Performance des exploitations viticoles et utilisation d intrants phytosanitaires : apport de la méthode de benchmarking

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Performance des exploitations viticoles et utilisation d intrants phytosanitaires : apport de la méthode de benchmarking"

Transcription

1 Performance des exploitations viticoles et utilisation d intrants phytosanitaires : apport de la méthode de benchmarking Piot-Lepetit Isabelle, Bourceret Amélie, Guillaumin Pierre UMR MOISA, 2 place Pierre Viala, Bât 26, Montpellier cedex 2 isabelle.piot-lepetit@supagro.inra.fr ; pierre.guillaumin@supagro.inra.fr Résumé Le plan EcoPhyto 2018 prévoit une diminution de 50% des quantités d intrants phytosanitaires apportées à l horizon Ce travail met en œuvre un benchmarking compétitif permettant de comparer les exploitations ayant la même technologie de production et d évaluer les possibilités de réduction des intrants phytosanitaires mais aussi un benchmarking fonctionnel permettant d évaluer les réductions additionnelles induites par des évolutions technologiques ne remettant pas en cause la structure productive de ces exploitations. Les résultats montrent que si les exploitations des régions Languedoc-Roussillon et PACA adoptent les préconisations du benchmarking, les quantités d intrants phytosanitaires apportées peuvent être réduites de 30%. Mots-clés Viticulture, EcoPhyto 2018, Efficience, Data Envelopment Analysis Abstract The Ecophyto 2018 program foresees a reduction in the inputs used for plant protection of 50% in The study implements a competitive benchmarking by comparing wine-growing farms sharing a similar production technology and evaluating potential reductions in inputs used for plant protection as well as a functional benchmarking for evaluating additional potential reductions induced by some technological changes without challenging the productive structure of these farms. Results show that wine-growing farms in the Languedoc- Roussillon and PACA could reduce their inputs for plant protection by 30% by adopting benchmarking prescriptions. Keywords Winegrowing, EcoPhyto 2018, Efficiency, Data Envelopment Analysis 1 Introduction La production agricole résulte de la mobilisation de facteurs de production et d événements incontrôlables liés aux conditions de culture. Le revenu du producteur dépend de la quantité, de la qualité et du prix de vente de sa production. L utilisation d intrants pour la fertilisation des sols et la protection des cultures permet de limiter les conséquences des risques encourus. Parmi les intrants utilisés, les produits phytosanitaires ou PPS désignent un ensemble de produits qui ne constituent pas un facteur de production au sens strict (comme les engrais) mais un facteur de protection et d assurance d un revenu agricole plus stable et plus élevé en limitant fortement la volatilité des rendements d une campagne à l autre. Toutefois, l utilisation massive des PPS est source d externalités négatives pour l environnement. Ces produits représentent un risque pour la santé des agriculteurs et des consommateurs. Des objectifs environnementaux ont été fixés par la Politique Agricole 1

2 Commune (PAC) de À l occasion du grenelle de l environnement, le plan EcoPhyto 2018 a été adopté. Il prévoit la diminution de 50% des quantités d intrants phytosanitaires apportées à l horizon En viticulture, la prise en compte de cette réglementation impose un changement de comportement important. En effet, la vigne demeure en France avec 20% de la consommation totale des pesticides et 3% de la SAU, la deuxième culture consommatrice de PPS après les grandes cultures. Ramenée à la surface de production, la viticulture fait partie des productions les plus intensives en produits phytosanitaires, avec l arboriculture et le maraîchage. Face à cette évolution du contexte institutionnel et réglementaire, les acteurs de la filière viticole doivent s adapter et développer des activités de conseil et de préconisation d itinéraires culturaux économes en PPS. La préconisation s entend comme un ensemble de recommandations ou d avis émis à destination d un agriculteur afin d atteindre des objectifs de protection et de nutrition des cultures ; l exploitant étant ensuite libre de choisir de mettre en œuvre ou non la préconisation en fonction des éléments qu il détient concernant son activité de production. La piste explorée dans cet article est l utilisation du benchmarking ou étalonnage comme outil d aide au conseil et à la préconisation. Le benchmarking est un outil stratégique qui permet à une exploitation d identifier des sources possibles d amélioration pour accroître sa performance et sa rentabilité. Le benchmarking permet à une exploitation de comparer ses propres pratiques avec celles d exploitations considérées comme meilleures, de définir des objectifs à atteindre pour s améliorer et d identifier des exploitations servant de modèles pour atteindre ces nouveaux objectifs (Haughton et al. 1999). Le benchmarking est un outil qui aide à la compréhension des forces et faiblesses de l exploitation par rapport aux exploitations ayant la même technologie (Voss et al. 1997). Le benchmarking se réalise généralement en 4 étapes : la planification, l analyse, l intégration et l action. La planification est un temps où ce qui doit être soumis au benchmarking est identifié et défini. Dans le cadre de cet article, nous considérons que cette étape est réalisée par le législateur et que ce qui est recherché est un maintien de l activité productive des exploitations viticoles sans changement de technologie de production mais avec des changements de pratiques conduisant à une réduction de la consommation des intrants phytosanitaires, d une part et d autre part, en simulant des évolutions vers des technologies plus performantes en termes d utilisation des PPS. L analyse consiste en un diagnostic de la performance des exploitations à partir des données disponibles afin d identifier les meilleures pratiques d une part, et d autre part, de fixer des objectifs d amélioration pour les autres exploitations. C est à cette étape que la préconisation est définie. L intégration concerne l adoption des résultats du benchmarking par l exploitant et sa mise en œuvre sur son exploitation. C est à cette étape que le conseil reposant sur la préconisation réalisée à l étape précédente a lieu. Finalement, l action consiste en la mise en place d une dynamique d évolution de l activité reposant sur le benchmarking en réévaluant la performance à intervalles réguliers et en ajustant les objectifs au cours du temps. La suite de l article a pour objectif de présenter une méthodologie permettant de mettre en place la seconde étape du benchmarking : l analyse et la préconisation. L approche sera ensuite mise en œuvre pour les exploitations viticoles des régions Languedoc-Roussillon et PACA ayant participé à l enquête pratiques culturales (Agreste, 2008). Les résultats montrent que des possibilités de réduction des quantités d intrants phytosanitaires existent mais pas à hauteur des 50% de la réglementation EcoPhyto Méthodologie Le concept de performance occupe une place centrale dans la recherche en gestion ; toutefois ce terme recouvre des concepts aussi divers que l efficacité, l efficience, la productivité, etc. Dans cette contribution, nous limitons la notion de performance à celle d efficience utilisée en sciences de gestion, c est-à-dire à une 2

3 évaluation des possibilités existantes de délivrer un niveau de production inchangé à partir d une utilisation réduite des ressources productives mobilisées dans le cadre de l activité productive. Habituellement, l efficience est évaluée par une multitude de ratios de productivité partielle. À partir de cette multitude de ratios, il est délicat de prendre des décisions concernant l amélioration de la productivité d une exploitation (diagnostic individuel) mais également de parvenir à classer et à identifier les meilleures pratiques (diagnostic d un groupe d exploitations partageant la même technologie de production). En outre, ces ratios de productivité partielle offrent une vue tronquée de l activité. Les ratios de productivité totale permettent de remédier à ces inconvénients en évaluant l ensemble de l activité, par contre ils imposent de choisir a priori des pondérations pour chacun des inputs et des outputs (Parsons, 1994). Des approches quantitatives récentes s appuyant sur la programmation linéaire et notamment l approche DEA (Data Envelopment Analysis) permettent une évaluation objective de ces pondérations (Piot, 1994 ; Donthu et Yoo, 1998 ; de la Villarmois, 1999). L approche DEA se fonde sur le concept de technologie de production des micro-économistes et permet de représenter l activité des entités étudiées à partir de la relation qui lie l ensemble des ressources employées (inputs) à l ensemble des produits fournis (outputs). L indicateur ainsi calculé est le score d efficience technique, il correspond à une mesure de productivité totale et fournit l objectif d amélioration pouvant être atteint par chaque exploitation si elle adopte de meilleures pratiques. De plus, l approche DEA identifie pour chaque exploitation, les exploitations de meilleures pratiques lui servant de référence pour atteindre son objectif. En effet, chaque exploitation se voit attribuer un ensemble de référents ou exploitations modèles ainsi qu un jeu de pondérations permettant de quantifier le degré de reproductibilité de chaque exploitation modèle (voir encadré). 3

4 Encadré : Data Envelopment Analysis (DEA) La formulation initiale du programme DEA est l évaluation d un indice de productivité totale (Charnes et al. 1978) où le ratio de la somme pondérée de tous les outputs à la somme pondérée de tous les inputs d une exploitation est comparé à celui de toutes les autres exploitations observées. L agrégation est obtenue par résolution du programme linéaire suivant : Sous la contrainte : max u,v M m=1 N n=1 M m=1 N n=1 u m y m o v n x n o u m y m j v n x n j 1, j = 1,, J Avec j l indice des exploitations (j=1,..,j), l indice «o» correspondant à l exploitation évaluée ; m l indice des outputs (m=1,,m) ; n l indice des inputs (n=1,, N) ; y j j m la production du produit m par l exploitation j ; x n l utilisation de la ressource n par l exploitation j ; u m, m=1,,m et v n, n=1,,n, le système de pondérations calculé par le programme DEA. Le système de pondérations ainsi évalué attribue le meilleur score possible à l exploitation expertisée, sous la contrainte qu aucune autre exploitation ne soit déclarée meilleure avec le même système de pondérations. La contrainte assure qu avec ces mêmes pondérations, le ratio soit inférieur ou égal à 1 pour toutes les exploitations. Le ratio ainsi calculé prend une valeur comprise entre 0 et 1, avec 1 pour les meilleures pratiques et une valeur inférieure à 1 pour les autres. Ce programme ne peut pas être résolu directement mais au moyen du programme suivant : Sous les contraintes : min h λ J j λ j x n hx o n, j=1 J λ j y m j j=1 λ j 0, y m o, n = 1,, N m = 1,, M j = 1,, J La solution optimale de ce programme est celle pour laquelle : J j - Une consommation moindre de chaque input est possible : j=1 λ j x n hx o n, n, et J j - Une production supérieure ou identique de chaque output : λ j y m y o m, m. h = min{h} est le score d efficience de l exploitation expertisée avec h = 1 lorsque l exploitation applique les meilleures pratiques en produisant ses outputs à partir d une quantité minimale d inputs et 0 < h < 1 lorsque l exploitation pourrait produire la même quantité d outputs à partir d une quantité moindre d inputs en adoptant certaines des meilleures pratiques identifiées dans l échantillon. Le coefficient h s interprète comme un coefficient d utilisation des ressources J λ j J j=1 j x n ; λ j j=1 j y m définit le référentiel de meilleures pratiques auquel l exploitation expertisée doit s identifier pour améliorer sa performance, avec 0 < λ j 1 lorsque l exploitation j est un référent et λ j = 0 lorsque l exploitation j n est pas un référent pour l exploitation expertisée. Plus λ j a une valeur proche de 1 plus l exploitation j est un référent important dont les pratiques peuvent être reproduites. Pour plus d information sur la méthode DEA se reporter à Piot (1994) ou de la Villarmois (1999). j=1 4

5 L étape de spécification de la technologie de production consiste en l identification des inputs et des outputs des exploitations expertisées à partir des données disponibles. La source de données utilisées ici est l enquête sur les pratiques culturales en viticulture réalisée par le SCEES 1 en 2006 pour les régions Languedoc-Roussillon et PACA (Agreste, 2008). Pour identifier les meilleures pratiques concernant ces données avec l approche DEA (voir encadré), il est important de regrouper les observations en groupes d exploitations ayant des technologies de production homogènes. En utilisant les travaux de Guillaumin et al. (2010), il est possible d identifier 9 technologies de production au sein de cet échantillon (voir tableau 1). Nous réalisons le benchmarking au niveau de chacun des groupes de cette typologie. La sélection des inputs et des outputs décrivant chaque technologie de production est réalisée à partir d un arbitrage entre des considérations d ordre technique et les variables disponibles dans l enquête. Nous considérons un seul output qui est le rendement et 7 inputs qui sont : le nombre de passages pour traitements phytosanitaires (incluant fongicides, insecticides et acaricides), le nombre de passages pour traitements herbicides, la distance entre les rangs de vigne, la distance entre les ceps sur les rangs de vigne, l âge de la vigne et la superficie de la vigne Groupe C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8 C9 Description du groupe technologique Apporteurs de raisins pour vins standards, non restructurés, pratiques culturales traditionnelles Apporteurs de raisins pour vins différenciés, non restructurés, pratiques culturales traditionnelles Apporteurs de raisins pour vins standards, restructurés, pratiques culturales traditionnelles tournées vers la chimie Apporteurs de raisins pour vins standards, restructurés, pratiques culturales novatrices Apporteurs de raisins pour vins différenciés, restructurés, pratiques culturales novatrices, fertilisation organique Apporteurs de raisins pour vins différenciés, restructurés, pratiques culturales novatrices, fertilisation minérale Producteurs de vins standards, pratiques culturales novatrices Producteurs de vins standards, pratiques culturales traditionnelles Producteurs de vins différenciés Tableau 1. Typologie des systèmes de production de l enquête sur les pratiques culturales en viticulture du SCEES (Source : Guillaumin et al., 2010) En identifiant les possibilités de réduction des ressources productives et plus particulièrement des intrants phytosanitaires au niveau de chacun des groupes technologiques par adoption de meilleures pratiques, nous développons un benchmarking compétitif permettant aux exploitations de s améliorer en se comparant aux autres exploitations du même groupe technologique. Toutefois, il peut aussi être intéressant pour une exploitation d évaluer les possibilités additionnelles de réduction de ses ressources productives pour un rendement inchangé qu elles pourraient réaliser en changeant de groupe technologique. Evidemment, ce changement implique un coût puisqu il est conditionné à un changement de pratiques mais si la réduction des dépenses qu il induit est importante alors le bénéfice peut se révéler bénéfique pour l exploitation, mais aussi pour l environnement et les consommateurs lorsqu il s accompagne d une diminution significative de l utilisation de produits phytosanitaires. Pour réaliser ce benchmarking fonctionnel, il est nécessaire de définir les évolutions possibles de chaque groupe technologique à plus ou moins long terme et d évaluer les gains d efficience technique résultant de ces évolutions en utilisant la méthodologie DEA présentée dans l encadré sur les évolutions des groupes technologiques. Les évolutions sont simulées sur la base des performances observées pour chaque groupe individuellement en cherchant des gains d efficience technique par adoption de la technologie de production du groupe le plus proche sur le plan technique et ayant été évalué comme plus efficient. 1 Service Central des Enquêtes et Études Statistiques, Ministère de l Agriculture 5

6 3 Résultats Le tableau 2 présente les scores d efficience obtenus en suivant la méthodologie présentée dans l encadré. Les scores d efficience technique (Score technique) renseignent sur les possibilités de réduction simultanée de tous les intrants pour obtenir le rendement observé alors que les scores d efficience spécifique à l utilisation de l intrant phytosanitaire (Score phytosanitaire) mettent en évidence les possibilités de réduction de ce seul intrant au regard des meilleures pratiques existant dans chacun des groupes technologiques du tableau 1. Par ailleurs, les résultats en termes de scores sont transcrits en termes de réduction du nombre de passages pour le traitement phytosanitaire et en réduction des dépenses relatives à cet intrant. Les résultats montrent que des possibilités de réduction de l ensemble des intrants existent pour tous les groupes technologiques considérés puisque les scores sont inférieurs à l unité. Les scores d efficience technique pour les apporteurs de raisins vont de pour le groupe C3 «Apporteurs de raisins pour vins standards, restructurés, pratiques culturales traditionnelles tournées vers la chimie» à pour le groupe C4 «Apporteurs de raisins pour vins standards, restructurés, pratiques culturales novatrices». Pour les producteurs de vins, les scores vont de pour le groupe C8 «Producteurs de vins standards, pratiques culturales traditionnelles» à pour le groupe C7 «Producteurs de vins standards, pratiques culturales novatrices». Ainsi des possibilités de réduction de l ensemble des intrants sans modification du rendement mais en adoptant de meilleures pratiques dans chaque groupe technologique sont possibles : de 3% à 10% selon les groupes. Les scores d efficience technique les plus faibles sont obtenus pour les groupes technologiques ayant des pratiques culturales traditionnelles : pour C3 «Apporteurs de raisin pour vins standards, restructurés, pratiques culturales traditionnelles tournées vers la chimie» et pour C8 «Producteurs de vins standards, pratiques culturales traditionnelles». Par ailleurs les individus ayant recours à la fertilisation minérale ont des scores d efficience technique plus faibles que ceux qui ont recours à la fertilisation organique (0.917 vs ). Score Score Réduction passage Réduction dépenses Groupes technique phytosanitaire nb % % /passage C C C C C C C C C Tableau 2. Scores d efficience par groupe technologique sans changement de système de production (Source : les auteurs) Les scores d efficience spécifiques à l intrant phytosanitaire montrent que des possibilités de réduction existent et qu elles sont comprises entre 7 et 25% selon les groupes technologiques, lorsque les résultats sont transcrits en termes de nombre de passages. Les écarts aux meilleures pratiques les plus grands s observent chez les producteurs qui mettent en œuvre des pratiques culturales traditionnelles (C3 : et C8 : 0.746) et chez ceux qui ont recours à la fertilisation minérale (C3 et C6 : 0.866). A l opposé, ce sont ceux qui ont des pratiques culturales novatrices (C4 : et C7 : 0.932) et qui ont recours à la fertilisation organique (C5 : 0.929) qui ont le moins de possibilités de réduction de leur intrant phytosanitaire. Des possibilités de réduction de 7 à 25% du nombre de passages correspondent à une réduction des dépenses en produits phytosanitaires allant de 6 à 21% selon les groupes technologiques considérés. Le tableau 3 présente la réduction du nombre de passages pour traitement phytosanitaire pouvant être obtenue par adoption des meilleures pratiques de chaque groupe technologique. Il est possible de réduire de 1 à 4 le nombre de passages pour les exploitants ayant des pratiques culturales novatrices (groupes C4 chez les 6

7 apporteurs et C7 chez les producteurs). De manière générale, 25% des producteurs peuvent par adoption de meilleures pratiques supprimer un passage. Pour 12% d entre eux, la réduction peut aller jusqu à 2 passages et pour 6% d entre eux jusqu à 3 passages. Réduction du nombre de passages pour traitement phytosanitaire nombre Groupes d obs nb % nb % nb % nb % nb % C C C C C C C C C Σ Σ % Σ % Σ % Σ % Σ % Total Tableau 3. Evaluation des possibilités de réduction du nombre de passages pour traitement phytosanitaire par groupe technologique (Source : les auteurs) Parmi les exploitants pouvant réduire le plus souvent leur nombre de passages d au moins deux, nous trouvons les apporteurs de raisins qui ont des pratiques traditionnelles (C3) et les exploitations qui fournissent des vins différenciés (C5 et C6 pour les apporteurs et C9 pour les producteurs). De plus, les exploitations ayant des pratiques novatrices et produisant des vins standards, sont celles qui peuvent le moins réduire leur nombre de passages (C4 pour les apporteurs et C7 pour les producteurs). Sur la base des proximités technologiques des groupes du tableau 1 et des scores d efficience technique du tableau 2, nous proposons des simulations d évolutions des systèmes de production les moins efficients vers les plus efficients techniquement, afin de rechercher si des réductions supplémentaires de ressources productives ne peuvent pas être obtenues et en particulier, des réductions du nombre de passages pour traitement phytosanitaire et des dépenses en produits phytosanitaires. Les évolutions technologiques simulées sont décrites dans le tableau 4 et les résultats sont présentés dans le tableau 5. Les principales évolutions technologiques simulées afin d améliorer l efficacité technique correspondent à : - Un changement d une fertilisation minérale vers une fertilisation organique pour les exploitations de type «apporteurs de raisins pour vins différenciés, restructurés avec des pratiques culturales novatrices» (C6 C5), - Un changement des pratiques culturales de traditionnelles vers des pratiques novatrices pour les apporteurs de raisins pour vins standards (C3 C4) ou pour les producteurs (C8 C7), et - Un changement du type de vin produit de différencié vers standard pour les apporteurs de raisins non restructurés (C1 C2) ou restructurés (C5&C6 C4) et pour les producteurs (C9 C7). Groupe Evolution simulée Description du nouveau groupe technologique C2 C1 Vins différenciés Vins Apporteurs de raisins pour vins standards, non restructurés, standards pratiques culturales traditionnelles C6 C5 Fertilisation minérale Apporteurs de raisins pour vins différenciés, restructurés, Fertilisation organique pratiques culturales novatrices, fertilisation organique C5&C6 C4 Vins différenciés Vins Apporteurs de raisins pour vins standards, restructurés, standards pratiques culturales novatrices C3 C4 Pratiques culturales Apporteurs de raisins pour vins standards, restructurés, 7

8 traditionnelles novatrices C8 C7 Pratiques culturales traditionnelles novatrices C9 C7 Vins différenciés Vins standards pratiques culturales novatrices Producteurs de vins standards, pratiques culturales novatrices Producteurs de vins standards, pratiques culturales novatrices Tableau 4. Evolutions simulées des systèmes de production sur la base de l efficience évaluée et de la proximité technologique (Source : les auteurs) Le tableau 5 donne les valeurs obtenues en appliquant l approche DEA pour le score d efficience technique (Score technique : les possibilités de réduction simultanée de tous les intrants pour obtenir le rendement observé), le score d efficience spécifique à l utilisation de l intrant phytosanitaire (Score phytosanitaire : possibilités de réduction de ce seul intrant au regard des meilleures pratiques) et la transcription de ces résultats en termes de réduction du nombre de passages pour le traitement phytosanitaire et en réduction des dépenses relatives à cet intrant. Les résultats montrent que des possibilités additionnelles de réduction de l ensemble des intrants existent lorsque l on simule des évolutions des systèmes de production telles que définies dans le tableau 4. Evolutions simulées Score technique Score phytosanitaire Réduction nb passages Réduction dépenses nb % % Fertilisation minérale Fertilisation organique C6 C Pratiques culturales traditionnelles Pratiques culturales novatrices C3 C C8 C Vins différenciés Vins standards C2 C C5&C6 C C9 C Tableau 5. Gains potentiels d efficience suite à une évolution des systèmes de production (Source : les auteurs) Les potentialités de réduction des ressources sont importantes lors du passage de la fertilisation minérale à la fertilisation organique pour les apporteurs de raisins pour vins différenciés, restructurés, aux pratiques culturales novatrices. La réduction est évaluée à 11% pour tous les intrants et à 16% pour l intrant phytosanitaire ; ce qui correspond à une réduction de près de 17% du nombre de passages pour le traitement phytosanitaire et de 12% du niveau des dépenses en produits phytosanitaires. Lorsque l on considère les évolutions technologiques des systèmes mettant en œuvre des pratiques culturales traditionnelles vers des pratiques novatrices, les apporteurs de raisins ont une potentialité de réduction de tous les intrants plus importante que les producteurs (8% contre 6%). Cependant, l impact potentiel devient plus important pour les producteurs que pour les apporteurs de raisins lorsque le score spécifique à l intrant phytosanitaire est évalué. Enfin pour les évolutions technologiques de vins différenciés à vins standards, les potentialités de réduction sont plus importantes pour les producteurs que pour les apporteurs de raisins. Si ces évolutions sont envisagées, elles permettraient une réduction du nombre des passages pour traitement phytosanitaire de l ordre de 12 à 16% et des dépenses de 8 à 15% selon la simulation réalisée. Le plan EcoPhyto 2018 prévoit la diminution de 50% des quantités d intrants phytosanitaires apportées à l horizon Sur la base des scores spécifiques à l intrant phytosanitaire évalués avec le benchmarking compétitif (comparaison des exploitations au sein de leur groupe technologique), la réduction de l intrant phytosanitaire est comprise entre 7% et 25% selon les groupes technologiques considérés (voir tableaux 1 et 2) avec une moyenne de 15%. Lorsque des évolutions des systèmes de production sont simulées dans le cadre d un benchmarking fonctionnel (voir tableaux 4 et 5), les possibilités de réduction de l intrant phytosanitaire 8

9 vont de 11% à 16% selon les simulations avec une moyenne de 15%. En supposant que les deux types de benchmarking sont mis en œuvre, les possibilités de réduction des quantités d intrants phytosanitaires pour les exploitations viticoles des régions Languedoc-Roussillon et PACA sont en moyenne de 30%. 4 Conclusion L objectif de cet article est d utiliser les outils du benchmarking ou étalonnage pour évaluer la performance des exploitations viticoles des régions Languedoc-Roussillon et PACA et les possibilités de réduction dans l utilisation des intrants phytosanitaires pouvant être obtenues par adoption des meilleurs pratiques identifiées par l approche benchmarking. Le benchmarking est un outil stratégique qui permet à une exploitation de comparer ses pratiques à celles des autres exploitations ayant la même technologie (benchmarking compétitif) ou à celles ayant des technologies proches vers lesquelles elle pourrait évoluer (benchmarking fonctionnel) ; la finalité du travail étant d évaluer les possibilités de mise en conformité avec les recommandations du plan EcoPhyto 2018 de diminution de 50% des quantités d intrants phytosanitaires apportées à l horizon 2018 pour les exploitations viticoles situées dans ces deux régions. Afin de mettre en œuvre un benchmarking objectif, l approche DEA ou Data Envelopment Analysis a été mise en œuvre. Elle permet de représenter l activité des exploitations étudiées à partir de la relation qui lie l ensemble des ressources employées à l ensemble des produits fournis. Elle fournit un score permettant d identifier les meilleures pratiques et d attribuer un objectif d amélioration aux autres exploitations. De plus, la DEA détermine pour chaque exploitation devant améliorer sa performance, un ensemble de référents dont les pratiques peuvent être reproduites. À partir des données de l enquête pratiques culturales du SCESS, la réduction de l intrant phytosanitaire pouvant être réalisée sans changement de technologie mais en adoptant de meilleures pratiques est comprise entre 7% et 25% avec une moyenne de 15% (benchmarking compétitif). Lorsque des évolutions des systèmes de production sont simulées dans le cadre d un benchmarking fonctionnel, les possibilités de réduction de l intrant phytosanitaire vont de 11% à 16% avec une moyenne de 15%. En supposant que les deux types de benchmarking sont mis en œuvre, les possibilités de réduction des quantités d intrants phytosanitaires pour les exploitations viticoles des régions Languedoc-Roussillon et PACA sont en moyenne de 30%. La recommandation du plan EcoPhyto 2018 est une diminution de 50% des quantités d intrants phytosanitaires apportées à l horizon Sur la base des résultats obtenus, les exploitations viticoles des régions Languedoc-Roussillon et PACA peuvent répondre aux attentes de réduction des intrants phytosanitaires apportés mais ne peuvent pas atteindre les objectifs fixés par le plan EcoPhyto 2018 sans une modification importante de leur structure productive. 5 Remerciements Ce travail a été réalisé dans le cadre du projet Précovision, partenariat public-privé implicant les entreprises Agrosud et ITK ainsi que l IRSTEA et Montpellier SupAgro - INRA. Nous tenons à remercier les institutions qui nous ont permis de disposer d un financement issu du fonds FEDER : Union Européenne, Région Languedoc- Rousillon et Oséo. Nos remerciements vont aussi aux autres membres du groupe de recherche impliqué sur le projet au sein de Montpellier SupAgro INRA : Jean-Pierre Couderc (Professeur SupAgro), Magali Aubert (Ingénieur d études INRA), Geoffroy Enjolras (Maître de conférences Université d Aix-Marseille) et Patrick Rio (Directeur de recherche INRA). 9

10 6 Référence bibliographiques [1] AGRESTE Méthodologie : volet viticulture, enquête pratiques culturales [2] CHARNES A., COOPER W. W., RHODES E Measuring the Efficiency of Decision Making Units. European Journal of Operational Research. 2, [3] DE LA VILLARMOIS O Evaluer la performance des réseaux bancaires : la méthode DEA. Décisions Marketing, 16, [4] DONTHU N., YOO B Retail Productivity Assessment using Data Envelopment Analysis. Journal of Retailing, 74, 1, [5] GUILLAUMIN P. COUDERC J.P., RIO P Comprendre l'adoption de nouveaux itinéraires techniques plus respectueux de l'environnement dans la viticulture méditerranéenne, 5 iémes journées de recherche en sciences sociales INRA SFER CIRAD, 8-10 décembre, Dijon, France. [6] HAUGHTON M. GRENOBLE W., THOMCHICK E., YOUNG R The role of benchmarking in the performance of the import process. International Journal of Physical Distribution & Logistics Management, 29, 9, [7] PARSONS L.J Productivity versus relative efficiency in marketing: Past and future?, in Laurent G., Lilien G.L., Pras B., Research Traditions in Marketing, Kluwer Academic Publisher. [8] PIOT I Mesure non paramétrique de l'efficacité. Cahiers d'economie et Sociologie Rurales, 31, [9] VOSS C.A., AHLSTRÖM P., BLACKMON K Benchmarking and operational performance: Some empirical results. Benchmarking for Quality Management and Research, 19,

11 11

Finance et performance des jeunes viticulteurs : les conséquences pour l installation

Finance et performance des jeunes viticulteurs : les conséquences pour l installation Finance et performance des jeunes viticulteurs : Julien Cadot, ISG Paris 1 Introduction A un moment ou un autre, le candidat à l installation en viticulture doit se poser la question du revenu qu il va

Plus en détail

Modalités de Contrôle des Connaissances A partir de septembre 2014

Modalités de Contrôle des Connaissances A partir de septembre 2014 Master 1 semestre 1 1 2 3 4 5 6 Intitulé précis de l Communication, bases de données et projet professionnel personnel Domaine Sciences, Techniques et Santé 1 Session 1 / Contrôle continu Note plancher

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Les essentiels du Réseau agriculture durable RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU Synthèse 2011 - Exercice comptable 2010 Réseau d information comptable agricole du Ministère de l Agriculture,

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

4. Verdissement, une PAC plus verte

4. Verdissement, une PAC plus verte 4. Verdissement, une PAC plus verte Aides Couplées JA Verdissement Paiement redistributif DPB Trois obligations à respecter : 1. Diversification des assolements 2. Maintien des prairies permanentes 3.

Plus en détail

Le rôle du conseil agronomique dans la compétitivité du secteur agricole. L exemple de la filière du plant de pomme de terre en Europe

Le rôle du conseil agronomique dans la compétitivité du secteur agricole. L exemple de la filière du plant de pomme de terre en Europe Le rôle du conseil agronomique dans la compétitivité du secteur agricole. L exemple de la filière du plant de pomme de terre en Europe Hana Dhiab, Pierre Labarthe, Catherine Laurent Carrefour Innoplant,

Plus en détail

Mesure de la performance commerciale : régression vs DEA. Une approche catégorielle

Mesure de la performance commerciale : régression vs DEA. Une approche catégorielle Mesure de la performance commerciale : régression vs DEA. Une approche catégorielle Dany VYT Maître de conférences IGR-IAE Université de Rennes 1 11, rue Jean Macé 35708 Rennes dany.vyt@univ-rennes1.fr

Plus en détail

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES»

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES» Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES» S appuyant sur le Brevet de Technicien Supérieur Agricole : Analyse et conduite des systèmes d exploitation Arrêté du 27

Plus en détail

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française

Les 5 à 7 du SYRPA. Photographie et évolution de la population agricole professionnelle française Les 5 à 7 du SYRPA Photographie et évolution de la population Quels enseignements en tirer pour vos actions de communication? Christophe SEMONT 1. Hyltel en quelques mots 2. Les concepts du recensement

Plus en détail

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1 1 LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE par Bruno Tisseyre 1 RÉSUMÉ Avec la médiatisation des applications développées à partir des drones, la télédétection appliquée à l'agriculture fait aujourd hui beaucoup

Plus en détail

L assurance récoltes en France

L assurance récoltes en France P A C I F I C A - A S S U R A N C E S D O M M A G E S L assurance récoltes en France Colloque FARM - Pluriagri du 18 décembre 2012 Thierry LANGRENEY Directeur général de Pacifica L assurance, un outil

Plus en détail

Moyens de production. Engrais

Moyens de production. Engrais Engrais Moyens de production Lors de la campagne 2012-2013, les tonnages d engrais livrés diminuent de près de 17% en et représentent à peine plus de 1% des livraisons françaises. Cette évolution est principalement

Plus en détail

Bilan Carbone des interventions viticoles

Bilan Carbone des interventions viticoles Chambre d agriculture de Vaucluse Bilan Carbone des interventions viticoles Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse Tél : 04.90.23.65.65 fax : 04.90.23.65.40 email : accueil@vaucluse.chambagri.fr

Plus en détail

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable Guide de l utilisateur 2010 Si vous êtes amenés à utiliser cet outil, merci d indiquer votre source. Réseau agriculture durable - Inpact Bretagne

Plus en détail

ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE.

ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE. ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE. UMR ITAP Montpellier Christophe.guizard@irstea.fr www.irstea.fr PLAN Introduction Toujours + Les TICs L écosystème

Plus en détail

un environnement économique et politique

un environnement économique et politique Vision d un économiste sur le risque agricole et sa gestion un sol un climat un environnement économique et politique Jean Cordier Professeur Agrocampus Ouest Séminaire GIS GC HP2E Prise en compte du risque

Plus en détail

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009 Royaume du Maroc PLAN MAROC VERT Mai 2009 ENJEUX Enjeux économiques Contribue pour 19 % du PIB national 15% production 4% Agro industrie Rôle capital dans la stabilité macro économique Enjeux sociaux Emploie

Plus en détail

2. Identification de l'organisme de formation : Adresse BP 7

2. Identification de l'organisme de formation : Adresse BP 7 Comité VIVEA sollicité : D042 Réf. interne : D042/2010/1012 - Attention dossier non encore envoyé à Vivea 1. Titre de l'action de formation : certiphyto 2. Identification de l'organisme de formation :

Plus en détail

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas»

«L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» Énergie «L énergie la moins chère et la moins polluante est celle qu on ne consomme pas» La première fonction de l agriculture est la valorisation de l énergie solaire en énergie alimentaire par la photosynthèse.

Plus en détail

LICENCE PRO RESPONSABLE COMMERCIAL VINS ET RESEAUX DE DISTRIBUTION

LICENCE PRO RESPONSABLE COMMERCIAL VINS ET RESEAUX DE DISTRIBUTION LICENCE PRO RESPONSABLE COMMERCIAL VINS ET RESEAUX DE DISTRIBUTION RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Licence professionnelle Domaine ministériel : Droit, Economie, Gestion Présentation La licence

Plus en détail

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées

Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production. Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées Coûts des pratiques viticoles dans le Sud-Ouest en fonction de la typologie de production Damien AMELINE, CER France Midi-Pyrénées 10 Damien décembre Ameline 2010 (CER France Toulouse Midi-Pyrénées) Compétitivité

Plus en détail

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV RESOLUTION OIV-VITI 469-2012 GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, Suivant la proposition de la Commission I

Plus en détail

www.iavs-energie.org

www.iavs-energie.org Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique

Plus en détail

PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES

PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES 29 septembre 2006 PROJET DE REFERENTIEL D ACTIVITES ET DE COMPETENCES CADRE DIRIGEANT D ENTREPRISE AGRICOLE FRUITS ET LEGUMES DOCUMENT DE TRAVAIL REMARQUES PREALABLES SUR LES MODALITES D ELABORATION DU

Plus en détail

L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ordre du jour

L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ordre du jour L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques Ordre du jour 1. Le cadre réglementaire 2. Les exigences organisationnelles et leurs applications

Plus en détail

Principales aides financières au Développement Export

Principales aides financières au Développement Export Principales aides financières au Développement Export Retrouver en page 5 " L appui régional aux Projets Stratégiques d Entreprises" > Régionales Programme ASTREE / Aide Stratégique Régionale à l Entreprise

Plus en détail

Agreste Aquitaine. Analyses et résultats

Agreste Aquitaine. Analyses et résultats Analyses et résultats Numéro 84 - mai 2014 La production agricole est par nature soumise aux aléas climatiques. Le phénomène n est pas nouveau. Toutefois, au cours des vingt dernières années, le profil

Plus en détail

URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON?

URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON? URBAIN-RURAL : DE QUOI PARLE-T-ON? B.H. Nicot 1 Juin 2005 «Entre 1990 et 1999, le rural en France métropolitaine a connu une croissance démographique de 4,2 % sur la période, tandis que l urbain ne croissait

Plus en détail

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur

Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Le secteur agroalimentaire en Provence-Alpes-Côte d Azur Panorama élaboré à partir d une étude Ernst & Young pour la MDER mai 2004 Sommaire Organisation de la filière en PACA p. 3 Chiffres clés p. 4 Productions

Plus en détail

La Bibliographie : Règles et Présentation

La Bibliographie : Règles et Présentation La bibliographie La Bibliographie : Règles et Présentation 1 er Mars 2012 Isabelle Perez Centre de documentation P. Bartoli 1 La bibliographie : définition Pourquoi rédiger une bibliographie? Comment rédiger

Plus en détail

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque.

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque. La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque. Cette action de diffusion est cofinancée par l Union européenne avec les Fonds Européen Agricole pour le Développement

Plus en détail

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie Conférence de presse Arvalis, Cetiom, InVivo AgroSolutions Paris, le 25 octobre 2013 Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie 1- Pourquoi un partenariat?

Plus en détail

Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood

Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood Evaluation du LIDAR et de solutions innovantes pour la chaîne d approvisionnement du bois : les résultats du projet européen FlexWood Le projet de recherche européen FlexWood («Flexible wood supply chain»)

Plus en détail

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES

PRÉPARER LA RELÈVE DANS LE MONDE DE L ÉVALUATION: LE CONCOURS DE SIMULATION DU POINT DE VUE DES COMMANDITAIRES LA REVUE The Canadian CANADIENNE Journal of D'ÉVALUATION Program EvaluationDE Vol. PROGRAMME 18 No. 1 Pages 133 137 133 ISSN 0834-1516 Copyright 2003 Canadian Evaluation Society Research and Practice Note

Plus en détail

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?

Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du

Plus en détail

Service de l agriculture

Service de l agriculture Yves Brunelli (Y.B.) Service de l agriculture Département de l économie, de l énergie et du territoire Service de l agriculture Departement für Volkswirtschaft, Energie und Raumentwicklung Dienststelle

Plus en détail

Surveillance Biologique du Territoire

Surveillance Biologique du Territoire Surveillance Biologique du Territoire Gaillac Bilan de campagne 2014 3 novembre 2014 Title:BSV.eps Title:ecophyto.eps Creator:Adobe Illustrator(R) 15.1 Creator:Adobe Illustrator(R) 15.1 CreationDate:15/10/12

Plus en détail

Travailler avec le site INA Rhône-Alpes ou l intérêt d une approche locale

Travailler avec le site INA Rhône-Alpes ou l intérêt d une approche locale ACADEMIE DE GRENOBLE Géographie Programme de Troisième, partie II, thème 1 LES ESPACES PRODUCTIFS Travailler avec le site INA Rhône-Alpes ou l intérêt d une approche locale alexandre.bouineau@ac-grenoble.fr

Plus en détail

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010

10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 10 ème Forum IES 2010 Enjeux et Perspectives de l Intelligence Economique Au carrefour des Pratiques REIMS 6-8 octobre 2010 Mission Chanvre pour le Cluster Beaujolais Numéro de la communication : IES-2010-28

Plus en détail

Optimisation et Processus métier

Optimisation et Processus métier Optimisation et Processus métier découvrez avec ILOG la solution d'optimisation leader du marché Didier Vidal vidaldid@fr.ibm.com Petit problème d optimisation 1 2000 1 Coûts de transport: 10 Euros par

Plus en détail

Dynamiques des entreprises agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : Evolutions 1998-2010

Dynamiques des entreprises agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : Evolutions 1998-2010 Dynamiques des entreprises agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : Evolutions 1998-2010 Gérard Marjorie Domergue, Jean-Pierre Couderc, Géraldine Rivière-Giordano, Carole Maurel Décembre 2012 Série

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

RETRAITE AGRICOLE. Rencontre du 16 Janvier 2014 Hotel Hans am Weinberg, St MARTIN

RETRAITE AGRICOLE. Rencontre du 16 Janvier 2014 Hotel Hans am Weinberg, St MARTIN RETRAITE AGRICOLE Rencontre du 16 Janvier 2014 Hotel Hans am Weinberg, St MARTIN Référent : Michael TRAUTH Social, Bauern und Winzerverband Rheinland Pfalz Süd Délégation 67 : Paul SCHIELLEIN Président

Plus en détail

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN

La gestion de l offre dans le secteur laitier, un mode de régulation toujours pertinent SOMMAIRE. Daniel-Mercier GOUIN Groupe de recherche en économie et politique agricoles, Département d économie agroalimentaire et des sciences de la consommation, Université Laval SOMMAIRE PRÉAMBULE Daniel-Mercier Gouin est directeur

Plus en détail

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de uillet en France métropolitaine FOUILLET A 1, REY G 1, JOUGLA E, HÉMON D 1 1 Inserm, U75, Villeuif, France. Inserm CépiDc, IFR9,

Plus en détail

Lettre de rappel sur HODUFLU

Lettre de rappel sur HODUFLU Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Office fédéral de l agriculture Secteur Paiements directs - Programmes Département fédéral de l environnement, des transports,

Plus en détail

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R

Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Les simulations dans l enseignement des sondages Avec le logiciel GENESIS sous SAS et la bibliothèque Sondages sous R Yves Aragon, David Haziza & Anne Ruiz-Gazen GREMAQ, UMR CNRS 5604, Université des Sciences

Plus en détail

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Colloque sur la pomme de terre Une production à protéger 13 novembre 2009, Québec Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul Marc F. CLÉMENT., agronome, conseiller

Plus en détail

Indicateurs de résultats en Agriculture Durable

Indicateurs de résultats en Agriculture Durable Indicateurs de résultats en Agriculture Durable Formation «Mesures et indicateurs en agriculture durable» - 5 mars et 19 mai 2008- FNCIVAM Indicateurs clés socio-économiques Les indicateurs connus sont

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1

Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 1 Chapitre 1 : Introduction au contrôle de gestion Introduction 2 Contrôle de gestion : fonction aujourd hui bien institutionnalisée dans les entreprises Objectif : permettre une gestion rigoureuse et une

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

L assurance complète pour la viticulture

L assurance complète pour la viticulture L assurance complète pour la viticulture Conseil spécialisé emmental assurance occupe une position de leader dans le secteur de l agriculture grâce à ses produits avantageux et spécifiques pour l agriculture

Plus en détail

ICC 115-6. 26 août 2015 Original: anglais. L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur les prix du café

ICC 115-6. 26 août 2015 Original: anglais. L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur les prix du café ICC 115-6 26 août 2015 Original: anglais F Conseil international du Café 115 e session 28 septembre 2 octobre 2015 Milan (Italie) L'impact du prix du pétrole et du taux de change du dollar américain sur

Plus en détail

Jeudi 9 décembre 2010. Fanny DUPUIS 04 67 22 86 46 /// 06 07 75 52 82 dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr

Jeudi 9 décembre 2010. Fanny DUPUIS 04 67 22 86 46 /// 06 07 75 52 82 dupuis.fanny@cr-languedocroussillon.fr Jeudi 9 décembre 2010 La Région et la Banque européenne d investissement lancent un fonds d investissement pour le photovoltaïque en partenariat avec trois banques régionales Le toit du chai viticole du

Plus en détail

Étude d impact et Services Écosystémiques : Comment identifier et spatialiser les enjeux?

Étude d impact et Services Écosystémiques : Comment identifier et spatialiser les enjeux? Étude d impact et Services Écosystémiques : Comment identifier et spatialiser les enjeux? Roel PLANT 1,2 ; Pierre-André PISSARD 1 1 UMR TETIS / Irstea Montpellier 2 Institute for Sustainable Futures /

Plus en détail

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT)

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) LAGGOUNE Radouane 1 et HADDAD Cherifa 2 1,2: Dépt. de G. Mécanique, université de Bejaia, Targa-Ouzemour

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Développement d un modèle de simulation des coûts de production

Développement d un modèle de simulation des coûts de production ARBORICULTURE 2010 A10 PACA / 10 (fiche action 3.02.02.21 AB) Développement d un modèle de simulation des coûts de production Remco SCHREUDER, Peter ROELFOS (LEI, Wageningen), François WARLOP (GRAB), Esther

Plus en détail

Optimisez la gestion de vos projets IT avec PPM dans le cadre d une réorganisation. SAP Forum, May 29, 2013

Optimisez la gestion de vos projets IT avec PPM dans le cadre d une réorganisation. SAP Forum, May 29, 2013 Optimisez la gestion de vos projets IT avec PPM dans le cadre d une réorganisation SAP Forum, May 29, 2013 Optimisez la gestion de vos projets IT avec PPM dans le cadre d une réorganisation Frédérique

Plus en détail

Guide pour la rédaction du rapport d auto-évaluation

Guide pour la rédaction du rapport d auto-évaluation L évaluation d unités académiques à l Université de Genève Guide pour la rédaction du rapport d auto-évaluation Programmes de formation de base, approfondie et continue Bureau qualité Guide pour la rédaction

Plus en détail

INTRODUCTION. Cadre d évaluation de la qualité des données (CEQD) (juillet 2003)

INTRODUCTION. Cadre d évaluation de la qualité des données (CEQD) (juillet 2003) INTRODUCTION Cadre d évaluation de la qualité des données (CEQD) (juillet 2003) Le cadre d évaluation des données (CEQD) propose une structure qui permet d évaluer la qualité des données en comparant les

Plus en détail

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE BOUTIN MARIO Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), 550, rue Sherbrooke Ouest, Bureau 100,

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Uniterres. Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux Le réseau des épiceries solidaires A.N.D.E.S. Uniterres Assurer la sécurité alimentaire des plus démunis et soutenir une agriculture durable et locale Rapprocher l aide alimentaire et les producteurs locaux

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010

APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET (AMI) INVESTISSEMENTS D AVENIR EDITION 2010 Direction des Investissements d Avenir Direction Villes et Territoires Durables Service Bâtiment Direction Recherche et Prospective Service Recherche et Technologies avancées APPEL à MANIFESTATIONS D INTERET

Plus en détail

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Laurent Batsch ahier de recherche n 2005-01 Le financement adossé est une des modalités de financement de l investissement

Plus en détail

INNOVATION ET COMPORTEMENT

INNOVATION ET COMPORTEMENT INNOVATION ET COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR DANS LE SECTEUR AGROALIMENTAIRE Alejandro FUENTES ESPINOZA INRA ALISS, BORDEAUX IV Innovation et politique publique dans le secteur agroalimentaire 16 janvier

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale

Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Agriculture and Agri-Food Canada Agriculture et Agroalimentaire Canada Cadre stratégique pour l agriculture du Canada Programmes d intendance environnementale Les initiatives environnementales Eau Nutriments,

Plus en détail

Terre&Nature, c est chaque jeudi plus de 110 000 lecteurs fidèles par nature.

Terre&Nature, c est chaque jeudi plus de 110 000 lecteurs fidèles par nature. Tarifs 2014 Terre&Nature, c est chaque jeudi plus de 110 000 lecteurs fidèles par nature. Xavier Duquaine Rédacteur en chef Chaque semaine, offrez-vous une place au cœur de la nature dans notre hebdomadaire!

Plus en détail

ENTREPRISES FAMILIALES VITICOLES DE COGNAC (FRANCE, 1997-2005)

ENTREPRISES FAMILIALES VITICOLES DE COGNAC (FRANCE, 1997-2005) BNDES, Rio de Janeiro, 23 octobre 2009. Colloque Sécurité alimentaire et sécurité énergétique : stratégies d expansion de la production d aliments et d agrocarburants en Europe et au Brésil. SESSION n

Plus en détail

Atelier : Numérique et Œnotourisme en Aquitaine. Document de cadrage pour la réunion du 7 mars 2012

Atelier : Numérique et Œnotourisme en Aquitaine. Document de cadrage pour la réunion du 7 mars 2012 Atelier : Numérique et Œnotourisme en Aquitaine Document de cadrage pour la réunion du 7 mars 2012 Ce document de travail rassemble quelques chiffres-clés et éléments de cadrage pour les participants aux

Plus en détail

Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par :

Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par : Manuel Qualité et HACCP Indice : I Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par : Jacky COURRIER Directeur de COOPACA Jean-Claude MICHEL Directeur de Val limagne.coop La force d un groupe

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél.

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél. 05 57 35 07 95 PHILOSOPHIE DU LOGICIEL - CONCEPTS DE BASE ET MECANISMES 1.

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services

Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services 69 Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services M. Bakhouya, J. Gaber et A. Koukam Laboratoire Systèmes et Transports SeT Université de Technologie de Belfort-Montbéliard

Plus en détail

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique

Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Les compensations écologiques sur la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique Conception, rédaction, réalisation : Parménion/RFF - Crédit photos : Biotope, CREN Poitou-Charentes, Ecosphère, RFF Impression

Plus en détail

L animation de la performance d une Supply Chain

L animation de la performance d une Supply Chain L animation de la performance d une Supply Chain Pré-soutenance de Mémoire Thématique Master Recherche OSIL Ecole Centrale Paris Etudiante : Samira Jaï Encadrant : Alain Chapdaniel Plan de la présentation

Plus en détail

Impact de l intégration des systèmes de production sur les performances de la fonction logistique

Impact de l intégration des systèmes de production sur les performances de la fonction logistique Impact de l intégration des systèmes de production sur les performances de la fonction logistique Impact of the integration production systems on the performances of the logistical function Badr DAKKAK

Plus en détail

Projet filière viticulture 2014-2018. Axe A : Pérenniser la filière viticole régionale. Action A1: Anticiper les volumes sur le plan structurel

Projet filière viticulture 2014-2018. Axe A : Pérenniser la filière viticole régionale. Action A1: Anticiper les volumes sur le plan structurel Projet filière viticulture 2014-2018 Axe A : Pérenniser la filière viticole régionale Action A1: Anticiper les volumes sur le plan structurel Problématique Les volumes de vins produits dans la région ne

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international...

Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Quelles sont les conditions sociales favorisant les stratégies d'intensification écologique? Petit tour d'horizon international... Véronique LUCAS Angers Entretiens de l'aei 29/10/2010 Mon regard particulier

Plus en détail

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy

Plus en détail

Format de l avis d efficience

Format de l avis d efficience AVIS D EFFICIENCE Format de l avis d efficience Juillet 2013 Commission évaluation économique et de santé publique Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service documentation

Plus en détail

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF : Complément au chapitre VII «Valorisation du Patrimoine Régional et Projets Innovants» du cadre d intervention régional sur l habitat et le logement, adopté par délibération

Plus en détail

Des arbres en agriculture

Des arbres en agriculture La Société Botanique de France et l'association Française d'agroforesterie présentent Des arbres en agriculture L'agroforesterie au coeur des enjeux contemporains Photo : Afaf vendredi 20 mars 2015 samedi

Plus en détail

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo

Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Evaluation du projet Fonds pour la consolidation de la paix, Welthungerhilfe Butembo République Démocratique du Congo Numéro WHH du projet: AF 1519 / COD 1063-07 Numéro KfW du projet : KfW 2007 65 537

Plus en détail

N O R D - P A S D E C A L A I S

N O R D - P A S D E C A L A I S NORD-PAS DE CALAIS NORD-PAS DE CALAIS Ensemble pour une éco-rénovation responsable de notre habitat Avant-propos Dans une région où le poids du parc de logements anciens publics et privés prédomine, l

Plus en détail

CarrotAge, un logiciel pour la fouille de données agricoles

CarrotAge, un logiciel pour la fouille de données agricoles CarrotAge, un logiciel pour la fouille de données agricoles F. Le Ber (engees & loria) J.-F. Mari (loria) M. Benoît, C. Mignolet et C. Schott (inra sad) Conférence STIC et Environnement, Rouen, 19-20 juin

Plus en détail

MERLIN GESTION PATRIMONIALE. Groupe GESTION PATRIMONIALE. Définition d un programme de renouvellement

MERLIN GESTION PATRIMONIALE. Groupe GESTION PATRIMONIALE. Définition d un programme de renouvellement Groupe MERLIN Une tradition d innovations au service des hommes GESTION PATRIMONIALE GESTION PATRIMONIALE Définition d un programme de renouvellement Indépendance - Expériences - Expertises - Proximité

Plus en détail

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs.

Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. Modélisation 3D par le modèle de turbulence k-ε standard de la position de la tête sur la force de résistance rencontrée par les nageurs. H. ZAÏDI a, S. FOHANNO a, R. TAÏAR b, G. POLIDORI a a Laboratoire

Plus en détail

Détail des cultures de l'exploitation en 2007

Détail des cultures de l'exploitation en 2007 République et Canton de Genève Département des finances Administration fiscale cantonale Formulaire annexe à la déclaration 2007 servant à déterminer le revenu et la fortune professionnels de l'agriculture

Plus en détail

Influence des conditions et matériels de pulvérisation sur les pertes de pesticides au sol et dans l air en viticulture Languedocienne

Influence des conditions et matériels de pulvérisation sur les pertes de pesticides au sol et dans l air en viticulture Languedocienne Influence des conditions et matériels de pulvérisation sur les pertes de pesticides au sol et dans l air en viticulture Languedocienne C. Sinfort, E. Cotteux, B. Bonicelli, B. Ruelle, M. Douchin, M. Berenger,

Plus en détail

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet T. Wassenaar, J. Queste, J.M. Paillat Assemblée Générale du RMT Fertilisation &

Plus en détail

Nouvelles propositions pour la résolution exacte du problème de sac à dos bi-objectif unidimensionnel en variables binaires

Nouvelles propositions pour la résolution exacte du problème de sac à dos bi-objectif unidimensionnel en variables binaires Nouvelles propositions pour la résolution exacte du problème de sac à dos bi-objectif unidimensionnel en variables binaires Julien Jorge, Xavier Gandibleux Laboratoire d Informatique de Nantes Atlantique

Plus en détail

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives Juin 2012 Lionel FRANCOIS Sommaire La Bio, pourquoi? La Bio c est quoi? La situation de la Bio Les acteurs du Bio Le paysan

Plus en détail