12ème colloque de l'association de comptabilité nationale Paris, 4-6 juin 2008

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1 12ème colloque de l'assocaton de comptablté natonale Pars, 4-6 jun 2008 Sesson n 1 Au-delà du PIB : à la recherche d ndcateurs synthétques la prse en compte du ben-être Mesurer le nveau de ve : revenu équvalent et autres approches Marc Fleurbaey Unversté Pars Descartes, CNRS 1

2 MESURER LE NIVEAU DE VIE : REVENU ÉQUIVALENT ET AUTRES APPROCHES Marc FLEURBAEY Unversté Pars Descartes, CNRS Résumé Cet artcle examne les dfférentes approches vsant à mesurer le nveau de ve. Il se concentre en partculer sur l approche du revenu équvalent, qu occupe une poston ntermédare ntéressante entre la monétarsaton par les prx (actuels ou fctfs) et les approches subjectves. Il montre comment cette approche s enracne dans la tradton de l économe du ben-être et la théore du chox socal, et examne les possbltés et les dffcultés de sa mse en œuvre. 1 Introducton La défnton d'une bonne mesure du nveau de ve des ndvdus ou des ménages fat appel à des consdératons statstques, factuelles et normatves. Statstques, car l s'agt de moblser les données exstantes, ou de concevor de nouvelles formes de collecte de données, permettant de s'approcher au meux du concept vsé. Factuelles, pusque l'objectf est entre autres de décrre fdèlement les condtons de ve des populatons concernées. Normatves, enfn, car le tr entre ce qu est pertnent et ce qu ne l'est pas, dans la descrpton des condtons de ve, renvoe à des chox normatfs. A ce sujet, l'économe du ben-être s'est tradtonnellement centrée sur la noton d'utlté subjectve, mas n'a jamas réuss à rendre cette noton vértablement opératonnelle. Il est même généralement consdéré que cette noton n'a about qu'à des mpasses théorques (théorème d'arrow) 1 et emprques ("no brdge", ncomparablté nter-ndvduelle). 2 Les études sur la satsfacton dans la ve exprmée dans les enquêtes, qu se sont multplées depus quelques années, 3 sont une source ntéressante d'ensegnements socologques, mas occupent une place controversée sur la scène des théores normatves. Les théores de la justce, depus Rawls, se sont en effet élognées de la tradton utltarste centrée sur l'utlté subjectve, pour mesurer la stuaton des ndvdus en des termes très proches de la noton de nveau de ve. Rawls et Dworkn, 4 en partculer, proposent de s'ntéresser aux ressources (externes mas auss nternes pour Dworkn) dont dsposent les ndvdus, l'dée étant que lorsque les ressources sont équtablement dstrbuées, 1 Arrow (1951). Pour une ntroducton à la théore du chox socal, V. Arrow, Sen, Suzumura (1997, 2002), Gaertner (2006). 2 V. Robbns (1932). 3 V. Frey et Stutzer (2002), Layard (2005). 4 V. Rawls (1971, 1982), Dworkn (2000). 2

3 leur utlsaton relève de la responsablté des ndvdus. La noton de capabltes chez Sen 5 est plus vague et englobante, mas elle vse auss à mesurer le nveau de ve plutôt que l'utlté au sens tradtonnel. Dverses consdératons condusent ces auteurs à proposer d'abandonner une approche purement subjectve pour s'ntéresser davantage au nveau de ve. En premer leu, la justce socale ne consste pas à répartr le bonheur, mas les moyens de mener la ve que l'on souhate. Les ndvdus ne sont pas smplement des récpents passfs qu'l faudrat remplr de bonheur, mas des agents autonomes qu dovent pouvor maîtrser leur hstore personnelle. En second leu, l est normal que les ndvdus souffrant de handcaps partculers bénéfcent de ressources supplémentares, mas on magne mal un ndvdu demander des ressources supplémentares en présentant ses objectfs plus ambteux comme un handcap dans la réalsaton du bonheur. Les ndvdus dovent assumer leurs ambtons partculères comme relevant de leur responsablté. En trosème leu, l'expérence subjectve est fortement marquée par l'adaptaton aux crconstances, ce qu fat de l'utlté subjectve un pètre gude pour réparer les njustces. Il est heureux que les humans ajustent leurs objectfs à leurs possbltés, mas cela rend leur subjectvté trop endogène pour calbrer des transferts de ressources socalement organsés. En quatrème leu, l paraîtrat déplacé de réalser l'égalté de bonheur par des moyens purement psychologques, sans s'attaquer aux sources des négaltés objectves. La dstrbuton d'euphorsants aux pauvres ne ferat qu'ajouter au caractère révoltant de la stuaton. Les stuatons objectves semblent donc ben compter pour ellesmêmes, ndépendamment de leur apprécaton subjectve par les personnes concernées. Ces consdératons, l faut le soulgner, ne remettent pas en cause l'dée que la satsfacton des préférences ndvduelles, en ce qu concerne le chox des consommatons et du style de ve en général, reste une valeur mportante. Les auteurs ctés c-dessus refusent d'égalser les "utltés subjectves", mas, en proposant de rechercher l'égalté des ressources, des opportuntés ou des capabltés, ls veulent donner à chacun les moyens de mener sa ve comme l l'entend, en utlsant ses ressources à sa guse, ou en chosssant ses optons préférées parm celles qu lu sont offertes. Pour llustrer ces dstnctons, prenons l'exemple smple du partage d'un gâteau. Supposons que les ndvdus ont des préférences crossantes par rapport à la consommaton du gâteau. Il est donc souhatable de dstrbuer tout le gâteau et de n'en gaspller aucune mette, s l'on veut satsfare les préférences ndvduelles. Mas s on partage le gâteau en parts égales, on égalse les ressources et non pas l'utlté subjectve, qu peut être très négale d'un ndvdu à l'autre. On peut donc à la fos égalser les ressources (plutôt que l'utlté) et chercher à satsfare les préférences ndvduelles. A ces développements phlosophques fat écho l'émergence de la théore des allocatons équtables, qu cherche à défnr une forme d'égalté des ressources, tout en tenant compte des préférences ndvduelles pour composer les paners consommés. Cette théore s'est d'abord concentrée sur la défnton des allocatons effcaces et équtables, 6 et s'est plus récemment étendue pour défnr des crtères de classement de toutes les allocatons. 7 Il y a une proxmté assez nette, en ce qu concerne les prncpes de base, entre ces crtères et les théores phlosophques de l'égalté des ressources évoquées c-dessus. Notons au passage que le nveau de ve, défn en termes de dépense, ben dstncte de l'utlté subjectve, est auss au cœur de l'analyse coût-bénéfce, mas les raccourcs méthodologques de cette approche sont très crtqués par les théorcens (V. c-dessous). En dépt de ces développements convergents, la multplcté des théores normatves montre qu'l est van d'espérer arrver à des conclusons fermes et unvoques sur la "bonne" défnton du nveau de ve. Il peut être plus nstructf d'envsager l'ensemble des optons a pror rasonnables, et de chercher à décrypter, pour chaque chox de mesure, les présupposés mplctes. 5 V. Sen (1985, 1992, 1999a). Une approche smlare est défendue par Cohen (1989). 6 Cf Kolm (1972), Mouln et Thomson (1997). 7 Cf Manquet (1999, 2007). 3

4 En partculer, lorsque l'on mesure les négaltés relatves à une certane grandeur, et que l'on préfère les stuatons où elles sont plus fables, cela sgnfe mplctement, en général, que l'on amerat réalser l'égalté dans la grandeur consdérée. "Ds-mo comment tu mesures les négaltés, je te dras quelle est ta théore de la justce..." Il est donc utle, lorsque l'on examne une mesure possble du nveau de ve, de se demander s l'égalté de cette mesure dans la socété serat un objectf souhatable ou non. Ce test, que l'on va appeler c le "test d'égalté", éclare ben des consdératons usuelles relatves à la mesure du nveau de ve. Par exemple, on crtque le revenu annuel comme une mesure trop partelle qu néglge le patrmone ou les possbltés de losr, précsément parce que l'égalté des revenus annuels n'élmnerat pas les négaltés dans ces autres dmensons. Certes, le test d'égalté ne dot pas être utlsé de façon trop systématque, car on peut très ben s'nquéter d'négaltés excessves dans un domane sans désrer pour autant une égalté parfate. Mas c'est quand même un outl éclarant, dont on se servra c-dessous. Un autre test qu servra fréquemment c-après est le "test de préférences", qu consste à vérfer s une grandeur envsagée respecte les préférences des ndvdus concernés. Ce test fonctonne de la façon suvante. S deux ndvdus ont les mêmes préférences et sont d'accord pour estmer que l'un d'eux a une stuaton strctement préférable à l'autre, alors la grandeur envsagée dot, pour satsfare le test, les classer dans le même ordre. On revendra c-dessous sur le caractère plus ou mons mportant du respect des préférences ndvduelles dans la mesure du nveau de ve, ans que sur les dvers types de préférences qu peuvent être consdérées à ce propos. Le texte qu sut est structuré de la façon suvante. La secton 2 décrypte certans présupposés mplctes au fat que l'on s'ntéresse au revenu plutôt qu'au paner de consommaton dans le détal, ou à l'utlté subjectve. La secton 3 porte sur les lmtes du revenu comme ndcateur de nveau de ve, dans la perspectve du respect des préférences ndvduelles, et ntrodut la noton de revenu équvalent, qu est examnée plus en détal dans la secton 4. La secton 5 aborde le problème de la prse en compte de dmensons supplémentares dans la défnton du nveau de ve. La dernère secton s'nterroge sur la voe à suvre pour développer des améloratons à la mesure du nveau de ve. 2 Pourquo le revenu plutôt que le paner de consommaton ou l'utlté? Le smple fat de s'ntéresser au revenu, comme cela est s courant dans les études des négaltés, plutôt qu'au paner précs consommé par les ndvdus ou ménages est déjà un chox éthque très partculer, dont l est ntéressant d'explcter les présupposés. D'alleurs, l exste des mesures alternatves (comme les ndcateurs de déprvaton) 8 qu portent sur les paners de consommaton ou du mons certans aspects de ces paners, sans procéder à une synthèse en termes de valeur monétare. 2.1 Revenu et chox dans un budget Consdérons une économe à deux bens, vande et légumes. Il y a une seule pérode, de sorte que la queston de l'épargne (qu ntrodut une dfférence supplémentare entre revenu et consommaton) est absente. Alne consomme le paner (10,20), et Brgtte le paner (20,10). Supposons que ces deux personnes ne souffrent d'aucun beson ou handcap partculer. Pour comparer leur stuaton, pourquo serat-l pertnent de consdérer la valeur marchande de ces paners? S Alne et Brgtte vvaent dans un camp de réfugés, géré par une ONG ayant fourn les quanttés totales (30,30) et en ayant assuré la dstrbuton, l ne serat pas s évdent de s'ntéresser au "revenu". Par contre, effectvement, s Alne et Brgtte vvent dans une économe de marché, où les ndvdus sont lbres d'avor n'mporte quelles préférences et de chosr leur paner préféré sous leur contrante budgétare, alors l peut apparaître pertnent d'observer les ensembles de budget et de comparer les stuatons ndvduelles en termes d'ensemble de budget. S Alne a un revenu de 50 et Brgtte un revenu de 40 (les prx de la vande et des légumes étant respectvement 1 et 2), et qu'elles ont chos leur paner sous la contrante de budget défne par ces nveaux de revenu, cela peut avor du sens de dre qu'alne est avantagée. Cela a du sens par exemple s l'on 8 Les ndcateurs de déprvaton sont utlsés dans l'étude de la "pauvreté en condtons de ve". Cf Lollver et Verger (1997). 4

5 consdère que ses préférences personnelles et son chox partculer de consommaton sont sans mportance, et que la seule chose qu compte est l'ensemble des optons dsponbles, qu est c un ensemble de budget. 2.2 Les préférences comptent-elles? Quand on dt que les préférences personnelles "sont sans mportance", cela ne veut pas nécessarement dre que la satsfacton des préférences est un objectf sans valeur. On peut voulor au contrare satsfare les préférences, mas n'accorder aucune mportance au fat qu'un ndvdu préfère la vande aux légumes ou vce versa, et voulor donc satsfare les préférences quelles qu'elles soent. Procédons c au test d'égalté, qu peut éclarer la sgnfcaton de l'ndcateur revenu. Que sgnfe la comparason des revenus s on l'nterprète comme une recherche d'égalté des budgets? En cherchant à donner aux ndvdus des ensembles de budget dentques, on promeut la satsfacton de leur préférences, sans donner de tratement de faveur pour avantager ceux qu ont tel ou tel type de préférences. La neutralté vs-à-vs des préférences est le présupposé prncpal qu peut justfer, s on l'adopte, d'gnorer complètement le paner consommé pour se concentrer sur l'ensemble de budget. Pour vérfer que le revenu n'est pas un ndcateur qu va à l'encontre de la satsfacton des préférences, dans le contexte smple où les ndvdus chosssent lbrement dans leur ensemble de budget, on peut procéder au test de préférences. Prenons deux ndvdus qu ont les mêmes préférences, et auxquels on donne des budgets dfférents. Comme ls ont les mêmes préférences ls seront d'accord pour dre lequel des deux a le melleur paner, et ce sera celu qu a le revenu le plus élevé. Donc, comparer leurs stuatons en termes de revenu respecte leurs préférences. 2.3 L'utlté compte-t-elle? Le test de préférences concerne les préférences ordnales, c'est-à-dre le smple classement des paners. Or, deux ndvdus aux mêmes préférences ordnales peuvent avor des utltés "cardnales" très dfférentes. Avec le même paner, l'un peut être très nsatsfat et avor une fable utlté, tands que l'autre est très satsfat et a une utlté élevée. La comparason en termes de revenus est cohérente avec les préférences ordnales mas ne dt ren sur les utltés cardnales. Scrooge peut avor une utlté cardnale plus fable que Tny Tm, en dépt de sa plus grande rchesse. 9 On a vu dans l'ntroducton que comparer les ndvdus en termes de ressources plutôt qu'en termes d'utlté subjectve correspond ben à l'orentaton des théores de la justce dans la tradton rawlsenne. Dans cette perspectve, le malheur subjectf de Scrooge est une affare prvée, tands que sa rchesse supéreure pose un problème de justce socale. La pratque usuelle qu consste à se focalser sur les négaltés de revenus correspond ben à cette phlosophe. 2.4 L'approche paternalste Lorsque l'on n'est pas neutre à propos de la composton des paners de consommaton, les choses se présentent dfféremment. Pour llustrer ce pont, observons que s les deux bens de l'exemple c-dessus n'étaent pas la vande et les légumes mas la nourrture et le tabac, l ne serat peut-être plus s évdent qu'alne, avec son revenu de 50 et son paner (10,20), sot en melleure stuaton que Brgtte, avec son revenu de 40 et son paner (20,10). Il peut en effet apparaître pertnent d'évaluer drectement les paners de consommaton s l'on adopte une approche "paternalste", c'est-à-dre s l'on s'appue sur des préférences extéreures à celles des ndvdus et jugées supéreures. Ce genre d'approche est parfos décré, mas après tout, l'dée qu'l exste des bens objectfs 9 Cf Chrstmas Carol, de Dckens. 5

6 est défendable. 10 Ben qu'elles ne s'appuent pas sur une théore de la bonne ve, mas smplement sur les jugements de la populaton dans son ensemble pour savor s un tem est mportant ou pas (par exemple, le fat d'avor l'eau chaude), les mesures de déprvaton évaluent effectvement la stuaton des personnes démunes en pondérant les tems sur cette base, ndépendamment des préférences des personnes drectement concernées (qu consdèrent éventuellement que l'eau chaude est mons mportante que la TV en couleur), et reflètent donc un certan paternalsme, fût-l smplement conformste. Contrarement à ce qu'on pourrat crore, une approche paternalste ne vse pas à punr les ndvdus dont les préférences s'écartent du standard, au contrare. Supposons qu'alne, avec son paner (10,20), consomme beaucoup trop de tabac d'après le standard. Son paner se verra attrbuer une fable valeur, ce qu fera d'alne une personne désavantagée, malgré son revenu supéreur à celu de Brgtte. Ce type de consdératon peut s'applquer de ben des façons. Par exemple, une des caractérstques de la pauvreté est la dffculté de gérer correctement son budget. Cela peut condure les personnes concernées à fare des achats qu ne correspondent pas vrament à leurs préférences réelles, ou à des préférences ratonnelles. On peut dffclement prendre en compte ce problème dans une approche en termes de revenu, alors qu'une évaluaton drecte des consommatons paraît plus adaptée. 2.5 Concluson En résumé, mesurer les stuatons ndvduelles par le revenu suppose que les préférences et les chox de consommaton sont une affare purement prvée, ans que les nveaux de satsfacton subjectve ou de bonheur. A cec s'oppose une approche paternalste qu évalue drectement les consommatons et consdère les "mauvas" chox de consommaton comme un désavantage qu s'ajoute éventuellement à la fablesse du revenu. Tous ces ponts mértent cependant des développements complémentares. Premèrement, le revenu n'est pas forcément un bon ndcateur en termes de respect des préférences ndvduelles lorsque les prx peuvent changer, ou ben varent d'un ndvdu à l'autre. Deuxèmement, l n'est guère évdent de concler un certan respect des préférences ndvduelles avec la constataton des nombreuses mperfectons qu affectent les préférences ordnares. Trosèmement, l est mportant de prendre en compte de nombreux éléments supplémentares qu affectent les opportuntés des personnes, ce qu amène en partculer à revenr sur la noton d'utlté. 3 Revenu et respect des préférences 3.1 Crtère de Pareto En économe du ben-être, le crtère de Pareto est la condton standard de respect des préférences ndvduelles. Selon une verson de ce crtère, toute stuaton unanmement préférée dot être jugée melleure. Selon une autre verson, toute stuaton unanmement consdérée équvalente à une autre (tous les ndvdus sont ndfférents entre les deux) lu est équvalente. Le premer théorème de l'économe du ben-être énonce que tout équlbre concurrentel est effcace au sens de Pareto, c'est-à-dre qu'l n'exste pas d'autre allocaton réalsable qu sot melleure pour certans et pre pour personne. Le deuxème théorème énonce que, sous certanes hypothèses, toute allocaton effcace au sens de Pareto peut être obtenue par un équlbre concurrentel dans lequel les revenus (les dotatons ntales, pour être précs) sont dstrbués de façon adéquate. 11 De ces résultats de base découle l'dée répandue que le fat de s'ntéresser au revenu est parfatement compatble avec le crtère de Pareto et le respect des préférences, pusqu'l sufft de répartr les revenus et de lasser opérer les marchés pour obtenr toute allocaton effcace que l'on juge socalement optmale. 10 V. par exemple Nussbaum (1993). 11 V. par ex. Mas-Colell, Whnston et Green (1995). 6

7 3.2 Ratonnements et prx dfférents Plus drectement, nous avons vu dans la secton précédente que le revenu est un ndcateur qu satsfat le test de préférences quand les ndvdus peuvent chosr lbrement dans leur ensemble de budget et qu'ls font face au même vecteur de prx. L'ndcateur de revenu, en revanche, ne satsfat plus ce test s les ndvdus sont soums à des ratonnements ou s'ls font face à des prx dfférents. En cas de ratonnement, l'ensemble de budget est tronqué et un revenu plus élevé ne garantt plus un ensemble de budget plus grand. S les ndvdus soums à des ratonnements sont plutôt ceux dont les revenus sont par alleurs fables, les négaltés réelles sont sous-estmées s l'on se contente d'utlser l'ndcateur du revenu. Des prx dfférents, quant à eux, font évdemment du revenu nomnal un mauvas ndcateur. Il faut savor que le calcul d'un revenu réel à l'ade d'un ndce de prx ne permet pas, en général, de satsfare le test de préférences. En effet, les ndces de prx sont habtuellement calculés à l'ade de paners de référence, et l'on utlse un ndce de prx unque pour déflater les revenus nomnaux de tous les ndvdus, quelles soent leurs préférences. Pour satsfare le test de préférences, l faudrat utlser des ndces de prx spécfques pour chaque type de préférences, en s'appuyant sur la foncton de dépense de chaque personne. Par exemple, dans le cas de deux bens consommés en quantté x 1 et x 2, pour des préférences représentées par une foncton Cobb-Douglas, α 1 α α 1 α x 1 x 2, l'ndce de prx adéquat a la forme kp 1 p 2 (où k est une constante). 12 Il resterat en outre à défnr les ndces de façon à pouvor comparer les revenus réels entre personnes de préférences dfférentes. Dvers usages possbles des fonctons de dépense pour ces comparasons de nveau de ve sont examnés c-dessous. 3.3 Le paradoxe du renversement ndolore Il y a un problème encore plus profond, qu apparaît même lorsque les ndvdus font tous face aux mêmes prx et ne subssent aucun ratonnement. Reprenons l'exemple de la secton précédente, et magnons que le vecteur des prx passe de (1,2) à (2,1), les revenus d'alne et Brgtte de 50 et 40, respectvement, à 35 et 45, et que les chox de ces deux personnes soent mantenant (5,25) pour Alne et (15,15) pour Brgtte. Comme leurs revenus sont mantenant de 35 et 45, la smple comparason des revenus place cette fos Brgtte en melleure poston. Or, l est tout à fat possble qu'alne sot ndfférente entre les paners (10,20) et (5,25), et que Brgtte sot ndfférente entre les paners (20,10) et (15,15). Autrement dt, elles sont toutes les deux ndfférentes, ce qu, d'après le crtère de Pareto, devrat condure à évaluer les deux stuatons, avant et après changement de prx, comme parfatement équvalentes. A partr de cette observaton, on aboutt vte à des paradoxes. Supposons que l'on souhate rédure les négaltés. Faut-l redstrbuer d'alne vers Brgtte ou nversement? S l'on s'appue sur les revenus de la stuaton 1, on voudra redstrbuer vers Brgtte. S on regarde au contrare les revenus de la stuaton 2, on voudra redstrbuer dans l'autre sens. Comme les deux stuatons sont équvalentes d'après le prncpe de Pareto, on aboutt à une contradcton Avec un revenu R, l'ndvdu consomme x 1 = αr/p 1, x 1 = (1-α)R/p 1, ce qu donne une satsfacton représentée par R 1 α ( α ). α 1 α α 1 x2 = α 1 α 1 α p1 p2 x 13 Cf Gbbard (1979). 7

8 On peut obtenr le même genre de paradoxe quand on procède à des jugements sur la base des paners de consommaton. 14 Par exemple, magnons que dans la stuaton 3, Anne consomme le paner (10,20) et Béatrce le paner (15,25), tands que dans la stuaton 4, leurs consommatons respectves sont (25,15) et (20,10). Dans la stuaton 3, Béatrce consomme plus de chaque ben, et la confguraton opposée est observée dans la stuaton 4. Or, l est tout à fat possble qu'anne sot ndfférente entre (10,20) et (25,15) et que Béatrce sot ndfférente entre (15,25) et (20,10), de sorte que le crtère de Pareto amène à juger les deux stuatons comme équvalentes. Là encore, on ne sat plus dans quel sens redstrbuer les ressources. 3.4 Analyse coût-bénéfce Ce genre de paradoxe n'est pas sans rappeler les problèmes d'ntranstvté rencontrés par les crtères d'analyse coût-bénéfce. Rappelons brèvement en quo consstent ces problèmes. 15 L'un des crtères est la somme des varatons compensatores. Cette noton repose sur la foncton de dépense, qu détermne la dépense mnmale requse pour obtenr un certan nveau d'utlté: e ( p u ( x )) = mn{ pq q X, u ( q) u ( x )},, où p est le vecteur des prx, x le paner consommé, u la foncton d'utlté, X l'ensemble de consommaton de l'ndvdu. L'analyse coût-bénéfce peut être applquée pour évaluer le passage d'un équlbre où chaque consomme x, soums au prx p, à un autre équlbre avec x' et p'. Le changement sera jugé bon s: [ e ( p', u ( x' )) e ( p', u ( x ))] > 0. Or, l est possble que cec sot vérfé et que l'on at en même temps [ e ( p, u ( x )) e ( p, u ( x' ))] > 0, c'est-à-dre que le passage de x à x est bon et le passage de x à x également! Cette ncohérence provent du changement de prx de référence dans le calcul des varatons compensatores, comme cela se produsat plus haut pour l'évaluaton des négaltés en termes de revenu dans les stuatons 1 et 2. Il y a d'autres crtères, en analyse coût-bénéfce (somme des varatons équvalentes, crtères de compensaton de Kaldor-Hcks-Sctovsky), qu sont entâchés du même genre de défaut. 3.5 Théorème d'arrow On assoce souvent ce genre de dffculté au théorème d'arrow, qu ponte l'mpossblté de trouver un crtère cohérent, pour classer les allocatons, qu respecte le prncpe de Pareto en évtant de donner la prorté absolue 14 Cf Fleurbaey et Trannoy (2003). 15 V. Arrow (1951), Boadway et Bruce (1984), Blackorby et Donaldson (1990). 8

9 aux préférences d'un seul ndvdu ("dctature"). 16 On peut alors se demander s'l y a le mondre espor de satsfare le crtère de Pareto avec une méthode cohérente. En réalté la pertnence du théorème d'arrow a été exagérée. Il ne concerne que les méthodes d'agrégaton des préférences qu satsfont son axome d'ndépendance des alternatves non-pertnentes, selon lequel le classement de deux allocatons ne dot dépendre que de la façon dont les ndvdus classent ces deux allocatons, à l'excluson de toute autre nformaton sur les préférences ndvduelles. Cet axome nterdt de tenr compte de la forme des courbes d'ndfférence des ndvdus, et donc de tenr compte de l'effcacté des allocatons, de crtères d'équté, toutes choses qu font ntervenr les courbes d'ndfférence. En fat l n'est satsfat par aucune des prncpales méthodes de calcul économque telles que les crtères d'analyse coût-bénéfce, les règles d'allocaton dans la théore des allocatons équtables, les fonctons de ben-être socal de Bergson-Samuelson Illustrons ce pont en prenant le cas de l'analyse coût-bénéfce, pusque cette approche vent d'être évoquée. On observe en effet que pour calculer la somme des varatons compensatores, l faut calculer e (p,u (x ))-e (p,u (x )) pour chaque. Or, s, comme l'exge l'axome d'ndépendance, la seule nformaton que l'on peut avor sur concerne le fat qu'l préfère ou non x à x, on peut seulement en dédure le sgne de l'expresson recherchée (postf s u (x )> u (x ), négatf dans le cas opposé) et non sa valeur. Pour calculer l'expresson et applquer le crtère des varatons compensatores, on a donc clarement beson de plus d'nformaton que ce qu'autorse l'axome d'ndépendance. Cec montre que le théorème d'arrow n'explque pas les dffcultés de l'analyse coût-bénéfce ou le paradoxe du renversement ndolore, car ces problèmes apparassent même en l'absence de l'axome d'ndépendance. 3.6 Deux voes On peut donc gnorer le théorème d'arrow, pusqu'l comporte des condtons excessves, et veller au respect des préférences ndvduelles en tenant compte non seulement des classements bnares de paners mas auss de la forme des courbes d'ndfférence des ndvdus dans les stuatons consdérées. Cela est certes relatvement exgeant, comme les paradoxes c-dessus le prouvent. Lorsque les prx changent d'une allocaton à l'autre, on ne peut fare confance aux revenus courants pour comparer les ndvdus de façon cohérente, et donc pas davantage pour classer les dfférentes allocatons. Comment procéder? La soluton préconsée par toute une branche de la théore du chox socal consste à s'appuyer sur les fonctons d'utlté. 18 On revendra c-après sur l'dée qu'l faut revenr à l'utlté subjectve, quand on évoquera l'ntégraton de dmensons multples de qualté de la ve dans la mesure du nveau de ve. Pour le moment, on notera smplement qu'l est nexact, contrarement à une dée répandue, que cette voe est la seule ssue possble. On a tort de penser qu'l est mpossble de comparer les stuatons ndvduelles et de défnr des crtères d'évaluaton socale en l'absence de fonctons d'utltés. On peut tout à fat travaller en ne dsposant que d'une nformaton portant exclusvement sur les préférences ordnales, non-comparables, des ndvdus, et c'est ce qu est fat dans une autre branche du chox socal, dont l'orgne remonte à Bergson et Samuelson et qu s'est à nouveau développée récemment. 19 Ce sont là deux voes dfférentes pour échapper à l'mpossblté d'arrow et aux paradoxes de l'analyse coûtbénéfce et du renversement ndolore. Toutes les deux ntrodusent plus d'nformaton que ce qu est autorsé dans le théorème d'arrow. Dans la voe fondée sur les comparasons d'utlté, on ntrodut une nformaton exogène sur les fonctons d'utlté des ndvdus. Dans l'autre voe, qu va être llustrée c-dessous, on ntrodut de l'nformaton sur les courbes d'ndfférence des ndvdus. On peut schématquement dre que cette seconde approche compare les courbes d'ndfférence des personnes au leu de comparer leurs nveaux d'utlté. 16 Cf Arrow (1951), Gaertner (2006). 17 A propos des fonctons de ben-être socal de Bergson-Samuelson, V. Fleurbaey et Mongn (2005). 18 Cf notamment Sen (1970, 1986, 1999b), d'aspremont et Gevers (2002), Bossert et Weymark (2004). 19 Cf les revues de lttérature de Fleurbaey (2000), Manquet (1999, 2007), et à propos de Bergson-Samuelson, Fleurbaey et Mongn (2005). 9

10 3.7 Le revenu équvalent selon Samuelson Un premer exemple llustrant la seconde voe, purement "ordnale", est dû à Samuelson. 20 Il s'agt de recourr à la mesure d'un revenu équvalent ("money-metrc utlty functon"). 21 Défn sur le paner de consommaton x de l'ndvdu, le revenu équvalent se calcule selon la formule m U x ) = e ( p*, u ( x )), ( où e est, comme c-dessus, la foncton de dépense de l'ndvdu, u un ndce quelconque représentant les préférences de l'ndvdu, et pun vecteur de prx de référence ben chos (ce chox a des mplcatons m normatves, qu sont détallées c-dessous). Insstons sur le fat que la foncton U x ) est une foncton dont la défnton dépend unquement des préférences ordnales de l'ndvdu, et pas du tout du chox arbtrare de l'ndce u qu sert à représenter ses préférences (s on change d'ndce u, la foncton e est adaptée pour m neutralser le changement). Sur la Fgure 1(a), on peut vor le calcul de U x ), quand le ben 2 sert de numérare. On vot que ce calcul ne dépend que de la courbe d'ndfférence qu content x, donc des préférences ordnales, et pas du tout du nveau d'utlté de l'ndvdu. ( ( On peut auss défnr une foncton analogue portant sur le revenu courant plutôt que sur le paner consommé, en remplaçant l'ndce u par la foncton d'utlté ndrecte correspondante, v (p,r ), qu est défne comme la valeur de u obtenue après maxmsaton dans l'ensemble de budget délmté par le revenu R et les prx p: v ( p R ) = max{ u ( q) q X, pq R }., On obtent alors un revenu équvalent calculé comme une foncton du budget: m V p, R ) = e ( p*, v ( p, R )). ( La fgure 1(b) llustre cette noton. Quand les prx p sont fxes et que l'on adopte la conventon naturelle p* = p, on obtent m V p, R ) = R, ( ce qu nous ramène ben à une mesure en termes de revenu courant. Lorque p* p, on peut nterpréter le revenu équvalent comme une correcton du revenu courant tenant compte de l'écart entre les prx courants et les prx de référence. 20 Cf Samuelson (1974). 21 L'expresson "equvalent ncome" a été préconsée par Kng (1983). 10

11 Tout comme le revenu ordnare, le revenu équvalent gnore les chox partculers de consommaton des ndvdus et l'utlté subjectve qu'ls en retrent. Il est mesuré en untés monétares comme le revenu ordnare. Mas, à l'nverse du revenu ordnare, le revenu équvalent est une mesure qu reflète fdèlement les préférences ndvduelles, quels que soent les changements de prx. Cela est exgeant en termes d'nformaton. Il ne sufft plus de mesurer le revenu monétare, car l faut tenr compte de la courbe d'ndfférence de l'ndvdu pour calculer la dépense mnmale permettant, aux prx p*, d'attendre cette courbe d'ndfférence. Il est mportant de noter c que le revenu équvalent a un ntérêt évdent lorsque les ndvdus de la populaton consdérée ne font pas face aux mêmes prx, une stuaton qu rend la comparason drecte de leurs revenus peu sgnfcatve. Le coût de la ve est automatquement prs en compte dans le calcul du revenu équvalent, pusque ce calcul fat référence au même vecteur p* pour tous les ndvdus. Cette méthode est partculèrement ntutve lorsque les vecteurs de prx que subssent les ndvdus sont négaux mas proportonnels (entre eux et à p*). Dans ce cas, le revenu équvalent corrge les revenus du coeffcent de proportonnalté correspondant. Lorsque les vecteurs de prx ne sont pas proportonnels, la méthode est encore satsfasante même s elle peut produre les résultats paradoxaux dont on a montré plus haut qu'ls sont névtables pour tout crtère respectant les préférences et le crtère de Pareto: l est possble que dans une zone soumse à des prx partculers le classement des ndvdus en termes de revenus équvalents ne corresponde pas à leur classement en termes de revenus ordnares. On peut d'alleurs constater que les méthodes usuelles de calcul des partés de pouvor d'achat, qu ne respectent pas le crtère de Pareto et sont ben mons satsfasantes sur le plan théorque, produsent pourtant, pour certanes d'entre elles, les mêmes paradoxes Généralsaton du revenu équvalent et mplcatons normatves 4.1 Généralsaton En réalté, les fonctons de revenu équvalent ne sont qu'un cas partculer, adapté au contexte marchand, d'une approche plus générale qu consste à mesurer les stuatons ndvduelles à partr d'un "ensemble équvalent". l Rasonnons pour fxer les dées sur le problème de la consommaton de l bens, dans l'orthant. Sot Β = ( B λ ) λ R + une famlle de sous-ensembles compacts de tels que pour toute pare λ,λ telle que λ<λ, on a Bλ B λ '. On peut étendre la défnton de l'utlté ndrecte de l'ndvdu pour l'applquer à un ensemble de la façon suvante (en gardant la même notaton v pusqu'l n'y a pas de confuson possble): v l R + ( B ) = max{ u ( q) q B }, λ où u est une représentaton quelconque des préférences de l'ndvdu. Une généralsaton de la foncton de dépense consste à détermner l'ensemble mnmal de B qu permet d'obtenr un nveau d'utlté donnée. e ( B u ( x )) mn{ λ R v ( B ) u ( x )}., = + λ Sous certanes hypothèses (rchesse de B), cette foncton est ben défne et est crossante en son deuxème argument u (x ). On peut alors défnr des fonctons "B-équvalentes" qu généralsent les fonctons de revenu équvalent: V U x ) = e ( B, u ( x )), B ( p, R ) = e ( B, v ( p, R )). B ( λ R + 22 Cf Magnen et al. (2002). En partcular, la méthode EKS (Eltetö-Köves-Szulc), qu s'appue sur l'ndce de Fsher, peut conclure que le revenu réel d'un pays est supéreur alors que les quanttés sont plus grandes pour tous les bens et servces. 11

12 En termes mons formels, la foncton U B ( l'ensemble B λ qu donne la même satsfacton que x. Quant à la même satsfacton que l'ensemble de budget délmté par (p,r ). x ) détermne l'ndce λ tel que u(x )=v (B λ ), c'est-à-dre cherche V B ( p, R ), elle cherche l'ensemble Bλ qu donne 4.2 Implcatons normatves Le chox de la famlle B, c'est-à-dre le chox de la forme des ensembles B λ, a des mplcatons sur la comparason des stuatons ndvduelles. Il est utle de les connaître pour ben chosr la méthode pertnente de correcton du revenu dans dfférents contextes d'applcaton. L'effet prncpal du chox de B sur l'évaluaton des stuatons ndvduelles est le suvant. Lorsque les ensembles B λ sont plus "enflés" dans une certane drecton de l'espace, alors les ndvdus dont les préférences sont partculèrement frandes de cette drecton et dont les paners courants sont élognés de cette drecton (à cause de prx défavorables ou de contrantes de ratonnements) seront ceux qu, toutes choses égales par alleurs, seront consdérés comme les plus désavantagés. Exemple 1: Quand on a des ensembles de budget (cas de la secton précédente) B λ l = { x R+ p * x λ}, et quand p* est un vecteur dont la composante p k * relatve au ben k est partculèrement fable, les ndvdus qu ament spécalement le ben k et qu en consomment peu (à cause de prx défavorables ou de ratonnement) sont consdérés comme étant partculèrement désavantagés. La fgure 2(a) llustre cec pour des ndvdus qu ament spécalement le ben 2. On peut en effet devner d'après la fgure que s l'ndvdu avat des préférences plus orentées vers le ben 1, son ensemble équvalent serat plus élevé. Exemple 2: Quand on a un senter monotone, formé par exemple par un rayon (c'est-à-dre tous les paners proportonnels à un paner donné), de sorte que B λ l = { x R+ x λω}, l où Ω R + est un paner fxé appartenant au rayon, 23 alors les ndvdus qu ont des préférences Léontef centrées sur ce rayon, et dont les consommatons sont élognées du rayon, sont consdérés comme étant partculèrement désavantagés. Ce phénomène est llustré sur la fgure 2(b). On peut vsualser le fat que s l'ndvdu avat une courbe d'ndfférence mons ncurvée, son ensemble équvalent serat plus grand. Exemple 3: Un cas un peu dfférent des précédents se produt lorsque les ensembles de référence sont défns à partr d'une norme de consommaton pour une dmenson. Consdérons en effet des ensembles 23 Cette façon de mesurer le nveau de ve est adoptée dans l'approche "équvalente-égaltare" de Pazner-Schmedler (1978). 12

13 B λ l = { x R+ x a x }, 1, 2 λ où a joue le rôle de la norme pour le ben 1. Dans ce cas, ce sont les ndvdus qu consomment mons que la norme et ont une forte préférence pour le ben 1, ou au contrare combnent consommaton supéreure à la norme et fable préférence pour le ben 1, qu sont consdérés comme étant désavantagés, toutes choses égales par alleurs, comme l'llustre la fgure 3(a). 4.3 Chox des ensembles de référence Ces observatons sont utles pour meux comprendre comment fonctonne cette approche, et en outre elles donnent des pstes pour chosr la famlle B qu fournt les ensembles de référence. Deux cas de fgures se présentent. Dans le premer cas, on souhate être neutre et l'on veut donc évter de baser les comparasons nterpersonnelles en faveur de certanes préférences. Dans ce cas, l vaut meux prendre des ensembles de référence qu sont proches de la stuaton effectve de chox des ndvdus. Par exemple, prendre un vecteur de prx proche des prx effectfs s les ndvdus chosssent dans un ensemble de budget, ou une composton des consommatons proches de la moyenne ou du mode dans le cas où le chox leur est mposé (ce qu correspond à la stuaton llustrée par l'exemple 2 c-dessus, pusque dans un ensemble rectangle des préférences crossantes ne peuvent que chosr le con supéreur drot). Un autre cas de fgure apparaît lorsqu'l exste une norme de consommaton qu paraît naturelle. Dans ce cas l paraît normal d'accorder une attenton partculère aux ndvdus dont la consommaton s'écarte de la norme et qu en souffrent plus fortement parce que leurs préférences sont orentées vers cette dmenson. L'exemple 3 décrt plus haut llustre ben cette confguraton. La norme dont l est queston n'est pas nécessarement une norme morale telle qu'l faudrat encourager les ndvdus à s'en rapprocher. Il peut s'agr au contrare smplement d'une référence commode, comme par exemple le fat d'être célbatare lorsqu'l s'agt d'ncorporer les effets de la talle du ménage. Une proprété remarquable de la norme est que les ndvdus dont le nveau de résultat correspond à la norme dans la dmenson consdérée peuvent être comparés ndépendamment de leurs préférences relatves à cette dmenson. Cec est llustré sur la fgure 3(b): un ndvdu qu est au paner représenté par un pont à la vertcale de a bénéfce d'un ensemble équvalent qu ne dépend pas de ses préférences. 5 Multdmensonnalté du nveau de ve: tros approches 5.1 Au-delà du revenu On a rasonné jusqu'à présent dans un cadre abstrat, qu est faclement assocé au modèle smplfé où l'ndvdu vt une seule pérode, dspose d'un revenu qu'l peut dépenser sur le marché pour acheter des bens et servces à certans prx, selon ses préférences. Il faut soulgner la pauvreté de ce cadre smplfé par rapport à l'épasseur de la ve humane. La consommaton de bens et servces matérels, en partculer, ne représente qu'une parte de ce qu compte dans la ve d'un ndvdu normal. Cependant, comme cela a déjà été explqué, l'accès aux ressources matérelles est mportant pour l'évaluaton des négaltés socales même s'l est éventuellement secondare pour l'apprécaton de la qualté globale de la ve ndvduelle. Autrement dt, ce qu 13

14 compte pour organser la socété de façon juste n'est pas nécessarement le plus mportant pour avor une ve "réusse". Un pauvre peut avor une melleure ve qu'un rche, selon une évaluaton d'ensemble tenant compte de la qualté de ses relatons avec son entourage, de la façon dont l a fat face aux crconstances, de son mpact sur son époque, de la sagesse acquse, etc., sans que cela réduse l'njustce dont l pâtt. Il n'en reste pas mons qu'l paraît mportant d'ncorporer dans l'évaluaton des stuatons ndvduelles des éléments supplémentares. Le revenu mensuel ou annuel, même équvalent, n'est pas un ndcateur suffsant du nveau de ve. Pour le dre de façon plus neutre mas auss plus concrète, ne s'ntéresser qu'au revenu annuel revent à consdérer comme sans mportance des aspects tels que les condtons d'obtenton du revenu, les actvtés non-économques et les consommatons non-marchandes, les fluctuatons ntertemporelles et les aléas, mas auss les paramètres personnels qu détermnent de façon négale selon les ndvdus les possbltés de réalsaton dans des domanes varés. Un revenu de 1200 euros par mos ne sgnfe pas la même chose s'l est obtenu par un traval pénble ou comme rente de patrmone, s l'on dot payer son loyer ou s l'on est proprétare de son logement, s l'on bénéfce ou non de la proxmté d'écoles, d'espaces verts ou de leux culturels, s l'on est célbatare ou s l'on dot nourrr une nombreuse famlle, s l'on est en bonne santé ou s l'on souffre d'un handcap nécesstant des équpements coûteux, etc. Le reste de ce texte est consacrée à la prse en compte d'éléments de ce genre. 5.2 Retour à l'utlté? On peut se demander s la prse en compte de tous ces éléments ne ramène pas à la noton d'utlté, ou du mons à une certane noton d'utlté. En partculer, s l'on consdère des caractérstques personnelles comme des paramètres de talent ou de handcap, on peut crore que cela condut à chercher à égalser entre les ndvdus une certane forme de réalsaton ultme qu ressemble beaucoup à l'utlté. Nous avons vu en ntroducton que les théores de la justce post-rawlsennes abandonnaent l'utlté pour s'ntéresser aux opportuntés ou aux ressources au sens large. Mas on leur reproche souvent de buter sur le problème du calcul d'un ndce agrégé ntégrant les dfférentes dmensons pertnentes, et de nombreux auteurs les soupçonnent d'oscller entre paternalsme (s l'ndce ne tent pas compte des préférences ndvduelles) et welfarsme (s l'ndce est tout smplement une foncton d'utlté). 24 La noton d'utlté est complexe et mérte quelques éclarcssements. Depus Robbns, 25 les économstes sont très sceptques à propos de la mesure de l'utlté subjectve, surtout s'l s'agt de procéder à des comparasons nterpersonnelles. A ce propos, l est mportant de dstnguer satsfacton des préférences, qu relève du jugement, et état mental de satsfacton, bonheur ou plasr, qu est de l'ordre du sentment. Les sentments de satsfacton, de bonheur ou de plasr sont des états psychologques qu ont des contrepartes physologques (lbératon de dopamne, par exemple) dont la compréhenson et la mesure font des progrès constants. Mesurer l'ntensté de tels sentments ne semble plus hors de portée, même pour fare des comparasons nterpersonnelles. Indépendamment des progrès des neuro-scences, on peut auss arguer que l'expresson orale des sentments permet déjà des comparasons assez rasonnables. Le succès des explotatons d'enquêtes sur le bonheur prouve que de nombreux économstes sont mantenant prêts à franchr le pas des comparasons nterpersonnelles d'utlté subjectve. Le cas de la satsfacton des préférences, en tant que jugement à dstnguer du sentment de satsfacton ou de bonheur, est un peu dfférent. Cette dstncton est mportante car de nombreux auteurs 26 défendent l'dée que ce qu compte n'est pas smplement le sentment de satsfacton ou de bonheur, mas le degré réel de satsfacton. On peut créer des sentments agréables de façon plus ou mons artfcelle, et le bonheur généralsé obtenu par la prse quotdenne d'une drogue n'est pas un objectf socal respectable. Or, l n'est pas sûr que l'on pusse mesurer le degré réel de satsfacton, par opposton au smple sentment de satsfacton, de façon comparable d'un ndvdu à l'autre. Quand les préférences ndvduelles ont des orentatons dfférentes, l paraît dffcle de juger s les préférences d'un ndvdu sont meux satsfates que celles d'un autre. Il semble y avor là une ncommensurablté rréductble. En outre, la satsfacton a à la fos une dmenson 24 V. Arneson (1990), Arnsperger et van Parjs (2000), Fleurbaey (2003). 25 V. Robbns (1932), mas auss Robbns (1981) pour une vue plus nuancée. 26 Sen (1992), Grffn (1986), Sumner (1996). 14

15 relatve (réalsaton d'un but) et absolue (l y a toujours meux). Un ndvdu qu réalse un but ntermédare a une satsfacton relatve plus élevée qu'un ndvdu qu s'est fxé un objectf plus ambteux, mas cela n'est pas nécessarement très pertnent pour une comparason d'ensemble de leur satsfacton. 5.3 L'utlté socale de l'ndvdu Il n'est donc pas sûr du tout que la noton d'une mesure subjectve comparable entre les ndvdus et pertnente pour l'évaluaton sot à notre portée. Il faut dssper par alleurs une autre ambguïté. La lttérature économque utlse souvent l'utlté en fasant référence non pas à l'utlté subjectve personnelle des ndvdus consdérés, mas à un ndce qu est construt par l'observateur éthque (qu'on appelat souvent le "planfcateur socal", expresson mantenant désuète) pour évaluer les stuatons ndvduelles. Autrement dt, dans la foncton de benêtre socal W ( U ( x 1 ), L, U n ( x )), 1 n l'ndce U (x ) peut ne pas coïncder avec une mesure drecte de l'utlté subjectve de, que l'on a noté u (x ) cdessus, mas avec une constructon fate par l'observateur pour apprécer la stuaton de. Il est usuel, en économe publque, de supposer qu'un tel ndce U exste, en lassant dans l'ombre la façon dont l dot être élaboré, et en procédant drectement à l'étude des conséquences poltques d'objectfs socaux fondés sur ce genre d'ndce. On parle parfos, au sujet de la foncton U, d'utlté "socale" de l'ndvdu (on trouve l'expresson déjà dans Arrow 1951), pour fare la dfférence avec l'utlté purement ndvduelle u, même s les deux portent sur les stuatons ndvduelles. Il ne faut pas non plus confondre l'utlté socale U, qu est l'utlté d'un ndvdu pour la socété, en quelque sorte, avec l'utlté ou le ben-être de la socété dans son ensemble, qu est mesuré par W. La confuson entre les deux notons U et u est renforcée quand on suppose, comme c'est souvent le cas, que l'ndce d'utlté socale de l'ndvdu, U, est tout comme u une représentaton fdèle des préférences ndvduelles. Les deux fonctons sont alors ordnalement équvalentes sans être, en général, égales. La foncton de revenu équvalent m U défne plus haut est un bon exemple de foncton d'utlté socale de l'ndvdu qu est en général dfférente de la foncton u, tout en représentant les mêmes préférences. La foncton est d'alleurs défne en untés monétares, alors que la foncton u est défne en "utls" quel que sot le sens de cette unté de mesure. Cette confuson entre U et u est très répandue à propos de la queston de la nécessté des comparasons nterpersonnelles d'utlté pour échapper aux paradoxes comme le théorème d'arrow. Lorsqu'on dt, ce qu est très courant, que tout objectf socal cohérent et rasonnable dot comporter des comparasons nterpersonnelles d'utlté, l serat mportant de précser s l'on parle d'utlté socale de l'ndvdu U (ce qu rend cette asserton assez évdente vore sans ntérêt, pusqu'l est clar qu'un objectf socal satsfasant dot fare des jugements sur la répartton) ou d'utlté ndvduelle u (ce qu rend cette asserton fausse, car l exste de nombreux crtères ntéressants qu s'appuent unquement sur les préférences ordnales non-comparables le revenu équvalent en est un exemple). En concluson, la prse en compte d'éléments supplémentares par rapport au revenu va effectvement condure à enrchr la mesure des stuatons ndvduelles en une forme d'utlté socale de l'ndvdu. Mas le revenu équvalent état déjà une foncton d'utlté socale de l'ndvdu, et l peut donc s'agr éventuellement de lu ajouter smplement des arguments supplémentares. En revanche, l est douteux que cela oblge à construre une mesure d'utlté subjectve, comparable entre ndvdus, représentant le degré de satsfacton la possblté même d'une telle entreprse étant, comme on l'a vu, dscutable. On peut en effet ntégrer beaucoup d'éléments en restant dans le cadre de la formulaton de préférences ordnales. Il est possble de former des préférences sur des combnasons de ressources externes et de paramètres personnels, ceux-c pouvant alors s'nterpréter comme des ressources nternes. On peut même envsager de fare du sentment de bonheur un argument des préférences parm d'autres, et c'est peut-être la seule façon rasonnable de procéder à cet égard. En effet, le sentment de bonheur n'est pas l'objectf ultme pour de nombreuses conceptons de la ve, ben qu'l sot un élément mportant pour la plupart d'entre elles. L'ndvdu peut arbtrer entre un nveau de bonheur plus élevé et un succès plus élevé dans d'autres réalsatons plus objectves. m U 15

16 5.4 La monétarsaton par les prx Le retour à une foncton d'utlté subjectve pour englober des éléments supplémentares du nveau de ve n'est pas la seule tentaton, n même la plus populare. L'autre méthode naturelle, pour certans éléments au mons, est la monétarsaton, qu consste à attrbuer une valeur monétare à ces éléments supplémentares et à les ajouter au revenu, ou à les en soustrare le cas échéant. C'est ans, par exemple, que Nordhaus et Tobn (1973) (pus Rawls 1974, par la sute) proposent de procéder à propos du losr. Il suggèrent de valorser les heures de losr à un taux de salare fable, dentque pour tous les ndvdus (par exemple, le salare mnmum), et de calculer un "revenu complet" égal au revenu ordnare augmenté du "salare du losr". L'ntégraton de la producton domestque au revenu, ou des loyers fctfs correspondant à l'économe de loyer effectuée par les proprétares de logements, relève de la même logque. Cette méthode a, par rapport à l'utlté subjectve, l'avantage de rester dans le regstre des ressources, et apparaît donc plus conforme à la phlosophe post-rawlsenne. Elle apparaît en outre comme une extenson mmédate de l'ndcateur de revenu auquel nous sommes habtués. Elle peut auss paraître partculèrement smple d'applcaton pusqu'elle ne fat pas ntervenr les préférences ndvduelles. Ce derner trat est auss son talon d'achlle pusque, tout comme le revenu ordnare dont elle prolonge le prncpe, elle entre en conflt avec le respect des préférences, et de façon plus drecte encore pusqu'elle ne satsfat même pas, en général, le test de préférences (alors que le revenu ordnare satsfat ce test en l'absence de ratonnement ou de prx dfférents d'un ndvdu à l'autre). Cec peut être llustré avec la mesure du revenu complet de Nordhaus-Tobn-Rawls. Un ndvdu qu travalle à un salare supéreur au taux de salare utlsé dans la valorsaton du losr vot son revenu complet basser lorsqu'l rédut ses heures de traval et accroît son losr, même s ce chox correspond à une satsfacton plus grande de ses préférences. Deux ndvdus qu ont les mêmes préférences ne vont donc pas nécessarement comparer leurs stuatons d'une façon conforme à leurs revenus complets. De la même façon, une modfcaton du revenu ordnare augmenté de la producton domestque ou des loyers fctfs ne représente pas nécessarement une évoluton concomtante de la satsfacton des préférences. Cette observaton ne consttue pas une crtque rédhbtore, car la smplcté de cette méthode peut condure à la préférer malgré tout. Mas l est mportant d'être conscent de ce problème, qu est souvent passé sous slence. Ce problème de non satsfacton du test de préférences mas non pas le conflt avec le crtère de Pareto llustré par le paradoxe du renversement ndolore dsparaît toutefos lorsque la monétarsaton par les prx ncorpore des dmensons qu sont déjà marchandes et qu font l'objet d'un chox dans un ensemble de budget défn par des prx qu sont les mêmes pour tous les ndvdus. La monétarsaton par les prx revent alors smplement à passer d'une noton de revenu à une noton plus englobante de rchesse. On reste alors dans le même regstre théorque qu'avec la noton de revenu ordnare, et les commentares fats au début sur le revenu ordnare s'applquent alors au revenu étendu de cette façon. C'est ce qu se peut se produre par exemple, sous certanes condtons, avec les loyers fctfs ou avec le revenu ntertemporel, notons sur lesquelles on revendra c-après. Il est également ntéressant d'examner les présupposés éthques mplctes d'une telle démarche en la soumettant au test d'égalté. Par exemple, mesurer les négaltés de revenu complet (à la Nordhaus-Tobn-Rawls) peut sgnfer que l'on consdère comme déale une stuaton où les revenus complets sont égalsés. Pour avor le même revenu complet, un ndvdu qu travalle une heure de plus qu'un autre devrat donc gagner un supplément de revenu égal au salare du losr. Snon, son revenu complet serat supéreur ou nféreur à celu de l'autre ndvdu, selon que son supplément de revenu serat supéreur ou nféreur au salare du losr. L'égalté générale des revenus complets supposerat donc que la rémunératon margnale effectve du traval sot égale pour tous les ndvdus au taux de salare utlsé pour valorser le losr. On peut fare une observaton smlare, ben sûr, à propos de la mesure en termes de revenu ordnare, qu n'est qu'un revenu complet partculer, correspondant à une valorsaton nulle du losr. Mesurer les négaltés de revenu ordnare revent à supposer mplctement que l'égalté de revenu serat une stuaton déale, avec, en conséquence, une rémunératon margnale nette du temps de traval égale à zéro. 16

17 5.5 Revenu équvalent étendu S l'on veut respecter les préférences ndvduelles, en satsfasant non seulement le test de préférences mas auss le crtère de Pareto, sans pour autant qutter le terran des préférences ordnales non-comparables, la monétarsaton par des prx ou le recours à une foncton d'utlté subjectve sont à exclure. Dans cette perspectve, une soluton plus satsfasante consste à étendre la noton de revenu équvalent pour ntégrer les éléments supplémentares que l'on souhate prendre en compte. En fat, l s'agt tout smplement de corrger le revenu équvalent de chaque ndvdu en tenant compte du consentement à payer de cet ndvdu même. Par exemple, ajoutons le losr l aux l bens prvés évoqués dans les sectons précédentes. Consdérons les ensembles Dans ce cas, U B B ( x, l ) = e ( B, u ( x, l )) λ l = {( x, l) R+ p * x + w* l λ}. mesure le revenu de plene actvté (c'est-à-dre le revenu que l'ndvdu aurat s'l travallat à temps plen) qu permettrat à l'ndvdu d'obtenr la même satsfacton qu'avec le paner (x,l ) s'l pouvat lbrement chosr son temps de traval au taux de salare w* et ses consommatons aux prx p*. Par rapport au revenu équvalent calculé dans les sectons précédentes, ce nouveau revenu équvalent ntègre le consentement à payer de l'ndvdu pour le losr. On parlera c-après de revenu équvalent "étendu" pour désgner cette extenson de la noton de revenu équvalent. Le calcul du revenu équvalent apparaît exgeant car l suppose que l'ndvdu magne un ensemble B λ qu peut dfférer de sa stuaton dans de multples dmensons, notamment les prx à la consommaton et le taux de salare. On peut procéder à une méthode approchée qu utlse les prx courants pour les bens de consommaton, et demande smplement à l'ndvdu un consentement à payer pour changer le nveau de sa stuaton dans une dmenson partculère. Par exemple, à propos du losr, on peut fxer un nveau de référence l* et demander à l'ndvdu ce qu'l consentrat à payer pour passer de son nveau de losr effectf l au nveau de référence l*. Formellement, l s'agt de trouver le revenu corrgé R * tel que u ( x, l ) = v l+ 1 ({( x, l) R l = l*, px R *}), + où le terme de drote désgne, rappelons-le, l'utlté ndrecte trée de la maxmsaton d'utlté dans l'ensemble consdéré. On obtent ans un revenu équvalent étendu qu, pour un vecteur de prx p donné, permet des comparasons ntéressantes. L'dée de corrger le revenu ordnare par un consentement à payer est très smple à comprendre et peut être beaucoup plus commode à applquer que le calcul complètement rgoureux du revenu équvalent. En contreparte, ben sûr, cette méthode n'est pas satsfasante lorsque les prx p peuvent changer: elle est sujette au paradoxe du renversement ndolore, ben qu'elle satsfasse le test de préférences (pour des ndvdus soums au même vecteur p). Un document de traval plus complet (Fleurbaey 2007) examne comment cette méthode du revenu équvalent étendu peut s'applquer à dfférents problèmes (losr, producton domestque, patrmone et revenu ntertemporel, ncerttude et précarté, stuaton famlale, santé, bens publcs), et comment cette méthode se compare aux alternatves les plus communes, notamment la monétarsaton par les prx. 6 Concluson pratque? 6.1 Monétarsaton par les prx ou revenu équvalent? La monétarsaton est habtuellement retenue pour tenr compte d'éléments de patrmone (loyers fctfs), tands que le revenu équvalent est la norme pour la talle famlale. En ce qu concerne d'autres éléments mons couramment ntroduts dans la mesure du nveau de ve, on observe une certane hétérogénété. La monétarsaton est l'opton la plus souvent évoquée à propos du losr, ben que le calcul d'un revenu plen, en présence de taux de salares négaux, sot ncohérent avec une autre pratque courante, le calcul d'ndces de 17

18 parté de pouvor d'achat lorsque les ndvdus font face à des prx dfférents. La famlarté avec le revenu équvalent-certan (déducton d'une prme de rsque), par contre, rend plus ntutve l'adopton du revenu équvalent pour tenr compte du rsque. La théore est sans appel. S l'on veut respecter les préférences, c'est-à-dre satsfare le test de préférences et le crtère de Pareto, et en partculer évter le paradoxe du renversement ndolore, le revenu équvalent est la méthode qu s'mpose. Il y a autant de varantes possbles de cette méthode qu'l y a de façons de défnr la famlle d'ensembles de référence qu sert au calcul. Lorsque les ensembles de référence sont des ensembles de budget, défns par des prx qu sont les prx courants, alors le calcul du revenu équvalent retombe sur la monétarsaton. Il est tout à fat défendable de comparer les personnes par leur revenu ordnare s'ls font face aux mêmes prx, s ces prx ne varent pas dans le temps, et s toutes les dmensons de leur nveau de ve sont prses en compte dans leur ensemble de budget. Comme on l'a vu, cec correspond à une phlosophe qu consdère que les chox partculers dans les ensembles de budget, ans que les nveaux d'utlté subjectve ans obtenus, relèvent de la sphère prvée, alors que les négaltés de ressources sont un sujet d'étude pertnent. Une applcaton rgoureuse de la méthode du revenu équvalent dans le cas où les dmensons du nveau de ve ne sont pas toutes marchandes paraît exgeante, pusqu'l faut estmer les préférences ndvduelles sur les dfférentes dmensons. Cela peut paraître hors de portée. Pourtant, l n'y a ren de très nouveau dans cette dée, pusque la technologe de collecte d'nformaton sur les préférences est relatvement ben rodée dans le cadre des études sur les fonctons de demande et des analyses coût-bénéfce. On peut dans certans cas s'appuyer sur les préférences révélées par les chox observés, et dans d'autres cas récolter les préférences déclarées comme on le fat pour les études d'analyse coût-bénéfce. 6.2 Approxmatons Il serat dangereux d'adopter la monétarsaton comme une méthode d'approxmaton. Dans certans cas, par exemple le calcul du revenu plen pour tenr compte du losr, la monétarsaton part vrament dans une mauvase drecton. On peut en dre de même de l'estmaton de la producton domestque, qu n'est même pas conforme à la monétarsaton pusqu'elle gnore la valeur d'actvtés prétendument mproductves (ou de certans servces). Plus fondamentalement, comme la monétarsaton repose mplctement sur l'hypothèse que les ndvdus font face aux même prx et chosssent lbrement dans un ensemble de budget, cette méthode est d'autant mons acceptable que la stuaton réelle des personnes s'élogne de cette stuaton marchande "déale". Comme l vaut meux être approxmatf dans le juste qu'exact dans l'erreur, la règle générale qu paraît s'mposer est de prendre le revenu équvalent comme concept de référence et de procéder aux approxmatons nécessares pour fare des calculs avec les données dsponbles. 27 A la lmte, on peut prendre des consentements à payer hypothétques, fondés sur des hypothèses relatves aux préférences. Par exemple, dans le cas des échelles d'équvalence entre ménages, on peut fare l'hypothèse de préférences de type Cobb-Douglas, estmer le paramètre a par la part moyenne des dépenses prvées dans les dépenses totales des ménages, et applquer la formule R*=R/n a, 28 en explquant qu'elle repose sur des hypothèses dscutables mas susceptbles d'améloraton. On peut raffner le calcul, ensute, en dfférencant le paramètre a selon la composton soco-démographque du ménage, le nveau de rchesse du ménage ou la CSP du chef de famlle, s l'on a des données permettant de le fare. 29 Dans le cas des loyers fctfs, on peut consdérer que l'on est dans le cas où les ndvdus font face à un chox marchand avec des prx homogènes, ce qu rend une correcton monétare par le prx (loyer) compatble avec un calcul de revenu équvalent. Mas on peut auss voulor tenr compte des négaltés dans l'accès au crédt, des 27 Pour une applcaton de cette approche aux comparasons nternatonales de nveaux de ve, V. Fleurbaey et Gauler (2007). 28 Cette formule est justfée dans Fleurbaey (2007). 29 Brownng, Chappor et Lewbel (2006) proposent des technques d'estmaton permettant de fare des choses encore plus fnes, où chaque ben de consommaton a un coeffcent qu mesure son degré de rvalté et donc les économes d'échelle permses, dans la consommaton de ce ben, par la ve en commun. 18

19 négaltés de prx (loyers socaux), ou des talles de logement ne correspondant plus à la talle de la famlle (personnes âgées). Là encore des approxmatons sont envsageables sur la base d'hypothèses. 6.3 Tout ou ren? Cela a-t-l du sens de procéder à des correctons partelles tenant compte seulement de certanes dmensons, sans aller jusqu'au bout? La pratque actuelle est ben de fare des correctons partelles. La plus utlsée est le recours aux échelles d'équvalence pour tenr compte de la stuaton famlale, et les loyers fctfs ou la producton domestque vennent ensute. Il est tout à fat défendable de fare des correctons partelles quand ces correctons amélorent la corrélaton entre les nveaux de ve estmés (avec correcton partelles) et les nveaux de ve réels (qu correspondraent à des correctons complètes). Cette améloraton peut être espérée quand on estme que les dmensons non prses en compte ne sont pas corrélées négatvement avec les dmensons restantes. Par exemple, procéder à une correcton pour le temps de losr serat crtquable s la qualté du traval (condtons de traval, relatons socales au traval, etc.) état négatvement corrélée avec le temps de losr. S c'état le cas, on pourrat s'nquéter d'une exagératon des désavantages subs par ceux qu travallent beaucoup car elle serat en parte compensée, dans les fats, par des avantages en matère de qualté du traval. Comme ce n'est probablement pas le cas, on peut ntégrer le temps de traval, sans attendre d'avor des données sur la qualté du traval. Un autre exemple est la correcton pour les loyers socaux. On peut ajouter un loyer partel fctf aux bénéfcares de loyers socaux, mas cela ne tent pas compte du fat qu'ls vvent, pour nombre d'entre eux, dans des quarters défavorsés où les bens publcs sont mons ben fourns. On rsque alors de surestmer leur nveau de ve. 30 Y a-t-l un ordre de prorté dans la mse en chanter de correctons partelles? En prncpe, l faudrat commencer par les correctons susceptbles d'apporter les plus grosses améloratons à l'estmaton de la dstrbuton des nveaux de ve. Comme l est dffcle d'estmer cela avant d'avor commencé à chffrer les dverses correctons, on ne s'aventurera pas c à défnr un classement. En revanche, on peut envsager de mettre en œuvre des méthodes approxmatves sans attendre d'avor des données fnes sur les préférences ndvduelles. Et se souvenr qu'en matère de mesure du nveau de ve l n'y a pas d'attentsme possble: ne pas fare de correcton est l'une des plus mauvases parm toutes les correctons possbles. Un pont essentel, toutefos, est d'utlser les correctons pour augmenter l'nformaton fourne aux usagers et non pour la brouller. Il paraît ndspensable de contnuer à fournr les statstques sur les revenus ordnares conjontement avec les revenus corrgés, et l est de même préférable de fournr également les résultats séparés pour chaque correcton effectuée, et pas seulement les résultats fnaux qu ncorporent l'ensemble des correctons. 30 En outre, l ne faut pas ajouter le montant de la subventon au revenu ordnare, mas calculer un revenu équvalent, sous pene de surestmer le nveau de ve en néglgeant le fat que s la subventon état forfatare les personnes en feraent melleur usage. 19

20 Bblographe [1]Arneson R. 1990, "Prmary goods reconsdered", Noûs 24: [2]Arnsperger C., P. van Parjs 2000, Ethque économque et socale, Pars: La Découverte. [3]Arrow K.J. 1951, Socal Choce and Indvdual Values, New York: Wley. 2nd ed., [4]Arrow K.J., A.K. Sen, K. Suzumura (eds.) 1997, Socal Choce Re-examned, 2 vol., Internatonal Economc Assocaton, New York: St Martn's Press and London: Macmllan. [5]Arrow K.J., A.K. Sen, K. Suzumura (eds.) 2002, Handbook of Socal Choce and Welfare, vol. 1, Amsterdam: Elsever-North-Holland. (vol. 2 à paraître) [6]d'Aspremont C., L. Gevers 2002, "Socal welfare functonals and nterpersonal comparablty", n Arrow, Sen, Suzumura (eds.). [7]Blackorby C., D. Donaldson 1990, "A revew artcle: The case aganst the use of the sum of compensatng varatons n cost-beneft analyss", Canadan Journal of Economcs 23: [8]Boadway R., N. Bruce 1984, Welfare Economcs, Oxford: Basl Blackwell. [9]Bossert W., J.A. Weymark 2004, "Utlty n Socal Choce", n S. Barberà, P. Hammond, C. Sedl (eds.), Handbook of Utlty Theory, vol. 2, Dordrecht: Kluwer. [10]Brownng M., P.A. Chappor, A. Lewbel 2006, "Estmatng consumpton economes of scale, adult equvalence scales, and household barganng power," Boston College W.P. #588. [11]Cohen G. A. 1989, "On the currency of egaltaran justce," Ethcs 99: [12]Dworkn R. 2000, Soveregn Vrtue. The Theory and Practce of Equalty, Cambrdge, Mass.: Harvard Unversty Press. [13]Fleurbaey M. 2000, "Chox socal: une dffculté et de multples possbltés", Revue Economque 51: [14]Fleurbaey M. 2003, "N perfectonnste n welfarste: l'ndce des bens premers est possble", Revue de Phlosophe Economque, no 7: [15]Fleurbaey M. 2007, "La mesure du nveau de ve", mmeo. [16]Fleurbaey M., G. Gauler 2007, "Internatonal comparsons of lvng standards by equvalent ncomes", D.T. CEPII. [17]Fleurbaey M., P. Mongn 2005, "The news of the death of welfare economc s greatly exaggerated", Socal Choce and Welfare 25: [18]Fleurbaey M., A. Trannoy 2003, "The mpossblty of a Paretan Egaltaran", Socal Choce and Welfare 21: [19]Frey B., A. Stutzer 2002, Happness and Economcs: How the Economy and Insttutons Affect Human Well-Beng, Prnceton: Prnceton Unversty Press. [20]Gaertner W. 2006, A Prmer n Socal Choce Theory, Oxford: Oxford Unversty Press. 20

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