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2 Remerciements : Nous sommes des infirmiers en psychiatrie qui ont voulu poser et explorer de façon rigoureuse des aspects de notre métier. Nous avons choisi d approcher la réalité de cet exercice professionnel par la fenêtre de l informel dans l activité infirmière en hospitalisation temps plein. À cette fin, nous avons initié et porté une démarche de Recherche en Soins Infirmiers en psychiatrie et nous avons construit notre cadre de travail. Nos remerciements s adressent à celles et ceux qui nous ont fait confiance et qui ont contribué à concrétiser cette démarche et cette aventure : - A Mr Dominique Valmary, Président du CSR, au Professeur Jean Dalery, vice président du CSR et à travers eux, l ensemble des membres du CSR qui, en décembre 2006, ont validé et financé notre devis de recherche. Nos remerciements portent également sur la volonté de respecter une tradition et une culture de travail d équipe pluriprofessionnelle en psychiatrie qui se traduit par l ouverture du CSR à tous les soignants. - A Madame Geneviève Roberton, ex présidente de l Association pour la Recherche en Soins Infirmiers (ARSI), pour son appui indéfectible depuis 2001 à ce projet. - A Mrs Christophe Ledez, Directeur des Soins et Alain Vivès, Directeur d Établissement du Centre Hospitalier de Saint Cyr au Mont d Or pour la mise en place d un cadre d accompagnement et de soutien à ce projet depuis A Madame Corinne Martinez, chargée de mission pour la psychiatrie à l Agence Régionale de la Santé (ARS) pour son appui depuis 2007 à certaines étapes décisives quant à la continuation de ce projet. - A Mrs Philippe Quinet (cadre de santé au CH Vinatier), Dominique Friard (Infirmier de Secteur Psychiatrique à Gap, rédacteur en chef adjoint de la revue Santé Mentale) et Laurent Morasz (Psychiatre, Psychanalyste, Formateur) pour leurs lectures attentives, leurs retours et commentaires critiques sur tout ou parties de notre rapport de recherche. - A Mr Le Dr Guy Ardiet pour sa constante disponibilité dans la maîtrise des logiciels de traitements des données. - A Mrs Jean-Marie Nicaise (ISP au CH Saint Jean de Dieu), Frédéric André (IDE en psychiatrie) et Jean-Jacques Robert (Cadre de Santé) qui ont accompagné le groupe jusqu au début A nos conjoints, Corine et Eric, pour leur soutien et pour leur patience à amortir durablement les contre coups et les répercussions de cet investissement. - A Béatrice, Catherine, Martine, nos collègues de l équipe infirmière du CMP/Cattp de Champagne au Mont d Or (69) et à Murielle, Martine, Jean-Marie, du Centre de Jour Ampère de Rilleux (69) qui ont absorbé patiemment les perturbations et les transferts de charge de travail liés à la réalisation de ce projet. - A toutes celles et tous ceux qui nous ont accueillis sur les terrains d enquêtes, ont accepté nos regards et nos questions, et un merci particulier à celles et ceux qui nous ont témoigné leurs encouragements. 2

3 SOMMAIRE PRÉAMBULE... 7 Les auteurs... 7 Des motivations singulières... 7 Un positionnement professionnel : infirmier et praticien chercheur... 8 Objectifs généraux de la recherche Le cadre réglementaire : que nous disent les textes Un itinéraire groupal INTRODUCTION Éléments de contextualisation du problème de recherche Le contexte particulier des infirmiers en psychiatrie Le contexte général de la psychiatrie La situation d appel La problématique et l énoncé de la question de recherche de départ PREMIERE PARTIE : EXPLORATION DE L OBJET DE RECHERCHE EXPLORATION EMPIRIQUE DU PROBLÈME DE RECHERCHE Exploration théorique de la question de recherche L exploration empirique de la question de recherche Les entretiens exploratoires Le traitement des données d entretiens et le dégagement des éléments significatifs Enseignement de l étape exploratoire et énoncé de la question de recherche L ÉTAT DE LA CONNAISSANCE L exploration des données scientifiques Michel Nadot : L activité soignante, la fin d une mythologie et le modèle d intermédiaire J.C. Mc Closkey et G.M. Bulechek, Une classification des interventions infirmières La recherche du M.I.R.E : «Nouvelles technologies et spécificités du travail intra et extrahospitalier des infirmiers de secteurs psychiatriques» L étude Pressnext : «Mots à maux Expression de la souffrance chez lez soignants en psychiatrie» La recherche de NANT : «Interventions infirmières en soins psychiatriques : monographie sur le travail du milieu» L exploration des données documentaires, la détermination des mots clés et des éléments significatifs En lien avec la psychothérapie institutionnelle En lien avec la psychodynamique du travail En lien avec la praxéologie En lien avec les sciences de l éducation En lien avec les soins infirmiers Autres domaines L EMERGENCE DES AXES THEORIQUES DE LA RECHERCHE La psychothérapie institutionnelle La psychodynamique au travail

4 3.3 La praxéologie DEUXIEME PARTIE : INVESTIGATION DE L OBJET DE RECHERCHE MÉTHODOLOGIE La stratégie d investigation Les étapes préalables à l investigation La conception et la planification de l investigation Le déroulement de l investigation La procédure d investigation Le choix de l échantillonnage Les personnels Les structures Choix et construction des outils d enquêtes Premier outil d enquête : L observation en situation Deuxièmes outils : Les entretiens Le choix des méthodes de traitements des données Le journal de bord Le choix des trois niveaux d investigation Le principe de saturation La théorisation ancrée Le traitement des observations L e traitement des entretiens Les limites de l étude Les limites en lien avec le champ de l étude Les limites méthodologiques Les limites liées à l appropriation des méthodes Les limites en lien avec les équipes investiguées Les limites en lien avec la définition de notre objet de recherche La détermination des fonctions Le choix de penser en termes de fonctions La numérotation des fonctions TROISIEME PARTIE : RESULTATS DE LA CARACTÉRISATION DES FONCTIONS LA CARACTÉRISATION DES 139 FONCTIONS CARACTERISATION DES FONCTIONS EN LIEN AVEC LE PATIENT Présentation récapitulative des fonctions du niveau d investigation patient Fonction mère : Phorique Fonction mère : Supplétive Fonction mère : Amortissante Fonction mère : Disponibilité Fonction mère : Protectrice Fonction mère : Attention Flottante Fonction mère : Effets de la Permanence CARACTERISATIONS EN LIEN AVEC LE PROFESSIONNEL Présentation récapitulative des fonctions du niveau d investigation professionnel Fonction mère : F. Créativité Fonction mère : Métaphore Maternelle Fonction mère : Registre Maternel Fonction mère : Renforcement positif Fonction mère : Orientation Fonction mère : Contenante

5 2.7 Fonction mère : Conteneur Fonction mère : Éducation Fonction mère : Fonction de liens a. Fonction mère : Fonction Différenciatrice b. Fonction mère : Clinique c. Fonction mère : Observation d. Fonction mère : Prévisionnel d activité e. Fonction mère : Écoute f. Fonction mère : Anticipation g Fonction mère : Engagement et de portage psychique CARACTERISATIONS DES FONCTIONS EN LIEN AVEC L EQUIPE Présentation récapitulative des fonctions du niveau d investigation équipe Fonction mère : Liaison Fonction mère : Coopération et collectif de travail Fonction mère : Élaboration Fonction mère : F. Coordination Fonction mère : Thermométrique Fonction mère : Respiration Psychique Fonction mère : Interstitielle Fonction mère : F. Organisation QUATRIEME PARTIE : RÉSULTATS DE L INVESTIGATION PRÉSENTATION DES RÉSULTATS Présentation des différents sites CH1, CH2, CH3, CH Présentation de CH Unité U Unité U Présentation de CH Unité U Unité U Présentation de CH Unité U Unité U Présentation de CH Unité U Unité U Analyse descriptive des séquences d observations Tableau (n 2) de synthèse des relevés d observations par site et par praticien chercheur Tableau (nº 3) de répartition des mises en fonctions par niveaux d investigation et par site Tableau (n 4) de synthèse des mises en fonctions par niveau d investigation et par répartition des lieux Tableau (nº 5) de répartition des mises en fonctions sur les trois catégories de lieux Tableau (nº 6) de synthèse des mises en fonctions par niveaux d investigation et par séquences horaires Tableaux (nº 7) de synthèse des mises en fonctions par niveaux d investigation et par fonctions mères et primaires Analyse descriptive des entretiens Tableau (n 10) de synthèse des 1951 mises en fonction par personne interviewées et par site Tableau de répartition des mises en fonctions par fonctions mères et primaires et par niveaux d investigation

6 6.3.3 Tableau (nº 14) de répartition des mises en fonctions par fonctions mères et primaires, par niveaux d investigation, par population cible et témoin et dans la population cible entre ISP et IDE Analyse croisée des résultats à partir des observations et des entretiens Éléments d analyse lexicale SYNTHESE ET ÉLÉMENTS SIGNIFICATIFS Éléments significatifs à partir des observations Les portes ouvertes Les déplacements L immersion ou l initiative au soignant Éléments significatifs à partir des entretiens La double tension Mode d accès à l autre et répertoire de ressources professionnelles alternatives Éléments de satisfaction au travail Éléments significatifs à partir des entretiens et des observations Le temps de la relève Le temps du tour Démarche clinique et démarche de soin, une dimension circulaire LES CONCLUSIONS Réponse à la problématique Discussion en regard de questionnements d auteurs infirmiers dans la profession Discussion en regard des conceptions quant à l utilisation des soins infirmiers dans les unités d hospitalisation temps plein Discussion sur la place de l informel, comme élément du réel de l activité, en regard des définitions du travail Réponse relative au statut épistémologique de l informel Perspectives de recherche à partir de nos résultats PERSPECTIVES, RESTITUTIONS ET COMMUNICATIONS Les perspectives Contribution à un modèle de spécialisation infirmière en psychiatrie Contributions à un volet formatif Restitution, communications et publication La phase de restitution La construction d un plan de diffusion La diffusion du rapport de recherche Les communications envisagées Les publications envisagées Un parcours de praticien chercheur La problématique de la recherche en soins en France Une quête de statut La commission Couty, note en annexe n 5 et n Les perspectives pour la recherche en soins infirmiers en psychiatrie Une recherche légitime BIBLIOGRAPHIE ANNEXES Liste des tableaux et figures Les outils d enquête Les contributions

7 PRÉAMBULE Les auteurs De formation initiale, Infirmier de Secteur Psychiatrique (ISP) pour l un et Infirmière Diplômée d Etat (IDE) pour l autre, nous témoignons chacun d une expérience de trois décennies dans la discipline et d un long parcours hospitalier en unité d hospitalisation temps plein, (psychiatrie générale) puis en dispositif ambulatoire de secteur (CMP/Cattp/Hôpital de jour). Nous appartenons aux deux établissements publics du département du Rhône (69), le Centre Hospitalier de Saint Cyr au Mont d Or pour l un et le Centre Hospitalier du Vinatier pour l autre. Nous menons également ponctuellement des activités de formateur, auteur et tuteur pour l un et de formatrice pour l autre. Des motivations singulières Pourquoi se lancer dans la Recherche? Nous pourrions rationaliser à cet endroit sur l importance pour la profession, la réponse aux enjeux et aux exigences de demain, certes ces éléments existent, et ils ont leur pertinence, leur actualité, mais en l état, ils resteraient désincarnés sans la principale motivation qui réside pour nous dans une double insatisfaction. - La première insatisfaction tient au peu de cas qui est fait de la réalité de l exercice infirmier en psychiatrie, pris dans l écart entre ce qui lui est demandé (le prescriptif) et ce que cela lui demande (le comment). Alors qu au quotidien ceux-ci sont au contact, accompagnent, répondent, vivent avec, observent, élaborent, apprennent à connaître, rassurent en intra comme sur les dispositifs de soins ambulatoires. Les infirmiers sont bien en première ligne, ils sont les plus nombreux, ils sont en général aux petits soins et pourtant, ils demeurent à peu près absents dans les textes d orientations pour notre discipline. Nous avons également à l esprit toutes ces situations du quotidien où des collègues, mobilisant leur sens de l occasion, réussissent à pénétrer l univers mental de l autre, dans le sens d un désamorçage, d une contenance, d un apaisement, d une ouverture quand la tension ou l angoisse font craindre une condensation. Qu ont-ils fait? Où est passé le repérage de ce précieux travail hormis, au mieux, dans le jugement de beauté de leurs collègues de proximité? Comment être satisfait de voir ces sommes de compétences passés à la trappe? Comment être satisfait de voir ces savoirs faire écrasés, disqualifiés ou sous-estimés avec une culture psychiatrique qui se perd? - La seconde insatisfaction tient à la réalité de la maladie, quand la rencontre avec l autre se dérobe sous le poids de la souffrance, quand nos réponses de mise en place de contrôle du symptôme n arrivent pas à rompre l isolement de celui qui est fermé dans son monde. Comment être satisfait de nos soins quand ils en viennent à échouer dans leur finalité? Bien sûr, nous butons sur le poids du réel, la force du non réductible, sur cette part d impossible. De l autre côté, et en tension avec ces réalités, s affirme le désir soignant, étayé de nécessaires illusions, qui cherchent à réduire cette part. Sans ces éléments moteurs, pourquoi être soignant? La recherche clinique se présente alors comme un prolongement et constitue une des traductions de ces exigences professionnelles. Sans doute avons-nous eu la chance de connaître dans nos parcours professionnels des moments et des équipes qui invitaient à la réflexion, qui encourageaient l expression, qui solidifiaient la confiance. Il est vrai que nous avons connu des réunions pluri professionnelles où nous pouvions confronter nos hypothèses, nos évocations, nos ressentis dans une singularité de parole, qu autorisent les échanges au niveau de la hiérarchie subjectale. Ces réunions pluriprofessionnelles fonctionnaient comme des temps formatifs, la psychopathologie ouvrait à des explications sur les dynamiques psychiques, ici fécondées par la psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle. Nos organisations de secteur et nos orientations de soins se pensaient en appui sur cette dynamique clinique. Ce bain pouvait nous donner le sentiment, quelques fois vérifié, d être au cœur d une problématique humaine. Cette richesse d avoir connu ces organisations apprenantes, ces ambiances, 7

8 qui favorisent la créativité et la responsabilité de chacun, ont aiguisé notre goût pour la clinique et impulsé nos parcours. L exercice infirmier en psychiatrie est précisément au carrefour de ce lien théorico-empirique. Empirique par la confrontation au réel et l ancrage sur le quotidien, théorique par la nécessité de penser les actions et par la confrontation aux situations complexes. Un positionnement professionnel : infirmier et praticien chercheur La recherche clinique est une exigence et une attitude. Elle procède d un sentiment d insatisfaction face à la réalité. Elle procède également d une attitude, celle de vouloir avancer sur ces questions et de relever «le défi d une telle aventure». (Françoise Martel, in «La recherche en soins infirmiers, stratégie scientifique et politique de l infirmière générale», in Recherche en Soins Infirmiers, N. º 33, 1993) Pour le praticien chercheur, l acquisition de cette place réunit plusieurs particularités : - L adoption d une posture de rupture épistémologique. Il s agit d acquérir et d éprouver une position d étonnement avec sa pratique pour interroger les apparentes évidences, les habitus, les traditions orales et les éléments muets qui vont «sans dire» ou «qui vont de soi» et qui se retrouvent du coup, ni dit, ni écrit. Cette position évoque une démarche d explorateur. Cette position est bien décrite par Pascal Galvani quand il constate à propos des praticiens chercheurs «C est aussi la confrontation à la logique même de leur problématique qui les amène à transformer leurs représentations et à s émanciper des préjugés. Le processus de recherche amène le praticien- chercheur à se confronter à ses propres résistances au-delà desquelles se produit une véritable maïeutique du sujet chercheur par le sujet de la recherche». («Etudier sa pratique : une autoformation existentielle par la recherche», Présences, Revue des pratiques psychosociales, consulté le 26 octobre 2009). - La possibilité de passer du prurit de questionnements récurrents à des interrogations organisées et appliquées. - L ouverture et le maintien d espaces de rencontres, de confrontations, de pensées au-delà des murs de son site de travail quand le mouvement actuel est plutôt au repli. - Le développement d un mouvement de va-et-vient, du particulier au général et du général au particulier, ainsi que la confrontation de ses intuitions avec les données d autres disciplines. - La possibilité de rester pleinement soignant, quand la recherche clinique est un moyen pour prendre de la distance, c est-à-dire mesurer sa propre proximité dans les soins. - L ouverture à d autres voies et perspectives d évolution professionnelle en restant dans le champ de la clinique et cela particulièrement dans la gestion des deuxièmes parties de carrière. Il s agit de rompre avec cette tendance curieuse qui tend à organiser les achèvements de carrière en dehors du métier d origine et surtout de le présenter comme une consécration. Cette remarque s appliquant de manière atténuée aux formations promotionnelles, il n existe pas de promotion en dehors de l accès à l école des cadres. La configuration professionnelle de la recherche génère également un effet protecteur contre les manifestations d émoussement du capital compassionnel, et leurs traductions en termes de démobilisation. Dominique Friard, dans un article de fond sur la recherche, repère trois niveaux dans une dynamique de recherche en soins infirmiers, dont les deux premiers ne sont pas encore de la recherche, mais correspondent au mouvement d être en recherche. (Être en recherche permanente, Santé Mentale, n 55, février 2001, p. 28). 8

9 - Un premier niveau plus individuel, proche du sens étymologique du mot recherche (tourner autour) qu il appelle le furetage. Une situation m interpelle, m agace et je me donne les moyens d aller voir, je cherche des outils pour mener à bien cette étude, «laquelle s arrête quand la question dérangeante cesse de démanger» (Loc.cit) - Un deuxième niveau qui nécessite un cadre d enquête plus large avec étude, comparaison, recherche bibliographique. L absence de rigueur est moins importante que la mobilisation et la mise en mouvement d une équipe ou d un collectif de travail. Les connaissances mobilisées sont plus importantes et cela peut donner lieu à un article. - Le troisième niveau correspond à un cursus universitaire de troisième cycle avec une formation méthodologique solide. Notre parcours singulier nous ferait ajouter un niveau intermédiaire entre les niveaux deux et trois : celui d infirmiers de terrain avec une activité de praticien chercheur adossée à la validation d un conseil scientifique. Souvent à l occasion de colloques, de réunions, de prises de contact préliminaire avec les établissements enquêtés lors de la présentation de nos travaux d étapes et de notre démarche, il nous est demandé à un moment ou à un autre, quel est notre directeur de recherche? Avec quel laboratoire travaillons-nous? L ombre de la référence universitaire plane. Nos réponses suscitent alors un air interrogateur dans un premier temps, de celui que génère un conflit sociocognitif. Infirmiers et praticiens chercheurs, les deux qualités sont donc difficiles à apparier, elles s excluraient mutuellement dans les représentations courantes sur notre profession. Pour nombres d interlocuteurs, se positionner sur un travail de recherche supposerait de se trouver en extériorité à notre profession, de telle sorte que notre propos soit reçu à un autre lieu que celui de son énoncé. Nous gardons avec acuité en référence l écueil que peuvent représenter ces glissements qu ont connus certains de nos prédécesseurs, un statut entraînant la non-reconnaissance de l autre. (Voir à ce sujet, l article de Frédéric Masseix, «Le mythe de l infirmier chercheur», Santé Mentale, nº 55, février 2001, pp.54-55). Notre positionnement trouve ici un point d articulation entre théorie et empirie, décondensant l opposition citée par Henri Bergson «la théorie sans la pratique est impuissante, mais la pratique sans théorie est aveugle!» (L énergie spirituelle, Essais et conférences, Chapitre 1- La conscience de la vie, Édition PUF, 1919) Ainsi, les fondements de notre positionnement se trouvent dans cette conjonction de coordination, dans ce et, infirmiers et praticiens chercheurs. Nous avons initié ce travail, choisi la thématique, défini le champ de l investigation, réfléchi aux outils d enquêtes, affiné la méthodologie et travaillé à la production de résultats. Fort de la validation du Conseil Scientifique du CH Vinatier (69) et, pragmatiquement, en regard de la mission de recherche infirmière inscrite dans nos compétences (nouvellement définies dans l annexe II de l arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d Etat d Infirmier, il s agit de la compétence 8), nous avons ensuite sollicité nos hôpitaux. Pour autant, nous n avons jamais considéré la recherche comme une simple activité infirmière, on le voit avec cet épisode, nous la concevons comme un positionnement certes professionnel (dans une approche inter professionnelle), mais aussi éthique et politique. Nous avons pris l option de développer des possibles et de rester les pieds enracinés dans la clinique infirmière. Nous avons choisi, à partir de cette légitimité de terrain conférée par la reconnaissance de nos pairs, de dilater de l intérieur ces espaces liés à nos missions. Nos missions, rien que nos missions, pour être pleinement infirmier. Notre position est une expression professionnelle et celle-ci s inscrit dans une logique d engagement, elle ne s inscrit pas dans une logique de carrière. Être engagé dans ce type de travail n apporte aucun changement de statut, aucune modification d exercice, aucun titre, aucun avantage matériel, aucune promotion professionnelle, juste une responsabilité à assumer et une solide charge de travail. Cette expression professionnelle nous permet surtout de prendre l étendue de la mesure de la confusion entretenue dans notre profession entre compétences et hiérarchie. Déjà, il y a plus de dix ans, Marie France Collière écrivait «il n existe actuellement aucune reconnaissance des personnes qui font de la recherche. Celles et ceux qui réalisent ce travail ne reçoivent ni avancement, ni prestation.» («La recherche, entre décision de soins et élaborations des savoirs», in Décisions Santé, nº 143, p. 14). 9

10 Objectifs généraux de la recherche La recherche scientifique n est pas une fin en soi, elle a pour finalité le développement de la connaissance en produisant de nouveaux savoirs ou en validant des savoirs existants. La recherche est indispensable à l avancée des disciplines et à la reconnaissance des professions. Or, si la psychiatrie est une discipline médicale à part entière, elle se distingue de celle-ci par des dimensions spécifiques qui vont façonner et organiser l offre et les modalités de soins. Nous retenons principalement : la question de l accessibilité (lié aux effets désocialisant des pathologies), l importance de la continuité des soins et de la notion de responsabilité dans le dispositif de secteur, l interaction de la contrainte et de la demande, la faible prédictivité du diagnostic, l extrême variété des pathologies d un sujet à l autre, la place des savoirs expérientiels et le rôle déterminant de l entourage et des familles dans la prise en charge des patients. L ensemble de ces particularités intéresse le champ de la recherche en psychiatrie en général et de la recherche infirmière en particulier. Concernant cette dernière, il nous apparaît important d explorer son champ sémantique afin de lever des confusions. La recherche infirmière se caractérise par un centrage sur la profession, ce sont des «travaux effectués ou conduits par des infirmières pour développer des connaissances professionnelles ou améliorer la pratique» (Dechanoz.G, Magnon.R, Dictionnaire des soins infirmiers, Pantin, Amiec, lettre R). La Recherche en Soins Infirmiers (RSI) est bien une composante de cette dernière et s intéresse aux moyens spécifiques utilisés par les infirmiers dans les soins, aux contenus de ceux ci et à leur sens et leurs impacts pour nos patients. Le soin n est pas une dimension propre à l infirmier, c est un champ commun partagé avec d autres professions du soin. Avec son ancrage sur le terrain, la RSI contribue avec sa complémentarité, ses observations à faire avancer les soins. Ancrée dans le domaine des sciences humaines, notre recherche est de type qualitatif, appliquée au domaine des soins infirmiers (méthodologie de recherche en sciences sociales). Au niveau internationale de la profession infirmière, le Conseil International des Infirmières (CII) a affirmé en 2007 que «La recherche en soins infirmiers, est indispensable pour générer de nouvelles connaissances et faire progresser les sciences infirmières, évaluer les pratiques et les services existants et apporter des informations qui serviront de repères pour l enseignement infirmier, la pratique de la profession, la recherche et la gestion dans ce domaine. [...] La recherche en soins infirmiers facilitera aussi une meilleure connaissance des politiques et systèmes qui fournissent effectivement et efficacement des soins infirmiers [...]». («La Recherche en Soins Infirmiesr», Prise de position. CII (2007) : Le développement de la RSI devient un nouvel enjeu en matière de politique de santé. Un bref détour des textes réglementaires va permettre d en apprécier la pertinence. Le cadre réglementaire : que nous disent les textes Il faut attendre la loi portant réforme hospitalière de 1991 pour légitimer une place à la recherche en soins infirmiers (CSSI, projet de soins infirmiers). Les décrets de 1993 régissant l exercice professionnel infirmier, les ordonnances de 1996 renforcent cette orientation, l esprit du législateur est de développer les méthodologies de recherche en vue d analyser et d évaluer les pratiques de soins. Mais seul un médecin peut être investigateur de recherche clinique. Cette situation trouve une nouvelle déclinaison dans des textes plus récents, le nouveau décret du 27 juillet 2004 dit de compétences et dans l attribution nº 2 du décret de 2005 portant sur la mission des CSIRMT (Commission des Soins Infirmiers, Rééducatifs et Médico-Techniques). En parallèle, les formations initiales, spécialisées et formations de cadres de santé introduisent de 1992 à 1995 un module d initiation à la recherche à concrétiser par un travail écrit de fin d études de type recherche. En 2002 les deux dernières formations qui n enseignaient pas les méthodologies de recherche (IADE et IBODE) voient leur programme réformé en ce sens, et le Diplôme d État Infirmier voit remplacer les épreuves finales écrites de contrôle de connaissance par le travail écrit de fin 10

11 d études (Initiation à la recherche). On voit ainsi se développer une formation à la recherche en dehors de l université, dans le cadre de formations professionnelles post-baccalauréat. Plus près de nous, des évolutions ont eu lieu dans le cadre de la mise en place du nouveau diplôme d état d infirmier à la rentrée 2009 avec son changement de paradigme et son intégration au système européen LMD, (Licence, Master, Doctorat). L initiation à la recherche est reprise dans les Unités d Enseignements (UE) : 3.4.S4 «Initiation à la démarche de recherche» et 3.4.S6 «Encadrement des professionnels de soins» et ce, dès la première année de formation. Enfin, et en cohérence avec cette réforme, la question de la Recherche Infirmière vient d être confortée avec la mise en place d un PHRI (Programme Hospitalier de Recherche Infirmière) au niveau national, qui peut désormais constituer un cadre d accueil de ces démarches. Cette mise en place de PHRI, dans une logique proche des PHRC, a fait l objet d une circulaire en date du 28 septembre (Circulaire Nº DHOS/MOPRC/RH1/2009/299 du 28 septembre 2009) relative au programme hospitalier de recherche infirmière pour Ce cadre concernait l accueil de dix recherches pour l ensemble de la profession sur cette première année. Au printemps 2010, ce sont 15 recherches infirmières qui ont été retenues sur les 80 projets présentés pour cet exercice triennal. L une de ces recherches concerne plus spécifiquement notre discipline. A l été 2011, le PHRI se voit rajouter un «P» et devient PHRIP en vue d intégrer les autres professions paramédicales. Sur cet exercice, 113 projets sont déposés (dont 74 de recherche infirmière) et 21 retenus (dont 10 de recherche infirmière), une recherche concerne notre discipline. On regrettera toutefois que ces appels à projets ne s adressent qu aux établissements de santé pouvant bénéficier d un financement au titre des MIGAC (Mission d Intérêt Général et d Aide à la Contractualisation) limitant ou complexifiant des possibilités d accueil et de financement pour nombres d établissements de psychiatrie comme les nôtres. L appel à projets pour 2012 tient compte de cette situation et propose un type de financement alternatif. Un itinéraire groupal Nous sommes à la fin des années quatre-vingt-dix, des soignants de trois services représentant les trois hôpitaux psychiatriques du Rhône décident de se rencontrer pour réfléchir aux particularités du travail infirmier en psychiatrie. L impulsion inaugurale de ces rencontres et l activation de ce réseau départemental interhôpitaux revient à l ASCISM (ASsociation des Cadres et Infirmiers en Santé Mentale) dont le siège social est basé à Bron (69). Cette association a pour objectif de contribuer à l élaboration des savoirs et des pratiques infirmières en psychiatrie ainsi que la promotion de la profession, de formations qualifiantes et du soin infirmier en psychiatrie. C est à partir de ce cadre initial qu une quinzaine de soignants se retrouvent alors. Le projet et l idée, validé par les directions de soins respectives, est de s orienter vers une démarche de recherche en soins infirmiers. L idée est présente pour chacun, avec la nécessité d arriver à s appuyer sur des données reconnues, des données probantes, et là tout reste à construire. La modestie des moyens, quelques réunions annuelles, des perspectives lointaines et un cadre de travail flottant auront raison de la motivation de quelques participants, des mutations dans les trajectoires professionnelles auront raison d une autre partie du groupe. Cette longue période aura été un temps d appropriation de la démarche de recherche, de redéfinition de notre question de départ sur le cœur de métier de l infirmier en psychiatrie. Cette expérience d une temporalité longue fut aussi un enseignement, celui de permettre les opérations mentales de décentrement nécessaire. Il nous aura fallu nous former, ici auprès de l Association de Recherche en Soins Infirmiers. L ARSI, Association de Recherche en Soins Infirmiers, (Site publie depuis 1985, «Recherche en Soins Infirmiers» (-seule revue infirmière scientifique française, référencée sur la BDSP " Banques de Données en Santé Publique" et Medline) elle organise des formations à la recherche et des journées ciblées sur la recherche en présentant des travaux validés. Ces sessions, auxquelles nous avons participé, furent l occasion de nouer avec une formatrice (Présidente de l ARSI de 1999 à 2005) une relation d appui méthodologique qui ne s est jamais démentie depuis. Nous avons dû regarder du côté des autres disciplines, préciser et organiser notre cadre de référence, construire notre étape exploratoire. 11

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