BIO. Point Info. Dossier spécial. Grandes cultures. Elevage. Bulletin du réseau des Chambres d agriculture de Champagne-Ardenne

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1 Point Info Décembre Janvier 2014 BIO Bulletin du réseau des Chambres d agriculture de Champagne-Ardenne AUBE Anthony LE QUEMENER anthony.lequemener@aube.chambagri.fr Dossier spécial La Biodynamie, les grands principes ARDENNES Aurélie RENARD a.renard@ardennes.chambagri.fr Grandes cultures Mieux comprendre le sol La biodiversité du sol HAUTE-MARNE Marine BAU mbau@haute-marne.chambagri.fr Elevage - Créer un atelier de volailles bio sur son exploitation - Retour d expérience dans les Ardennes MARNE Rosalie GEIGER rosalie.geiger@marne.chambagri.fr Soutien financier

2 02 Dossier spécial La Biodynamie, les grands principes De manière simple, on peut définir l agriculture biodynamique comme une agriculture proche de l agriculture biologique. Les principes agronomiques et d élevage qui sont ceux de l agriculture biologique ne diffèrent que peu de ceux de l agriculture biodynamique. Mais alors, qu est-ce que l agriculture biodynamique? Quels en sont les principes? C est ce que nous allons aborder dans cet article. Tout d abord, un peu d Histoire La biodynamie est un mode de production qui tire ses bases de l anthroposophe* croate Rudolf Steiner. Il pose les fondements de l agriculture biodynamique lors d une série de huit conférences données aux agriculteurs en Steiner parle, dans ses conférences, d un équilibre entre forces cosmiques venues des astres et forces terrestres montant du sous-sol, comme étant à l origine des végétaux. En France, ce mode de production fait ses premières apparitions dès 1925 avec la première conversion d une exploitation en Alsace. Dans les années 70, ce sont 300 fermes qui sont alors engagées en biodynamie. En 2000, la Maison de l Agriculture Biodynamique est créée à Colmar et aujourd hui, 400 producteurs et 65 transformateurs grossistes sont engagés dans la démarche. Les principes L approche biodynamique est celle du système. Une harmonie entre le végétal, l animal et l Homme est recherchée, en favorisant la diversité des cultures et des paysages, dans un objectif d autonomie à la fois en intrants et en énergie. Ces principes se confondent donc avec ceux de l Agriculture biologique. Pourtant, il existe une différence fondamentale entre les deux systèmes de production. L Agriculture biodynamique vise à régénérer les paysages, accroître la fertilité des sols, produire sainement en favorisant les liens sociaux et ce, par la mise en œuvre de préparations dites biodynamiques et par le respect des rythmes solaires, lunaires et planétaires. Les préparations biodynamiques Les préparations biodynamiques sont au nombre de huit. Deux d entre elles se pulvérisent sur les cultures (la bouse de corne et la silice de corne), tandis que les 6 autres sont à introduire dans les composts. Les méthodes de fabrication et d utilisation de ces préparations proviennent des enseignements de Steiner. La bouse de corne (encore appelée préparation 500) est issue de la maturation de bouse de vache dans de la corne durant 6 mois. Cette préparation 500 a pour vertu de favoriser la vie du sol et de stimuler la croissance racinaire. La silice de corne (ou préparation 501) est, elle, issue de la maturation de poudre de silice dans une corne de vache pendant la période estivale. Les agriculteurs en biodynamie lui vouent des propriétés de stimulant et de fortifiant des parties aériennes des plantes. La biodynamie, qu en disent les chercheurs? Les publications scientifiques concernant la biodynamie sont plutôt rares, surtout en France. Des chercheurs slovènes ont publié en 2009 un article «bilan et perspectives de la Recherche en Agriculture Biodynamique» faisant état des connaissances du monde scientifique sur le sujet. Bien que de nombreux efforts en recherche fondamentale et appliquée aient été faits, peu de publications de recherche concrètes voient aujourd hui le jour. La biodynamie trouve néanmoins sa place dans le monde agricole et ce sont les expériences des agriculteurs eux-mêmes et le partage de leur savoir-faire qui fait davantage progresser les connaissances sur la biodynamie. Pour développer le savoir sur ce mode de production, une Maison de l Agriculture Biodynamique s est établie à Colmar avec un pôle de recherche pour coordonner et diffuser les résultats de toutes les initiatives d expérimentation mises en place. Bouse de corne *L anthroposophie est un courant de pensées fondé au début XXème siècle par Steiner.

3 03 Dossier spécial La Biodynamie, les grands principes Les 6 autres préparations sont destinées aux composts. Elles sont à base de camomille, d achillée mille-feuille, d ortie, de fleur de pissenlit, d écorce de chêne et enfin de valériane dynamisée. Elles permettent de réaliser un compost biodynamique, améliorant la fertilité du sol. Silice Le respect des rythmes solaires, lunaires et planétaires L agriculture biodynamique tient compte de l influence de la «périphérie cosmique», c est-à-dire du soleil, de la lune et de toutes les planètes gravitant autour de la Terre, sur la vie des végétaux et des animaux. L agriculteur biodynamique considère donc fortement les liens entre les rythmes cosmiques et la qualité des productions agricoles. Un calendrier lunaire ou calendrier des semis biodynamiques, mis à jour annuellement, est ainsi un outil d aide à la décision, essentiel pour la pratique de la biodynamie. Le point sur la certification Demeter Demeter France assure la certification biodynamie et le respect du cahier des charges de la biodynamie en France, sous la coordination de Demeter International. Le cahier des charges de la production biodynamique par Demeter tire ses règles et principes du Cours aux agriculteurs, de Rudolph Steiner en La certification Demeter vient en complément de la règlementation bio européenne (règlements CE n 834/2007 et n 889/2008) et ne s y substitue pas. Pour être certifiée Demeter, une exploitation doit aussi être certifiée bio. Les exigences du cahier des charges Demeter : L ensemble de l exploitation doit être converti à l agriculture biodynamique Une ferme en polyculture doit également pratiquer l élevage de ruminants (dérogation possible) Bouse de corne et silice de corne doivent être épandues au moins une fois par an sur les cultures Fumiers et composts doivent recevoir des préparations à base de plantes médicinales. Ces préparations améliorent la fermentation Les semences doivent être certifiées par Demeter ou, certifiées bio en cas de non disponibilité de semences certifiées «biodynamie» Les intrants doivent être conformes aux listes données en annexe du cahier des charges de production. Par exemple, l usage de cuivre est proscrit sur les cultures annuelles La moitié au moins de la nourriture des animaux doit être produite sur la ferme et 2/3 minimum doit être certifiée Demeter. Le reste peut provenir de l agriculture biologique La traçabilité est exigée à chaque étape de la filière d une production La conversion des cultures pérennes dure trois ans, celle des cultures annuelles deux ans Article rédigé par Marine BAU, Chambre d Agriculture de Haute-Marne. Sources : Mouvement pour l Agriculture Biodynamique, Demeter : www

4 04 Grandes Cultures Mieux comprendre le sol Le sol est composé d éléments minéraux et organiques qui constituent la phase solide. Mais le sol est aussi composé de «vides» que l on nomme plus communément «porosité du sol». Cette porosité peut d ailleurs représenter 40% à 60% du volume du sol (occupé par de l eau ou de l air). Une bonne compréhension du sol est un élément essentiel en agronomie. Explications. On parle de microporosité lorsque des micropores et pores moyens se trouvent dans les agrégats de terre et on parle de macroporosité lorsque les pores sont visibles à l œil nu ou que l on observe des fissures (galeries de racines, etc.). Le sol en chiffres, c est : 90 à 99% de particules minérales, d air et d eau Et 1 à 10% de matières organiques Dont 70% à 90% d humus Et 10 à 30% de fraction active Dont 60 à 80% de matières organiques facilement décomposable Et 20 à 40% de biomasse microbienne Un sol, c est donc entre 0,02 et 1,2% de biomasse vivante! Les agrégats sont des petits grumeaux formés par des liaisons chimiques (calciques, ferriques, ) entre les argiles et l humus. Leur stabilité est fortifiée par les exsudats bactériens ou végétaux. Au sein de ces agrégats subsistent des vides que l on appelle pores texturaux ou micropores. Ces micropores font moins de 0,2 µm de diamètre soit fois plus petits que la pointe d un stylo (la majorité des bactéries et champignons sont plus gros. Il y a donc peu de biomasse dans ces pores). Ces petits agrégats s organisent entre eux pour former des mottes. Entre deux mottes (ou entre les agrégats qui constituent une motte) subsistent des vides que l on appelle pores structuraux (ou mesopores) pour les plus petits (0,2 µm à 10 µm) et macropores pour les plus grands (moins de 1 mm à quelques centimètres). Les macropores peuvent aussi résulter de l activité biologique (galeries de vers de terre ou de racines) ou des pratiques culturales (travail du sol). Les liaisons chimiques et les exsudats bactériens sont ce qu on appelle «colles» du sol. Ces «colles» stabilisent la structure du sol. En travaillant le sol, on crée donc de la porosité structurale et non de la porosité texturale. En tassant le sol, on détruit la porosité structurale. Notez bien que la porosité structurale est fondamentale car elle permet le transfert des gazs et de l eau dans le sol. Les micropores et les mesopores sont fondamentaux dans la rétention de l eau. Plus un sol présentera une microporosité et une mesoporosité importante, plus il aura une réserve utile en eau importante. Néanmoins, l ensemble de cette eau n est pas accessible aux racines. En effet, les racines ne peuvent pas pénétrer dans les micropores qui sont bien trop petits. Les macropores quant à eux participent peu à la rétention de l eau, par contre ils sont fondamentaux dans la circulation de l eau dans le profil cultural (en particulier les macropores supérieurs à 0,2 mm). Les terres riches en argiles ont souvent une bonne microporosité mais une macroporosité faible. C est l inverse pour des sols sableux.

5 05 Grandes Cultures Mieux comprendre le sol Les sols riches en matière organique et biomasse microbienne auront tendance à être moins sensibles au tassement car les «colles» stabiliseront mieux les agrégats entre eux. De la même manière, un sol composé d agrégats homogènes sera moins sensible au tassement, contrairement à un sol aux agrégats hétérogènes. Lorsque ces sols sont tassés, les agrégats auront tendance à combler plus facilement les vides situés entre les agrégats plus volumineux. Enfin, les sols humides seront plus sensibles au tassement car l eau va agir comme un lubrifiant qui va favoriser le déplacement des agrégats. Tassement du sol selon l homogénéité de la texture Préserver la porosité du sol, c est aussi adapter son matériel. Plus la charge à l essieu sera importante, plus le tassement du sol en profondeur sera prononcé. Plus la pression au sol sera importante, plus le tassement en surface sera important. La pression au sol est liée à la charge à l essieu, à la largeur et à la rigidité des pneumatiques et à la pression de gonflage. Des pneus larges et une faible pression dans les pneus diminuent la pression au sol. Concernant la rigidité des pneus, les structures radiales appliquent une pression moins forte que les structures diagonales. Pneu à structure radiale Pneu à structure diagonale Article rédigé par Anthony LEQUEMENER - Chambre d Agriculture de l Aube

6 06 Grandes Cultures La biodiversité du sol Le sol, composé de «vides» et agrégats est une immense rûche écologique pour quantité d espèces : la micro et la macrofaune et flore du sol. Tour d horizon de cette riche biodiversité. Au sein des mesopores (400 fois plus petits que la pointe d un stylo) situés entre les agrégats, on retrouve la microfaune et la microflore dont les exsudats stabilisent les agrégats entre eux. Il s agit de bactéries, de champignons, d algues ou de protozoaires qui mesurent moins de 0,2 mm. Ces individus ne peuvent vivre que dans l eau. Les protozoaires Il s agit d organismes unicellulaires eucaryotes (le même type de cellules qui composent les animaux, les champignons et les végétaux, mais différent des procaryotes dont font partie notamment les bactéries). Les protozoaires sont fondamentaux dans la vie du sol car ils phagocytent les bactéries, renouvelant ainsi la flore bactérienne. Le mécanisme de la phagocytose Au sein des macropores les plus petits (quelques mm), donc entre les mottes, on retrouvera essentiellement la mesofaune constituée principalement des nématodes de grandes tailles, des acariens, des collemboles et des echytréides, qui sont de petits vers blancs. Champignon du genre Drechslerella capturant un nématode Les nématodes Il s agit de vers de petite taille. De nombreuses espèces existent avec des régimes alimentaires très variés. Certains vont se nourrir de bactéries, champignons et protozoaires, d autres vont se comporter comme des parasites des végétaux et enfin, certains nématodes participeront à la décomposition microscopique des débris organiques. Les nématodes sont eux-mêmes les proies de certains champignons. Les collemboles Ce sont des microarthropodes subdivisés en nombreuses espèces. La majorité de ces espèces se nourrissent des débris organiques en décomposition participant ainsi à la dégradation des résidus organiques. Au sein des macropores les plus grands (quelques mm à quelques cm), c est-à-dire entre les mottes et entre les horizons, on retrouve la macrofaune constituée d araignées, de larves d insectes (diptères et coléoptères principalement), de crustacés (comme les cloportes), de myriapodes (essentiellement des diplopodes et des chilopodes) ou encore de vers de terre.

7 07 Grandes Cultures La biodiversité du sol Les vers de terre Il est difficile d aborder la biodiversité du sol en occultant les vers de terre. En effet, cette espèce représente environ 50% de la biomasse du sol. Il faut malgré tout souligner que les vers de terres sont très différenciés tant par la morphologie que par leur rôle écologique dans le sol. L intérêt principal des vers de terre est qu ils brassent la matière organique dans le sol. En effet, ils ingèrent à la fois la terre et les débris organiques favorisant leur contact et le travail des micro-organismes. Les épigés : Il s agit des vers de terre les plus petits puisqu ils dépassent rarement 5 cm de long. Ils sont souvent rouges foncés ou marrons. Les épigés vivent en surface dans les premiers centimètres du sol où ils se nourrissent de matières organiques mortes. Les épigés sont très fertiles. Ils peuvent produire jusqu à une centaine de cocons par an, chacun pouvant donner naissance de 1 à 7 vers de terre. Cette prolificité est à mettre en regard de la durée de vie qui excède rarement 3 mois. Les épigés participent essentiellement à la dégradation de la matière organique de surface en la fragmentant. Les endogés : Les endogés sont des vers de terre de taille variable. Contrairement aux anéciques et aux épigés, ils sont très peu colorés et souvent de couleur pâle. Les endogés vivent dans les 30 premiers centimètres du sol où ils creusent des galeries temporaires horizontales et fortement ramifiées. Ces vers de terre remontent rarement à la surface. Les endogés jouent un rôle essentiellement sur la structure du sol en favorisant la création de grumeaux. Les anéciques : Il s agit des vers de terre les plus gros. Ils mesurent au minimum 6 cm et peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres. Contrairement aux autres, ils sont caractérisés par un gradient de couleur antéro-posterieur. Ce gradient va du rouge foncé au rouge pale pour les anéciques tête rouge et il va du noir au gris clair pour les anéciques tête noire. - Les anéciques évoluent sur l ensemble des horizons du sol. Ces vers de terre forment des galeries permanentes qui vont de la surface du sol vers les horizons plus profonds. Ces galeries leur permettent d aller rechercher la matière organique en surface afin de la stocker en profondeur, mais aussi d aller rejeter leurs déchets en surfaces. Les turricules formées permettent de visualiser ce phénomène. Les anéciques sont moins fertiles que les épigés. Un individu produit une douzaine de cocons par an. Ils ont une durée de vie pouvant aller jusqu à 5 à 8 ans. - Leur rôle agronomique est essentiel du fait des galeries verticales qu ils forment, favorisant l infiltration de l eau. Les turricules quant à eux améliorent la rugosité de la surface du sol. Les endogés participent au brassage de la matière organique dans le sol. Il est possible de distinguer les vers de terre jeunes des vers de terre adultes grâce à la présence ou non du clitellum. Lorsque le clitellum est absent, on peut supposer que l individu en présence est un jeune vers de terre.

8 08 Grandes Cultures La biodiversité du sol La microfaune <0,2 mm Nématodes Protozoaires Bactéries La mésofaune 0,2 à 4 mm Acariens Enchytréides Collembole La macrofaune 4 à 8 mm Lombrics Myriapodes Larve de diptère Araignées Isopodes Larve de coléoptère Nous comprenons donc qu il est essentiel de préserver les «vides» du sol en évitant les tassements. En effet, ils augmentent la densité du sol en diminuant sa porosité, avec pour conséquences : la diminution des niches écologiques accueillant les organismes vivants, la diminution des transferts d eau, de gaz (particulièrement importants pour le fonctionnement des nodosités chez les légumineuses) et de minéraux dans le sol. Enfin, le tassement du sol limite la progression des racines dans le sol. Matières organiques, biomasse microbienne, homogénéité de la texture et humidité : 4 paramètres à prendre en compte dans le tassement Article rédigé par Anthony LEQUEMENER - Chambre d Agriculture de l Aube

9 09 Coin de l élevage Créer un atelier de volailles bio sur son exploitation Créer un atelier de volailles biologiques sur son exploitation permet de valoriser une surface en herbe limitée en dégageant un revenu complémentaire. En filière intégrée ou vente directe, avec des volailles de chair ou des poules pondeuses, le choix est vaste et à faire par l éleveur. Le cahier des charges biologique reste identique quel que soit le débouché choisi. Pour faire suite à notre article «Point réglementation - Poules pondeuses bio : ce qu il faut savoir avant de se lancer» du Point Info Bio de juin-juillet 2013, voici un retour sur la visite technique qui a eu lieu dernièrement dans les Ardennes. Une présentation technique et économique de la conversion d un atelier de volailles au mode de production biologique a été réalisée le 14 novembre dernier au lycée agricole de St Laurent dans les Ardennes. La mise en place de cet atelier Bio a des fins pédagogiques pour les éléves en BAC Pro CGEA du lycée. En effet, ces derniers participent quotidiennement au suivi de l atelier. Cette visite, organisée par la Chambre d Agriculture et le Réseau FRAB/GAB, en partenariat avec l Agence de l Eau Rhin Meuse, s inscrit dans le cadre du programme d action : «Produire en agriculture biologique, pourquoi pas vous?» Un cahier des charges simple Comme pour tous les systèmes, une période de conversion est nécessaire avant la vente des œufs ou de la viande certifiée. Réglementairement, dans le cahier des charges, la période de conversion normale de 24 mois peut être réduite à un an pour les parcours et les espaces plein air utilisés par les poules. Les surfaces minimales de parcours sont de 4 m² de superficie disponible par animal. Sur un parcours préalablement converti à l Agriculture Biologique, la conversion est inutile en cas d achat de poussins bio. Dans le cas où vous ne disposez pas d animaux certifiés, l achat de poussins «non bio» de moins de 3 jours sera possible. Cependant, la règle des 3/4 de vie en bio s applique. Cette contrainte est peu impactante pour la production de chair. Les points les plus importants du cahier des charges portent sur les bâtiments et les normes sanitaires. L alimentation 100% biologique, provenant majoritairement de la ferme («lien au sol») est bien sûr privilégiée mais les dérogations pour acheter de l aliment à l extérieur sont possibles. C est notamment fréquent dans les poulaillers de pondeuses où la production est soutenue (filière intégrée). L aliment fermier est difficile à fabriquer car la production d œufs est fortement impactée par la ration, notamment en ce qui concerne les vitamines et les minéraux. Pour plus de sécurité, il vaut mieux acheter un aliment complet. Pour démarrer l atelier poules pondeuses au Lycée, des bâtiments d élevage de faisans ont été réutilisés. Des perchoirs ont été fabriqués et des pondoirs ont été réaménagés. Des alvéoles, des boîtes et un dateur ont été achetés. Les poulettes bio ont été achetées à 18 semaines et disposent d un parcours suffisant. L aliment est acheté à l extérieur, le lycée ne produisant pas de céréales bio.

10 10 Coin de l élevage Créer un atelier de volailles bio sur son exploitation «Adopte une poule» : la bonne idée du lycée agricole de St Laurent L objectif du Lycée agricole est de valoriser l ensemble de la production des œufs en vente directe. Malheureusement, l absence de salle de conditionnement (mireuse, calibreuse, sas de stockage) empêche la cantine de l établissement d utiliser les œufs produits sur place. De même, il n est pas possible non plus de valoriser les déchets de la cantine dans l alimentation des volailles. L idée originale est d adopter une poule pondeuse biologique : pour cela, on choisit son mode d adoption (un mois, un trimestre, 2 trimestres ou pour l année scolaire) et on repart avec 6 œufs bio par semaine. On peut choisir à la fin de l année scolaire de repartir avec la poule réformée pour quelques euros de plus Avec la proximité de la ville de Charleville-Mézières, la formule a déjà séduit plus de 35 personnes ; reste au Lycée à développer la communication autour de cet atelier (développer les dépôts, etc.). Pour une vente en directe, l éleveur est tenu d indiquer la date de consommation recommandée (DCR) qui est de 28 jours après la ponte de l œuf (de préférence sur l œuf au tampon). La mention extra-frais est réservée aux œufs de moins de 9 jours. Estimation rapide réalisée pour l atelier de 100 poules pondeuses PRODUITS Vente œufs (2 les 6 œufs) Réformes (4 la poule vivante) CHARGES Achat des poulettes 18 sem. 850 Aliments (30-35kg/poule à 540 /t) Frais divers (véto, litière) abattage Marge Brute estimée de l atelier Les investissements réalisés la première année (matériel pour la fabrication des pondoirs, alvéoles, dateur, boîtes à œufs, etc.) représentent environ Une partie des investissements sera pris en charge par le Conseil Régional (dateur + alvéoles de stockage). Des élevages à développer Avec une douzaine d ateliers poules pondeuses et quelques ateliers volailles de chair, la filière régionale bio est loin de satisfaire les besoins du marché. Les opérateurs recherchent activement des producteurs pour satisfaire la demande sur toute la région Champagne-Ardenne. La filière volailles permet aux éleveurs de se positionner en fonction de leurs attentes (petits ou plus gros ateliers, vente directe, filière longue, ). Les volailles restent des filières qui sont fortement impactées par les fluctuations de prix. La rentabilité des ateliers, qu ils soient pondeuses ou chair réside souvent dans la maîtrise du poste «aliment». Avant de démarrer votre projet, il convient de se poser les bonnes questions : - De combien de temps je dispose pour cet atelier? Souvent sous évalué, il est important de bien dimensionner la taille de votre atelier pour éviter les surprises. N oubliez pas de comptabiliser dans le temps passé : le paillage, l alimentation, le vide sanitaire, les soins aux animaux, le ramassage des œufs le cas échéant, l entretien du bâtiment et du matériel, autres pointes de travail (surveillance accrue à l arrivée des poussins/poulettes), etc. - Le projet est-il bien dimensionné? La marge de l atelier n est pas forcément proportionnelle au niveau d investissement. Assurez-vous que le projet réponde à vos objectifs en fonction des moyens dont vous disposez! Si vous démarrez un atelier complémentaire, n oubliez pas le reste de votre exploitation! N hésitez pas à en parler avec le conseiller agriculture biologique de votre département. Article rédigé par les conseillers Agriculture Biologiques des Ardennes.

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