Adéquation FORMATION - EMPLOI - Montréal

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1 Adéquation FORMATION - EMPLOI - Montréal Document de référence pour la consultation régionale du 2 mai 2011 Le 27 avril

2 Table des matières Avant-propos 3 Faits saillants 4 Défis et enjeux 5 Contexte 6 Descriptif général 6 Évolution de l immigration 7 Évolution de la réussite et de la persévérance 8 Évolution du marché du travail 9 Offre de formation du réseau de l éducation 10 Parcours de formation en continuité 11 Volume et profil de la clientèle 11 Intégration au marché du travail des diplômés 14 Adéquation formation emploi 15 Modèle d adéquation formation-emploi 15 Plan d aménagement de l offre de formation professionnelle et technique 15 Mise en oeuvre du plan montréalais 16 Prévision de clientèle 17 Arrimage des formations courtes et des besoins du marché du travail 18 Domaines de hautes valeurs ajoutées 19 Cohérence régionale 19 Pôle Santé et biopharmaceutique 20 Pôle Production métallique et aérospatiale 21 Pôle des Technologies de l information et des communications 22 Veille sur les emplois à haute valeur ajoutée 22 Offre de formation continue 23 Offre de formation courte 23 Formation à temps partiel 23 Reconnaissance des acquis et des compétences 23 Services aux entreprises 24 Formation générale des adultes 24 Références 25 Annexe

3 Avant-propos Depuis le début de l année 2010, Éducation Montréal a ouvert plusieurs chantiers visant à améliorer l offre de formation ainsi que l organisation de la formation et des services dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d aménagement de l offre de formation professionnelle et technique. Ce plan a été approuvé par le Comité national des programmes de formation professionnelle et technique et soumis à la ministre de l Éducation, du Loisir et du Sport. Des demandes de nouvelles autorisations de programmes en formation professionnelle et en formation technique visant à mieux répondre aux besoins du marché du travail ont été soumises au MELS à la fin de 2010 et sont actuellement à l étude. Les travaux de mise en œuvre du plan d aménagement de l offre de formation actuellement menés par Éducation Montréal, en étroite collaboration avec les acteurs régionaux interpellés par la formation de la main-d œuvre, visent essentiellement à améliorer l adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail, en tenant compte de la spécificité du milieu montréalais. Dans cette perspective, les travaux menés par Éducation Montréal s inscrivent dans l esprit de l initiative prise par la ministre de l Éducation, du Loisir et du Sport et la ministre de l Emploi et de la Solidarité sociale de tenir des consultations régionales sur la problématique de l adéquation formation-emploi en vue d alimenter le réflexion sur les pistes d amélioration qui pourront faire l objet de discussions et conduire à certaines décisions lors de la rencontre nationale sur l adéquation formation-emploi prévue les 13 et 14 juin prochain. La rencontre de consultation qui se tiendra le 2 mai prochain à Montréal permettra à la majorité des décideurs du réseau de la formation professionnelle et technique et de l emploi à Montréal et à plusieurs partenaires de réfléchir ensemble sur les nouvelles avenues qu il conviendrait de tracer ou d élargir pour mieux répondre aux besoins de formation du marché du travail et pour mieux s ajuster aux besoins de la clientèle. Dans cette perspective, Éducation Montréal a jugé utile de préparer un document de référence à l intention de ses membres et de ses partenaires. Il présente sous forme synthétique les éléments qui caractérisent la situation de la formation à Montréal et situe les travaux amorcés par Éducation Montréal par rapport aux trois questions qui feront l objet de discussions lors de la rencontre de consultation: l adéquation formation-emploi, les emplois à haute valeur ajoutée et la formation continue. Nous vous invitons donc à consulter ce document de référence en préparation à la rencontre du 2 mai prochain en vue de dégager des pistes de solutions inspirantes et innovatrices pour faire face aux besoins importants de main-d œuvre pour les prochaines années. Yves Sylvain Président d Éducation Montréal Directeur général de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys Hervé Pilon Vice-président d Éducation Montréal Directeur général du Cégep André-Laurendeau 3

4 Faits saillants La région de Montréal est de loin la région avec la plus grande proportion de résidents nés à l étranger, lesquels composent plus du tiers de la population. Cette proportion croîtra significativement au cours des 20 prochaines années. Les trois quarts des nouveaux arrivants s établissent à Montréal et leur intégration sur le marché du travail s avère difficile. Une proportion beaucoup plus faible de jeunes de moins de 20 ans fréquente la formation professionnelle à Montréal qu en moyenne au Québec (16 % par rapport à 26 %). Cette tendance est encore plus importante chez les jeunes issus de l immigration. Montréal se caractérise par son pouvoir d attraction envers les travailleurs et les étudiants résidant dans le reste de la RMR et qui travaillent ou étudient à Montréal. Le taux de résidents à l extérieur de Montréal et qui viennent y travailler ou y étudier atteint plus de 50 % à Laval et en Montérégie. À l inverse, très peu de montréalais quittent Montréal quotidiennement (5 à 10 %). L économie montréalaise est donc indissociable de celle de la région métropolitaine. Montréal se caractérise par une forte présence de professions à haute valeur ajoutée et de secteurs d activité économique dont la main-d œuvre est très scolarisée (santé et biopharmaceutique, aérospatiale, technologie de l information et des communications). Plusieurs de ces secteurs sont encore émergents et ont des besoins de main-d œuvre spécifiques. Malgré un niveau global de scolarisation plus élevé qu ailleurs au Québec, Montréal a un taux de diplomation plus faible et un taux de décrochage scolaire plus élevé que les autres régions du Québec. Montréal est la région au Québec la plus active en ce qui a trait à l offre de formation courte. Ainsi, Montréal concentre environ 50 % des formations collégiales courtes offertes au Québec. Toutefois, le budget fixé ne permet pas de combler tous les besoins exprimés par les clientèles visées. L offre de services aux entreprises par les différents partenaires d Éducation Montréal est dispersée et méconnue, autant des entreprises que des établissements œuvrant à la mise en place de ces services. 4

5 Défis et enjeux Assurer la mise en place d un guichet unique des services en reconnaissance des acquis et des compétences associant les cégeps, les commissions scolaires, Emploi- Québec et le MICC, afin de mieux répondre aux besoins de la clientèle et de faciliter l intégration en emploi des personnes issues de l immigration. Réaliser le projet de centre régional d exploration des métiers et des professions afin de valoriser la formation professionnelle et technique et de favoriser l intérêt des jeunes de moins de 20 ans et des personnes issues de l immigration à Montréal. Poursuivre la mise en place d un mécanisme de veille concertée des besoins du marché du travail afin de répondre à la fois aux besoins de la région de Montréal, mais également de la région métropolitaine. Orienter les travaux d Éducation Montréal dans une perspective métropolitaine. Renforcer les liens entres les grappes industrielles métropolitaines et le réseau de l éducation afin d offrir une réponse concertée au développement de ces créneaux souvent émergents. Lutter contre le décrochage scolaire avec l ensemble des partenaires concernés. Favoriser une amélioration de la productivité des entreprises et du niveau de vie des résidents de Montréal par un accroissement du niveau de qualification de la main-d œuvre. Accroître la flexibilité dans l offre de formation courte permettant de répondre rapidement aux besoins de formation des entreprises, mais également des personnes immigrantes désirant intégrer le marché du travail. Développer une offre concertée de services aux entreprises des partenaires d Éducation Montréal et ainsi favoriser le développement d une culture de formation continue dans les entreprises montréalaises. 5

6 Contexte Descriptif général Montréal, la ville et la région, représente le pôle industriel le plus important du Québec et un acteur mondial de premier plan. L économie de Montréal est relativement diversifiée et intimement liée aux cinq régions de la région métropolitaine de recensement de Montréal (RMR) 1. Ainsi, Montréal accueille 31 % des travailleurs du Québec et génère 36 % de l activité économique du Québec alors qu elle ne représente que 24 % de la population. Les 1,14 million d emplois sur l île représentent près de 66 % des emplois de la RMR. Montréal vit un phénomène de restructuration depuis les cinquante dernières années. Celle-ci se caractérise par une transition de l économie manufacturière vers l économie des services : une économie du savoir, de la création et de l innovation. Les emplois disponibles demandent un niveau de scolarité et de qualification relativement élevé. Quelques caractéristiques de Montréal et de la RMR Montréal RMR Ensemble du Québec Population (2010) 1,9 million 3,8 millions 7,9 millions Proportion de la population du Québec 24,1 % 48,2 % 100 % Variation de la population entre 2005 et ,2 % +5,3 % +4,3 % (2006/2001) Taux d activité des personnes âgées de 15 ans et plus (2010) 65,3 % 66,5 % (2006) 65,4 % Taux d emploi des personnes âgées de 15 ans et plus (2010) Taux de chômage des personnes âgées de 15 ans et plus (2010) Source : Institut de la statistique du Québec Statistique Canada 58,9 % 61,9 % (2006) 9,7 % 6,9 % (2006*) 60,2 % 8,0 % Montréal est une ville universitaire de premier rang en Amérique du Nord. Des pôles de développement économique importants caractérisent le tissu industriel de la métropole (l aérospatiale, l industrie pharmaceutique, les biotechnologies, les industries culturelles, les technologies de l information et des communications, la logistique des transports et de l entreposage et les services financiers). Le territoire de la métropole possède aussi un vaste réseau d établissements d enseignement secondaire, collégial et universitaire, et plusieurs centres d expertise en recherche et en transfert technologique. 1 : Pour plus d information sur les limites de la région métropolitaine de recensement de Montréal (RMR), consulter le lien suivant : 6

7 L intégration de Montréal et de la RMR se manifeste aussi par les déplacements interrégionaux des travailleurs. Pourcentage de résidents de chaque région de la RMR qui travaillent ou étudient sur l île de Montréal 100 % 80 % 60 % 40 % 20 % 0 % 93 % 90 % Île de Montréal 50 % 59 % 41 % 42 % Laval Lanaudière (RMR) 52 % 40 % 26 % 22 % Laurentides (RMR) Travailleurs (2006) Étudiants dans un DEC technique (2010) Montérégie (RMR) Source : Statistique Canada, recensement 2006 SRAM, étudiants admis au premier tour dans un programme technique 2010 Évolution de l immigration En 2006, l île de Montréal comptait plus d un demi-million de personnes immigrantes âgées de 15 ans et plus. Entre 2001 et 2006, l île de Montréal a reçu 73,1 % des nouveaux arrivants du Québec. Pour la RMR cette proportion est de 86,8 %. En 2010, 80 % des personnes immigrantes du Québec s établissent dans la région de Montréal. Cet apport permet à la région de maintenir son niveau de population. Montréal se caractérise donc par son important pouvoir d attraction de la population des régions de la RMR et des personnes immigrantes. Quelques caractéristiques des personnes immigrantes Montréal RMR Ensemble du Québec Personnes immigrantes âgées de 15 ans et plus (2006) Proportion des personnes immigrantes par rapport à 36,5 % 20,6 % 11,5 % la population totale (2006) Augmentation du nombre de nouveaux arrivants âgés de 15 ans et plus entre 2001 et 2006 Proportion des nouveaux arrivants de 15 ans et plus sur le territoire du Québec entre 2001 et ,1 % 86,8 % 100,0 % Source : CRPMTM, L immigration à Montréal une richesse pour tous Statistique Canada, recensement 2006 Le taux de chômage des personnes immigrantes est presque le double de celui des Québécois d origine. De même, le taux d activité des personnes immigrantes âgées de 15 ans et plus et le taux d emploi sont plus faibles que pour les Québécois d origine. Cependant, selon une étude récente de l Institut de la statistique du Québec, les personnes immigrantes dont le dernier diplôme a été obtenu au Canada chôment moins que celles qui n ont pas suivi de formation ici. Les principales difficultés d intégration évoquées par les personnes immigrantes sont la francisation, la reconnaissance des diplômes acquis à l étranger, l acquisition d une première expérience professionnelle au Québec. La difficulté d intégration des personnes issues de l immigration est d autant plus difficile à comprendre que nous constatons que la scolarité de ceux-ci est en constante croissance, mais les données sur l emploi restent en deçà des attentes. 7

8 Niveau d activité sur le marché du travail des personnes immigrantes Taux d activité des personnes âgées de 15 ans et plus (2006) Taux d emploi des personnes âgées de 15 ans et plus (2006) Taux de chômage des personnes âgées de 15 ans et plus (2006) Source : CRPMTM, L immigration à Montréal une richesse pour tous Statistique Canada, recensement 2006 Montréal Personnes immigrantes 60 % Personnes nées au Canada 65,7 % Personnes immigrantes 52,4 % Personnes nées au Canada 61,3 % Personnes immigrantes 12,6 % Personnes nées au Canada 6,8 % Ensemble du Québec Personnes immigrantes 61,7 % Personnes nées au Canada 65,8 % Personnes immigrantes 53,2 % Personnes nées au Canada 60,8 % Personnes immigrantes 13,7 % Personnes nées au Canada 7,6 % Il est intéressant de constater que les nouveaux arrivants sont relativement captifs de leur lieu de résidence et n ont pas tendance à changer de région afin de se trouver un emploi ou encore aller chercher une formation. Cette situation s explique en partie par leur situation économique dans les premières années, rendant encore plus difficile leur intégration à la vie active. Enfin, selon des projections de la diversité de la population canadienne publiées par Statistique Canada en mars 2010, la population de la RMR passera de 3,7 millions de personnes en 2006 à 4,9 millions en Près de 60 % de cette croissance devrait provenir de la hausse du nombre d immigrants. En effet, la croissance du nombre d immigrants se fera au rythme de 2,7 % annuellement, soit 4,5 fois plus rapidement que la population née au Canada. L intégration des personnes immigrantes au marché du travail demeure donc un défi très important à relever. Évolution de la réussite et de la persévérance Depuis 1986, la proportion de personnes de 15 ans et plus sans diplôme ni certificat a diminué de près de 20 % à Montréal, ce qui est comparable à l ensemble du Québec. Durant cette période, la proportion de diplômés universitaires a toutefois augmenté de 13,3 %, une augmentation beaucoup plus rapide que dans le reste de la province. Ces données font de Montréal une région plus scolarisée. Données sur la réussite et la persévérance Montréal Ensemble du Québec Ensemble de la population Proportion des personnes de 15 ans et plus sans diplôme ni certificat en 2006 (variation depuis 1986) 21,5 % (-19,5 %) 25,0 % (-20,9 %) Proportion de diplômés universitaires en 2006 (variation depuis 1986) 25,8 % (+13,3 %) 16,5 % (+7,9 %) Secondaire Taux de diplomation au secondaire après 7 ans, 67,7 % 71,9 % formation générale des jeunes cohorte de 2002 Taux de sorties sans diplôme ni qualification ( ) 24,6 % 21,3 % Collégial (DEC technique) Taux de diplomation dans la durée prévue (3 ans) cohorte ,0 % 29,5 % Taux de diplomation 2 ans après la durée prévue (5 ans) cohorte ,8 % 57,3 % Sources : Statistique Canada, recensement de 1986 à 2006 MELS, Indicateurs nationaux - MELS, Indicateurs sur le cheminement au collégial, CHESCO 8

9 Le taux de diplomation au secondaire demeure plus faible à Montréal (67,7 %) que dans l ensemble du Québec (71,9 %), tout comme le taux de décrochage scolaire qui est plus élevé à Montréal (24,6 % par rapport à 21,3 %). Le phénomène touche particulièrement les garçons de l île avec un taux de 28,5 % comparativement à 20,6 % pour les filles. Ce taux de décrochage élevé entraîne des coûts importants ( $ par élève selon l économiste Pierre Fortin); ces personnes ayant un taux de chômage plus important et un salaire moindre. Les données sur le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans sont éloquentes. Un écart de 5,2 points de pourcentage en moyenne s est maintenu durant la dernière décennie par rapport à l ensemble des personnes de 15 ans et plus. L obtention d un premier diplôme qualifiant pour les jeunes Montréalais demeure un défi important à relever, particulièrement en passant par l augmentation de la persévérance scolaire. Au niveau collégial, le taux de diplomation en 5 ans en formation technique à Montréal (52,8 %) est inférieur de 4,5 points par rapport à celui de l ensemble du Québec (57,3 %). En trois ans, ce taux n atteint que 23 % par rapport à 30 % dans l ensemble du Québec. Évolution du marché du travail Le chômage, historiquement plus élevé à Montréal, découle en partie des difficultés d arrimage entre l offre de main-d œuvre disponible et les compétences recherchées par les employeurs. De plus, la surqualification des diplômés est plus élevée à Montréal que dans l ensemble du Québec, plus particulièrement au niveau collégial. Selon Emploi-Québec, près de emplois devraient être créés d ici Ceci représente environ 43 % de l ensemble de la création d emploi de la RMR, ce qui est moins que la part des emplois de Montréal dans la RMR. Ces nouveaux emplois s ajoutent aux retraites prévues pour la même période. La croissance de l emploi sera inégale d un secteur à l autre. Le secteur des services accaparera 95 % de la création d emploi d ici Considérant les perspectives sectorielles, les professions d un niveau de compétence plus élevé seront celles qui présenteront les meilleures perspectives. Près de 55 % de la croissance de l emploi selon les perspectives professionnelles d ici 2014 exigeront une formation collégiale ou universitaire et plus de 60 % un diplôme spécialisé (DEP, DEC, BACC.). Par ailleurs, près du quart de la croissance des emplois sera pour des professions de niveau intermédiaire exigeant un diplôme secondaire. Le taux de surqualification des diplômés de tout type est plus élevé à Montréal que dans l ensemble du Québec. L écart s est accru entre 2001 et La demande pour des emplois exigeant des compétences liées à un niveau de scolarité élevé ne semble pas suivre le rythme du nombre de diplômés disponibles. Le profil des diplômés peut, quant à lui, ne pas correspondre aux besoins du marché du travail. En 2006, le taux de surqualification des détenteurs d un diplôme collégial est de 46 % à Montréal et 40 % pour les diplômés détenant un baccalauréat et plus. Ces taux sont respectivement de 40 % et de 35 % pour l ensemble du Québec. Les diplômés de la formation technique et universitaire seront en forte demande au cours des prochaines années. Lorsqu on parle d adéquation formation emploi, réduire le phénomène de surqualification de la main-d œuvre est un défi à relever. Ces deux phénomènes accentuent la surqualification, créant une perte potentielle pour l économie montréalaise. Le phénomène de surqualification touche davantage les femmes que les hommes et l écart entre les deux s élargit. Il touche aussi davantage les personnes immigrantes dans les trois grandes RMR canadiennes. Dans la RMR de Montréal, le taux de surqualification est plus faible par rapport aux RMR de Toronto et de Vancouver. 9

10 Offre de formation du réseau de l éducation Formation professionnelle (Montréal) 5 commissions scolaires (3 francophones, 2 anglophones) 29 centres de formation (11 français, 6 anglais, 12 bilingues), 7 établissements privés, 1 établissement gouvernemental 3 écoles à vocation nationale (EMAM, EMCM, CFMA) 120 programmes de DEP (104 au public et 16 au privé) [85,7 % des 140 DEP offerts au Québec] Formation technique (Montréal) 12 cégeps (9 francophones, 3 anglophones) 6 établissements privés, 2 établissements gouvernementaux (DEC) et 5 établissements privés (AEC) 7 centres collégiaux de transfert technologique 95 programmes de DEC (73 au public et 22 au privé) [86,4 % des 110 DEC offerts au Québec] 61 programmes de DEP en anglais (public) 39 programmes de DEC en anglais (public) 6 programmes AEP [19,4 % des 31 AEP offertes au Québec] 263 autorisations permanentes (227 au public et 36 au privé) 217 programmes AEC [18,1 % des 1200 AEC offertes au Québec] 194 autorisations permanentes publiques 3 autorisations provisoires 3 autorisations provisoires 5 ententes entre commissions scolaires 6 parcours de formation DEP-DEC [21,4 % des parcours autorisés au Québec] 30 programmes en difficulté 12 programmes en difficulté Formation professionnelle (RMR) Formation technique (RMR) 62 centres de formation, 15 établissements privés, 1 établissement gouvernemental 18 cégeps, 6 établissements privés, 2 établissements gouvernementaux (DEC) et 5 établissements privés (AEC) 131 programmes de DEP (public) 90 programmes de DEC (public) 67 programmes de DEP en anglais (public) 43 programmes de DEC en anglais (public) Les autorisations en difficulté de recrutement sont celles qui n ont pas inscrit d étudiants au cours des trois dernières années. Un manque de promotion peut expliquer en partie cette situation. Dans d autres cas cependant, ce peut aussi être des programmes qui ne répondent plus à des besoins du marché du travail. Ce phénomène mérite qu on s y attarde pour bien identifier les facteurs qui en sont la cause. 10

11 Parcours de formation en continuité Montréal offre 6 parcours de formation entre la formation professionnelle et technique. Un parcours est expérimenté depuis l automne 2003 entre le DEP en soutien informatique et le DEC technique en informatique, il fait partie des trois expériences menées sur l ensemble du territoire québécois. Depuis 2003, 166 élèves montréalais ont emprunté ce parcours de continuité ce qui représente 80 % de l ensemble des inscriptions du Québec dans les trois parcours expérimentaux. Depuis 2008, quelques autres parcours DEP-DEC se sont implantés. Par ailleurs, plusieurs ententes DEC-BAC ont été signées entre les collèges et les universités. La plupart de ces ententes ne lient que le collège et l université signataires. Elles existent, entre autres, dans les domaines de la santé, des techniques administratives, informatique et des techniques physiques. En soins infirmiers, en particulier, cette entente implique les collèges, les universités et l ordre des infirmières et des infirmiers du Québec. En place depuis septembre 2004, le continuum de formation infirmière intégrée, mieux connu sous le nom de «DEC-BAC», favorise la poursuite des études universitaires chez les nouvelles infirmières de formation collégiale. En effet, jusqu à 37 % des premières cohortes de diplômées du DEC en soins infirmiers ont obtenu leur baccalauréat en sciences infirmières alors que ce taux ne dépassait pas 25 % avant la création du DEC-BAC. Volume et profil de la clientèle En 2009, les inscriptions en formation professionnelle à Montréal se situaient à Ceci représente une augmentation de 56,1 % par rapport à 2000 : la proportion de garçons a diminué de 3,6 % depuis 2000 (52,6 % en 2009); la proportion des étudiants de 20 ans et moins (16,6 %) est de 10 points inférieurs à celle de l ensemble du Québec. Cette proportion est en hausse depuis 2000; selon une étude du MELS sur le cheminement scolaire des élèves issus de l immigration, trois fois moins d élèves obtiennent une première qualification en formation professionnelle par rapport aux élèves nés au Québec; la proportion des étudiants nés hors Canada (38,9 %) est de 13 points supérieurs à celle de l ensemble du Québec; la proportion des étudiants ayant une langue maternelle autre que le français et l anglais (29,6 %) est de 18 points supérieurs à celle de l ensemble du Québec; le secteur privé et le réseau anglophone prennent une place importante à Montréal, ce qui démontre une plus grande diversité de l offre de formation. 11

12 Formation professionnelle (DEP, ASP) Inscriptions Montréal RMR Ensemble du Québec Inscriptions en Variation des inscriptions entre 2000 et ,1 % +33,7 % +33,6 % Proportion des inscriptions au secteur privé et dans les écoles gouvernementales (2009) 10,7 % 7,5 % 5,8 % Proportion par réseau linguistique (2009) Français 80,7 % Anglais 19,3 % Français 86,4 % Anglais 13,6 % Proportion des inscriptions des garçons (2009) 52,6 % 54,4 % 55,3 % Variation de la proportion des garçons entre ,6 % -8,2 % -4,7 % et 2009 Proportion des inscriptions des étudiants de 16,6 % 22,6 % 26,8 % 20 ans et moins (2009) Variation de la proportion des moins de 20 ans -3,8 % +0,6 % -2,2 % entre 2000 et 2009 Proportion des inscriptions des étudiants nés 38,9 % 28,4 % 16,3 % hors Canada (2009) Variation de la proportion des inscrits nés hors +13,8 % +14,0 % +8,2 % Canada entre 2000 et 2009 Proportion des inscriptions des étudiants ayant 29,6 % 21,2 % 11,9 % une langue maternelle autre que le français et l anglais (2009) Variation de la proportion des inscrits de langue maternelle autre que le français et l anglais entre 2000 et ,1 % -10,9 % -6,2 % Source : MELS Français 91,9 % Anglais 8,1 % En 2009, les inscriptions en formation technique (DEC) à Montréal se situaient à Ceci représente une diminution de 2,5 % par rapport à 2000 : la proportion de garçons a diminué de 4,8 % (36,9 % en 2009); la proportion des étudiants de 20 ans et moins (43,3 %) est de 6 points inférieurs à celle de l ensemble du Québec; la proportion des étudiants nés hors Canada (17,4 %) est de 6 points supérieurs à celle de l ensemble du Québec; la proportion des étudiants ayant une langue maternelle autre que le français et l anglais (22,2 %) est de 13 points supérieurs à celle de l ensemble du Québec. 12

13 Formation technique (DEC) Inscriptions Montréal RMR Ensemble du Québec Inscriptions en Variation des inscriptions entre 2000 et ,5 % -0,1 % -4,8 % Proportion des inscriptions au secteur privé et 10,7 % 7,56 % 9,6 % dans les écoles gouvernementales (2009) Proportion selon les inscriptions à temps partiel (2009) 7,2 % 6,3 % 5,4 % Proportion selon la langue d enseignement (2009) Français 75,9 % Anglais 24,1 % Français 82,0 % Anglais 18,0 % Proportion des inscriptions des garçons (2009) 36,9 % 38,8 % 39,5 % Variation de la proportion des garçons entre -4,8 % -4,5 % -5,1 % 2000 et 2009 Proportion des inscriptions des étudiants de 43,3 % 46,2 % 49,4 % 20 ans et moins (2009) Variation de la proportion des moins de 20 ans -2,1 % -1,6 % -2,2 % entre 2000 et 2009 Proportion des inscriptions des étudiants nés 17,4 % 13,6 % 11,2 % hors Canada (2011)* Variation de la proportion des inscrits nés hors +1,6 % +0,9 % +0,6 % Canada entre 2009 et 2011* Proportion des inscriptions des étudiants ayant 22,2 % 17,6 % 9,6 % une langue maternelle autre que le français et l anglais (2009) Variation de la proportion des inscrits de langue maternelle autre que le français et l anglais entre 2000 et ,9 % -3,1 % -2,5 % Source : MELS *Pour les étudiants admis au premier tour dans les cégeps affiliés au SRAM Français 90,5 % Anglais 8,5 % Les garçons sont plus représentés en formation professionnelle (52,6 %) qu en formation technique (36,9 %). Les étudiants âgés de 20 ans et moins semblent peu attirés par la formation professionnelle (16,6 %) alors qu en formation technique, ils représentent 43,3 %. Les étudiants nés hors du Canada sont très importants en formation professionnelle (38,9 %) et un peu moins en formation technique (17,4 %). De même, les étudiants ayant une langue maternelle autre que le français et l anglais sont aussi très importants en formation professionnelle (29,6 %) et en formation technique (22,2 %). Les personnes immigrantes fréquentent les programmes courts (AEC) dans une proportion de plus de 75 %. Dans le but d augmenter la qualification de base des jeunes, l augmentation de la participation des personnes de 20 ans et moins en formation professionnelle est un défi à relever. Face à l augmentation du nombre de personnes issues de l immigration, leur intégration dans les formations est également un défi à relever. La stagnation des inscriptions en formation technique depuis quelques années semble en contradiction avec les besoins du marché de l emploi pour les prochaines années. 13

14 Intégration au marché du travail des diplômés Intégration au marché du travail en formation professionnelle et technique Personnes diplômées visées Proportion des diplômés par rapport à l ensemble du Québec (%) Proportion des diplômés en emploi après 9 mois (%) Proportion des diplômés aux études (%) Taux de chômage des diplômés (%) Diplôme d études professionnelles (DEP) Montréal ,5 69,4 11,7 17,3 70,0 Ensemble du Québec ,8 11,2 12,5 76,7 Attestation de spécialisation professionnelle (ASP) Montréal ,8 62,7 14,8 15,7 60,8 Ensemble du Québec ,1 14,3 12,4 63,5 Diplôme d études collégiales (DEC) Montréal ,6 64,7 29,9 4,5 84,6 Ensemble du Québec ,7 29,3 3,9 86,4 Attestation d études collégiales (AEC) Montréal ,6 72,1 10,3 15,2 69,8 Ensemble du Québec ,7 9,2 12,0 73,8 Source : MELS, Relance mars 2010 Proportion des emplois temps plein reliés aux études (%) À Montréal, il semble que globalement, l insertion sur le marché du travail soit plus difficile que dans le reste du Québec. En effet, les taux d emploi sont toujours inférieurs, surtout en formation professionnelle, et le taux de chômage systématiquement plus élevé. De son côté, le taux de poursuite des études est le même à Montréal et dans l ensemble du Québec. Le taux de poursuite des études est de près de 30 % pour l ensemble des formations techniques (DEC). L insertion des détenteurs d une ASP est particulièrement difficile. En effet, neuf mois après leur diplomation, 62,7 % des diplômés sont en emploi. 79,5 % de ceux-ci sont à temps plein alors que seulement 60,8 % de ces derniers se retrouvent dans des emplois reliés aux études. Cette proportion est de 63,5 % pour l ensemble des diplômés du Québec en emploi à temps plein. L intégration au marché du travail demeure une problématique importante à Montréal. 14

15 ADÉQUATION FORMATION EMPLOI Question n o 1 : 1 De quelle manière votre région pourrait-elle améliorer l adéquation entre formation et emploi afin de répondre aux besoins actuels et à l évolution rapide du marché du travail? Modèle d adéquation formation-emploi Le MELS et Emploi-Québec sont, à tour de rôle, interpellés et actifs dans la lecture de l adéquation entre la formation et le marché du travail. Emploi-Québec, de par ses prévisions de besoins de main-d œuvre et ses perspectives professionnelles, identifie les besoins en emploi selon les différents corps d emploi. De son côté, le MELS, de par son modèle d adéquation formation emploi, identifie, à partir de ces perspectives professionnelles, le nombre d inscriptions nécessaires au comblement de ces postes. Ces prévisions prennent en compte divers facteurs de correction tels que le taux de diplomation dans les programmes, le taux de poursuite des études après l obtention d un diplôme et le type d emplois occupés par les diplômés. Ainsi, le MELS est en mesure d affirmer pour chacun des programmes d études en FPT qu ils sont soit en déficit, soit en équilibre ou en surplus d inscriptions. Ce modèle n est toutefois pas parfaitement adapté aux particularités de la région de Montréal qui fait face à des problématiques particulières et à une dynamique économique lui étant propre. C est pourquoi les acteurs montréalais ont décidé de travailler de concert et en partenariat afin de mieux comprendre la dynamique de l adéquation formation-emploi à Montréal. Plan d aménagement de l offre de formation professionnelle et technique Tous les travaux menés par Éducation Montréal dans le cadre de la préparation du plan d aménagement de la formation professionnelle et technique ont pour objectif l amélioration de l adéquation formationemploi. C est dans cette perspective qu Emploi-Québec, le ministère de l immigration et des communautés culturelles (MICC), l Agence de santé et des services sociaux (ASSS) et la Conférence régionale des élus (CRÉ) se sont associés à Éducation Montréal et que de nombreux acteurs interpellés par la formation et le développement économique de Montréal ont été appelés à contribuer aux différents chantiers amorcés par Éducation Montréal (comités sectoriels de la main-d œuvre, grappes industrielles, SERACÎM, Compétence Montréal, etc.). Les différents chantiers entrepris par Éducation Montréal en collaboration avec ses partenaires afin de mettre en œuvre le plan d aménagement de la formation professionnelle et technique figurent sur le schéma ci-après. 15

16 Groupe de veille et Tableau de bord Coprésidence : M. Sylvain et M. Pilon Identifier les secteurs d activités et les domaines d emploi à prioriser. Maintenir à jour l offre de formation et optimiser l adéquation entre offre et emploi. Identifier les tendances ayant des incidences sur le développement de l offre de formation professionnelle et technique (FPT). Forums sur les besoins de main-d œuvre. Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport Partenaires: MICC, E-Q, Agence de santé, MDEIE, MAMROT, CMM, etc. Pilotage de l offre de formation Coprésidence : M. Bernardelli et M. Héroux Offrir une FPT ajustée (clientèle, emploi). Offrir des services intégrés en continuité entre la FP et la FT. Avoir et maintenir à jour une offre accessible et inclusive. Pôles de spécialisation et d innovation. Positionner Montréal par l implantation de pôles. Perspectives de formation continue. AEC, AEP, temps partiel. Comité directeur Mise en œuvre du plan d aménagement. Gestion des fonds. Stratégie de communication. Promotion, valorisation et exploration de la FPT Coprésidence : M. Petitclerc et MmeLanciault Mettre en place une stratégie intégrée. Positionner la FPT comme moteur et levier pour la productivité montréalaise. Faire converger les efforts promotionnels pour plus de portée et d impact. Centre régional des métiers et techniques (CRÉ). Assurer le lien avec Réseau Réussite Montréal. Reconnaissance des acquis et des compétences Coprésidence : M. Bernardelli et Mme Rouiller Mettre en place un service intégré de RAC. Favoriser l intégration socioprofessionnnelle des montréalais. Offre intégrée de services aux entreprises Coprésidence : M. Sylvain et M. Bourque Collèges, CS, EQ, et MDEIE. Offre de formation sur mesure aux entreprises. Mise en œuvre du plan montréalais Pour mettre en œuvre le plan d aménagement de la formation professionnelle et technique, Éducation Montréal a priorisé la mise sur pied d un groupe de veille multisectoriel (MELS, Emploi-Québec, MICC, MDEIE, ASSSM, CMM, MAMROT) qui a identifié les secteurs d activités et les domaines de formation à prioriser selon leur importance actuelle et future. Suite à ces analyses, trois pôles de développement et d innovation ont été créés (Santé et biopharmaceutique, Fabrication métallique et aérospatiale, et Technologie de l information et des communications) et font présentement l objet de travaux conduits par Éducation Montréal. D autres secteurs ont aussi été identifiés et seront développés au cours des prochaines années (Transport et entreposage, Finances, assurances, immobilier et location, Fabrication d aliments et de boissons, Services publics, Services professionnels, scientifiques et techniques, Services aux entreprises, aux bâtiments et autres, Information culture et loisirs, Hébergement et services de restauration, Construction). 16

17 Prévision de clientèle Prévisions des effectifs dans les établissements d enseignement du réseau public à Montréal et dans l ensemble du Québec, 2005 à Variation Formation générale des jeunes - secondaire Montréal ,1 % Ensemble du Québec ,1 % Collégial Montréal ,3 % Ensemble du Québec ,9 % Sources : MELS, Prévisions des effectifs scolaires des commissions scolaires MELS, Direction de la recherche, des statistiques et de l information - Prévisions de l effectif étudiant au collégial, mai 2010 Selon le MELS, au secteur de la formation générale des jeunes au secondaire, il est prévu une hausse de 1,1 % des inscriptions d ici 2020 alors que dans l ensemble du Québec, une baisse des inscriptions est prévue. Une hausse encore plus importante est prévue au cours des années qui suivront à la suite de la hausse des naissances des années Pour le réseau collégial, c est une baisse de 11,3 % qui est prévue d ici Toutefois, les données réelles observées en 2010 sont plus élevées que les prévisions ministérielles et les collèges montréalais ont reçu un nombre beaucoup plus élevé de demandes d admission que ce à quoi ils pouvaient répondre dans les devis actuels. En effet, à l automne 2010, près de étudiants ont été admis en première session d un programme technique. Ceci représente un dépassement de plus de 10 % par rapport aux prévisions. De plus, étudiants ont été refusés pour manque de place dans les cégeps de Montréal affiliés au SRAM (35,2 % des refus). Ceci nous incite à croire à une sousestimation des inscriptions pour les prochaines années. L arrivée massive d immigrants et l attraction qu exerce Montréal sur les régions périphériques nous portent à croire que les effectifs ne décroîtront pas comme prévu. 17

18 Arrimage des formations courtes et des besoins du marché du travail Les formations courtes, AEP et AEC, constituent l une des meilleures stratégies pour arrimer formation et besoins du marché du travail. Les AEC par exemple, pour les cégeps, offrent une plus grande capacité d adaptation aux besoins et sont en mesure de cibler plus précisément et rapidement la formation permettant de répondre à ces besoins. D ailleurs, plus de la moitié des diplômés du Québec (AEC) proviennent de Montréal (6 000 étudiants). Près de la moitié des AEC émises à Montréal (48,8 %) sont du réseau privé, ce qui est plus important que pour l ensemble du Québec (29,7 %). La variation des diplômes émis entre 2000 et 2010 est de +118 % pour le réseau public et de +55,6 % pour le réseau privé, ce qui est nettement supérieur à l ensemble du Québec. Quelques programmes seulement s accaparent la majorité des AEC émises. Évolution de la répartition des AEC émises selon le réseau d enseignement et la région administrative Variation Montréal Ensemble du Québec % Montréal Montréal Ensemble du Québec % Montréal Montréal Ensemble du Québec Réseau public ,2 % ,3 % 118,7 % 88,6 % Réseau privé ,4 % ,5 % 55,8 % 29,9 % Réseau ,4 % ,7 % 227,3 % 20,0 % gouvernemental Total ,5 % ,3 % 83,2 % 66,3 % % réseau public 42,9 % 62,0 % 51,2 % 70,3 % 19,4 % 13,4 % Selon les responsables des cégeps de Montréal, près de 75 % des inscrits sont des personnes issues de l immigration récente. Dans cette optique, les AEC constituent aussi un outil essentiel pour l obtention d une qualification pertinente et pour l acquisition d une première expérience de travail positive. Le taux de réussite démontre l efficacité globale de ces formations (achats regroupés d Emploi-Québec ou des formations financées par le réseau de l éducation). Il se situe à près de 80 % et le taux de placement en emploi de 75 % six mois après la formation. Cette planification d offre de formation courte se base sur les perspectives professionnelles et les besoins du marché du travail et vise à offrir des formations en cohérence avec les possibilités d emplois. Les dépenses faites autant par le MELS, par Éducation Montréal et par Emploi-Québec dans l achat ou le financement de formations courtes au secondaire comme au collégial montrent bien l importance que ces partenaires accordent à la formation continue. Globalement, c est près de 20 millions par le MELS et plus de 17 millions de dollars annuellement qui sont dépensés par ces instances dans des formations qui touchent plus de personnes dans le réseau public. Ces dépenses représentent environ le tiers des budgets attribués par le Ministère à l ensemble du réseau collégial. Toutefois, les collèges constatent que, malgré une disponibilité de ressources matérielles et humaines, les listes d attente s allongent pour plusieurs programmes. Le financement de la formation continue par un plafond du financement régional fixé par le MELS constitue un frein majeur au développement et à la réponse aux besoins de plus en plus grands. 18

19 Domaines de hautes valeurs ajoutées Question n o 2 : 2 Comment votre région pourrait-elle mieux cerner les emplois à haute valeur ajoutée et favoriser l attraction d élèves dans ces secteurs de formation en vue d accroître le développement économique du Québec? Cohérence régionale Pour s inscrire dans les grandes tendances, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté en 2005 un Plan de développement économique. Pour faire de la CMM une communauté compétitive, attractive, solidaire et responsable, celle-ci mise, entre autres, sur une stratégie sectorielle autour de 15 grappes industrielles. Les grappes industrielles se caractérisent par des échanges économiques entre les entreprises liées dans une chaîne de production. Ces entreprises entretiennent des relations avec des organismes de soutien tels que les instituts de recherche, les universités et certains collèges. Les quatre grappes compétitives regroupent des segments porteurs compétitifs sur la scène mondiale : l aérospatiale (Aéro Montréal), les Sciences de la vie (Montréal InVivo), les Technologies de l information et des communications (TechnoMontréal) et le Textile et vêtement. Les trois premières sont structurées, c est-à-dire qu elles bénéficient d une structure de gouvernance et font partie des domaines d emplois à haute valeur ajoutée. Le Plan d emploi métropole, adopté en mai 2010, mise sur une stratégie sectorielle qui, à court terme, entend concentrer les efforts dans les secteurs les plus performants et ceux qui ont un fort potentiel de création d emplois. On parle, entre autres, des secteurs de l aérospatiale, des technologies de l information et des communications, de l industrie biopharmaceutique. La conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ), dans son plan quinquennal de développement , reconnaît que la transformation de l économie montréalaise est bien amorcée et que les secteurs de pointe, hautement spécialisés, tels que l aéronautique, la pharmaceutique, et les technologies de l information et des communications se développent rapidement. Ce plan de développement retient cinq enjeux dont : L éducation et le savoir : une obsession collective. Cet enjeu cible la persévérance scolaire, la réussite éducative et une relève dynamique en sciences et en technologies. Une économie dynamique et innovante : cap sur l entrepreneuriat et les secteurs émergents. De son côté, Éducation Montréal a présenté, en octobre 2009, un plan concerté d aménagement de l offre de formation professionnelle et technique. Le premier chantier proposé aux partenaires est d aménager une offre montréalaise innovatrice. Pour ce faire, Éducation Montréal crée un groupe de veille pour identifier les secteurs d activités et domaines d emplois à prioriser en formation professionnelle et technique. Les premières analyses, basées sur l importance quantitative du secteur économique, les perspectives d emplois, la croissance du secteur et les renouvellements de la main-d œuvre permettent de structurer trois pôles de spécialisation et d innovation : Fabrication métallique et aérospatiale, Santé et biopharmaceutique, et Technologies de l information et des communications. 19

20 Les différents acteurs de Montréal et de la RMR ont fait des choix s inscrivant dans une logique régionale. Ils identifient, depuis quelques années déjà, des priorités qui se ressemblent et ciblant les mêmes secteurs prioritaires d intervention. Notons à ce niveau le projet de mettre en place un Centre régional d exploration des métiers et des professions où Éducation Montréal, la CRÉ et l Agence de santé et des services sociaux unissent leurs efforts pour réaliser ce projet. Pôle Santé et biopharmaceutique Ce pôle de développement d Éducation Montréal est associé aux soins de santé, aux techniques des services sociaux et à la biopharmaceutique. Les programmes de formation associés à ce pôle sont, entre autres, au niveau de la formation professionnelle des programmes comme Santé, assistance et soins infirmiers, Assistance à la personne en établissement de santé ou Assistance dentaire. Au niveau de la formation technique, on parle de programmes comme Soins infirmiers, Technologie de radiodiagnostic, Techniques d éducation spécialisée, Techniques d intervention en délinquance ou Techniques de laboratoire. Au niveau universitaire, ce sont des programmes comme Médecine, Sciences biologiques, pharmacie ou biochimie. Ce pôle est en lien avec Montréal InVivo, la grappe des sciences de la vie et des technologies de la santé du Montréal métropolitain. Fondée en 2007, Montréal In Vivo regroupe maintenant 620 organismes, 80 filiales de sociétés mondiales et représente plus de emplois. Selon les Perspectives sectorielles d Emploi-Québec, le taux de croissance annuel moyen de l emploi (TCAM) pour le secteur d activité économique associé à ce pôle varie entre 1 % et 2 %. De plus, la proportion de travailleurs âgés de 55 ans et plus pour la RMR est de 16,0 %. Les modèles d adéquation présentent la majorité des programmes comme étant en équilibre. Toutefois, un programme est en déficit important de clientèle et quelques programmes sont considérés en déficit. Un autre programme est en déficit de clientèle malgré des écarts négatifs très importants. Les taux de diplomation dans quelques programmes en déficit de débutants sont relativement bas par rapport à l ensemble des programmes du pôle. Profil du pôle Santé et biopharmaceutique 2 Formation professionnelle (DEP) Nombre de programmes associés 6 19 Nombre d étudiants débutants Mtl 3064 RMR 3480 Écart entre les débutants réels et les débutants visés pour l ensemble des programmes Diagnostic général d adéquation pour l ensemble des programmes (Soins de santé) Diagnostic général d adéquation pour l ensemble des programmes (Techniques des services sociaux) Diagnostic général d adéquation pour l ensemble des programmes (Biopharmaceutique) Mtl +79,6 % RMR +24,6 % RMR Équilibre Le Québec Équilibre Formation technique (DEC) Mtl 3498 RMR 4617 Mtl +38,1 % RMR -18,2 % RMR Équilibre Le Québec Équilibre RMR Équilibre Le Québec Équilibre RMR Déficit important Le Québec Déficit Taux de diplomation pour l ensemble des programmes 78,8 % 59,2 % Proportion des diplômés en emploi pour l ensemble 80,6 % 79,0 % des programmes Taux de poursuite des études pour l ensemble des programmes 7,5 % 16,8 % 2 : Voir les détails en annexe 1 Sources : MELS, Adéquation formation emploi, MELS, La Relance au collégial et en formation technique 20

21 Pôle Production métallique et aérospatiale Ce pôle de développement d Éducation Montréal regroupe des programmes de formation professionnelle comme Soudage- Montage, Montage de structure en aérospatiale, Dessin industriel ou Techniques d usinage. Au niveau des formations techniques, on parle de programmes comme Technique de génie mécanique, Technologie de l électronique ou Techniques de maintenance d aéronefs. Au niveau universitaire, ce sont des programmes comme Génie aérospatial, aéronautique et astronautique ou Génie électrique et électronique. Ce pôle est en lien avec Aéro Montréal, la grappe aérospatiale du Québec. La grappe de l aérospatiale compte plus de emplois et quelque 240 entreprises. Selon Emploi-Québec, le TCAM pour les secteurs d activité économique associés à ce pôle est : entre 1 % et 2 % pour la fabrication de machines, entre 2 % et 3 % pour la fabrication de produits métalliques et entre 2 % et 3 % pour la fabrication de matériel de transport. Profil du pôle Production métallique et aérospatiale 2 Formation professionnelle (DEP) Nombre de programmes associés Nombre d étudiants débutants Mtl 1141 RMR 1968 Écart entre les débutants réels et les débutants visés pour l ensemble des programmes Diagnostic général d adéquation pour l ensemble des programmes Mtl -8,7 % RMR -74,0 % RMR Déficit * Le Québec Déficit * Formation technique (DEC) Mtl 439 RMR 1006 Mtl -40,2 % RMR -91,9 % RMR Déficit* Le Québec Déficit *c est très variable d un programme à l autre Taux de diplomation pour l ensemble des programmes 73,9 % 52,2 % Proportion des diplômés en emploi 61,0 % 37,6 % Taux de poursuite des études 15,1 % 58,4 % 2 : Voir les détails en annexe 1 Sources : MELS, Adéquation formation emploi, MELS, La Relance au collégial et en formation technique Plusieurs programmes en formation professionnelle sont en déficit important par rapport aux besoins. En formation technique, plusieurs programmes sont en déficit, déficit et déficit important. Trois éléments sont particulièrement préoccupants dans les programmes techniques, et ce, malgré les déficits d adéquation entre les besoins identifiés et les étudiants en formation : le taux de diplomation, la proportion de diplômés en emplois et le taux de poursuite des études. 21

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