RAPPORT ANNUEL BANQUE INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

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1 RAPPORT ANNUEL BANQUE INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

2 LA BANQUE INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT La Banque interaméricaine de développement, la plus ancienne et la plus grande institution régionale de développement, a été créée en décembre 1959 pour aider à accélérer le développement économique et social de l Amérique latine et des Caraïbes. Les efforts qui ont été entrepris pour créer une institution de développement se consacrant aux problèmes pressants de la région, remontent à la Première conférence interaméricaine en À cette fin, une proposition spécifique faite en 1958 par le Président brésilien Juscelino Kubitschek a été bien accueillie par tous les pays du continent. Peu après, l Organisation des États américains a rédigé l Accord constitutif de la Banque interaméricaine de développement. Aujourd hui, la Banque compte au total 46 nations membres, dont 26 pays d Amérique latine et des Caraïbes, les États-Unis, le Canada et 18 pays extra-régionaux. La Banque est devenue un important catalyseur, aidant à mobiliser des ressources pour la région. Ses principales fonctions sont d utiliser son propre capital, les fonds obtenus sur les marchés financiers et les autres ressources dont elle pourra disposer pour financer le développement de ses pays membres emprunteurs ; de suppléer à l investissement privé quand il ne se trouve pas de capitaux privés disponibles à des termes et des conditions raisonnables ; et de fournir une assistance technique en vue de la préparation, du financement et de l exécution des projets de développement. Fidèle à sa mission, la Banque a approuvé 106 milliards de dollars pour des projets représentant un volume total d investissements de 263 milliards de dollars. Les opérations de la Banque portent sur tous les aspects du développement économique et social, tout en accordant une importance particulière aux programmes qui profitent aux populations à faibles revenus. Par le passé, les prêts de la Banque privilégiaient les secteurs productifs, tels que l agriculture et l industrie, l infrastructure dans les secteurs de l énergie et des transports, et les secteurs sociaux environnement, santé publique, éducation et urbanisme. En 1995, la BID a commencé à accorder directement des prêts au secteur privé à hauteur de 5 % au maximum de ses ressources du capital ordinaire, sans garanties des gouvernements. Aujourd hui, ses prêts vont en priorité à la lutte contre la pauvreté et l équité sociale, à la modernisation et à la réforme sectorielle, à l intégration économique et à l environnement. Le groupe de la BID comprend également la Société interaméricaine d investissement (SII), une institution autonome affiliée à la Banque qui favorise le développement économique en finançant des petites et moyennes entreprises, et le Fonds multilatéral d investissement (MIF), qui appuie les réformes liées aux investissements ainsi que le développement du secteur privé. Les ressources financières de la Banque comprennent le compte de capital ordinaire sur lequel sont détenus le capital souscrit, les réserves et les fonds mobilisés par des emprunts et les fonds administrés, alimentés par les contributions des pays membres. La Banque dispose également d un Fonds des opérations spéciales pour l octroi de prêts à des conditions libérales aux pays classés comme économiquement moins avancés. Les souscriptions des pays membres au capital de la Banque comprennent la fraction libérée et la fraction exigible du capital. La fraction libérée de la souscription d un Etat membre est versée sous la forme d un paiement en espèces et ne représente que 2,5 % de la souscription de l État membre. La majeure partie de la souscription d un État membre correspond au capital exigible ou à des garanties des emprunts de la Banque sur les marchés financiers internationaux. La Banque a emprunté des fonds pour ses opérations sur les marchés financiers d Europe, du Japon, d Amérique latine, des Caraïbes et des États- Unis. La dette de la Banque est cotée AAA par les trois principaux organismes de cotation des États- Unis, et jouit d un statut équivalent sur les autres grandes places financières mondiales. L Assemblée des gouverneurs, au sein de laquelle sont représentés tous les pays membres, est l instance suprême de la Banque. Les gouverneurs sont généralement des ministres des finances, des gouverneurs de banques centrales ou d autres personnalités de rang comparable. L Assemblée des gouverneurs a délégué une grande partie de ses pouvoirs opérationnels au Conseil d administration, qui est responsable de la conduite des opérations de la Banque. La Banque, qui a son siège à Washington, compte des représentations dans chacun de ses pays membres emprunteurs, ainsi qu un bureau à Paris et un autre à Tokyo.

3 BANQUE INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT 2000 Rapport Annuel TABLE DES MATIÈRES L Amérique latine et les Caraïbes en Première partie : LA BANQUE EN 2000 Thèmes clés Aperçu général Assemblée des gouverneurs Conseil d administration Lutte contre la pauvreté et justice sociale.. 23 Modernisation de l État Intégration économique Environnement Secteur privé Gestion du portefeuille Les prêts en 2000 Résumé Argentine Bahamas Barbade Belize Bolivie Brésil Chili Colombie Costa Rica El Salvador Équateur Guatemala Guyana Haïti Honduras Jamaïque Mexique Nicaragua Panama Paraguay Pérou République Dominicaine Surinam Trinité et Tobago Uruguay Venezuela Région Coopération technique Cofinancement Fonds administrés Passation des marchés Liste des prêts et garanties approuvés Questions institutionnelles Évaluation et audit interne Bureaux extérieurs Administration Fonds multilatéral d investissement Société interaméricaine d investissement Finances Principaux indicateurs financiers Emprunts Conditions et modalités Deuxième partie : ÉTATS FINANCIERS Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Mécanisme de financement intermédiaire Fonds de gestion pour le progrès social ANNEXES Gouverneurs et suppléants Administrateurs et suppléants Intermédiaires et dépositaires Direction de la Banque

4 TABLE DES MATIÈRES ENCADRÉS 1. De nouveaux instruments de prêt d une plus grande souplesse Initiatives pour lutter contre la corruption Combattre l exclusion sociale fondée sur l appartenance raciale ou ethnique Mécanisme d examen indépendant Participation des citoyens Les Galapagos et les Programmes d aide au Pantanal Le projet de centrale à turbine de gaz de Bajío Campagne de sensibilisation aux enfants de la rue L Institut interaméricain de développement social Développement de la micro-entreprise.. 88 TABLEAUX I. Dix années d activité, II. Contexte extérieur III. Répartition des prêts IV. Volume annuel (2000) et cumulé ( ) des prêts et garanties V. Volume annuel (2000) et cumulé ( ) des décaissements VI. Financement annuel (2000) et cumulé ( ) des projets VII. Fonds affectés à la coopération technique non remboursable VIII. Concours financiers en IX. Fonds administrés X. Décaissements au titre de l achat de biens et services, par fournisseurs (prêts d investissement et sectoriels).. 76 XI. Décaissements au titre de l achat de biens et services, par fournisseurs (prêts sectoriels) XII. Décaissements au titre de l achat de biens et services, par fournisseurs (prêts d investissement) XIII. Dépenses administratives consolidées XIV. Quotes-parts des contributions au Fonds des opérations spéciales XV. Capital de la Banque XVI. Encours des emprunts par monnaies XVII. Emprunts, exercice PAYS MEMBRES Allemagne Argentine Autriche Bahamas Barbade Belgique Belize Bolivie Brésil Canada Chili Colombie Costa Rica Croatie Danemark El Salvador Équateur Espagne États-Unis Finlande France Guatemala Guyana Haïti Honduras Israël Italie Jamaïque Japon Mexique Nicaragua Norvège Panama Paraguay Pays-Bas Pérou Portugal République Dominicaine Royaume-Uni Slovénie Suède Suisse Surinam Trinité et Tobago Uruguay Venezuela Avis au lecteur : Le rapport annuel de cette année est une version plus condensée que celle des années précédentes. Pour un complément d information sur les activités de la Banque en 2000, prière de consulter le site Internet Ce rapport est imprimé sur papier recyclé. 2

5 LETTRE DU PRÉSIDENT Banque interaméricaine de développement Washington, D.C. Le 7 février 2001 Monsieur le Président, Conformément à l article 2 du Règlement de la Banque interaméricaine de développement, j ai l honneur de vous présenter le Rapport annuel de la Banque pour 2000 que le Conseil d administration soumet à l examen de l Assemblée des gouverneurs. Le Rapport contient un bref résumé de la situation économique en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu un examen des activités de l institution en Il comporte aussi une description des diverses opérations de la Banque pour chaque pays et pour la région prêts, financement de petits projets et coopération technique en faveur du développement en Amérique latine, une liste des prêts approuvés en 2000, les états financiers de l organisation et des annexes d ordre général. En vertu du paragraphe 3 a) de l article III de l Accord constitutif de la Banque, le Rapport comprend les états financiers vérifiés pour ses divers fonds. Pour le Capital ordinaire, ces états sont présentés en application des dispositions du paragraphe 6 a) de l article VIII de l Accord ; pour le Fonds des opérations spéciales, en application des dispositions du paragraphe 8 d) de l article IV de l Accord ; pour le compte du Mécanisme de financement intermédiaire, en application des dispositions du paragraphe 5 d) de la résolution AG-12/83 de l Assemblée des gouverneurs ; et pour le Fonds de gestion pour le progrès social, en application de l article 5.04 de l Accord signé entre le Gouvernement américain et la Banque. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l assurance de ma considération distinguée. Le Président du Conseil d administration, Monsieur le Président de l Assemblée des gouverneurs Banque interaméricaine de développement Enrique V. Iglesias 3

6 Rédacteur Daniel B. Martin, Bureau des relations extérieures Concepteur Valkiria Amaro Peizer, Bureau des relations extérieures Photographes Photos du texte : Willie Heinz et David Mangurian, Bureau des relations extérieures Photo de couverture : Ricardo Funari, Social Photos ( Ce rapport est disponible en ligne dans un format PDF sur le site 4

7 TABLEAU I. DIX ANNÉES D ACTIVITÉ, (En millions de dollars des États-Unis) RESSOURCES Souscriptions (fin d année) Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total EMPRUNTS 1 Encours de la dette (fin d année) Emprunts annuels bruts OPÉRATIONS Prêts et garanties autorisés (cumulés) 2 Capital ordinaire * Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total Prêts et garanties autorisés (annuels) 4 Capital ordinaire * Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total Décaissements des prêts (annuels) 4 Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total Remboursements des prêts (annuels) 4 Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total Encours des prêts Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total Coopération technique non remboursable autorisée (annuelle) 5 Fonds des opérations spéciales Autres fonds Total PRINCIPAUX ÉLÉMENTS FINANCIERS Revenus Prêts Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Investissements Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Revenus nets Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales Réserves (fin de période) 7 : Capital ordinaire Fonds des opérations spéciales DIRECTION Dépenses administratives Total - Tous les fonds Emprunts à moyen terme et à long terme, à l exclusion des décotes ou des primes nettes. 2 Annulations non comprises. Y compris les ajustements en fonction de la conversion des monnaies. 3 Net des participations du secteur privé. 4 En fonction des montants initiaux en l équivalent de dollars des États-Unis. 5 Y compris le financement de petits projets. 6 Revenus avant dépenses de coopération technique et passation des prêts par pertes et profits. 7 Y compris les ajustements accumulés en fonction de la conversion. * Y compris des prêts représentant au total 1 711,8 millions de dollars qui ont été autorisés de façon conditionnelle en vertu de résolutions qui ne sont entrées en vigueur qu en janvier

8 L Amérique latine et les Caraïbes en 2000 Dans l ensemble, la conjoncture internationale a été favorable à l Amérique latine et aux Caraïbes en 2000, grâce principalement à la croissance enregistrée aux États-Unis, aux cours internationaux plus élevés du pétrole et d autres produits de base et à l accès ininterrompu aux marchés financiers internationaux. Cependant, les taux d intérêt plus élevés et l instabilité des marchés boursiers aux États- Unis ont rendu le financement plus coûteux pour nombre de pays de la région. En 2000, la croissance économique de la région a dépassé 4 %, ce qui représente une amélioration sensible par rapport à l année précédente. Ce redressement rapide est dû aux ajustements budgétaires et monétaires effectués en 1999, qui ont permis de tenir l inflation en échec. Le ralentissement de l inflation observé en 2000 a contribué pour sa part à faire baisser les taux d intérêt sur les marchés intérieurs. Les gouvernements de la région ont tenu ferme leur engagement à maintenir la stabilité macroéconomique et à poursuivre le processus d ajustement structurel. Nombre de pays ont adopté des lois tendant à promouvoir la responsabilité budgétaire, et la plupart d entre eux ont poursuivi leurs programmes de privatisation et de modernisation de l État. En 2001, face au ralentissement de l économie des États-Unis, la croissance doit retomber à des niveaux proches de 3,5 %. Une certaine inquiétude règne chez les responsables des économies de la région au sujet des effets néfastes que pourraient subir les marchés financiers internationaux dans l éventualité d un ralentissement plus prononcé de l économie américaine ou d un important ajustement du marché boursier L économie internationale L économie internationale, stimulée par l extraordinaire expansion économique des États-Unis, l accentuation de la croissance en Europe et le redressement économique observé au Japon, a poursuivi sa croissance en 6

9 Croissance du PIB en Amérique latine et dans les Caraïbes, (En pourcentage) (e) (e) estimations. Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, septembre La hausse des prix du pétrole du milieu de 1999 a dominé le marché des produits de base, contribuant au renforcement de la balance commerciale et des résultats budgétaires au Venezuela, en Équateur, au Mexique et en Colombie. D autres produits de base importants de la région ont également subi d importantes variations de prix. Les prix du cuivre et du sucre, importantes sources de devises pour le Chili et plusieurs pays des Caraïbes, ont enregistré des hausses considérables. En revanche, les cours du café ont fortement baissé, et de nouveaux problèmes, liés à l affectation de parts de marché à l Europe, sont apparus sur le marché de la banane, frappant notamment les pays d Amérique centrale. Les pays émergents ont pu, dans l ensemble, bénéficier d un volume de ressources financières extérieures plus important en 2000, surtout si on compare la situation aux conditions difficiles qui avaient accompagné la série de crises qui ont éclaté en 1997 en Asie du Sud-Est et ont abouti à la dévaluation de la devise brésilienne en janvier Les flux nets estimatifs de capitaux privés vers l Amérique latine et les Caraïbes sont passés de 51 milliards de dollars en 1999 à quelque 67 milliards de dollars en 2000, ce qui a permis de couvrir la totalité du déficit courant de la région et de réaliser une certaine accumulation de réserves de devises. Les émissions d obligations ont été particulièrement fortes pendant certains mois de l année, et les 44,5 milliards de dollars d obligations émises jusqu à octobre ont facilement dépassé le total de 35 milliards de dollars de Toutefois, il convient de noter que les flux nets de ces ressources ont été nettement moins élevés, car une forte proportion des transactions était constituée de swaps de dettes préalables pour de nouveaux titres assortis d échéances plus longues ou de marges plus faibles. Malgré ces éléments positifs, la situation concernant les marchés financiers internationaux n a pas été uniquement favorable. Les flux nets de capitaux privés vers l Amérique latine et les Caraïbes ont continué d afficher des signes d instabilité en 2000, et l on estime qu ils ont légèrement diminué vers la fin de l année. En outre, les flux de marchés des capitaux privés se sont nettement concentrés sur le Brésil et le Mexique, qui ont reçu près de 70 % de l ensemble des investissements étrangers directs et pratiquement la totalité du portefeuille net de placements effectués dans la région. Enfin, les marges des instruments de dette à long terme de l Amérique latine et des Caraïbes, bien que moins instables que les deux années précédentes, ont accusé une tendance à la hausse en Dans les cas de l Argentine, de la Colombie, du Pérou et de l Uruguay, elles sont remontées à des niveaux similaires aux records enregistrés lors de la crise brésilienne de la fin de 1998 et du début de Si l accroissement des marges a pu être causé dans bien des cas par la situation propre à certains pays, le plus souvent, les fluctuations et les tendances à la hausse ont été le résultat de variations de la conjoncture financière internationale. En fait, cette tendance à la hausse ne s est pas limitée aux instruments de la dette de l Amérique latine elle a été plus prononcée pour les obligations de sociétés américaines de qualité bancaire qui sont représentées dans l indice de marché à haut rendement. Les fluctuations de cet indice sont dues en grande partie aux ajustements apportés aux taux d intérêt à court terme par le Système fédéral de réserve des États-Unis. Les marges observées sur les instruments de dette latino-américains ont également subi les L Amérique latine et les Caraïbes en

10 TABLEAU II. (En pourcentage) Contexte Extérieur Croissance de la production Pays développés 3,2 4,2 Pays en développement 3,8 5,6 Croissance du volume des importations Pays développés 7,6 10,4 Pays en développement 0,5 11,2 Taux d intérêt à court terme Dollar des États-Unis 4,8 6,6 Euro 2,9 4,8 Yen 0 0,2 Prix des produits de base (Variation en pourcentage) Pétrole 37,5 47,5 Alimentation -15,6-0,5 Boissons -21,3-8,4 Métaux -1,5 13,3 Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, septembre effets de la volatilité du marché boursier des États-Unis, en particulier du NASDAQ. Performance macroéconomique La croissance économique moyenne a dépassé 4 % en Amérique latine et aux Caraïbes en 2000, ce qui représente une forte reprise par rapport à l année précédente. Tous les pays qui avaient accusé un fléchissement de leur PIB l année précédente ont affiché des taux de croissance positifs. Seuls le Costa Rica, la République Dominicaine et le Nicaragua, qui avaient connu des taux de croissance exceptionnellement élevés en 2000, ont affiché des taux plus faibles, quoique toujours élevés en Dans la plupart des pays, la reprise économique a été plus ferme que prévu. À la seule exception de celles de l Argentine, les prévisions avancées par les analystes internationaux pour les économies moyennes et vastes de la région ont été relevées en cours d année. Le Brésil a réussi à surmonter les incertitudes suscitées par la crise du début de 1999, grâce à une forte croissance, fondée sur de solides exportations et d importants investissements, enregistrée à partir du quatrième trimestre de Au Mexique, l activité économique a bénéficié de l expansion observée aux États-Unis et de l accroissement des dépenses publiques. En Argentine, il n y a eu aucun signe de reprise. Une série de circonstances défavorables, tant sur la scène mondiale qu au plan national, aggravées par la crainte de l instabilité budgétaire, ont obligé à retarder certaines décisions d investissement et ébranlé la confiance des consommateurs. À la minovembre, le gouvernement a annoncé une série de mesures destinées à stimuler la croissance et à assurer au pays la viabilité financière à moyen terme. Le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, la BID et d autres bailleurs de fonds sont convenus d offrir une aide financière à l appui de ces mesures. Dans tous les pays andins, la croissance a été plus forte que l année précédente, mais du fait de l incertitude politique, la reprise économique n a pas été aussi ferme. En Équateur et au Pérou, les présidents ont quitté la scène politique avant la fin de leur mandat. Au Venezuela, la profonde réorganisation du système politique et des institutions gouvernementales a été cause d incertitude. En Colombie, le climat d insécurité et les négociations avec le mouvement de guérilla ont tempéré la confiance des investisseurs dans l économie. La reprise économique observée dans l ensemble de la région s appuyait sur une saine gestion macroéconomique. La réponse type aux crises de 1998 et 1999 était un ensemble de mesures combinant un relèvement des taux d intérêt, des taux de change plus élevés et une réduction des dépenses publiques. Si cette réponse a entraîné dans certains cas un fléchissement de la demande intérieure, elle n en était pas moins la solution appropriée, compte tenu de l absence des mécanismes de protection budgétaire qui auraient été nécessaires pour la mise en place de mesures anticycliques. Grâce aux mesures prises lors des crises de , la reprise actuelle s est accompagnée de nouveaux fléchissements des taux d inflation. À l exception de l Équateur qui, en 2000, a dû absorber l ajustement extrême 8 L Amérique latine et les Caraïbes en 2000

11 Chômage (Moyenne pondérée de la population) Prix des produits de base (Indice, déc = 100) 8, , , , Sources : Latin Focus et statistiques officielles. Agriculture Énergie Métaux Source : Goldman Sachs. de son taux de change nominal par suite de la décision de déterminer son taux de change par référence à une autre monnaie, les taux d inflation sont restés inférieurs à 20 %. La hausse des prix du pétrole a engendré une pression sur les prix, mais malgré cela, même dans les pays importateurs de pétrole comme le Brésil, le Chili et le Pérou, les taux d inflation sont restés nettement en dessous de 10 %. Pour l ensemble de la région, le taux d inflation moyen a été de 5,2 %, c est-à-dire très voisin de celui de l année précédente. Les taux d inflation plus faibles enregistrés sont dus en partie à la plus grande stabilité des taux de change observée en Nombre de pays ont réagi aux crises de en relevant les taux d intérêt, afin d éviter de brusques variations de leurs taux de change, puis en laissant s opérer des ajustements de ces taux. C est pour cette même raison que les taux d intérêt pratiqués sur les marchés intérieurs ont accusé une tendance à la baisse. Dans toute la région, les taux d intérêt réels ont convergé vers 5 %, ce qui est sensiblement en dessous des taux observés à certains moments en 1998, surtout dans les pays les plus gravement touchés par les crises financières internationales. Malgré l évolution favorable des taux d intérêt, le taux de croissance du crédit a été modéré ou négatif dans beaucoup de pays de la région. En Colombie et au Mexique les pays les plus durement touchés le crédit a reculé de 10 % ou plus durant le premier semestre de Des fléchissements ont été également enregistrés pendant cette période en Argentine, au Paraguay et au Pérou. Comme de coutume, le resserrement du crédit s est fait le plus durement sentir dans les petites et moyennes entreprises, qui n ont pas accès aux marchés des capitaux ou aux sources de financement internationales. La faible croissance du crédit, qui a ralenti la reprise économique, s explique par la perception d un risque accru et par les maigres garanties que peuvent offrir les petites entreprises, plutôt que par la limitation de la capacité de crédit du système financier. Grâce en partie au fléchissement des taux d intérêt et à une croissance plus rapide, les résultats financiers ont été meilleurs en 2000 que l année précédente. Tel est notamment le cas du Brésil, où le déficit budgétaire est tombé en dessous de 4 % du PIB en 2000, après avoir atteint 8,1 % en 1998 et 9,5 % en Les résultats financiers se sont également améliorés au Chili, en Colombie, en Équateur et au Venezuela, grâce à la hausse des prix du cuivre et du pétrole. Pour l ensemble de l Amérique latine et des Caraïbes, le déficit budgétaire n a été en moyenne que de 2,7 % du PIB, ce qui représente une amélioration sensible par rapport à l année précédente. L Amérique latine et les Caraïbes en

12 Taux d intérêt (En pourcentage) Taux de change (Indice, déc = 100) Janv. 98 Mars Mai Juil. Sept. Nov Janv. 99 Mars Mai Juil. Sept. Nov. Janv. 00 Mars Mai Juil. Sept. Nov Déc Fév Avril Juin Août Oct. Argentine Brésil Chili Argentine Brésil Chili Colombie Mexique Pérou Colombie Mexique Pérou Venezuela Venezuela Source : Bloomberg. Source : Bloomberg. Commerce et intégration L année 2000 a été marquée par une reprise forte et encourageante des courants d échanges latino-américains. Après un recul abrupt en 1998 et une croissance anémique en 1999, les exportations latino-américaines ont enregistré une expansion supérieure à 20 % en 2000, avec un accroissement encore plus grand des exportations intrarégionales, de 26 % par rapport à Tous les groupes d intégration infrarégionaux en Amérique latine, à l exception du Marché commun centraméricain (MCCA), ont connu une forte reprise en 2000 au chapitre à la fois des exportations totales et des exportations entre eux. La croissance a été particulièrement remarquable dans les sousrégions les plus durement touchées par les effets de la récente crise financière mondiale. Alimentées par l augmentation des cours du pétrole, les exportations mondiales de la Communauté andine ont augmenté de 37 % en valeur en 2000, tandis que ses exportations intrarégionales se sont accrues de 29 %. Dans le Mercosur, la reprise des exportations semble avoir été le fait surtout du commerce intrarégional (en hausse de 21 %) et de ses exportations vers les marchés nordaméricains (en hausse de 27 %). Les exportations totales de ce groupe ont augmenté de 16 %. Les exportations intrarégionales dans le cadre de l ALENA et les exportations totales ont dessiné une tendance semblable, augmentant de 20 et 16 % respectivement. Quant aux exportations du MCCA, elles ont stagné en 2000, à la surprise générale. Les exportations totales de ce groupe ont enregistré une croissance proche de zéro par rapport à 1999, tandis que ses exportations intrarégionales se sont accrues de 10 %, ce qui est beaucoup moins élevé que dans les autres sous-régions. Le commerce entre les pays d Amérique latine et des Caraïbes est intensifié par les progrès continus de la libéralisation des échanges et de l intégration régionale. Tout au long de l année 2000, la Communauté andine, la Communauté des Caraïbes (Caricom), le MCCA et le Mercosur se sont efforcés de renforcer leurs mécanismes d intégration, et dans certains cas, d accueillir de nouveaux adhérents ou de resserrer leurs liens avec d autres groupes dans la région. La réunion des chefs d État sud-américains à Brasilia en septembre 2000 a relancé les pourparlers sur le libreéchange entre la Communauté andine et le Mercosur, lorsque les chefs de gouvernement ont fait savoir qu ils envisageaient de faire 10 L Amérique latine et les Caraïbes en 2000

13 Taux d inflation médian (Pourcentage de variation dans l IPC, déc. à déc.) Solde budgétaire de l administration centrale (Pourcentage du PIB) 14 0,0 12-0,5 10-1,0-1,5 8-2,0 6-2,5 4-3,0-3,5 2-4, (e) -4, (e) (e) estimations Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, septembre (e) estimations Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, septembre aboutir les négociations sur le libre-échange entre les deux groupes d ici à Parmi les principaux points à l ordre du jour du sommet de Brasilia figurait le développement des infrastructures régionales en Amérique du Sud. Les gouvernements de la région sont de plus en plus conscients des goulets d étranglement qui existent dans les infrastructures de transports, d énergie et de télécommunications de la région et de l importance d intégrer les infrastructures nationales afin de soutenir l impulsion donnée par l intégration des marchés régionaux et par l accroissement de la compétitivité mondiale. Finalement, en 2000, se sont tenues deux séances de négociations entre le Mercosur et l UE principal partenaire de la sous-région en matière d échanges et (récemment) d investissement afin de créer un Accord d association interrégional. Cet accord, assorti d un engagement unique, portera sur un dialogue politique, une coopération et un libre-échange, ce dernier représentant la première zone de libreéchange entre deux unions douanières. Au cours de l année, la priorité a été donnée à l élimination des barrières non tarifaires, les barrières tarifaires devant être portées à l ordre du jour des négociations en Les échanges commerciaux du Mexique avec le Canada et les États-Unis augmentent rapidement grâce en partie à l ALENA de 1994, et d autres pays d Amérique latine cherchent à être plus présents sur les marchés nord-américains. À cet égard, les pays des Caraïbes et de l Amérique centrale se sont ouvert de nouveaux débouchés importants lorsque le gouvernement américain a adopté en mai 2000 la loi sur le partenariat commercial avec le bassin des Caraïbes. Entre-temps, les négociations en vue d une Zone de libreéchange des Amériques (ZLEA) vont bon train, et les neuf groupes de négociation de la ZLEA ont rédigé le projet de texte pour leurs chapitres, qui composeront l accord de libreéchange définitif. La dynamique de la ZLEA et la perspective d un libre-échange à l échelle des Amériques ont encouragé le maillage d entreprises partout sur le continent. En 2000, le commerce au sein des Amériques s est accru de 20 % selon les estimations, et comme les années précédentes, les exportations intracontinentales ont été plus dynamiques que les exportations totales, qui, elles, ont augmenté de 17 % par rapport à Progrès social La crise économique de 1999 a eu un effet négatif sur les marchés du travail de la région, qui n a été corrigé qu en partie en En 1999, le taux de chômage de la région dans son ensemble a atteint 8,1 %, soit le niveau le plus L Amérique latine et les Caraïbes en

14 Flux de capitaux (En milliards de dollars E.U.) (e) Flux de capitaux Déficit du compte courant (- = excédent) Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, septembre Variation des réserves (+ = augmentation) élevé de la décennie et similaire à celui qui avait été enregistré au plus fort de la crise de la dette des années 80. En 2000, le taux de chômage n a fléchi que légèrement, tombant à 7,8 %, ce qui reste supérieur aux niveaux observés pendant la majeure partie des années 90. Toutefois, au Brésil, la reprise de la croissance économique a eu un effet positif considérable sur l emploi, tandis qu en Argentine, en Colombie, en Uruguay et au Venezuela, les taux de chômage sont restés supérieurs à 12 %, inspirant des préoccupations politiques et sociale. Par contre, le Mexique a affiché des taux de chômage extraordinairement bas, de près de 2 %, faisant naître la crainte d une surchauffe de l économie. Tout au long des années 90, divers indices relatifs à l emploi ont laissé apparaître des tendances troublantes. Les taux de chômage ont été beaucoup plus sensibles aux périodes de récession qu aux périodes de croissance rapide, de sorte qu ils ont été de plus en plus élevés. En outre, dans presque tous les pays, le pourcentage de travailleurs du secteur informel a augmenté, et la vaste majorité de ces travailleurs n ont pas de protection sociale. De surcroît, l écart de salaire entre les travailleurs hautement qualifiés et les travailleurs non qualifiés s est considérablemen creusé, phénomène observé également dans d autres groupes de pays, y compris dans les pays développés. Cet écart n a diminué dans aucun pays de la région depuis 1997, et dans certains pays comme le Mexique, l Argentine, la Bolivie, la Colombie et le Venezuela, il s est sensiblement élargi. En raison de cette combinaison de facteurs, l inégalité reste très prononcée, et a même tendance à s accentuer dans plusieurs pays. Durant les années 90, les écarts de revenu sont restés stables au Costa Rica, en Colombie et au Chili, mais ils se sont creusés au Mexique, au Honduras, au Panama, au Nicaragua, en El Salvador, au Pérou et en Uruguay. Entretemps, la pauvreté a légèrement reculé sous l effet de la croissance économique, qui s est traduite par des hausses de revenu, mais celles-ci sont toutefois restées proportionnellement plus faibles pour les pauvres. On estime entre 180 et 200 millions le nombre de personnes vivant encore en situation de pauvreté en Amérique latine. La pauvreté, qui frappe entre 37 et 40 % de la population, n a reculé que de trois points de pourcentage durant les années 90. Le léger fléchissement des taux de pauvreté est dû aux progrès réalisés dans ce domaine au Brésil, au Chili, au Costa Rica, au Panama et en République Dominicaine. Toutefois, d après les indicateurs dont on dispose jusqu en 1997, le Mexique et le Venezuela ont enregistré une progression de ces taux. La plupart des pays de la région n ayant pas de système de protection sociale adéquat, les crises économiques sont la principale raison pour laquelle le recul de la pauvreté n a pas été plus rapide et plus durable. Le principale défi est à présent de faire en sorte que la stabilité macroéconomique se traduise par des progrès au niveau microéconomique. Toutefois, deux principaux facteurs pourraient limiter l impact des politiques nationales. Le premier tient aux moyens limités de rentabiliser les qualifications professionnelles, car la plupart des pays d Amérique latine se sont à présent intégrés à l économie mondiale, où les revenus de la main-d œuvre sont fonction de l offre et de la demande mondiales. Un moyen serait de réduire la proportion de travailleurs non qualifiés entrant sur le mar- 12 L Amérique latine et les Caraïbes en 2000

15 ché du travail, par d énergiques politiques en matière d éducation. L autre facteur qui limite l incidence de la politique intérieure est que l accumulation de capital humain a été bloquée pour les générations qui étaient d âge scolaire durant les années de crises. Les chocs transitoires inattendus ont eu des conséquences durables, dans la mesure où ils ont limité la productivité et la capacité de revenu de ces générations pour l avenir. Les programmes de lutte contre la pauvreté, tels que le programme mexicain Progresa, qui combinent des transferts monétaires ciblés avec des incitations à l investissement dans les secteurs de la santé et de l éducation, sont l un des moyens dont les gouvernements peuvent faire usage pour faire face à ce problème. Préoccupations des responsables de l économie et perspectives économiques Le principal souci des responsables de l économie dans la région tient à l instabilité de la conjoncture économique internationale. Les économies d Amérique latine et des Caraïbes réagissent quotidiennement à la nervosité du marché boursier aux États-Unis. Le comportement des bourses de la région a été dominé par les fluctuations des valeurs technologiques et informatiques inscrites à l indice NASDAQ. Les fluctuations de la bourse et la dégradation du climat financier ont eu également des effets sur la perception du risque que représentent les économies latino-américaines, à travers le coût des emprunts internationaux. Les responsables des économies de la région craignent non seulement que ces indicateurs n affichent un regain d instabilité mais, pire encore, qu ils n annoncent un fléchissement prolongé et aigu de la croissance économique aux États-Unis, ce qui aurait de graves répercussions sur les résultats économiques de l ensemble de la région. Face à ces circonstances, la plupart des pays ont intensifié leurs efforts en vue de se doter de mécanismes de protection contre les variations de la conjoncture extérieure. Ils ont cherché à protéger et à accroître leurs réserves internationales, à consolider leurs mesures de contrôle et de prévention dans le secteur financier et à maintenir une politique Pour un complément d information, prière de consulter le site d austérité budgétaire. Les difficultés macroéconomiques de ces dernières années ont également convaincu certains pays de la nécessité de prendre des dispositions institutionnelles afin de se doter de systèmes de protection budgétaire et de maintenir une certaine discipline financière. L Argentine, le Brésil, la Colombie, le Pérou et l Uruguay ont adopté ou envisagent d adopter des textes de loi dans ce sens, imposant de strictes limites au déficit budgétaire, freinant toute velléité d alourdir la dette publique et instaurant des dispositifs de contrôle des dépenses publiques en période électorale ou lorsqu apparaissent des signes d une situation budgétaire intenable. Au cours de l année écoulée, les pays de la région ont maintenu leur volonté de réforme structurelle et de modernisation de l État. En 1999, en raison de la crise, les programmes de privatisation avaient été moins actifs que les années précédentes, totalisant à peine 12 milliards de dollars. En 2000, on estime que le volume des recouvrements dus aux privatisations a été sensiblement plus élevé, quoique encore considérablement en dessous du record de 42 milliards de dollars enregistré en Les privatisations se sont poursuivies non seulement dans les secteurs traditionnels des télécommunications et de l énergie, mais elles se sont également diversifiées, gagnant des secteurs tels que le chemin de fer, les ports, les aéroports, les banques et divers sous-secteurs du secteur pétrolier. Certains pays ont continué de progresser sur la voie de la réforme des réglementations propres à ces secteurs et par la mise en place de systèmes destinés à y accroître la compétitivité. Compte tenu des politiques macroéconomiques et structurelles en place en Amérique latine et aux Caraïbes, en 2001, les taux de croissance devraient rester du même ordre que ceux enregistrés en Bien entendu, cela dépendra de la situation économique internationale. À plus long terme, dans l hypothèse de facteurs extérieurs favorables, la plupart des pays de la région devront prendre de mesures supplémentaires pour accélérer leur croissance. L Amérique latine et les Caraïbes en

16 PREMIÈRE PARTIE La Banque en 2000 Aperçu général Cette année, une fois encore, la Banque interaméricaine de développement a été à la pointe des efforts de développement en Amérique latine et aux Caraïbes. Elle a financé d importants projets dans les secteurs économique et social et lancé de grandes initiatives destinées à lui donner plus de souplesse et à lui permettre de mieux répondre aux besoins des pays de la région. En 2000, les activités de prêt de la BID sont restées centrées sur son engagement indéfectible à maintenir une croissance économique durable, à faire reculer la pauvreté et à promouvoir la justice sociale. Afin de protéger les catégories les plus vulnérables de la société, la Banque a aidé ses pays emprunteurs à effectuer des investissements massifs dans certains secteurs critiques tels que la lutte contre la pauvreté urbaine et rurale, les filets de protection sociale, l eau et l assainissement et la santé et l éducation. La BID a orienté 2,2 milliards de dollars, soit 42 %, du volume total de ses prêts vers des investissements ciblés sur la pauvreté et la justice sociale. L Assemblée des gouverneurs, la plus haute autorité au sein de la Banque, a subordonné la Huitième augmentation générale des ressources de l institution en 1994 à la condition que les prêts consacrés à la lutte contre la pauvreté et à la justice sociale atteignent 40 % du volume des ressources et 50 % du nombre d opérations de prêt de la Banque au cours des prochaines années. Au cours de la période , 41,8 % du volume des prêts et 43,3 % du nombre de projets approuvés par la Banque ont été consacrés à la lutte contre la pauvreté et à la justice sociale, de sorte que l institution a dépassé l objectif qu elle s était fixé pour le montant en dollars, mais n a pas atteint son objectif, en ce qui concerne le nombre d opérations. Néanmoins, 43 % des 49 milliards de dollars du portefeuille actif sont consacrés 14

17 aux secteurs sociaux faisant de la BID l une des institutions financières multilatérales qui se consacrent le plus à ces secteurs. En 2000, le volume total des prêts de la BID a été de 5,3 milliards de dollars, ce qui représente une diminution considérable par rapport aux 9,5 milliards de dollars de Les niveaux élevés des années sont dus en grande partie au programme de prêts pour des opérations de secours d urgence, initiative d un an qui était destinée à préserver la stabilité. Le volume total des décaissements au profit de la région s est élevé à 7,1 milliards de dollars. Pour la septième année consécutive, la BID est restée la principale source de financement multilatéral de l Amérique latine et des Caraïbes, soutenant les efforts consacrés non seulement à combattre la pauvreté, mais aussi à développer l infrastructure, accroître la productivité, à appuyer le secteur privé et à favoriser les réformes institutionnelles. Si la Banque est un important partenaire pour tous ses pays membres emprunteurs, sa contribution est particulièrement cruciale pour les pays plus petits et moins développés de la région. En 2000, 35 % de ses prêts sont allés à ces derniers, concernant principalement des programmes sociaux et des initiatives de modernisation de l État, secteurs où les ressources à investir font généralement défaut. Dans le domaine de l environnement, la Banque a financé des projets conçus pour protéger et préserver les écosystèmes critiques et fragiles, tels que les Îles Galapagos, au large de l Équateur, et les zones humides du Pantanal, au Brésil. Un prêt consenti au Paraguay aidera à la mise en place d un cadre juridique et institutionnel moderne pour la gestion de l environnement. D autres prêts consacrés à l environnement au cours de l année ont porté sur l approvisionnement en eau et l assainissement, le tourisme et la reconstruction à la suite de catastrophes naturelles. L octroi de prêts pour la réforme et la modernisation de l État a été l une des grandes priorités en La Banque a approuvé 1,9 milliard de dollars, soit 36 % de son volume total de prêts, à la réforme du secteur public et la décentralisation, à la réforme des secteurs budgétaire et financier et à des programmes de réforme des appareils législatifs et judiciaires. Pour favoriser la participation de la société civile au développement, une opération financée par la Banque au Chili aidera à établir des mécanismes de renforcement des alliances entre la société civile et l État. Dans le domaine de l infrastructure, la Banque a fourni plus de 860 millions de dollars pour des projets de développement des secteurs des transports et de l énergie. Ce chiffre représentait 16 % du volume total de ses prêts de l année. Le gros de ces prêts servira à promouvoir l intégration et le commerce entre pays, en améliorant les transports terrestres et en offrant aux producteurs de la région de plus larges possibilités d atteindre de nouveaux marchés. En 2000, la Banque a approuvé 11 prêts et deux garanties, pour un total de 512 millions de dollars, pour des projets d infrastructure du secteur privé. Chaque dollar investi par la BID dans un projet du secteur privé a permis de mobiliser cinq dollars de financements additionnels auprès d autres sources, ce qui représente un montant total de 3 milliards de dollars d investissements. La Banque a également approuvé sa première garantie de crédit, une opération de 75 millions de dollars, à l appui d une émission d obligations destinée à financer l amélioration d une route à péage au Chili. Les prêts consentis cette année au secteur de l énergie provenaient du guichet de la Banque spécialisé dans les prêts au secteur privé. Ces opérations serviront à financer des projets de production et de transport d électricité dans plusieurs pays, ainsi que le premier projet de construction privée d un gazoduc dans la région. Dans les secteurs productifs, la Banque a approuvé l octroi de 621 millions de dollars, soit 12 % de son portefeuille de 2000, à sept projets dans le secteur de l agriculture, trois projets dans les secteurs de la science et la technologie, un projet dans le secteur du tourisme, un projet de crédit multisectoriel et une opération de préinvestissement. Dans le domaine de l agriculture, elle a veillé particulièrement à promouvoir une agriculture concurrentielle, intégrée au développement rural et à la lutte contre la pauvreté. La Banque en

18 La Banque a financé 356 opérations de coopération technique pour un total de 66,7 millions de dollars. Sur ce total, 46 millions de dollars sont allés à une coopération technique nationale et 20,7 millions de dollars à une coopération technique régionale. Quarante pour cent de la coopération technique s adressaient aux secteurs sociaux, et le solde à la modernisation de l État, aux secteurs productifs et à l infrastructure. En 1999, un Groupe de travail conjoint du Conseil d administration et de la Direction a été chargé d élaborer une stratégie institutionnelle destinée à devenir un moyen clé d accroître l efficacité globale de la Banque dans ses efforts en vue d honorer ses mandats et priorités actuels, face aux nombreux changements auxquels la région se trouve exposée. Cette stratégie représente une amélioration de l action de la Banque qui va dans le sens du mandat conféré à l institution dans le cadre de la Huitième reconstitution de ses ressources. Elle répond à la nécessité de privilégier les activités où la Banque jouit d un avantage comparatif par rapport aux autres institutions multilatérales, à savoir la réforme du secteur social, la modernisation de l État, la compétitivité et l intégration économique, qui sont les moyens les plus efficaces de poursuivre les objectifs fondamentaux d une croissance économique durable, du recul de la pauvreté et d une plus grande justice sociale. Cette stratégie a permis de guider l institution et a recommandé une action plus concentrée sur un certain nombre de domaines, parmi lesquels les stratégies sectorielles, les programmes par pays, le dialogue de politique économique, les instruments de prêt, l information en retour et l évaluation, l assistance technique et les ressources humaines. Plusieurs mesures ont été prises en 2000 pour appliquer les recommandations formulées : en particulier, il a été procédé à un examen des priorités et des résultats ; un dialogue plus efficace a été engagé sur la programmation aux niveaux national et régional ; et de nouveaux instruments de prêt ont été lancés. Le Conseil d administration a approuvé une refonte du système d évaluation utilisé par la Banque. Le nouveau système comprend notamment la création d un nouveau Bureau de l évaluation et de la supervision (OVE) qui relève directement du Conseil. L OVE travaillerea dans cinq domaines essentiels : i) supervision du Système d évaluation de la Banque ; ii) évaluation des programmes par pays ; iii) renforcement des capacités d évaluation ; iv) évaluation des stratégies ; et v) évaluation des politiques. Le Conseil d administration a approuvé cinq documents de stratégie sectorielle dans les secteurs suivants : énergie ; formation professionnelle et enseignement technique ; enseignement primaire et secondaire ; développement agricole ; et science et technologie. Les progrès se sont poursuivis dans le courant de l année en ce qui concerne le système de suivi des projets et de gestion du portefeuille, qui est à présent un élément essentiel du programme de développement de la Banque, axé sur les résultats. Les renseignements reçus sur les projets en cours ou achevés représentent un apport direct d informations utilisable par les Comités des programmes et des prêts de la Direction lorsqu ils envisagent de nouvelles opérations. Le Rapport annuel sur les projets en cours d exécution a conclu qu à la fin de 1999, la performance du portefeuille de la Banque était bonne 90 % des projets étaient classés comme étant en bonne voie pour la réalisation de leurs objectifs de développement. Parallèlement, la Direction est en train de mettre au point un système d indicateurs destiné à identifier les projets à risque avant que les problèmes auxquels ils se heurtent ne menacent effectivement le succès de ces opérations. En 2000, la BID a élargi la gamme de ses options pour le financement de projets, afin de répondre plus efficacement et plus rapidement à l évolution des besoins de ses pays membres emprunteurs d Amérique latine et des Caraïbes. Ces nouveaux instruments de prêt plus souples sont un élément essentiel de la stratégie institutionnelle de la Banque, qui vise à améliorer sa faculté de réponse, à rationaliser son action et à accroître ses possibilités de délégation de pouvoirs (voir Encadré 1). Il renforceront sensiblement l aptitude de la Banque à maintenir sa présence dans les secteurs et à l égard des 16 La Banque en 2000

19 problèmes clés, et à continuer d apporter une aide cruciale à ses pays membres. En 2000, la Banque a pris plusieurs mesures visant à promouvoir la transparence et lancé des initiatives de lutte contre la corruption : elle a notamment parrainé une conférence de deux jours intitulée «Transparence et développement en Amérique latine et aux Caraïbes». Parmi les thèmes traités à cette conférence figuraient la question de l intégrité dans les processus de passation des marchés publics, le rôle des banques dans la lutte contre le blanchiment de l argent et la mise en oeuvre de la Convention interaméricaine sur la lutte contre la corruption (voir Encadré 2). La Banque a maintenu son appui aux réunions de Groupes consultatifs afin de renforcer la coopération entre bailleurs de fonds et leur appui aux pays d Amérique centrale frappés par l ouragan Mitch. À la suite de la réunion du Groupe consultatif pour la reconstruction et la transformation tenue à Stockholm en 1999, de nouvelles réunions ont été organisées pour le Honduras et le Nicaragua. Dans les deux cas, la communauté internationale a réaffirmé son solide soutien aux plans nationaux de reconstruction et de transformation des économies de ces pays. Des consultations ont été également engagées pour le Costa Rica et El Salvador, et la Banque a mis sur pied un Groupe consultatif pour les amis du Belize afin de coordonner l aide internationale à la suite du cyclone Keith. La création du Groupe interdépartemental sur la participation de la société civile (Inter-Departmental Group on Civil Society Participation (GIPSC)) a donné un essor aux travaux menés tout au long de l année sur l élaboration d un cadre stratégique pour la participation de la société civile aux activités de la Banque. L ébauche de ce cadre stratégique a été soumise à des consultations avec des représentants de la société civile, à travers l Internet et d autres médias. Une réunion organisée en République Dominicaine a réuni 40 représentants d organismes de la société civile de 18 pays. Le Président et le Viceprésident exécutif de la BID ont également participé à cette réunion. En prévision de la Conférence mondiale des Nations Unies contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et les autres formes d intolérance, qui doit se tenir en 2001, la Banque a approuvé un projet de coopération technique régionale, destiné à examiner le coût de l exclusion sociale pour raisons de race ou d appartenance ethnique (voir Encadré 3). La BID a également lancé d autres initiatives dans ce domaine, notamment des activités de diffusion, afin de sensibiliser son personnel, et de recrutement favorisant la diversité, ainsi que des travaux de recherche sur ces questions. La Banque a également poursuivi sa campagne auprès des syndicats de la région. La BID et l Organisation régionale interaméricaine des travailleurs (Inter-American Regional Organization of Workers (ORIT)) ont créé le Groupe de travail de haut niveau BID/ORIT, présidé par le Vice-président de la BID, qui a pour mandat de se pencher sur les questions d intérêt mutuel, telles que la promotion de normes essentielles en matière de main-d œuvre, la formation professionnelle, la recherche sur les effets de la mondialisation et le financement conjoint d une campagne visant à réduire l emploi d enfants dans la région. Le cofinancement de projets de la BID avec des partenaires multilatéraux et bilatéraux a représenté un total de 1,9 milliard de dollars. Dans le domaine financier, les emprunts de la BID sur les marchés financiers mondiaux se sont élevés à la contre-valeur de 8,1 milliards de dollars. La Banque a une fois encore bénéficié d une cote de crédit AAA de la part des principales agences de notation, comme tel a toujours été le cas depuis sa création. Cela peut s expliquer par la fermeté de l appui que la Banque reçoit de ses actionnaires, par ses ratios financiers et par la prudence de ses politiques. Le Fonds multilatéral d investissement (MIF) est un fonds autonome administré par la Banque. En collaboration avec les gouvernements, les entreprises et les ONG, le MIF finance un ensemble de dons d assistance technique et d investissements pour appuyer les réformes des marchés, aider au renforcement des capacités et des aptitudes professionnelles de la main-d œuvre et élargir la participation des petites entreprises à l économie. En 2000, le MIF a approuvé 78 projets, représentant un total de 115 millions La Banque en

20 de dollars. Sur ce montant, 10 millions de dollars sont allés à un fonds spécial pour imprévus, destiné à contribuer au redressement de microentreprises frappées par les catastrophes naturelles. La Société interaméricaine d investissement (SII) a approuvé des transactions dans huit pays, plus trois opérations régionales, pour un total de 143 millions de dollars en Filiale autonome de la BID, la SII s emploie à promouvoir la création, l expansion et la modernisation de petites et moyennes entreprises de la région. Sur le plan intérieur, il a été préparé une Stratégie à l égard des ressources humaines, qui vise à promouvoir un contexte d équité, de transparence et de rigueur qui récompense l excellence et le dévouement du personnel de la BID. Assemblée des gouverneurs L Assemblée des gouverneurs est l autorité suprême de la Banque. Tous les pays membres y sont représentés. Les gouverneurs sont généralement Ministres de l économie ou des finances, Gouverneurs de banques centrales ou autres Hauts fonctionnaires de rang comparable. La Quarante et unième session annuelle de l Assemblée des gouverneurs de la Banque s est tenue à la Nouvelle Orléans, du 27 au 29 mars Au cours de cette session, les gouverneurs ont approuvé les états financiers de 1999 pour le Capital ordinaire, le Fonds des opérations spéciales et le compte du Mécanisme de financement intermédiaire (MFI). L Assemblée des gouverneurs a alloué un total équivalant à 66,5 millions de dollars en monnaies convertibles au Mécanisme de financement intermédiaire, prélevé sur la réserve générale du Fonds des opérations spéciales. Au cours de ses délibérations, l Assemblée des gouverneurs s est penchée sur des questions concernant l évolution économique de la région, la mondialisation et l intégration régionale ; le secteur privé ; l Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) ; et le rôle de la Banque dans le développement de la région. Un Groupe de travail du Comité de l Assemblée des gouverneurs a été chargé de recommander des mesures propres à faire en sorte que la participation de la BID à l Initiative PPTE renforcée soit pleinement financée, tout en protégeant l intégrité financière de l institution. Ce Groupe de travail s est réuni à trois reprises à Washington en Ce Groupe de travail est parvenu à un accord, approuvé ultérieurement par le Comité de l Assemblée des gouverneurs, sur un cadre de financement pour la participation de la Banque à l Initiative PPTE. Ce cadre, qui prévoit également un certain financement pour les institutions sous-régionales, prévoit que les contributions suivantes (indiquées en valeur actuelle) seront utilisées au cours de la période : États-Unis, 200 millions de dollars ; Canada, 25 millions de dollars ; pays non régionaux, 200 millions de dollars ; et pays membres régionaux emprunteurs : 150 millions de dollars (qui seront financés par la conversion des avoirs en monnaie nationale du Fonds des opérations spéciales de la Banque). En outre, la BID passera par pertes et profits les remboursements à échoir pendant la période sur certains prêts du FOS approuvés avant Dans l ensemble, l Initiative PPTE devrait coûter à la BID 1,1 milliard de dollars, dont 800 millions de dollars sera prélevé sur les sources internes suivantes : Réserve générale du FOS, Revenu net du FOS provenant de l encaissement accéléré des contributions à la Huitième reconstitution et conversion des avoirs du FOS en monnaie nationale. L Assemblée des gouverneurs a rappelé que la lutte contre la pauvreté et le renforcement de la justice sociale constituent la mission centrale de la Banque. Tout en prenant acte de certaines améliorations, les Gouverneurs ont estimé que de vastes segments de la population continuent de vivre dans la pauvreté et que les crises financières et les catastrophes naturelles ont des répercussions démesurément lourdes sur les couches les plus pauvres de la population. À cet égard, il est essentiel que la Banque collabore avec les gouvernements, les ONG et les autres institutions publiques d aide et de développement, afin de mettre en place des réseaux de protection sociale et de promouvoir le développement des petites et moyennes entreprises. 18 La Banque en 2000

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