation n est pas la même chose que l administration ou la justice (un des arguments contre la charte), mais lors de la signature de la charte par la France et d après la déclaration qui y fut annexée, celle-ci n a pas non plus fait le choix d un engagement fort dans ce domaine. La France étant l une des plus vieilles démocraties du continent européen, il est difficile de comprendre les raisons d une telle réticence à ratifier un instrument de protection des langues. La France est considérée partout en Europe comme l un des pays les plus riches dans le domaine de la culture, qu il s agisse d art, de poésie, de littérature, de gastronomie ou d histoire, et les Français ont la réputation d être très fiers de ce patrimoine culturel. Alors permettez-moi de voir une contradiction dans le refus français de protéger l une des sources les plus abondantes de richesse culturelle, les langues. On a parfois l impression que le but principal est oublié ou que l on a cherché des excuses pour ne pas garantir une 174

7 QU EST-CE QUE LA CHARTE EUROPÉENNE DES LANGUES RÉGIONALES OU MINORITAIRES? protection minimale des langues en France. Nous savons qu une langue a besoin d un soutien. Aujourd hui, sur les six mille langues utilisées dans le monde, la moitié est amenée à disparaître et à s éteindre définitivement. Ce qui est le plus triste dans ce constat, qui est peut-être un peu exagéré mais néanmoins très réel, c est que sans ces langues des cultures risquent de mourir, entraînant avec elles la poésie, la littérature, les chansons et la vie typique des régions. Les adversaires de la charte sont nombreux, on les trouve essentiellement dans les cercles académiques et politiques. En Alsace, l Office du bilinguisme a commandé un sondage, qui a révélé qu une grande majorité des Alsaciens étaient favorables à la ratification de la charte. N est-il pas dit que dans toute démocratie la volonté du peuple doit être entendue? Pour cela, il est nécessaire de trouver les moyens de l écouter. Application réelle Pour permettre un suivi de l application de la charte, à la fois par le Conseil de l Europe, par ses membres et par les citoyens, la charte a retenu un système qui prend appui sur trois piliers fondateurs : les rapports étatiques, l évaluation par un comité d experts et le contrôle par le Comité des ministres. Les États parties sont tenus de présenter des rapports périodiques rédigés tous les trois ans sur la politique suivie et les mesures prises en exécution de leurs engagements. Le premier de ces rapports, dont l objectif est de décrire la situation linguistique de l État lors de l entrée en vigueur de la charte, doit être présenté dans un délai d un an à partir de cette date. Ces rapports sont rendus publics et sont disponibles auprès des autorités des États signataires et du secrétariat du Conseil de l Europe. La mise en œuvre de la charte est suivie par un comité d experts indépendants, composé de personnes reconnues pour leurs compétences dans le domaine des langues régionales ou minoritaires. Le comité est chargé d examiner les rapports périodiques présentés par les parties contractantes et peut demander et prendre en compte des informations complémentaires lui permettant de mieux évaluer la situation. À la suite de l examen du rapport, le comité peut décider de se rendre dans un État et de rencontrer les autorités ainsi que les représentants des organismes ou associations qui y sont légalement établis et sont concernés par les questions linguistiques. Sur la base des informations recueillies, le comité élabore un rapport à l attention du Comité des ministres du Conseil de l Europe accompagné des suggestions de recommandations que celui-ci pourra adresser à l État en question. Enfin, l Assemblée parlementaire s est vu attribuer un rôle qui fait figure d exception parmi les conventions du Conseil de l Europe. En effet, peu d entre elles prévoient que des rapports seront soumis à l Assemblée et aucune autre ne fait obligation au secrétaire général de lui présenter son propre rapport sur l application de ces dispositions. Il ne faut pas sous-estimer l importance du rôle attribué à l Assemblée. Le débat sur le rapport biennal offre aux parlementaires européens 175

8 HÉRODOTE une occasion périodique de faire le point sur l application de la charte et d exercer ainsi une pression politique en vue d améliorer la situation des langues régionales ou minoritaires. Le premier de ces rapports a été présenté à l Assemblée en octobre Il convient par ailleurs de noter le soutien constant manifesté à la charte par l Assemblée. En particulier, celle-ci a rarement laissé passer l occasion d insister sur la nécessité de signer et de ratifier ce texte, notamment en demandant aux États candidats au Conseil de l Europe de s engager à le faire. La recommandation de l Assemblée 1492 (de 2001) sur le droit des minorités nationales constitue un excellent exemple de l intérêt qu elle porte à la charte et aux questions linguistiques. Un bilan intermédiaire Considérant que la charte a été ouverte à la signature en novembre 1992, le rythme de ratifications est un peu lent. Il convient néanmoins de souligner que le processus de ratification de cet instrument peut donner lieu à des négociations politiques difficiles et à des décisions complexes. Adapter les engagements de la charte aux situations variables des différentes langues constitue un exercice qui implique d importants efforts d évaluation, de consultation et de réflexion. En impliquant et en consultant les autorités (nationales, régionales et locales) ainsi que les représentants des locuteurs des langues protégées par la charte, les États acquièrent tous les éléments nécessaires à l établissement et à la mise en œuvre effective d une politique linguistique, fruit d un consensus et proche de la réalité. Cependant, les différences de longueur des déclarations correspondent à des conceptions divergentes des engagements propres à chaque langue. Ainsi, alors que la partie II s applique en principe à toutes les langues régionales ou minoritaires parlées sur le territoire national, certains États (notamment l Allemagne et les Pays-Bas) ont préféré préciser les langues auxquelles devront s appliquer ces dispositions. Pour ce qui est de la partie III, chaque État contractant est tenu d indiquer à quelles langues s étendent ces dispositions et, pour chaque langue, quels paragraphes ou alinéas lui sont applicables (sous réserve d un minimum de trente-cinq dispositions). Toutefois, dans leurs déclarations, certains États (la Croatie et la Hongrie) se sont engagés à appliquer exactement les mêmes dispositions de la partie III à toutes les langues régionales ou minoritaires concernées. D autres (la Finlande et la Suisse) ont établi une liste différente pour chaque langue. Un autre État (l Allemagne) a non seulement retenu des dispositions différentes pour chaque langue, mais a en outre ajusté la protection en fonction des régions concernées en tenant compte de la situation de cette langue au niveau tant fédéral que régional. La charte est entrée en vigueur en Le comité d experts a déjà examiné les rapports périodiques présentés par l Allemagne, la Croatie, la Finlande, la 176

9 QU EST-CE QUE LA CHARTE EUROPÉENNE DES LANGUES RÉGIONALES OU MINORITAIRES? Hongrie, le Liechtenstein, la Norvège, les Pays-Bas et la Suisse. Il a décidé de demander des informations supplémentaires à ces États et a réalisé ses premières visites «sur le terrain», à l exception du Liechtenstein. Actuellement, le Comité des ministres du Conseil de l Europe a adopté les recommandations, fondées sur les rapports du comité d experts et leurs suggestions des recommandations, pour la Croatie, la Finlande, la Hongrie, le Liechtenstein, la Norvège, les Pays- Bas et la Suisse 1. Il est déjà possible d affirmer que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires présente un intérêt spécial du fait de son approche culturelle et pragmatique. Les engagements concrets acceptés par les parties se traduiront non seulement par une amélioration de la protection juridique accordée à ces langues, mais également par une application effective des dispositions en vigueur. Dans ce sens, elle complète les dispositions relatives aux droits linguistiques contenues dans deux autres instruments clés du Conseil de l Europe : la Convention européenne des droits de l homme et la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Quoique consacrée aux langues «pratiquées traditionnellement» sur le territoire des États européens, la charte œuvre en faveur d une reconnaissance des valeurs culturelles et sociales du plurilinguisme et ne peut qu améliorer la situation des langues en général. En outre, elle peut servir de modèle pour l élaboration d un instrument international applicable à d autres cadres régionaux et à d autres langues. 1. Ces rapports sont publiés sur le site Internet de la charte : http ://local.coe.int

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO SUR LA DIVERSITE CULTURELLE CULTURELLE Adoptée par la 31 e session de la Conférence Générale de l UNESCO PARIS, 2 NOVEMBRE

Plus en détail

La promotion de la pluralité linguistique dans l usage des nouvelles technologies de l information et de la communication

La promotion de la pluralité linguistique dans l usage des nouvelles technologies de l information et de la communication Intervention de M. Khamsing Sayakone, Président de la section Lao de l APF à la 32 ème session de l APF (30juin-3 juillet 2006, Rabat, Maroc) (31 La promotion de la pluralité linguistique dans l usage

Plus en détail

Convention européenne sur la promotion d'un service volontaire transnational à long terme pour les jeunes

Convention européenne sur la promotion d'un service volontaire transnational à long terme pour les jeunes Convention européenne sur la promotion d'un service volontaire transnational à long terme pour les jeunes Strasbourg, 11.V.2000 Préambule Les Etats membres du Conseil de l'europe et les autres Etats Parties

Plus en détail

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE)

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE) TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE) Article 2 L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'état de droit, ainsi que de

Plus en détail

PROTOCOLE SUR LES AMENDEMENTS A L ACTE CONSTITUTIF DE L UNION AFRICAINE

PROTOCOLE SUR LES AMENDEMENTS A L ACTE CONSTITUTIF DE L UNION AFRICAINE PROTOCOLE SUR LES AMENDEMENTS A L ACTE CONSTITUTIF DE L UNION AFRICAINE 1 PROTOCOLE SUR LES AMENDEMENTS A L ACTE CONSTITUTIF DE L UNION AFRICAINE Les Etats membres de l Union africaine, Etats parties à

Plus en détail

TRAITE DE LISBONNE. Marie-Laure BASILIEN-GAINCHE* La Cour constitutionnelle fédérale d Allemagne a rendu, le 30 juin 2009, une décision fort

TRAITE DE LISBONNE. Marie-Laure BASILIEN-GAINCHE* La Cour constitutionnelle fédérale d Allemagne a rendu, le 30 juin 2009, une décision fort L ALLEMAGNE ET L EUROPE. REMARQUES SUR LA DECISION DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE FEDERALE RELATIVE AU TRAITE DE LISBONNE Marie-Laure BASILIEN-GAINCHE* INTRODUCTION La Cour constitutionnelle fédérale d Allemagne

Plus en détail

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités Nations Unies Assemblée générale Distr. générale 17 septembre 2012 Français Original: anglais A/HRC/FMI/2012/2 Conseil des droits de l homme Forum sur les questions relatives aux minorités Cinquième session

Plus en détail

OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne

OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base NATIONS UNIES Vienne, 2010 Résolutions

Plus en détail

CONSEIL DES MINISTRES

CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DES MINISTRES LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSEE LE MERCREDI 2 SEPTEMBRE 2015 À L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA

Plus en détail

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007.

Au Luxembourg, au 31.12.2007, 10 personnes attendaient un rein, deux reins provenant de donneurs décédés luxembourgeois ont pu être greffés en 2007. Communiqué de presse Luxembourg, le 2.02.2008 Campagne Il y a une vie après la mort. D après les statistiques d EUROTRANSPLANT, organisme européen qui gère les échanges d organes entre les pays Luxembourg,

Plus en détail

Politique linguistique

Politique linguistique Politique linguistique Informations sur le soutien apporté par le Baccalauréat International en matière de langues, cours de langue et langues d enseignement Mise à jour en octobre 2014 Cette politique

Plus en détail

Discours d ouverture de Michèle Bourque présidente et première dirigeante Société d assurance-dépôts du Canada Ottawa mercredi 6 février 2013

Discours d ouverture de Michèle Bourque présidente et première dirigeante Société d assurance-dépôts du Canada Ottawa mercredi 6 février 2013 1 Première conférence du Comité régional de l AIAD (Association internationale des assureurs-dépôts) pour l Amérique du Nord sur les règlements transfrontières et les institutions-relais Discours d ouverture

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

Convention sur la réduction des cas d apatridie

Convention sur la réduction des cas d apatridie Convention sur la réduction des cas d apatridie 1961 Faite à New York le 30 août 1961. Entrée en vigueur le 13 décembre 1975. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 989, p. 175. Copyright Nations Unies

Plus en détail

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre? Note réalisée par l Observatoire Régional de l Intégration et de la Ville (ORIV) septembre 2014 Eléments de contexte

Plus en détail

CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES

CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES CONVENTION SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES PRÉAMBULE La Conférence générale de l Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture,

Plus en détail

Projets Eurêka. i s. E u r ê k a. f r a n ç a. i a t. S e c r é t a r. Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique

Projets Eurêka. i s. E u r ê k a. f r a n ç a. i a t. S e c r é t a r. Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique S e c r é t a r i a t f r a n ç a i s Souplesse Réactivité Internationalisation Suivi personnalisé Financement E u r ê k a Projets Eurêka Innovation européenne Ouverture aux marchés Impact économique design

Plus en détail

Peut-on envisager un effet direct?

Peut-on envisager un effet direct? Les implications de la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées sur la législation de l UE concernant le handicap Peut-on envisager un effet direct? Peut-on envisager

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

Qu est-ce que le dialogue

Qu est-ce que le dialogue Après avoir interviewé sur le dialogue interculturel la Directrice Générale de l Éducation et de la Culture de la Commission européenne 1, Diasporiques/Cultures en mouvement a recueilli l avis complémentaire

Plus en détail

PROTOCOLE DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION AFRICAINE

PROTOCOLE DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION AFRICAINE PROTOCOLE DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION AFRICAINE 1 PROTOCOLE DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION AFRICAINE Les Etats membres de l Union africaine : Considérant que l Acte constitutif a créé la Cour de

Plus en détail

Niveau linguistique Berlitz 1 Niveau A1 du CECRL

Niveau linguistique Berlitz 1 Niveau A1 du CECRL Niveau linguistique Berlitz 1 Niveau A1 du CECRL Vous pouvez comprendre et utiliser des expressions courantes familières et des phrases simples. Vous êtes capable de vous présenter et de poser à vos interlocuteurs

Plus en détail

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES BIENS CULTURELS EN CAS DE CONFLIT ARMÉ

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES BIENS CULTURELS EN CAS DE CONFLIT ARMÉ CLT-10/CONF.204/6 PARIS, le 14 septembre 2010 Original anglais ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE COMITÉ POUR LA PROTECTION DES BIENS CULTURELS EN CAS DE CONFLIT

Plus en détail

Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base

Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base NATIONS UNIES Office DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne Mécanisme d examen

Plus en détail

0.812.101. Convention pour la reconnaissance mutuelle des inspections concernant la fabrication des produits pharmaceutiques.

0.812.101. Convention pour la reconnaissance mutuelle des inspections concernant la fabrication des produits pharmaceutiques. Texte original 0.812.101 Convention pour la reconnaissance mutuelle des inspections concernant la fabrication des produits pharmaceutiques Conclue à Genève le 8 octobre 1970 Approuvée par l Assemblée fédérale

Plus en détail

L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport

L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport Communiqué de presse Rolle, le 13.11.13 L attitude : la nouvelle compétence désormais reconnue dans le sport Education 4 Peace, Fondation Suisse basée à Rolle, en collaboration avec l UEFA, publie le premier

Plus en détail

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Nations Unies CAC/COSP/IRG/2015/2 Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption Distr. générale 24 mars 2015 Français Original: anglais Groupe d examen de l application

Plus en détail

Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales

Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales Convention de Vienne sur le droit des traités entre Etats et organisations internationales ou entre organisations internationales 1986 Faite à Vienne le 21 mars 1986. Non encore en vigueur. Voir Documents

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

DISTINGUER LE TRAVAIL RÉMUNÉRÉ DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ

DISTINGUER LE TRAVAIL RÉMUNÉRÉ DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ Activités éducatives pour les élèves de 8 à 9 ans DISTINGUER LE TRAVAIL RÉMUNÉRÉ DU TRAVAIL NON RÉMUNÉRÉ NIVEAU : PRIMAIRE GROUPE D ÂGE : ÉLÈVES DE 8 À 9 ANS SOMMAIRE DE L ACTIVITÉ Les élèves font la différence

Plus en détail

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, 2014. Irak 5% Afghanistan 82/2015-12 mai 2015 Décisions sur les demandes d asile dans l UE Les États membres de l UE ont accordé la protection à plus de 185 000 demandeurs d asile en 2014 Les Syriens demeurent les premiers bénéficiaires

Plus en détail

Le 21 juillet 2008, le Parlement

Le 21 juillet 2008, le Parlement La dernière modification de la Constitution comporte la reconnaissance de la diversité linguistique en tant qu élément patrimonial de la France, mais la réduit formellement aux seules langues «régionales».

Plus en détail

Tableau synthèse de la situation d apprentissage et d évaluation

Tableau synthèse de la situation d apprentissage et d évaluation Tableau synthèse de la situation d apprentissage et d évaluation Comment l action humaine est essentielle à la reconnaissance et à la garantie des droits et libertés aujourd hui comme à l époque de la

Plus en détail

Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie?

Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? FR Je suis sous procédure Dublin qu est-ce que cela signifie? B Informations pour les demandeurs d une protection internationale dans le cadre d une procédure de Dublin en vertu de l article 4 du Règlement

Plus en détail

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST CONFERENCE REGIONALE SUR LA RATIFICATION DES INSTRUMENTS INTERNATIONAUX

Plus en détail

Traité établissant une Constitution pour l'europe

Traité établissant une Constitution pour l'europe CONFÉRENCE DES REPRÉSENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ÉTATS MEMBRES Bruxelles, le 29 octobre 2004 CIG 87/2/04 REV 2 Objet: Traité établissant une Constitution pour l'europe CIG 87/2/04 REV 2 FR TABLE DES

Plus en détail

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones Note d information La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a été adoptée par l Assemblée Générales

Plus en détail

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme,

utilisés en faveur d un relativisme culturel, allant à l encontre de l universalité des droits de l homme, Documents de synthèse DS 2 20.12.09 IIEDH Observatoire de la diversité et des droits culturels Situation des droits culturels Argumentaire politique www.droitsculturels.org 1. Définition des droits culturels

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT TRAITE PORTANT CREATION DU PARLEMENT DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE PREAMBULE

Plus en détail

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée

S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien

Plus en détail

«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère»

«Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» «Selon les chiffres de la BNS, l évasion fiscale prospère» * Précision apportée par l auteur, publiée le 26 novembre. Voir en fin d'article Gabriel Zucman vient de publier un livre, «La Richesse cachée

Plus en détail

Exprimer sa reconnaissance

Exprimer sa reconnaissance Atelier - le 30 juin 2010 dans le management au quotidien :, consultante RH Une rencontre organisée par Les principaux besoins par rapport au travail 1 TABLEAU RÉCAPITULATIF SUR LES SIGNES DE RECONNAISSANCE

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT)

CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) CHARLES DAN Candidat du Bénin pour le poste de Directeur général du Bureau international du Travail (BIT) FACONNER ENSEMBLE L OIT DU FUTUR «Pour tout ce qui a été, merci. Pour tout ce qui sera, oui.» (Dag

Plus en détail

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28

TABLE DES MATIERES. Section 1 : Retrait... 20-22 Section 2 : Renonciation... 23-25 Section 3 : Nullité... 26-28 Ordonnance n 03-08 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection des schémas de configuration des circuits intégrés TABLE DES MATIERES Articles Titre I : Dispositions

Plus en détail

ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE MATIERE FISCALE

ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE MATIERE FISCALE ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA PRINCIPAUTE DU LIECHTENSTEIN ET LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE RELATIF A L ECHANGE DE RENSEIGNEMENTS EN MATIERE FISCALE Considérant que le Gouvernement de

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Présentation du Groupe IKEA

Présentation du Groupe IKEA Présentation du Groupe IKEA IKEA dans le monde en quelques chiffres En 62 ans, le Groupe IKEA est devenu le leader mondial sur le marché du meuble. En tant que spécialiste de l ameublement et de la décoration

Plus en détail

Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès

Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès Conférence des Cours constitutionnelles européennes XIIème Congrès Les relations entre les Cours constitutionnelles et les autres juridictions nationales, y compris l interférence, en cette matière, de

Plus en détail

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP 2012-2017 UNION INTERPARLEMENTAIRE INTER-PARLIAMENTARY UNION 5, CHEMIN DU POMMIER CASE POSTALE 330 1218 LE GRAND-SACONNEX / GENÈVE (SUISSE) Lettre de mission Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours

Plus en détail

La Constitution européenne

La Constitution européenne La Constitution européenne "Le Parlement européen approuve la Constitution et appuie sans réserve sa ratification"(*): elle éclaire la nature et les objectifs de l'union, renforce son efficacité et son

Plus en détail

Informations utiles en vue d un séjour en Suisse

Informations utiles en vue d un séjour en Suisse Informations utiles en vue d un séjour en Suisse CH-4501 Soleure Dornacherstrasse 28A Case Postale 246 Téléphone 032 346 18 18 Téléfax 032 346 18 02 info@ch-go.ch www.ch-go.ch Table des matières Introduction...

Plus en détail

Protocole d'amendement à la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale

Protocole d'amendement à la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale Série des traités du Conseil de l'europe - n 208 Protocole d'amendement à la Convention concernant l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale Paris, 27.V.2010 STCE 208 Assistance mutuelle

Plus en détail

Questionnaire Entreprises et droits humains

Questionnaire Entreprises et droits humains Membres du Avec & Asset Management Questionnaire Entreprises et droits humains 1 2 Présentation des organisations Le CCFD-Terre Solidaire est la première association française de développement. Elle a

Plus en détail

Commission CI. Session d ouverture. Remarques d ouverture par le Président de la Commission CI

Commission CI. Session d ouverture. Remarques d ouverture par le Président de la Commission CI 35 ème session de la Conférence Générale Commission CI Session d ouverture Remarques d ouverture par le Président de la Commission CI Mesdames, Messieurs, Buenas tardes, Bonjour, Good afternoon, Здравствуйте

Plus en détail

PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE

PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE CV Réf. : II-13-1-5 Pôle des services Date : 15.09.2012 services@cdg81.fr Ref : 7-9 Références : - Loi n 83-634 du 13

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - er cycle Direction générale de la formation des jeunes Octobre 006 Introduction Dans le

Plus en détail

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe SEUL LE PRONONCE FAIT FOI! 17.06.2014 Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe 19 e Conférence du Conseil

Plus en détail

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL PARLEMENT EUROPÉEN 2009-2014 Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur 3.3.2010 DOCUMENT DE TRAVAIL sur la proposition de directive relative aux droits des consommateurs - COM(2008)614/3-2008/0196(COD)

Plus en détail

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES?

LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? LA DEFINITION DES COMPETENCES : QUEL ROLE POUR LES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES? INTRODUCTION Depuis quelques années, un certain nombre d évolutions à la fois sociétales et professionnelles nous poussent,

Plus en détail

AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX

AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX L Europe pour le bien-être des animaux AMENDEMENTS PROPOSES A LA DECLARATION COMMUNE DE LA COORDINATION COE-UE-OIE SUR LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX DEMANDE DE LA FRANCE Si nous voulons clairement intégrer

Plus en détail

UNIS. Ce que tout copropriétaire doit connaître COLLECTION LIVRET 4 TOUT SAVOIR SUR. Le conseil syndical

UNIS. Ce que tout copropriétaire doit connaître COLLECTION LIVRET 4 TOUT SAVOIR SUR. Le conseil syndical UNIS COLLECTION Ce que tout copropriétaire doit connaître LIVRET 4 TOUT SAVOIR SUR Le conseil syndical EXPOSÉ La loi du 10 juillet 1965 et son décret du 17 mars 1967 déterminent le cadre et les règles

Plus en détail

PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES

PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES PROTOCOLE RELATIF À L ARRANGEMENT DE MADRID CONCERNANT L ENREGISTREMENT INTERNATIONAL DES MARQUES adopté à Madrid le 27 juin 1989, modifié le 3 octobre 2006 et le 12 novembre 2007 Liste des articles du

Plus en détail

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1

Modulo Bank - Groupe E.S.C Chambéry - prérequis à la formation - doc. interne - Ecoute active.doc Page 1 Généralités, l'écoute active : présentation et techniques... 3 Introduction... 3 Plan... 3 La présentation de l'écoute active... 4 Définition... 4 Fondement... 4 Application... 4 de l'écoute active...

Plus en détail

Déclarations anticipées concernant mes soins de santé et ma fin de vie

Déclarations anticipées concernant mes soins de santé et ma fin de vie Déclarations anticipées concernant mes soins de santé et ma fin de vie Nom et prénom: Adresse: Numéro de registre national: Mes valeurs et convictions personnelles Outre les déclarations anticipées expressément

Plus en détail

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France)

Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Etude sur les Maisons des Services Publics en Europe (hors la France) Résumé du rapport réalisé par EUROPA pour la DATAR DATAR EUROPA Etude sur les maisons des services publics en Europe Résumé du rapport

Plus en détail

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ----------

Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Remise de l Ordre National du Mérite à M. David LASFARGUE (Résidence de France 7 novembre 2014) ---------- Cher David Lasfargue, Mesdames, Messieurs, C est toujours un honneur et un plaisir pour un Ambassadeur

Plus en détail

Qu est-ce qu une tâche?

Qu est-ce qu une tâche? Qu est-ce qu une tâche? «Tâches», «Perspective actionnelle», «activités centrées sur le sens» Ce sont des concepts dont on entend beaucoup parler dans notre profession, mais que signifient-ils exactement?

Plus en détail

Statuts. de l Agence. internationale pour les. énergies renouvelables (IRENA)

Statuts. de l Agence. internationale pour les. énergies renouvelables (IRENA) Statuts de l Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) -2- Les Parties aux présents Statuts, Désireuses d encourager l adoption et l utilisation accrues et généralisées des énergies

Plus en détail

Statuts : Etoile Saint Amandoise.

Statuts : Etoile Saint Amandoise. Statuts : Etoile Saint Amandoise. Sommaire : Présentation But et composition Affiliation Ressources Administration et fonctionnement o Comité de direction o Le bureau o Assemblée générale Ordinaire o Assemblée

Plus en détail

Proposition de Charte éthique de l élu-e pour un renouveau démocratique et la renaissance des pratiques politiques

Proposition de Charte éthique de l élu-e pour un renouveau démocratique et la renaissance des pratiques politiques Proposition de Charte éthique de l élu-e pour un renouveau démocratique et la renaissance des pratiques politiques Version du 23 février 2015, soumise à consultation publique jusqu au 15 avril 2015. N

Plus en détail

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS CAAMI Service Relations internationales (iri.enquete@caami.be) www.caami.be Introduction La Caisse Auxiliaire d Assurance Maladie-Invalidité

Plus en détail

Sondage sur le climat. scolaire. Guide d utilisation à l attention des administratrices et des administrateurs

Sondage sur le climat. scolaire. Guide d utilisation à l attention des administratrices et des administrateurs Sondage sur le climat scolaire Guide d utilisation à l attention des administratrices et des administrateurs SONDAGE EN LIGNE Table des matières Introduction...2 Instructions étape par étape à l intention

Plus en détail

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi

Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Avant projet de texte légal portant régime de l intégration du genre dans les politiques nationales de croissance et de l emploi Préambule Le Cameroun a révisé son DSRP i 2003 en lui adressant une direction

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

Foire aux questions Documents mentionnés dans la liste de vérification

Foire aux questions Documents mentionnés dans la liste de vérification Foire aux questions Documents mentionnés dans la liste de vérification Questions 1) Quelle longueur doit avoir la lettre d accompagnement et quel doit être son contenu? 2) Pouvez-vous m envoyer un exemple

Plus en détail

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Texte adopté par la Commission du droit international à sa soixante-troisième session, en 2011, et soumis à l Assemblée générale dans le cadre de

Plus en détail

Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux

Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux Allocution de Darren Hannah Vice-président intérimaire, Politiques et opérations

Plus en détail

1 A noter que le Règlement 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelle

1 A noter que le Règlement 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelle Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) 7, rue Alcide de Gasperi Boite Postale 3024 L-1030 Luxembourg Numéro d'identification au registre des représentants d intérêts : 82936193787-44 Livre vert de

Plus en détail

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise

le QuEbec POUR Enrichir Affirmer les valeurs communes de la société québécoise POUR Enrichir le QuEbec Mesures pour renforcer l action du Québec en matière d intégration des immigrants Affirmer les valeurs communes de la société québécoise Affirmer les valeurs communes de la société

Plus en détail

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION La Constitution est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l État et qui organise leurs relations. Elle peut comporter également

Plus en détail

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE 1 APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE Nous, signataires, acteurs culturels en Bretagne, individuels et associations, demandons aux élus et institutionnels de soutenir

Plus en détail

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni. Principes de Belgrade sur la relation entre les Institutions nationales des droits de l Homme et les Parlements (Belgrade, Serbie, les 22-23 février 2012) Le séminaire international de février 2012 sur

Plus en détail

UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer

UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer MODULE ÉVALUER SON PROJET COMPRENDRE UNE ÉVALUATION Une évaluation c est quoi, çà sert à quoi? Evaluer mon projet et son plan d action pour le faire durer L ÉVALUATION DE L IMPACT SOCIAL L Impact Social

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet

Plus en détail

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations»

Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Avenir de la Fonction publique «parcours professionnels, carrières, rémunérations» Point d étape de la négociation PPCR 10 Mars 2015 Discours d ouverture de Marylise LEBRANCHU Mesdames et Messieurs, Nous

Plus en détail

SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste

SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste DESCRIPTIF DE VISION SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste Un centre d expertise en tant que balise pour le huissier de justice soucieux

Plus en détail

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM DMED_PV(2010)1202_1 PROCÈS-VERBAL de la réunion du 2 décembre 2010

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

Plan sur les langues officielles Le bilinguisme officiel Une force 2011 2013 2011.09 Province du Nouveau-Brunswick CP 6000 Fredericton NB E3B 5H1

Plan sur les langues officielles Le bilinguisme officiel Une force 2011 2013 2011.09 Province du Nouveau-Brunswick CP 6000 Fredericton NB E3B 5H1 Plan sur les langues officielles Le bilinguisme officiel Une force 2011 2013 2011.09 Province du Nouveau-Brunswick CP 6000 Fredericton NB E3B 5H1 CANADA www.gnb.ca/premier ISBN 978-1-55471-534-3 Imprimé

Plus en détail

Agenda 21 de la culture du Québec

Agenda 21 de la culture du Québec Agenda 21 de la culture du Québec Table des matières 2 Contexte 4 Introduction 8 Principes pour guider l action 10 Objectifs 11 Partie 1 : L action culturelle dans une perspective de durabilité 12 Partie

Plus en détail

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à

Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à Il y a un temps pour tout «Il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose», dit l Ecclésiaste signifiant ainsi à l homme qui veut accéder à la sagesse qu il lui faut, avant tout, adapter ses

Plus en détail

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement. PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS

Plus en détail

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources...

Première partie IMMUNITÉ ET JUSTICE : LES CONTRADICTIONS... 31. Titre 1 Contradiction des fondements et divergence des sources... TABLE DES MATIÈRES Remerciements......................................................................... 7 Préface.................................................................................... 9

Plus en détail

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988)

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) LES ETATS PARTIES A LA PRESENTE CONVENTION, RECONNAISSANT l importance d éliminer certains obstacles juridiques au crédit-bail

Plus en détail

responsable? Qui est Sinistres «Nous tenons compte des circonstances de chaque cas»

responsable? Qui est Sinistres «Nous tenons compte des circonstances de chaque cas» Sinistres Qui est responsable? «Nous tenons compte des circonstances de chaque cas» Comment l expert en sinistres détermine la responsabilité L incidence de la responsabilité Possibilités d appel Mars

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail